Bring me up from the under

News & Infos

C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

Temps actuel

Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez
 

 Bring me up from the under

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
:: l’Affranchi ::
Cocoon :: l’Affranchi ::
Cocoon

MessageSujet: Bring me up from the under   Bring me up from the under Icon_minitimeMer 12 Juil - 15:12


Bring me up from the under

Le chemin les avait mené jusqu'à un village a flanc de falaise, un peu isolé, dans le conté de Béon. Cocoon avait expliqué à Lily, après quelques questions, que c'était une communauté de chasseurs et qu'elle été réputée pour la qualité de ses peaux. A l'origine plus au nord, ils ont été obligés de chercher un nouveau foyer à cause des seigneurs qui les avait sommé de partir de là. Une guerre n'était pas nécessaire et ils étaient en sous nombre alors ils ravalèrent leur fierté et partirent.

- Certaines de leurs activités sont frauduleuses. avait-il ajouté.

Il voulait la prévenir que les personnes qu'elle allait voir risquaient de trancher drastiquement avec les foyers dans lesquels elle officiait habituellement. Le Lhurgoyf n'en dit pas plus car il préférait qu'elle ne fasse naître aucun à priori avant d'atteindre le mur d'enceinte.
Intisar les mena à destination en quelques jours. Arrivé à une demi-heure du village, Cocoon mis pied à terre et attrapa Lily pour l'aider à descendre.

- Il y a des règles à respecter et celle-ci est la première. Ils sont enclavés et belliqueux. Interdiction de les provoquer.

Comme à son habitude sa façon de parler était succincte et énigmatique. Lily ne provoquerait jamais personne mais elle était informée qu'elle devait faire encore plus attention.
Ils eurent les premiers signes des éclaireurs dix minutes avant l'arrivée au village. Plus ils montaient, plus la bute se faisait rare en arbres et en buissons. De l'herbe grasse bruissaient dans le vent alors que sur la droite tombait à pic le relief. La vallée qui s'étendait en dessous était majestueuse et le point de vue était plus qu'impressionnant.

Cocoon surprit par son geste qui dénotait de son attitude commune. Il passa un bras autour des épaules de la Yorka et sous couvert d'un geste affectueux se pencha pour murmurer à son oreille.

- Tu es ma femme, ne l'oublie pas.

Si jouer un rôle aussi simple que celui ci ne l'aurait habituellement pas déranger, ici ça le galvanisait. A lui. Elle était à lui. S'imaginer la posséder pour toujours lui procurait une morsure qui le vivifiait. Mais il ne pu se réjouir de cette information davantage vu qu'ils furent stoppés par les gardes de la porte.
Il ne connaissait ni l'un ni l'autre.

- Nous venons voir Tholbrik et Elyora.

Les armes bloquaient l'entrée.

- Vous êtes qui ?

C'était des hommes jeunes dans la vingtaine, mais particulièrement rustre. Leur barbe était déjà bien envahissante, leur musculature plus ou moins développée et ils arboraient des demi-armures faites de peaux et de métal.

- Cocoon. Va l'annoncer à tes chefs.

Grommelant, le barbare lorgna la femme.

- Elle s'appelle Lily. C'est tout ce que tu dois savoir.

Son acolyte lui fit un signe de tête, l'incitant à s'exécuter. L'ambiance était tendue, ils étaient tous prêts à en découdre. Pour autant, Cocoon n'avait pas lâcher la bride d'Intisar et avait les épaules basses, signe qu'il ne se sentait pas plus menacé que ça. Lorsqu'il baissa les yeux pour regarder sur son épaules, il vit que la douce jeune femme s'était rapprochée de lui, tout en se tenant en retrait. Elle ne se cachait pas mais, par ce geste, elle lui demandait protection.
Il était évident qu'il la protègerait. Il adorait ça. Il adorait la voir s'en remettre à lui pour assurer sa survit. Elle était aussi belle que fatale, surtout dans ces moments là où, sans lui, elle ne serait rien.

- HA HA ! COCOON MON VIEIL AMI !

Le garde fit les gros yeux et se retourna. Un grand et gros guerrier fit son apparition sur la place du village non sans se diriger vers la porte. Son visage tuméfié était ravis et chacune de ses phrases ne manquaient pas de postillons virils. Il était étrange de dire ça mais le Lhurgoyf avait plus de finesse et de subtilité.

Le chef de village lui serra l'avant bras avant de heurter son épaule à la sienne. Il lui tapa dans le dos sans le faire bouger puis lui demanda de lui présenter cette beauté qui l'accompagnait.

- Voici Lily, ma femme. J'ai appris que Elyora attendait un enfant. Lily est fille de Kesha, j'ai pensé qu'elle serait bien plus efficace que l'autre pour prendre soin du bébé.
- Tu as vrai décroché une perle ma parole ! mais le visage de Tholbrik se renfrogna Oui... Ce salaud a actuellement sa tête au bout d'une pique. J'ai bien cru perdre ma femme ce jour là et je dois dire que ça ne se passe pas bien non plus.
- Alors nous resterons le temps qu'il faudra.
- Quel soulagement !

Il hurla deux trois ordres et quelqu'un vint chercher le cheval, alors qu'une femme escorta Lily jusqu'à la plus grande demeure du village. Tholbrik montra où Cocoon logerait et lui annonça qu'il était ici chez lui. Il fut seul le temps de défaire le paquetage tout au plus car dès que les autres hommes surent qu'il était de retour, ils vinrent le chercher immédiatement. Les retrouvailles n'attendent pas.



