_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades. _ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose". _ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.
CASTE: Libre et peu sociable, Vinvela n'adhère à aucune caste, mais n'est pas une simple Civil. Ses idéaux sont au delà, et elles se rapprochent des Ladrinis, sans poru autant y adhérer. MÉTIER: Assassin/ Révolutionnaire, Vinvela agit pour son propre comte.
ARMES PRINCIPALES: dissimulée sous la vieille veste don’t elle ne se sépare que rarement, Vinvela cache un long poignard à la garde usée et polie, mais donc la lame est encore tâchée d’un sang jamais tout à fait sec. Ceint à sa ceinture, un simple sabre d’acier effilé dissuade généralement les importuns.
AUTRES POSSESSIONS: Bien qu’elle n’en ait nul besoin pour utiliser la magie, Vinvela possède une bague en argent serti d’émeraude qui lui sert de Catalyseur et dont elle a elle-même oublié l’origine.
DON : Vinvela -don pratique! possède une acuité visuelle hors normes capable de discerner le monde dans l'obscurité, notammentl a nuit. POUVOIRS: Invisibilité Transformation (polymorphie; Vinvela peut changer un de ses membres, ou son apparence entière en celle d'un autre individu; bien entendu, plus la transformation est conséquente, au moins elle dure dans le temps.) Contrôle de l'air SPÉCIALITÉS: - Grande agilité (capacité d'acrobates et sauts longs) -Discrétion (capacité à pouvoir se fondre dans le décor)
PHYSIQUE: Aussi meurtrière et torturée que soit Vinvela, il se dégage de toute sa personne une sorte de pétulance extraordinaire, comme un grand éclat de rire qui balaie tout. Ses gestes ne sont pas d’une grâce extraordinaire, son visage, si fin soit-il, est marquée d’imperfections ; mais à chacun de ses mouvements, l’énergie accourt et resplendit dans chacun des membres de son petit corps. Il transparait dans toute sa physionomie un élan de vie extraordinaire qui s’exhale de son pas agile ou dans le mouvement de son visage. Etrangement petite, la jeune Sindarin est une véritable explosion d’une force tranquille et sauvage et d’une gaieté inébranlable. Rien, dans toute sa charmante physionomie, ne permet de voir en elle une meurtrière. Bien au contraire, la façon candide de courir de ça de là, de marcher en flânant, les yeux rivés sur les étalages, au ciel, perdus dans des couleurs mélancoliques ou tourbillonnantes. Son corps fin et énergique possède une souplesse étonnante qui lui permet de se faufiler ça et là sans le moindre effort, de se percher au sommet d’un mur, de danser avec frénésie les longs soirs enchantés, ou de s’enrouler autour de sa victime avant de la tuer. Adroite, du reste, Vinvela à jouer de son corps pour jongler, courir, sauter , escalader, user de la force naturelle et sauvage que la nature lui a octroyé. Il n’y a rien de nobles ou de gracieux en ses mouvements, mais un naturel et une force incomparable. En outre, Vinvela se vêt le plus simplement du monde, avec ce qu’elle trouve dans les rues pauvres, dans les magasins peu chers et c’est la physionomie de son corps svelte aux formes fraiches. Elle affectionne cependant une sorte de chapeau-béret de couloir noir, rouge et blanche, ainsi qu’une vieille veste de voyage qui masque les formes de son corps et garde la chaleur. A sa taille, un sabre effilé dissuade les ivrognes et autres bandit délurés de s’en prendre à une cible féminine ; et elle garde toujours à portée de main, dans l’ombre de sa veste, un long poignard qu’elle utilise principalement lors de ses fréquents assassinats. Mais bien plus que son aspect général, c’est son visage qui retient tout l’attention, un visage emplies d’émotions, de vie et de vibrations. On y lit un mélange de mélancolique perpétuelle masquée par un sourire insolent et moqueur, comme une moue lancée à la face du monde, ultime défi d’une âme qui n’a que le rire pour balayer le crime. Un sourire immense qui laisse échapper une voix chaude et légère, un peu rocailleuse, mais chaleureuse, ironique et fascinante. La voix de Vinvela prends la couleur de ses émotions, mais possède ce timbre sensuel qui imprègne une atmosphère d’intimité, de sentiments, comme une onde amoureuse à l’eau troublée mais superbe, quoique mystérieuse. Et surmontant ce sourire, miroir de l’âme, les yeux de Vinvela éclate, indéfinissable. Peu de regard ont cette intensité qui renverse d’un simple coup d’œil, de par la force de sa certitude et de par le tourbillon kaléidoscopique qui s’en échappe. Entourée par des cheveux bruns relativement courts, tombant aux épaules et aux mèches folles, ils arrêtent par leur puissance et la puissance qui s’en dégage. D’une couleur indéfinissable tirant vers le gris, jamais tout à fait fixés sur une couleur, les yeux de Vinvela fascinent autant que sa physionomie et l’étrangeté de ses mœurs. Voile infini qui se déchire, nombreux sont ceux qui s’y sont perdus ! Et nombreux furent les morts à en contempler la haine, les nuits de révolution.
