Le sentier d'insouciance.

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 Le sentier d'insouciance.

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MessageSujet: Le sentier d'insouciance.   Le sentier d'insouciance. Icon_minitimeMer 4 Aoû - 13:55

Même si ils étaient du voyage depuis leur départ d'Argyrei, cela ne faisait que quelques jours seulement que les Ascans étaient réellement au commandement de la caravane marchande.

Ils avaient quitté les terres rouges par la mer en tant que passagers simplement, se soumettant sans rechigner au commandement des marins qui avaient daigné participer à leur expédition, mais depuis qu'ils avaient accosté au sud de Cebrenia, c'est bel et bien La Horde qui avait reprit le droit de diriger la marche par la terre.

Le but était de mener les marchands le long de la frontière est d'Eridania. Leurs relations étaient plus que bonnes avec la cour du Roi, mais pour l'heure il n'aurait pas été très avantageux de devoir négocier avec chaque comtés qu'ils auraient dû traverser, d'ouest en est.

En opérant ce long détour par le sud, cela leur permettait de vendre des étoffes et des bijoux exotiques directement dans les duchés éloignés de l'est, Vanes et Arhganat entre autre et de compenser ce léger vide de début de voyage. Les prix n'auraient pas été si élevés si ils avaient dû se délester des plus belles pièces dès les premières escales de Méprit.

C'était un investissement, un risque, que de nombre d'entre eux étaient prêts à prendre. Par confort commercial pour certains, ou au contraire contraints et forcés pour renflouer leurs affaires en mauvaises posture.

Mais pour Itzaka -cet individu particulier de la Horde- ce n'était pas un angle commercial. Il avait beaucoup d'affaires à régler dans le coin, des rencontres aux messages, en passant par la vengeance.

Cela faisait plus de sept ans qu'il cherchait ce Sindarin ci, et ce n'est que très récemment qu'il avait donné des signes vie. Son agent sur place l'avait aperçu en train de revendre des peaux à des marchands locaux, autour des Gorges, ainsi que certains organes promettant de produire de riches ingrédients.

C'était particulièrement risqué de se faire remarquer comme ça, il devait être désespérément dans le besoin. En tant que fugitif il devait échapper à la fois à la vengeance de Cebrenia, celle de La Horde.. et maintenant aussi -certainement- celles des protecteurs de la nature, qu'il soit directement au service de Delil ou non. Même en émergent de ce côté de la frontière, juridiction Hesperienne, il était hors de question de le lâcher.


Le Yorka approcha du relai commercial, où un autre membre de La Horde l'attendait certainement encore toujours, malgré les nombreux jours passés depuis leur dernier échange de courrier.
C'était une petite bourgade qui faisait la jonction entre les Plaines et l'orée naissante de la forêt de Sphère. Il y avait tout ce qu'il fallait pour se ressourcer, mais l'endroit n'était pas très grand. Ils étaient peu à s'arrêter longtemps ici : les aventuriers préféraient s'enfoncer dans les bois, et les sédentaires brûlaient de rejoindre les forts plus confortables d'Eridania.

Il le trouva comme il s'y attendait au niveau des écuries, en train d'aider les palefreniers plus qu'il ne travaillait, probablement, demandant à peine de quoi payer ses repas. Après tout il était ici en mission de reconnaissance avant tout.

C'était lui aussi un Yorka, faucon, aux attributs irrémédiablement animales.
A voir sa tenue en étoffe bleue et les segments métalliques de son armure plutôt que le cuir auxquels ils étaient habitués en Argyrei, Itzaka pouvait voir à quel point il s'était intégré... malgré le bec et les plumes qui composaient son visage. L'accoutrement n'aurait certainement pas suffit à lui seul à le faire accepter par les locaux, majoritairement terrans de la région ; il avait dû jouer autant de son charisme que de sa diplomatie.

-Ah ! Itzaka te voilà. Tu es venu seul? Où est la caravane.

Le faucon s'inclina d'abord légèrement, par habitude, mais se rectifia en prenant simplement son frère dans ses bras. Il n'était plus à ses ordres maintenant. Ils étaient égaux, tous les deux intégrés, tous les deux dans La Horde.

Le requin répliqua sans émoi, en regardant autour de lui comme si il pensait tomber sur la cible ici même, pendant la conversation.

-Ils sont resté plus à l'ouest, pour ne pas s'éloigner de la route Nord-Sud.
Après tout il faut quand même bien écouler la cargaison.


-Il y aura que nous deux pour le traquer?

-Non, juste moi... si il cherche à se cacher de toute façon on le trouverait jamais, même tous ensemble. Je vais devoir tabler sur le fait qu'il sera occupé à travailler pour le surprendre.
Tu confirmes?


-Oui.. il a l'air d'avoir besoin de pognon.. mais.. pour se montrer comme ça librement c'est qu'il doit avoir du soutien de ce côté de la frontière. C'est la seul raison qui explique qu'il ne craigne aucun chasseur de prime.

