Une rencontre explosive

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 Une rencontre explosive

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeMar 12 Fév - 20:59

Le 12 du mois de Gleno 1305

Quelques mois après l'assassinat du maire d'Hesperia, je me rends en Amaryl, plus précisément à Luminea, l'académie des sciences.

Mon père ayant travaillé pendant des années avec Haber senior, et c'est mon tour maintenant de solliciter son fils, pour mon projet. Je souhaite en effet protéger mon peuple et cela passe par des armes les plus efficaces possibles.

Me voilà donc arrivé après plusieurs semaines de voyages et de forte méchante humeur, les tempêtes de sables m'ayant bloqué plusieurs jours, et me retrouver dans cette cité à moitié en ruine où il n'y a aucun bain public ni même hôtel digne de ce nom ont eu raison de mon optimisme. En plus je n’ai pas pu apercevoir le temple de Ténéis, pourtant réputé à cause de ces mirages qui vous égarent comme un rien et je ne trouve dans cette ville que des auberges à moitié délabré et partout les habitants du désert, habillés en couleur vive, couvert de bijoux, c'est simple la richesse des habitants ici doit être équivalent à la cité-état de Tyrenheim, sauf qu'ici les nomades dorment dans des tentes et non dans des palaces.

Je remarque aussi les nombreux gardes, silencieux, ce sont les seuls à porter des vêtements sombre avec pendentif en forme de mâchoire, surement en l'honneur d'un dieu local. Je ne sais pas pourquoi la personne que je recherche est partit s'enterrer ici, à l'écart de tout le confort moderne, pour jouer les archéologues devant des vieilles pierre.

Hesperia me manque, avec son fleuve d'eau fraiche, mon bain me manque beaucoup également et le vin de Cimmeria me manque énormément. Je sens ma gorge sèche depuis que j'ai fini mon avant-dernière bouteille, la survivante se trouvant à l'abris dans un des vingt chariots constituant ma caravane. Ce trajet a également fâché les soldats de ma garde personnelle, la compagnie du Dernier Cercle et le crâne chauve de Perceval, leur commandant, a été rendu rouge vif depuis qu'il cumule les rayons de soleil et tous leurs vêtements sont recouvert de poussières et crasseux.

Décidé à ne pas perdre de temps, je hèle le premier passant et je lui demande où se trouve l'académie. Celui-ci au lieu de me répondre de manière concise, me propose d’abord de boire du thé sous sa tente et devant mon refus, commence à poser mille questions sur les endroits que j’ai visité, si je souhaite acheter quelque chose et autres fadaises. Je fini par le secouer pour qu’il réponde à ma simple question, l’autochtone, toujours souriant, tend alors le bras en direction d’une bâtisse situé à plusieurs centaines de mètres de là, tout en haut d’une dune de sable.

C’est en maugréant encore plus, que je grimpe cette éminence, et j’arrive essoufflé en haut où je suis accueilli par une rafale de sable en pleine face. Je me dépêche d’entré dans le bâtiment, espérant un peu de fraicheur, mais je ressens plutôt l’ambiance d’un four ici. Par chance je vois un élève de cette école et je lui demande où je peux trouver Julius Haber, ma simple requête semble le pétrifier sur place, et c’est tremblant qu’il m’indique une porte à double battant.
Je rentre ainsi dans un grand atelier, où se trouvent différentes personnes en tenues de travail, qui me regardent tous, mes cheveux remplis de sable et mes vêtements empoussiérés devant détonné dans un tel endroit. J’interroge ainsi les personnes présentes, ne faisant guère attention à mon apparence, et parle d’une voix forte :

Je suis Thimothée Mannus et je cherche Sire Haber.


Dernière édition par Thimothée Mannus le Mer 13 Fév - 16:59, édité 1 fois
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeMer 13 Fév - 15:21

«-C’EST QUOI ÇA REBUT DE CAVE ÉCHANGISTE ? »

«-Un trou de deux sire. »

«-NON PUTAIN ! ET Y’A MARQUÉ QUOI SUR LE PLAN ? »

«-Qu’il faut faire un trou de deux Sire... »

«-ALORS POURQUOI T’AS FAIT UN TROU DE DEUX FILS DE PUTE, TA MÈRE T’A NOURRI AU CIMENT OU TON DARON L’ÉVIDAIT TOUT LES SOIRS LA RENDANT INCAPABLE DE TE NOURRIR POUR DÉVELOPPER TON AMAS GANGLIONNAIRE CÉRÉBRAL? »

«-Parce que… j’ai lu le plan… Sire. »

«-MAIS T’ES ATTARDÉ OU QUOI ? Y’A MARQUÉ UN TROU DE DEUX SUR LE PAPIER, TU ME FAIS UN TROU DE DEUX VIRGULE TROIS CENT CINQUANTE NEUF DEUX CENT TROIS ?

Je lui prend deux bout de bois que je lui plaque sur les oreilles.

«-T’ES QUOI ENFANT DE VIOL ? »

«-Une poutre Sire... »

«-UNE QUOI, DÉVELOPPE, RATTRAPE LES ERREURS DE TA SALOPE DE MÈRE ! »

«-Je suis une poutre de connerie Sire... »

«-Sors de mon cours avant que je te pète le cul avec le premier burin que je trouve. »

Il ne bouge pas. Putain mais c’est quoi votre manie à pas vouloir vous magner le cul quand je vous le demande. C’EST MOI LE PROF ICI, VOUS SUCEZ TOUS GOULÛMENT MA BITE ET MON SAVOIR, QUAND JE VOUS JETTE AU FOND DE LA POUBELLE REJOINDRE VOS ANCÊTRES CES SUJETS DE TEST DES DIEUX POUR LA CONNERIE, VOUS COMPRENEZ ET VOUS OBTEMPÉREZ !

«-DÉGAGE PUTAIN! »

Ma main gauche saisit de ses trois doigts son bout de bois et le lance à travers la porte. Rien à foutre qu’un garde l’ait reçue dans la nuque, il va baiser sa daronne. Le gars bouge pas. Je lui saisis l’épaule et il tombe à terre dans un vacarme, faisant tinter la brique rouge salie de sciure. Bouffe enfant de pute, c’est bon la sciure hein, miam. On aime déguster sa propre merde, c’est notre passion, hein, quand on est un petit sous-être qui sait pas percer un trou. J’éteins mon abstractopathie pour canaliser mes force sur son col de toge. Je le traîne par terre vers la porte, il est lourd le con, le gros con de sa mère la catin.

«-PLEURE ESPÈCE DE TROU DU CUL, J’AIME QUAND LES LARMES FONT COLLER LE BOIS SOUS LES PAUPIÈRE ET FILENT DES INFECTIONS, C’EST MON PASSE TEMPS. »

Je le fait glisser sur la brique comme un pavé de curling. Ça pèse lourd un déchet, je plains le bassin de sa génitrice qui a dû le porter douze moi, le temps que son retard mental se développe bien correctement.

Ceci fait, la porte se ferme et je me retrouve devant une vingtaine d’étudiants médusés. Les ateliers ont beau être en colonne, il sont tous tournés sur le tableau aussi vides que leurs gueules de cons. Quoi ? Je sais que quand on voit le soleil, on finit aveugle, mais faut pas déconner.


«-Vous me finirez une catapulte pour demain, sinon je vous jure que vos sœurs vont passer un mauvais moment. »

Le silence. Encore heureux. On frappe à la porte, j’ouvre pas.

«-BOSSEZ J’AI DIT !»

On tambourine encore à la porte.

«-VOUS VOULEZ UNE COLOSCOPIE VOUS AUSSI ? »

Les portes en bois ornées claquent, les poignées choppent un choc à trois cent soixante newtons ce qui les fissurent à l’intérieur, d’une fissure qui part de coordonnées (20 ; 0 ; 6) à (139 ; -2 ; -8) millimètres si l’on prend le point de soudure de la partie préhensible du système comme origine des axes.

Ça me déplaît fortement.


«-Je suis Thimothée Mannus et je cherche Sire Haber. »

«-Thimothée Mannus, mais pas Timoré de l’Anus.

FAUT QUE JE VOUS FASSE UNE CHAISE PERCÉE POUR VOUS FAIRE RENTRER PAR LE CUL QUE QUAND JE SUIS EN COURS FAUT PAS ME FAIRE CHIER ? »


Je tape du poing sur la table.

«-Maintenant vous allez avancer dans la salle, et me faire une catapulte comme les autres. TOUT DE SUITE PUTAIN, MAINTENANT. VOUS AVEZ L’AIR DE PENSER QUE VOUS POUVEZ RENTRER DANS UNE SALLE COMME SI UNE GOUTTE DE VOTRE ASPECT DE FIOTTE VALAIT PLUS QUE LES GENS A QUI VOUS CASSEZ LES BURNES, ALORS VOUS ALLEZ REPAYER CE QUE VOUS CASSER EN ME FABRIQUANT UNE. PUTAIN. DE. CA. TA. PULTE

ÇA RIME AVEC PUTE, TU DEVRAIS COMPRENDRE !»


