yn ôl i Arganath

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 yn ôl i Arganath

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Anonymous Invité
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MessageSujet: yn ôl i Arganath   yn ôl i Arganath Icon_minitimeSam 16 Déc - 12:00

Le voyage a été long. Trop long ! Chargée de son précieux paquet, il n’était pas trop envisageable de se mêler aux passagers des grands charriots qui lui permettaient d’être sassez éloignée des bêtes de somme pour ne pas les faire paniquer, plus que pour de courtes étapes. Elle avait donc privilégié la marche entrecoupée de longs raids de course pour entretenir le foncier qu’elle avait acquis auprès de son maître et qu’il aurait été dommage de perdre par simple paresse. Elle n’avait cependant aucun mérite car l’entraînement faisait partie de sa vie depuis le début de sa vie et était même devenu une sorte de drogue depuis qu’elle était tombée entre les mains de la Main de Bor.

Elle avait redoublé de zèle à protéger le paquet et en comparaison, le tableau sur lequel elle avait dû veiller aurait pu sembler à l’abandon. Elle avait suivi scrupuleusement les conseils de son maître de n’emprunter que les grands axes et avait pris mille précautions à chaque étape pour choisir l’auberge qui serait digne de sa confiance, préférant parfois ajouter une lieue à sa journée de marche plutôt que de risquer une halte dans un endroit mal fréquenté à ses yeux ou trop peu protégé. Certaines de ces étapes, elle les connaissait déjà pour les avoir fréquentées avec son maître.

Elle souriait chaque fois que ce terme faisait irruption dans ses pensées car des deux connotations qu’il avait, il n’y en avait plus qu’une exacte à présent. Elle savourait cette nouvelle liberté qui lui avait permis de se lancer dans ce périple sans arrière-pensée presque comme des vacances alors qu’elle ne savait même pas exactement dans quoi elle s’engageait hormis un accueil froid en arrivant au Duché. En revanche, il serait toujours son maître, celui qui lui avait permis de prendre une autre dimension en lui accordant le titre de Dervish Prentis et en lui dispensant son savoir. Elle avait eu bien des moments de de rébellion interne, mais maintenant, elle se félicitait de la patience dont elle avait su faire preuve. Cette nouvelle patience la rendait encore plus dangereuse sans qu’elle sache si elle faisait partie des objectifs du Maître ou n’était qu’un avantage collatéral, associée à des compétences martiales accrues.

Le voyage en tout cas avait assez long pour qu’elle ait eu le temps de revivre cent fois les différentes étapes de sa formation et de sa relation avec Brom Ode'Bahalmarche. Au final elle avait su prendre ce qu’il avait à lui apporter en respectant ce qu’il était comme lui avait su le faire à son égard. Elle avait senti une complicité grandir entre eux, un lien qu’elle sentait confusément en elle comme indéfectible.

Elle se redressa devant le miroir qui surplombait la coiffeuse qui occupait une partie du mur de sa chambre de l’auberge du non-retour. C’était ainsi qu’elle l’avait nommée parce qu’à deux lieues seulement de la frontière du duché, une fois passée cette étape, Arganath imposait sa loi dont elle avait pu expérimenter et vérifier l’aridité même avec son statut privilégié. Elle avait fait le choix de s’y arrêter pour présenter une allure digne de son hôte à venir. Ce n’était pourtant que la mi-journée, mais elle avait décidé de faire une dernière halte afin rafraichir son apparence. Son physique personnel n’avait rien perdu de sa perfection mais ne pouvait rien contre les souillures du voyage. Poussière et fatigue la marquait comme tout un chacun. Aussi un bain et une tenue propre n’était pas du luxe pour aborder la frontière.

