Apparences Trompeuses

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Apparences Trompeuses

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Naïa Thyssen
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Naïa Thyssen
MessageSujet: Apparences Trompeuses   Apparences Trompeuses Icon_minitimeMer 20 Jan - 23:02

le 5 du mois Tiria

Voilà plus d’un mois que le bal de la Rose était passé. La vie avait repris son cours et Naïa n’avait pas souhaité retourner à Ditham pour en faire un compte rendu à son oncle. Elle avait autre chose de prévu. Quelque chose qui remontait à plus loin que les derniers événements.

Il fallait croire que Naïa, où plutôt Elaï, s'était fait un nom auprès des tavernes. Elle avait reçu une demande du propriétaire de l'établissement Le Poisson Fringuant. Nous étions au mois de Tiria, premier mois qui annonçait Béamas. La saison chaude. Aussi, le patron du lieu avait décidé d’organiser une petite prestation et sa musicienne de marque serait en la présence de la douce musicienne Elaï. La jeune femme ne se sentait pas en mesure de refuser. D'où le fait qu'elle était donc, pour la première fois à Tyrhénium.

Pour la prestation, Naïa n’avait pas sa forme habituelle de Sindarine. Depuis quelque temps, elle avait pris la décision de changer son aspect pour les représentations. Sur scène, elle ressemblait à n’importe quelle terrane. La métamorphose ne la changeait pas de beaucoup. Juste des détails qui avaient tout de même son importance pour ne pas être reconnu. Elle n’avait plus les oreilles pointues, le visage était légèrement métamorphosé et ses yeux bleus étaient remplacés par un vert foncé. Quand elle s'était regardée dans le miroir, elle était plutôt satisfaite du résultat. “Comment tu me trouves” avait-elle demandé au rouquin ? Il s'était contenté d’un haussement d’épaule.

Clyde était moins ravi à l’idée de jouer en taverne. Il avait bien envie de retourner à Ditham. Bien que voyager avec sa “jeune” amie était des plus plaisants, la présence d’un bon lit commençait à lui faire défaut. Comment cette femme, qui était de base une Comtesse, pouvait supporter de dormir à la belle étoile ? Où dans de vieilles tavernes ? Il ne comprendrait jamais. D’autant plus qu’il ne comprenait pas le fait qu’elle partait loin de chez elle. Le danger était qu’Aleksiel la recherchait. Comment être sûr que ce n’était plus le cas ? Il était vrai que ça faisait un moment qu’on en avait plus entendu parlé, mais on était jamais trop prudent !

Ce jour-là, la taverne semblait merveilleusement bien remplie et cela faisait déjà un bon moment que Naïa jouait de son luth. Son chant avait attiré les passants aux alentours pour la plus grande joie du gérant. C’était sûr ! Il allait faire un bon chiffre d'affaires ! Le public était au rendez-vous et Naïa semblait plutôt en forme. Il fallait être honnête, jouer sur scène lui procurait un sentiment de bien-être. Elle avait le sourire aux lèvres et Clyde le voyait. Il ne pouvait pas nier qu’il préférait la voir ainsi plutôt que de déprimer dans une immense tour.

Il se détendit donc sur sa chaise. Pourquoi s’inquiéter ? Ils étaient ici incognitos. Ce n'était pas comme s’ils allaient croiser une connaissance. Où quelque chose du genre. Aussi, il commanda, sur le compte de Dame Elaï, une boisson alcoolisée. Il se disait qu’il méritait bien ça ! Il regardait même les jolies filles du coin avec un air charmeur. Oui, ils sentaient vraiment bien cette petite prestation organisée. Il oubliait presque l’idée que son lit lui manquait. L’alcool devait avoir raison de lui.

Mais alors qu’il commençait à vraiment se détendre… Une voix commençait à se faire entendre. Une voix qu’il pensait ne jamais entendre à nouveau. Cette voix, digne de ses pires cauchemars ! Il tourna doucement la tête et vint à presque tomber de sa chaise. Comment pouvait-il être là ? Et ainsi en plus ?

Harl Ock. Le laquais du Bal de la Rose était présent. Et il n’avait, cette fois, rien d’un serviteur. Il était très légèrement vêtu et accompagné d’une femme tout aussi vulgaire que lui. Avait-il quitté sa place pour se consacrer comme ivrogne et coureur de jupons ? Le rouquin savait qu’il avait eu raison de s’en méfier ! Qu’est-ce qu’il pouvait raconter sur Naïa à présent ? Et qu’est-ce que Naïa lui avait raconté lors de cette soirée ? Elle n’avait jamais vraiment voulu en parler à Clyde. “Un secret” disait-elle à chaque fois avec un sourire en coin. Un secret ! Eh bien, Clyde espérait que le Zélos avait respecté ce secret !

Naïa… C’est vrai ça ! Elle était sur scène ! Elle verrait forcément l’homme au loin ! Clyde espérait que non… Pitié que non…

***
[...
Attendant près d'une porte ouverte
Je me leurre en me disant qu'elle va entrer
Les nuits semblent longues
Je penserai à tout ce qui aurait pu exister
Attendant là à jamais
…]

C’était le dernier morceau que la jeune femme jouait. Elle avait opté pour le final de jouer un morceau plutôt calme. Comme pour apaiser les foules. Elle en avait joué d’autres et de tout type : joyeux, triste, humoristique. Son répertoire était assez vaste. Mais cette fois-ci elle avait fini et elle était satisfaite de son travail.

Elle s’inclina alors que le public applaudissait et un sourire éclatant fit place sur son visage. Du regard, Naïa cherchait Clyde. Il avait dit qu’il resterait dans les parages… Mais elle ne le trouvait pas. Où pouvait-il bien être ? Un homme avec sa chevelure de feu était facilement visible pourtant… Mais un moment, son regard se figea lorsqu’elle vint voir une personnalité. Un homme à la peau verte. Harl ? Quelque chose semblait clocher… Il ne semblait plus être l’homme de la soirée… Il s'était joué d’elle ? La Sindarine allait en avoir le cœur net !

Alors qu’elle se dirigeait vers lui, quelqu’un lui attrapa le bras. C’était Clyde, caché dans une cape et la capuche remonté sur sa tête :

“Je sais ce que tu vas faire et je te le déconseille ! Il t’a manipulé, à toi de l’accepter maintenant et de l’oublier !”

Oublier ? Oublier quelqu’un en qui tu avais adressé un minimum de confiance ? Certainement pas ! Naïa était presque outrée. Et vous savez, quand une femme est en colère, il vaut mieux accepter sans rechigner tout ce qu’elle dit. Où fuir…

“Ne t’en fais pas Clyde. Prends-toi un verre. Détends-toi. Je ne vais rien faire d’insensée.”

Et avant d’attendre une réponse, elle avança de nouveau vers l’homme vert. Il était occupé de parler à une femme. Aussi, elle s’avança et foudroya la compagne de notre ami “Harl”. La femme, sentent qu’elle faisait mieux d’écouter, s’eclipsa. Laissant la Sindarine avec Harl. C’était le moment de jouer la comédie. Naïa voulait prendre Alba à son propre rôle : tromper le Zélos sur son compte.

Un sourire charmeur et Naïa s’avança vers Alba :

"Bonsoir. Je suis Elaï. Puis-je vous demander de l’aide ? J’aimerais monter une valise dans ma chambre… Elle est bien trop lourde pour moi et l’aide d’un homme aussi fort que vous ne serait pas de refus. Et si vous acceptez, quel est le nom de mon possible sauveur ?”

En faisait-elle trop ? Peut-être. Mais c’était une tentative et Naïa semblait presque y croire à son charme de séduction...


Pour moi la vie de chaque individu est une pile de bonnes choses, et de mauvaises choses. Les bons moments ne te font pas forcément oublier les moments difficiles mais, dis-toi bien que les mauvaises expériences, ne gâchent pas forcément les bonnes expériences.
Je voyagerai n’importe où pour répondre à votre demande...


Dernière édition par Naïa Thyssen le Mer 26 Mai - 14:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Apparences Trompeuses   Apparences Trompeuses Icon_minitimeSam 6 Fév - 20:45

Apparences trompeusesfeat Naïa


La saison chaude commençait et avec elle venait l'abondance et le profit.

Pour Alba, Béamas commençait sous des auspices plus que favorables. La saison douce avait été pleine de promesses et le Zélos pouvait enfin profiter des fruits savamment semé durant Enkilil.

- Regarde-moi ça P'tit Brigg ! A croire que j’ai été béni par Greis ! Rit le Zélos alors qu’il finit de compter la recette de la journée. Il semble on ne peut plus heureux.

Comment ne pas l’être lorsque l’on voit les dias s’empiler ainsi ?

- Reste à savoir combien de temps cela va durer… Greis est connue pour être un dieu changeant et lunatique, je vous rappelle, Patron.

Son apprenti, lui, semble bien moins enthousiaste face à la petite fortune qui s’accumule sur le comptoir de l’Atlantis. Non pas que leurs derniers profits lui déplaît mais l’engouement de son patron ne laisse rien présager de bon. Tout cela risque de finir en beuverie. Brigg n’apprécie guère les beuveries. Dans le meilleur des cas il se voit obliger de chaperonner le Corsaire pour qu’il ne dépense pas plus que nécessaire et ne s’attire pas d’ennuis et dans le pire des cas, il se réveille le lendemain sans aucun souvenir de la veille, une horrible gueule de bois et un tas d’ennuis dont Alba est à l’origine.