Je lui jette une toge à la figure.

«-PLUS VITE SINON C’EST LE BURIN QUE JE VOUS LANCE À LA GUEULE MONSIEUR J’AVALE DES MARTEAUX PAR MON TROU A CACA. »

Je parcours la salle dans toute sa longueur, passant les douze fenêtre sur ma droite, clignant autant de fois des yeux, entre les vielles tables de bois aussi épaisses que la paroi crânienne des enculés qui m’entourent. J’en dégage une, et les particules de saleté tombent sur le sol, au croisement des briques rouges mises en quinconce. Mon regard remonte contre le mur couleur jaune sable, pour ne pas agresser les yeux quand on réinvente la roue POUR POUVOIR EN FAIRE DES OUTILS DE TORTURE, PARCE QU’ON SAIT TOUJOURS PAS FAIRE DES OUTILS POUR RENDRE LES GENS MOINS CONS.

PUTAIN !


«-ALLEZ HOPHOPHOP ON BOUGE SES FESSES SINON MA VIEILLE CARCASSE TOUTE BRÛLÉE VA VENIR SE SERVIR DE SON PUTAIN DE GROS ROBOT QUI LUI SERT DE CORPS POUR VENIR TE COLLER UNE PUTAIN DE GROSSE PATATE DANS TA PUTAIN DE GROSSE GUEULE POUR TE FAIRE RENTRER UNE PUTAIN DE BONNE GROSSE DOSE DE SAVOIR VIVRE FACE A LA CONNAISSANCE!. »

Il semble accompagné, avec beaucoup de gens. Trente quatre, des hallebardes qui au mouvement d’air qu’elles émettent quand la délégation se meut semblent pleines, et ne comportent aucune fissure à l’intérieur. C’est du matos de qualité, probablement faites en tungstène, donc qui viennent de mines à ciel ouvert qu’on trouve que dans la banlieue d’Hespéria. Un duc, un noble ? UN TROU DU CUL POUR COMMENCER. Rien à foutre, ici il est chez moi, et à priori il aime pas le sable compte tenu qu’il y a deux virgule dix-sept fois dix puissance moins deux moles de grains de sable enfournés dans les vêtements de l’assemblée. ÇA FAIT PRESQUE AUTANT DE BITES QUE DANS LEURS SOEURS CES CHIENNES.

«-ROI D’ERIDIANA C’EST ÇA.

BAH PUTAIN ELLE EST BELLE LA NOBLESSE. VENIR FAIRE CHIER LES GENS EN PLEIN COURS PENDANT QU’ON SAIT PAS SE SERVIR DE SES MAINS ?

ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE. J’ME SUIS FAIT UN CORPS POUR CASSER DES CULS, JE PEUX FAIRE N’IMPORTE QUOI COMME ARME. VOUS COMPRENEZ ? N’IMPORTE QUOI ENFANT DE VIOL !

BOUGE ET VIENS BOSSER !

ASSUME! »
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeMer 13 Fév - 17:55

A peine ai-je fini de poser ma question que je reçois une réponse mais pas celle que j'attendais, plutôt un mauvais jeu de mot sur ma personne.

Je recherche des yeux l'effronté qui m'a dit çà, et je vois une espèce de corps mutilé à qui il ne reste qu'un seul bras et installé dans une chaise roulante de bric et de broc. Ce dernier continu ses insultes, je le soupçonne donc d'être l'homme que je recherche, surtout quand ce dernier me jette une toge, heureusement j'active mon bouclier à temps et la toge tombe à terre sans me toucher.

Sans me démonter, je fais signe à mes gardes de vider la salle, et j'ai l'impression de n'avoir jamais vu des gens être viré manu millitari en étant aussi soulagé de partir. Il faut moins de trente secondes pour me retrouver seul à seul avec l'ingénieur, si on excepte bien sûr mes gardes qui m'entoure. Mon pouvoir de bouclier est toujours maintenu à niveau minimale, car je me méfie toujours d'un projectile lancé par mon vis à vis avec son bras sur-puissant.

Je relève une chaise, l'époussète, plus pour la forme qu'autre chose, et m'assois avant de commence à parler de la raison de ma venu:

J'avoue que je ne m'attendais pas à çà, j'ai vu le portrait de votre père que mon paternel a conservé au palais et je ne peux pas dire que la ressemblance soit frappante. Il y a aussi une chose que je ne comprend pas, qu'est-ce que vous fichez ici ? Si la moitié de ce que l'on m'as dit sur vous est vrais, vous êtes un génie ! A la place de rejoindre le royaume d'Eridania, vous préférez végéter ici, en pleine chaleur, dans un pays dont la seule exportation c'est le sable !

Je m'arrête quelques secondes pour boire un peu à ma gourde, j'ai peut-être exagérez un peu pour le sable, mais actuellement, c'est ce que j'ai vu le plus ici. Et la température ici est encore plus suffocante, je me demande comment font les gens pour respirer, pour ne rien arranger à chaque mouvement que je fais, j'ai l'impression de perdre un litre d'eau, bref, c'est vraiment pas un endroit ou vivre. Je continu donc à dérouler mon argumentaire:

Vous avez vu dans quoi vous vous trimbalé, même un mendiant n'en voudrais pas chez nous, pareil pour les soins, vous avez un triste état, il n'y a pas un seul médecin compétent ici ?

Je m’interrompt quelques instants pour le détailler, c'est vrais qu'il a l'air mal en point, à deux doigts de se désagréger juste devant mes yeux, et il n'arrête pas de cligner des yeux, comme si la lumière lui faisait mal, alors que nous sommes dans une pièces remplis de fenêtre, bref rien n'est adapté pour lui.

Je vous propose de reprendre les pas de votre père et de devenir le concepteur d'arme le plus doué de tout Istheria plutôt que d'enseigner ici. Vous pourrez travaillé ici ou mieux en Eridania, sous un climat normal, dans un hangar doté de la toute technologie, comme des roues à aubes ou des soufflet de forge et un accès illimité aux pierres de sphène.

Je m'arrête une nouvelle fois pour boire à ma gourde, satané chaleur !

Bref, arrêtez de vous la joué petit et pour reprendre votre propre langage: sortez-vous les doigts du cul !
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeMer 13 Fév - 19:47

La salle se vide lentement, certains même pensent à se désaper pour laisser sur leur travail merdique inachevé leurs fringues qui puent la peur, la sueur et le sperme qui leur colle au cul. Moi je suis là, je regarde les gens passer, les migrations des insectes c’est mon rayon. J’ai l’impression de respirer mieux.

J’ai rien dit, il reste encore princesse sodomite assis sur sa jolie chaise. Il l’époussette.


«-Vous avez peur que le foutre colle sur le bois ? Bonne idée, c’est vrai qu’un atout économique ça se protège. »

Les gardent bougent en arc de cercle, sur la table reste un maillet. Si ça venait à mal tourner, je pourrais toujours m’en servir pour faire une parabole d’équation y = -5,11x²+2,46x+0,000164 afin de tous les atteindre et me casser en courant, si je tend bien le bras, y’a moyen de multiplier le couple de frappe par le rapport de la longueur de mon bras plus celle du manche sur celle du manche seul, soit à peu près quinze. Ça sera tendu. Mais ça n’arrivera, personne n’ose frapper les handicapés. Et si tant bien que même ça leur prenait l’envie, faudrait d’abord tabasser la princesse dildo.

«-J'avoue que je ne m'attendais pas à çà, j'ai vu le portrait de votre père que mon paternel a conservé au palais et je ne peux pas dire que la ressemblance soit frappante. Il y a aussi une chose que je ne comprend pas, qu'est-ce que vous fichez ici ? Si la moitié de ce que l'on m'as dit sur vous est vrais, vous êtes un génie ! A la place de rejoindre le royaume d'Eridania, vous préférez végéter ici, en pleine chaleur, dans un pays dont la seule exportation c'est le sable ! »

Je m’arrête. Ma machine vibre encore en ponctionnant l’énergie de mon corps, lentement. Je chauffe et bouillonne. Ma paupière palpite, l’autre étant désensibilisée depuis bien longtemps, soit sept ans. Mes pieds fixés sur le sol lâchent des petites volutes de poussière à chaque fois que je dans sur mes chevilles pour pas perdre un boulon en restant immobile trop longtemps. J’ai faim. J’sais pas quoi penser, j’ai pas l’habitude que les putes viennent m’haranguer.

