Voyager et découvrir [Beryl]

Cela fait maintenant 5 ans que Duscisio est devenu Ascan. Sa maitrise de l'épée et de l'herboristerie l'ont été à en venir là. Mais là ou ? Ce n'est pas le genre de personne à se soucier de l'avenir, l'albinos vint plutôt à voir le jour le jour se qu'il se passe dans cette vie vouer à la solitude de ses voyages qui lui font gagner sa vie. Il vit sur des voyages, voyage lui rendant peu a peu une expérience nécessaire à son travail comme inventer de nouvelle potion travailler sur plusieurs semaines voir plusieurs mois. Voila un jeune homme bien dévouer à son travail. Culture qu'il garde au plus profond de lui ainsi que des sentiments qui ne devrait pas être dans son cœur. Solitude parfois briser sur des rencontres qu'il fait de temps à autre pour une simple affaire, une vente ou un conseil donner à d'autre herboriste qu'il partage gratuitement sans la moindre gêne, pourtant il garde tout de même le secret de ses potions qui ont de la renommer sur Istheria tout entier. Tout le monde est content de voir cette enfant albinos de balader dans les rues de leur cité. Que se soit la cité d'Hellas, Hesperia, Tyrhenium, ou les quatre cités encore florissante de la région de Cebrenia, tout client est ravie de savoir que le petit Duscisio contribue à leur aide sans hésiter contre une somme très modeste. Duscisio n'est pas quelqu'un qui chercher à faire fortune loin de là. Ce n'est qu'un simple voyageur auquel serai implanter sa boutique dans l'une des villes, la capital d'Hesperia, restant dans la maison de ses parents maintenant décédé.

Mais se n'est pas en parlant du passé que l'on avance. Essayant toujours d'oublier sa tristesse d'être perdu, l'herboriste blanc sera toujours loin de tout à chercher de nouvelles plantes et à cueillir celle qui connait déjà. Savoir ou elle pousse, comment les cueillir, les conserver dans une longue durée, mélanger à telle ou telle plante pour ajouter des vertus. Mais qui dit remèdes dit également poison, il est certain que ce petit bonhomme connait comment fabriquer des poisons tous plus virulent les un que les autres mais il n'en vend jamais voir n'en fabrique jamais. Plutôt dans l'humanitaire il se dépêchera plutôt de soigner ce poison, il y a toujours un remède mais il faut l'administrer à temps. Un médicament mal utiliser peut très bien être un poison. Dans ses connaissances, il précise toujours les consignes.

Mais aujourd'hui Duscisio n'est dans aucune ville. Personne ne la vu depuis des mois mais personne ne s'en inquiète. Il est bien arriver qu'il ne soit pas visible pendant une année entière, ce cas là il n'était que dans une région ou l'environnement n'était pas à son avantage pour voyager mais assez pour survivre continuant vers une autre tout en étudiant des plantes qu'il trouve par simple hasard. Mais les voyages forment la connaissance et c'est à Noathis, plus précisément à la rivière Oxia qu'il se trouve. Son sac était presque plein déjà et le temps de revenir à la boutique était venu. Un long voyage après avoir quitter cette endroit allait donc venir. Remplissant sa gourde tout en administrant le jus d'un fruit nourrissant pour le voyage de retour. Duscisio n'avait apparemment rien à craindre du lieu pourtant réputer pour les embuscades faciles. En avait t'il peur ? Pas vraiment. Le visage qu'il énonce le prouve bien, aucun inquiétude, aucune crainte de se faire attaquer par où que se soit. Très confiant il continus ses activités en ce lieu peut rassurant. Le son du fort courant de la rivière lui couvre le bruit des buissons qui pourrait le prévenir d'une présence silencieuse, son ouïe n'est perturber par que l'eau qui coule à forte puissance.