Le village - Tholbrik - Elyora

Cocoon©





I protect those who stand behind me;
I fight with those who stand beside me;
I defeat those who stand in front of me.
Revenir en haut Aller en bas
:: Ignis Vulpes ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Lily Volpe
:: Ignis Vulpes ::
Lily Volpe

MessageSujet: Re: Bring me up from the under   Bring me up from the under Icon_minitimeJeu 20 Juil - 23:03



Bring me up from the under
Ft. Cocoon
Le savoir médical des Prêtresses de Cimmeria les amenait à rencontrer des ressortissants de toutes les peuples et de toutes les castes. Qu’elles demeurent au temple de leur Mère Gardienne ou qu’elles parcourent le monde par monts et par vaux, elles étaient amenées à aider, soigner et accompagner des personnes de tous les horizons. Aussi leur serment à Kesha les obligeait, tant par piété que par déontologie, de prodiguer des soins à tout prochain qui le nécessitait.

Nyusha et Faye avaient élevé Lily en lui transmettant ces valeurs, ce dès son plus jeune âge. Elle savait donc qu’elle devrait, quels que soient l’environnement et les circonstances, mettre son savoir au service de quiconque serait en détresse.

Ce principe inébranlable trouvait donc à s’appliquer jusque dans ce village de guerriers-malfrats dans lequel Cocoon les avait emmenés.

Lily n’était pas une jeune femme facilement impressionnable. Son optimisme naturel la poussait toujours à croire en l’avenir et l’idée qu’elle s’en sortirait. Sentiment qui n’avait fait que se renforcer depuis que Cocoon était à ses côtés, eu égard à la confiance absolument aveugle qu’elle lui vouait. Les seuls événements qui avaient fait déchanter sa détermination étaient la chasse dans les marais – juste avant que le Terran ne la retrouve – et la tragédie de cette ferme perdue dans les Vastes plaines. Quelque chose dans le regard des gardes lui avait d’ailleurs rappelé l’attitude des mercenaires qui l’avaient pourchassée sans relâche, si bien que Lily manqua, un petit instant, de cette assurance qui la portait toujours plus loin.

Elle croisa cependant le regard de Cocoon, qui la couvait, protecteur. Aussitôt elle sentit son cœur se regonfler de courage. Il lui avait donné quelques conseils, quand ils étaient descendus d’Intisar. Jusque-là toutes ses directives s’étaient avérées salvatrices, comme lorsqu’ils avaient traversé le Continent de Phelgra. Sans lui comme guide, la Yorka serait morte cinq cents fois. Aujourd’hui encore, il était là comme son pilier, plus rassurant que jamais.

Et le rôle qu’ils avaient à jouer la transportait d’une joie qui l’épanouissait comme un tournesol. L’amour était une chose étranger pour son cœur inexpérimenté, qui appréhendait ce jeu autant qu’elle avait hâte de s’y prêter.

Le couple qu’ils devaient aider, en revanche, n’avait rien de simulé. Aussi les gros bras et énormes muscles dont était doté leur hôte laissa Lily à penser qu’elle avait tout intérêt à mener sa mission à bien, sans quoi la subtilité carencée des habitants de ce village trouverait à s’illustrer, au-delà de l’avertissement de Cocoon. Elle n’avait aucune envie que sa petite tête de Yorka orne l’embout d’une pique, elle aussi. Pourvu qu’elle ne voit pas ce sinistre spectacle.

Faye et Nyusha lui avaient appris à ne pas craindre sa mission de Fille de Kesha simultanément qu’elles lui avaient inculquées les immenses responsabilités qui en découlaient. L’appréhension qui ceignait le ventre de la jeune femme lorsqu’elle fut conduite auprès d’Elyora ne différait donc pas de celle qu’elle ressentait toujours avant de rencontrer une patiente. Lily avait, avant tout, à cœur d’être à la hauteur.

