Words, music and the wind of change

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Words, music and the wind of change

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Words, music and the wind of change   Words, music and the wind of change Icon_minitimeMar 2 Avr - 21:01

Enfermée dans son bureau, loin dans le plus élevé des étages, une plume entêtée s’abattait sur un morceau de parchemin. Au dessus d’elle, le corps long et sibyllin de la sylphide était penché sur le bureau, et l’immortelle affichait une moue sérieuse et concentrée – qui ne lui ressemblait habituellement pas beaucoup. A vrai dire, ça ne lui ressemblait jamais. Son visage habituellement félin et joueur était maintenant grave, et ses lèvres noires pourtant si souriantes étaient pincées et discrètes. Le travail, c’est le travail. Et c’est surtout ce qui va lui permettre de remettre des dias dans le coffre…

Cela faisait un peu plus de deux semaines que son nouveau relais avait ouvert, à quelques pas du centre-ville de la capitale d’Eridania. Un emplacement imminent et tout à son avantage, avec l’avale du roi et sa grâcieuse coopération, c’était tout ce qui lui manquait pour un début sous les meilleurs augures. Et pourtant la Dame des sables n’était pas satisfaite : bien que les affaires avaient bien commencé, elle avait la sale impression que quelque chose manquait. Qu’il y avait dans ses prestations un goût d’inachevé. Que ce qui devait être un lieu rayonnant de splendeur et d’exotisme argyréen manquait de superbe : qu’il ne brillait pas assez. Et pourtant, elle donnait de sa personne, et elle y mettait tout son cœur. Même Datheba, sa seconde sur ce domaine, ne parvenait pas à expliquer son acharnement et son manque de sel.

Lors d’une discussion mondaine avec un petit bourgeois de la capitale sur les musiques du monde, elle avait entendu un nom qui était resté gravé à l’encre dans sa mémoire. Elaï. Peut-être était-ce cela, qui lui manquait ? Des airs mélodieux, la plus douce des voix ? Des artistes ? Il avait vanté longuement ses mérites, et Mäje, bien qu’encore peu convaincue, se décida à y réfléchir. Après tout, peut-être que c’était de cela que manquait son établissement : d’une âme créative et enveloppée de musique ?

D’une main tâchée d’encre, elle essuya son front et relit rapidement sa missive. Elle se sentait étrangement investie par son sujet, n’osant pour le moment faire que des suppositions, mais appréciant son style assuré et ses phrasés élégants. Elle avait usé de ses plus beaux mots pour inviter la jeune sindarine dans son établissement pour discuter avec elle de la possibilité qu’elles travaillent ensembles. Il ne manquait plus qu’à l’envoyer… Mais l’entreprise s’avérait déjà compliqué, la demoiselle semblait plus dure à trouver qu’une aiguille dans une botte de foin. La lettre parti d’abord en Argyrei, auprès de son bras droit Eclaris qui aurait probablement plus de chance qu’elle pour trouver le destinataire.

Ce n’était plus qu’une question de temps. Et les jours s’égrainèrent sans qu’elle n’ait de nouvelles. C’était assise à ce même bureau, allongée sur un énième document inintéressant sur le prix en hausse des navets phelgrans qu’on vint frapper à sa porte pour la tirer de sa rêverie. Elle leva un sourcil inquisiteur, et une moue ennuyée.


Oui ? Son ton n’était définitivement pas convaincu.

Dame Mäje ? Elle est là.

Brusquement, la dame était debout. La partie pouvait commencer, et l’immortelle se sentait de nouveau revivre.
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MessageSujet: Re: Words, music and the wind of change   Words, music and the wind of change Icon_minitimeMar 2 Avr - 22:20

Hesperia… Naïa aimait bien cette ville. Elle était suffisamment grande pour lui permettre de se fondre dans la masse sans user de son pouvoir de métamorphose. Elle n’aimait pas user de sa magie. Elle estimait que c’était nécessaire en cas d’extrême nécessité. Elle avait pris soin de légèrement différencier son métier de barde à son statut de grande dame de la noblesse. Sur scène, on la connaissait du nom d’Elaï. Dans la vie de tous les jours, elle usait sans problème de son prénom tout en prenant soin de ne pas divulguer son identité familiale.