-Mais aucun Duc?

-..pas ouvertement.

-Bon très bien. Je veux que tu établisses un camp au sommet de la colline dont tu me parlais. Si je dois m'enfuir en courant de cette forêt .. j'ai envie de savoir que je peux me retrancher sur toi. Mais ça sert à rien qu'on aille se perdre tous les deux dans cet enfer vert. Je prendrai juste un local avec moi.

Ils se séparèrent sans autres mots.

____


Itzaka s'enfonça donc plus à l'est, passant la frontière virtuelle des deux pays, il arriva en Noathis où la transition physique se fit de plus en plus franche, de plus en plus dense et touffue. Il était vêtu d'un pagne en cuir et de son harnais fétiche, tout de plumes et de lanières. Sa peau n'était pas aussi protégée qu'il l'aurait fallut, mais elle était suffisamment épaisse pour que les ronces ne l'exposent pas trop aux infections et parasites.
Il restait vigilant, armé d'onguent récemment concocté, il s'inspectait à chaque pause qu'il ferait pour écouter les alentours.


Il n'avait demandé aucun guide au relai, mais il passa les premiers jours à chercher un sujet animal digne d'être implémenté.
Le Yorka préférait travailler en trio, un gardien sur son flanc droit, et l'autre à l'assaut, mais il n'avait pas le temps de dompter deux créatures.
Si le Sindarin fugitif cherchait à se réfugier dans les arbres, il aurait besoin d'une panthère pour aller le débusquer ... et il avait déjà assez de mal comme ça à charmer des félins pour ne pas avoir à jongler avec deux d'entre eux.

L'opération lui prit quasiment deux jours ,tant il tenait à économiser ses pouvoirs.
La créature n'était pas très sociable, et il avait dû la dominer quelques fois pour lui faire comprendre la situation. Ce n'était définitivement pas la mentalité qu'il préférait. Les canidés avaient l'esprit de meute, et les reptiles comprenaient plus rapidement l'intérêt de s'adapter à un imprévu.

Les félins.. il devait les habituer et imbiber leur esprit de son pouvoir pour les marier à se présence, et même ainsi.. ce n'était pas gagné. Ils en gardaient des stigmates physiques -coupures et éraflures- l'un et l'autre.

Maintenant il s'agissait de trouver le camp de braconnier.
Il était peu probable qu'il travail seul, mais vu l'antipathie du personnage, il y avait peu de chances que ses compagnons cherchent à protéger le sindarin coute que coute face à un danger tel que ce Yorka hargneux épaulé d'une créature sauvage.


La végétation s'épaississait et il était devenu impossible de garder la moindre montagne en vue comme repère. Il slaloma donc direction nord, obligé de faire confiance à son compagnon de circonstance, vigilant à la moindre trace d'activité récente de dépeçage. Du sang, des entrailles, les vestiges d'un feu, qu'importe... ils n'avaient pas dû oser s'enfoncer trop loin en Noathis eux non plus.
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MessageSujet: Re: Le sentier d'insouciance.   Le sentier d'insouciance. Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 0:01



Le sentier d'insouciance. 4ed7v8

Le sentier d'insouciance



Ce que j’avais fait après avoir quitter le jeune homme finalement avait surtout été de traversé la forêt. Je vivais sous ma forme de loup, je n’avais pas besoin d’avoir deux jambes quand j’étais seule si ce n’est les fois ou la nature avait besoin de mes dons. À la forêt avait de nouveau succéder des plaines avec ses arbres bien moins présent cédant place aux étendus d’herbes vertes. L’on pouvait admirer les oiseaux volant haut dans le ciel, ayant probablement une vue imprenable de ces territoires et de ce qui y vit. Surtout des nombreuses espèces plus particulièrement y menant leur existence, autant végétal qu’animal. Car l’un et l’autre paraissant discret étaient finalement partout sans pour autant que les bipèdes le comprennent forcement. Même le plus petit brin respirait, ce dernier parfois coiffé d’une fleur aux couleurs varier, des marguerites et leur blancheur aux pissenlits jaunes semblant vouloir copier le soleil. Et parmi la gamme de vert aussi, sur la terre parfois a nu, les insectes s’activaient déjà, essentiellement des fourmis s’occupant de leur fourmilière, simple trou dans le sol pour un être de ma taille mais maison souterraine pour des vies innombrables. Un scarabée se posa un instant sur mon nez puis repartie et c’est avec l’un de ses compères que je passai la première nuit, s’étant caché profondément dans mes poils. Un jeune pivert avait également profité de la chaleur de ma fourrure alors que mon sommeil avait été bercé par l’hululement d’un hibou que j’avais accompagné aux aurores par mon hurlement lupin. La journée qui suivie, je progressai dans la plaine, le pivert ayant regagné son arbre et le scarabée s’étant envolé également. Les êtres vivants n’ont jamais eu besoin de me craindre plus que de raison, un loup chasse quand il a faim et non par plaisir comme le fond les bipèdes. C’est ainsi que cohabite les êtres vivants, n’allant jamais au-delà de leur besoin. Je chassais bien entendu, quand je le pouvais et quand j’en avait nécessité mais les journées sans nourritures n’était pas exceptionnelle non plus. Même dans cette meute que je cherche désespérément, celle-là même où j’ai grandi, ou père m’a appris, ils nous arrivaient de devoir dormir, un creux a l’estomac. Ce n’était pas grave, ça arrivait, la mort aussi, elle fait partie de la vie. J’ai déjà assisté au décès de l’un de mes frères, je n’en éprouve aucune amertume à dire vrai, sa mort a fait émerger une vie bien qu’incomprise encore aujourd’hui. Je n’en saurais peut-être jamais la nature exacte mais quand un cœur cesse de battre c’est parfois pour en voir un nouveau apparaitre… Il s’agit d’une chose bien simple en vérité : comment un loup peut espérer nourrir les louveteaux sans tuer quoi que ce soit ?
Mais les bipèdes eux, ne le font pas pour des raisons si basiques hélas, ils ne respectent pas grand-chose, exception faite de la seconde meute m’ayant trouvé, m’ayant appris à parler.

