Lamia Akasha

News & Infos

C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

Temps actuel

Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 Lamia Akasha

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
:: La Dame Noire ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Lamia Akasha
:: La Dame Noire ::
Lamia Akasha
MessageSujet: Lamia Akasha   Lamia Akasha Icon_minitimeLun 17 Juin - 15:39



Lamia Akasha
« Ma faim est sans limite»




IDENTITE : Lamia Akasha
SURNOM : La Dame Noire
AGE : 2 ans | SEXE : Masculin/Féminin
PEUPLE :  Syliméa
CASTE : Ladrini
METIER :  Rebelle libre et meurtrière




DON : Il est unique et il est propre à chaque race, voir les peuples
SPECIALITES :
► Excellence spécifique en arme (capacité de maîtriser à la perfection une arme précise) : épée / rapière
► Traqueur (capacité à traquer et pas perdre une cible)
POUVOIRS : Trois pouvoirs (sauf pour Prédef.) + degrés de maîtrise (vous avez droit de remplir 9 étoiles ★)
1er pouvoir = ★★✩✩✩✩ : Télépathie : lire les pensées, peut les influer à un haut degré de maitrise.
2nd pouvoir = ★★★★✩✩ : Pyromancie : maitrise du feu, allumer, éteindre flamme, lance jet de flamme ou boule de feu, bouclier de feu. Puissance et amplitude variable selon utilisation d’essence divine et degré de maitrise.
3ème pouvoir = ★★★✩✩✩ : Régénération sanglante : s’abreuver de sang d’autres espèces régénère l’énergie et soigne les blessures. Espèces animales moins efficaces. Ne soigne les blessures que superficielles. A un haut degré de maitrise, soigne et régénère de mieux en mieux.


Rapière, dague.
Illustration Rapière:


Une pierre de sphène travaillé, portée en pendentif sur son cou, servant de catalyseur pour amplifié sa capacité à utiliser l’essence divine



Tout dans l’apparence que j’offre à voir à tous ces autres espèces est celle d’une humanoïde magnifique. Tout chez moi est fait pour plaire, pour attirer le regard tout en détournant l’attention de ce qui compte : un regard de prédateur et des crocs de mangeurs d’hommes. Ma chevelure noir comme la nuit cascade jusqu’au-delà de mes épaule. Cette magnifique crinière noire est lisse et d’une propreté sans pareille. Elle encadre mon visage, aussi pâle qu’une lune par une nuit sans nuages.
Ce visage, dont mes yeux perçants trouent de leur puissance hypnotique. Les couleurs changeantes de leurs pupilles fascinent autant qu’ils effraient ceux qui ont la volonté de les regarder assez longtemps. C’est aussi l’un des rares moyens d’identifier mon origine, si tant est que l’on croie à l’existence de mon peuple…
Le nez fin et délicat surplombe des lèvres pulpeuses qui font fantasmer les hommes au désir facile. Malgré sa perfection, la joue droite de mon visage est marquée par une cicatrice que j’aime afficher, car elle accentue la beauté surnaturelle de mon visage. Une marque de griffure et de lame a tranché ces chairs.  

Le reste de mon corps à l’apparence terrane est à l’image du visage, pâle et magnifique. D’une taille svelte, mais athlétique, la poitrine de ce corps hante les rêves de nombres de prétendants ou prétendantes.
J’habille généralement ce corps de vêtement sombre, ajoutant des habits blancs pour créer un contraste saissant. Sur mon coup, un pendentif servant de catalyseur et d’amplificateur à mes pouvoirs reposant sur l’essence divine couronne un décolleté souvent mis en avant.
Il m’arrive parfois d’atténuer la beauté féroce de mon visage pour passer plus inaperçu, mais je ne peux m’empêcher de lui laisser une grande beauté ténébreuse.