Le garde la fit entrer sous une grande halle entièrement faite de bois. L’intérieur était cependant richement décoré de tentures, tapis et ameublement qui traduisait le statut de ses occupants. Allongée sur une couche rembourrée de fourrures en tous genres, Elyora jaugea l’arrivée de Lily d’un œil suspicieux. Elle chassa d’un geste agacé la main d’une servante qui lui épongeait méticuleusement le front. Le garde présenta Lily, qui effectua un salut d’une impeccable convenance. L’épouse du chef se dérida lorsqu’elle entendit qu’elle avait à faire à une Prêtresse de Cimmeria. Elle voulut sourire, mais son visage se crispa.
- J’espère que vous serez plus efficace que votre prédécesseur, fit-elle d’une voix contrainte par la douleur. Ses conseils ne m’ont menée qu’à me sentir plus mal.
Elle expira d’un souffle court et saccadé.
- Puis-je approcher ? demanda la Yorka, sans timidité.
Un bref signe de tête lui en accorda la permission. Aussitôt Lily ausculta la guerrière et l’interrogea sur sa grossesse. La servante, qui considérait sa maîtresse d’un œil inquiet, eut à cœur d’exécuter toutes les consignes de la Prêtresse – que d’aller chercher du linge propre, de l’eau et de quoi faire une infusion.
- Je ne pensais pas un jour être aussi grosse, dit la future mère en regardant d’un œil désolé son ventre rond qui portait vers l’avant. Ce sera un bel enfant bien en chair, comme son père.
- Hm…
Le terme était cependant loin d’être là. Ce qui fit dire à Lily, eu égard aux premières conclusions de son examen que l’épouse attendait…
- Des jumeaux.
Les yeux bleus d’Elyora se glacèrent.
- Comment ?
- Il n’y a pas d’erreur possible, poursuivit Lily en palpant à nouveau le ventre de la guerrière et en collant son oreille de goupil dessus. Votre ventre est trop tendu pour un seul bébé, à ce stade de gestation. Et j’entends nettement deux battements de cœur.
Le sourire qui naquit sur le visage d’Elyora fit l’effet d’un rayon de soleil entrant dans la pièce.
- Dire que nous essayions depuis… et maintenant, deux héritiers au lieu d’un seul… Il faut faire prévenir Tholbrick !
- Nous devrions y aller immédiatement dans ce cas. Ne soyez pas si étonnée, j’insiste : vos douleurs musculaires viennent de l’inactivité. Vous devez au contraire rester aussi active que possible pendant votre grossesse. Pas question de guerroyer, bien sûr, mais s’allonger ne permettra pas à votre corps de se préparer pour la traversée finale. Prenez ma main.

Lily aida Elyora à se lever, et toutes deux, chaperonnées des serviteurs de la cheffe, s’en allèrent retrouver Tholbrick. Toujours en compagnie de Cocoon, Elyora lui annonça la merveilleuse nouvelle avec une émotion qu’ils eurent du mal à contenir devant ceux qui les entouraient.
- Deux enfants à naître signifieront certainement deux fois plus de travail pour vous, s’enquit Elyora auprès de Lily.
- Le jour de la naissance, mon rôle ne sera que minime comparé au vôtre Madame. Comptez sur moi pour vous y préparer au mieux dans les mois à venir.
- Cela ne fait pas une heure que vous êtes là, et je me sens déjà si apaisée. Tholbrick, je sens qu’avec cette fille de Kesha, j’y arriverai !
Lily haussa les épaules et sourit à l’immense et grosse brute émue qui lui faisait face. Ce chef terrifiant il y avait de cela quelques minutes s’était doté du masque d’un père aimant, tout à fait attendrissant aux yeux de la Yorka.
- Cocoon, tu nous as bien dit que cette jeune femme est ton épouse ? Nous devons vous loger comme il se doit tout le temps que vous serez présents. Yarkil’his, trouve-leur un skali digne de ce nom.
Le cœur de Lily vibra dans sa poitrine, comme si des papillons s’y affolaient, tandis que la servante effectuait une révérence et s’en alla préparer un des logements du village.

Code by Joy


Bring me up from the under Signa_10
s t i c k   w i t h   m e
Revenir en haut Aller en bas
:: l’Affranchi ::
Cocoon :: l’Affranchi ::
Cocoon

MessageSujet: Re: Bring me up from the under   Bring me up from the under Icon_minitimeSam 22 Juil - 16:49


Bring me up from the under

Devant la demeure, les deux hommes échangeaient sur les habitants, la région et les quelques nouvelles marquantes de cette dernière année. Au bout d’un grand moment, la porte d’entrée s’ouvrit et Elyora sortit au bras de Lily. Elles avançaient doucement vers les guerriers qui vinrent à elles. Tholbrik était pétrit d’émotion alors que Cocoon se faisait particulièrement observateur. Elyora avait changé et engrossée comme ça, il avait eu peine à la reconnaître. Elle avait un visage apaisé comme il le lui vit rarement et son union avec le barbare n’avait visiblement pas été une erreur. Il la connaissait comme une combattante hors pair qui défendait ses intérêts avec ferveur mais ici, elle prenait la voie de la maternité en embrassant cette nouvelle facette d’elle.
Enchantées par l’arrivée d’une prêtresse de Cimmeria, les deux brutes décidèrent de leur donner finalement un toit décent où loger à deux. Le titan jeta à un coup d’oeil à la renarde avant de revenir sur les chefs.

- Nos chasseurs sont en train de ramener de la viande pour ce soir, nous préparons un grand banquet ! Cocoon, nous aurons besoin de ta force dans les jours prochains.
- Très bien, mais Lily ne fera aucun travail sortant de ses compétences. Elle s’occupe des mères et des enfants en demande de soin.

Tholbrik acquiesça. Le message était clair, il était hors de question qu’elle soit réduite à du travail de forçat juste parce qu’elle était la femme du puissant Cocoon. Lily était une doctoresse aguerrie et ce serait là son unique rôle laborieux.

- Tholbrik, il m’est conseillé de rester active. Je vais donc faire un tour je reviendrai plus tard.

Pendant qu’elle s’adressait à son mari qui lui disait de se ménager et de prendre grand soin d’elle, le démon attrapa la taille de son épouse. Dos au couple, il l’enferma dans son étreinte en se penchant vers elle.

- Ne parles pas trop de nous. Essaye de savoir comment vont les habitants.

En chuchotant contre son oreille, son souffle brûlant envahissait le cou et la poitrine de la Yorka alors que, de son côté, l’odeur de ses cheveux l’enivrait. Doucement, il se décala et croisa son regard intense et doux. Sa main remonta sur sa nuque et il la fit venir contre lui sans ménagement pour l’embrasser avec avidité. Il avait si faim d’elle.