Ainsi, sur scène, on l’appelait Elaï. Dans la rue auprès des enfants, des amis, c’était juste Naïa, Nanou, Nana… Et dans la Haute Noblesse, c’était Naïa Thyssen. Il lui arrivait malheureusement de s’emmêler avec tout ceci, mais heureusement pour elle, dans ces cas-là, elle n’avait aucun souci à se faire.

Un jour, alors que Naïa racontait une histoire pour des enfants d’un quartier. Un ami vint à elle pour lui apporter une lettre… Naïa fronça des sourcils. Personne ne cherchait vraiment à la joindre. Tout le monde attendait patiemment son passage pour pouvoir lui parler. On ne lui avait jamais écrit. Aussi craignait-elle que ce soit une mauvaise nouvelle. Et si c’était son ancien tortionnaire qui l’avait trouvé et qui tentait de le lui faire savoir ? L’ami Eclaris en question avait vu l’inquiétude de la jeune femme. Aussi, il lui offrit une information :

-Ca vient d’Hesperia même… Je crois qu’on quémande des talents de barde.

Naïa soupira de soulagement et prit la lettre. Les enfants la regardaient lire, attendant avec impatience ce qui était écrit. Mais la barde ne fit rien savoir. Au contraire, elle rangea la lettre dans sa besace et regarda sa chienne :

-Vhenan.

Vhenanra comprit par les deux premières syllabes de son prénom qu’il devait être temps de se mettre en route. Naïa l’avait appris de manière simple. Un signe de la main aux enfants et Naïa se dirigea vers l’établissement qui portait le nom de : “Le Mirage”. Aussi, elle se présenta devant une femme sous son nom de musicienne.

C’était avec surprise qu’elle devina qu’on l’attendait avec impatience. C’était presque angoissant pour la jeune femme. Bien qu’elle commençait à s’attirer une bonne réputation, elle n’en restait pas moins humble… On vantait sa beauté, sa voix et sa musique. Mais dans le fond, Naïa se disait qu’il y avait toujours mieux qu’elle ailleurs. Quelqu’un qui n’aurait pas ses ennuis.

Bientôt, on la présenta devant une femme. Elle était également très belle et semblait vouloir maintenir son établissement d’une poigne de fer. Naïa avait le sentiment de ne pas être présentable : elle avait attaché ses cheveux en un chignon négligée avec quelques tresses accrochés à la boule de cheveux. Quelques mèches étaient libres et pendaient jusqu’à la poitrine de la Sindarine. Elle portait une robe légère qui tombait jusqu’à ses chevilles avec quelques broderies autour du col.

La musicienne n’en oublia pas ses bonnes manières pour autant. Aussi, elle releva légèrement sa robe avant de s’incliner :

-Je voyagerai n’importe où pour répondre à votre demande. N… Dame Elaï à votre service.

Elle se releva et adressa un fin sourire à la maîtresse des lieux. Aussi, elle sortit la lettre de son sac et le lui tendit :

-Je dois vous avouer que j’étais surprise de recevoir votre lettre… Vous désiriez me voir Ma Dame ?


Pour moi la vie de chaque individu est une pile de bonnes choses, et de mauvaises choses. Les bons moments ne te font pas forcément oublier les moments difficiles mais, dis-toi bien que les mauvaises expériences, ne gâchent pas forcément les bonnes expériences.
Je voyagerai n’importe où pour répondre à votre demande...
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MessageSujet: Re: Words, music and the wind of change   Words, music and the wind of change Icon_minitimeMer 3 Avr - 19:58

Mäje suivit de près son employée dans les escaliers qui coulaient le long des étages. Il fallait dire que l’établissement était assez spectaculaire : dans une villa authentiquement Hesperianne, elle avait taillé tout le confort et le luxe d’une demeure argyréenne. Des grandes tapisseries orientales reposaient sur les murs, des tableaux et des masques de tribus étaient affichés çà et là, et on avait disposé dans tous les couleurs des diffuseurs à encens qui répandaient partout une odeur de musc et de santal. Les escaliers ne dérogeaient pas à la règle, et bien qu’ils étaient tout à fait classiques, un par terre en massym protégeait le sol.

