Des oeillets et des alstromérias

News & Infos

C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

Temps actuel

Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Des oeillets et des alstromérias

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Des oeillets et des alstromérias    Des oeillets et des alstromérias  Icon_minitimeMer 13 Nov - 2:57

    Le temps, la presse, étaient des notions qui échappaient à la sylphide. Les mortels vivaient et mourraient si rapidement : on apprenait à les connaître et les voilà tout d’un coup disparus à jamais. Lorsque l’on possédait si peu de temps devant soi, il était normal de tout faire rapidement, de prévoir à la journée près et de s’indigner des lenteurs. Hildegarde le voyait, dans leurs petits yeux, qu’ils ne pouvaient attendre des mois voire des années. Si elle les appréciait, la prêtresse avait un peu de mal avec les races mortelles. Lorsqu’elle rencontrait des âmes immortelles attachantes, néanmoins, elle se laissait aller à ce que l’on pouvait appeler une amitié. Hildegarde se montrait affable avec tous, sincèrement bienveillante mais, malgré sa nature avenante, posait un mur entre les autres et elle. Un mur de cinq cents années qui ne s’attachait qu’à des semblables.

    Un jour, il y a de cela plus d’une génération de terrans, lors d’une visite à Hesperia, la prêtresse de Cimmeria rencontra un mortel et sa toute petite sindarine. Une jeune enfant blonde avec qui, en grandissant, continua d’entretenir une correspondance épistolaire. Elles s’échangeaient des palabres insignifiantes et ordinaires, des mot qui la faisaient, en quelque sorte, sortir de la glace de Cimmeria tout en demeurant à Hellas. Une lettre de Naïa équivalait à une histoire et chacune d’elles étaient précieusement cordées dans ses affaires, leur tout formant le long récit d’une talentueuse et curieuse sindarine.

    Mais l’histoire de la sindarine s’arrêta brusquement sur la voie des eclaris. Hildegarde ne s’en aperçu pas immédiatement, sa patience l’empêcha de s’inquiéter. Le temps de Cimmeria, la guerre, les brouhahas d’Eridania et la vie, toutes ces choses qui pouvaient empêcher quelqu’un d’écrire une lettre n’alertaient pas l’immortelle. Le temps sans nouvelle, comme l’existence d’Hildegarde, s’éternisait. La prêtresse ainsi que la sindarine avait des décennies, des siècles devant elles, pour discuter, pour se revoir. Pas de nouvelle, bonne nouvelle, comme disaient parfois les terrans.

    Puis arriva aux oreilles de la sylphide une bien odieuse annonce : Naïa Thyssen, encore enfant dans l’esprit de l’éthérée, avait sur sa tête une prime. Oh, comme une sindarine si pure avait-elle pu se mettre dans un tel pétrin ? Dans ses lettres précédentes, il ne lui semblait pas avoir discerné une quelconque malice, un quelconque doute sur la bonté de la jeune eclaris. Hildegarde ne se déplaçait que très peu hors de la cité des glaces mais avait pour habitude de se rendre à Eridania à des fins diplomatiques une fois de temps en temps à tous les siècles. Et ainsi, la prêtresse prépara son voyage dans le pays aux milles cultures.

    ~~~

    Oh, les choses avaient tant changées depuis la dernière fois. Comme à tous ses passages, certains bâtiments avaient disparu pour laisser place à de nouveaux, bien plus beaux et sophistiqués. Des quartiers se remodelaient au fil des siècles et à chacun de ses passages, Hildegarde redécouvrait Hesperia. La prêtresse éthérée demeurait, le temps de sa visite à Eridania, chez un ami immortel, lui-même un sindarin qu’elle avait rencontré il y a de ça de très très nombreux siècles. Comme à son habitude, il avait informé la sylphide de la mode actuelle d’Hesperia et elle s’était arrangée en conséquence, ou presque. Ressentant peu la température, elle se permettait une tenue plus légère, aucune laine ni aucune fourrure malgré le mois froid qui s’annonçait.

    Et encore une fois elle se retrouvait au sein des rues. Quelque part, là où son coeur l’avait amenée, là où elle s’imaginait Naïa Thyssen apparaitre. N’étant pas enveloppée dans un grand manteau bien trop chaud, Hildegarde portait le souvenir de Flamenor par-dessus ses vêtements : un médaillon dans lequel était emprisonnée une mèche de cheveux bouclés. Sans trop se soucier du temps, se laissant porter par les sons et les odeurs qui l’entouraient, Hildegarde évoluait lentement entre les bâtiments, effleurant le sol pavés de pierre du bout des pieds.