- Allez, fini pour aujourd’hui ! On ferme boutique et on va fêter ça au Poisson Fringant !

Et voilà ! Qu’est-ce que Brigg disait ?!

- Sans moi, patron ! Je crois que je vais simplement en profiter pour me reposer.

Alba toise son apprenti tandis que ce dernier évite son regard et sa magie. Le Zélos croise les bras et fait claquer sa langue en signe de désapprobation.

- Rappelle-moi encore quel âge tu as ? Vingt balais ? Dix-huit ? Alba se rapproche pernicieusement avant de caler la tête du blondinet sous son bras et de lui shampouiner le crâne. Tu auras tout le temps de te reposer quand tu seras un vieux croulant morveux ! Quand on as ton âge et ta belle gueule on passe la nuit à courtiser le beau sexe ! Est-ce que tu comptes rester puceau toute ta vie ?
- Hey ! Vous allez arrêter avec ça ?! Ricko et maintenant vous ?! Qui vous dit que je suis…
- Ça se voit comme le nez au milieu du visage, mon pauvre ! Et un père sait ce genre de chose, voyons !

Le jeune Terran s’apprête à répliquer mais le vert vient de lui enlever la faculté de prononcer le moindre mot. Est-ce l’idiotie de sa première tirade où le fait qu’il vient de se qualifier de père. Un peu des deux sans doute. Ce n’est pas la première fois que l’un et l'autre utilise ce terme. Brigg considère bel et bien le Zélos comme une sorte de père. Bien plus que son véritable géniteur, à vrai dire. Mais cela faisait toujours bizarre d’entendre ce mot sortir de la bouche d’Alba. Car, on ne va pas se mentir, il ne concorde pas réellement avec l’image paternelle traditionnelle !

Mais Brigg ne l’échangerai cependant pour rien au monde.

- Raaaah… Je deteste quand vous me faites ce coup-là ! Bougonne le blond tandis que le Zélos essaie de l’attendrir avec une moue de chien battu. C’est bon… Je vous accompagne.
- Tu es décidément trop facile à amadouer Brigg ! C’pour ça que t’es toujours puceau gamin !

Le jeune homme se contente de sourire de dépit. Il s’est fait avoir, encore une fois…

***

Notre joyeux duo arpente désormais les rues de Tyrhénium. Alba sifflote tandis que Brigg reste calm, priant tous les dieux qu’il connait pour que son patron ne fasse pas d’excès ce soir. C’est peu probable mais il paraît que l’espoir fait vivre...

Soudain le blondinet se rend compte d’un menu détail.

- C’est le chemin pour Les Milles Couleurs ça…
- Pas question de boire le ventre vide, petit c’est moi qui invite ! On va en profiter pour faire un crochet pour emmener Liséa avec nous.

Brigg soupire de mécontentement à l’entente du prénom de cette vipère. Les choses finissent toujours pas mal tourner lorsqu’elle est dans les parages. Elle a un talent inné pour inciter Alba à se laisser aller à tous les excès. Pas qu’il ait vraiment besoin d’aide pour cela mais la brune a tendance à exacerber cette tendance à l’excès.

***

- Va nous chercher des bières, petit. On va s’installer là-bas, d’accord ! Déclare le Corsaire tandis qu’il montre l’une des rares tables.

Pour la millième fois au moins dans la soirée, Brigg soupire. Comme il l’avait prévu, Liséa n’avait pas eu une bonne influence sur Alba et ce dernier avait dépensé une petite fortune Aux Milles Couleurs. Et il ne semblait pas prêt de s’arrêter. Pas que l’argent soit un souci mais le blond avait redoutait de voir quel genre d’ennuis cette veuve noire allait bien pouvoir apporter. Sans compter que l’antiquaire semble déjà quelque peu ”joyeux”. Vu la quantité d’alcool qu’il a déjà ingurgité, cela est même impressionnant qu’il soit juste dans cet état.

Il en faut effectivement bien plus pour mettre ce cher Zélos hors de service ! Et il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Ne prêtant que vaguement attention au spectacle qui a lieu, il zigzague entre les tables afin d’atteindre la sienne, essayant de faire son possible pour rester discret. Faudrait pas voler la vedette à l’artiste.

- Est-ce qu’elle compte les endormir avec un morceau pareil.
- J’aime assez.

Le Zélos prête cette fois une oreille attentive. La mélodie est douce et calme, apaisante. Parfaite pour faire une petite pause avant d’entamer le deuxième round de sa soirée de débauche. Son regard marron se porte sur la chanteuse. Il fronce les sourcils un instant. Sa voix lui rappelle vaguement quelque chose.

Mais de fins doigts retraçant les motifs encrés sur son bras et l'arrivée de deux belles brunes mousseusses à souhait tirent le vert de sa réflexion.

- Ahaha ! Parfait ! On va pouvoir s’y remettre. Tonne le Zélos alors que son apprenti dépose les boissons sur la table.
- Alba, mon cher, est-ce que tu te serais encore joué d’une pauvre âme ces derniers temps ?
- Non… J’ai promis au P’tit de rester calme.

Il n’avait pas fait ça de gaieté de cœur, bien sûr. Mais après avoir fugué avec la future Comtesse de Ditham, il n’avait pas eu réellement le choix que de promettre à son protégé de ne pas s’attirer d’ennuis pour calmer la colère de ce dernier.

Alba suit du regard la direction indiquée par le doigt de Liséa. Il y a bien une jeune femme qui se dirige vers lui. C’est la barde. Inconnue au bataillon. Que peut-elle bien lui vouloir ? Le vert se retourne pour avoir les lumières de ses acolytes mais ceux-ci se sont déjà évaporés. Il a juste le temps de Voir Liséa rejoindre le bal en traînant Brigg avec elle.

- Ah la charogne…  Souffle le Zélos vexé d’être si lâchement abandonné.

Il a juste le temps de se parer de son plus beau sourire avant que la jolie blonde ne le rejoigne et prenne la parole. Son sourire s’élargit tandis qu’il apprend que cette belle fleur n’est pas là pour lui adresser ses griefs mais pour requérir son aide. Décidément la chance est de son côté en ce moment !

- Bien évidemment ! Dit le Zélos tandis qu’il se redresse, l’air charmeur. Montrez-moi où se trouvent vos bagages et je vous suit, ô belle Elaï.

Chose promise, chose faite. Les voilà donc à présent dans la chambre de la barde.

- Eeeet voilà ! Annonce Alba tout en époussetant ses mains après avoir déposé la malle d’Elaï au pied de son lit. Une bonne chose de faite ! Est-ce que votre humble serviteur peut vous aider pour autre chose ? Demande-t-il toujours aussi charmeur, ne se rendant même pas compte qu’il est sans doute en train de creuser sa tombe tout seul. Que diriez-vous de venir boire un verre en ma compagnie ? Vous devez avoir la gorge sèche après une prestation d’une telle qualité, non ?

Oh non… Il n’a définitivement pas idée du pétrin dans lequel il vient de se fourrer.

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MessageSujet: Re: Apparences Trompeuses   Apparences Trompeuses Icon_minitimeLun 8 Fév - 20:54

Peut-être que le géant vert aurait mieux fait d’écouter son jeune apprenti. Il avait raison sur ce point: si Greis avait gâté avec le marchand, la divinité pouvait aussi être d’humeur changeante… Bientôt, le Dieu pourrait s’amuser de la scène qui allait se produire. Si ce n’était pas Greis le responsable, ce serait le hasard… Le hasard… Il fait si bien les choses, n’est-ce pas ? Du moins, c’est ce qu’on pourrait croire. Mais pour Alba, ce serait certainement une autre histoire.

Alors que Naïa s’avançait vers le Zélos, elle tourna la tête et n’eut aucun mal à voir Briggs au loin. Soit le jeune garçon menait une double vie comme Naïa, soit il était complice de cette mascarade. Et la deuxième hypothèse vint à se confirmer quand le jeune garçon pointa le Zélos du doigt en disant de mettre ça sur la note d’Alba Tor. Alba hein ? On était bien loin de Harl. Quelle autre surprise pouvait-elle avoir ? Naïa voulait en avoir le cœur net !

Aussi, jouait-elle de ses charmes de métamorphose pour charmer. Si au début elle s’y croyait, elle n’était pas forcément convaincue. Mais ce ne fut pas si grave puisque quand l’homme vint à répondre, il avait une haleine qui fit presque dégoûter Naïa, où était-ce la colère qui parlait ? Il puait l’alcool et au vu de son état, c’était évident que c’était plus qu’une petite choppe. Au moins, les choses allaient être facile car cette femme qui l’accompagnait avait prit la poudre d’escampette. Peu téméraire en somme. La couardise était le propre de cet édifice ? Où c’était uniquement pour l’entourage d’Alba ?