Depuis ma « prise d’indépendance » vis-à-vis de mon ancien hôte, je suis un esprit plutôt libre. Impitoyable et prédatrice, j’use de mes capacités pour surpasser les autres, essentiellement des terrans, mais pas que. Ils sont, pour la plupart, des proies à mes yeux. Le goût de leur sang encore chaud et la sensation de mes crocs déchiquetant leurs chairs m’emplit d’un sentiment de plaisir à nul autre pareil.

Après un long enfermement, sous ma forme éthérée, mes semblables et moi avons fini par être libéré et lâché sur le vaste monde. J’ai rapidement trouvé un hôte à ma convenance. Les détails de mon existence éthérée sont étonnamment flous. Mais une fois niché à l’intérieur de l’hôte que je m’étais choisi, mon esprit se stabilisa et se structura à mesure que j’aspirais ses souvenirs et ses connaissances.

Depuis, ma colère envers ce monde et les autres espèces le peuplant n’a cessé d’augmenter. Ils nous ont oubliés. Ils nous ont effacés des mémoires du monde. Les quelques représentants de mon peuple qui ont réussi à revenir à la surface d’Isthéria sont éparpillés et dissimulés pour éviter un anéantissement. Nous sommes craints. A juste titre, tant ma colère est immense. Ils nous prennent pour des proies à abattre, comme de simples animaux nuisibles… Mais, pour ma part, je me considère comme la prédatrice et eux des proies. Seul leur nombre les protège d’un conflit ouvert. Il faut avancer dans l’ombre dans ce monde hostile aux syliméas. Faire grandir notre pouvoir et influence.
Des rêves tout ça ! Et pourtant… Faire reconnaitre au monde le pouvoir des syliméas et leur offrir un endroit où vivre. Notre nature nous rend hostiles aux autres peuples, mais nous pouvons arracher une existence à ce monde.

Beaucoup des grands royaumes sont fragiles, et ce, malgré une solidité apparente. Les terrans, notamment, entretiennent beaucoup d’illusions à propos de leurs puissances.

Depuis que j’ai dévoré mon hôte, avec un plaisir intense, j’œuvre peu à peu à essayer de retrouver mes semblables et à trouver un moyen de faire avancer la cause de mon peuple. C’est un tâche difficile tant mes congénères ont appris à se dissimuler et à ne pas attirer l’attention sur eux. Moi-même, je dois me méfier et change régulièrement d’endroits. Mais les temps changent… Isthéria semble mûr pour la réapparition des Syliméa.




PRENOM : Le nom de votre animal
RACE : La race de votre animal
SEXE : Masculin ou féminin
POUVOIR : Vous pouvez avoir 1 pouvoir au choix, rendez vous dans la section approprié pour savoir à quoi il a droit
DESCRIPTION : Si il s'agit d'un familier ayant un pouvoir, pensez à décrire la manière dont il porte son catalyseur


PRENOM : Placide
SEXE : Masculin
DESCRIPTION : Un grand hongre, noir de jais, au comportement et caractère plat et obéissant bêtement aux instructions de sa maitresse. Même si la nature de sa propriétaire l’effraie. Le caractère de cet animal ne le montre pas. Il est placide. Malgré ce caractère consentant, Lamia a dû se procurer sous le manteau une potion spéciale ayant pour effet de dissimuler son aura naturelle de syliméa et permettant de s'approcher des animaux, même si ces derniers ressentent toujours de la crainte.




Assise dans une auberge luxueuse de Tyrhénium. J’avais voyagé un moment avant de me décider à résider quelques temps dans la Cité où tout pouvais s’acheter. Dépensant un or que je n’avais pas gagné, mais récupérer sur le corps d’un riche marchand aimant voyager sans cacher sa richesse. Bien évidemment, ce marchand n’avait pas pu résister à tenter sa chance face à la belle ténébreuse qui sirotait du vin chaud au fond du poste-relais. La nuit avait été fructueuse pour le marchand, mais surtout pour moi…

Un serviteur me conduisit dans un salon privé où me serait amené le repas que j’avais exigé. De la viande rouge, cuisson saignante et du vin rouge. Le petit salon disposait d’une fenêtre donnant sur un petit balcon avec une vue imprenable sur la ville marchande. Je déposai ma cape noire sur l’un des fauteuils proche de l’âtre où flambait un beau feu tout crépitant. Pendant un instant, je me laissai happer par le spectacle hypnotique des flammes consumant le bois de chauffage. La danse incandescente était une vision réconfortante et apaisante pour moi.