    Elle souffla doucement puis s’immobilisa. L’immortelle ferma ses yeux puis patienta. Une minute, puis deux. Hildegarde sent le courant d’air froid qu’un enfant avait laissé en passant près d’elle, puis la semelle brisée d’un homme qui clapotait contre le sol. Elle inspira avec lenteur et tint sa concentration pour étendre son aura de détection autour d’elle. Qui sait, peut-être y avait-elle des âmes qu’elle connaissait dans les alentours ? Des âmes plus aptes à l’aider dans ses quêtes et ses péripéties.

    Il y avait bien un être vivant, juste là, qui ne lui était pas inconnu. La sylphide ne saurait l’identifier, mais chérissait l’idée qu’il s’agisse de Naïa. Elle se mit à avancer, sans presse pour continuer à tenir son aura. Elle déambula un moment dans les rues, marchait légèrement à l’aveuglette, concentrée sur la carte qui son esprit dessinait. Quand un inconnu heurta accidentellement l’épaule de la prêtresse de Cimmeria, son radar imaginaire s’estompa. Essoufflée, comme lorsque l’on se réveille soudainement d’un rêve profond, voilée d’un brin de fatigue, Hildegarde s’anima. Ses pas s’accélérèrent, la mena à une cour qu’elle traversa sans porter attention à ses habitants, à une rue achalandée qui la hua pour traverser alors qu’une calèche était déjà engagée sur la voie.

    Et l’âme qu’elle ne savait identifier mais qui ne lui était pas inconnue se tenait là. Pâle et blonde. Hildegarde se rapprocha avec sa démarche gracieuse, avenante. La prêtresse stoppa ses pas devant la sindarine qui n’était plus une enfant. Les longues secondes qui ne furent pour elle qu’un battement de paupières lui permis d’imprégner dans son esprit ce nouveau portrait de Naïa.

    “Je suis heureuse de voir que tu es toujours en vie.”
    Articula la sylphide de sa voix bienveillante.
Revenir en haut Aller en bas
:: Barde itinérante ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Naïa Thyssen
:: Barde itinérante ::
Naïa Thyssen
MessageSujet: Re: Des oeillets et des alstromérias    Des oeillets et des alstromérias  Icon_minitimeDim 17 Nov - 11:22

Des oeillets et des alstromérias
Naïa & Hildegarde


Dans le froid hivernal, Naïa marchait dans les ruelles de la ville d’Hesperia. Elle connaissait les coins pour y avoir travaillé dans des salons où avoir gardé quelques enfants pendant que les parents travaillaient. Mais ce jour-là, elle n’était pas là pour jouer de la musique, ni raconter des histoires aux petits pour les endormir.

Elle devait se rendre au plus vite à la frontière de Noathis pour y rejoindre Walter. Le chevalier lui avait proposé de le suivre pour une expédition dans cette région dangereuse et la jeune Sindarine avait accepté sous l’effet, peut-être, de l’alcool où bien, comme avait énoncé le comte de Béon, pour trouver de nouvelles aspirations à sa musique.

Mais dans le fond, la crainte de s’y rendre était présente… La dernière fois qu’elle s’y était rendue, elle était dans un état tel qu’elle aurait pu y rester. C’était il y a de cela déjà trois ans… Trois ans où elle avait foulé de nouveau la terre de ses pieds nues. Trois ans où elle n’avait presque pas vu la lumière du jour. Elle se souvenait de chaques petites choses: la douleur, la peur et la dépendance. Oui, elle se souvenait que ce jour-là, quand elle avait enfin retrouvé sa liberté, elle avait dû compter sur un étranger. Aujourd’hui, elle était consciente qu’elle devait encore la vie au scorpion.