Elle s’était, comme toujours, apprêtée pour être au sommet de l’élégance. Une longue robe noire de taffetas la couvrait des pieds à la tête, et son corsage à la victorienne laissait entrevoir ses clavicules par un subtil jeu de dentelles représentant fleures et oiseaux. Une commande faite aux couturiers de la couronne, estimant qu’elle devait à ses clients d’être le plus présentable possible. On pourrait, à la voir ainsi pimpante et subtilement parfumée, la croire en pleine confiance. Et pourtant elle avait un poids dans l’estomac, comme si elle s’apprêtait à rencontrer une reine ou un seigneur – et ironiquement, c’était à moitié le cas. Une anticipation ou un trac, plutôt, qui la plaçait dans une certaine expectative à mesure qu’elle descendait les marches.

Alors qu’elle atteignait le hall, une silhouette s’éleva au milieu des employées, et se retourna vers elle avec une grâce toute sindarine et une beauté singulière, simple et naturelle. C’était impressionnant, et la sylphide chasse distraitement un instant de trouble pour l’accueillir poliment. Alors, cette jeune femme était la fameuse Elaï dont on lui avait vanté tant de mérites. Sa beauté et sa grâce ne pouvait que valider les dires du jeune noble, tout comme l’humilité qu’elle dégageait comme un parfum. Elle semblait simple, douce dans cette robe légère. Une femme comme une autre ? Tellement plus que cela. Cela promettait de grandes choses, et plus qu’avant, la sylphide était déterminée à l’engager dans son établissement, même sans avoir entendu sa voix.
Quand celle-ci se courba dans une révérence, elle souleva à son tour sa jupe pour lui renvoyer la pareille, et nota son phrasé polie et sa voix élégante. Elle connaissait l’étiquette, et semblait particulièrement bien élevée.


Heureusement, vous n’avez pas à vous rendre plus loin qu’ici, ma Dame, puisque vous m’avez trouvée.
Elle récupéra la lettre tendue et lui envoya un sourire franc et chaleureux. Soyez la bienvenue dans mon établissement, on m’appelle Mäje. Elle lui tendit la main afin de serrer la sienne, bien qu’elle n’en fut nullement obligée.

Récupérer le document lui fit un drôle d’effet, comme si il n’était jamais parti. Et pourtant les différentes tâches de sables et de fatigue trahissait des kilomètres de voyage. Pendant un instant, elle détailla avec bienveillance la barde – et son accompagnateur canin qui attendait à ses côtés – et remarqua la lyre qui trônait dans son dos.


Vous avec toute ma gratitude pour vous être donnée la peine de venir, j’espère que vous n’avez pas eut de mal à nous trouver. Mäje marqua une petite pause, s’interrogeant si elle devait mettre les pieds dans le plat. Et j'ose espérer que je ne vous traîne pas chez moi depuis l'autre bout du continent. Peut-être êtes-vous fatiguée ? Suivez-moi, nous serons plus tranquille pour discuter.

En faisant un signe à ses employés pour leur signifier qu’elle prenait les rennes à partir de ce point le relais, elle ouvrit la route pour guider la jeune femme vers un petit salon où était disposé ça et là des coussins, sièges, canapés et boudoirs, tout le confort pour trouver du repos. Avant de lui imposer de longues négociations, il était important pour elle qu’elle se sente bien et à l’aise. Aussi l’invita-t-elle à s’installer comme elle le désirait, prenant même sur elle d’accepter la présence du chien.

