Camran

DON : Les cinq sens développés
SPECIALITES : Art de la guerre (dans sa version théorique), Don de chef.
POUVOIRS : Trois pouvoirs (sauf pour Prédef.) + degrés de maîtrise (vous avez droit de remplir 9 étoiles ★)
Visions = ★★★★✩✩
Camran a depuis toujours le don de prescience. Hélas, il n’a pas toujours su s’en servir ni le contrôler, ce qui aurait pu lui être utile en certaines circonstances… Quoi qu’il en soit, il use de ce pouvoir pour servir les intérêts des Nérozias : pratique, lorsqu’on met au point certains plans.
Charme = ★★★✩✩✩
La voix de Camran, son expression, son regard, tout semble inciter à la confiance et aux confidences. Vous auriez sans doute envie d’avoir pour ami un homme aussi charmant, non ?
Empathie = ★★✩✩✩✩
Comprendre les autres pour s’adapter à leur caractère ou à leur humeur, voilà qui peut s’avérer très utile. Qu’il s’agisse de diplomatie ou de marchandage, pouvoir parfois lire les émotions des autres est toujours un plus.


Camran ne possède que deux poignards. Leurs lames longues et effilées portent les mêmes gravures – des runes sindarines, sans le moindre doute. Il les conserve toujours avec lui.


Camran possède une pierre de sphène montée, brute, en collier. On ne la remarque que rarement, ceci dit, car elle est toujours sous ses vêtements, contre sa peau. Difficile de dire s’il s'en sert comme d’un catalyseur, néanmoins.



Le voici qui entre dans la pièce, et la première chose que l’on remarque chez Camran, comme chez tous les êtres de son peuple, c’est sa grâce innée. La nature a pourvu les Sindarins de membres longs et déliés, de souplesse et de subtilité dans chaque mouvement, de corps fins mais robustes ; Camran n’échappe pas à cette règle. Il semble fait d’air et d’eau, plus que de chair et de sang. Insaisissable, coulant… et cela s’en ressent jusque dans son attitude.
Il s’avance avec assurance et ses cheveux blonds cascadent dans son dos ; ramenés vers l’arrière, ils dévoilent ses oreilles effilées. D’emblée, le regard est attiré vers le cache-œil qui masque une partie de son visage. Il n’entache en rien l’harmonie des traits du Sindarin, mais il interpelle : d’où vient-il ? Que s’est-il passé ? Dans quelles circonstances l’infirmité est-elle survenue ? Si on lui pose directement la question, Camran sourit — un sourire en coin, clairement amusé, un brin mystérieux, presque toujours rivé à ses lèvres — avant de répondre, le plus sérieusement du monde, qu’il a perdu son œil aux dés. L’autre prunelle, celle qui lui reste, brille d’un vert de jade éclatant. Si vous cherchez à connaître les véritables sentiments de Camran, sans doute faudrait-il observer attentivement cette prunelle qui vous fixe sans se détourner.
Quel âge a-t-il ? Difficile à estimer. Les Sindarins semblent toujours si jeunes, si beaux. Et celui-ci parle peu de lui et de ce qu’il a vécu, rendant impossible toute déduction des années qu’il a vues s’écouler. Une chose est sûre : il n’est plus un enfant, mais pas un vieillard non plus.


Comment saisir l’eau ? Lorsqu’on tente de refermer ses doigts dessus, elle prend un instant la forme des mains, avant de s’échapper par le moindre interstice. Elle ondoie, fluctue, reflue, glisse et coule pour finalement s’enfuir.
Si c’est l’air qui régit les mouvements de Camran, son esprit, lui, semble être fait d’eau. Changeant et sinueux, il s’adapte en fonction des circonstances : parfois caressant comme le clapotis tiède d’une rivière, parfois paisible comme la surface d’un lac, parfois rude et violent comme un torrent de montagne, et parfois même, en de rares occasions, furieux comme l’océan. Et c’est face aux autres que Camran se met au diapason, adoptant l’attitude qui convient le mieux à la situation et à son interlocuteur. Il use volontiers de son pouvoir pour charmer ceux à qui il s’adresse, mais encore plus volontiers de ses aptitudes à les comprendre — un don qu’il maîtrise pourtant bien moins. Il distribue ses sourires avec largesse, mais derrière cette façade se cache un autre visage, plus sombre, plus secret, où sourde un caractère mélancolique et rancunier.
On le sait travailleur et âpre à la tâche. Sans se lasser un instant, il se concentre sur ses plans, ses stratégies, ses tentatives de diplomatie. Qu’est-ce que des heures dans la longue vie d’un Sindarin ? En dépit de sa nature changeante et prompte à s’adapter, il manifeste depuis toujours une profonde loyauté envers les Nérozias et la cause qu’ils défendent. Il œuvre donc sans relâche pour leur compte, avec un dévouement presque religieux.
Pourquoi tant de fidélité ? Qu’a-t-il trouvé chez eux qui a su convaincre son esprit versatile ? Comment un Sindarin a-t-il pu quitter les siens, si liés les uns aux autres, pour rejoindre une telle organisation ? À ceux qui lui posent la question, Camran se contente d’un de ses si nombreux sourires en coin. C’est qu’on ne lui tire pas les vers du nez si facilement, hélas… Les Nérozias, eux, ne semblent cependant pas douter de son allégeance.



PRENOM : Alphène
RACE : Faucon pèlerin
SEXE : Féminin
POUVOIR : Vitesse accrue
DESCRIPTION : Le catalyseur d’Alphène se trouve autour de sa patte gauche. Il s’agit d’une bague en argent ornée d’une sphène finement taillée. Grâce à elle, la vitesse déjà prodigieuse du faucon pèlerin s’accroît, faisant de lui l’un des messagers les plus rapides qui soient.


PRENOM : Feriel
SEXE : Féminin
DESCRIPTION : Magnifique jument, Feriel est dotée d’une robe palomino du plus bel effet. Camran plaisante souvent sur la couleur de son crin, jurant qu’elle est parfaitement assortie à celle de ses cheveux. Si c’est un cheval tout à fait ordinaire, le Sindarin le traite toutefois avec beaucoup d’égards. Qui veut voyager loin ménage sa monture, pas vrai ?



[blablablablablablabla (oui, c'est plus long : il a plus de 400 ans, quand même)]