Face à ses pensées sombres, elle secoua sa tête blonde et s’enfonça de nouveau dans les rues avec une liste de course à la main. Cette fois-ci, elle comptait vraiment ne pas être dépendante de quelqu’un pour sa survie. Certes, les conditions étaient différentes, mais on était jamais trop prudent. Vhenanra marchait à ses côtés. La bête provoquait toujours un peu d’inquiétude chez les habitants de la capitale. L’animal, était-il véritablement un chien vu son pelage et sa taille ? Où bien était-il sauvage ? La jeune femme ne prêtait guère attention et continuait à marcher. Elle ne voulait pas perdre une minute, Walter ne l’attendrait pas forcément très longtemps à la capitale. Le froid mordait légèrement son visage fin et la jeune barde frissonna un peu…

“J’aurais dû écouter Claudel, je suis pas assez chaudement habillée…”

Elle n’avait qu’une simple robe, d’un bleu semblable à ses yeux, en laine qui était ornementé de petites perles cousues sur le tissu. Cette fois-ci, elle portait des chaussures chaudes mais cachées par la longueur de sa robe. Sur ses épaules, elle s'était enveloppée d’une grosse fourrure blanche que lui avait donnée son oncle pour le voyage. C’était probablement la seule chose qui pouvait lui tenir véritablement chaud. Quant à sa coiffure, elle laissait seulement deux petites mèches dépasser alors que le reste était attaché en une grosse et longue tresse qui reposait sur sa poitrine. Sur le côté, se tenait son épée et dans son dos son précieux luth, cadeau de Jacob.

Au même moment, quelqu’un se planta devant elle et Naïa quitta son regard du papier. Ses yeux s’écarquillèrent et dans la surprise, elle laissa s’envoler sa précieuse liste… Et sa pensée s’éparpillait dans tous les sens.

Mais… Comment peut-être être ici ?


Naïa se souvenait de sa première rencontre avec Hildegarde. Elle se souvenait de cette époque où Jacob était encore en vie… Comment s’étaient-elles liées d’amitiés ? Naïa ne savait plus trop comment… Juste que comme elle, le temps n’avait pas le même effet. Alors que le temps enlevé à la Sindarine des êtres chers, Hildegarde demeurait jeune. Comme Naïa. Elles s’étaient donc écrites pendant des années et Naïa se souvenait de chaque lettre. Elle se souvenait des angoisses de la vie qu’elle avait partagé, son statut de noble terran alors qu’elle était une Sindarine, le fait qu’elle se sentait enfin chez elle à Canopée, mais que sa demeure lui manquait, son chagrin à la mort de Jacob… Beaucoup de choses insignifiantes comme des choses importantes au regard de la barde.

Néanmoins, les écrits s’étaient subitement arrêtés quand la jeune femme avait fini séquestrée par un homme. Ce même homme qui l’avait poussé à fuir, après trois ans de captivité, vers la région dangereuse de Noathis. Après cela, trois autres années étaient passées et jamais Naïa n’avait eu le courage d’écrire de nouveau à Hildegarde. Cette aventure, qui l’avait traumatisé, n’était jamais sortie de son esprit et malgré l’insistance de certains, elle n’avait jamais réussi à en parler à quiconque.

“Hilde…”

Naïa souffla son nom comme si elle se demandait si ce n’était pas un fantôme qui se tenait face à elle. Mais la Sylphide semblait bien réelle puisque cette dernière semblait également émue par cette retrouvaille pour le moins inattendu. Du moins, inattendu pour Naïa. La bienveillance se portait sur la jeune barde et elle lui souffla son soulagement de la retrouver en vie. Naïa se mit à rougir de gêne et baissa son regard, comme honteuse de ne jamais avoir écrit à la prêtresse.

“Je te demande pardon Hildegarde. Je sais que je ne t’ai pas écrit ces dernières années, mais… Crois-moi que ce n’était pas volontaire. Je ne pouvais juste pas t’écrire et après le temps à fait que cela me semblait terriblement difficile de revenir vers toi.”

Soudain, elle releva le regard. Pourquoi Hildegarde avait quitté Cimmeria ? Cela semblait tellement étrange dans l’esprit de la jeune noble. Délicatement, elle attrapa de ses doigts, une des mains de la Sylphide et l’invita à la suivre :

“Allons nous mettre au chaud dans une taverne. Tu as sûrement beaucoup de choses à me raconter. À commencer par ta venue à Hesperia ?”

"Le premier pas pour avoir ce que vous voulez, c'est d'avoir le courage de quitter ce que vous ne voulez plus."