- Je te retrouve ce soir, Lily.

~

L’après-midi fut active pour l’ancien esclave. Il revit d’anciens compagnons d’armes et de chasse, il fit le tour des installations fragilisées avec le chef du village, il fut l’oreille attentive de ses craintes et installa tout ce qu’il fallait pour le banquet du soir. Ils ne feraient le grand feu qu’à la nuit tombée.

Vers vingt heures il franchit le seuil de leur nouveau logis. Ce dernier se trouvait à l’écart du regroupement principal d’habitations et Elyora confia que c’était une ancienne métairie, réaménagée. Le feu se tenait là, rayonnant de sa couleur vibrante qui tranchait avec sa robe majoritairement blanche. Elle était avec lui. Pas ailleurs, pas dans une autre maison, pas chez Elyora mais ici. Il posa un sac d’affaires sur le sol puis d’un mouvement de poignet il ferma la porte en bois.

- Comment tu vas ? lui demanda-t-il en relevant les yeux vers elle.

Cocoon avait travaillé et son odeur évolua en fonction des travaux qu’on lui fit faire. Plus musquée, elle embaumait rapidement la zone où il se trouvait. Il enleva son haut sale et plein de terre qu’il jeta au sol en boule avant de s’approcher de la prêtresse. Sa mine fermée et ses sourcils froncés n’annonçaient rien de bon et pourtant il avait envie de lui procurer tout le contraire de la souffrance. La main qu’il posa sur sa chute de reins se fit puissante et il n’eut pas besoin de donner une grande impulsion pour la faire venir contre lui. Il adorait sentir ses mains fines sur son poitrail.

- Ce que tu es belle.

Sa voix profonde et caverneuse traduisait sa sincérité et son envie de l’instant. Sans force il l’assit sur le premier meuble venu pour lui dévorer la peau. Il l’encagea de ses bras tendus desquels elle ne pouvait s’enfuir. Aucun baiser ici, Cocoon alla immédiatement derrière son oreille et glissa avidement sur sa clavicule. Ses doigts vinrent serrer sa cuisse avec ardeur et il la tira sèchement pour que leur bassin s’entrechoquent. Sa respiration devenait plus lourde à mesure qu’il entendait les petits sons qui émanaient de sa bouche de fraise.

- Cocoon ?

Le Lhurgoyf s’arrêta et un grognement sourd, venant du plus profond de lui, résonna contre le corps de sa belle.

- Quoi ?!

C’était l’égal d’un rugissement frustré, agacé. Il avait déjà commencé à se transformer en cette créature primitive qu’il devenait quand il se trouvait dans ses bras salvateurs.

- Le puit s’est effondré, on comprends pas pourquoi. On t’attend.

Le démon inspira longuement alors que les pas s’éloignèrent. Une de ses mains trembla et passa sous la robe qui commençait à être un peu usée, imprimant son touché sur l’un de ses seins.

- Je m’occuperai de toi plus tard.

Tellement plus tard finalement qu’ils ne se virent pas avant le banquet.

~

La nuit était bien entamée et l’alcool coulait à flot. Il avait dit à Lily qu’elle n’était obligée de s’asseoir à ses côtés si elle avait trouvé une compagne de diner pendant la journée, mais aucun des deux n’avait, en définitive, voulu se séparer. Ils avaient été placés à quelques personnes des chefs de village qui, pour leur part, firent un discours bref mais intense. Parmi les cris des hommes, ceux de Cocoon ne dénotèrent pas.
Au centre de la place brûlait un feu, rôtissant les bêtes préparées. Le monstre ne se priva pas de boire à chaque fois qu’on remplissait sa choppe. Des gens se levaient et s’asseyaient, de la musique embaumait l’atmosphère et les rires n’étaient pas rares. Il participait parfois à certaines conversations animées sans beaucoup parler pour autant.

Une heure du matin arriva. Il n’était pas ivre, ne voulant pas perdre le contrôle, mais il était assez éméché. Deux à trois fois dans la soirée il avait passé son bras autour de Lily pour agripper sa jambe et la rapprocher de lui. Elle était toujours trop loin, c’était désagréable. Elle glissait sur le banc pour s’écraser contre son flanc alors qu’il gardait son attention ailleurs. Jamais il ne l’oubliait. Et si elle voulait boire, elle pouvait, il ne l’empêchait de rien.

Les tables s’étaient en partie vidées. Elyora quitta le banquet juste après le repas pour se reposer et quelques autres femmes l’imitèrent. L’ambiance était plus feutrée, les joueurs de luth toujours là sonnaient des airs plus calmes. Cocoon profita de l’accalmie pour se pencher vers la rouquine.

- T’es fatiguée ?

Il embrassa son épaule dénudée avec beaucoup de douceur.

- J’ai trop bu. J’ai envie de t’entendre crier mon nom. Mais j’ai trop bu.

C’était moins pire finalement de l’avouer, il ne savait pas vraiment pourquoi. Il se disait que c’était une honte et puis pas tellement en fait. Et puis Lily ne la jugeait pas alors c’était pas très grave. Quelle importance y avait-il ? Il n’avait plus les yeux en face des trous, et pas les idées claires non plus. Cependant il se disait que ce n’était pas raisonnable car il pourrait lui faire mal. Sous alcool il n’avait pas la même appréhension de la force qu’il peut mettre dans certains gestes.
En définitive, il était peut être temps qu’il aille se coucher et qu’il dorme s’il voulait pouvoir être en forme le lendemain mais là, tout de suite, dans le cou de sa femme, plus rien n’avait d’importance.