Encore maintenant, cette journée-là, je dus m’arrêté durant mon trajet pour aider une jeune pousse ayant été abimé, me transformant temporairement pour tendre une main. Ainsi laissé derrière moi, cette jeune vie ne demandant qu’a grandir, ses jeunes racines dans la terre, ayant pour remerciement son jeune feuillage redevenue d’un magnifique vert. Du lapin me servie de diner, les corbeaux nettoyant la carcasse dès que je me fus éloigné, repus. Leur plumage était d’un magnifique noir, les bipèdes ont tendance à l’associer aux ténèbres…. Mais j’ai toujours trouvé leur cœur bien plus ténébreux que toutes ces vies qu’ils ont finies par dénigrer sans même s’en apercevoir. Ces oiseaux eux, sont probablement bien plus les messagers de la nuit, compagnons de la lune. Après tout, qui n’a jamais vu l’éclat de cet astre sur leur plume soyeuse ? Je parcourais vite la distance, je suis un animal ayant l’habitude de parcourir une grande distance entre deux levé de soleil, une habitude solidement ancrée. Après tout, quand j’avais ma meute, notre territoire était plutôt étendu et la traque de grosse proie pouvait demande une certaine endurance en plus de nos stratégies habituelle. Le reste de mon trajet ne fut qu’une succession d’espèces différentes rencontrés mais aussi d’une chose qui ne me plut guère. Un rapace que j’observa tapis dans l’herbe. Il était évident qu’il avait quelque problème, il pouvait voler semble t’il mais avec une certaine difficulté au décollage et surtout, un de ses serres portais des traces évidentes et mal cicatrisé que quelqu’un avait essayer de l’attraper via un piège. Surement une corde pour immobiliser et plus facilement abattre l’oiseau. Je n’ai jamais aimé ce genre de méthode, déjà a cause de la panique, de la douleur et surtout car au vu des plumes que je retrouvai autour de cette zone…. Il était clair que cela n’était pas dans le but de simplement se nourrir. Le plumage du pauvre survivant avait une certaine valeur pour la plupart des bipèdes, j’avais compris à force de voyager, de chercher, que certaines espèces étaient plus attaqué que d’autre. Mais si ceux qui avait été pris avait une parure d’aussi bel qualité, il était a parié que c’était bel et bien la raison de leur mise a mort. Cela était problématique et non pas pour la seule raison que c’était une attaque claire a la nature, mais également que si le responsable perpétue ce comportement avec des espèces plus rare, il pourra mettre en danger leur existence même en temps qu’espèce. C’est cette idée qui m’accompagna le reste de mon trajets, truffes au vent. Je ne vis pas vraiment d’autres indices durant les trois jours suivant jusqu’à mon arrivé a l’orée de la forêt, une forêt que je connaissais bien pour le coup. Il était évident que l’individu avait une très bonne avance sur moi, son odeur s’étant déjà mêlé aux senteurs de la forêt depuis un bon moment.