La soirée se déroula à merveille. Le valet qu’on m’avait attitré pour la soirée ne cessait de me regarder à la dérobée. Ses yeux ne savaient pas quoi dévisager entre ma cicatrice sur la joue et mon décolletée. Je souriais face à ce spectacle flatteur et un brin pathétique. Ce terran n’avait pas beaucoup de sang froid et aucune tenue. Jouer avec lui serait aisé…
J’avais découvert, peu de temps après avoir consumé mon hôte, que j’étais capable d’interagir avec les pensées d’autres personnes. Cela se révélait très pratique, bien évidemment, pour séduire et attirer mes proies. Un petit instant de concentration et d’effort mental et je sus exactement quoi faire pour captiver le valet, les attitudes qui le séduisait, le genre de chose qu’il regardait chez une femme...
Je l’invitais à s’asseoir. Etrangement, ma vie de solitude me poussait parfois à des fringales de paroles. Ce soir, j’avais besoin de m’épancher, de raconter mon histoire, ma vie. Comme pour me prouver à moi et à l’univers que j’existais vraiment. Que je n’étais pas simplement un fantôme de passage.
Le valet souriait béatement, pensant avoir une chance de terminer sa journée de la plus belle des manières. J’en rajoutais en prenant une pose volontairement provocatrice. Après avoir vidé d’un trait le vin rouge de mon verre, je me mis à parler. Ma voix était douce et vive, et prenait des tons tranchants si particuliers quand je le souhaitais, alliant sévérité et séduction.

« Que sait-tu des Syliméas, jeune homme ? demandai-je en préambule.
- Des légendes, des contes pour effrayer les enfants le soir, ce serait des espèces de sylphides dégénérés.
- Autrement dit, tu ne sais rien. »

Je me mis à raconter mes tout premiers souvenirs…

***

Seule… Dans le noir… Le silence pesant… Le temps s’étirait indéfiniment. Une errance immobile pour un esprit affamé. Affamé de vie, affamé d’énergie. Ce sont les principales impressions qui me restent d’une grande partie de ma vie sous forme éthérée.

Un jour, la libération arriva. Sans savoir comment, ni grâce à qui, nombreux syliméas survivant sous leur forme primaire et éthérée furent sortie de leurs prisons. Il ne fallut pas longtemps pour que plusieurs d’entre eux se trouvent un hôte pour croitre et tenter d’atteindre leur forme humanoïde, ou bestiale. En effet, beaucoup se jetèrent sur les premiers êtres vivants qu’ils virent. Des animaux sauvages pour la plupart.
Mais d’autres, comme moi, contrôlèrent leurs pulsions de vie et de pouvoir afin de trouver un hôte plus parfait.
Si certaines images et certains événements sont clairs pour cette période dans mon esprit, la plupart sont flous et ne possèdent aucun sens raisonnable. Toujours est-il que je finis par trouver un hôte à la mesure de mes désirs…
Une femme, riche héritière d’une famille oscillant entre la petite noblesse et la haute bourgeoisie. Valentina Fergant. La belle Valentina, l’arrogante Valentina, l’intelligente et maligne Valentina. La généreuse et aventureuse fille à papa. Dotée d’une ambition importante et d’atouts charnels qui l’étaient autant, la jeune femme se cultivait, se passionnait pour les mystères du monde. Elle se voyait grande Eclari parmi les grands Eclari, mais également marié à un noble de haut-rang, lui assurant futur et pouvoir. La richesse, elle l’avait déjà.