Cocoon©


I protect those who stand behind me;
I fight with those who stand beside me;
I defeat those who stand in front of me.
Revenir en haut Aller en bas
:: Ignis Vulpes ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Lily Volpe
:: Ignis Vulpes ::
Lily Volpe

MessageSujet: Re: Bring me up from the under   Bring me up from the under Icon_minitimeDim 30 Juil - 18:57



Bring me up from the under
Ft. Cocoon
C’était la première fois que Lily goûtait à une vie de famille en dehors de son foyer de Cimmeria. Les foyers qui l’avaient accueillie au cours de son pèlerinage n’étaient pas les siens, quand bien même certains l’avaient traitée comme l’une de leurs sœurs ou enfants. Le but final était néanmoins toujours le même : apporter des soins à un enfant, suivre une grossesse, accompagner un accouchement. L’hospitalité de Tholbrick et Elyora était différente, en ce qu’ils tenaient compte de l’information donnée par Cocoon.

Elle était sa femme.

Parfois Lily se répétait cette phrase, soudain, au cours de la journée, pour réveiller des papillons dans son ventre. Les activités au village ne manquaient pas, bien que la consigne qui avait été donnée la concernant la cantonne formellement à son rôle de sage-femme – ce qui était déjà bien énergivore. Cependant elle appréciait aider les femmes de la communauté dans leurs tâches quotidiennes, notamment celles qui consistaient à faire le pain ou à broder de magnifiques trousseaux pour les jeunes filles à marier.

D’aucuns auraient pu s’étonner de ce que les activités des hommes et des femmes soient aussi clivées dans ce village, mais Lily n’y vit aucun mal, dans la mesure où elle avait grandit entourée par les Prêtresses. Instinctivement, elle se dirigeait vers les femmes lorsqu’elle avait besoin de calme ou l’envie de discuter un peu, une fois les soins apportés à Elyora terminés.

Lesquels duraient un temps consubstantiel de la journée puisque Lily ne se contentait certainement pas de l’ausculter et de lui faire faire de petits exercices. Elle lui parlait, au contraire, longuement du voyage que la future mère entreprenait jour après jour, et qui la mènerait vers la traversée finale où des vagues intenses délivreraient ses bébés à la lumière du jour. Si Elyora exprimait des craintes et des peurs, Lily se chargeait de les apaiser, soucieuse que la future maman ait confiance en elle. Parfois, d’autres femmes désireuses d’avoir des enfants venaient écouter ses conseils, si bien que les cours d’Elyora se transformaient en de jolis moments conviviaux de sororité.

Et au détour de ses tâches, quand elle s’en allait voir les enfants qui nécessitaient de la rencontrer, Lily apercevait plus loin la haute et robuste silhouette de Cocoon. Qu’il pleuve ou qu’il vente, cette vue lui réchauffait le cœur comme rien ne l’avait jamais fait auparavant. Il est là, c’est incroyable. Un vaste sentiment de confiance, de reconnaissance et de joie l’étreignait chaque fois que cette pensée la traversait.

Lequel atteignait son paroxysme lorsque, le soir venu, Cocoon et elle se retrouvaient chez eux. Il arrivait à Lily de prendre une petite inspiration lorsqu’elle entendait ses pas derrière la porte, ou à l’inverse quand elle s’apprêtait à la franchir en le sachant rentré avant elle. La suite des événements avait beau être prévisible, elle n’en demeurait pas moins absolument délicieuse. A peine se voyaient-ils qu’ils s’enlaçaient, s’embrassaient, s’embrasaient, s’emportaient l’un l’autre vers des élans amoureux divins. Une semaine après leur emménagement, Lily n’aurait su nommer un endroit du logement où ils n’avaient déjà fait l’amour.

Quand les banquets s’éternisaient et que le Terran avait trop bu, elle prenait les choses en main, comme le jour de leur arrivée. Au-dessus de son corps, elle glissait tendrement le long de lui, heureuse qu’ils ne fassent plus qu’un à nouveau. Elle aimait aussi quand, en fin de journée, il arrivait derrière elle, l’enveloppait de toute sa corpulence musculeuse, pour la porter comme si elle n’était qu’une poupée de chiffon et lui arracher, quelques minutes plus tard, des exclamations de plaisir qu’elle ne retenait plus.

Oui, c’était la première fois que Lily goûtait à ce qu’était la vie des gens normaux, dans ce petit village, avec celui qui petit à petit s’était fait un chemin droit vers son cœur. Elle ne se posait pas la question de savoir si elle était amoureuse de lui : elle l’était, tout simplement.