Désirez-vous boire quelque chose, ma Dame ? Thé, café, peut-être quelque chose de plus fort ? Mäje était loin de l’exubérance qu’elle emportait partout avec elle comme une ombre, et se montrait étonnement bienveillante et douce. Mais la sindarine lui faisait l’impression d’une sainte, entourée de grâce, et avait de quoi l’impressionner. Assez pour lui transmettre, même à elle, un peu d’humilité.
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MessageSujet: Re: Words, music and the wind of change   Words, music and the wind of change Icon_minitimeJeu 4 Avr - 14:14

Il n’y avait aucun doute que Naïa n’avait aucunement l’aspect d’une grande dame. Dans le fond, Jacob avait plus ou moins échoué dans cette matière. Mais sa grâce compensait l’absence de somptueux bijoux, de corset décorés par de fines broderies et autre accessoires utiles à la beauté. Non. Elle se contentait de s'habiller simplement tout en gardant les mêmes bijoux. Son pendentif et une petite bague au majeur de la main droite. Peut-être était-ce la raison pour laquelle son père adoptif l’avait laissé s’habiller comme bon lui semblait. Sous son titre de Dame et malgré sa douceur paisible, il avait toujours senti que sa fille était et resterait une nature sauvage.

Naïa se retenait de regarder avec admiration l'élégance beauté que provoquait la maîtresse des lieux et se garda de la complimenter. Elle se mit à sourire face à sa réponse de présentation. La formule de politesse pouvait sembler grandiloquente, mais elle était pourtant sincère. Chanter et jouer de la musique était son gagne-pain, mais elle voulait surtout faire véhiculer une émotion, une idée de la société, un sentiment d’amour qu’elle ne connaissait pas encore.

-C’est exact. Mais puisque vous semblez avoir besoin de mes services, je suis à votre entière disposition où que vous le souhaitez.


Elle inclina ensuite doucement la tête quand on lui indiqua qu’elle s’appelait Mäje.

-Je suis ravie Ma Dame.

La jeune musicienne n’avait pas réellement fait attention à l’état de l’enveloppe. Pour elle, un vieil objet est un objet de valeur. C’est la raison pour laquelle elle prenait un soin particulier à ses armes et surtout son luth. Autant l’arc était un cadeau de Canopée, l’épée et le luth avait une véritable valeur sentimentale. L’épée avait appartenu à son père adoptif. Ceci expliquait à la raison qui poussait Naïa à le garder plutôt que de prendre une nouvelle lame. Néanmoins, elle ne portait sur son dos que le luth. Ses armes se situaient dans une chambre qu’elle louait le temps qu’elle resterait à Hésperia. Quant à Céphée, sa jument, elle se reposait dans une écurie du coin.

Mäje commençait à s’inquiétait que la jeune femme avait fait des kilomètres et qu’elle puisse être fatiguée. Aussitôt, la barde secoua la tête en lâchant un léger rire. Elle trouvait cela fort aimable qu’on puisse s’inquiéter pour elle. D’ordinaire, les maîtres de tavernes et autre se moquaient bien de son état. Tant que le concert était une réussite pour amener du monde, c’était parfait. Alors la gentillesse de son hôte touchait la Sindarine.

-Non. Vous n’avez aucun souci à vous faire. Je crains que la lettre ait fait du voyage plus que moi-même. Je viens de recevoir votre lettre aujourd’hui et j’étais déjà sur Hesperia.

Elle hocha de la tête et suivit en silence Mäje. Bientôt, elles se retrouvèrent à deux dans un espace certainement plus chaleureux. Bien que l’établissement était très beau, Naïa s’émerveilla un peu plus quand elle découvrit le salon et adressa un sourire charmé à la jeune femme.

-Puis-je me permettre de complimenter le lieu. Vous avez assurément bon goût Ma Dame.

La Sylphide invita par la suite la voyageuse à prendre place. Naïa retira avec délicatesse le luth de son dos et le regardait dans ses mains un court instant. L’instrument était magnifique, un bois légèrement sombre avec de multiples gravures sur le bois représentant la nature et des hommes et femmes dansant. En haut du manche, s’y trouvait une petite pierre. Une aigue-marine. Il était évident que c’était un instrument d’une grande valeur. Bien qu’on voyait les marques du temps qui agissait sur l’objet, on pouvait également voir que la jeune femme en avait pris tout de même grand soin. Derrière le haut du manche, quelque chose y était gravé. Naïa le regardait songeuse et frotta de son pouce la gravure. Se rendant soudainement compte qu’elle s'était éloigné de la réalité, elle s’excusa en s’inclinant puis prit place sur un siège.