Elle sourit à l’image que lui renvoyait la surface que rien ne pouvait faire mentir. Son corset fétiche que lui avait confectionné son maître était impeccablement ajusté à ses courbes au-dessus d’une tunique blanche sagement lacée et aux amples manches qui lui cachaient les mains en position neutre. Elle avait également lustré ses bottes maintenant en partie dissimulées par les larges jambes du pantalon anthracite ceinturé de cuir noir. Ses accessoires de Ladrinis avaient déjà pris leur place dans sa trousse à surprise qui ornait sa ceinture ou dans les replis de ses vêtements. Elle devait encore finir sa coiffure dont les attaches, épingles et pinces, toujours posées devant elle sur le plateau de la commode, avaient été affutées pas ses soins.
Lorsqu’enfin elle fut satisfaite du résultat, elle se détourna du miroir pour saisir son arme principale qui rejoignit dans son fourreau sa place dans son dos avant de mettre la main sur son sac et le précieux paquet. Puis faisant l’inventaire de la chambre pour vérifier qu’elle n’oubliait rien, elle franchit la porte pour descendre payer et laisser ses pas la conduire sur les dernières longueurs de chemin.

Elle devait bien l’admettre un certain trac était monté en elle durant cette dernière approche. La route maintenant pavée était comme un ruban qui s’étirait jusqu’à ce qu’elle savait être un poste frontière scrupuleusement gardé. Elle s’arrêta quelques instants pour sortir le sauf conduit qui lui servirait à convaincre les sentinelles de ses bonnes intentions et le glissa entre sa tunique et son corset. Arrivée sur place, elle bénit le hasard qui lui évitait une cohue de nouveaux arrivants. Devant elle seul le charriot de ce qu’elle imagina être un drapier la précédait et rien ne semblait devoir la suivre dans l’immédiat. Lorsque son tout arriva, elle se contenta de tendre le laisser passer au garde qui la dévisageait de pied en cap.

Après quelques seconde le document lui fut rendu et la voie ouverte devant elle. Elle connaissait la route qui menait à la capitale pour l’avoir déjà empruntée, mais ignorait encore si elle serait aiguillée vers les quartiers autorisés au étrangers ou conduite vers le palais. Les saufs conduits maintenant décachetés étaient rédigés en arganathien administratif, domaine qu’elle n’avait pas creusé lors de son initiation à la langue du cru. Elle hata le pas pour être plus vite fixée, de préférence avant la tombée de la nuit qui lui imposerait sans doute de dormir dan des baraquements de transit…

L’horizon rougeoyait lorsqu’elle se présenta à la porte da la cité et qu’elle tendit son laisser-passer.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: yn ôl i Arganath   yn ôl i Arganath Icon_minitimeDim 17 Déc - 13:17




Le dédaigneux papier que la demoiselle portait aurait tout aussi bien put lui porter un grand malheur si quelqu’un avait conçut la nature même de ce dernier en dehors des hommes d’Arghanat, mais rien n’en fut si ce n’est qu’un carrosse lui fut avancer aux portes de la ville. Le bois claire, presque blanc, il porte les marques de la province et les armoirie du Duc, tiré par deux chevaux de guerre comme il y en a peut dans ces contré montagneuses, elle resplendit aux coté de la porte alors qu’un Majordome déjà connu attend près de la portière de ce dernier et que sur le toit est assise avec une nonchalance caractéristique une certaine Tyka.

C’est elle la première a repéré la voyageuse au loin sur les routes et à descendre d’un geste testant ainsi les suspensions du carrosse pour la rejoindre guillerette d’un pas presque danser. Elle sifflote et trottine tranquillement jusqu’à elle puis lui sert la main avec un grand sourire :


“Arghanat te manque tant que ça ? Où c’est moi ?! Aller vient ton carrosse t’attends pour les quelques dernières minutes, parce que madame voyage en carrosse il parait ! On le sort presque jamais celui-ci, c’est celui des invité de marque et crois même les diligences d’autres duché on les accueil pas avec !
Y’en a qui se sont entiché de la bonne personne moi je dis !”