Voila qu'il remplit sa deuxième gourde en peau animal, celle ci sera en eau pure, filtrer par un étonnant système sans se soucier des saletés qui pourrait l'obliger à vider pour recommencer à la remplir. Son épée est sortie, la belle épée nommé Toribrioé dont la noirceur est connue par les animaux de cette forêt et par ceux qui l'ont vu et sentir sur leur peau alors qu'il tentait d'agresser Duscisio dans ces lieux reculer de toute population. Toribrioé est ici planter dans le sol et tenue fermement par la main gauche de Duscisio pendant qu'il remplissait cette gourde. Le courant fort l'oblige à rester tout de même prudent, il suffit qu'il tombe pour qu'il soit emporter par le courant. Une fois terminer, il en bu une gorgé, voir autant d'eau couler donne toujours soif avant d'entreprendre le moindre projet de marche pour un retour inespérée en ville. Il se leva juste après pour reprendre l'épée qu'il avait planter dans le sol pour la rengainer dans son fourreau après avoir enlever toute aspérité qui pourrait le gêner s'il en avait besoin un moment ou un autre pour se défendre, que cela ne soit pas un problème vu ses capacités mais que cela le soit à long terme. Le voilà maintenant prêt pour son voyage de retour. C'est en suivant la rivière qu'il pense sortir de la forêt qui l'empêche de savoir ou il est. Cela fait plusieurs heures déjà qu'il y est pour penser y trouver une nouvelle découverte pour ses potions mais cela ne fut pas le cas, alors ici la seule solution est de retourner cher lui pour vider ses poches puis encore et toujours voyager pour affaire après avoir fabriquer lui-même quelques potions dont il en a le secret.

Si Duscisio est si confiant c'est qu'il doit avoir quelque chose de plus dans son attitude tellement peu banal surtout dans un endroit pareil. Autre le fait ne de rien entendre, la maitrise magique en fait de bon yeux. Duscisio n'est pas un mage comme les autres cela va de soi. Mais le fait qu'il soit confiant vient surtout de cette petite aura qu'il déploie. La jeune femme aurait du regarde ça en premier et non son attitude apparente. Erreur que l'on peut commettre quand on en veux à sa vie pour lui voler ses biens. Mais pour elle se n'était pas le cas, la curiosité n'était que le fruit de son cache-cache bien long pour savoir qu'il fabriquait. Mais la prudence reste en elle car l'albinos n'est qu'un étranger la première fois qu'on le rencontre. Il n'y a rien de bizarre à cela. Et Duscisio ne sent sa présence que par le poids directe qu'elle soumet au sol de terre. La terre, magie bien utile pour ne pas se faire comprendre pas une personne qui ne connait rien sur lui. Mais bien entendu il ne vous dira jamais comment il fait. La seul manière de le découvrir reste d'entendre prononcer ses formules mais aussi de les comprendre. Duscisio est très difficile à cerner et cela tombe bien car il adore surprendre il est donc rare de lui faire une surprise comme maintenant alors que la jeune personne commence à sortir de son buisson. Mais la présence se divise en deux se qui veux dire qu'il y a un compagnon à quatre pattes derrière surement juste pour la prudence.

C'était une jeune femme qui apparaissait aussi pure et innocente que n'importe quel femme de ce monde. Seulement tout le monde sait que les apparences sont souvent trompeuse. Il ne remarqua que se qu'elle était quand la regardant du coin de l'œil. Ses yeux rouge sang à la pupille vertical semblait ne pas voir que l'apparence mais autre chose en la personne qui est scruté du regard. Secret de famille. Alors qu'elle se montrait pourquoi ne pas s'arrêter quelques instants pour savoir se qu'elle voulait. Après tout, il n'est pas presser et le temps n'a pas vraiment d'importance. Sinon il ne prendrait pas autant son temps pour rentrer chez lui et aurait une monture pour gagner du temps. En parlant de monture il est vrai que le Blanc est l'une des rares personne à n'avoir aucun compagnon de route pour tuer la solitude. Un choix qu'il énonce comme ne pas vouloir perdre quelqu'un de chère à ses yeux alors qu'il en a perdu suffisamment pour avoir fait ce choix. Alors les quatre appuis derrière les buissons sont un animal comme un chien ou tout autre animal quadrupède. Maintenant fallait t'il savoir les intentions de la demoiselle qui ne se firent pas attendre. A l'approche du jeune garçon elle voulait éviter de le surprendre en lui énonçant un bonjour pour finir par demander s'il était perdu.

