Dura Tranche-Souffrance [Terminé]

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 Dura Tranche-Souffrance [Terminé]

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Dura Tranche-Souffrance [Terminé]   Dura Tranche-Souffrance [Terminé] Icon_minitimeDim 20 Juin - 16:53



Dura Tranche-Souffrance
« Confie moi ta douleur »



IDENTITE : Dura Derzen
SURNOM : Tranche-Souffrance
AGE : 187 ans | SEXE : Féminin
PEUPLE : Zélos
CASTE : Eryllis
METIER : Guérisseuse de combat




DON : Force physique surdéveloppée
SPECIALITES :
Herboristerie: si les capacités de guérison de Dura viennent avant tout de sa magie, les herbes et les plantes constituent un appui conséquent si elle se trouve épuisée ou que l'affection sort du domaine de ses pouvoirs.
Intimidation: s'il faut rafistoler une sœur en plein combat, pouvoir tenir à distance d'un regard l'idiot qui pense pouvoir s'approcher d'elles est bien utile.
POUVOIRS : Trois pouvoirs (sauf pour Prédef.) + degrés de maîtrise (vous avez droit de remplir 9 étoiles ★)
Tranche-souffrance = ★★★★✩✩
En apposant les mains sur la zone douloureuse, Dura coupe nette la souffrance mais subit elle même une affliction équivalente durant quelques minutes ce qui l'empêche de le faire trop souvent.

Soudeuse d'os = ★★✩✩✩✩
Toujours par apposition des mains, Dura peut accélérer la guérison d'une fracture jusqu'à la guérir totalement en une dizaines de minutes, mais cela est absolument épuisant.

Empathie = ★★★✩✩✩


L'unique arme de Dura est un marteau de guerre au manche presque aussi long qu'un terran de petite taille. Elle le porte sanglé de biais à la taille.


Un catalyseur est bien évidemment indispensable à Dura au vu de son rôle au sein des Eryllis: elle ne peut se permettre de faillir face à une sœur mourante ou en grande souffrance. Elle porte aussi à la ceinture des herbes, des bandages, des aiguilles à suture et autre petit matériel médical.
Par ailleurs, elle a toujours avec elle un grand travois pliable qu'elle porte sur son dos quand il n'est pas utilisé et qui peut lui servir à tracter un ou deux blessés.



Le physique de Dura n'est pas aussi avenant que son caractère: frisant les deux mètres et charpentée comme un cheval de trait, son expression naturelle est renfrognée et farouche. Qui ne la connaît pas pourrait en tirer les mauvaises conclusions sur son caractère, mais ses sourires lumineux et bienveillants diluent vite cette première impression. Sa voix est puissante et roule comme un orage au dessus de celle des autres, ainsi si elle parle peu, Dura n'a aucun mal à se faire entendre. Son rire est encore bien plus grave et sonne comme une avalanche de rochers qui roulerait le long de sa gorge alors qu'elle renverse la tête en arrière.
Toute la puissance brute que dégage son être, les traits abruptes de son visage, la taille absurde de ses mains, contrastent avec la délicatesse dont elle est capable de faire preuve. Très adroite, précise, économe de ses gestes, elle se déplace et accompli toutes ses tâches avec efficacité et grâce. Cette élégance fonctionnelle s'applique aussi à ses vêtements, qu'elle choisi bien coupés et confortables, toujours propres, ayant bien compris l'importance de l'hygiène dans la remise sur pieds de ses patientes.
Sa seule véritable coquetterie réside dans une poignée de bijoux qui lui viennent de sa mère, d'un cuivré du plus bel effet sur sa peau verte piquetée de tâches sombres. Elle a d'ailleurs fait monter son catalyseur en pendentif sur son collier favori et le porte juste au dessus de sa large poitrine. Aucune gemme ne brille toutefois plus fort que ses yeux, petits et enfoncés dans leurs orbites, mais vifs et brillants, toujours aux aguets et le cuivre de ses bijoux n'atteint pas la belle couleur roux sombre de ses cheveux.