PERSONNALITÉ:
Les blessures d’un passé marqué par la mort et la haine ne se referme jamais. Qu’on en rit ou non. Vinvela ne fait pas exceptions à cette règle. Derrière le masque d’une gaité intarissable qui va de ci de là dans le but évident de perdre son interlocuteur, on sent percer cette tristesse, la force de la mélancolie. Vinvela, tout d’abord, donne cette impression étrange d’être une créature céleste qui est au-delà de tout. Et véritablement, il y’a de cela en elle. La jeune Sindarin rêve de surpasser toutes valeurs et toute morale connue, d’exploser le temps, la mort et la vie. Et c’est précisément cette volonté utopique d’existence qui la pousse à rire. Sa pétulance, comme le vent des montagnes descendant dans la plaine avec la fureur de sa joie, provient des sommets les plus hauts, et nul ne sait ce qui s’y trouve hormis le vent-même. La joie nait de la tristesse et du désespoir le plus haut afin de se masquer. Vinvela, sous le couvert de la gaieté, rit pour musser l’horreur splénétique qui la hante, le regret et la révolte. Insolente, elle ne se reconnait pour maitre qu’elle-même et véritablement, est le capitaine de son existence. Rien ni personne ne put, ni n’oblige Vinvela à tuer et à jouir de son meurtre. Car Vinvela, si gaie et pétulante qu’elle soit n’est pas cet être dominés par un flot de pulsions positives, qui ne désirent que le bien et ne jurent que par la morale. Vinvela aime le mal, aime tuer, car c’est par là qu’elle épanouit la révolte de son cœur. Au fond, dans l’insolence, la joie et le meurtre qui habite son âme, Vinvela ne défi rien d’autre que le monde, l’existe elle-même et sa sœur, la mort. C’est un être hanté par le souvenir et le passé qui refuse d’admettre qui elle est et qui, se cachant d’abord, assassine ensuite, comme pour faire disparaitre les marques de ce passé ancien que ce monde lui renvoie incessamment. Vinvela n’existe que dans la mort et la destruction, que dans les remous du trépas et du combat, que dans l’assouvissement de la mort qu’elle apporte, et dans la tentative désespérée d’accomplir une utopie qu’elle sait impossible. Du reste, ce qui marque dans la personnalité de Vinvela, c’est cette ironie cinglante qui perce dans chacun de ses propos, cette moquerie permanente qu’on sent poindre, à la frontière entre la joie et le sérieux. Comme si la jeune Sindarin se moquait de tout et trouvait en chaque chose un motif de déplaisir mais le cachait, par décence, derrière une politesse feinte. Au fond, Vinvela que rien n’entrave, Vinvela libre, Vinvela l’effrontée Est peut-être la créature la plus enchainée qui soit, engluée dans un passé indélébile et un avenir qui se dessine jour après jour plus sanglant que le précédent, aussi certains que l’instant qui se renouvelle. Car Vinvela ne peut s’empêcher de tuer. Plus elle rêve, plus elle sont, plus l’utopie qui vibre en elle la pousse à tuer, de plus en plus violemment, avec une force et une cruauté indigne d’un tel être. Entre pureté et vice, beauté et horreur, Vinvela oscille singulièrement, sans jamais tomber, comme un équilibriste dont le destin est de s’effondrer mais qui, jusqu’au bout, lutte pour sa vie au milieu du danger, sur la corde raide qui jamais ne descends, implacable dans l’accomplissement ses rêves. La jeune Sindarin se punit elle-même de trop rêver et les songes remplit d’étoiles abreuvent le sol de sang. Il y’a véritablement un déchirement de l’être et de l’âme qui remplit Vinvela, et la mort qu’elle répand n’assouvit que pour un temps les tortures que son esprit s’inflige à lui-même. Sous le masque inébranlable du rire, la joie et la peine se déchire un cœur qui ne sait que détruire et dont le seul épanchement s’exécute dans l’ironie ou la mort. Incipit Tragoedia ; Et si le temps lave les fautes, il ne ramène jamais les morts.