Pour moi la vie de chaque individu est une pile de bonnes choses, et de mauvaises choses. Les bons moments ne te font pas forcément oublier les moments difficiles mais, dis-toi bien que les mauvaises expériences, ne gâchent pas forcément les bonnes expériences.
Je voyagerai n’importe où pour répondre à votre demande...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Des oeillets et des alstromérias    Des oeillets et des alstromérias  Icon_minitimeJeu 28 Nov - 1:02

    Hildegarde posait un regard sans jugement sur la jeune sindarine, désireuse de poser sa main sur sa tête comme un enfant salut un enfant. Mais Naïa n’était plus toute petite et la sylphide devait corriger cette image de gamine par celle d’une femme. Elle voudrait serrer la sindarine dans ses bras, montrer que malgré son stoïcisme, malgré la maigreur de ses mots, retrouver une précieuse amie lui réchauffait le coeur. Pourtant elle se retint, respectant silencieusement la distance que cette absence de lettre pouvait avoir creuser entre la sindarine et elle. Les joues rosées de Naïa n’échappèrent pas à l’oeil alerte de la prêtresse de Cimmeria mais celle-ci ne le releva pas.

    Lentement, l’éthérée referma ses doigts sur ceux de la sindarine et, avant de se mettre en marche et de la suivre vers une taverne, s’inclina dans sa direction, enlaçant ses épaules de son bras libre. Ses longs doigts vinrent appuyer contre le dos de Naïa, une étreinte réconfortante qui avait pour but de rassurer la barde. Une manière silencieuse de lui signifier que Hildegarde n’avait cultivé aucune rancune à son égard autre contraire, c’était l’inquiétude qui l’avait habitée face à sa disparition.

    Quelques secondes plus tard la prêtresse se redressa et acquieça et accepta de suivre Naïa. Bien que le froid l’affectait peu, elle ne refusait jamais un brin de chaleur et l’idée de trouver celle-ci au coeur d’une taverner l’intrigait. Hildegarde ne saurait se souvenir de la dernière fois où elle y était passée, à celle d’Hespéria autant qu’à celle de Hellas.

    “J’ai cru qu’il pouvait t’être arrivée malheur et je suis venue.” Courte phrase, une mélodie d’altruisme et d’amitié loyale. “L’on m’a rapporté l’avis de recherches, j’étais inquiète.”

    Hildegarde parlait doucement, toujours. Sa voix était un murmure froid mais ses mots étaient emplis de sincérité. L’immortelle se laissa traîner et guider au sein d’Hespéria par Naïa, n’usant plus de son don de détections pour se retrouver. Soudainement, elle se trouva moins tendue, un brin plus légère. Peu portée sur ce qui l’entourait, choisissant de se concentrer sur sa rencontre qui, bientôt, serait éphémère, en compagnie de la barde, elle continua de la détailler et d’imprégner son image. Pour s’en rappeler, parce qu’elle croyait que c’était là le rôle d’une bonne amie.

    “Étonnamment beaucoup de choses sont arrivées à Cimmeria en si peu d’années.” Hildegarde pausa, réfléchissant dans son silence. “Que désires-tu savoir ? La dernière Grande-Prêtresse s’est désistée et nous sommes en train de préparer l’élection de la prochaine.”

    Ajouta-t’elle à titre d’information, pensant inconsciemment que Naïa serait plus intéressée par les nouvelles de Cimmeria que sa vie privée. Et il y avait tant de choses à dire, avec la brume rouge et le colosse, la guerre et l’absence de grande-prêtresse.
Revenir en haut Aller en bas
:: Barde itinérante ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Naïa Thyssen
:: Barde itinérante ::
Naïa Thyssen
MessageSujet: Re: Des oeillets et des alstromérias    Des oeillets et des alstromérias  Icon_minitimeJeu 28 Nov - 20:12

Des oeillets et des alstromérias
Naïa & Hildegarde

Une étreinte. C’est ce qu’Hilde lui offrit quand elle l’invita à la suivre. Et cet échange était tellement… Doux. Son cœur se réchauffait et elle répondit au câlin en l’enlaçant à son tour.

“Hilde… Je dois t’avouer que t’écrire m’a manqué.”


Et tout de suite, elles partirent vers une taverne… Finalement, Naïa pensait que c’était peut-être une bonne idée de l’emmener au Mirage. Elle avait un petit travail de barde là-bas et donc pouvait entrer et se mettre à l’écart du monde sans difficulté. Mäje, la gérante de l’établissement qu’elle n’avait plus vu depuis un moment, ne dirait sans doute rien. Du moins, la Sindarine l'espérait.