«-Vous me rappelez votre mère. »

Un moment d’arrêt. Je joue avec la craie que je tiens dans ma main valide. Petit coulissement du doigt sur les trois virgule treize centimètres biseautés en tétraèdre quasi régulier douze millimètres plus ou moins trois, deux fois moins une fois plus, pour être exact. Je lève ma main, l’autre coté parfaitement plein vient se plaquer contre le bois, je recoulisse vers le bas, et relève encore la main à une fréquence de zéro virgule soixante treize Hertz, et le côté biseauté retourne vers la table.

«-Vous sucez magnifiquement bien, l’Anus. »

Génie, enfin quelqu’un qui le reconnaît. C’est rare quand je sens ma langue appuyer dans ma bouche, j’ai plus l’habitude, à force de râler. Je lâche ma craie pour m’avancer de quelques pas, mon dos quittant le tableau.

«-Si je reste ici, c’est parce qu’ici c’est censé être la capitale du savoir, et déjà que c’est compliqué de vivre en cette ville au Q.I. moyen si bas, j’ai pas envie d’aller risquer mon cul et mes neurones ailleurs. Vous m’avez l’air bien con, encore plus que mes élèves, en dehors de cette piaule merdique. »

Je regarde mes pieds, la chaise sur laquelle j’ai envie de poser mon cul pour dissiper la chaleur de ma crise est fendue à l’intérieur de l’étable qui compose son assise. Sachant que mon alliage polylaminé est uun virgule zéro zéro zéro soixante huit fois plus dense, on peut dire que c’est pas un bon plan, car selon le théorème de déportation de l’inertie je ferais céder la chaise au niveau de son pied avant droit. Je reste debout.

«-Vous avez vu dans quoi vous vous trimbalé, même un mendiant n'en voudrais pas chez nous, pareil pour les soins, vous avez un triste état, il n'y a pas un seul médecin compétent ici ? »

Je lève les yeux.

Fils de pute.


«-PARDON ? QUOI ? JE VOUS DEMANDE D’ARTICULER, J’AI DU MAL A COMPRENDRE LE SOUS-RACE.

MAIS VOUS PENSEZ QUE SI Y’AVAIT DES MÉDECINS COMPÉTENTS ON VOUS LAISSERAIT VOUS BALADER AVEC UN CUL PAREIL À LA PLACE DU VISAGE

«GNEU GNEU GNEU REGARDEZ MOI, RIEN DE MIEUX QU’UN RECTUM POUR DIRIGER LES DÉJECTIONS DE LA CRÉATION, MON DÉBIT DE MERDE PAR SECONDE ME LÉGITIMISE AU POST DU CUL LE PLUS COLLANT SUITE A MES DIARRHÉES COLOSSALES »

MAIS VOUS VOUS ÊTES PRIS POUR QUI ?

VOUS PENSEZ SINCÈREMENT QU’ON RESSORS DU COMA COMME ON RESSORT DE VOTRE MÈRE AU BORDEL ? PUTAIN MAIS J’HALLUCINE.

J’VOUS REGARDE MOI, INVENTER DES PROTHÈSES MÉCANIQUE, VOUS SAVEZ MÊME PAS MANIER VOTRE PROPRE LANGUE ! »


J’ai rien dit, j’ai en face de moi un enculé au sens propre.
C’est-à-dire que la moitié de son pays lui est passé sur les muqueuses, et que il en hérite une insensibilité déconcertante. C’est peut-être pour ça qu’il me laisse l’insulter. Ou alors il sait que j’ai raison. Car j’ai toujours raison. Toujours.


«-Je vous propose de reprendre les pas de votre père et de devenir le concepteur d'arme le plus doué de tout Istheria plutôt que d'enseigner ici. Vous pourrez travaillé ici ou mieux en Eridania, sous un climat normal, dans un hangar doté de la toute technologie, comme des roues à aubes ou des soufflet de forge et un accès illimité aux pierres de sphène. »

Je soulève la table. Elle part contre le mur en frôlant un garde. J’ai tout mon châssis qui fume et mon coeur chauffe, la pierre aussi, si bien que la lumière me traverse la peau et le manteau. J’éructe.

Il se prend pour qui ce pédé ? Putain mais c’est sa mère qui est une roue a aubes, et c’est lui qui se fait souffler sans sa forge. FILS DE VIOL, ON A INVENTÉ LA TURBINE AQUATIQUE POUR LES MOULINS, RENDEMENT THÉORIQUE DE UN, HOHO, ON EST MALIN NOUS, ON A PAS OUBLIÉ DE DÉVELOPPER NOTRE INTELLECT DANS UNE AUTRE OPTIQUE QUE L’AUTO-MASTURBATION AVEC DES PRIMATES.

FILS DE PUTE.

Maintenant la fenêtre est brisée, et les morceaux en sont éparpillés. Il y en a, compte tenu de l’énergie de la table d’une masse de cent cinquante kilos et d’une vitesse de trois mètres par seconde, donc de l’énergie de six cent soixante quinze joules, cinq mille deux cent quatre vingt trois, plus ou moins vingt trois. Les autres nettoieront, vu que c’est pas ma faute si on me force à discuter avec des trisomiques.


«-Premièrement, je continuerai à enseigner, pour que les gens ne finissent pas comme vous, à baigner dans leur connerie et leur suffisance.

Deuxièmement, le climat me va très bien, c’est juste qu’à force de se faire troncher vous avez plus l’habitude d’avoir du foutre sec sur la gueule.

Troisièmement, on a déjà mieux que vous ici, ce qui fait que je vais rester là.

Vous voulez du matos, je veux une cinquantaine de pierres de Sphène par mois, ça comprend mon paiement personnel et le coût de mes prototypes. Je me réserve le droit d’exiger plus selon certaines circonstances.

Je vais prendre un thé à la cafétéria, retrouvez-y moi dans quinze minute.

ET APPRENEZ À RÉFLÉCHIR ENTRE TEMPS. »


Je claque la porte derrière moi.
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeMer 13 Fév - 20:03

C'est dégueu le thé.
Même deux siècles après ma mort, je n'arrive pas à m'y habituer. D'habitude c'est comme si la bouffe a un goût de terre, parfois de viande froide. C'est pour ça que beaucoup de gorgoroth sont aigris et dangereux ; ils perdent toute humanité à force de ne même plus avoir de petits plaisirs quotidiens, comme manger quelque chose de bon ou avoir une femme qui leur caresse la joue sans avoir à y mettre le prix. Pour ma part, j'ai eu de la chance, j'ai Cynthia qui cuisine bien et elle me gratte la tête quand on fainéante dans le bain. J'attribue une grande part de ma non folie à ma sœur, qui par l'inceste et l'humour noir a réussi à me faire garder le sourire, mais aussi à Cynthia qui, il faut l'avouer, pour une terrane, est quand même une sacré garce. Dans le bon sens du terme.
C'est qu'être épanoui dans la vie c'est important.

UUUUUUURGHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Je crois que Haber est revenu, Julius arrière-arrière-arrière petit fils Haber. Oui, parce que j'ai connu Haber, Haber fils, Haber petit-fils, Haber arrière petit-fils et bien pis. Ou alors, Haber, Haber père et ainsi de suite, ça dépend de comment on prend les choses. Je sais juste que les femmes Haber étaient des femmes délicieuses que je prenais un certains plaisir à détailler du coin de l'oeil, alors que j'actualisais l'arbre généalogique familial. C'est ça l'avantage d'être un éternel ; on connait les gens, on les voit vivre, on les voit mourir, si on est chanceux on peut les faire mourir.
Comme pour oublier que j'ai entendu un golem estropié faire irruption en criant comme un dingue, je reprends une gorgée de mon thé.
Toujours ce goût de pisse de chat. Quoique, plutôt un gout de douve ensanglantée et enrichie en cadavres.
Ouais, c'est ça, ça me fait penser à ça.

-Salut Haber. Je vais faire quelque chose qui pourrait être interprété comme du sadisme chez d'autres, mais puisque j'ai eu le plaisir de voir sa mère les jambes grande écartée en hurlant... Ça va, tu t'es bien réveillé ce matin? Oui, j'ai vu Julius Haber dernier du nom naître. Tu tiens toujours autant de ta mère à ce que j'entends. De son père aussi, je confirme que sa bâtardise est impossible. J'ai vu aussi pleins de gens bien habillés et un peu pédants dehors, il y a un seigneur de passage à l'académie?

Je suis venu pour dire bonjour à un ami médecin. Le gorgoroth qui a pu prouvé que les Yorkas étaient solubles dans de l'acide.