COMPAGNON NOM
Vinvela agit et a toujours agit seul; elle n'a donc pas de compagnons; du moins jusqu'à présent.
MONTURE NOM
Habituée à voyager seule et n’ayant ni les moyens, ni l’envie, Vinvela n’en possède pas et se déplace à pieds, ou en cariole, lorsqu’un commerçant le lui permet.
Dernière édition par Vinvela Orion le Jeu 25 Nov - 18:44, édité 8 fois
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Sujet: Re: Vinvela Orion Jeu 25 Nov - 15:49
HISTOIRE: ‘Tout est dit, mon âme. Les arbres sont à gauches ; tout noir, comme sur un dessin d’enfant. Au centre, une lune, parfaitement ronde, blanche, lumineuse, immobile ; autour d’elle, un ciel brumeux, étrange, et d’un bleu nocturne effrayant. A droite, un bout de rivage. Et au centre, encore, pour finir, en dessous de la lune, la mer dans laquelle l’azur se noie, traversée par un grand ponton. Quelque part, une présence. Tout blanche, immaculée, en grand deuil dirait monsieur B, accablée et presque phosphorescente. Je SAIS que je l’ai vu, mais je ne m’en rappelle pas. Le plus atroce dans toute cette représentation, c’est que je l’ai vécu réellement ! Je l’ai vécu ! Mais rien ne me revient à l’esprit. Je me souviens d’un grand vertige. Puis, l’image s’est imposée, immense, roulant ses anneaux énormes. Je sens le vent, la morsure des arbres ; je vois la mer, le roulis des vagues ; Je le sens ! Je me souviens de la sensation du sable, mais je ne le vois pas. Je n’ai que cette image. J’ai vécu tout un drame, dans cette vision extraordinaire. Toute une vie peut-être, une vie qui me venait de l’intérieur, comme un gros monstre étrange. Je sais ce qu’il y’avait avant, ce qu’il y’a après, mais je ne sais pas ce qu’il y’a au milieu. Alors je l’ai tué. D’un grand coup de poignard, sans autre raison que son visage et sa luxure. C’était une femme assez jeune, peut-être vingt ans, pas beaucoup plus. Et ELLE lui ressemblait. Ce nez, ces yeux, cette bouche ; cette expression ! Tout concordait. Ca ne pouvait qu’être elle, la princesse de ma vision, la reine aux yeux d’or, la prophétesse du malheur ! Cela était certains ! Et je l’ai tué. Hélas que ne me suis-je contenu ! C’était quelqu’un d’autre, une simple mortelle, pleine d’imperfections et de bonheur. Surement est-ce cela que je n’ai pas supporté : cette aura heureuse qui l’entourait, comme si c’était pour moi la réminiscence d’un jour semblable à la beauté du soleil lorsque le crépuscule qui crève commence. J’aime la beauté lorsque celle-ci est absolue, éternelle. Mais cette femme était mortelle. Hélas ! C’est pour cela que je l’ai tué ! Et J’ai joui, tandis que le fer crissait en tournant dans ses entrailles, que l’acier mordait sa chair avec une lenteur exaspérante en libérant une flopée de sang poisseux constellant le lit, les draps soyeux, les parures. Cette femme était riche. Pour cela aussi je la hais. … Je l’ai tué ! Mais qu’ai-je fait, malheureuse ! Tant pis, cela est fait. Au fond, seul le chaos engendrera l’ordre d’un monde nouveau. Qu’importe les dieux et la vertu. Seul compte l’homme. Et vous, je vous hais. Je vous tuerai comme cette espèce de diamants ambulants. Que le monde crève ! Cela m’importe peu s’il renait de ses cendres. Je ne regrette rien... .’