“Je vous suis, Ô belle Elaï” sortait-il et Naïa se retenait de rire jaune. Bon… Elle s’y attendait un peu. Le dit “Harl” n’avait pas spécialement caché, et ça peut-être bien malgré lui, qu’il était un charmeur pour les premières donzelles venues. Autant en jouer encore un peu dans ce cas. Elle glissa donc son index sous la barbe de son ancien partenaire de danse et le glissa jusqu’au menton comme pour rapprocher son visage du sien. Le sourire charmeur, elle lui répondit:

“Vous êtes un amour… Je savais que je pouvais compter sur un homme aussi beau et fort.”

Elle se redressa et l’y dirigea vers une grosse malle. Dedans s’y trouvaient toutes sortes de choses. Des vêtements principalement. Mais ce dont Alba pouvait craindre, c’est qu’il y avait également l’épée de la Sindarine dans ses affaires. Elle n’était pas sanguinaire, peut-être même n’y pensait-elle pas. Peut-être. Un homme qui contrarie une femme doit savoir qu’il doit s’attendre à tout.

Ils montèrent tous deux dans la chambre et Naïa tourna sa tête en direction de Clyde. D’un signe discret de la main, elle montrait un autre visage familier…


***


Clyde s'était contenté de suivre les conseils de Naïa à la lettre. Aussi était-il en compagnie d’une femme des plus ravissantes. Astrid était son nom. Elle avait le teint pâle et les cheveux couleur ébène. Assurément, le rouquin se disait qu’il avait bien fait de ne pas se mêler des histoires de son amie. Il était même certain qu’il passerait une des soirées les plus délicieuses.

“Mais la barde n’est point votre compagne ?” demandait-elle en faisant les yeux de biche.

“Na… Elaï n’est que ma patronne.”

D’ailleurs, que faisait-elle ? Il tourna la tête et se retenait de tomber de son siège. Était-elle vraiment occupée de monter avec le Zélos ? Ça sentait pas bon. Clyde avait rarement vu la barde en colère. Et quand ça arrivait, il en avait eu peur pendant des semaines. Ne jamais contrarier Dame Thyssen de la sorte. Jamais !

Au même moment, cette dernière lui montrait de regarder dans une autre direction et Clyde soupira. Qu’avait-elle vu d’autre ? Ne lui avait-elle pas conseillé de ne pas s’en occuper et de profiter de la soirée ? Qu’est-ce qu’elle peut être d’humeur changeante quand elle est dans cet état… Il regarda donc et quelle ne fut pas la surprise en voyant Brigg.

“Pas le choix que de l’aborder je suppose.” Fit-il à voix haute. “Navrée jolie dame, la soirée aurait pu être des plus exquises en votre compagnie mais… Le travail m’appelle.”

Il commanda alors deux chopes et fit signe de les poser sur une table une fois qu’il serait installé et se dirigea vers le jeune blondinet. Aussi, il passe son bras sur les épaules du jeune garçon et lui fit un sourire amusée:

“Bonsoir, je m’appelle Clyde. Je crois qu’on s’est déjà vu… Hum. Ta tête me dit quelque chose. Toi aussi tu es noble ?”

Avant qu’il puisse avoir le temps de répondre, le rouquin le dirigeait vers la table en question:

“Est-ce que tu te souviens d’une Sindarine à ce bal ? Une grande blonde avec un masque en or. Elle est justement occupée d’avoir une discussion avec ton laquais. Enfin si c’était ton laquais. Du coup, en les attendant, je te propose de boire avec moi et de discuter de tout ceci.”


***


Naïa prenait toujours soin de prendre deux chambres quand c’était possible. Une pour elle et une pour Clyde. La pièce semblait basique, un lit pour deux au fond de la pièce, une coiffeuse, une petite table avec une bassine… La Sindarine aimait cette simplicité. Pas de dorure partout, pas de trompette ni de serviteur cherchant à lui faire plaisir alors qu’elle ne demandait qu’à être au calme. Au centre de la pièce, il y avait tout de même une petite table avec un pichet et quelques verres. Probablement du vin posé par le maître des lieux pour la remercier.

“Eeeeeet voilà !” fit Alba. Naïa se retourna vers lui pour lui offrir un grand sourire. Sous ce sourire, se cachait une longue réflexion sur comment elle pouvait se jouer de lui. Elle aurait cru qu’Alba tomberait des escaliers, saoul comme il semblait être. Mais peut-être ne l’était-il pas assez vu qu’il avait réussi à monter aisément. Et avec sa grosse malle en plus ! Il continuait avec son air charmeur. Il se considérait comme son humble serviteur et cela fit rougir Naïa.

C’est qu’il pourrait presque l’attendrir de nouveau comme lors de leurs rencontres... Non ! Elle s'était fixé un objectif et elle allait s’y tenir. Il lui proposait de boire un verre en sa compagnie et Naïa était presque tentée de continuer cette comédie… Aussi, se dirigea-t-elle vers la porte pour la fermer et l’invita à prendre place sur le canapé. De nouveau, elle prenait un air charmeur et se rapprocha du Zélos. Peut-être même un peu trop près…

Une fine zone d’air séparait les deux jeunes gens et Naïa retirait tout doucement son châle, dénudant ses épaules.

“C’est vrai que la prestation m’a donné soif. En plus, il fait vraiment chaud dans cette auberge ! Mais, je préfère rester ici, en tête à tête à l’abri des regards indiscrets. En plus, j’ai du vin.”

Elle se dirigea vers le pichet pour en servir deux verres et vint en tendre une à Alba. Il ne pouvait pas refuser ! Pas avec toute cette comédie dont elle faisait preuve pour le charmer ! Au moins, il semblait avoir aimé sa prestation vu qu’il qualifiait ça comme étant de qualité. Ca faisait plaisir dans le coeur de la jeune femme. Elle se posa juste à côté de lui et le regarda dans les yeux.

“Je suis navrée, ce n’est pas du vin d’Heldor mais j’espère qu’il vous plaira quand même !”

Elle vint boire une gorgée. Juste une petite, histoire de ne pas se faire avoir comme au bal. Ensuite elle éclata d’un rire. Le rire était nerveux mais n’en demeurait pas moins beau à entendre. Elle se leva pour poser sa coupe de vin sur la table puis tournoyait tout en parlant:

“Aaaaah Heldor ! Quelle ville magnifique ! J’aimerais y retourner. Surtout qu’il n’y a pas si longtemps, il y avait eu un bal il me semble. Un bal où ont dû se mélanger bon nombre de nobles. N’est-pas digne d’un conte de fée ?”

Elle se dirigeait vers sa malle et commençait à l’ouvrir. Son épée était juste sous son nez… Alba ne pouvait pas voir puisqu’elle lui tournait le dos. Mais déjà, son visage commençait légèrement à reprendre son apparence de Sindarine…

“Imaginez, une jeune noble qui rêve de vivre sa vie comme elle l'entend et qui prend la fuite avec un homme…”

Non. Il ne méritait tout de même pas d’être coupé en deux. Aussi, la Sindarine la sortit pour la poser juste derrière la valise. Elle le laissait un peu mijoter. Repenser à cette soirée avec elle. Comprendrait-il le subterfuge ?

“Est-ce que ça ne vous fais pas penser à quelque chose Harl Ock ? Où est-ce Alba Tor ? Ma foi, je ne sais pas bien déceler le vrai du faux de votre part.”

Naïa était de nouveau elle-même. Aussi, se tourna-t-elle vers le Zélos, attrapa son verre de vin avant de lui balancer au visage:

“J’avais confiance en vous ! Vous m’aviez dit… Je n’aurais jamais dû vous croire !”

Elle croisa les bras, furieuse et à la fois triste de s’être faite avoir ainsi. Elle ajouta:

“Maintenant, j’espère que vous avez une bonne explication Ock ou Tor ou Je ne sais qui ! Même si à écouter votre jeune “maître” vous semblez vous appeler Alba. Pour être honnête, je suis plutôt surprise de vous voir ainsi vous jeter aussi bêtement sur la première femme venue !”

Furieuse, elle détacha ses cheveux dans l’attente d’une explication. Puis, elle se posa à nouveau à ses côtés.

“Je n’étais qu’un pari ? Un jeu ? Trouver la première noble qui accepterait de vous suivre ? Où est-ce qu’il y a eu une once de sincérité par moment ?”


Pour moi la vie de chaque individu est une pile de bonnes choses, et de mauvaises choses. Les bons moments ne te font pas forcément oublier les moments difficiles mais, dis-toi bien que les mauvaises expériences, ne gâchent pas forcément les bonnes expériences.
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MessageSujet: Re: Apparences Trompeuses   Apparences Trompeuses Icon_minitimeLun 22 Fév - 21:10

Apparences trompeusesfeat Naïa


Pourquoi fallait-il que les bourdes de son patron lui retombent toujours dessus ? !

Pour la millième fois depuis le début de la soirée Brigg soupire de dépit. Voilà que son patron était monté à l’étage du Poisson Fringant avec la barde. Si les choses continuent à s'enchaîner de la sorte, le blond va finir par penser que toutes ces inepties à propos d’une sois disant bénédiction du dieu Greis sont finalement vraies.

C’est juste invraisemblable d’avoir autant de chance. C’est même presque injuste.