-Ou alors ces cris viennent d'un élève particulièrement étanche à ta science rayonnante?
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeMer 13 Fév - 21:50

Quelques insultes fusent, mais je commence à connaître le personnage, et je vois bien que son langage fleurie, n'est qu'une manière de parler, je doute même qu'il sache s'exprimer autrement, alors je me contente de sourire pendant qu'il parle, confortablement assis sur mon tabouret.

Même la table qui vole ne m'impressionne pas plus que ça, étant protégé par mon pouvoir de bouclier, en plus il vise mal, probablement à cause de la luminosité trop forte et le pauvre mobilier s'écrase sans causer de dommage à personne, l'académie à par contre perdu une fenêtre dans l'affaire. Je suis d'ailleurs surpris, il m'a fallu que quelques secondes pour cerner sa personnalité et j'aurais mis à la place du directeur de cette école, des meubles fixer au sol et des protections toutes les fenêtres, ça aurais réduit considérablement les dégâts.

Non, ce qui me fais tiquer dans notre conversation, c'est le prix qu'il demande, cinquante pierre de sphène ! Ça représente une véritable fortune, à 1000 dias la pierre, prix de vente, il souhaite 50 000 dias par mois ! Je peux fournir cette quantité grâce aux nombreuses mines de mon royaume, mais ça à intérêt à en valoir la peine.

Il m'indique alors de le rejoindre dans quinze minutes, ce que je n'ai aucunement l'intention de faire ayant d'autre priorité. Je quitte donc l'université et part à la recherche de n'importe quel établissement proposant de l'eau courante, j'en trouve heureusement un et paye le prix fort pour enfin devenir présentable. J'en profite pour me changer, et mettre une tenue propre, et sortir de sa protection ma bouteille de vin de Cimmeria que j'emporte. Si je dois négocier, ce breuvage sera un précieux atout, et puis est-ce qu'il y a une meilleure occasion de boire qu'un contrat conclu ?

De bien meilleure humeur qu'à mon arrivé dans cette cité et ayant acheté une grande cape chez un marchand, je reviens à l'école, la monté est toujours aussi épuisante, mais je connais les dangers et je me protège des rafales avec le vêtement que je viens d'acquérir.

C'est donc une heure après mon départ, que j'entre dans la cafétéria, je reconnais aussitôt Julius Haber mais la personne avec qui il est, m'est inconnu et j'en profite pour l'observer. Il ressemble à un yorka de type reptile, haut de 2 mètres, mais avec des écailles blanche et un air pas commode, bref, une personne que si je la croise dans la rue, je change de trottoir, mais ici, il n'y a pas de trottoir et prenant mon courage à deux mains, je m'assied à leur table en souriant.

Avant de leur adresser la parole, je fais quand même un léger signe et mes cinquante gardes du corps s'installent également à la cafétaria, qui est complètement bondé. Ils ont meilleurs allures car ils ont aussi pris le temps de se nettoyer et de se changer, et ils font vraiment soldat d'élites. De plus, j'ai activé mon pouvoir de bouclier à mi-puissance, au cas où.

Une fois toutes ces précautions prises, je m'adresse au Yorka:

Je suis Thimothée Mannus, enchanté de vous rencontrer Messire.

Puis je me tourne vers le Terran:

J'ai réfléchis à votre proposition et vous me demandez un sacré trésor ! Que pouvez-vous concevoir comme arme qui peut valoir ce prix ? J'aimerais pouvoir détruire des spectres que l'on nomme Errants.

J'ai en effet le projet d'ici quelques mois de reprendre les terres de "La Grande Désolation", mais il y a les anciens locataires dont je dois d'abord me débarrasser.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeJeu 14 Fév - 18:16

«-UUUUUUURGHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH »

J’ai parlé avec les président des îles puceau.

C’est fatiguant.

QU’EST-CE QU’IL EST CON PUTAIN.

C’PAS POSSIBLE D’ÊTRE AUSSI ATTARDÉ, C’EST MÊME PLUS UNE TARE FAMILIALE À CE NIVEAU LÀ, C’EST LE PAYS QUI MET EN VALEUR LA CONNO-CRATIE POUR QUE ÇA SOIT RÉALISABLE UNE MONTÉE AU POUVOIR EN ÉTANT AUSSI STUPIDE.

IL VIENT DE ME DÉMONTRER QU’UN TRÔNE S’ATTEINT EN REBONDISSANT SUR DES BITES.


Je monte sur le tabouret en hauteur et attrape un verre vide sur la table à côté qui n’a pas été débarrassée. Il est vide. Oui. Putain. Le verre vole à travers la pièce et vient s’exploser sur un mur, au dessus de la tête de la catin du premier rang en cours de chimie. Salope, connasse, raclure. Putain. Ça détend.

« -Salut Haber. »

«-TA GUEULE. FERME TA GROSSE GUEULE DE MERDE. »

Oui c’est Serre, oui c’est mon pote, mais PUTAIN SI VOUS ARRÊTIEZ TOUS D’ÊTRE CON L’ACIDITÉ DE MON CORPS FERAIT UN PAS EN ARRIÈRE. CE CONNARD À VU TOUTE MA FAMILLE NAÎTRE PARCE QUE C’EST UN VIEUX INCAPABLE DE SE RENTRE COMPTE QUE SES GENOUX LUI DISENT QUE SON TEMPS EST PASSÉ. IL FAIT AUCUN EFFORT, CE FILS DE PUTE, ET JE DEVRAIS ÊTRE POLI ?

«-HABER, LEQUEL HABER, MON CHIEN S’APPELAIT HABER, MES PUTES DE COUSINES S’APPELLENT HABER, JE SUIS UN CHIEN OU UNE PUTE ?

DÉVELOPPE FILS DE VIOL, DÉVELOPPE !

T’ES À LA CITÉ DES SCIENCES, ET TU PARLES À CELUI QUI SE FAIT SUCER LA QUEUE PAR LE ROI DES TAPETTES, LES MERDES ANTHROPOLOGIQUES J’EN VOIS TOUT LES JOURS, DIFFÉRENCIE TOI RAMASSIS DE MERDE »


J’expire alors qu’un barman terrifié m’apporte un thé chaud, avec des… petits loukoums. J’adore les loukoums, ça fait frémir tout mon corps métallique, la petite pâte d’amidon à l’eau de rose. Je mord dedans, et réprime tout les FERME TA GUEULE qui sont en file d’attente dans ma bouche.

C’est vrai, quand j’ai fait mon châssis, j’ai d’abord pensé à un golem, parce qu’un golem c’est humanoïde et ça survit à tout et n’importe quoi, puis j’ai pensé à un loukoum. J’adore les loukoums, c’est si bon… si appréciable… ou alors c’est les pantoum que j’aime, ouais, je sais pas, j’ai jamais essayé de la poésie culinaire.


Spoiler:

«-Ça va, tu t'es bien réveillé ce matin? »

IL SAIT PAS QUE J’AI LA TRACHÉE SENSIBLE DEPUIS MES CINQ ANS PASSÉS LE VENTRE VITE L’AUTRE ABRUTI ? PUTAIN MAIS BORDEL DE MERDE ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE ! I’M OUT, J’EN AI MARRE DE TOUT ÇA. VOUS VOUS FOUTEZ DE MOI MAIS EN ATTENDANT MOI J’AI PAS EU BESOIN D’UN TOUCHER RECTAL DE LA FÉE CLOCHETTE POUR ME SORTIR D’UNE MAUVAISE IMPASSE.

«-UN RÉVEIL AGRÉABLE, SANS AUCUN ESPRIT POUR ME DÉSENSIBILISER LE CHIBRE ET CHANGER MON SANG EN MARMELADE, UN SIMPLE RÉVEIL AVEC LA FORCE DE L’ESPRIT ET LE COURAGE DE ME DÉMERDER SEUL.

ET TOI ? »


«-Tu tiens toujours autant de ta mère à ce que j'entends. »

Je relance mon deuxième verre avec le premier, les cahiers de la pute sont imbibés, elle lève les yeux vers moi. QU’EST-CE QUE TU VEUX. Je fais ma tête habituelle, et elle s’en va en pleurant. Fragile salope de merde. De mon temps les réactions chimiques ont les faisait sur des feuilles avec autre chose que de l’encre, sale connasse.

«-Je te dirais bien la même chose, mais mes ancêtres étaient pas zoophiles. »

J’enfourne un autre loukoum entier dans ma bouche, ça loge à peine, rien à foutre. Bouffer à pleine dents ça calme, et puis moi je fais pas ça avec des couilles contrairement à l’autre pédant qui entre dans la salle.

«-J'ai vu aussi pleins de gens bien habillés et un peu pédants dehors, il y a un seigneur de passage à l'académie?