-- 26ème jour du mois de Mésoa de l'année 1306 (arrivé à la forêt de sphène)--


Les arbres était bien plus imposant que dans la forêt ou j’étais avant ma course dans les plaines. On s’entait l’humidité sortir du sol, les odeurs étaient multiples et familière. Oui, quand j’ai perdu ma meute originelle, c’est bien ici que j’avais atterrie, au milieu des ancien de bois et de pierre et des juges de plumes et d’écaille. C’est en ce lieu que j’ai appris à parler, à être utile, le soleil du matin traversant également a peine le feuillage ce jour aussi. Je me secoue, un serpent d’un joli vert m’avait déjà pris pour son raccourci. Mais je n’étais pas la seule ici, il y avait des traces, surement celui dont j’avais suivi la trace jusque-là. J’avais peut-être perdu son odeur mais certaines plantes attestaient de son passage…. Mais également de sa brutalité, j’eut donc un doute. Est-ce que je poursuivais bien qu’un seul individu ? Je m’enfonçai dans les bois. Prenant mon temps pour observer, vérifier les anomalies, quel qu’elles pouvaient être. Finalement, le soleil devait déjà être bien haut et je trouvai un rocher surplombant comme un roi, des dizaines de fleur des sous-bois, de couleur chatoyante. Je décidai de m’y reposer, croisant mes pattes avant sur la roche avant d’y poser ma tête, ne dormant finalement qu’a moitié comme en témoignait mes oreilles se tournant au moindre bruit. C’est un bruissement de feuille qui me fit lever la tête, voyant à la fois un visage familier et inconnue devant ma truffe.

Le sentier d'insouciance. 653d5add50cef33854c17ddc1fc2caea

Sa peau était come le reste de la forêt et son regard, d’émeraude. Elle ne portait en réalité pas grand-chose si ce n’est une simple fourrure pour sa poitrine, un pantalon et des bottes en cuir et une cape en plume usée. Cela n’était pas dans le sens du temps passé à le porter mais bien car chacune des plumes quasiment avait un défaut ou était salie. C’était l’une de ses plus grandes fiertés, une cape de plume tomber naturellement, des plumes d’espèces multiple peuplant la forêt. Je savais au moins que ce n’était pas une ennemie et elle me remit plus facilement que moi a me rappeler de qui il s’agissait.
« - Tiens, loup, tu es de retour ! Bienvenue ! »
Devant probablement ma tête d’ahurie (même pour cette forme), elle sembla comprendre que j’essayais désespérément de remettre son visage quelque part dans ma mémoire, sans grande réussite. Elle soupira et avec sa brutalité habituelle, probablement du a sa race, elle me prie du bout des bras, me soulevant sans grande difficulté jusqu’à que mes oreilles soient à niveau de ses cheveux de couleur nuit.
« - C’est Raya ! Tu pourrais faire un effort, je sais que ça fait longtemps que l’on ne s’est pas vu et que j’ai pas mal grandis et donc changé mais quand même ! »
Ha effectivement, ce nom mis sur une personne aussi douce qu’un rocher met sur la voix. Minidil avait été ma tutrice, mais quand elle me perdait car j’avais suivi un papillon, cela avait finit par être Raya qui devait me chercher. Mais vers la fin, elle avait fini par me connaitre, comme beaucoup au village et cela surtout en ce qui concerne ma personnalité. Ainsi, elle savait qu’il était inutile de me demander de changer de forme ou même de revenir au village un peu…. Mon rôle était de protéger la nature et depuis le début de ma mission, je ne m’étais pas contenté de ce bois mais de la nature partout ou on pouvait la voir. Par contre, je commençai à me débattre et elle comprit que ça serait bien que j’aie à nouveau les quatre pattes sur le sol. Une fois fait, je regardai en arrière, par là ou elle venait surement, elle protège essentiellement le village et j’étais étonné de la croiser si loin de ce dernier. Elle fixa plutôt mon pellage, il se révélait finalement que l’on avait la même source d’inquiétude sans même besoin d’échanger un mot.
« - On a des problèmes de braconniers, quelques-unes de nos sœurs peu expérimentées ont déjà été blessé à cause d’eux que ça soit directement ou indirectement. Vue ton regard, je suppose que tu n’es pas de retour par hasard… Néanmoins, fait attentions si tu les croises, ta fourrure pourraient leur faire envie. »
Il était vrai que j’était une louve aux poils bien particulier mêlant le blanc de la neige au noir de la nuit ayant même laissé son empreinte sur ma cuisse gauche. Mes yeux eux, rappelais l’eau infinie de la mer ou celle parfois profonde, des fleuves et rivières. Je lui fis un signe de tête pour lui assurer que je ferais attention, mais ils étaient évidents que surement, comme d’autre de la meute, je chercherais les intrus… Apriori, ils ne faisaient pas secret de leur présence, puisque l’on trouvait souvent mais pas si rapidement les lieux où ils revendaient leurs butins mais une fois dans la forêt, ils se faisaient plus discret, rendant ardu la tache de les trouver. Quand leur position était connue, le temps d’arriver, ils n’étaient déjà plus là, ne laissant derrière eux que leurs dégâts et des traces peu glorieuse. Pourtant ils ne semblaient pas particulièrement bon en eux même pour cacher leurs traces donc la question était posée ; par qui pouvaient-ils être aider pour être si difficilement trouvable malgré leur indiscrétion certaine ?