~~°~~
Le lendemain, à la caserne d’Hesperia.
-Qu’est-ce que c’est que cela ? C’est une farce ? Vous vous payez ma tête, c’est bien ça ?
L’officier avait interpellé le soldat d’un ton coupant, sans élever la voix. La froideur de ses paroles, bouillantes, suffisait en elle-même. Plus que sa rage, c’était le poids de ses mots qui pesait.
-Non, non, bredouilla le soldat. On a retrouvé ce morceau de papier dans la chambre de la marquise.
L’officier soupira et rejeta la tête en arrière avec une évidente mauvaise humeur.Le soldat avait l’air sincère. Cette affaire n’en finirait donc jamais…
-Et la Marquise alors, où est-elle ?
Le soldat poussa un gémissement, baissa les yeux, se tordit convulsivement les mains ouvrit la bouche. Il la referma aussitôt, regarda l’homme qui lui faisait face, porta sa main à ses lèvres, tremblants, puis répondit d'une voix blanche :
-Elle est morte, monsieur… Egorgée, poignardée encore, baignant dans une marre de sang comme si elle dormait… Tout est sent dessus dessous, mais rien n’a l’air d’être volé. Et comme d’habitude, une lettre au dessus du lit, accrochée par un poignard de la garde. Personne n’a rien vu, rien entendu, et … aucune trace ne semble avoir été laissé.
L’officier ferma les yeux, crispa les mains, et articula sèchement :
-Combien est-ce que cela fait, maintenant?
-C’est la dix-huitième, monsieur, en moins d’un mois.
-Mais comment est-ce possible ! Rugit l’officier. Quoique nous fassions, Cet assassin se rit de nous ! Il agit sans logique, avec toujours ces même messages sibyllins complètement fous tâchés de sang et de vomi ! C’est incompréhensible ! Et personne ne sait rien ! Personne !
-Mais il y’a des rumeurs, monsieur, hasarda le soldat.
L’officier, incrédule, s’arrêta de vociférer, regarda le soldat, cligna deux fois des yeux, puis éclata de rire. D’un rire condescendant, désabusé et méprisant.
Le soldat haussa les épaules et grommela quelque chose d’inaudible. L’officier cessa de rire, puis lâcha, mortellement sérieux :
-Non, allez-y, racontez-moi. Au point où nous en sommes, cela ne peut-être si insensé que cela.
L’intéressé eut un regard interrogateur, étonné, manqua de protester, mais se ravisa devant le visage crispé de son supérieur et commença son récit :
-Et bien, ce n’est qu’une sorte de légende populaire, mais d’aucuns prétendent qu’il s’agit de Vinvela, la fille des ombres. On raconte qu’elle naquit en Eridinia, dans les Gorges de Paramis. Ce n’est pas si loin d’ici d’ailleurs, et c’est un beau pays. J’y suis allé l’an passé et…
-Je me fiche de vos considérations, le coupa l’officier, agacé. Continuez sur cette Vinvela.
Le soldat se raidit, déglutit, et regarda par la fenêtre. La pièce sombre offrait un contraste étonnant avec la lumière radieuse du dehors, comme un clair-obscur magique. Le vent soufflait doucement agitant les gonfanons suspendus aux murailles. Il eut la subite impression de sentir la morsure des éléments dans tous ses membres, et il reprit courage :
-La Légende urbaine veut qu’elle ait vécu dans le bonheur toute son enfance. Le peuple du soleil avait à peine vécu quelques années à l’ombre des forêts vierges et dans les eaux tranquilles que naissait déjà la belle enfant. Vinvela naquit un beau jour de printemps, dans les haleurs d’une fin d’après-midi. Il serait vain d’en dire bien davantage, car on ne sait, de cet événement, que bien peu de choses. Tout est que la petite naquit. Issue de la race des Sindarins, elle possédait des capacités intellectuelles remarquables ainsi qu’une grande vivacité. D’aucuns prétendent même l’avoir déjà rencontré à cette époque, il y’a plus de vingt ans, et qu’elle leur était apparu comme une source de vie pétulante, un doux vent des montagnes qui descend en sautillant de rochers en rochers. Ils en parlent avec beaucoup de songes dans le regard. Ils semblent envoutés par elle, les gens qui colportent ces rumeurs. On se laisserait presque convaincre…
L’officier se leva avec colère, son visage buriné par l'âge agité de tics nerveux.