*

- Ouh, tu es très noué ce soir.
Sur le lit, agenouillée à côté de Cocoon qui pour sa part était allongé sur le ventre, Lily lui prodiguait un massage de tous les muscles de son dos. Elle n’était pas spécialiste en la matière, mais son savoir des corps isthériens ainsi que les massages qu’elle prodiguait aussi aux femmes enceintes pour stimuler leur circulation sanguine avaient permis de bien soulager le Terran lorsqu’il s’en revenait d’une journée de travail, tout endoloris. Elle adorait sentir rouler sous ses mains les fibres de sa chair, qui se dénouaient petit à petit à mesure qu’elle les chauffait de ses gestes et de l’huile décontractante qu’elle utilisait.
Lily aposa ses mains sur les trapèzes de Cocoon, pour descendre petit à petit le long de son dos, dans une prise suffisamment ferme pour être efficace mais pas trop appuyée pour éviter, bien entendu, de lui faire mal. Son œil de médecin divaguait alors, car Cocoon n’était certainement pas n’importe quel patient. Elle adorait détailler chaque parcelle de son corps, la forme de ses muscles sous sa peau, l’emplacement de ses cicatrices dont elle lui demandait, parfois, de conter l’histoire. Et s’il ne se livrait pas toujours, elle respectait parfaitement son désir d’intimité. Ils en revenaient alors à leur journée respective.
- Elyora est une patiente géniale, dit Lily tandis qu’elle massait les lombaires de son amant. Elle est très sérieuse et elle écoute tous mes conseils. Bien que parfois, j’ai du mal à lui faire lâcher sa hache de combat.
La Yorka rit un peu et s’intéressa aux activités de Cocoon, descendant ses mains au niveau de ses grandes jambes tout aussi fatiguées que le reste.
- Au fait, toi et les autres avez résolu le mystère du puits effondré ? J’ai l’impression que ça a contribué à quelques tensions au village.
Tensions qui ne seraient certainement jamais aussi haute que la sienne, présentement. Elle brûlait d’envie de se coller contre Cocoon pour le cajoler d’une manière beaucoup moins… médicale. Mais ce n’était pas de cela dont il avait besoin, là tout de suite. Elle était la première surprise de se savoir aussi affamée de lui.

Code by Joy


Bring me up from the under Signa_10
s t i c k   w i t h   m e
Revenir en haut Aller en bas
:: l’Affranchi ::
Cocoon :: l’Affranchi ::
Cocoon

MessageSujet: Re: Bring me up from the under   Bring me up from the under Icon_minitimeLun 31 Juil - 19:32


Bring me up from the under

La vie était paisible, surtout aux côtés de Lily. Cocoon avait le sentiment de sécurité d'une communauté, d'un village et, plus intimement d'une famille. Vivre avec la prêtresse lui donnait l'envie de protéger ce trésor. Il lui parlait un peu plus, se faisait moins renfermé bien que malgré tout toujours taciturne de caractère et l'écoutait beaucoup. Il aimait ça. Sa voix était sa berceuse. L'entendre faisait comprendre à son cerveau et à son corps que ça y est, il était rentré chez eux et qu'il pouvait se détendre de cette journée de travail.

Alors que le soleil était bas dans le ciel mais pas encore rougeoyant, Cocoon était allongé sur le lit. Les mains de la doctoresse parcouraient les muscles de son dos, détendant les fibres en profondeur sous les soupirs du Titan. Ses oreilles se faisaient bercer par la douce voix de la renarde, qui descendit assez bas pour passer aux jambes. C'était un travail d'endurance que de masser ses cuisses. Ce devait être la partie de son corps qui travaillait le plus et c'était, de facto, la plus contractée. Pourtant elle s'y attela. Il ne portait pas de sous-vêtement, se contentant d'un châle sur les fesses pour ne pas avoir froid. Il n'était pas homme à frissonner à cause de la température pourtant, mais il n'avait pas émis de franche opposition.

- Le puit est encore un sujet délicat. Certains villageois pensent que l'eau a été contaminé depuis le sol. Ils préfèrent aller jusqu'à la rivière pour remplir leur auge. Hmm... tu peux revenir en bas du dos ?

Il évacua un soupir dès lors qu'elle le toucha. A la muraille est, près de la falaise, plusieurs familles s'ignorent désormais. Tholbrik se sent impuissant. Il se ramollit.

Le vent passait à travers les fenêtres et très loin ils pouvaient entendre les bruits de la vie quotidienne. Rien ne venait distraire le calme de leur intimité et de leurs moments à deux. Personne n'était témoin de ce qu'il se passait entre eux une fois le pas de porte franchi.
Lily à genoux, assise sur ses talons, Cocoon se déplaça en glissant sur les draps pour venir poser sa tête sur ses cuisses. Il ferma les yeux et profita de ses doigts dans ses cheveux blancs. Il sentait son odeur si particulière et en une poignée de seconde, se sentit s'endormir. Mais un volet grinçant l'éveilla et il bougea pour se remettre dans l'axe, sur le dos, le tissu s'enroulant autour de lui. Une main derrière la tête, il se servit de l'autre pour rapprocher la Yorka, la collant contre lui.
Son ventre grouilla comme s'il n'avait pas mangé depuis trois jours.

Dans la pièce à vivre, il boutonna son pantalon pendant que Lily s'affairait.

- Je vais t'aid...

La porte s'ouvrit d'un coup et le Lhurgoyf bondit devant sa femme pour la protéger d'un assaut. Mais à la place, il n'y eut qu'un enfant de huit ans qui se redressa. Le rire que ce dernier laissa échappé était bizarre et le géant se détendit lorsqu'il le reconnu. Tranquillement, il attrapa son haut posé sur la table pour l'enfiler.