Dura est née et a grandit en Noathis, qu'elle n'a jamais quitté. Cette forêt est comme une extension d'elle-même et elle souffre presque physiquement de chaque atteinte qu'on lui porte. De par ses pouvoirs, son métier et son éducation, elle ressent de la même manière la douleur de chacune de ses sœurs, de chacune des femmes qui portent la misère du monde sur leur dos. Ainsi, la colère est chez elle un feu couvant sous la cendre, toujours présent, toujours prêt à s'enflammer dès qu'on le secoue du tisonnier. Rien n'est jamais assez radical pour Dura: elle considère que les Eryllis devraient étendre la forêt plutôt que de la protéger. Non pas littéralement, mais sortir de leur enclave pour châtier les compagnons violents, les vendeurs de vierges et les violeurs.
Cela ne va pas sans déclencher de temps à autre de sérieux incidents: son impatience à agir et ses divergences idéologiques avec les autres déclenchent souvent des conflits. Sans aller jusqu'à diriger sa colère contre ses sœurs, Dura peut manquer de patience et s'agacer, ce qui au vu de son physique peut être impressionnant.
Toutefois, la plupart du temps, ce feu mordant qui couve en elle n'est qu'un brasero chaleureux où ses sœurs peuvent venir chercher du réconfort. Parlant peu, renvoyant une impression de calme et de douceur, il est facile de se retrouver à se confier à elle, sur les petites contrariétés ou les infinies tristesses. Convertir sa colère envers l'homme en amour pour ses sœurs est encore la meilleure façon qu'elle ait trouvé de ne pas mettre le feu au monde entier. Elle est l'amie attentive de toutes, l'amante passionnée de celles qui lui ouvrent ses draps, la tante patiente et pédagogue des plus jeunes.
Cette colère perpétuelle et cet amour acharné n'est pas sans lui coûter: Dura a parfois de violents épisodes de désespoir qui l'empêchent de sortir de son lit durant plusieurs semaines. Durant ces dépressions qui peuvent durer des semaines, elle a toutes les peines du monde à ne serais ce que sortir de chez elle et refuse la plupart du temps de recevoir des gens, même ses plus proches amies. Seul le temps lui permet de réparer son esprit et d'être à nouveau un membre fonctionnel de la communauté, ni herbes, ni paroles n'ont jamais su contrer ces vagues de désespoir qui emportent tout sur leur passage quand elles déferlent.
De façon générale, même hors de ses périodes de dépression, Dura préfère être au calme. Elle aime les grandes tablées, les rires et la musique mais a également besoin de longs moments seule avec elle-même pour réfléchir et se reposer. Il n'y a guère que lorsqu'elle exerce qu'elle est capable de côtoyer beaucoup de gens sur une longue durée: le sens du devoir prime sur tout et si les blessées affluent, Dura ne peut se permettre de penser à son confort. Cela la rend irritable voir carrément désagréable, mais elle est toujours capable de faire passer le bien commun avant son propre bien-être.



PRENOM : Secours
RACE : Sanglier
SEXE : Femelle
POUVOIR : Gigantisme
DESCRIPTION : Pour l'aider à porter les blessées et se déplacer rapidement là où on a besoin d'elle, Dura avait besoin d'une bête capable de se déplacer rapidement tout en la portant, en composant avec le terrain parfois difficile de la forêt. Sa rencontre avec une jeune laie blessée, portant entre les yeux un catalyseur qui lui donnait une taille exceptionnelle, fut un hasard particulièrement fortuit.
Partant du principe que le nom faisait la vocation, Dura lui donna le nom de Secours et prit soin d'elle. La laie a une apparence parfaitement banale, un peu plus soignée et propre que ses congénères sauvages peut-être, mais sa grande singularité est sa taille: Secours toise près d'un mètre soixante et approche des trois cent kilos.
Elle est ainsi tout à fait capable de porter une blessée terranne sur plusieurs kilomètres, de faire des pointes de vitesse brèves avec Dura sur son dos et plus généralement de faire office de bête de somme. Son caractère est plutôt paisible, même si on ne peut trop lui en demander en période de rut et elle est facile à corrompre avec une ou deux gourmandises.