C'est en se perdant que l'on trouve son chemin, petite demoiselle.

Il se retourna et la regarda dans les yeux, ses cheveux blancs qui était cacher par la capuche furent découvert. Signe de politesse de sa part qu'il en ai de se montrer totalement pour ne rien lui cacher. Il ne dégageait aucune agressivité et donc il pouvait continuer sur ses dires afin de savoir se qu'elle désirait d'autre.

Et puis-je vous aider en quelques choses ? Après avoir dit à votre compagnon de se montrer, je n'ai aucunement l'intention de vous faire quoi que se soit.

Surprenant non ? Le fait que Duscisio énonçait directement qu'il savait qu'il était observer depuis le début en avait déjà étonner plus d'un, surtout lors des agressions qu'il subissait en ville pour que l'on lui vole ses biens voir plus. Ici il n'était pas question de ça. Sinon le jeune garçon aurait prit les mesures nécessaire à savoir déployer une aura un peu plus puissante et son bâton de marche à la main se verrait emplit de lumière au niveau de la pierre ici à peine luminescente.

Je ne suis qu'un voyageur. Je n'agresse personne sans que celui si n'ai de mauvaises intentions.

La méfiance règne toujours. C'est impressionnant se que ses deux, non ses trois là pouvait se méfier l'un de l'autre juste par simple sécurité. Pour Duscisio, la méfiance est quelque chose de banal. La magie déployé est uniquement là pour utiliser une magie qu'il utiliser en permanence, la détection terrestre, une manière de sentir au moindre instant une présence sur cinquante mètre sur le sol. C'est largement suffisant pour dégainer une épée par exemple ou utiliser le contrôle de l'épée mais pas pour lancer une incantation. Magie particulière de Duscisio qui fait l'unanimité chez les mages voulant se mesurer à lui, lui qui refuse la plupart du temps au moindre duel même amical. La seul raison qu'il dirait à haute voix soit par «  Je ne sens pas ma force » ou encore « Tu risque trop gros » voir même « Je n'ai pas le temps ». Toute excuse plus ou moins bidon qui pourrait s'avérer vrai si la personne cherche vraiment à le nuire. Utile de vous dire que dans la plus part de ses affrontements il serait prêt ne pas y allez de main morte mais il n'aime pas les tuerie alors il sera très rare de le voir tuer quelqu'un pour son bon vouloir.

La raison de dire tout ça ? L'intention de Duscisio qui était totalement neutre mais toujours plus méfiant que les deux qui se trouvait en face de lui. Une jeune femme qui cachait surement de quoi se défendre, quelques chose de petit genre un poignard pour que les yeux de Duscisio ne le remarque pas et l'animal, un coyote semblerait t'il qui lançait un regard qui en disait long. La magnificence d'un compagnon à protéger sa maitresse et amie sans pourtant être innocente. Le fait qu'elle remarquait rapidement que le Blanc était un albinos lui énonçais qu'elle savait et connaissait leur crainte du soleil, l'astre soleil ne provoque que des insolations mais leur fait perdre connaissance au bout d'un certain temps. Lorsqu'elle énonçait ses intentions sur la méfiance et le fait qu'elle n'avait jamais eu but de l'agresser l'albinos répondit d'un air sévère presque par simple avertissement.

M'agresser aurait couru à votre perte dans tous les cas. Mais je n'aime pas tuer, je n'aime pas la tuerie. La vue du sang m'écœure.