- Crocoon t'es là on m'a dit. T'es là. T'es là. Crocoon. Crocoon !
- Oui, je suis arrivée il y a une semaine.
- Une semaine c'est sept jours.

L'enfant avait vu un petit objet sur la commode menant vers la chambre et s'y dirigea pour l'observer. D'un coup, il se fascina pour celui-ci et plus rien n'existait. Il n'entendit pas ce qui lui répondit le Terran qui avait fini de s'habiller. Ce dernier leva les yeux au ciel et se tourna vers Lily.

- Il est maudit. Attention à toi, je veux pas qu'il te contamine. chuchota-t-il. - Il s'appelle Stum. Ca veut dire idiot ou simplet. Personne ne se rappelle de son véritable prénom. Je t'en parlerai plus tard. Il aime les crocodiles, les énigmes, la couleur rouge et les dents.

Et par "il aime" il fallait plutôt comprendre "il est obsédé par".

Stum était un garçon que l'on ne comprenait pas et comme il était craint, il fut exilé il y a des années de cela, avec sa famille. C'était la seule maison à l'extérieur des murailles d'ailleurs.
Lorsqu'il vit le jour, il n'était pas comme les autres et à trois ans, il présenta des troubles légers mais visibles d'un certain retard. Personne ne pu rien faire et les habitants commencèrent à avoir peur. Un climat d'anxiété se créa et les doyens demandèrent à ce que l'enfant soit exécuté car considéré comme maudit. Ici, une fois passé entre toutes les mains médicinales, il ne faisait pas bon d'être encore "malade". Elyora se battit comme une lionne pour trouver un compris et le voici : ils vivraient en dehors du village et serait en auto-suffisance. Ils auraient le droit de rentrer la journée dans le village jusqu'à la relève du soir a vingt heures. A partir de là, il fallait qu'ils soient partit.

Tout cela, Cocoon l'expliqua à Lily une fois Stum partit. Il avait de grandes obsessions, il ne comprenait pas toujours tout, il n'écoutait pas, il faisait n'importe quoi et vraiment il n'avait pas le feu à tous les étages. Mais il n'était pas méchant juste... bizarre. Cocoon ne l'aimait pas.

- Sa malédiction n'a pas l'air contagieuse. Je comprends pas pourquoi ils l'ont gardé. J'espère que ses parents finiront pas comme les gens de la ferme.

Même si son visage et son expression faciale semblaient très peu expressifs car peu concernés par la situation, le fait que Lily ait été en contact avec l'agaçait. Et si elle tombait malade ? Il ne pourrait rien y faire, il serait vraiment un incapable profond. Sur la fin de sa... visite, il avait classé par ordre de grandeur les flèches du carquois du chasseur, sur la table. Elles étaient parfaitement alignées depuis la base, et on pouvait voir une vraie échelle, même minime entre certaines. Exaspéré, Cocoon les attrapa en paquet et les rangea à leur place.

~

Cocoon attrapa sa Lily par la taille et neutralisa une de ses mains, dans son dos, pour mieux l'embrasser. Il l'avait précipité, dans la nuit, contre le mur d'une maison à la porte close et aux contrevents rabattus, tel un jeune couple amoureux qui souhaitait se dissimuler aux yeux d'un paternel possessif. Elle émettait un petit rire qui l'enchantait et il dévora à nouveau ses lèvres pour la faire taire. Dans l'ombre du toit en chaume, ils repartirent vers le mur d'enceinte. La lune les éclairait bien et ce fut dans cette atmosphère complice qu'ils passèrent le poste de garde. Dans le sac à dos qu'il avait sur le dos, se trouvaient quelques gâteaux fait maison, une petite bouteille d'huile, des linges, des habits de rechange et une couverture douillette.
Lorsqu'ils se prenaient la main en marchant -c'était d'ailleurs complètement nouveau, depuis quelques jours tout au plus- elles ne pouvaient s'enlacer pleinement. Souvent, la magnifique femme ne lui tenait que deux, trois doigts maximum, si elle souhaitait pouvoir fermer sa main. D'une certaine manière, ça chavirait le Lhurgoyf. Il n'était, d'habitude, que très peu sensible à ce genre de détails mais étant complètement alerte à Lily, il s'était retrouvé à observer ce phénomène plusieurs fois.

Une fois dans la lande, les pas les dirigèrent vers la rivière. Pour cela ils passèrent à moins d'un kilomètre d'une ferme, encore bien éclairée malgré l'heure tardive.

- C'est eux. Stum et ses parents habitent là.

Et effectivement il y avait bien dix minutes de marche pour apercevoir la ferme et surement cinq de plus pour atteindre sa porte.

Cocoon avait envie de courir. Il avait envie de déployer son énergie restante et sa puissance pour se propulser en avant, galvanisé par la vitesse. Rapidement dans sa tête il revit certains de ses chasses dont celle des marais et jeta un oeil en biais à Lily. Oui... il l'aurait volontiers chassée, à cet instant. Il lui aurait laissé plusieurs mètres d'avance... et puis il se serait mis à sa recherche, puis à sa poursuite.
Rien que l'idée le faisait se sentir puissant.
Il resta silencieux jusqu'à la rivière.