Ou alors ces cris viennent d'un élève particulièrement étanche à ta science rayonnante? »


«-PAS LA PEINE D’ÊTRE UN DE MES ÉLÈVE POUR AVOIR UN Q.I. NÉGATIF, N’EST-CE PAS MESSIRE ? »

Serre se retourne alors que je me lève et avance vers la table ou le sale péquenaud s’est posé. Oui j’ai crié volontairement, oui c’était fun.

«-La chaise est toujours pas trouée vous savez. »

Je m’assois naturellement sur la table devant lui, manquant de dégommer son thé avec mon cul au passage. Ça gâcherait sa jolie robe, quel dommage, j’espère qu’il a emmené son dressing avec lui, c’est pas que les chaussures à talons c’est important quand on veut se faire troncher passer dix heures, mais quand même.

«-J'ai réfléchis à votre proposition et vous me demandez un sacré trésor ! Que pouvez-vous concevoir comme arme qui peut valoir ce prix ? J'aimerais pouvoir détruire des spectres que l'on nomme Errants. »

«-Mes prix sont aberrants…

Vous avez cinquante péquins installés dans cette salle, et vous avec toujours pas repris ces terres ?

Je veux bien croire que mon intellect produise des notions pas facile à appréhender quand on a vécu comme une feignasse à la couronne, mais vous pensez pas que lorsqu’on peut pas reprendre un lopin de boue alors qu’on a cinquante personnes pour vous torcher le cul, le problème vienne d’autre part ? »


Putain ça détend. Je le lève de la table et commence à marcher autour du pédé de service.

Cinquante péquins pour protéger son cul, le pire c’est qu’ici la plèbe est trop conne pour être hostile, vous dites « on part en guerre » il arrivent avec des bouquets de fleurs pour soit fêter la victoire soit pleurer les morts. Bande de putes. Je diagnostique soit une paranoïa, auquel cas je ne bouge pas mes prix car, soit une incapacité latente à réfléchir, dans ce cas là, je ne bouge pas mes prix.


«-Vous êtes sur mon territoire, pas chez vous, vous vous baladez avec des soldats inutiles, on parle de votre sécurité personnelle et votre incapacité à reprendre deux pauvres champs de cacahuète, et c’est moi qui suis trop cher ?

Je n’ai pas besoin de vous, vous avez besoin de moi. Les négociations se font donc dans un sens, pas dans l’autre. Vous êtes un roi, censé le savoir malgré le fait que vous soyez con comme une pointe, agissez comme tel.

Après si vous voulez une démonstration, dites au garde le plus disposable de se lever et d’avancer d’un pas vers moi. »
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MessageSujet: Re: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeJeu 14 Fév - 21:06

Thimothée Mannus

Lui le roi?
Et puis quoi encore? Moi je suis le commandant en chef de la très sainte cavalerie de Sharna tant qu'on y est, depuis quand un monarque se déplace ainsi en manquant de majesté, de royauté? Les régents ont cette assurance si particulière des êtres intouchables que je n'arrive pas à retrouver chez lui, ce phrasé simple, ce manque de maniérisme. C'est un peu comme si j'observais un paysan qui se serait incarné dans un roi un beau matin et essaierait comme il peut de garder l'illusion des choses. En un sens, c'est amusant, de l'autre c'est parfaitement désolant.
Pas étonnant qu'Eridiana parte au fond des latrines si c'est ça qui dirige le royaume. Mais quelque part, je me dis que c'est impossible ; je veux dire, il aurait été annoncé par des crieurs publiques, il aurait une garde d'apparat et ses conseillers, il serait pas juste tout seul avec ses soldats comme un capitaine mercenaire en quête d'un employeur.
Alors, comme pour signifier que non, je le crois pas, je fais la chose la plus impolie possible, mais aussi la plus silencieuse.
Je me fous un doigt dans le nez, bien profond. Je suis en train de forer avec mon index dans ma narine droite, une putain de séance d'excavation nasale.
J'enfonce jusqu'à la jointure, je me titille le sinus du bout du doigt.

-Ah merde... Trop profond. J'ai tapé dans le fond, je crois comprendre ce que ma s... Je suis pas censé parler du fait que je pilonnais Hire. Seconde, Cynthia elle a pas un gabarit adapté à ma taille.

J'ignore une partie de l'échange entre le roi et Haber, trop occupé à essayer me rétablir de mon exploration digitale du sinus et à compatir à Cynthia. Ouais la prochaine fois j'éviterais d'y aller comme un bourrin quand on se verra.
Tu m'étonnes qu'elle veuille pas faire si ce que j'ai ressenti sous l'oeil elle le ressent entre les jambes à chaque fois qu'on s'envoie en l'air.
Mais ça explique aussi pourquoi elle me trompera jamais.
Puis Haber fait le chaud en demandant à prendre en duel un des hommes de la garde royal.

-Moi j'en prends un à main nue. Sans déconner, je fais de la savate depuis 70 ans et de la callisthénie en parallèle depuis 60 ans, j'ai une vitesse de fou et des réflexes identiques à ma vitesse. J'ai juste à atteindre que l'empaffé me charge, l'esquiver et lui mettre des bonnes patates dans la tête. A la moindre erreur, le garde-lardon royal est fini. Y aura toujours des pucelles effarouchées pour penser que c'est impossible, rien n'est impossible pour un cavalier comme moi.
N'importe quel homme un minimum entraîné peut niquer un garde royal avec un marteau, à main nue c'est pas forcément plus compliqué ça demande juste de la technique.
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MessageSujet: Re: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeVen 15 Fév - 18:39

Qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi cette manie de vouloir se battre avec tout le monde ? J'indique ce que je souhaite à l 'ingénieur et la seule chose qu'il me réponds c'est qu'il veut corriger un de mes gardes. Et voilà que le yorka à tête de reptile qui ne se présente pas, enfonce son doigt dans son nez avant de vouloir lui aussi se battre.

Un tel comportement a deux conséquences, la première, est comme je m'y attendais, tout les élèves s'enfuient en courant de la cafétéria, honnêtement je me demande comment il peut encore rester des étudiants dans cette académie. La deuxième, également logique, est que mes gardes deviennent nerveux et se lèvent, heureusement, leur entrainement reprend le dessus et aucun ne sort d'armes, je sais que je peux être fier d'eux.

Mais une chose que le non-terran a dit me rends mal à l'aise:

rien n'est impossible pour un cavalier comme moi.

Que fais un cavalier de Sharna ici ? Est-il seul ? Je sais que mon pays n'est pas en guerre avec Phelgra mais je n'ai aucune confiance dans ces psychopathes, même s'ils ont été affaiblis par la guerre contre Cimmeria. Il faut donc que je calme le jeu, n'ayant aucune envie de combattre ici. Je prends donc ma voix royale pour commander:

Sire Haber, arrêtez avec vos enfantillage, je ne vous demande de prouver votre force physique. Je veux que vous m'indiquiez si vous êtes capables dans un délai d'un mois de construire une machine qui peut détecter et tuer des errants, des spectres immatériel qui deviennent mortel uniquement lorsqu'ils s'apprêtent à attaquer. Je veux détruire ces engeances lorsqu'elles sont immatérielles pour réduire les pertes dans les rangs de mon armée. Est-ce clair ? C'est vous le génie ici, alors dites-moi si c'est possible.

Je m'arrête un peu et dit d'une voie plus conciliante:

Si vous acceptez cette mission, vous aurez les cinquante pierres d'ici quelques jours.

Je regarde ensuite droit dans les yeux le cavalier inconnu:

Quand à vous, l'académie n'est pas un lieu pour se battre. Si vous désirez un duel, venez en Eridania avec la machine qu'aura conçu sire Haber et ce sera avec plaisir que je vous combattrai face à face.

Je m'arrête de parler pour les observer, la tension dans la pièce est palpable, et je sens derrière moi mes hommes qui n'attendent qu'un ordre de ma part pour se ruer au combat. Pourtant, je n'ai pas manger du sable pendant toute une semaine pour repartir les mains vides.
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MessageSujet: Re: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeDim 17 Fév - 1:34

«-Sire Haber, arrêtez avec vos enfantillage, je ne vous demande de prouver votre force physique. Je veux que vous m'indiquiez si vous êtes capables dans un délai d'un mois de construire une machine qui peut détecter et tuer des errants, des spectres immatériel qui deviennent mortel uniquement lorsqu'ils s'apprêtent à attaquer. Je veux détruire ces engeances lorsqu'elles sont immatérielles pour réduire les pertes dans les rangs de mon armée. Est-ce clair ? C'est vous le génie ici, alors dites-moi si c'est possible. »

«-PUTAIN MAIS TU VAS COMPRENDRE AU BOUT D’UN MOMENT QUE TU N’ES RIEN ICI HORMIS UN PÉDÉ ENGOSSÉ DANS SA CONNERIE DONT LE FRIC AURAIT RENDU LE CERVEAU AMORPHE ? ICI TU ES L’ENFANT, ICI TU ES L’ÉCHEC, CAR ICI ÊTRE ADULTE C’EST SAVOIR UN MINIMUM DE CHOSES, ET TOI TU NE SAIS RIEN

TU NE SAIS ABSOLUMENT RIEN

T’ES UN GROS CON ÉCERVELÉ

TU AS PLUS DE THUNES QUE MOI ?
C’EST TRÈS BIEN
MOI J’AI DES CONNAISSANCES EN MÉCANIQUE QUE TU N’AS PAS
TU M’INSULTES, JE T’ESTROPIE. »


Je me lève et ramasse un tabouret de sous le cul de son garde, je lui cracherais bien à la gueule, mais ça serait faire honneur à cette clique d’enculés qui ne méritent pas qu’on leur chie dans le nez. Je passe au milieu de la salle sous le regard du roi.