Elle tire un instant la moue comme si elle voulait montré une quelconque jalousie mais son visage reprend rapidement ses mouvements naturelles que rien ne semble vouloir ou au moins pouvoir brisé. Ce mélange de joie simple et de sourire dansant qui accompagne la demoiselle callipyge où qu’elle passe.

“Bon aller il vas faire nuit dépèce toi donc, c’est pas parce que tu viens de faire des centaines de kilomètres à pieds qu’on vas te laisser flemmarder sur la route non mais ho !”

Elle presse le pas pour la faire entré dans le carrosse discutant avec elle de tout mais particulièrement de rien comme elle est une spécialiste et la laisse rentré dans la porte ouverte par le vieil homme. Puis ce dernier prend les reines alors qu’elle se pose à l’arrière continuant à la tenir la jambe par ces conversations sans queue ni tête mais foncièrement joyeuses, demandant dans informations sur la forge, sur ce qu’il y en, et bien entendu si les maitres d’armes de là-bas son joli et bon au lit !?

Sans avoir le temps d’y pensé la demoiselle se retrouve dans la suite de Brom, seule avec un repas du soir encore chaud sur une table et une convocation pour demain vers les dix heures tout en sachant que Tyka viendra la chercher.

Le bain est chaud, la chambre agréable et le repas de gibier et de viande sans la noisette et la forêt. Le temps est calme, la nuit est belle et elle s’enfuit rapidement pour que le jour puisse prendre sa place dans la douce froideur des montagnes.

---------------

Comme promis la vénus est là à l’heure, souriante, guillerette dans ses habits d’apparat smaragdin, une robe ample et fendu en soie sur laquelle se pose sa ceinture où ses deux sabres sont logé trônant sur des hanches qui pourrait en soutenir bien plus. Elle sourit et détaille la demoiselle en fonction de ce qu’elle a choisit dans sa garde-robe pour rencontré l’aveugle …
Mais l’heure et précise et le trajet millimètre, légèrement en avance Tyka ralenti dans un couloir comportant une grosse pendule d’ébène et qui donne vue sur la porte d’un bureau dont la poignée à été poli par le passage de centaines de mains.

Un bureau qui leur est ouvert alors qu’elle s’en approche et dont sort un homme charger de papiers et de divers notes couvertes de chiffres dont l’encre bien d’être sablé. Il est presser et semble absorbé dans ses réflexions, ne remarquant qu’au dernier moment les deux demoiselle qu’il évite avec un coup d’œil un peux trop appuyer avant d’essayer de retrouver où il en était dans ses pensées.

Le Duc est là, assis à son bureau, à coté de lui une demoiselle qu’elle a vue dans les montagnes d’Arghanat et que tous appelait dans son dos “petite Lune”, les cheveux blanc, le teins pale, le visage fin et des formes agréables ainsi qu’une musculature travailler mais loin de celle de la plus part des guerriers du coin elle porte la marque des MangeCoeur.

La dernière personne est le Majordome qui ferme la porte derrière elle alors que le Duc prend la parole lui indiquant une chaise dans ce bureau qu’il connait par cœur :


“Bien venu Elië Valanatëel, les messages m’ont dit que vous aviez quelque chose de la part de Brom pour moi, un gyfrinach…”


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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: yn ôl i Arganath   yn ôl i Arganath Icon_minitimeDim 17 Déc - 20:28

La main de Bor avait bien fait les choses et non seulement elle n’avait eu à essuyer aucun regard ni commentaire méprisant à l’égard de la belle mais néanmoins étrangère qui se présentait en Arganath et qui était devant les porte de la capitale mais en plus elle était accueillie comme une princesse.
Elle regarda d’abord incrédule le carrosse qui était avancé se demandant si c’était vraiment à elle qu’il était destiné, mais la présence de Tyka sur le toit du véhicule ne laissait aucun doute. Heureuse de la revoir elle se lance à sa rencontre et lui rend sa poignée de main. Elle l’aurait volontiers prise dans es bras, mais le protocole… En fait elle ne voulait pas donner une réputation de cœur de crème à celle qui était plus qu’une camarade.