Dura est fille d'Eryllis, petite-fille d'Eryllis. Sa grand-mère, Sharog, était arrivée enceinte de sa mère, Arob, et cette dernière avait ainsi grandit à Samhach. On aurait ainsi pu penser que la protection de la forêt et la défiance envers les hommes auraient été profondément ancrées dans l'âme d'Arob mais le destin devait lui réserver des surprises. Alors qu'elle n'avait qu'une quarantaine d'années et n'était même pas encore une Eryllis à part entière, la mère de Dura fit la rencontre d'un hors-la-loi lui aussi zélos qui avait fuit ses créanciers dans les ombres de Noathis.
La jeune fille, tout juste pubère, se trouva vite enceinte et ne fut bientôt plus en mesure de le dissimuler. Sa relation secrète fut révélée au grand jour et on demanda à Arob de faire un choix bien lourd: partir vivre avec son compagnon et devenir une étrangère, ou rester avec les Eryllis en ayant toute conscience qu'elle devrait abandonner son enfant s'il était un garçon.
Avec toute l'impulsivité de la jeunesse, Arob choisi de suivre Nar, le père de son enfant à naître et rien de ce que purent dire sa mère ne la fit changer d'avis. On effaça de la mémoire de la jeune fille le souvenir de l'emplacement de son village natal et elle partit pour une nouvelle vie avec tout juste un peu d'amertume.

C'est dans une cabane proche de la frontière avec Eridania que Dura vit le jour. Un véritable village de gredins de tous poils s'était installé là, assez proches des deux mondes pour faire fructifier leurs divers trafics et Nar n'était pas encore le pire d'entre eux à ce moment là. Le couple allait encore bien, Arob était assez bien traitée par son compagnon pour ne pas regretter trop amèrement sa vie parmi les Eryllis.
Cet état de fait devait bientôt changer: avant même que Dura n'ait atteint sa première année, Nar s'était mis à boire, alors qu'elle approchait de ses cinq ans, il était retombé dans son vieux démon du jeu et avant qu'elle ait atteint l'age de raison les relations entre ses parents étaient devenues plus qu'houleuses. L'emprise psychologique de son père sur sa mère s’affaiblissait alors qu'elle prenait de l'âge et Nar remplaçait petit à petit la manipulation par la violence.
Le premier souvenir parfaitement net de Dura est aussi le premier coup que son père porta à Arob, alors qu'elle lui reprochait d'avoir dépensé toutes leurs ressources en jeux et en boisson. Sa mère avait beau être une femme robuste, la gifle avait été suffisante pour l'allonger et la laisser inanimée plusieurs secondes. C'est aussi la première fois que Dura ressentit de la colère et de la peur.
Brisée par des années de vie misérable sous la coupe d'un monstre, Arob n'opposa rapidement plus aucune résistance. Ses tentatives de fuite pour retrouver les Eryllis n'aboutirent que sur des échecs: elle était devenue trop faible et encombrée par Dura, encore jeune, elle était incapable de devancer durablement Nar. Mais si la mère était déjà à bout de forces, la fille ne devait être que de plus en plus en colère à mesure que le temps passait.