Ce fut pour moi une occasion inespérée. Valentina me fascinait, tant dans son apparence que dans son ambition. Une nuit, je me lovais en elle. Je me fis un nid mental, mais également physique m’aperçus-je. Au début, la belle ne se rendit compte de rien et je fus troublé par la sensation d’être un parasite. La dépendance était le pire. Mais je compensais en me gorgeant des souvenirs, des connaissances et des sensations de l’élue de ma vie – à l’époque en tout cas. Peu à peu, j’appris à me servir dans la mémoire et les connaissances de mon hôte pour me préparer aux futures étapes de ma vie.
Le temps passant, je redirigeais son énergie vers mon esprit. Malgré ses nouvelles périodes de fatigue régulières, la belle Valentina profita de sa jeunesse éclatante. Comme la jeune femme qu’elle était, elle explora les choses physiques sans prendre en considération aucune conséquence. Sa volonté de séduire et de dominer les hommes qui régentaient son monde déteint sur moi.
J’avais bien développée une affection sincère envers elle. Mais il s’agissait plus de l’affection d’un fermier envers ses poules que de celle d’une mère envers sa fille. Le fermier mange la poule, rarement la mère dévore sa fille.

Les coucheries de la parfaite Valentina firent scandale. Le milieu tyrhénien fut choqué. Le plus beau parti de la ville fut marginalisé bien vite et les prétendants à des épousailles se firent plus rares, malgré les gesticulations du patriarche Fergant. Ce dernier envoya sa fille dans le manoir de campagne pour éviter un autre scandale.

Durant cette période, je fus surprise de trouver un autre parasite partageant le corps de mon hôte. Le fœtus humain qui grandissait en elle pompait l’énergie qui aurait dû m’être dévolue ! Cela produit une réaction biologique intéressante. La nature de mon existence en tant que parasite m’obligeait à affaiblir mon hôte. Son corps fut prit d’une de ses crises de fatigues et de fièvre qu’elle avait désormais l’habitude d’avoir. Le futur petit terran n’y survécu pas. Néanmoins, la fausse couche faillit emporter Valentina et moi avec elle.
Bien sûr, lors de ce tragique événement, je fus terrifiée quand Valentina manqua de passer de vie à trépas. La fausse couche avait été grave. Si mon hôte décédait, je la suivrais dans la tombe.
Je ne sais pas si ma volonté d’épargner un peu mon hôte eut une influence sur sa santé, mais cette dernière s’améliora pendant un temps.

Pendant quelques semaines, les proches de Valentina qui l’a visitaient ainsi que le personnel de maison eurent l’impression de revoir la femme qu’ils avaient toujours connu. Seul bémol pour eux, elle souffrait de fièvres régulières qui débouchaient des fringales. Quant à moi, esprit tapi au fin fond de cette terrane, je prenais mon mal en patience. Peu à peu, je ressentais un malaise grandir… Je sentais bien que j’étais niché dans cet hôte depuis longtemps et presque trop longtemps.

L’inquiétude me gagnant, je fouillais dans les connaissances de Valentina pour me renseigner sur mon peuple. Malgré sa disgrace sociale et son état de santé instable, Valentina avait continué ses recherches pour devenir une éclari respectée.
Aucun autre représentant de mon espèce n’avait pu me guider, ni m’expliquer les pratiques normales ainsi que les cycles de vie qui rythmaient la croissance d’un syliméa.
Les sources d’informations étaient rares et souvent antique. La plupart du temps, il s’agissait de légendes, de contes à dormir debout. Si les gens les voyaient comme de la fiction, ces histoires fantaisistes étaient étonnamment proches de la vérité. Malheureusement, je ne découvris pas grand-chose. Je compris néanmoins que mes semblables se cachaient et étaient introuvables… Cela me révulsa, bien entendu !

Alors que le patriarche de la famille Fergant, le père de Valentina, un vieux marchand droit comme un balai et fier comme un paon, à la barbe blanche resplendissante et dénommé Hektor, voyait l’était de sa fille adorée s’améliorer, il entreprit à nouveau de chercher à la marier.
Cela déclencha un processus en moi. Je sentis mon être absorber et dévorer l’énergie et le corps de la riche héritière.