« J’aurais dû me douter que tu serais là ! Arganath… Toi… certainement les deux. En tout cas, je suis flattée, je ne m’attendais pas à tant d’honneur ! Tu auras tout le temps de médire dans le carrosse sur le chemin. Les langues de vipères ont dû aller bon train depuis que je suis partie.»

Elle éclate de rire pour montrer qu’elle prenait tout cela avec beaucoup de détachement surtout s’il s’agissait de ses supposées frasques avec son maître. Cela n’aurait sans doute pas eu le même impact si cela concernait ses compétences qu’elle savait encore inférieures à ceux de la première, mais restaient un point sensible qu’elle n’aimait pas sentir chatouiller par quiconque. Elle faisait cela assez bien tout seule…

Elle fait le tour du carrosse pour finir de l’admirer en s'adressant autant à elle même qu'à sa camarade.

« Je me demande ce qui me vaut tant de faveur ! »

Elle embarque enfin. Tout simplement heureuse. Comme si…

*Ne vas pas dire n’importe quoi ma jolie ! Chez toi ! Pour des vacances passe encore mais chez nous !
_ Ne t’inquiète pas. Trop de règle ici pour nous mon amour, mais j’adore être accueillie de la sorte !*


C’était pourtant la première fois qu’elle se sentait comme à sa place ailleurs que dans sa tour d’Hespéria. C’était incompréhensible. L’image autoritaire du Divin Duc avait fini par s’estomper, bien qu’à cette seule pensée, elle ressurgit immédiatement. Heureusement Tyka est là pour rendre toute signe de mauvaise humeur frivole et incongru.

« Le cœur est encore plus… Que les descriptions ne peuvent le laisser penser donc je ne t’en parlerai pas et tout au temple est organisé autour de la production des objets les plus admirables que j’ai jamais vus. Pour ce qui est des maîtres d’arme… »

Elle adresse un sourire coquin et gourmand à son amie.

« Figure -toi que je n’ai pas eu assez de temps pour établir une généralité  à ce sujet, mais l’échantillon était… encourageant. »

Que les perspectives ont changé ! Elle se souviens de la première fois qu’elle pénétra dans le suite du Dervish. Presque tremblante et apeurée à l’idée de déplaire et de mal se conduire, tiraillée entre des sentiments contradictoires qui l’avaient abattues durant les premières heures. Aujourd’hui s’était avec bonheur et réconfort qu’elle la retrouvait. Elle déposa ses affaires dans les quartiers qu’elle avait occupés et laissa tomber sur le lit comme après une trop longue absence de son nid. Elle prit soin d’elle tout en se projetant déjà dans le rencontre du lendemain. Elle avait décacheté fébrile la convocation et cette dernière ainsi que l’étiquette que cela impliquait l’avait un instant, assombrie. Mais le repas, le bain et les souvenir de complicité avec le maître d’armes ne pouvaient pas souffrir ce genre de désagrément. Il suffisait qu’elle se lève à l’heure et elle aurait tout le temps de trembler demain.

Contrairement à ses craintes, la nuit fut paisible et elle se réveilla à l’heure dite, enfin, celle qu’elle s’était fixée pour être certaine d’avoir le temps de s’entrainer et de se rendre présentable avant de se rendre devant le Duc.