Elle sentait que son hôte cherchait à la mettre à l’aise et Naïa répondit d’une voix douce tout en adressant un sourire à Mäje:

-Je prendrais la même chose que vous. Je ne suis pas difficile. Merci pour l’offre.

Naïa était droite, la tête haute et le regard tendre. Son comportement pouvait trahir son origine noble. Mais dans le fond, si les deux femmes étaient amenées à travailler ensemble, la Syphilde l’apprendrait au bout d’un moment. Toutefois, jusque-là, personne n’avait deviné encore deviné qu’elle était une enfant de la Haute-Noblesse. Il fallait dire que cent cinquante six années lui avaient permis qu’on puisse oublier que Jacob Thyssen avait existé et que sa fille adoptive était à présent une barde.

-Je m’excuse que vous avez eu du mal à me contacter alors que je n’étais pas loin… En quoi puis-je vous être utile ?


Pour moi la vie de chaque individu est une pile de bonnes choses, et de mauvaises choses. Les bons moments ne te font pas forcément oublier les moments difficiles mais, dis-toi bien que les mauvaises expériences, ne gâchent pas forcément les bonnes expériences.
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MessageSujet: Re: Words, music and the wind of change   Words, music and the wind of change Icon_minitimeMar 23 Avr - 23:21

Avec un sourire simple et raffiné, Mäje accueillit avec bienveillance le compliment de la belle, et elle dû bien admettre que celui-ci lui fit plus d’effets que la plupart de ceux qu’elle recevait au quotidien, provenant bien souvent de nobles bien hypocrites qui n’espéraient rien d’autres qu’un peu plus que les services qu’elle dispensait à tous. La jeune femme semblait être un joyau de sincérité disposé dans un écrin pure et bienfaisant. Il était aisé d’imaginer qu’elle devait laisser tout le monde bouche bée – et elle se garda bien de réaliser qu’elle en faisait partie. Heureusement qu’Äjhem n’était pas là, son penchant pour les jeunes femmes douces leur aurait valu l’abandon du marché, ou alors un marché sans contrepartie qui aurait provoqué leur faillite. La laissant s’installer, l’immortelle passa sa main sur sa hanche, la laissant reposer là.

Merci ma Dame, vous m’en voyez honorée
. Mais à peine avait-elle eut le temps de dire cela que la jeune femme semblait s’être envolée dans ses pensées.

Elle caressait du bout des doigts l’instrument qu’elle portait avec elle, et à son attitude introspective et son air ailleurs, elle devinait facilement qu’elle avait un attachement particulier à l’objet en bois. Un souvenir, un cadeau ? Seul le temps pourrait le dire. L’objet semblait ancien, et pourtant traité avec un grand soin : les effets du temps semblaient contenus à quelques signes çà et là. Et était-ce elle, ou elle pouvait apercevoir une inscription marquée à même le bois ?
Déjà beaucoup de questions se bousculaient, mais la jeune femme revint à elle avant qu’elle ne puisse mettre un peu d’ordre dans ses pensées.


Fort bien, c’est comme vous le souhaitez. Dit-elle calmement en entrouvant la porte pour croiser un de ses employés du regard, et elle lui souffla quelques mots discrets à l’oreille – dans des instants tel que celui-ci, elle aimait l’effet de surprise et prenait plaisir à émerveiller ses invités jusqu’au bout de leur visite. Un sourire amusé au lèvre, elle se laissa bercée en s’asseyant à son tour dans un large fauteuil de bois molletonné de cuir. Croisant les jambes devant elle, elle posa un coude sur une des accoudoirs et posa son visage dans sa main en coupe. Si vous changez d’avis, je suis disposée à vous servir ce que vous désirez à tout moment.