Et pourtant, le jeune terran avait d’abord pensé que cette rencontre allait tourner à la catastrophe, au vu du regard que la dénommée Elaï avait lancé à l’égard du Zélos le plus connu de Tyrhénium. C’était un regard courroucé qui n'annonce rien de bon. Il était déjà prêt à faire la leçon à alba à propos des promesses non-tenues mais Liséa l’avait entrainé avec elle dans sa fuite. Tous deux installés au bar, ils avaient observé l’échange, curieux de voir ce qu’il allait se passer. Alba ne semblait réellement pas connaître cette femme.

Brigg s’était attendu à ce qu’elle lui jette sa bière au visage ou fasse une scène mais la discussion semblait être anodine. Et les voilà présent tous les deux à l’étage tandis que lui est bloqué ici avec cette vipère de Liséa.

- A mon avis, ton patron n’est pas prêt à revenir mon petit Brigg.

L'interpellé se contente de répondre d’un vague “hum” tandis que son regard pensif est fixé sur les escaliers menant à l’étage de l’auberge. Pourquoi la silhouette de cette femme lui semble familière.

- Bon… Je vais en rester là pour la soirée, je pense.

Le jeune homme ne prend même pas la peine de répondre à Liséa. Il ne l’a même pas entendue, à vrai dire. D’où lui vient cette impression de déjà vu ?

Un bras s’enroulant autour de ses épaules le tire de sa torpeur. Le bond sursaute, prêt à arrêter les avances de Liséa mais qu’elle n’est pas sa surprise lorsque son regard croise celui d’un homme. Lui aussi lui rappelle vaguement quelque chose.  

- Bonsoir, je m’appelle Clyde. Je crois qu’on s’est déjà vu… Hum. Ta tête me dit quelque chose. Toi aussi tu es noble ?

Brigg blêmit en un instant. Non… Ce n’est pas possible qu’on ait pu le retrouver après toutes ses années. Il a l’impression que toute énergie le quitte subitement. Il voudrait fuir ou démentir les dires de cet étrange rouquin mais son corps ne semble plus vouloir lui répondre, aussi se laisse-t-il traîner à une table, tel un pauvre pantin dénué de volonté propre.

Ce n’est que lorsque l’autre lui parle du bal d’Heldor que Brigg semble retrouver l’usage de la parole. Bien qu’il se soit visiblement trompé sur les intentions du rouquin, Brigg n’est en rien rassuré et semble blêmir de plus belle.  

- Oh non… Qu’est-ce qu’il a fait ? Ne me dites pas qu’il l’a mise enceinte… ça serait bien son genre…

L’idée semble ôter le peu de vivacité qu’il restait à Brigg. Il se laisse tomber sur sa chaise, attrape machinalement une des deux choppes sur la table et prend une énorme gorgée de bière tandis qu’il s’imagine sur un gibet, la corde au cou.

***

Alba, lui, est d’humeur bien moins morose !

Un sourire en coin se dessine sur son visage tandis que, pour toute réponse à son invitation à boire un verre, la barde ferme la porte de sa chambre. Elle réponds tout de même par l’affirmative, lui proposant de rester dans la chambre sous prétexte de préférer l’intimité de la pièce et le vin qui s’y trouve.

Alba se contente d'opiner et s’installe confortablement dans le canapé. Son regard ne quitte pas Elaï tandis qu’elle leur sert de quoi boire. Il ne jette même pas un regard dans la pièce qu’il connaît par cœur. Il a fait à peu près toutes les chambres de cet établissement. C'est même étonnant que le propriétaire n'ait pas encore pensé à installer quelque par un lit adapté à son gabarit.

- Il est vrai que les vins d’Heldor sont exquis mais je suis certain que ce vin aura bien meilleur goût ! Après tout, tout breuvage doit être exquis en si charmante compagnie ?

Si Brigg était là, il se serait sans doute indigné du manque de subtilité et sophistication de son patron mais bon… Alba n’est déjà pas quelqu’un de subtile initialement alors avec quelques bouteilles dans le nez…

Le Zélos sirote son verre tout en écoutant la jeune femme tandis que cette dernière révasse à propos du Bal de la Rose. Si seulement elle avait idée ! Le vert y avait sans conteste passé l’une des meilleures soirées de sa vie pour les années à venir. Et la présence d’une certaine Sindarine n’y avait pas été pour rien. Cette soirée avait effectivement eu des allures de conte de fées. Le temps d’une nuit, Alba avait eu l’impression de vivre dans une sorte de dimension parallèle. Il s’était contenté de profiter de l’instant en compagnie de la belle Naïa sans rien essayer d’obtenir de sa part, qu’il s’agisse de richesse, de service ou de faveur. Non, il avait juste profité de sa charmante présence.  

Aaaaah Naïa ! Douce Naïa !

La tête reposant sur le dossier du canapé, Alba arbore un sourire béat tandis qu’il repense à la future Comtesse. Il lui arrivait encore parfois de penser à la femme à la chevelure d’or. Elle avait capté son attention sans qu’il ne sache réellement dire  pourquoi. Elle était si différente des femmes qu’il avait cotoyer jusqu’alors. Le Zélos aurait aimé en apprendre plus à son sujet et passer plus de temps en sa compagnie mais Brigg avait fermement refusé de jouer de nouveau la mascarade du bal de la Rose.

Dommage…

Mais bon ! l’Océan est vaste et regorge d’autres poissons ! Aussi, Alba avait-il rapidement tourné la page. La Sindarine restera un très beau souvenir et peut-être était-ce mieux ainsi. Il doute fortement qu’elle aurait céder à ses faveurs, de toute façon…

Perdu dans ses pensées, le Corsaire n’écoute Élaï que d’une oreille distraite. Elle a quitté le divan pour s’occuper de sa malle, se trouvant juste derrière eux. Alba fronce les sourcils un instant tandis qu’elle parle d’une noble jeune femme fuyant avec un homme. Si les propos ne lui semblent pas si anodins que cela - puisqu’il les a servie à Naïa durant le bal et que tous deux leur ont donné vie - c’est le timbre de voix de la barde qui le fait une nouvelle fois tiquer. Pourquoi a-t-il l'impression d’avoir déjà entendu cette voix quelque part ?

La réponse lui saute au visage en même temps que du vin.

Le geste le fait désaouler directement. Il se redresse surpris et indigné.

- Non mais ça va pas la tête ?! Vous savez combien ça coûte une étoffe comme ça ?!

Mais qu’est-ce qu’il lui prend à cette bonne femme !? Elle est complèment folle ou… ou…



OÚ EST-ELLE ?!

Et plus important, POURQUOI C’EST À PRÉSENT L'HÉRITIÈRE DE DITHAM QUI SE TROUVE DEVANT LUI ?!

Il n’a rien fumé pourtant ! Sa mâchoire se décroche sous l’effet de la surprise. Il en oublie la colère ressentie face au fait que la blonde vient de ruiner l’une de ses plus belles étoffes.

- Une explication ? Et pourquoi me justifier ? Je ne vous ai pas prêté une quelconque allégeance et je ne vous ai très certainement pas jurer fidélité ! S’indigne-t-il. Et Liséa est une amie de longue date.

Et pourquoi se justifie-t-il déjà ?!

Bon d’accord, il avait menti sur son identité mais ce n’est pas comme s’il avait réellement eu le choix. Il ne pouvait pas réellement se pointer au Bal en annonçant “Bonjour je suis un simple péon de l'autre bout du pays mais comme j’ai une invitation vous allez me laisser passer n’est-ce pas ?” et aucun de son peuple ne tient de terre en Eridania. Elle devait s’en douter non ? Elle n’était quand même pas en train de lui faire une scène parce qu’il s’était présenté sous une fausse identité ?!

- Je n’étais qu’un pari ? Un jeu ? Trouver la première noble qui accepterait de vous suivre ? Où est-ce qu’il y a eu une once de sincérité par moment ?

Ah… C’était donc cela.

- Pas du tout ! Essaie de se défendre le Zélos qui s’est subitement calmé. Il comprend que c’est autre chose qui se cache derrière la colère, la crainte de la Sindarine. La peur qu’on se soit joué d’elle. Il n’a jamais été question de jeu ou de pari. Je veux bien admettre que je suis pas blanc comme neige mais j’ai un minimum de fierté et je ne m’adonne très certainement pas à ce genre de jeu répugnant ! Le silence plane un instant tandis qu’il réfléchit à un plan pour calmer la fureur de Naïa. Il pourrait évidemment utiliser la magie mais bon… Ce n’est jamais une bonne option que d’opter pour la facilité. Je n’étais pas censé être à ce bal. L’invitation est tombée dans mes mains un peu… Par hasard dirons-nous. Et bon… Vous en connaissez beaucoup des nobles Zélos Eridaniens ? J’ai dû ruser pour m’introduire au bal. Il se rapproche prudemment de Naïa, plantant son regard dans le sien, comme s’il la mettait au défi de tenter de trouver une once de mensonge dans ses dires. C’est bien la première fois de sa vie qu’il joue la carte de la sensibilité ! J’ai peut-être menti sur mon identité mais j’ai été sincère avec vous tout au long de cette soirée, Dame Thyssens. Il croise les bras, une lueur rieuse dans le regard,cherchant cette fois-ci à miser sur la carte de l’humour. Et puis, vous aussi vous venez de me duper sur votre identité. Ne pouvons-nous pas nous considérer comme quittes. D’autant que… Il se penche vers la Dame tandis que son sourire charmeur apparaît de nouveau. Avouez que je suis bien plus agréable à regarder dans ces vêtements qu'en tenue de laquais ! Souffle-t-il à son oreille.