Il reprit son air inexpressif à moitié souriant d'un seul coup. C'est inexplicable. Duscisio a une parfaite confiance en ses capacités se qui en fait une personne redoutable et à ne pas prendre à la légère. Par contre ce changement d'humeur si soudaine n'est pas banal. Une personnalité cacher peut-être.
La jeune femme insista pour qu'il ne reste découvert au soleil. Alors de ses deux mains, l'une tenant Limiria dont la pierre était encore faiblement luminescente, il remit sa capuche sur la tête en prenant soin de faire une zone d'ombre sur son visage, au niveau des yeux. Puis vint enfin la question de se présenter.

Duscisio Balibe, dit aussi Le Blanc, Herboriste. Je cherche des toutes les plantes de ce monde puisque que c'est mon métier. Puis-je vous retourner la question ?

Pour savoir pourquoi Duscisio est aussi confiant dans ses capacités il faut en premier lieu les connaître. Une chose est sur c'est qu'il faut également connaître ses limites et ses faiblesses pour les corriger mais on ne peut pas toujours le faire. Preuve, Duscisio est un albinos de naissance dont il ne pourra jamais se dénuer de sa faiblesse au soleil. Les insolations sont ses plus grande faiblesses au simple fait que s'il y reste trop longtemps exposer, des évanouissements pourrait en être résultat et sa mort pourrait venir dans un combat. C'est se qui fait peur à Duscisio. Pour cela qu'il ne s'impose pas dans des affrontements trop long. Il serait surtout à fuir plutôt que de risquer sa vie. Maintenant pourquoi ses pouvoirs ? Ici il ne montre rien, mais son épée pourrait en dire long. Alliage réputer pour sa solidité, composition maintenant oublier, cette arme pourrait fendre une métal des plus banal avec suffisamment de force sans s'émousser. Il n'y a pas que son épée mais aussi ses gantelets cacher sous son manteau fait du même alliage lui assurant l'arrêt d'un coup alors qu'il n'aurait pas le temps de dégainer Toribrioé.

Ses pouvoir serait également les plus impressionnant. Sa magie par exemple, système d'invocation dans une langue ancestrale. Sa magie de la terre et de l'électricité est commander par cette magie. Maintenant il manque le contrôle de l'épée. Rare sont les personnes à eu voir Duscisio l'utiliser en ses vingts ans d'existence. Le plus récent étant le chef des Ascan lors de son admission dans cette castre. Il n'a pas eu lieu de combat depuis. Cherchant à parfaire ses techniques de potion et de l'épée sans à en avoir l'usage car le contrôle de l'épée est aussi terrifiant qu'épuisant.

Parait t'il invulnérable pour autant ? Pas le moins du monde. A travers ce regard mêler entre la sympathie, la neutralité et la sévérité une immense tristesse s'en résous. Sentiment qu'il n'aime pas montrer par peur qu'on le prennent tout simplement pour quelqu'un de faible. Duscisio est plus faible qu'il n'y parait, se fortifier l'esprit est ici le plus important. Pourquoi choisir la solitude alors ?

La jeune femme et son compagnon à quatre pattes lui donnait maintenant présence. Sa solitude briser plus rapidement que prévu allait faire de lui de quelqu'un de différant pour résultat. Pourrait t'il mêler maintenant au fait qu'il pourrait être en plus sociable qu'il n'y parait. Ce sourire commercial qu'il soumettait à ses clients pour cacher cette personnalité contraignante. Beyla telle est son nom ne parait pas méchante. Herboriste également dans ses temps perdu pourrait faire partager ses connaissances et Duscisio les siens. Un bon échange qu'il partage avec joie. Confrère ?

Vous êtes Ascan ?

L'albinos ne connait pas encore toutes les castres. Il ignore totalement qu'il y avait une caste féminisé des Ascan nommé Eryllis. Se qui devrait pourtant lui faire cogiter les méninges au fait qu'il n'ai vu aucune femme chez les Ascans la première fois qu'il est entrer dans la castre. Depuis il n'est pas retourner sur l'ile du commencement en temps que membre des Ascan. Il ne connait même pas l'histoire du monde, seulement l'histoire des siens dont le savoir commence peu à peu à disparaître.