Le plus difficile avait été de choisir une tenue qui allie professionnalisme et désir de bien paraître devant le Duc même si ses yeux… Elle n’était pas bien certaine qu’il ne voyait rien et de toute façon, il était assez bien entouré pour qu’on vienne lui rapporter si la rouquine avait fait en sorte d’honorer son hôte ou pas. Elle avait à la fin, opté pour une variante de la tenue qui l’avait vue arriver à la cité ducale. Son fidèle corset, mais sans la tunique laissant ainsi apparaître ses épaules et un délicieux décolleté. De fausse manches amples et maintenues au haut des bras étaient assorties à la large jupe qui avait remplacé le pantalon de la veille. Elle était composée de plusieurs pans lui permettant de donner libre cours à tous ses mouvements et ce qui ne gâchait rien de laisser apparaître ses jambes dans les ondulations du tissu. Le tout composait une symphonie de feuillage béryl brodée ton sur ton.

Elle était tout à fait prête, le paquet posé comme un nouveau-né entre ses bras, lorsque Tyka arriva et la rouquine eut une moue approbatrice devant la tenue de la sa camarade d’un style qui lui était inconnu chez elle. Mais les deux femmes reprirent vite leur sérieux, consciente de l’étiquette à respecter et de l’importance de celui qui allait les recevoir puisque c’était le premier des Arganathiens même si ce qualificatif, la rouquine en était sûre ne lui aurait sans doute pas plu. Elles gardèrent donc le silence jusqu’à la porte du bureau.

L’ouverture des portes coïncide avec la minutie de leur ponctualité. Les deux femmes échangent un regard entendu après le passage de celui qui ne pouvait être qu’un secrétaire. Mais c’est seule que la Syliméa franchit le seuil et reste droite son précieux paquet dans les bras jusqu’à l’invitation à s’asseoir qu’elle accepte. C’est à peine si elle a le temps d’apprécier le confort de la chaise qu’elle se relève pour présenter posé sur ses deux mains, le précieux chargement qui a motivé sa présence devant le Duc.

« En effet. Dyma'r gyfrinach dan sylw. »

Soudain elle réalise qu’elle aurait pu cent fois tomber dans une embuscade et qu’elle a sans doute bénéficié d’une chance insolente. Mais impassible, elle attend que son interlocuteur daigne s’intéresser au paquet.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: yn ôl i Arganath   yn ôl i Arganath Icon_minitimeDim 31 Déc - 15:10



Dans un chariot jouant comme un singe au fur et à mesure des méandre de la route, Tyka sourit à la demoiselle et lui répond comme dans un passé. Elle est fort aise des révélations de la dame de feu et une trace blanche futile d’un sourire carnassier se dessine au milieu des échanges. Elle explique que c’est la lettre de Brom qui lui vaut le carrosse, et donc l’objet qu’elle porte, qu’un objet du maitre d’arme aurait dût avoir une escorte de la première depuis qu’elle a quitter le temple et que donc la moindre des choses est un véhicule digne de ce nom, même si Arghanat, à cause des monts, les véhicules sont au final assez rare ce qui montre encore plus le respect porté à la femme igné autant qu’à ce qu’elle porte.

Mais le temps à déjà fuit, abscond, dans une volute hiémal souvenir d’un voyage dans les neiges. Et elle est face au maitre des lieux, Archiduc de Seh qui souris doucement comme on sourit à une enfant qui fait un effort sans vraiment savoir ce qu’elle fait. Coyolxauhqui quand à elle reste fixe, son regard bleu azure, presque caligineux, seul répond comme un écho au sourire du Duc, la demoiselle ne sait pas ce qu’elle fait en parlant la langue ainsi. Mais elle ne dit rien, elle laisse juste le sourire du Duc plané quelques secondes jusqu’à ce qu’il lui fasse un signe d’un doigt, lui qui sans voir qu’elle tend le paquet vers lui de ces yeux mort à comprit le geste.

Elle s’approche donc et d’une main fine prend le paquet de cuire toujours sceller, ses doigts sont fin mais sa prise ferme, la jeune Terrane aux cheveux de lune à l’habitude de prendre en main des armes et sous le costume large qu’elle porte on peu entrevoir, quand le tissu murmure des secret, des bouts d’une armure d’or et d’émeraude.
Alors elle passe derrière le Duc et pose le paquet devant lui, sur le bureau, puis avec la délicatesse d’une amante elle guide sa main vers le sceau.