Tant pis s’il doit se prendre une gifle, l’occasion était trop belle. Peut-être n’a-t-il pas totalement désaouler...

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MessageSujet: Re: Apparences Trompeuses   Apparences Trompeuses Icon_minitimeSam 13 Mar - 17:02

Brigg semblait terriblement inquiet quand Clyde lui demandait s’il était noble. Le rouquin ne comprenait pas très bien puisque c’était ainsi qu’il s’était présenté, de mémoire, au Bal de la Rose. Est-ce qu’il cachait quelque chose ? Ce ne serait pas le premier noble à le faire… Naïa en était la preuve vivante. Où bien paniquait-il parce qu’il avait aussi reconnu Clyde et qu’il craignait les représailles d’avoir joué une fausse identité ?

Trop de questions qui donnaient mal au crâne de Clyde. L’alcool y était pour quelque chose aussi.

Au moins, le compagnon du géant se laisser mener vers cette table. Il n’aurait pas à lui courir après où lui lancer un jet de flamme bien propre à lui. D’ailleurs, il ne maîtrisait pas encore bien son don comme le prouvent ses nouveaux bandages autour de ses mains. D’ailleurs, il sentait que ça commençait à cicatriser puisque ça le démangeait. Mais il se retenait d’y toucher. Autrement, Naïa ne se gênerait pas pour lui remonter les bretelles quand elle déciderait de changer à nouveau ses bandages.

Depuis le bal, elle faisait un peu plus attention à ça. Il se souvenait de son visage inquiet et ce léger reproche de ne pas lui en avoir parlé. Oui… Ce que détestait la Sindarine, c’était qu’on lui cache la vérité.

Quand le jeune homme vint à parler rapidement de Naïa, il vit le jeune homme devenir encore plus blanc que tout à l’heure. Conclusion possible, c’est qu’autre chose devait l’effrayer. Mais quoi ? Boh. C’était pas le plus important et puis Clyde n’avait pas besoin de jouer les psychologues avec tout le monde. Encore moins des nobles. Une était bien assez difficile. Alors deux…

Clyde commençait à boire une gorgée de sa bière quand la langue du petit Brigg commença à se délier:

-Oh non… Qu’est-ce qu’il a fait ? Ne me dites pas qu’il l’a mise enceinte… ça serait bien son genre…[/color]

Ne pas s’étouffer. C’était la première pensée qui vint à notre jeune ami en entendant ses paroles. Il toussait donc avant d’éclater d’un petit rire à la fois amusé et nerveux.

“Par tous les dieux. Non elle n'est pas enceinte ! Elle m’a assurée qu’il ne s'est rien passé de fâcheux entre eux. Elle se doit d’être irréprochable et elle n’oserait jamais faire n’importe quoi. Ne serait-ce que pour sa famille.” Il regarda Brigg du coin de l'œil: “Tu dois comprendre de quoi je parle…”

Il soupira, reposant sa choppe sur la table et regardait la foule se saouler. Et dire qu’il pourrait avoir une vie bien plus calme. En soi, ça lui manquait mais d’un autre côté, la vie qu’il menait ne lui déplaisait pas non plus. Juste qu’il ne le criait pas à tout va. Il était bien conscient qu’un jour il finirait par vieillir et ne plus pouvoir suivre la Sindarine n’importe où. Il sera vieux avant elle. Quelque part, ça l’effrayait. Il regardait Brigg en silence. Le blondinet doit être probablement dans cette même histoire que lui. Comme Clyde, il vieillirait plus vite que le Zélos. Est-ce qu’il y pensait ? Le vivait-il bien ? Il chassa ces mauvaises pensées de son esprit. L’heure était à la fête. Où plutôt à l’interrogatoire pour certains.

“Tu n’as pas vraiment de soucis à avoir. Naïa est plutôt douce. Même si je crains que ton maître passe un sale quart d’heure pour s’être joué d’elle. Ça m'étonne même qu’elle y porte une si grande attention. Par contre, je crains qu’on risque d’en avoir pour un moment donc je te propose de discuter posément en attendant que ces deux-là finissent de se disputer. Bois donc. Demain tu sera encore en vie pour décuver et te remettre une mine le soir même. Il faut juste qu’on établisse un accord si on tient tous les quatres à nos petites vies.”

Aussitôt il reprenait une gorgée et fit signe à la tavernière de remplir à nouveau les choppes. Ensuite, il adressa un grand sourire au blond et ajouta:

“Je m’appelle Clyde Terrenmer. Et la barde qui vient de monter n’est autre que la Sindarine dont je t’ai parlé. Et toi tu es ? J’imagine que ce n'est pas tous les jours simple d’être en compagnie de ce coureur de jupons."


***


Alba était certes d’une humeur excellente. C’était parfaitement visible et cela ne faisait que rendre la Sindarine plus furieuse. Il était si insouciant… En même temps, comment pouvait-il savoir que cette “terran” n’était autre que la Sindarine du bal ?

Il parlait avec aisance des vins d’Heldor tout en ajoutant que le breuvage resterai tout même excellent. Surtout en la compagnie de Na… Elaï. Aussi, la jeune femme parlait d’Heldor et de ce bal qui s’était produit quelque temps auparavant.

Alba… Ce Zélos qui avait rendu cette soirée des plus merveilleuses en sa compagnie. Il n’avait rien à voir avec tous ces nobles. Tous se cherchaient une épouse convenable pour établir une descendance et avec Naïa rien n’était simple. Bien que certains nobles avaient un intérêt pour elle, ces derniers étaient tout de même réticents à cause de sa nature elfique. Le Zélos, étant lui-même un non-terran, avait compris ce problème de différence et l’avait accepté comme elle était.
De plus, sa présence était comme une bouffée d’air fraîche de par sa maladresse et son franc parlé.

Aussi avait-elle espéré en silence le revoir. Juste pour ressentir à nouveau cette liberté de parler librement, de rire et d’oublier ses tracas du quotidien. Sauf qu’ils ne s'étaient plus jamais revus. Certes, elle aurait pu se rendre dans le comté où servait “Harl” dans l’espoir de l’y croiser. Mais Clyde avait dissuadé la Sindarine. Embarrasser ainsi sa famille pour un… Serviteur était une très mauvaise idée. Elle s'était donc résolue, à contre-cœur, de ne plus le revoir.  Du moins jusqu’à cette prestation musicale. Pour le coup, l’heure n’était pas vraiment à la joie des retrouvailles.

Les gouttes de vin perlaient sur le visage du Zélos et sa tunique en était également imprégnée. Il se redressa avec une légère colère en lui demandant si elle connaissait le prix que coûtait cette étoffe. Naïa avait bien envie de lui répondre une pique méchante par pure vengeance. Elle n’en eut pas le temps. Le Zélos remarquait sans doute qu’il se trouvait face à la Sindarine. Elle était furieuse. Croisant les bras, en attendant une réponse.

Le Zélos semblait s’indigner qu’elle souhaite une explication. Ajoutant qu’il ne lui avait prêté aucune allégeance et fidélité et que cette Liséa était une amie de longue date. Naïa savait que l’homme vert avait raison. Ils n’avaient rien fait qui permettait de penser qu’ils avaient une quelconque relation amoureuse. Ils s'étaient juste côtoyés le temps d’une soirée. Mais au fond de son cœur, elle ressentait comme un léger pincement.

“Il est vrai que vous ne m'avez rien juré de tel. Autrement la note serait encore plus salée que cette étoffe ! Mais il n’empêche que je vous avais adressé ma confiance et que j’ai le sentiment que vous m’avez trahi ! Probablement suis-je fautive de vous avoir fait confiance bien trop vite ?”

Aussi avait-elle continué sur ses questionnements et le Zélos chercha à se dédouaner.

Il n’avait donc jamais voulu se jouer d’elle. Il avait joué sur la carte de la sûreté en inventant tout ceci car en réalité, il n’aurait jamais dû assister au bal. Autrement, il assurait qu’il avait été sincère avec elle. Doucement, elle se calmait et soupira en baissant son regard.

“Vous auriez pu me dire la vérité, je ne vous aurai jamais dénoncé. Et puis, ça ne vous aurait rien coûté de me le dire une fois qu’on avait quitté le bal. Votre rang m’importe peu, vous avez dû le remarquer puisque, malgré que vous ayez une couverture de valet, j’ai passé l’entièreté de la soirée avec vous.
D’un autre côté, je vous comprends. On se connait pas vraiment et c’est moi la sotte dans l’histoire à faire confiance à la moindre personne qui me semble gentille et sans mauvaise intention. Mais vous pouvez deviner ma colère et les questionnements quand je vous ai vu ainsi.”


“... Ne pouvons-nous pas nous considérer comme quittes.” Naïa lâcha un petit rire amusée. C’était vrai qu’il pouvait être drôle de duper quelqu’un. Surtout vu la tête qu’Alba venait de faire en se rendant compte de qui elle était vraiment ! Elle avait envie de l’affirmer quand ce dernier ajouta:

“Avouez que je suis bien plus agréable à regarder dans ces vêtements qu’en tenue de laquais !”