Il y a des plantes que l'on trouve un peu partout et d'autre que l'on ne trouve qu'ici. Je n'ai qu'un livre tenue par mes parent transmit de génération en génération, et que je transmettrai un jour à mon fils ou ma fille. Malgré cela je n'ai pas trouver se que je cherche et dit retourner à ma boutique à Hesperia pour voir se que je peux faire avec se que je viens de récupérer. Vous que faites vous ici ?

Méfiance, méfiance. Cette distance de sécurité qu'il y a entre les deux voyageurs est suffisante, nul besoin de crier et nul besoin de se mettre en garde. L'entrainement fait que Duscisio peut dégainer son épée ou en créer une en quelques secondes. Ici nul besoin de s'en prend à elle au vu que c'est une femme amicale. Le fait qu'elle précise qu'elle n'était pas Ascan devais signifier qu'elle était d'une autre castre. Nul besoin de demander la quel au vu que cela n'a pas la moindre importance. Mais ici elle ne parlait pas de castre, pas le moins du monde. Ici elle parlait du fait qu'ils étaient Herboriste tout les deux. Bien entendu, le blanc n'avait pas comprit cela tout de suite. Il fit signe de la tête pour montrer qu'il avait ici comprit.

Continuer ne serait pas le mot ici mais plutôt découvrir. Je pense que malgré toutes ses années transmissent il y a encore des secrets bien garder dans chaque recoin du monde qui peuvent nous faire profiter. Pour ma part je vois plus d'intérêts à parcourir le monde pour découvrir ses nouvelles plantes que d'en avoir à en trouver que l'on connait déjà.

L'intérêt voir un bien grand mot. Ce jeune adulte n'a aucunement l'intention de devenir riche par ses découvertes dont il parle. Bien entendu son but est de vivre de ses découverte mais imaginer qu'il existe quelques parts des plantes non répertorier pourrait exciter bien des herboristes. Ici on parlait de ses gens qui sont prêt à faire des distance énormes pour pas grand chose au yeux du monde. Mais sans eux il y aurait bien des choses que l'on ne connaitrait pas. Quelle plante est comestible ou venimeuse. Quel plante peut être mélanger pour donner un résultat complètement aléatoire mais parfois logique. Médicament ou poison tout se trouve dans les plantes.

Le fait d'avoir parler du livre que ses parents avait aucunement l'air de l'intéresser mais il sait qu'elle a absolument envie de voir ce livre en question. Vous imaginer vous, un livre de la largeur d'une main d'adulte dont les pages sont orner d'une connaissance ancestrale ? Oui. Se n'est pas la première fois que Duscisio en parle à quelqu'un. Simple raison qu'il ne le montre plus ici est que la première personne était malveillante et a essayer de s'en emparer. Au vu de se que Duscisio avait fait pour protéger ses connaissances, cette personne avait abandonné. Et oui. Il ne le montrera plus jamais à qui que se soit. Et de toute manière ici il préfère garder ses connaissances pour lui et étudier se qu'il ne sait pas encore. Cinq ans que Duscisio vit seul mais il en a à apprendre.

La raison que la jeune femme présenta avait une phrase plutôt amusante. En plus d'être herboriste elle était médecin. Mais un médecin qui cherche lui-même ses plantes de guérisons se n'est pas courant.

Ne serais-je pas médecin à ma manière? Dans le fait que mes potions servent uniquement à aider les gens, à les soigner ? Bien sur il y a des maladies que l'on ne soigne pas qu'avec des remèdes, bien malheureusement. C'est également une grande partie de mon travail que de concocter des potions.

Sur l'instant, Duscisio ne fait que refaire les potions qu'il a déjà fait et déjà écrite dans le livre en question. Rien de nouveau jusque là. Mais il essaye également de fabriquer des potions pour des maux que l'on connait mais que l'on ne guérit pas encore. C'est sa partie difficile du travail d'herboriste. Elle proposa de l'aider à trouver se qu'il cherchait.