Chaque coup que son père portait à Arob, chaque coup qu'elle recevait de lui, chaque coup que recevait une femme de leur groupe pour une raison ou une autre était un souffle sur le feu de sa colère. Dura apprit aussi très vite l'importance de la solidarité entre les femmes. C'était en tentant de soulager sa mère qu'elle s'était aperçue de sa capacité à absorber la douleur: la côte cassée sur laquelle l'adolescente avait mis les mains n'avait soudain plus fait souffrir Arob, mais Dura avait dû l'endurer plusieurs jours.
Dès lors, elle usa de cette capacité sans penser à son propre bien-être, sur sa mère, sur les autres femmes du groupe et bientôt sur les hommes qui en faisaient la demande, à contre cœur. Soudain, elle était devenue la jeune fille aux mains magiques et son père se mit à monnayer cher ses services sans se soucier de l'impact que cela avait sur elle.
Sa mère ne semblait avoir plus la force de s'y opposer. Pourtant, un soir où Dura se tordait de douleur sur sa couche après avoir soulagé l'agonie d'un homme mordu par un serpent, Arob voulu se dresser face à son compagnon. Mal lui en prit: Nar la battit à mort devant les yeux de leur fille paralysée par une souffrance dépassant les mots. Dura se trouva dès lors, seule et sans alliée face à son père.
Cela non plus ne devait pas durer. Alors qu'elle atteignait quarante ans, l'âge où sa mère s'était trouvée enceinte d'elle, la jeune zélos se vit plus que jamais remettre les choses en question. De plus en plus, Dura repensait aux récits d'Arob sur les Eryllis, comment ces femmes vivaient libres et entre elles, sans jamais laisser un homme idiot et violent leur dicter leur vie. Elle n'osait croire cela possible, mais alors que les responsabilités de la vie d'une femme adulte venaient peser sur ses épaules, l'envie de fuir cette vie se faisait de plus en plus pressante.

Par deux fois, son père outrepassa les limites de ce que Dura pouvait supporter. La première, quand il l'empêcha de soulager une femme à l'accouchement difficile qui souffrait depuis des heures mais ne pouvait pas payer le prix exigé par Nar. Dura était presque adulte et plus robuste que son père, dévoré par l'alcool. Elle l'avait repoussé et avait fait passer la douleur de la parturiente, mais alors qu'elle était paralysée par la souffrance d'un accouchement qui n'était pas le sien, Nar lui avait fait payer cet affront d'un terrible déchainement de violence.
L'incident avait laissé Dura traumatisée: cesser de trembler en permanence lui demanda plusieurs mois. Elle pensait que sa colère avait définitivement cédé le pas à la terreur et son père l'avait lui aussi cru. Il prit donc de plus en plus de libertés avec sa fille, jusqu'à la dernière, celle qui lui fut fatale. Il revint un soir, ivre et accompagné de deux autres hommes, aussi saoul que fier de sa dernière trouvaille: parier le corps de Dura aux dés. Cela anima un dernier sursaut de fierté dans l'âme de la jeune zélos, bien consciente que si elle laissait cela arriver une fois, son père en ferait une habitude.
Elle fit mine de se laisser faire, d'obéir, de se soumettre, jusqu'à la dernière seconde. Alors, Dura saisit le marteau de guerre de son père, abandonné dans un coin et du massacre qu'elle fit ce soir là, ne garda aucun souvenir. Il lui sembla reprendre connaissance alors qu'elle était agenouillée dans le sang, les trois cadavres aux crânes défoncés éparpillés autour d'elle. Les traits de son père étaient méconnaissables: elle l'avait frappé en plein visage, l'avait privé de son individualité comme il l'avait fait avec Dura et Arob des années durant.
Dans la bouillie sanglante qu'étaient les hommes qui avaient voulu la prendre de force, elle reconnu des visages qu'elle avait soignés, dont elle avait autrefois prit la douleur. Ils n'avaient eu aucune reconnaissance, aucun scrupule, ne s'étaient pas rappelé les services rendus quand était venu le moment de lui faire du mal pour leur plaisir égoïste.
Dura comprit alors qu'elle devait fuir non seulement les vies qu'elle avait prises, mais également les hommes: elle ne pourrait jamais revenir à une vie où quelqu'un comme son père pourrait lui imposer sa loi. Elle n'était toujours pas certaine que les Eryllis constituaient la réalité idyllique que sa mère lui avait décrite, mais décida qu'il s'agissait encore de la meilleure option qu'elle avait. Même si elle ne les trouvait pas, une existence de solitude à errer dans Noathis serait encore préférable aux malheurs qui pouvaient survenir auprès des hommes.