Nous étions au manoir de campagne. Les servants et intendants du domaine était tous présents, ainsi que des voyageurs ayant croisé le chemin d’Hektor Fergant, en visite pour voir sa fille. La chambre de Valentina était somptueuse, quoique plongé dans l’ombre. Ses yeux ne supportaient plus aussi bien les lumières vives. Nous étions allongés sur le lit à baldaquin. La fièvre avait repris le dessus sous l’effet de mon agitation. Un torchon humidifié était posé sur notre front. Nous nous tortillions sous le drap de soie bleue. La douleur se répandant dans tout le corps. Je ressentais les douleurs du corps de Valentina comme si le corps m’appartenait mais en même temps j’avais un recul qui me faisait voir le corps mourant d’un œil froid.
C’est comme si du feu se répandait dans ses veines, dans ses os, dans son crâne. La douleur que la jeune femme ressentait était telle qu’elle en avait le souffle coupé. Sa bouche était ouverte sur un cri de douleur inaudible. Les veines de son corps palpitaient.
Peu à peu, les ressentis de mon hôte se distancièrent de mon être. Je sentais comme un fluide chaud et rafraichissant à la fois se déverser en moi. Le moment était une sorte de jouissance orgasmique pour un être tel que je l’étais à ce moment-là. C’était là ! Le moment tant attendu ! Le résultat d’une longue et lente croissance au sein de cette femme terrane. L’aboutissement de l’existence que j’avais mené jusque-là !

Puis ce fut tout blanc autour de moi. Je voyais des flux d’énergie divine autour de moi. Ces derniers s’effacèrent peu à peu, tandis que mon monde se teintait d’écarlate… Le rouge se fit sombre. Et chaud. Puis froid.
Une sensation étrange me parcourut, comme une caresse éthérée mais en plus… physique. Je m’en souviens encore. Mon système nerveux s’éveillait à peine. J’avais encore l’impression de voir et ressentir ce que Valentina voyait et ressentait. Aussi, je n’esquissai pas le moindre mouvement. Mon esprit n’avait jamais appris à le faire.

Après un instant, mon corps prit de lui-même une grande et lourde inspiration. Une sensation de faim inédite pour moi me parcourut, créant un bruit étrange au niveau du ventre. Un gargouillis. Je le savais, Valentina en avait eu autrefois. Mais jamais je n’avais ressentis un gargouillis comme cela. Comme si le bruit remontait le long de l’organisme et grattant çà et là à l’intérieur du ventre.
Puis, je la vis. Mon corps avait instinctivement tourné le regard. La flaque de sang. Gigantesque. Impressionnante. Magnifique. Appétissante…
Sans réfléchir, je me ruais sur ce fluide terran, encore chaud. Je me gorgeais de lui, je m’en enivrais jusqu’à plus-soif. Mais j’avais toujours soif. Mais j’avais surtout faim !

Et là, je vis le corps déchiqueté de ma Valentina. Aussi belle dans la mort que dans la vie. A l’exception de tout son flanc gauche, déchiqueté, ouverte et saignant aux quatre vents… Son visage était éteint. Ses yeux fixaient le vide, rempli d’incompréhension quant à son sort. Mais les traits de son visage était relâchés, comme serein et reposé. Je me surpris à ressentir une certaine peine pour elle.
Je fixais son regard et eus l’impression de regarder un miroir… Ce n’était pas mon visage ! Mes yeux tournèrent, cherchèrent et trouvèrent un miroir. Mon apparence était terrible. D’aucuns la jugeraient affreuse, mais malgré cela une beauté prédatrice et violente s’en dégageait.
J’étais un corps en formation, une espèce gluante et informe de mucus en pleine découverte de la vie. Une partie de moi, imprégnée par l’esprit et les souvenirs de Valentina pleura cet aspect.
Je me lovais contre le cadavre et fus prise de soubresauts. Etais-je en train de pleurer ? Que pleurais-je donc ? Aujourd’hui encore, la réponse ne m’est pas évidente… La beauté de ce corps ? Le seul être que je connaissais intimement ? Je ne peux répondre.