La main du Duc touche le dessin alors que ses yeux de pierre smaragdin et ombre sont toujours fixer sur la demoiselle, il le parcours avant de le faire sauter comme on joue d’un bouton, puis sa main passe sous le cuire avec douceur sans le soulever, il charge à voir avec ses sens, ses yeux sont mort, le tissu est donc une simple caresse de plus.
Sa main parcours l’objet oblong, doucement, ses doigts coulent, expert sous le cuire, le faisant jouer et faisant jouer les attaches les unes après les autres qui l’empêche de percevoir la finesse des formes. Il effleure de ses sens, faisant du cuire des vagues sans sens si ce n’est celui d’un main qui cours doucement …

Et enfin, après quelques longues secondes, il sourit :


“Merci jeune demoiselle, vous remercierez votre maitre de ma part, je vais vous laisser de quoi faire le voyage de retour comme il vous convient en Dias, et vous êtes libres de vous reposer dans la suite de Brom avant de repartir autant qu’il vous plaira. Une lettre vous sera porter d’ici quelques minutes à votre suite.”

Il ferme les yeux et sourit à nouveau, un sourire carnassier d’un ancien guerrier qui à retrouver de quoi se battre alors que sa main avait été perdu, certes pas entièrement mais assez ... Assez …
Sous le cuire la main seule du Duc ne suffit pas à expliquer les divers mouvements. Mais la demoiselle à été congédier et la porte lui a été ouverte.

Quelques minutes plus tard Coy’ la rejoint dans la suite où Tyka l’a mener, un bourse à la main et une lettre non sceller dans l’autre. Elle tend les deux à la demoiselle avec un regard plus calme et sympathique que celui qu’elle avait dans le bureau, ici elle semble plus frêle que la femme ignée, ici elle semble moins dure, ici elle à un sens plus large à sa vie surement. Elle ramène ses cheveux blanc dans son dos d’un main et tends le tous à la demoiselle :


“Le Duc vous remercie d’avoir porté le cadeau, voici de quoi faire votre chemin de retour, garder le reste, et une lettre pour Brom.”

Si jamais elle l’ouvre Elië la trouvera abscond, c’est une suite trace comme des griffures dessiné à la plume dans la feuille qui s’enlace. Comme si le feu faisant craquer la roche avait pu donner des mots.
Dans la bourse dix milles Dias l’attendent dont la moitié sont frapper en or dans la monnaies d’Arghanat.

Sans vraiment attendre de retour la demoiselle aux cheveux de neige s’en retourne après l’avoir saluer comme on salut quelqu’un d’important, et avec le même sourire et le même regards.

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: yn ôl i Arganath   yn ôl i Arganath Icon_minitimeMar 2 Jan - 14:31

Et la voici de nouveau dans les couloirs et passages qui la conduisent vers « ses appartements ». Quelque chose de rebelle se réveille en elle. Une frustration. Elle ne parvient pas à croire qu’il ne l’a pas sortie devant elle. Elle sait que c’est une arme et de la plus haute facture qui plus est. Cela devrait lui suffire, mais elle était persuadée qu’elle sortirait de son fourreau au moins brièvement. Elle enrage en atteignant sa porte. C’est là toute la limite de la confiance qui lui est faite ! Que n’a-t-elle ouvert le paquet durant le voyage ?  Elle sait que cela aurait été une faute. Une faute de confiance à l’égard du maître et pour sa sécurité même. Elle n’est pas dupe, les tâtonnements de l’aveugle dans les plis du cuir vérifiaient sans doute la présence de marque attestant de la virginité du contenu et de son emballage. Pourquoi reçoit-elle cette défiance comme une gifle ? Après tout c’était une mission de coursier et personne n’est obligé de montrer l’objet de la commission au coursier…