C’est là-dessus qu’on se quitta, elle devait retourner au village pour faire son rapport, me rappelant pour la deuxième fois d’être prudente. Je lui jappai dessus en remuant la queue, mon signal pour lui souhaiter bonne chance. Je cherchai de nouveau le reste de la journée, hurlant la nuit venue, faisant signe a la lune mais également a ses sœurs constituant ma seconde meute que j’étais présente ne ce moment en ces lieux si jamais il y avait besoin. J’hurla de nouveau au matin, il n’y avait pas tant de loup solitaire en ces lieux, d’où la facilité de signer en un cri. Cela résuma ainsi la seconde et la troisième journée dans la forêt : la venue de sœur, de demande, d’échange pas forcement verbale, des recherches ensemble et surtout l’utilisation de mon don principal. Un ancien camp, des arbres abimés, du bazar. Il y avait deux personnes avec moi à ce moment-là, je me transformai pour soigner un arbre au milieu et les végétaux qui l’entourait, tendant mes mains.

pouvoir utilisé:

Mais c’est un cri de douleur qui ponctua la régénération. La brune aux yeux clair, malgré son épée, avait le pied ensanglanté, s’appuyant contre une autre plus expérimenté aux oreilles pointues et aux cheveux clairs. Cette dernière tenait la raison de la blessure dans sa main libre, l’autre soutenant la blessée : un piège a ours possédant encore le sang de l’autre. Il était a parié que d’autre piège de ce type parsemait les lieux et je compris alors plus simplement ceux que raya avait voulue dire par « directement et indirectement » si de tel chose était laissé derrière.


Le sentier d'insouciance. 48739200dbd772a9573c7442aeecd898Le sentier d'insouciance. -esax

Ma nudité ne dérangea pas les deux filles ni même mon gabarit sous cette forme.
« - Ce n’est pas parce que votre tête est si loin de vos pattes qu’il faut ignorer où vous poser ces dernières.
- Effectivement, elle est encore en apprentissage.
- Vous êtes plus jeune que moi, je n’ai pas de leçon à recevoir de vous ! Surtout si vous prenez cette forme uniquement pour vous moquez !
- La douleur ne doit pas vous faire oublier vos mots !
- Prenez le comme vous voulez. Si je pouvais ne pas prendre cette forme, je le ferais mais pour soigner les plantes, je n’ai pas le choix. Je vais repartir les chercher vue que de toute évidence, ils ne sont plus là.
- Entendu, mais soyez prudente si vous chercher seule. »
Peut être sans le vouloir, nos regards à toutes deux se posèrent sur la blessée qui grommela pour toute réponse. La fin de ma journée se fit donc à chercher seule de retour sous ma forme de loups, je ne pouvais pas trop me reposer pour le coup, le besoin d’être aux aguets ne le permettant pas. J’aurais probablement pu m’enfoncé d’avantage pour être tranquille, ceux qu’on poursuivait ne semblant pas prendre trop de risque non plus pour faire ça mais il faillait les trouver aussi vite que possible, ils avaient fait assez de dégâts comme ça. Celles que j’avaient quitté reviendrais à l’ancien camp avec d’autre (j’espère moins maladroite) pour essayer de réparer les dégâts ne concernant pas les végétaux (m’en étant chargé) mais le reste et surtout, débarrasser la zone des pièges.

Au final, je n’avais pas trouvé grand-chose, il ne restait probablement que le quart du parcours du soleil avant que la nuit ne vienne quant au détour d’un gros rocher recouvert de mousse, je tombai nez a truffe avec une panthère. Par reflexe, je bondis en arrière, a temps pour éviter un coup de patte bien placé. Observant derrière le félidé un instant, je clignai des yeux deux trois fois ; c’est moi ou il y a un poisson a grandes dents qui marche sur terre ? C’est lui celui qu’on cherche ? Je jetai un œil à la panthère a temps, évitant un nouveau coup de patte et répondant à son feulement par un grognement montrant les crocs. Il n’était bien sûr, pas question de s’étripé mais plutôt de maintenir un état de non-agression qui franchis risque de ne pas permettre un retour en arrière. Ceci dit, le félin ne semblait pas être dans une position confortable non plus…. Il est vrai que j’avais sentie d’autre loup originaire de cette forêt dans cette région mais il était difficile de dire si c’était la raison de ce malaise que je ressentais de la fourrure complètement noire me faisant face.



Halloween
PV La Horde


Je parle en #00cc00

DC du chat
TC: Eldinnor Ombre


" Le loup a toujours des raisons afin d'égorger les moutons."
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MessageSujet: Re: Le sentier d'insouciance.   Le sentier d'insouciance. Icon_minitimeJeu 19 Aoû - 8:03

Profitant de l'expérience de son compagnon, La Horde tentait de réduire les possibilités.

Il avait plus ou moins abandonné l'idée de tomber directement sur leur piste, mais il s'évertuait plutôt à exclure toutes les zones où les animaux semblaient paisibles pour converger d'avantage aux endroits qu'ils avaient déjà déserté, à cause des cris, des odeurs ou des passages répétés des intrus.

Ce genre de lieu n'avait rien évoqué au félin... mais c'était déjà un signe en soit pour Itzaka, cela voulait déjà dire que le secteur d'activité des braconniers se trouvait hors de son territoire. Déjà une zone qu'il pouvait s'épargner de fouiller.