Je serrais son corps contre moi, comme les terrans le font pour un être aimé. Je la couvris de baisers d’adieux. A mon étonnement, le goût de la peau, imbibé du sang versé, se révéla puissant et attirant. Mon esprit comprit instantanément que c’était ce qu’il me fallait !
Instinctivement, mon étreinte se fit plus intime et érotique. Mes baisers plus passionnés. Puis, mes crocs déjà rouge sang se plantèrent dans la chair morte de Valentina. Ce fut comme une explosion de sensations agréables à l’intérieur de moi. J’en voulus plus, toujours plus !

Je dévorais les restes de Valentina à une telle vitesse que je ne me rendis compte qu’il n’en restait rien quand lorsque son squelette n’avait plus de chair à offrir…

Bien après, j’organisai un massacre gastronomique syliméa. La vieille dame de chambre, Folindra, qui vint chercher sa maitresse pour le dîner avec maitre Hektor, mourut et vit sa nuque dévorer. Ce spectacle se reproduisit jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’Hektor Fergant. Le vieux patriarche. Le noceur de fille insatisfait ! Parfait ! Je l’avais toujours détesté !
Je le dégustai sur la table de la belle salle à manger du manoir.

Une fois ce festin terminé son corps évolua encore. C’est comme si sa masse informe et muqueuse se stabilisait enfin. J’avais remarqué mon évolution au long de mon repas mais cette fois, c’était la conclusion…

Le lendemain matin, j’observai mon visage dans une glace. J’étais nue. J’avais une apparence humanoïde. Un corps de prédateur. Froid et dangereux.
Ma taille est équivalente à celle de Valentina, dans la moyenne de ce que j’avais pu voir chez les amis de mon ancienne hôte. Mes oreilles pointues attirèrent mon attention. Je jouais avec d’une manière infantile sans pouvoir m’arrêter. La fascination qu’exerçait ma nouvelle apparence était très grande et causait chez moi une excitation intense.
Mon visage était beau. Je l’aimais. Je l’aime.
Mais autour de ma mâchoire, j’étais un monstre fait pour tuer. Mes canines proéminentes étaient visibles, le reste avait une allure grise, presque dur comme la pierre et exhalait la puissance à l’état brut. Je ne remarquai mes yeux que plus tard. Leurs couleurs changeantes et intenses. J’appréciais, malgré le caractère quelque peu visible de ce trait.

Après quelques jours, je pris conscience de mes possibilités que je compris être intrinsèques aux membres de mon peuple. J’ajustais mon corps, mon visage à ma convenance. Ma mâchoire redevint fine et mes canines moins visibles.

Comme tu peux le constater, très cher, je suis magnifique.

***

« - Vous êtes belle, murmura doucement le valet. »

Mon regard se fixa sur lui. Il serait un bon dessert. Un imbécile heureux. Trop stupide pour voir un danger en face de lui. Il ne manquerait pas à ce monde !

« - Mais votre cicatrice ? enchaina-t-il d’une voix étrangement assurée. Elle est très visible… »

Sans rien dire, je posais sur lui un regard séducteur mais sévère. S’il me filait entre les doigts, cela créerait des ennuis.