Le roi, ce fils de pute, c’est un roi, le roi des abrutis sans cervelle. Je vais lui prouver.

IL VA PRENDRE CHER

Mon coeur se met à battre de plus en plus vite, et mon catalyseur commence à chauffer. Des lueurs dansent devant mon regards et des informations affluent, je choisi de me concentrer sur le meuble.

Acier pur à 98 %
Écartement maximal entre les pieds = 30,98356cm de côté/
Longueur des pieds = 1,2m
Surface de l’assise en bois d’érable verni au copale.

48 variables, 46 inconnues. L’Étude des procédés magiques est possible. Parfait.

Je donne un énorme coup de poing dans l’assise et la perce d’un gros trou. Je passe de l’autre côté du bar et attrape deux verres, un torchon, et un peu de liqueur de menthe. Naturellement, l’enculé de barman me râle dessus


«-C’EST POUR LA SCIENCE FILS DE PUTE. MOI JE SUIS PAS AU CHÔMAGE DERRIÈRE UNE TABLE. »

PUTAIN MAIS ILS SE PRENNENT POUR QUI ENTRE LUI ET LE ROIS ? LA PLÈBE C’EST FAIT POUR RÉCURER MES CHIOTTES.

Qu’importe, je passe les yeux sur les tables, et voit deux choses.

La première, c’est qu’un étudiant de merde à laisser tomber un catalyser, un joujou dont son amas ganglionnaire cérébral ne sait pas se servir, mais qui me sera utile.
La deuxième, c’est qu’il à aussi oublié ses crayons, un sacré paquet de crayons.

J’ouvre les pieds des tabourets et les garnis des bouts de graphites aussi ridicules que le sale putain qui me force à le faire. Question d’égo, je charge le tout à bloc, de manière à ne plus pouvoir les refermer. J’y arrive quand même en forçant dans mon châssis, et maintenant chaque mouvement de l’objet fait des tintements métalliques étouffés. Nickel Chrome.

Je mets le catalyseur dans un torchon imprégné de liqueur. La liqueur est bourrée d’imperfections chimiques, des produits qui peuvent canalisés les frottements électriques et les manifester en différences de potentiel.
Le torchon, je le met avec son paquet entre les deux verres que je ferme entre eux en une capsule transparente avec la succion du liquide sur les parois.


Moi, mes merveilles, c’est ma main purement mécanique qui ne craint rien dans toute l'histoire, et me permet de faire passer la capsule par le trou de l’assise, d’en régler l’avancement en protégeant mon seul bras valide.

On est bon.

Je me tourne vers messire pédé en sortant un bidule de ma poche.


«-Ça, c’est une putain de toupie magique, elle s’arrête jamais de tourner quand on met un peu d’énergie divine dedans.

Je sais vous avez pas ça chez vous car vous peignez encore vos murs avec votre vomi, mais regardez quand même. »


Je met un peu de magie dans la toupie, elle tourne dans ma main sans s’arrêter.

Je la lance en l’air, et enfonce le bloc à travers l’assise.

Là la lumière commence à se faire, et le torchon devient luisant dans le verre. Ça vibre dans mes mains et pourrait éblouir les connards d’en face. C’pas un mal, surtout que un bruit rauque se fait entendre, comme le vrombissement d’un spectre.


«-J’AURAIS EU DU TEMPS, J’AURAIS ISOLÉ LE SYSTÈME AVEC DE LA MOUSSE D’ARBRES! »

J’espère qu’ils m’entendent. L’objet atteint le sommet de sa parabole, alors j’enfonce ma main le plus loin possible.

Des éclairs se font voir, et bientôt la foudre bleue, puissante, aussi magnifique que moi lèche les barreaux du tabouret d’acier, jusqu’à former un ballet monstrueux de foudre et de force. La toupie redescend, le tonnerre quitte l’acier pour venir se jeter corps et âme sur l’objet, dans une explosion tonitruante qui fait vibrer ce qu’il reste de mon corps. Le tout s’éteint. Les morceaux de toupie tombent à terre, encore fumants.

Je pose le tabouret. Le verre s’est cassé.


«-Alors, seigneur tafiole. C’était plaisant ? AUTANT QUE DE SE FAIRE PÉTER LE CUL PAR LES VASSAUX ?»

Petit moment d'attendre, je me frotte la peau des joues qui me démange avec la chaleur. Depuis que j'ai la gueule d'une fondue fromagère, c'est un truc que je supporte plus trop.

«-Lorsque la toupie est passée devant la caillasse, cette dernière à commencer à briller. C’est parce que y’a de la magie dedans.

Je sais pas vous m’avez l’air bien con, je reprend les bases. Qu’on me dise pas que je vous roule dans la farine alors que vous l’êtes déjà dans la merde.

Cette énergie magique est excitée par la présence de la toupie chargée. Alors cette énergie vient frotter dans le torchon qui offre une possibilité à elle de se transformer en électricité statique. Courte portée, grosse puissance, car on parle d’un catalyseur entier. L’électricité va être amplifiée par la liqueur, mais la liqueur est prisonnière des parois du verre qu’elle enduit. Donc elle va circuler… dans le sens des pieds, pieds dont la conductivité est renforcée par les composés ferreux et minéraux des crayons de l’autre con.

Bam, effet bobine.

Bam, on a de la foudre.

Foudre chargée de l’énergie magique de la pierre, qui est de polarité inverse à celle de la cible.

Vous avez votre arme qui détecte la magie. »


Je respire un grand coup. Mon corps mécanique lâche une volute de fumée pour la décompression des fluides. Putain, j’ai soif maintenant, et le loukoum me brasse le bide.

«-DES QUESTIONS, BANDE DE PLOUCS ? »

On change pas une équipe qui gagne.
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MessageSujet: Re: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeDim 17 Fév - 16:52

-Ouais j'ai une question, je peux me battre quand?

Nan mais sérieusement, je pigerai jamais pourquoi ils font tout un choux sur la diplomatie. Ils ont jamais entendu le proverbe comme quoi le meilleur moyen de faire la connaissance d'un homme c'était encore en se battant avec lui? J'ai l'air de vouloir me branler intellectuellement sur les formidables invention de Julius (je me demande pourquoi il n'a pas encore inventé le penis autonome vu sa proportion à insulter les gens de tout et n'importe quoi)?
Je regarde le faux roi.

-T'as cru j'allais faire des jours et des jours de voyage pour me bastonner avec un usurpateur qui a une troupe de mercenaires à sa solde? De toute façon t'as pas l'air très porté sur l'escrime et plutôt sur la magie, c'pas vraiment ça que je recherche comme duel.

Il a surtout l'air porté sur le mensonge vu le naturel avec lequel il parle de sa fausse vie.

-Qu'est-ce que le roi viendrait foutre ici? Autant envoyer un représentant avec deux ou trois conseillers, plutôt que de se ramener ici seul avec juste des soldats à ses côtés. Les ministres ils ne servent pas qu'à prendre le thé au palais hein. Surtout quand il s'agit de se peler le cul dans le sable aussi loin du pays.
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MessageSujet: Re: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeDim 17 Fév - 23:20

Encore une fois la situation a faillis se transformer en pugilat général, lorsque l'ingénieur dont j'étais venu demander l'aide, prend le tabouret où étais assis Guy, un Zelos de plus de deux mètres, de couleur bleu, et l'envoi ainsi à terre, les fesses en avant.

Je vois Guy se relever fou de colère, mais je lui fais signe et il se calme légèrement. Je le sens tendu, comme à fleur de peau, mais pour le moment, il suit mes directives. Pourtant je devine à on attitude qu'il suffirais d'un rien pour qu'il sorte sa grande épée longue, adapté à sa taille et commence à taper dans le tas.