Ils se séparaient parfois, et il tentait de capter la présence d'autres créatures, possiblement plus dociles, capable de témoigner pour lui. Mais tout dans son odeur, sa couleur et sa posture le signalait comme étranger, aucun animal n'était venu jusqu'à lui pour l'instant parmi ceux qu'ils devinaient au loin. Comportement de prudence, mais rien qui marquait une inquiétude franche.

Après plusieurs tentatives il se cantonna à coller au train du guide, accélérant d'avantage le pas pour recommencer la dispersion que beaucoup plus loin. Il ne comptait pas écumer toute la forêt, mais ce serait certainement une histoire de patience malgré tout, même pour simplement longer l'ouest de celle-ci.


C'est un bruit à travers la végétation qui l'arrêta dans sa marche. Même son compagnon quadrupède avait entendu le bruit bien avant de sentir quoi que ce soit, rendant difficile l'identification précise de ce qu'il était.

Le bruit ne les fuyait pas, mais ne semblait pas converger immédiatement vers eux pourtant, donc ce ne pouvait pas être une attaque non plus.

Il força son félin d'un coup de talon mental, et ils foncèrent tous deux dans l'espoir d'intercepter, et au moins apercevoir le coureur.
Une foulée si déterminée avait abandonné la prudence, qu'il soit en train de fuir ou de traquer quelque chose, c'était peut être le genre d'indice qui pourrait l'aider, car il venait dans tous les cas d'une créature qui n'avait pas peur de se faire remarquer, surement un habitué.

Leurs routes se croisèrent de manière beaucoup plus soudaine qu'il ne l'avait estimé. Lui qui se serait déjà jugé heureux de deviner la créature par son arrière train au loin, ce fut de face qu'il pu mettre un nom sur la foulée.

La panthère, forcé par l'invective de son dominant, se retrouva en première ligne, contre son instinct et son confort personnel et ne pu s'empêcher de menacer une attaque, pour forcer la distance de sécurité.

Le yorka ce serait bien interposé, pour éviter une représaille instinctive. Il adorait laisser sa meute s'occuper du menu fretin pour lui, mais par la présente, il avait besoin d'elle pour le guider et il aurait de bon ton d'éviter qu'elle ne soit incapacité par un coup de croc.

Mais une inquiétude plus pressante le tenaillait : il était encore inquiet de voir débouler le poursuivant de se loup, se faire bondir dessus par le flanc, privé de ce second renfort qu'il aimait d'habitude tant.


Il laissa les deux animaux se gronder et se repousser un instant, épiant les environs.

Lorsqu'il revint à eu, à peine quatre secondes plus tard, il envoya finalement une tentative aveugle à l'intention du loup. Puisant dans son pouvoir, il partagea une intention dans son esprit.

"On ne fait que passer, on en veut pas à ton territoire, on ne fait que passer, rapidement."

Il transmettait juste son idée, via la communication animale, c'était à la discrétion de la cible d'être assez éveillée et lucide pour la recevoir et ensuite seulement de créer un lien entre eux, même fugace.

Pourtant, avant même que l'onde n'ait eu le temps d'être mâchée, Itzaka ressenti déjà quelque chose d'étrange se produire : le lien télépathique ne semblait pas filer et mordre avec la même fluidité à laquelle il était habitué.

Il s'était pourtant fait violence pour ne pas trop en abuser dans ce début d'enquête, et il ne maintenait pour l'instant qu'un seul lien actif, ce ne pouvait donc pas déjà être son essence qui s'épuisait. C'était plus certainement une perturbation. Les causes pouvaient être variés, il avait déjà rencontré plusieurs cas, cela pouvait venir autant d'une spécificité de son interlocuteur, que d'une anomalie ambiance.

Encore implicitement inquiet de se faire attaquer par un autre individu impliqué dans la course poursuite -ou pire encore, se faire encercler par la meute de ce premier loup- il resta un instant hésitant sans réussir à juguler ses hypothèses.
Maintenant la tête de son arme derrière son épaule, il fit deux pas en arrière, espérant que son message soit passé auprès ce la créature rencontrée par surprise.