« - Ah… Cela m’est arrivé quand je quittai le manoir des Fergant. Un homme d’armes, au service de la famille me surprit. La vision des cadavres et de moi au milieu dû le choquer puisqu’il m’attaqua sans sommation. Il m’entailla gravement mais je m’en sortis et je pus faire quelques provisions. »

L’excitation du valet était complète. Après avoir verrouillé la porte, je goûtai à son sang et à sa chair. Pas très bon. Un alcoolique, de toute évidence…

Pourquoi avais-je ressenti le besoin de me confier autant à une proie. La solitude me pesait-elle ? J’ai cherché tant et tant à trouver mes semblables sans aucun résultat.
Les seuls contacts obtenus se sont faits avec des marginaux, des soi-disant informateurs ou rebelle. Mais je dois avouer que les quelques Nérozias que j’ai pu croiser sont intéressants. Je n’ai pas tout saisi de leurs origines, mais leur idée de renverser le système pourrait me servir à regrouper et faire reconnaitre mon peuple.

Pour arriver à mes fins, j’avais déjà entrepris des recherches de mes semblables sans succès jusqu’à présent. Pour me financer au cours de mes voyages, outre les richesses récupérées chez les Fergant, j’avais volé sans vergogne, de manière discrète telle une ombre dans la nuit, ou violente après avoir éliminé mes cibles.
Mais pour accomplir les grandes ambitions qui sont les miennes, il me faut des appuis. J’avais déjà des contacts chez des nérozias et autre rebelles opérant en Phelgra et en Eridania. Tenant à mon indépendance, je m’étais gardé d’intégrer toute organisation ou structure contraignante jusqu’à présent. Mais étant donné, la complexité des opposants aux régimes existants où que ce soit, qui étaient imbriqués dans des affaires avec des organisations criminelles, il faudrait que je me forge un vrai réseau soit par moi-même, soit en en rejoignant un déjà constitué.

C’est pourquoi au cours de mes deux véritables d’années d’existence, j’avais rempli des missions pour des criminels, ou toute personne prête à payer. Je m’étais découverte un don pour la traque et le meurtre. Mais le simple vol pouvait me satisfaire tout autant. La liberté de ce monde après la prison de mon hôte me grisait véritablement.
Malgré ma jouissance de ma liberté nouvelle, je ne perdais pas de vue mes rêves pour le peuple syliméa…





Dernière édition par Lamia Akasha le Mer 26 Juin - 22:45, édité 11 fois
Revenir en haut Aller en bas
:: The Boss ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Le Messager
:: The Boss ::
Le Messager
MessageSujet: Re: Lamia Akasha   Lamia Akasha Icon_minitimeLun 17 Juin - 20:29

Bonjour et bienvenue sur Isthéria!

Est-ce que ta fiche est complète ou bien tu as encore des choses à rajouter?

bg
Revenir en haut Aller en bas
:: La Dame Noire ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Lamia Akasha
:: La Dame Noire ::
Lamia Akasha
MessageSujet: Re: Lamia Akasha   Lamia Akasha Icon_minitimeLun 17 Juin - 22:07

Non, elle n'est pas fini, c'est surtout l'histoire que je dois rédiger maintenant. Je dois encore me décider sur certains détails déterminant et écrire le tout, je posterais un message pour signaler quand je l'aurais finie 047
Revenir en haut Aller en bas
:: La Dame Noire ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Lamia Akasha
:: La Dame Noire ::
Lamia Akasha
MessageSujet: Re: Lamia Akasha   Lamia Akasha Icon_minitimeDim 23 Juin - 1:13

J'ai fini de rédiger ma fiche bg
Revenir en haut Aller en bas
:: L'Eryl ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Sighild
:: L'Eryl ::
Sighild
MessageSujet: Re: Lamia Akasha   Lamia Akasha Icon_minitimeMer 26 Juin - 0:14

Hop!

On revient sur cette fiche fraîchement finie!

On analyse donc....


_ Télépathie => bien que tu le détaillerais plus tard, les émotions ne rentrent pas en compte dans ce pouvoir. Sinon c'est de l'empathie et non de la lecture de pensée/parler par la pensée. Pas d'influence sur l'émotivité. Pour moi, ce sont deux choses distinctes.