Heureusement Julius semble avoir changé de cible et s'en prend maintenant au barman, avant d'enfoncer différentes choses dans une chaise. Je n'ai aucune idée de ce que ça va donner et je suis donc très surpris quand je vois des éclair jaillir de la chaise pour venir fracasser un objet en mille morceaux. Ça c'est passé si vite que je n'ai pas eu le temps de réagir et le sire Haber m'annonce tranquillement que cette arme peut détecter la magie. Pour moi, elle peut surtout faire des éclairs, mais je n'ai peut-être pas tout compris. Je décide donc de préciser les choses:

Votre arme m'intéresse au plus haut point et j'aimerais vivement avoir un prototype et l'essayer. Combien de temps pour en avoir un exemplaire portable et utilisable par maximum deux hommes ? Et est-ce que le catalyseur est détruit dans le processus ? Si oui, est-il possible de simplement le recharger avec un nouveau catalyseur et tirer à nouveau ou bien est-ce une arme à usage unique ? Et de combien est la portée maximum efficace de l'arme ?

J'enchaine ainsi les questions techniques, mais l'enjeu est de taille, si cette arme fonctionne sur le terrain et face à de vrais spectres, nous avons là, la solution à mon problème de reprise des terres de "La Grande Désolation", les anciens locataires seront réduits en poussière et cela sans perte aucune parmi mes hommes. Il faudra quand même l'essayer sur une vrais cible, mais si le terran que j'ai en face de moi, indique que cela fonctionne, je n'ai guère de doute.

J'allais donc me lever pour le féliciter, lorsque son compagnon, le Gorgoroth à grande dents recommence à m'insulter, me traitant de faux roi et mes soldats de mercenaire. Je reste ébahis quelques secondes par tant de venin, et pendant ce laps de temps, Guy qui est toujours debout, puisqu'il n'a plus de tabouret, se plante devant le Yorka et lui indique qu'il est prêt à relever le défi. Ce que je redoute le plus est donc arrivé et ne pouvant plus faire marche arrière, j'essaye au moins que le combat ne dégénère pas en guerre entre deux pays:

Si le cavalier de Sharna relève le défi, je souhaite qu'il ne soit pas à mort. De plus, les pays accepteront le résultat quel que soient le résultat sans se venger. Est-ce que c'est clair ? Par courtoisie, le Phelgrien a le choix du lieu du combat.

Guy accepte bien sûr mes conditions et commence déjà à enfiler au-dessus de sa tunique, son armure en bon acier d'Eridania. Elle est un peu lourde mais peut bloquer un coup d'épée sans problème. Son casque fais sur mesure, ne gêne pas sa vision et protège efficacement sa tête et il le met dans le même mouvement. On sens de suite le guerrier aguerris par de nombreux combats et des années d'entraînement, après tout c'est un des gardes d'élite d'un pays comprenant soixante milles soldats de métier, et il a dût surmonter de nombreuses épreuves pour devenir un garde royal.

Bien qu'ayant confiance en mon compagnon, je suis quand même inquiet pour lui, car son adversaire a indiqué plus tôt qu'il a plus de 70 ans d'expérience dans le domaine des combats et c'est assez impressionnant, il faut donc absolument que le zelos reste prudent face au reptilien.
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MessageSujet: Re: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeDim 24 Fév - 12:36

«-Votre arme m'intéresse au plus haut point et j'aimerais vivement avoir un prototype et l'essayer. Combien de temps pour en avoir un exemplaire portable et utilisable par maximum deux hommes ? Et est-ce que le catalyseur est détruit dans le processus ? Si oui, est-il possible de simplement le recharger avec un nouveau catalyseur et tirer à nouveau ou bien est-ce une arme à usage unique ? Et de combien est la portée maximum efficace de l'arme ? »

L’arme vole en deux et s’éclate contre le mur, dans un amas de tintements cristallins. Le catalyseur explose en deux, et la lumière qu’il émettait disparaît lentement dans l’air ambiant, laissant une odeur de souffre et des courants d’air chaud désagréable.

«-MAIS PÉDÉ TU POSES DES QUESTION INUTILES !

ON AVAIT DIT QUOI L’ATTARDÉ ?

ON AVAIT DIT QUOI ? JE TE LE DEMANDE !

ON AVAIT DIT QUE LE PROTOTYPE C’ÉTAIT CINQUANTE PIERRES, ET TOI T’EN VEUX UN TOUT DE SUITE ? MAIS PUTAIN C’EST TOUT LES MANCHES QUE TU T’ES PRIS DANS LE CUL QUI T’ONT MIS SUR ORBITE POUR QUE DU DEVIENNES CON À CE POINT

BORDEL DE MERDE JE TE CONSTRUIS UN TRUC ET TOI TU VEUX PLUS ? TU M’A PRIS POUR QUI ? JE SAIS QUE JE SUIS PROBABLEMENT LE SEUL HOMME ICI AVEC UN CERVEAU VU QUE JE SUIS ENTOURÉ DE PRINCESSE SODOMIE, D’UN HOMME QUI TRONCHE SA SOEUR ET DE PÉQUINS TELLEMENT ARMÉS QU’ILS EN SONT OUBLIABLES.

JE SUIS LÀ POUR FAIRE DES SCIENCES, PAS MA PUTE ENVERS UN ROI QUI SE CONTENTE D’ALIGNER LES... »


OH ET PUIS MERDE.

Je retourne un table et l’explose par terre, dans des craquements de bois qui camouflent les souffles respirant la puanteur de ceux qui m’entourent. J’en ai plus rien à foutre, et ça fait du bien. De la vapeur échappe de mon châssis pour le refroidir. Putain qu’il va en avoir besoin.

J’EN AI RAS LE CUL.

RAS LE CUL DE CE MONDE DE MERDE OÙ LES GENS SAVENT MÊME PLUS CE QU’ILS FONT.

Je ramasse un bout de bois et l’attrape dans ma main droite. Lentement, la distance entre moi et le regard vide de tout sens du monarque de mes deux se réduit alors que je plonge dans le néant de ses globes.


«-Vous êtes là.

Vous posez des questions.

C’est très bien. »


Le bout de bois s’agite de manière simple, un petit angle de 27° comme j’aime bien, je peux voir le reflet des échardes dans l’humeur muqueuse de cet enfoiré. Enfoiré, c’est le terme, parce que les gens comme lui sont ceux qui posent des questions en oubliant le contexte, les données, c’est les gens qui typiquement ne passent pas les concours d’administration des villes ayant à se développer plus loin que le stade terrier de blaireaux.

«-Mais ici, c’est moi le scientifique. C’est moi le chef.

Vous payez, vous aurez ce que vous aurez.

Je vais faire mon maximum.

Mais pour cela va falloir que vous commenciez À COMPRENDRE QUE ICI, C’EST VOUS QUI ÊTES LE NABOT, QUE C’EST MOI QUI AIT LE POUVOIR. DONC QUE VOUS FERMIEZ VOTRE GUEULE.

PUTAIN.

J’VAIS RÉPÉTER PLUS FORT.

VOUS PAYEZ, JE FAIS DE MON MIEUX. ET SI JAMAIS C’EST PAS COMME DANS VOS RÊVES CRASSEUX DE SANS DENT ET SANS ESPRIT, C’EST PAS À VOUS DE VOUS PLAINDRE, PARCE QU’EN CE LIEU VOUS N’ÊTES RIEN. »


Mon coeur commence à me faire mal, atrocement mal, comme si on me plantait des aiguilles dans les ventricules. Je commence à chauffer à cause de la colère. Bargh, la pute attendra. J’ai plus rien à lui dire, j’attends sa première cargaison de caillasse et je pourrais envisager de construire. Je sais très bien que j’en suis capable, de monter une arme merdique comme il le demande, car putain j’ai déjà été envoyé au tapis par un rail d’amplification magique.

Je commence à défaire mes sangles de cuir sous mon grand blouson blanc, lentement, avec des cliquetis de métal, manquerait plus que je claque mon seul bras restant. J’ai l’impression qu’on me souffle de la fumée dans les poumons, que mon corps n’est qu’une grande usine à gaz au même titre que ma colère bouillonnante se tait de plus en plus.

C’est jamais facile de supporter les connards comme lui, c’est bien pour ça que ça se passe comme ça. J’ai toutes les réponses à ses questions, car j’ai la réponse à la majorité des questions sur ce foutu monde, mais j’aime bien rendre les questionnements utile. Il faut lui faire comprendre qu’il n’est pas roi ici, qu’il demande quelque chose tel un rat qui demande un bout de fromage, incapable de le fabriquer par lui même, et tout juste capable de l’apprécier sur les bords. J’aime pas les pédants comme lui qui se pensent tout permit. Ici je suis le roi, le roi des sciences, et il appelle à MON savoir, c’est donc MES règles, et il va s’y plier.