Dos à la panthère, il n'était pas encore certain de savoir si elle avait été blessée ou non par ces courts échanges, mais ils étaient définitivement tombé sur quelque chose d'intéressant.
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MessageSujet: Re: Le sentier d'insouciance.   Le sentier d'insouciance. Icon_minitimeJeu 19 Aoû - 14:45



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Le sentier d'insouciance



La meute dans laquelle j’avais grandis était essentiellement constitué de loup aussi blanc que les nuages. La forme de lune sur ma cuisse gauche, le bout de la queue et des oreilles noir et le reste oscillant sans cesse entre lumière et l’obscurité ne rendait rien que pour cela, ma fourrure insolite aussi bien que soyeuse et épaisse. Alors que la nuit domine mon dos et mon ventre ainsi qu’à ma patte arrière gauche sous forme de chaussette et complétement ma patte avant droite, seul quelques éclats de cette teinte couvrent mes membres restants. Ma face, est si créative tel un masque mettant en valeur mes yeux bleu océan. Ma canine gauche dépasse de mes babines et enfin, j’ai la truffe noire. L’échange que j’eut avec le félin fut rapide au final, ce dernier allant finalement derrière le poisson sur patte. Ce dernier me fixant, simplement, je ne sais pas trop ce qu’il essayait de faire, surtout qu’il n’avait pas l’air tranquille également. Peut être un moyen de fuite ? En tout cas, le voir avec tant de promiscuité avec un animale était en soit étrange. En effet, s’il était de ceux que l’on recherche, il était alors peu probable de trouver un tel individu avec une bête, vivante tout du moins et même pas blessé a ce qu’il semblait. La panthère semblait avoir le poil brillant, ne souffrir d’aucun inconfort physique. Malgré tout, je ne pouvais laisser filer ainsi un si gros poisson, en quelque sorte…. Je grognai donc en le regardant, un instant puis m’arrêtant alors que j’approchais, guettant du coin de l’œil la panthère, prête à me défendre malgré tout mais il était assez clair à mon comportement à son égard que je ne voulais rien à l’autre touffe de poils. Je grognais uniquement alors, m’arrêtant si l’autre semblait vouloir partir ou fuir, ce dernier cas signant définitivement une attaque de ma part que je ne souhaitais pas. Après tout, il était à coup sûr certain que le félin serait également impliqué dans ce cas de figure. A proximité si rien d’imprévue ne s’était passé, je me mis simplement à renifler le bipède mais un craquement de branche me fit cesser. L’oreille alerte, un inconfort me pesa, plissant les yeux et regardant le poisson ; était-ce de son fait ? Après tout, la plupart de ceux marchant sur deux jambes le sont. Je regarde à ma gauche puis a ma droite, hésitante. Si je hurlais, cela préviendrait la meute de la forêt mais également les potentiels ennemis. Mais d’un autre côté, entre ma fourrure et celui qui me fait face, il était étrange que l’on ne soit pas encore repéré. Je soupire, à défaut d’être certain que le poisson en face ne m’attaquerait pas, il ne l’avait pas encore fait pour l’instant, chose que je ne saurais être aussi sure si les craquements dans les bois sont bien des ennemis. Nous étions bien trop exposées à trois débile immobile…. Alors je choisis, me tenant prête à recevoir ceux voulant potentiellement nous attaquer et hurlant aussi fort que possible mon hurlement de loup… J’indiquais ma position, espérant que quelques-unes viennent par-là à temps pour me sortir de cette situation. Ecoutant ensuite, je regardai les alentours.

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MessageSujet: Re: Le sentier d'insouciance.   Le sentier d'insouciance. Icon_minitimeJeu 30 Sep - 1:11

La tension était pesante, mais il n'avait pas besoin de faire le premier mouvement : son guide interposé entre lui et la menace, il aurait une ouverture claire sur le loup le temps qu'il s'empêtre dans une mêlée de crocs et de griffes.

Le statut quo s'installait, il était très dérangeant de voir la lecture dans le regarde de l'animal.. certes les bêtes sauvages étaient dotés d'une capacité innée à sentir la menace, il n'était pas étonnant de la voir hésiter à se jeter dans un combat en infériorité numérique, contre deux créatures de taille au moins égale à elle, mais c'était la façon très spécifique qu'elle avait de se repositionner qui l'intriguait.
Cette manifeste sérénité -bien que déboussolante- semblait assez stable pour manoeuvrer.

Il serait dur de maintenir une seconde cible, surtout à brûle pourpoint, il lui faudrait surement le renfort de sa pierre.
Plissant les yeux, il fixa ceux du canidé en se concentrant et plutôt qu'un simple message, cette fois il tenta une emprise plus franche, une emprise de volonté. En vain.

Cela devenait beaucoup plus alarmant, cet être animal n'était pas habituel. Les canidés, les animaux naturellement prompt à sociabiliser pour chasser, étaient de ceux avait qui il avait le plus l'habitude de lier et de se faire comprendre et c'était la première fois qu'il voyait une réaction aussi opaque.

La conscience était là, physique et palpable, mais aucune aspérité à agripper pour communiquer réellement. C'est comme si son pouvoir lui aurait permis de communiquer avec le loup... mais à travers un mur.

Avant qu'il n'ait le temps de démêler cette intrigue, qui ne dura en réalité qu'une seconde, jouée comme si elles étaient des dizaines par le biais de la magie, avant qu'il n'ait eu le temps de penser à l'évidence de la réelle nature de la créature, leur attention fût décrochée par un claquement clair.