-Que voulez-vous que cela me fasse que vous fantasmiez sur ses jolies fesses dans votre sommeil ! A vous entendre on la croirait idéale. Mais ouvrez les yeux. C’est un monstre, cette Vinvela, tant est que ce soit une femme ! Tant des meurtres en l’espace d’un mois, toujours sur des riches, des bourgeois, des hommes de biens ! Le peuple finira par l’adorer, mais adorer pour un meurtre, n’est-ce pas une preuve de la folie du monde ? Poursuivez juste et épargnez moi ces détails, vous me mettez en fureur.
Son discours, ponctué de grands gestes et de regards terrifiants fit reculer le soldat. Ce dernier détourné la regard, balbutia à nouveau, puis reprit maladroitement :
-Bien, monsieur… Bien. La rumeur la prétend donc belle comme l’ange de la mort depuis sa naissance. Ses parents n’étaient ni nobles, ni rustres, et lui offrirent tout leur amour et leur savoir. Elle grandit au milieu de la joie, éprise de liberté, dit-on, parcourant champs, bois et forêt tout le jour. Rarement vit-on enfant, puis jeune fille plus délicieuse. Et puis le temps fit son œuvre. Sa mère mourut, on ne trop pourquoi, certainement de maladie. Et l’âge du bonheur disparut. Les gens de cette contrée disent l’avoir vu erré en peine des jours durant, le visage sombre, en proie à un grand trouble, hurlant et jurant sa haine au monde et à la mort. Puis, Vinvela disparut pendant de nombreuses années avec son père. Celui-ci, fou de douleur, aurait réduit sa fille en esclavage en sa propre demeure, comme si elle était le dernier lien, l’ultime miroir qui lui renvoyait sans cesse l’image de sa défunte femme. Il lui interdisait de sortir, l’adorait à certains moments, se trainait à ses pieds, puis, s’apercevant qu’elle n’était que l’ombre de son amour, il la battait, arrachait ses vêtements, la violai et la jetait enfin, seule, à ne pouvoir que pleurer. Elle souffrit longtemps, un nombre d’années qui nous semblerait inimaginable si on savait véritablement ce qu’il en est. Mais la roue finit toujours par tourner. Du désespoir et la souffrance ne nait jamais que la révolte. Une révolte énorme, sans limite, tragique, mais magnifique. Vinvela…
Un énorme éclat de rire coupa le soldat au milieu de son récit. Un rire sardonique et moqueur.
-Attendez, s’esclaffa l’officier, je crois que je peux finir votre histoire : Vinvela, après avoir humilié longuement son père à son tour, des jours durant ou quelque chose de cet acabit, s’enfuit et jura de se venger du monde qu’elle tenait pour responsable de tant de souffrances, de malheurs et de perversion. Car, comme d’ordinaire, le monde est toujours le fautif. C’est bien cela ?
-La rumeur ne précise pas, lâcha précipitamment le soldat. La jeune Sindarin aurait erré de par le monde, seule et enfermée dans un mutisme effrayant. Puis, elle aurait sombré dans la folie et se serait mise à tuer les hommes orgueilleux et puissant à cause de leurs excès. Certains affirment même qu’elle recrute des mercenaires, des soldats, et des assassins de tous les coins du monde et de toutes les races afin de marcher sur notre civilisation et engendrer le chaos. Cependant, je n’y crois guère.
-Peuh … ! S’exclama l’officier. Ce vieux mythe du héros ténébreux et déchu ! Une héroïne par-dessus le marché !