«-Ma thune le mois prochain, et vous allez recevoir un colis avec un truc qui vous montrera ce qu’est que la VRAIE domination. »

Je tombe à terre, de la hauteur de mon châssis. Naturellement, il fait bien meilleur, mais j’ai encore le trou dans le torse qui brûle un peu. En attendant je respire mieux. Bien mieux. Enfin de l’air frais, comme lorsque je sors un livre après deux heures passées en amphi devant des crétins incultes.

Je me met en marche sur trois pattes, alternant moignons et main droite.


«-Serre, au lieu de vouloir bastonner les ploucs de princesse Anus, tu pourrais m’aider à trimballer ce truc jusqu’à ma piaule.

J’te demande à toi car le système est encore chaud, tu devrais pas sentir grand-chose toi, vu que t’es un dur à cuire déjà mort qui tue pour le plaisir et qui sent pas le douleur ? »


Je regarde avec un grand sourire calciné mon pote Yorka en pâté de foie. Qu’il perde pas son temps à répandre le sang sur le carrelage, sinon c’est encore bibi qui devra gueuler sur le barman pour qu’il nettoie, et j’ai pas envie d’user mes cordes vocales. Le roi mérite même pas qu’on lui offre un duel, seulement des onguents pour sa dignité malmenée au même titre que ses veines hémorroïdales.

Je passe la porte à doubles battants, direction chez moi.

J’ai envie de peindre.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeDim 24 Fév - 14:28

-Si le cavalier de Sharna relève le défi, je souhaite qu'il ne soit pas à mort. De plus, les pays accepteront le résultat quel que soient le résultat sans se venger. Est-ce que c'est clair ? Par courtoisie, le Phelgrien a le choix du lieu du combat.
-Ici et maintenant.

J'écrase la gueule du Zélos d'un coup de poing dans le heaume alors qu'il vient de finir de l'enfiler. Le casque fait caisse de résonance et la vibration du fer vient produire ce son si distinct qui me donne des orgasmes auditifs, celui du métal qui s'ébranle face à la violence des hommes. Mon adversaire ne tarde pas à réagir et comme un bon garde royal, il tire son espadon de guerre. Son arme. C'est ça le problème des soldats, ils raisonnent avec leur arme, des experts de l'épée qui se branlent avec leur lame en se disant qu'ils sont les meilleures. Mais un espadon de guerre, c'est de la chiasse par rapport à une lance : moins maniable, plus lourd, moins rapide, c'est bien dans une seule situation et c'est celle où on est tout seul face à plusieurs adversaires.
Mais au corps à corps rien ne vaut une bonne dague ou ses poings, à distance une bonne lance. L'épée c'est une arme d'apparat. Pendant qu'il tire son épée, moi j'ai un truc beaucoup plus rapide.
La tasse de thé brûlante d'Haber.
J'attrape la porcelaine et la balance à la gueule du Zélos avant de poursuivre avec la théière. L'eau chaude se répand sur lui et il a un spasme de douleur en gardant la prise sur sa lame. Moi j'ai appris à me battre pour tuer et surtout à me battre comme si ma vie en dépendait, lui a appris à être un mur pour son roi, moi à abattre les murs qui veulent ma mort.

-Haber, accroche toi. Lancer de nain surprise!

J'empoigne mon collègue scientifique qui râle et le balance contre le Zélos qui n'a d'autre choix que d'esquiver la boule de nerf. Eh oui, il peut pas l'embrocher sinon le roi va le virer, ce gros con mal conçu, mal baisé et mal armé.
Après ça?
Je pourrais bien vous faire une dissertation sur comment j'ai fait preuve de compétence avec mon épée ou ma hallebarde, ou alors au contraire comment j'ai utilisé un petit coup de pute pour niquer un adversaire bien plus fort que moi.
Mais non, c'est de la merde, c'est un truc pour les vivants.
Je tire mon épée, le Zélos me pointe avec la sienne comme n'importe quel combattant qui se respecte et j'avance.
J'avance. J'avance. J'avance. J'avance. Sprotch! J'ai un morceau de ferraille qui me titille les boyaux, puis qui me traverse les boyaux, puis qui me traverse de part en part. Sauf que je suis un gorgoroth, doublé de talents de régénérations, je m'en fous de la douleur ou de la mort, je suis déjà. Le Zélos reste bouche-bée devant ma performance et j'arrive à sa garde.

-Sale merde! Je remonte mon genou jusqu'à ses burnes qui lui remontent sauvagement dans l'estomac puis commence à le molester en tenant mon épée par la lame, lui explosant la gueule à coup de pommeau. Mordhau te passe le bonjour. Un coup. Deux coups. Trois coups.

J'arrête quand son casque marche à ras du sang et que le Zélos soit à peine capable de tenir debout, la gueule en sang.
Alors, si vous avez été attentif, vous aurez constaté que je lui ai jamais enlevé son heaume. Alors comment je peux savoir qu'il pisse le sang au niveau du visage?
Simple, basique même : il a une putain de rigole de sang qui coule des fentes de son casque.
Je hurle un coup histoire de lui mettre la pression et il s'évanouit devant moi.
L'adrénaline retombe d'un coup.

-Ah putain de merde. C'est vrai que j'ai deux mètres de ferraille en dessous des côtes, mais au dessus du bassin. Un mortel dirait que c'est le pire endroit à cause des infections, moi je m'en fous je peux mettre mon corps en collocation avec la vermine. Je garde ça. Heureusement que je cicatrise vite.

Je retire le cure dent pour géant de mon bide et le laisse reposer sur mon épaule d'une main, puis ramasse le pygmée facho-manchot de l'autre avant de l'emmener comme un sac de course vers sa baraque. Evidemment il traîne son châssis derrière lui comme un sale môme qui a un doudou.
Je souhaite aussi un bon voyage de retour au roi putatif et à ses hommes tout aussi putatif. Mais surtout au Zélos que j'ai arraché.

-Et bon retour au géant à qui j'ai donné la migraine. Joyeux contrat les butors.
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MessageSujet: Re: Une rencontre explosive   Une rencontre explosive Icon_minitimeDim 24 Fév - 20:11

Comme je me l'attendais d'un cavalier de Sharna, le combat fut rapide et complètement contraire aux règles de chevalerie les plus élémentaires. Le plus important c'est que Guy est encore en vie. J'espère que la leçon a été profitable à tous mes hommes, lorsque l'on combat des bêtes sauvages, il faut être prêt à tout, y compris à une rixe avec que des coups bas. Je laisse Jean, le soigneur de la compagnie du Dernier Cercle soigner mon garde du corps, pendant que je fixe le gagnant des yeux quelques secondes, j'ai une furieuse envie de le carboniser sur place, mais les règles que j'ai moi-même imposer m'empêche de réaliser mon désir. Je ne le félicite pas non plus, il ne faut quand même pas abuser.

Ce qui m'embête plus, c'est que Julius refuse de répondre à mes questions sur le fonctionnement de l'arme et il me laisse sur ma faim, ce qui a tendance à me frustrer. Pour s'amuser, le sociopathe me menace avec un bout de bois, mais je ne bouge pas, protégé par mon bouclier. Lassé de ce petit jeu, il m'annonce une chose intéressante, qu'il se mettra à travailler dessus dès qu'il aura reçus les cinquante pierres, de toute évidence, il n'a pas d'autres projets de prévu ce qui est une bonne chose.

J'en prends bonne note et décide moi aussi de partir puisque je pense que tout est dit, et que je n'ai aucune envie de rester dans ce pays remplis de sable. J’envoie un message par pigeon voyageur vers Eridania, demandant à ce qu'un convoi soit aussitôt formé avec la marchandise demandé et fortement escorté. Dix hommes de ma garde royale resteront ici pour réceptionné la marchandise et faire l'essai du prototype une fois celui-ci achevé, si ce dernier est concluant, ils devront m'informer par pigeon voyageur, de la réussite de l'expérience, afin que je puisse en commander dix de plus.

Le facteur temps est en effet cruciale pour cette opération car nous sommes le 12 du mois de Gleno 1305 et il faut que toute la marchandise soit livré à Hesperia à la fin du mois de Cobel. Je me dépêche donc de tout préparer pour tenir ce délai avant de revenir en Eridania, plutôt content de moi, car si ma nouvelle arme fonctionne, j'aurais de quoi libérer ma province des spectres qui y sont.

Maintenant je dois prendre le chemin du retour et je maugrée une nouvelle fois contre le sable et la poussière qui va se loger dans les moindres recoins de mes vêtements. J'espère au moins que nous n'allons pas croiser de nouvelles tempêtes, je n'ai plus qu'une bouteille de vin de Cimméria.
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Une rencontre explosive
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