Comme je l'ai déjà dit, je dois retourner à Hesperia. Ne n'ai que peu de place de libre et rien qu'avec se que j'ai trouvé j'ai de quoi m'occuper encore un moment avant de repartir à travers le monde.


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Ainsi donc, bien qu'ils partagent en partie les mêmes secrets qu'étaient ceux de la magie interne des plantes, lui c'était plus voué à la recherche tandis qu'elle avait choisi son application afin de soulager déjà ce qui pouvait l'être. Voilà que leur travaux se révélaient plus que complémentaires au final, lui aussi se servant de ses connaissances afin de soigner ce qu'il pouvait et elle continuant ses propres recherches et testant de nouveaux mélanges afin de faire avancer ses propres connaissances en la matière. Sa vision des choses la fit sourire doucement. Même s'il découvrait, il continuait une œuvre commencée de tous temps par ceux qui, déjà, avaient compris que la nature recelait des miracles invisibles à leurs yeux mais que leur compréhension pouvait saisir pour peu qu'ils s'en donnent la peine. Tout comme lui possédait son livre, elle avait ses propres notes, certes moins présentées sans doute, mais classée à sa manière dans un cahier tout simple dont personne ne pourrait se douter de la valeur réelle. Seules les belles parures attirent les regards, pas les bijoux en toc. Là, c'était la même chose.

Le fait qu'il se compare à un médecin élargit le sourire qui se peignait sur son visage. Il n'avait pas tout à fait tort au fond, même si les deux rôles étaient par nature très différencié. Elle se contenta de l'écouter exposer la vision de la chose, prenant le temps de la comprendre avant de se préparer à formuler sa réponse.

- Il y a certes des points communs entre médecin et herboriste mais une grande différence subsiste. Le médecin ne se limite pas aux plantes contrairement à l'herboriste. Parfois, il nécessite l'usage de lames, d'aiguilles et fils, de tissus et de bien d'autres attraits. La définition même de l'herboristerie est de n'intervenir que grâce et pour les plantes.

Il n'y avait aucun jugement dans sa voix, simplement l'expression des faits purs et simples. Elle ne se pensait pas meilleure car médecin, simplement elle connaissait bien la nuance entre ses deux mots pour faire tour à tour partie de chacune de ces deux catégories de personnes.

- Oui, vous êtes un peu médecin comme je suis un peu herboriste. Mais vous êtes sans doute bien meilleur dans votre domaine de prédilection que je ne le suis, tout comme je le suis dans le mien. C'est aussi pour cela que ces deux domaines peuvent si bien se comprendre car ils se complètent à la perfection. Sans l'herboristerie, la médecine serait bien moins efficace mais sans cette dernière, elle se révèlerait également moins pointue.

Son petit exposé terminé, elle l'écouta à nouveau. Bon, au moins, il semblait avoir trouvé de quoi satisfaire ses recherches pour un moment. Quelque part, elle préférait ça. Elle connaissait bien les lieux et partager ses secrets ne lui faisait pas peur. Mais si ceux-ci venaient à être divulgués à mauvais escient, c'est tout un éco-système rare qui se verrait menacé. De plus, elle avait prit du temps pour discuter avec lui et ne le regrettait pas. Mais elle se rappelait qu'elle avait aussi une mission. Celle de soigner ses sœurs et ce, le plus rapidement possible.

Duscicio lui faisant part de son prochain but qui était de retourner à la capitale, elle se surprit un instant à songer de nouveau à son enfance. Mais elle chassa bien vite ces images. Sa vie était ici et elle ne l'échangerait pour rien au monde. Et puis, elle n'aimait rien plus que la forêt et le contact de la nature. Où se trouverait sa place dans une telle cité? La réponse était simple, il n'y en avait pas. Elle s'était faite sa place chez les Eryllis et c'est là qu'elle demeurerait. Avec ses sœurs. Elle se contenta donc de hocher la tête dans sa direction.