Une fois seule, elle ôte en hâte ses atours qu’elle avait si soigneusement choisis pour l’entrevu et se plonge dans le bain. Soudain, ce dernier est trop vaste. Le forgeron lui manque. Ce n’est plus pareil. Elle tourne autour de sa frustration comme une panthère en cage. Seul le Duc est l’objet de sa rancœur et le maître en est épargné. Elle est certaine qu’il lui aurait montrée ! Elle sen veut de ressentir tant de fureur pour ce qui en somme qu’un jouet !

*Un jouet ! Quelle insulte ! C’est une chef d’œuvre ma jolie ! Un chef d'oeuvre qui ne t'est pas destiné!*

Elle sort du bain bien plus vite que d’ordinaire. Il n’est pas parvenu à l’apaiser. Mais qu’est-ce qui pourrait la calmer ? Une fête charnelle ? Elle pense à sortir chasser un mâle dans la cité mais le souvenir du maître d’arme du temple la retient en même temps que le déshonneur qui rejaillirait sur elle et son maître car à n’en pas douter tout Arganath serait au courant dans l’heure.

En fait c’est bien à l’arme qu’était rendus les honneurs et non à elle ! Cette pensées ravive sa frustration et sa déception. Mais après tout. Il ne suffit pas d’être Dervish Prentis pour avoir accès à tout ! Combien en a-t-il eu avant elle ? On lui a dit très peu mais son amertume la fait douter. Elle a envie de destruction et de profanation. Elle se retrouve devant le porte de la forge. Cette forge qui semble scéler quelque chose entre les deux amis.

« Deux amis ? Comment deux être si différents peuvent-ils être amis ? »

*L’un drapé dans son arrogance et sa suffisance et l’autre si humain et généreux !*

Son dialogue dépité se fait en partie à haute voix sans souci de qui écoute. Elle pose la main sur la pierre qui obstrue la forge puis se recule effrayée de sa pensée impure. C’est au maitre de décider et de toute façon, le voudrait-elle qu’elle ne le pourrait.

Elle revoit la fille de neige et ses gestes autour de son maître, imagine la confiance dont elle jouit. Elle admet le monde qui les sépare mais cela ne change rien à la blessure qu’elle a encaissée.

Et puis elle est là et la rouquine encore nue s’oblige à faire bonne figure alors qu’elle souhaiterait lui faire subir les pires avanies pour le plaisir de lui montrer qu’elle vaut autant qu’elle. Elle est bien moins impressionnante que tantôt mais toujours aussi calme. Elle mesure que certainement sa propre non maîtrise de ses émotions est ce qui la tient si éloignée du sein des saints. Cette dernière pensée finit par l’apaiser de honte. Elle reçoit l’objet de sa course de retour et salut de la tête comme si une armure de guerrière la recouvrait et regarde la femme prendre congé. Déjà elle n’est plus là, laissant derrière elle la chaleur d’une caresse sure son âme meurtrie.

Elië va jeter la bourse et la lettre sur son lit près de son sac de voyageuse. Elle tourne les talons pour aller prendre une collation sur les plateaux qui sont déjà disposés à son intention et s’arrête net. Elle saisit la lettre, reprise d’un accès de rage. Ce serait si facile de briser le cachet. Ce serait si facile de se laisser aller à cette stupidité ! En contrepartie que pourrait-elle apprendre des liens qui unissent ses deux montres de gloire et de savoir ? De son doigt, elle caresse le sceau. Un coup d’ongle et il sauterait… Elle ferme les yeux et rejette la lettre sur le lit et la regarde planer et tourbillonner avant de retrouver sa place à côté la bourse. Elle sourit.

*Cette épreuve, je l’ai surmontée !*

Le lendemain, à l’aube elle se présente aux portes de la cité pour regagner le temple de son maître…
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