Elles avançaient toute deux dans les rues. Naïa avait vu des mondes, des villes, des villages différents. Et après Ditham, la jeune femme adorait les rues de la capitale Terran. Il y avait cette odeur, ces habitants, ces bruits de marchands qui lui offrait un sentiment bien étrange mais agréable. Ditham… Elle ne regrettait pas d’être parti, mais dans le fond, elle se sentait déjà nostalgique de sa région. Difficile quand on ne sait pas vraiment ce qu’on veut.

Mais bien sûr que si, elle savait ce qu’elle voulait. Rejoindre Walter pour partir à Noathis. Affronter ses vieux démons en traversant cette forêt. Voyager pour apprendre à connaître son nouveau voisin. Poser des questions sur l’étrange événement que fut la Convergence. Du moins, elle espérait qu’elle pourrait les poser.
Elle voulait aussi passer un peu de temps, bien qu’il serait court, avec la sylphide. Cette vieille amie dont les nouvelles c’étaient faites inexistantes par la faute de la Sindarine.

Hilde lui soupira :


“J’ai cru qu’il pouvait t’être arrivée malheur et je suis venue. L’on m’a rapporté l’avis de recherche, j’étais inquiète.”

À ce moment-là, la barde se retint de laisser exploser son inquiétude. Un avis de recherche ? Comme celui qu’elle avait vu quand Alyse était venu à son secours ? Si c’était ça, Naïa s’inquiétait et se demandait si elle ne devait pas disparaître de nouveau… Son cœur se serra de tristesse. Comment disparaître alors que Claudel se faisait vieux ? Qu’il comptait sur elle pour prendre la relève de Ditham ? Qu’elle avait fait la rencontre de personnes plus formidable les unes que les autres… Qu’elle venait de retrouver Hildegarde.

Elle demeura silencieuse à ce sujet, faisant mine de ne pas l’avoir entendu. Il ne fallait pas en parler dehors. Qui sait si on n'avait pas déjà posé l’oreille sur cette information.

Une fois arrivée au Mirage, Naïa l’emmena dans des appartements dont la décoration avait un style des plus orientales. C’était magnifique et la barde en profita pour récupérer des affaires qu’elle avait laissé pour les poser dans un grand sac. Elle invita Hilde à s’asseoir dans un des grands fauteuils d’un rouge bordeaux, agrémentés de fines broderies en or.


“Tu souhaites boire quelque chose ? Un thé ? Je me suis dit qu’on serait mieux ici plutôt que dans une taverne où on risquerait de ne pas s’entendre. En plus, je connais la propriétaire des lieux, elle ne risque pas de nous poser problème puisque je travaille pour elle.”

Hilde lui raconta ce qui se passait en Cimméria et la situation semblait inquiétante… La grande prêtresse était partie ? Naïa ne suivait pas vraiment les intrigues dites politique où religieuse. Mais elle savait que cet événement avait une importance. Toutefois, elle préféra dire :


“Ce que je veux surtout savoir, c’est toi. Qu’est-ce que tu deviens ? Que comptes-tu faire prochainement ? Parle-moi de toi. Quitter Cimméria ne te ressemble pas et je suis navrée que cela puisse être de ma faute…”


Elle se posa à son tour et osa enfin montrer, involontairement tout de même, son inquiétude concernant l’avis de recherche. Il la cherche… Il la veut. Il fait tout pour l’avoir. Et elle en avait très peur…

“Est-ce que tu as cet… Avis de recherche ?”


"Le premier pas pour avoir ce que vous voulez, c'est d'avoir le courage de quitter ce que vous ne voulez plus."


Pour moi la vie de chaque individu est une pile de bonnes choses, et de mauvaises choses. Les bons moments ne te font pas forcément oublier les moments difficiles mais, dis-toi bien que les mauvaises expériences, ne gâchent pas forcément les bonnes expériences.
Je voyagerai n’importe où pour répondre à votre demande...
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Des oeillets et des alstromérias    Des oeillets et des alstromérias  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Des oeillets et des alstromérias
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Istheria, le monde oublié :: Eridania, le pays aux mille culturesTitre :: Hesperia, la Capitale-
Sauter vers:  

(c) ISTHERIA LE MONDE OUBLIE | Reproduction Interdite !