A ce moment précis, la Sindarine écarquilla les yeux. Etait-il sérieux ? Non, quand même pas ? Ah si. Oui il était vraiment sérieux surtout qu’il venait d’avoir un sourire charmeur en plus de lui souffler délicatement ces propos près de son oreille.

Elle se recula un peu, l’air outrée et remarqua enfin qu’il était… Quand même pas mal dénudé. Aussitôt elle devenait rouge pivoine face à ça. Et elle était… Dans une chambre avec lui en plus ! Oui… Greis était vraiment un dieu joueur.

“Qu… Je… Rah !”

Elle commença doucement à frapper son torse de ses petits poings. Pourquoi faisait-elle ça ? Un mélange de sentiments passait dans sa tête. C’était incompréhensible et elle détestait le fait qu’Alba lui faisait perdre ses moyens.

Quel rustre ! Toutefois, il fallait être honnête, Naïa n’avait pas beaucoup de force et ses petits poings semblaient rebondir sur la poitrine du Zélos. Zélos qui ne semblait pas bouger d’un pouce, signe flagrant que Naïa ne faisait pas le poids. Aussi, au bout d’une dizaine de seconde, elle arrêta comme fatiguée d’agir en vain.

“Je vous déteste.” disait-elle sans vraiment le penser. Cela s’entendait dans sa voix qu’il n’en était rien.

Elle tourna le dos à Alba pour se concentrer un peu plus avant d’ajouter:

“Aussi surprenant soit-il, je vous trouvais bien plus charmé en laquais. Vous ne sentiez pas la vinasse à ce moment-là.”

Ensuite, elle se posa sur le canapé, cherchant à récupérer un semblant de pensée logique. C’était plus ou moins loupé:

“Et au moins, en tenue de laquais, vous gardiez un minimum de mystère. Là… Je vois presque tout, il n’y a plus tellement de surprise.”

POURQUOI DISAIT-ELLE CELA ? Aussitôt, elle se mit à rougir de plus belle. Même si elle cachait son visage dans ses mains, ses oreilles la trahissaient. Elle soupira.

“Puis-je savoir ce qui vous êtes et ce que vous faîtes ici du coup ?”

Est-ce que cette tentative pour changer de sujet ne serait pas vaine ? Cela restait à voir.


Pour moi la vie de chaque individu est une pile de bonnes choses, et de mauvaises choses. Les bons moments ne te font pas forcément oublier les moments difficiles mais, dis-toi bien que les mauvaises expériences, ne gâchent pas forcément les bonnes expériences.
Je voyagerai n’importe où pour répondre à votre demande...
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MessageSujet: Re: Apparences Trompeuses   Apparences Trompeuses Icon_minitimeJeu 6 Mai - 15:45

Apparences trompeusesfeat Naïa


Petit à petit, ses paroles semblent faire leur effet.

Au fur et à mesure que son discours avance, la Sindarine qui lui fait face semble se calmer. Les arguments du Zélos arrivent à lui faire entendre raison. Bien sûr, qu’il aurait pu lui dévoiler le pot-aux-roses lors de leur escapade nocturne dans les rues d’Heldor. Il sait qu’elle n’est pas ce genre de Dame refusant de côtoyer la plèbe. Il s'était bêtement et simplement pris au jeu du valet. Mais ça, il se tient bien de le lui dire.

Alba s'abstient aussi de faire un quelconque commentaire tandis que la jolie blonde c’est peut-être bien elle la fautive. C’est effectivement très dangereux. On ne suit pas les inconnus comme ça, c’est la base ! Surtout quand on vient d’un milieu comme le sien. A bien y réfléchir, Naïa avait eu de la chance d’être tombée sur Alba et pas sur une personne malintentionnée. Mais ça aussi il se tient bien de le lui dire. Il a réussi à la calmer, ce n’est certainement pas pour la mettre de nouveau dans une colère noire !

Sa boutade semble d’ailleurs faire son effet.

Le Zélos sourit de plus belle alors que la future comtesse ne cache pas sa stupeur. Une lueur joueuse brille dans ses yeux marrons tandis qu’il se rend compte que la jeune femme semble cogiter. Et puis soudain, elle semble réaliser. Elle réalise qu’il est plus découvert qu’habillé et qu’ils se trouvent seuls dans une chambre. Tout cela se lit sur son visage rougit d’embarras. Elle est aussi facile à déchiffrer qu’un livre ouvert. Il rit à gorge déployée, s’amusant de l’embarras de la jeune femme et ses petits poings frappant son torse n’y change rien. Cette action semble même faire redoubler les rires qui résonnent dans la chambre tel le tonnerre.

Il aime cette spontanéité. Elle n’est décidément pas comme les autres nobles.

- Oh… Mais moi aussi, je vous adore. Minaude-t-il tandis que Naïa affirme le détester.

Le géant s’attend à la voir rougir de plus belle mais elle lui tourne malheureusement le dos. Il en serait presque déçu. Les propos qui suivent piquent quelque peu sa fierté.

- A qui la faute si je sens aussi fort qu’une outre de vin, hum ? Demande-t-il en croisant les bras, faussement vexé. La suite l’amuse de plus belle ! Mais ne vous en faites pas, voyons ! J’ai encore mille et une surprises à vous dévoiler.

Le Corsaire finit par la rejoindre sur le canapé, se retenant de la taquiner plus sur le sujet. Après tout, Naïa reste une Dame et il se doit de la traiter avec respect. Quel genre d’homme serait-il sinon ? Il affiche un sourire mystérieux tandis qu’elle lui demande ce qu’il fait à Thyrénium. D’humeur joueuse, il décide de laisser planer un peu le mystère.

- Je vis ici. Depuis de nombreuses années déjà. Pour le reste, je vous laisse deviner. Si vous y arrivez et bien… Et bien quoi ? Bonne question, Alba ne sait pas trop. Il prend quelques secondes pour réfléchir à la question. Finalement le restant d’alcool qui coule dans ses veines décide pour lui. Si vous trouvez, je me plierai à l’une de vos volontés, quelle qu'elle soit ! Sans râler, ni rechigner ! Qu’en dites-vous ? Plongeant son regard sombre dans celui de Naïa, il laisse sa tête se reposer sur sa main tandis que son bras est accoudé au dos du divan et reste silencieux attendant de voir ce que la Sindarine allait lui répondre. Et vous ? Qu’est-ce qui vous amène ici ? J’ignorais complètement que vous courriez les chemins en jouant les bardes ! Il faut dire que c’est assez cocasse pour une dame de votre rang ! Cependant, j’avoue que vous avez une voix tout à fait exquise. Souffle le vert tandis qu’il se remémore le chant que Naïa a offert un peu plus tôt à l’assemblée. Est-ce que vous chanteriez pour moi ?

La demande tombe de nulle part. Peut-être dépasse-t-il les limites, aussi. Mais Alba s’en contrefiche. Ils ne sont plus au bal. Naïa n’est plus une dame et lui n’est plus un laquais. Qui risque-t-il d’autre qu’un refus ? Pas grand chose. Il a plus à gagner qu’à y perdre, d’autant qu’il a trouvé le chant de a Sindarine tout à fait exquis.

***


Le pauvre Brigg reprend aussi vite dans couleur qu’il n’en perd tandis que le rouquin lui affirme que son patron n’a pas porté atteinte à la vertu de la jeune noble avec qui il a fugué lors du bal. Le blondinet ne cache pas son soulagement. Il soupire et s’enfonce dans sa chaise, soudainement plus détendu. Il sait qu’il n’est pas encore tiré d'affaires mais il peut tout à fait gérer le reste. Il a l’habitude de devoir tempérer les gens mécontents à cause des agissements d’Alba.

- Va-vaguement… Bégaie le Terran tandis que l’autre lui dit qu’il doit comprendre ce que sont les devoirs d’un noble.

Cet homme le met mal à l’aise, pour des raisons qu’il ignore. Certainement parce qu’il a fait référence à ses nobles origines. Bien qu’il ne doit pas avoir la moindre idée de qui est réellement Brigg. Mais c’est plus fort que lui, il ne peut s’empêcher de paniquer lorsqu’il croit qu’il est question de ses origines. Aussi se ramasse-t-il inconsciemment sur lui-même, tel un enfant pris en flagrant délit de bêtises tandis que l’autre homme pose son regard perçant sur sa personne.

- Tu n’as pas vraiment de soucis à avoir. Naïa est plutôt douce. Même si je crains que ton maître passe un sale quart d’heure pour s’être joué d’elle. Ça m'étonne même qu’elle y porte une si grande attention. Par contre, je crains qu’on risque d’en avoir pour un moment donc je te propose de discuter posément en attendant que ces deux-là finissent de se disputer. Bois donc. Demain tu sera encore en vie pour décuver et te remettre une mine le soir même. Il faut juste qu’on établisse un accord si on tient tous les quatres à nos petites vies.

Il ne croit pas si bien dire celui-là ! Par contre parie plus sur les talents du Corsaire pour retourner la situation complètement à son avantage et finir ce qu’il a commencé au bal de la Rose.