Il regarda le soldat avec condescendance et ajouta :
-Vous me faites bien rire, mon vieux. Mais de fait, cette rumeur m’apparait bien ridicule. Allez, sortez enquêter ! J’ai bien d’autres choses à faire que d’écouter de telles sornettes. Et cette idée d’armée de l’ombre… Oubliez-là !
Le soldat ne se fit pas prier, salua rapidement, et partit précipitamment.
- Et ne pensez pas trop à Vinvela ! Lui lança l’officier de son bureau alors qu’il franchissait le pas de la porte dans un grand éclat de rire méprisant.
Il l’entendit à peine et sourit.
~~°~~
Lorsqu’il fut loin, loin des regards, son corps trembla, remua de l’intérieur, comme si une main invisible le modelait de l’intérieur. Les formes se substituèrent aux formes, et la beauté de la créature apparut sans conteste. D’homme, le garde était devenu femme ; une femme aux cheveux courts, au sourire éclatant, ironique, et dont les yeux reflétaient toute la force d’un rêve teinté de sang. Cet idiot n’avait rien compris. Vinvela n’était pas une héroïne. Ni même un monstre. Elle aimait rire et chanter, savait pleurer les morts et glorifier la vie ; Hélas elle ne le savait que trop ! Mais par-dessus tout, Vinvela était une rêveuse, non une meurtrière. Et s’il fallait détruire le monde et l’homme avec lui pour accomplir ses rêves, elle n’hésiterait pas. Non, pas le moins du monde. La jeune Sindarin soupira et porta vers le ciel un regard mélancolique. Ce qu’elle avait raconté à l’officier était l’exacte vérité, hormis le passage concernant l’armée de l’ombre : elle était pour l’heure seule avec ses idéaux. Au moins la rumeur était lancée, et elle n’avait plus qu’à trouver des compagnons afin de s’engager dans la guerre. Un sourire féroce se dessina sur son visage. Encore deux jours à attendre. Deux longs jours d’ennui. Puis ce serait le jour du sang, encore et encore. Le jour de Gloire.
Dernière édition par Vinvela Orion le Jeu 25 Nov - 19:02, édité 2 fois
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Sujet: Re: Vinvela Orion Jeu 25 Nov - 16:40
Bon, voilà, juste pour dire que j'avais normalement terminé ma fiche ^^
Alors pour cette fois, il reste encore quelques petits détails à préciser et/ou changer :
_ Pour ton pouvoir de transformation, il faudrait que tu m'expliques plus précisément ce que tu entends par là, est-ce que tu parles de polymorphie (changement d'apparence humaine) ou plutôt animorphie (transformation en animal), car tu ne pourrais pas posséder les deux en un pouvoir.
_ Les spécialités : étant civil, tu te dois de les piocher dans les spécialités des autres castes, et vu que ton persos est proche des Ladrinis, je te conseille donc de regarder ce qui est proposé dans leur caste, mais sache que tu peux piocher dans les autres aussi si tu es intéressé par une autre spécialité.
_ Ton avatar : en règle générale, j'ai des appréhensions sur les utilisations des acteurs, est-ce que tu penses que tu pourrais choisir une image autre? Une image, un dessin, c'est ce qui est plus approprié ici. Je pourrais si tu le souhaites t'indiquer des sites où tu pourrais trouver ton bonheur (parce qu'il se trouve aussi que ton avatar n'est pas à la taille du fofo! XD Mais je te le recadrerais sans problème.).
Voili voilou! En soit c'est pas grand chose même si je t'ai écrit un roman! XD L'histoire convient, je n'ai rien à redire, mais il te faudrait faire attention à quelques petits erreurs d'orthographe.
Dès que tu as fait ces petits changements, je te validerais aussitôt!!
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Sujet: Re: Vinvela Orion Jeu 25 Nov - 18:45
ahhh! Voilà xD
Pour le vava, non, ça ne me dérange pas, mais si j'aime beaucoup Rose Mc Gowen *_* J'avais aussi pensé à Yunfa de Agharta, mais pour trouver des images correctes, c'est assez difficiles.. donc si tu as un site à me conseiller, je ne dis pas non!