- Dans ce cas, à part vous souhaitez bonne route et, qui sait, peut-être de précieuses découvertes, je ne vois pas ce que je pourrais rajouter de plus.

Apparemment, il avait fini ce qu'il était venu faire ici, et elle ne voyait aucune raison de le retenir davantage, à moins qu'il n'ait encore des questions à lui poser.

Petit à petit on pouvait voir qu'il y avait rien à craindre pour Duscisio. Limiria brillait de moins en moins au fur et à mesure de la conversation, la magie de détection terrestre s'arrêtait doucement et quand Limiria s'éteignit aussi, il n'y avait plus aucune magie qui s'échappait de l'albinos. Mais n'allait pas croire pour autant que sa magie ne peut pas revenir aussitôt. Néanmoins il lui faut tout de même prononcer ses formules pour utiliser sa magie.

Les ressemblances de métier entre herboriste et médecin était grossière. Sur les mots de la jeune femme, il eu un sourire niait alors qu'il se grattait l'arrière de la tête. Elle n'avait pas tort. Médecin aurait alors été son métier s'il n'avait pas l'horreur du sang en bouche. Rien que de parler de lame allant dans le corps cela le gênait alors n'imaginer pas s'il utiliser ses lames là pour soigner, au vu que c'est surement le seul métier qui utilise des outils tranchants pour guérir les personnes malades.

Ichtri catchi di sontrigia mi ichtri masdati...
C'est à cause du sang que je ne suis pas médecin....

Langue à part pour commentaire à part, le regard tourner sur le côté avec une expression légère de dégout. Une manie qui ne se perdra pas bien entendu. Surtout qu'il ne cherche pas à se faire comprendre par ses moments là et qu'il y a bien sur une raison. Il ne voudrai jamais qu'on le connaisse trop bien. Allez savoir pourquoi... De plus, il reste tout de même très réserver quand il parle de soit, bien que cela ne soit pas le cas pour tout les sujets.

Si tout le monde savait tout faire alors les métiers se sont plus utile. Il n'y aurait aucun commerce.

Il avait toujours cette fois de dégout pour la première partie de ses paroles mais au fur et à mesure qu'il parlait cette voix devenait de plus en plus normal, de plus en plus inexpressif. De plus savoir tout faire n'a plus aucun intérêt, mais il prendrait énormément de temps. Autant prendre son exemple. Il va chercher les plantes, il les transforme en potion et participe au rétablissement des malades, la plupart du temps il a même des clients qui ne lui font pas confiance et préfère un médecin. A Herperia, il n'y a pas de quoi s'étonner. Depuis son enfance il est mal vu, une autre culture, une autre langue, une autre apparence. Cela ne changera pas alors il voyage. C'est mieux que d'attendre des jours voir des mois qu'un connaisseur dans les plantes viennent lui remettre sa commande. Ici il va directement la chercher. Il n' gagne pas forcement de temps mais il économise énormément. Et puis cela fait depuis cinq ans qu'il voyage ainsi, il ne regrette rien. Bien que maintenant il fallait y retourner, voir tout ses regards braquer sur lui. Voyage lui permettant tout de même de fuir cela, c'est désagréable de se faire dévisager comme ils le font... De placer sa boutique ne serait pas t'elle une bonne chose ?

S'il y a a rien à ajouter alors autant que je commence la route. J'ai du chemin à faire et du travaille à commencer.

La pierre du bâton qui s'était éteinte se ralluma, après ses paroles Duscisio avait marmonné une formule après avoir taper le sol avec et toucher l'énorme pierre avec sa main. Il la regarda quelques instants, la salua de la tête avant d'emboiter le pas, en se retournant sur la droite, vêtements le suivant au vent du déplacement au fur et à mesure qu'il finissait un pas sur l'autre, s'éloignant de la jeune femme qu'il ne reverra pas avant plusieurs jours dans le minimum des cas....