* C’est complètement son genre…* Pense-t-il tandis qu’il rougit subitement, spéculant sur ce qui peut bien se passer en haut. Rien de bien catholique à en croire la couleur de ses joues ! Par contre, qu’est-ce que c’est que cette histoire d’accord ?

- Brigg. Simplement Brigg. Se présente à son tour le jeune homme. Ce n’est pas toujours évident, c’est vrai mais je lui suis redevable alors bon… Et puis, c’est quelqu’un de bon, au fond. Se confie-t-il à Clyde alors qu’il attrape sa chope en sirotant le contenu. L’alcool semble visiblement faire son effet et le rendre un peu plus loquace que prévu. Ça ne doit pas non plus être évident de courir les chemins avec une noble qui se fait passer pour une barde, j’imagine. Qu’est-ce qui vous amène à Tyrhénium ? Finit par demander Brigg, renvoyant la patate chaude à l’envoyeur.

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MessageSujet: Re: Apparences Trompeuses   Apparences Trompeuses Icon_minitimeMer 26 Mai - 14:41

Clyde a un petit sourire narquois. Cela semble l’amuser de taquiner un petit peu le jeune homme. Peut-être bien pour cela qu’il s'est retrouvé au bal de la Rose. Avec Alba, il a dû aisément se faire alpaguer dans cette idée folle. Et les voici à présent, comme deux comparses à boire une bonne pinte pendant que les autres règles leurs différents. Le malaise de Briggs n’échappe pas au regard du rouquin qui se contente de lui adresser un sourire sincère:

“Allons, tu n’as rien à craindre avec moi. Les nobles sont un peu spéciaux entre eux. Surtout entre proches. Le comte Thyssen est un homme généreux et très protecteur envers sa nièce. Quant à Naïa, elle ne compte pas vraiment décevoir son oncle non plus.”

Il sentait bien que le blondinet n’était pas à l’aise pour une tout autre raison. Qui le serait autant pour une simple histoire qui ne le concerne pas plus que ça ? Mais bon, ce n’était pas les affaires de Clyde et il se devrait de le respecter.

Alors qu’il expliquait ce qu’il voulait, il remarqua les joues du p’tit Briggs s’empourprer. Cela n’échappa au rouquin qui fronça doucement les sourcils :


“Pourquoi est-ce que tu rougis de la sorte ? C’est moi qui te fais cet effet ?” Il éclate doucement de rire avant de reprendre: “Je plaisante. Mais je suis tout de même curieux de savoir ce qui te met dans cet état.”

Le garçon se prénomme Briggs. Simplement Briggs. Aussi, il expliquait qu’Alba lui était redevable et que c’était quelqu’un de bon dans le fond. Clyde n’osait pas trop se formuler là-dessus. Il était tout de même méfiant envers les coureurs de jupons qui tournaient autour de la Sindarine. L’homme aux cheveux de feu vint prendre à son tour une gorgée dans son verre. C’est que ça allait commencer à taper… Cet alcool était-il traître sous ses airs doux et léger ? Était-ce plus fort que prévu ? Fallait peut-être penser à ralentir mais en même temps, pour une fois que Clyde profitait un tout petit peu de la soirée…

“Ça ne doit pas non plus être évident de courir les chemins avec une noble qui se fait passer pour une barde, j’imagine. Qu’est-ce qui vous amène à Tyrhénium ?”

Touché ! Le rouquin avait bien senti la petite pique. Allons, allons. On aimait pas entendre dire un tout petit peu du mal de son maître ?

“Eh bien, simplement Briggs, je te cache pas que parfois mon lit me manque. J’étais bien à Ditham. Bien que je sois content de voyager aussi ! Mais j’aimerais tout de même parfois retourner chez moi… Enfin…”

Avait-il vraiment un chez lui ? Il ne connaissait pas son père et sa mère n’était pas des plus tendres. Comme si elle avait eu honte d’avoir un enfant d’un homme inconnu. Cet homme qui envoyait quand même régulièrement de l’argent pour subvenir aux besoins de l’enfant. Et puis, un jour, sans prévenir, sa mère le mis à la porte. Il avait quatorze ans. “Va demander du travail au château et reste-y” avait-elle lancé. Il n’avait jamais trop compris pourquoi… Même Naïa le trouvait charmant quand il n’était encore qu’un enfant !

Ah oui ! L’alcool fait dériver. Il se concentra à nouveau sur ce qu’il disait:

“Non, en vérité j’aime beaucoup voyager avec elle. C’est une femme très douce. Et puis… Je pense qu’elle se sent plus en sécurité à voyager que d’attendre à Ditham…”

Le voilà qui en disait tout d’un coup beaucoup trop. Il secoua la tête et adressa un sourire à Brigg:

“Et en quoi tu lui es redevable si ce n’est pas indiscret ?”

***

Naïa se calmait. Du moins, elle commençait à l’être avant qu’Alba lui fasse remarquer qu’il était à moitié dénudé.

“Moi aussi, je vous adore” disait-il avec un ton à faire bouillir la Sindarine. Il avait vraiment le talent de l’énerver et à la fois de la faire rougir. Mais elle aussi peut avoir du mordant. D’ailleurs, sa réponse semble avoir fait mouche quand il lui répondit concernant sa nudité.

Certes, c’était de la fausse vexation mais au moins, le Zélos n’était pas insensible. Aussi, elle se mit à glousser discrètement à son tour. Jusqu’à ce qu’il rétorque de plus belle:

“Mais ne vous en faites pas, voyons ! J’ai encore mille et une surprises à vous dévoiler.”

Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? D’autant plus qu’il se met à la rejoindre sur le canapé. Aussitôt, la jeune femme plaqua ses mains sur ses oreilles pour cacher une possible rougeur qui viendrait à naître. Ses oreilles peuvent vraiment trahir ses émotions… C’est presque navrant.


“Vous n'avez pas besoin de mon aide pour remarquer que votre haleine empestait déjà. Je n’ai fait qu’harmoniser tout ceci. Même si le résultat n’est guère à la hauteur de mes espérances.”

Et toc ! Enfin, c’est ce qu’elle espérait. Mais avec le Zélos, il fallait s’attendre à ce qu’il rétorque quelque chose de plus belle.

Aussitôt, comme si quelque chose se décoincait, Naïa commença à rire de plus belle. Elle riait à gorge déployé et s’enfonça un peu plus dans le canapé avant d’ajouter:

“Qu’il est bon de se chamailler ainsi à l'abri des regards. Bien que vous m’ayez menti, je suis contente de vous revoir Alba.”

Son sourire était tendre et sincère. Il est vrai que cela sonnait comme une complicité entre eux. Comme s’ils se connaissaient depuis des années déjà. Naïa n’avait pas ce genre d’échange très souvent. A vrai dire, jamais. C’était agréable.


“D’ailleurs, où est le bijou que vous m’avez promis pour nos retrouvailles ?”

Elle le taquinait. En réalité, elle n’attendait rien de précis. Elle se permis même d'ajouter :

“Je vous charrie. Vous n’aviez probablement pas prévu de me revoir. Encore des paroles en l’air je présume.”

Elle a beau être contente de le retrouver, la Sindarine ne se lasserait pas de le charier. Ensuite, il expliqua qu’il vivait ici. Ca en faisait de la route depuis Ditham. Pour le reste, il voulait jouer. Elle devrait deviner ce qu’il était et à ce moment-là, il se pliera à une de ses volontés ! Voilà qui promettait d’être amusant.

“Est-ce que vous m’invitez à loger plus longtemps ? Si c’est une invitation, je vais devoir accepter le défi ! Et puis, ça me permettrait de découvrir qui se cache derrière ce mystérieux Harl Ock.”

Il lui demanda ensuite ce qui l’amenait ici. Cela semblait évident, elle était là pour une prestation ! D’ailleurs, le voici qui continue d’exprimer sa surprise à la voir jouer les bardes. Même que c’était étonnant pour son rang. Aussitôt, le ton changea et on sentit une légère frayeur dans les yeux de Naïa.


“Personne ne doit savoir. Nous ne sommes qu’une poignée à connaître le secret de ma double vie. Je ne tiens pas à ce que tout le monde sache que je suis Elaï. C’est pourquoi je change d’apparence. Autrement, dans la rue, personne ne sait à quoi ressemble l’héritière de Ditham. Je peux très bien être n’importe qui où bien juste en déplacement pour la vente de notre hydromel.”

Il planta ses yeux dans ceux de Naïa. Il lui demandait si elle chanterait pour lui… C’était presque mignon. Et quelque peu déroutant. Cela fit rougir une fois de plus la douce Sindarine.

“Si vous me promettez de garder le secret, j’accepte de chanter pour vous.”

Elle s’étira. Il commençait à être tard et mine de rien, la fatigue commençait à l’emporter. Pourtant, elle ne voulait pas dormir. Et si à son réveil, le Zélos disparaissait à nouveau ? S’il lui avait encore menti ?

“Et si vous voulez savoir pourquoi je joue les bardes, ce sera votre défi à vous également. Si vous trouvez avant moi pourquoi je voyage autant, je me plierai à une de vos volontés. Est-ce un pari raisonnable ?”