Chaque son environnant sonnait comme une menace, autant de la part des dangers visibles qu'invisibles.
Un simple bout de bois mort chutant de son arbre aurait été perturbant, mais en l'occurrence cette branche qui claqua et fit sursauter leur petite impasse mexicaine était légitimement inquiétante, elle avait été foulée au sol. De quoi sincèrement hérisser les poils de leurs nuques, de peur ou d'excitation.

Et pourtant rien ne vint bondir sur leurs épaules
La cause de ce bruit indésirable semblait s'être immédiatement éloignée.
La Horde hésita un instant à la pourchasser, et laisser les quadrupèdes à leurs querelles territoriales, mais à nouveau un nouveau son le fit trépigner : celui du loup hurlant joyeusement.

Sa réaction était définitivement surprenante, il avait eu le sang froid de ne pas appeler sa meute immédiatement, mais maintenant que les sources de menaces s'étaient accentuées, il était assez réactif et déterminé pour prendre des mesures.

En se sentant ainsi encerclé par un second bruit, une bête sauvage aurait fuit.. ou lui aurait sauté à la gorge en désespoir de cause. Mais pour l'heure, la créature semblait prête à les tenir à l'oeil en attendant des renforts qui ne l'accompagnaient pas immédiatement.


-Putain mais t'es quoi toi encore.. un genre d'animal gardien? C'est donc ça qu'on trouve de si particulier dans cette forêt .. des créatures intelligentes biberonnées à la pierre de sphène?

Le requin regarda sa panthère comme pour avoir une réponse, mais son expressions était vague, pas réellement aussi inquiète qu'elle devrait l'être à l'idée de faire face à un groupe.

En désespoir de cause il pointa du doigt la direction d'où venait la branche fugitive et parla à nouveau à voix haute.

-C'est des humanoïdes que je viens chercher, mais si ta meute me stop, j'hésiterai pas à vous lacérer.

A nouveau la panthère se replaça devant lui, en écho de cette détermination annoncée qui filtrait maintenant à travers le lien comme stimulant d'adrénaline.
Ses pattes arrières étaient tendues et non fléchies, il est clair que ce n'est pas elle qui allait bondir en première, mais elle resterait ici solidement pour répondre à la moindre ruée.


Sans tourner le dos pour autant, le Yorka écailleux commença à remonter lentement le talus à quelques mètres, en pas chassés, hache pointée vers l'anomalie.
Il espérait trouver la piste de celui qu'ils avaient entendu dans les buissons, il lui fallait scruter le sol tout en redoutant l'arriver de renfort, bipèdes ou non.
Même pour un pisteur talentueux, c'était une double activité plutôt complexe, il était rare d'être chasseur et chassé à la fois.

Sans montrer de signe annonciateur, il lança sa course le plus rapidement possible, priant pour que son compagnon suffise à freiner une charge par l'arrière. Cependant plus il s'éloignerait et plus son lien allait s'amoindrir.
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MessageSujet: Re: Le sentier d'insouciance.   Le sentier d'insouciance. Icon_minitimeJeu 14 Oct - 22:08



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Ainsi, le son qui nous avait fait réagir s’était finalement éloigné… Nous laissant seul avec nous même, un face à face peu commune. La bête en face ne réagis pas, elle ne passa pas à l’attaque comme elle aurait pu le faire, comme un lien invisible la reliant à celui qui la suivait. Sous cette forme, je ne parle pas, je n’en ai pas vraiment besoin en réalité pour me faire comprendre…. Le langage ne fait pas tout bien que le poisson sur patte eu le besoin d’exprimer son énervement avec des mots.
« -Putain mais t'es quoi toi encore... un genre d'animal gardien ? C'est donc ça qu'on trouve de si particulier dans cette forêt .. Des créatures intelligentes biberonnées à la pierre de sphène? »
Un animal gardien ? On peut dire ça, j’ai toujours été plus quadrupède que bipède, j’ai vécu sous cette forme… Mon père et mes frères et sœur, ma famille ne possédait pas de phrase élaborée, juste des cris chantant la gloire de la lune. Une harmonie peut être parfaite, ou non. Mais cela se résume à moi la particularité de changer de forme, communiqué avec autre chose que des loups… Faire comprendre mon monde animal à certains bipèdes. Enfin, il pointa l’endroit d’où venait le bruit ;
« -C'est des humanoïdes que je viens chercher, mais si ta meute me stop, je n’hésiterai pas à vous lacérer. »
Vraiment ? Peut-être était-il à la poursuite de la même proie que nous mais rien n’était pour autant certain. Surtout qu’au pire, ils les cherchaient, mais pourquoi ? Était-il un allié ? Pour eux je veux dire ? Le félin s’interposa de nouveau être lui et moi. Pour l’instant, il avait laissé la panthère derrière, probablement pour éviter que je vienne et se dirigeait à présent vers la position annoncé.

J’attendis donc l’arrivé des troupes. Je repris ma forme humanoïde a cette occasion, leur laissant le loisir de gérer cette affaire avec des vie plus expérimenter que moi.


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