Le port haut et le ton poli et élégant de la jeune femme ne lui échappa pas, et elle jeta de temps à autres des œillades curieuses à la sylvestre. Nul doute qu’elle était de noble éducation – peut-être même affiliation, mais elle n’était sûre de rien. Sa posture trahissait des années à suivre l’étiquette, et son attitude réservée et contenue ne pouvait être le fruit que d’une origine aisée. Pourtant il ne faisait pas de doute qu’elle appartenait au beau peuple de Canopée… Mäje ne pu s’empêchée d’être intriguée par cette curieuse énigme. Il était rare de voir une sindarine, encore plus une noble, si loin de la cité mère, et surtout sous les atours et le nom de scène d’un barde itinérante. La sylphide peinait à cacher sa curiosité, et elle la véhicula en une question anodine :


C’est un magnifique instrument que vous avez là : un héritage ? Il semble avoir déjà bien vécu, et pourtant vous semblez l’entretenir avec beaucoup de bienveillance – ce n’est guère surprenant qu’on vante vos mérites si vous chantez avec le même soin que celui que vous donnez à votre luth.


Elle espérait en apprendre un peu plus sur elle, car elle devait s’avouer charmée. Mais l’heure n’était pas à la découverte, et la jeune femme le lui rappela brusquement. Et elle n’était pas spécialement étonnée, après tout elle avait sûrement bousculé son emploi du temps, et l’avait traînée jusqu’à elle sans grande cavalerie. Acquiesçant silencieusement, elle osa la regarder dans les yeux pour lui expliquer plus précisément les raisons de sa présence en son établissement, tout en balayant ses cheveux noirs de son épaule.


Vous n’avez pas à vous excuser, au contraire, je vous suis reconnaissante d’avoir bien voulu venir jusqu’à moi
. Ceux qui connaissaient l’intrigantes dames de sables auraient été surprise de son apparente humilité. Pour tout vous avouer, j’ai eut vent de vos talents de musicienne et de votre réputation par une connaissance, et je vous avoue que cela suscite ma convoitise.

Elle restait polie et son phrasé était doux, pourtant elle ne cachait ni ses intentions, ni sa cavalerie. Elle n’avait rien à gagner à ne pas être directe, et elle préférait exposer clairement ses intentions plutôt que de laissait son invitée attendre des heures sans savoir. Souriant avec une pointe d’allégresse et un soupçon de lassitude, elle poursuivit :


Mon établissement a ouvert il y a peu, et j’ai mobilisé toutes les ressources en mon pouvoir pour le hisser au rang des meilleurs. Nous proposons une carte d’exception, un cadre exotique, des chambres riches et des services accessibles à tous.
Elle pinça brusquement ses lèvres pour ronger sa frustration. Et pourtant je ne parviens pas à expliquer mon sentiment de manque – j’ai l’impression que la Mirage n’a pas le joyeau qui en ferait la plus belle des parures. Mais en entendant parlé de votre talent, j’ai… Imaginé qu’il se pourrait que je manque tout simplement d’une voix pour émerveiller mes clients, et offrir à la capitale des soirées à sa hauteur. Et c’est ainsi que ma missive vous a trouvé : j’aimerai vous engager ici, au Mirage.

A cet instant, la porte s’ouvrit brusquement sur un jeune yorka simiesque qui portait vers elles un plateau d’argent qu’il posa sur la table basse. Dessus : une théière fumante et deux petites tasses de porcelaine. Une odeur florale s’en dégagea et inonda bientôt toute la pièce.


Un thé au jasmin, ma Dame ? La sylphide tendit le bras vers la théière, prête à la servir, du mieux qu’elle le pouvait.

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Naïa Thyssen
MessageSujet: Re: Words, music and the wind of change   Words, music and the wind of change Icon_minitimeLun 3 Juin - 13:02

La sincérité était une éducation que son père adoptif c’était bien chargé d'inculquer à sa fille. Peut-être était-il fier de ce qu’elle était devenue ? Malheureusement, la douceur et la gentillesse avaient également eu raison d’elle quand un homme vint à la maintenir en captivité pendant des années. Peut-être n’avait-elle pas était assez préparer à la dure réalité de la vie. Toutefois, sa beauté ne laissait pas indifférent certains hommes et certaines femmes. Mais aucun ne c’était déclaré à elle. La laissant ainsi seule.