_ Monture => Tu es un syliméa, et j'ai malheureusement la tristesse de t'annoncer que les animaux ne t'aiment pas. Même si tu as bien noté que le bestiaux concède à te porter. L'instinct du bestiaux fait qu'il sera compliquer de te prendre directement sur la scelle. Il te faudra noter dans ton inventaire que tu as mis la main sur une "potion" qui permet de dissimuler ton "aura" pour pouvoir grimper dessus. (Normalement, le personnage de Kalysta l'a mis au point).

_ Histoire => Il te faudra modifier les passages en relation avec ton premier pouvoir puisqu'il te faut choisir entre l'aspect émotionnel ou liaison télépathique.

Pour ce qui concerne la partie parasite, les syliméas n'ont aucune influence sur les individus. Ils ne sont que spectateurs et tu ne peux pas prétendre influencer ton hôtesse malheureusement. La seule chose qu'elle peut saisir, c'est les effets secondaires de ta future "mue" où elle se sentira mal mais c'est tout. Bref, un peu comme alien. XD


Voilou

Je te laisse modifier les parties concernées, et je reviens vers toi dès que c'est fait.
bg
Revenir en haut Aller en bas
:: La Dame Noire ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Lamia Akasha
:: La Dame Noire ::
Lamia Akasha
MessageSujet: Re: Lamia Akasha   Lamia Akasha Icon_minitimeMer 26 Juin - 22:48

Salut,

J'ai corrigé ma fiche selon tes remarques :

- J'ai opter pour de la télépathie classique (lecture de pensée, communication et influence à haut degré de maitrise)

- Dans la catégorie monture, j'ai précisé que je me suis procuré la fameuse potion pour monter mon cheval et approcher d'autres animaux.

- J'ai modifié les passages concernant mon utilisation du pouvoir de télépathie en supprimant/remplaçant les passages sur l'influence des émotions.

- J'ai modifié l'histoire en rapport avec Lamia influençant son hôte durant sa croissance. Je ne pense pas avoir oublier de passage. study

J'espère que tout va bien désormais choupi
Revenir en haut Aller en bas
:: L'Eryl ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Sighild
:: L'Eryl ::
Sighild
MessageSujet: Re: Lamia Akasha   Lamia Akasha Icon_minitimeVen 28 Juin - 14:46


Hop! Il semblerait que les modifications soient bonne!!!
Tu vas pouvoir jouer les vilaines filles!


Fiche validée!

Comme tu rejoins les rangs de nos ladrinis, tu commences l'aventure avec ceci:

La langue de serpent :

Produits en série pendant un temps chez un artisan zelos, les langues de serpent on l'apparence d'une longue tige de cuivre légèrement incurvée dont la pointe noircie est étonnante de banalité. Cependant, présentez là à une serrure et elle se contorsionnera pour adopter la forme de sa clef. C'est l'outil idéal pour ceux qui veulent défier la propriété d'autrui...

Et comme tu incarnes un syliméa, tu profites de la promo : 50 exp!

Félicitations!^^


Tu vas pouvoir dès à présent te rendre dans la " GESTION DES AFFAIRES " afin d'ouvrir ton compte en banque, ton journal, ton inventaire et proposer ton évolution dans le comptoir à pouvoir.

Tu pourras également faire une demande de rang personnalisé JUSTE ICI.

Pour ton avatar, tu peux "réserver" une image particulière dans notre bottin ICI.


Une fois tout cela accompli, il te faudra renseigner tes pouvoirs et leur déclinaison dans le "comptoir des pouvoirs" ICI afin que cela serve de bibliothèque et que l'on puisse donner des limites bien précises à chacun de nos pouvoirs (tu pourras rp même si nous n'avons pas validé ton compte-rendu).


Bon jeu avec ce nouveau personnage!!

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Lamia Akasha   Lamia Akasha Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Lamia Akasha
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Carnet de Lamia

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Istheria, le monde oublié :: Gestion des PersonnagesTitre :: • Création de votre Personnage :: • Inscription & Présentation :: • Présentations validées :: • Les Syliméas-
Sauter vers:  

(c) ISTHERIA LE MONDE OUBLIE | Reproduction Interdite !