C'est ainsi que Dura quitta la frontière d'Eridania pour s'enfoncer dans les profondeurs de la forêt, n'emportant avec elle que ce qu'elle pouvait porter. Ses provisions n'étaient guère importantes et elle n'avait rien avec elle qui pouvait faire office d'arme de chasse. Une fois que la jeune zélos eut consommé les quelques lanières de viande séchée, les salaisons de poisson et le fromage qu'elle avait emporté, il ne lui resta plus que les produits de la forêt pour subsister.
A la sortie de son premier hiver de solitude, Dura était maigre comme un ours à la fin de son hibernation et faible comme un faon nouveau-né, mais elle était vivante. Si elle avait presque regretté le semblant de sécurité alimentaire qu'elle avait eut auprès de son père, le retour du printemps lui avait redonné du cœur au ventre. Et enfin, alors que l'été était presque revenu sur la forêt, Dura se retrouva face à une patrouille d'Eryllis: sans le savoir, elle avait réussi le premier test.
Observée depuis ses premiers jours d'errance, elle avait survécu jusque là et gagné le droit d'être menée au village. Trop épuisée par des mois de survie solitaire, Dura n'eut même pas la force de s'indigner contre le rude traitement qu'on lui avait réservé et se laissa mener à Samhach. Les femmes qui vivaient là étaient dures, aussi furieuses qu'elle, aussi combatives et la jeune zélos trouva enfin la paix, entourée de ses pairs.
Sa grand-mère ne tarda pas à se présenter à elle: Sharog était vieille et brisée par une vie de combat. Le triste sort qui avait été réservé à Arob aurait pu être un coup de grâce, mais ce fut au contraire un regain d'énergie pour elle, lui rappelant pourquoi elle s'était battue. La réapparition de sa petite-fille lui donna la volonté de rattraper le temps perdu et elle se proposa pour être sa marraine au sein des Eryllis. Les pouvoirs de guérison de Dura coulaient dans le sang de sa famille et si sa mère n'en avait pas bénéficié, sa grand-mère les possédait et savait parfaitement en faire usage. C'est donc d'elle que la jeune zélos tira sa science de la guérison, par la magie et les herbes.

Vint au bout de quelques années le moment de se confronter à nouveau au conseil: Sharog était de plus en plus âgée sentait son heure approcher. Dura était, elle, au sommet de son potentiel et prête à se confronter au jugement de ses sœurs pour devenir une fois pour toute l'une d'entre elles. Il était évident qu'elle avait été forgée par le destin pour devenir une Eryllis et le conseil n'eut pas à statuer longtemps avant de décider de faire d'elle un membre à part entière de leur communauté.
C'est lors de son initiation que Dura reçut ce nom: celui qu'elle portait auparavant, elle choisi de l'oublier. Il n'était plus celui de ce qu'elle était, désormais. Le monde entrait alors dans l'ère de Félicité, ce qui était alors exactement le cas de l'existence de Dura. Le siècle à venir, s'il vit son lot de sang et de mort dans la lutte perpétuelle pour défendre la forêt, fut une période de grâce pour la zélos, désormais guérisseuse accomplie d'une communauté à laquelle elle se sentait pleinement appartenir.
La seule véritable ombre au tableau fut la mort de Sharog, alors que Dura venait de fêter son premier siècle d'existence. Sa grand-mère avait alors plus de trois cent ans, un age tout à fait respectable même pour son espèce. Le soutien de ses sœurs, et la certitude que la mort du dernier membre connu de sa famille était dans l'ordre doux-amer de la nature lui évita de sombrer.