L’ambiance de la pièce plaisait énormément à Naïa. Malgré le fait que c’était un lieu de passage pour une grande majorité de la population, ces lieux lui procurait un sentiment de sécurité. Ce même sentiment qu’elle avait du mal à trouver en temps général. Mais alors qu’elle pensait cela, Mäje lui posa une question concernant son instrument. La Sindarine n’avait pas répondu à sa question concernant son instrument. Peut-être n’avait-elle pas entendu tout de suite…

Pourtant, étrangement, comme si la question revenait en écho dans son esprit, Naïa regardait de nouveau son instrument, balbutia quelques mots incompréhensibles avant de respirer un grand coup :

-Je vous prie de me pardonner. Je suis vraiment maladroite…

Devait-elle montrer son instrument de plus près ? Dans le fond, la Sindarine n’y voyait aucune objection. Enfin… S’il n’y avait pas cette mystérieuse gravure derrière le chevillet. À en juger par un simple regard, il était évident que son hôte était quelqu’un de très intelligent et qu’il valait mieux se montrer prudente sur son identité. Elle posa avec délicatesse le luth à côté d’elle avant de répondre :

-Je vous remercie du compliment. C’est un cadeau qui commence à dater. Il m’est très précieux.

Elle ne disait pas pleinement la vérité, mais elle ne mentait pas non plus. Intérieurement, elle se félicitait de ne pas avoir pris son épée, c’était un risque de plus de la reconnaître si son interlocutrice s’y connaissait.

Naïa ne put s’empêcher de rougir quand Mäje vint à complimenter ses “mérites”, ses talents de musicienne ainsi que sa possible réputation. Elle lui adressa un sourire de gêne et baissa légèrement la tête avant de répondre:

-Je vous remercie ma Dame pour vos compliments. Mais je suis sûre que vous avez connu d’autres de mes congénères tout aussi doués que moi, je pense.

C’était la première fois qu’une maîtresse des lieux se montrait autant intéressée par sa personne. Doucement, elle joua nerveusement avec son médaillon tout en écoutant la sylphide lui parler de ce qu’elle attendait. Naïa écoutait et elle acquiescer en silence avec un regard navrée que la femme ne trouvait pas ce qui lui manquait. C’est alors, contre toute attente, que Mäje vint à exprimer que ce qui lui manquait n’était autre que son possible talent.

Face à cette proposition, Naïa écarquilla les yeux surprise avant d’éclater légèrement de rire. C’était une surprise pour elle.

-M’engager ? Vous n’êtes pas sérieuse ?

Mais bientôt, en voyant la détermination de son hôte, Naïa comprit bien vite que ce n’était pas une blague. Très vite, la Sindarine s’excusa de ce comportement déplacée :

-Je dois vous avouer que je n’ai jamais reçu une telle proposition… Surtout dans un lieu aussi raffiné que le vôtre. C’est une proposition vraiment… Inattendu pour une barde telle que moi. Vous m’en voyez honorée.

Au même moment, une yorka fit irruption dans la pièce et la barde resta silencieuse le temps que la jeune fille déposait ce qui s’apparentait à une théière. Le parfum qui s’y dégageait était agréable et calma doucement Naïa. De ses doigts fins, elle attrapa la petite tasse finement décorée pour la tendre à la Sylphide:

-Avec plaisir.

Le silence s’installa alors le temps que Mäje serve son invitée. Une fois cela fait, Naïa regarda le fonds de sa tasse avant de planter ses magnifiques yeux dans la maîtresse du Mirage:

-J’accepterai avec plaisir votre offre madame, mais peut-être désirez-vous entendre un de mes morceaux ? Je préfère être sûre que je suis réellement celle qui vous intéresse…

De plus… Il y avait un problème : Naïa ne pouvait rester à un seul et même endroit trop longtemps à cause d’un homme. À cette pensée, son regard s’assombrit avant de dire :

-Et j’ai le regret de vous dire que je ne pourrais rester sans cesse dans votre établissement. Je sens que je m’y plairais, mais pour des raisons personnelles, je me dois de voyager par moment… Mais si cela ne vous dérange pas, je m’engage à revenir régulièrement chez vous Ma Dame.


Pour moi la vie de chaque individu est une pile de bonnes choses, et de mauvaises choses. Les bons moments ne te font pas forcément oublier les moments difficiles mais, dis-toi bien que les mauvaises expériences, ne gâchent pas forcément les bonnes expériences.
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