Sur la berge il étala la couverture et vida le sac dessus. Ils avaient de quoi manger et se changer. Dans son plus simple appareil, il entra dans l'eau fraîche malgré la saison. Il ne pleuvait pas et ils se voyaient mutuellement avec cet aspect un peu bleuté du halo de la lune. Quittant le lit immédiat il s'enfonça un peu plus au milieu pour s'immerger jusqu'à la taille puis il tendit la main à sa femme pour qu'elle vienne à ses côtés.

Il la serra contre lui puis la laissa pour mettre la tête sous l'eau. C'était... vivifiant. Ses cheveux avaient quelques peu poussés et il les plaqua en arrière alors qu'il essuya l'excédent d'eau dans ses yeux. Il adorait voir Lily les cheveux mouillés. Ca donnait une allure à la fois plus calme mais plus dangereuse à son aura. Ses cheveux étaient sombres mais pas moins incroyables. Le feu continuait de flamber.

Les deux amants avaient beaucoup parlé ces derniers jours. Ils s'étaient rapprochés et ils jouaient le couple modèle. Cocoon ne se posait pas la question de s'ils l'étaient ou non, il le faisait et profitait de tout ce que la situation lui offrait.
L'homme se réchauffa lorsqu'elle toucha son torse et compris, à sa façon de détailler la cicatrice qui barrait son corps, que cette fascination légère n'était pas sans curiosité du mystère.
Il lui toucha les cheveux avant de se pencher vers elle.

- Tu as envie de savoir, hein beauté... ? dit-il avant de l'embrasser.

Cocoon aimait voir la trahison de ses émotions par le mouvement de ses oreilles dressées sur la tête. Quasiment lèvres contre lèvres, il continua dans un demi-sourire inquiétant :

- Si tu te montre persuasive, peut-être que je te dirai...

Elle pouvait sentir ses doigts descendre doucement le long de sa colonne vertébrale, caresser ses reins.

Cocoon©


I protect those who stand behind me;
I fight with those who stand beside me;
I defeat those who stand in front of me.
Revenir en haut Aller en bas
:: Ignis Vulpes ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Lily Volpe
:: Ignis Vulpes ::
Lily Volpe

MessageSujet: Re: Bring me up from the under   Bring me up from the under Icon_minitimeDim 7 Avr - 19:19



Bring me up from the under
Ft. Cocoon
La physionomie de Cocoon était étrange à plusieurs titres. Par sa taille, tout d’abord, qui dépassait de beaucoup la plupart des êtres bipèdes qui parcouraient les terres d’Isthéria. Lily s’était fait la réflexion alors qu’elle le regardait évoluer au village, comme si elle venait de remarquer le détail. Puis, ce qui n’avait échappé à son regard de médecienne, c’était la forme de ses muscles. Les fibres qui crissaient sous sa peau, quand elle les massait, lui indiquaient qu’ils avaient plusieurs fois été mis à rude épreuve. Mais trop rude, même pour un combattant aguerri comme lui.

C’était comme s’ils avaient tous été entièrement déchirés plusieurs fois.

La toute première fois – il y avait de cela plusieurs années maintenant – elle avait arrêté son geste, persuadée qu’elle lui ferait mal. Mais le colosse n’avait pas protesté. Bien que curieuse, elle s’était gardée de tout interrogatoire et reportait son attention sur ses cicatrices. Ce qui était apparent lui semblait moins tabou, peut-être à tort, que ce qui roulait douloureusement sous la surface de son épiderme.

Cocoon était un Terran des plus fascinants.

Il avait la force de braver de redoutables tempêtes de sable et des séismes, comme le jour de leur rencontre, mais il suffisait d’un petit gosse bizarre pour le mettre en difficulté. Quand Stum faisait irruption dans leur cabane, il se tenait sur une défensive proche du souci d’hygiène, qui faisait sourire la Yorka. De son avis, l’enfant souffrait plutôt d’un retard mental que d’une malédiction. Mais elle aurait le temps d’en discuter avec son amant plus tard, car pour la soirée, ils avaient de tous autres plans.

Les rivières sous les Lunes avaient quelque chose qui leur parlait particulièrement. S’il aimait voir le feu de sa chevelure bruni par la profondeur des eaux, elle adorait voir sa grande tête argentée auréolée par les lumières nocturnes.
- On dirait que des étoiles sont venues se perdre dans tes cheveux.
Elle était si petite, contre lui, à lever la tête vers son menton sérieux, jaugée par son regard clair-obscur. Autour d’eux, la rivière clapotait, le vent chatouillait les feuilles d’arbre, des oiseaux de nuit chantaient dans l’intimité de la pénombre. Et le Terran la regardait l’observer, se questionner sur ces traits sauvages qui barraient sa peau de cuir tanné. Quand il l’embrassa, sa peau dénudée frissonna, et ce n’était pas la faute de l’air du soir.

Quelle qu’en fut la fraîcheur, la grande main qui coulait vers ses reins se chargeait de tout réchauffer. Lily sourit. Tout était parfait depuis des mois.
- J’aimerais que la vie soit toujours comme ça.

Et elle s’abandonna à lui.

Code by Joy



Bring me up from the under Signa_10
s t i c k   w i t h   m e
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Bring me up from the under   Bring me up from the under Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Bring me up from the under
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Istheria, le monde oublié :: Eridania, le pays aux mille culturesTitre ::  Les Vastes Plaines :: • Le Comté de Béon-
Sauter vers:  

(c) ISTHERIA LE MONDE OUBLIE | Reproduction Interdite !