La naissance du siècle suivant donna à Dura la sensation que de grands troubles arrivaient. Elle avait assez vécu pour sentir venir les tourments comme un berger sent l'orage. Les frissons politiques qui secouaient le monde finirent par atteindre Noathis jusqu'à ce que la mort d'un seul homme ait des conséquences sur toutes ses sœurs. Désormais, on chassait activement les Eryllis, pour des récompenses vides de sens attribuées par un état malade. Jamais Dura ne fut plus attristée d'avoir moins de travail: désormais leurs adversaires ne laissaient plus de blessées derrière eux.
Alors que la situation ne semblait pouvoir être pire, la sarnahroa frappa, comme pour les enfoncer plus loin dans la tourmente. Rien de ce que Dura pouvait faire ne soulageait ni ne sauvait ses malades. Elle fut elle-même frappée par le mal terrible, à la fin de l'épidémie et sauvée de justesse par la découverte du remède. L'affreuse maladie qui lui avait arrachée tant de ses sœurs n'était qu'une introduction et entre guerres, colosses et fléaux, même alors que les Eryllis n'étaient plus aussi menacées, Dura sentait que le pire restait à venir.

Les rides que son passé avaient tracées sur son front se creusaient à mesure que l'horizon des événements s'assombrissaient.



PSEUDO : Xénophon
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COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM?: via un partenariat avec un autre forum (je ne sais plus lequel) sur lequel je ne suis pas joueur. Je prospectais pour me réinscrire sur un forum après plusieurs années sans jouer
VIE ET MORT SUR PERSONNAGE: En cas de départ, autorisez-vous le Staff a faire mourir votre personnage? Oui
AUTRE CHOSE? : rien à déclarer si ce n'est que je suis content et que j'ai hâte de jouer Dura!




Dernière édition par Dura Tranche-Souffrance le Lun 21 Juin - 13:44, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Dura Tranche-Souffrance [Terminé]   Dura Tranche-Souffrance [Terminé] Icon_minitimeDim 20 Juin - 22:38

Bonjour et bienvenue parmi nous!

C'est une très belle fiche que tu nous présente, avec un personnage qui l'est tout autant. Nous sommes d'ors et déjà conquis et jusqu'ici, tout va bien.
N'hésites pas si tu as la moindre question pour la fin de ta rédaction, nous sommes toujours disponibles.
De même, la zone de parrainage ici t'es ouverte pour pouvoir bénéficier de l'aide exclusive d'une marraine ou d'un parrain!
Et finalement, n'hésites pas à découvrir notre discord pour rencontrer la communauté.

Bon courage pour la fin de ta fiche, et n'hésites pas à nous dire quand tout est bon!
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Dura Tranche-Souffrance [Terminé]   Dura Tranche-Souffrance [Terminé] Icon_minitimeLun 21 Juin - 11:29

Bonjour!

Merci beaucoup, je suis très content que mon personnage plaise et colle bien au forum!
Je note au besoin si je ressens le besoin d'être parrainé et j'ai déjà trouvé le chemin du discord

Merci encore, je tiendrais le staff au courant alors
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MessageSujet: Re: Dura Tranche-Souffrance [Terminé]   Dura Tranche-Souffrance [Terminé] Icon_minitimeMar 22 Juin - 20:55


Bonjour Dura!

Nous sommes unanimes: ta fiche est parfaite. Il n'y a rien à redire, et nous sommes très heureux de t'accueillir sur Istheria (surtout une zelos de ta trempe!). Sans plus attendre:

Fiche validée!

Tu vas pouvoir dès à présent te rendre dans la " GESTION DES AFFAIRES " afin d'ouvrir ton compte en banque, ton journal, et ton inventaire.

Tu pourras également faire une demande de rang personnalisé JUSTE ICI.

Pour ton avatar, tu peux "réserver" une image particulière dans notre bottin ICI.

Bon jeu, et bienvenu parmi nous!  

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MessageSujet: Re: Dura Tranche-Souffrance [Terminé]   Dura Tranche-Souffrance [Terminé] Icon_minitime

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