Pour moi la vie de chaque individu est une pile de bonnes choses, et de mauvaises choses. Les bons moments ne te font pas forcément oublier les moments difficiles mais, dis-toi bien que les mauvaises expériences, ne gâchent pas forcément les bonnes expériences.
Je voyagerai n’importe où pour répondre à votre demande...
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MessageSujet: Re: Apparences Trompeuses   Apparences Trompeuses Icon_minitimeMer 23 Juin - 14:31

Apparences trompeusesfeat Naïa


C’est rafraîchissant de pouvoir cotoyer une femme de sa trempe, aussi candide et spontanée.

Malgré cette innocence et cette naïveté apparente, la Sindarine ne manque nullement de répondant et de mordant. Elle ne ménage pas Alba tandis qu’elle lui fait remarquer qu’il sentait l’alcool bien avant qu’elle ne lui lance ce verre de vin à la tête. A bien y repenser, c’était culotté. Sous ses airs de chaton adorable semble se cacher un panthère capable de se défendre en cas de problème. Cela aussi plait au Zélos. Il aime les femmes de caractère.

Il ne rétorque rien à la pique de la jolie blonde et se contente d'afficher son meilleur air faussement outré. Pourquoi chercher à se défendre quand elle dit la vérité. Et puis le ton du reproche a quitté sa douce voix. Il ne reste plus que de la taquinerie. Alors le vert se prête au jeu. C’est vrai que se taquiner de la sorte est agréable. Depuis combien de temps Alba n’avait-il pas eu de moments de complicité pareils avec une demoiselle ? Tout n’est que séduction depuis des années. C’est rafraîchissant pour lui de pouvoir discuter et rire de la sorte sans rien attendre de spécial en retour.

- Je suis également ravi de pouvoir vous revoir, chère Naïa. Souffle-t-il, presque sur le ton de la confession tandis que ses prunelles sombres s’ancrent dans celles de la jeune femme qui peut alors juger de toute la sincérité des propos du Zélos. Bien sûr que non ! Vous me prenez vraiment pour un charlatan ! Se vexe-t-il tandis que la future Comtesse sous-entend que ses promesses à Heldor n'étaient que du vent. Sachez que je suis un homme, un vrai ! Et en tant que tel, je tiens mes promesses. Le silence plane un bref instant tandis que le Corsaire semble perdu dans ses pensées. Il voudrait lui dire mais va-t-elle le croire ? Est-ce nécessaire ? Et puis mince ! Autant jouer la carte de la sincérité. Celui-ci lui a bien réussi jusqu’ici. Je comptais réellement venir vous revoir mais je n’ai réussi à convaincre Brigg de rejouer le jeu du noble et du domestique. Explique-t-il tout en se frottant la nuque. Sans lui, c’était compliqué de venir à Ditham sans éveiller les soupçons de qui que ce soit.

Non, convaincre Brigg de rejouer ce jeu n’a pas été une mince affaire. C’est même la première fois qu’Alba s’est retrouvé incapable de convaincre le petiot de le suivre. Faut dire qu’il a un sacré passif avec la noblesse… Alors le vert n’a pas insisté.

A son invitation à jouer, Naïa répond présente. Le Zélos sourit, visiblement ravi.

- Harl Ock n’est qu’un pseudonyme. Une fausse identité que j’utilise pour… certaines affaires. Dit-il ne souhaitant pas entrer plus dans les détails. Mais Alba Tor est nettement plus intéressant que Harl Ock et vous réserve bien des surprises, Dame Thyssens. Continue le Zélos tandis qu’il laisse son audace parler et se saisit délicatement de la main de Naïa pour déposer un baiser sur le dos de celle-ci.

Mais le Zélos fronce bien vite les sourcils tandis que sa question suivante - pourtant anodine - semble causer la crainte chez la Sindarine qui lui fait promettre de garder le secret. Pourquoi une telle peur ? Craint-elle que sa famille apprenne le double-jeu qu’elle mène ? Non, ce n’est certainement pas ça. Naïa lui a parlé de son oncle comme un homme plutôt doux. Il y a certainement autre chose… Alba préfère ne pas s’aventurer sur ce terrain. Elle doit avoir ses raisons de ne pas en parler plus en profondeur.

- Ne vous en faites pas. Je vous promets qu’avec moi votre secret est bien gardé. Lui dit-il tandis qu’il serre doucement sa petite main dans la sienne et caresse le dos de son pouce, comme si ce simple geste pouvait apaiser la noble. Pour le plus grand bonheur d’Alba, Naïa semble bien vite oublier son malaise et le met au défi de deviner également ce qui la motive à parcourir les routes. Il rit. Un rire de vainqueur. Il connaît ce genre de scénario. C’est du tout cuit. Vous allez perdre, très chère. J’ai déjà eu à faire à ce genre de scénario, vous savez. Donc…. Laissez-moi réfléchir… Alba lâche la main de Naïa, croise les bras et fait mine d’être plongée dans une profonde réflexion avant de porter son regard au plafond et de se gratter le menton, faisant crisser sa barbe hirsute sous ses doigts. Vous êtes une jeune noble - enfin, selon des critères sindarins, je suppose - amenée un jour à gouverner le Comté de Ditham. De ce que j’ai pu comprendre au bal de la Rose, c’est une chose qui vous tient à cœur mais qui vous intimide également. Peut-être n’êtes vous pas encore prête à gouverner et que vous profitez du temps qu’il vous reste avant de prendre la tête de ces terres pour voyager, découvrir le monde et partager quelques choses avec vos sujets et les gens de tous horizons avec vos chansons et votre douce voix? Peut-être cherchez-vous à vivre simplement tant que vous en avez encore l’occasion ? Termine-t-il tandis qu’il plante son regard dans celui de Naïa.

Excité par le défi, ce n’est que sur la fin de sa tirade qu’Alba se rend compte qu’il a peut-être fait preuve d’indélicatesse. Il reprend alors son sérieux et offre un sourire réconfortant à Naïa.

- Vous n’êtes pas obligée de répondre à cela si ça vous gêne, évidemment.

Comme tout un chacun, la Sindarine semble porter sa propre croix et, l’espace d’un instant, Alba craint d’avoir raviver de vieilles blessures. Il prie pour que ce ne soit pas le cas, que Naïa ne s’énerve pas une nouvelle fois après le mal qu’il s’est donné pour la calmer.  

***


Brigg observe le dénommé Clyde d’un air hébété. Qu’est-ce qu’il est en train de baragouiner ? Pourquoi parler avec un parfait inconnu des relations que la Sindarine entretient avec son oncle ? Il faut croire que le bonhomme est déjà bien aviné. Et alors que Brigg rougit tandis qu’il essaie de deviner ce qu’il se passe en haut, voilà que le rouquin reprends la parole :

- Pourquoi est-ce que tu rougis de la sorte ? C’est moi qui te fais cet effet ?
- Quoi ? Je … NON ! Non, non non certainement pas ! S’empresse de répondre Brigg, sans doute un peu trop rapidement.
- Je plaisante. Mais je suis tout de même curieux de savoir ce qui te met dans cet état.


Le jeune homme rougit de plus belle tandis que son esprit dérive du duo en haut au duo qu’il forme avec Clyde. Il secoue vivement la tête et se tapote les jouent pour ses sortir ses drôles d’images de la tête et reprendre contenance. Décidément l’alcool rend son imagination fertile. Fertile et tordue…

Quelque peu perturbé, le plus jeune des deux Terrans essaie de se distraire avec une question. Question à laquelle le plus âgé répond sans aucun soucis. Brigg écoute sagement Clyde, se contentant de lever les yeux au ciel tandis que celui-ci l’appelle “Simplement Brigg”. Il a l'habitude de ce genre de boutade. Ce n’est pas la première et ça ne sera pas la dernière. Le blondinet sourit faiblement tandis que tout l’attachement que peut avoir le rouquin pour sa maîtresse transparaît dans ses paroles.

- Oh ? C’est qu’Alba m’a sauvé la vie et m’a pris sous son aile lors de mon arrivée en ville. Explique Brigg d’un ton complètement anodin, comme si cela était une chose banale. Le fait est que tout le monde dans leur entourage connaît l’histoire, aussi est-ce une chose banale en fait. Alba s’en sert parfois pour attendrir le cœur de certaines femmes peu sensibles à ses singeries habituelles. J’étais encore enfant, perdu et malade, mourant même. Il m’a ramassé dans le caniveau sans même y réfléchir une seconde m’a emmené voir soigneur et m’a hébergé sous son toit le temps que je me rétablisse. Sans rien demander en retour. Alors lorsqu’il fut enfin temps pour moi de partir, j’ai tenu à savoir comment payer ma dette. Il m’a simplement demandé d’être son apprenti. Grâce à lui j’ai un travail décent, de quoi me nourrir et un toit. Je lui dois beaucoup. C’est un filou doublé d’un goujat irresponsable mais lorsqu’on creuse un peu et qu’on passe au-dessus des apparences, on se rend compte que c'est un homme bien.

Cette fois-ci, c’est à Brigg de laisser transparaître dans ses mots toute l’affection qu’il a pour le Zélos qu’il considère comme un père d’adoption. Certes, Alba lui fera attraper des cheveux blanc avant l’âge mais il ne l’échangerait pour rien au monde !

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