L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]

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 L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]

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MessageSujet: L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]   L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe] Icon_minitimeJeu 14 Avr - 1:02

Des formes confuses s’agitaient autour de Akina. Et des plaintes douloureuses, des cris de souffrance résonnaient dans ses oreilles. La silhouette de Zahir se dessina lentement. Sa carrure géante de zelo, ses vêtements sales et couverts de sang. Son front brillait de sueur et son visage difforme se plissait en une expression de triomphe.

La vision de la jeune yorka se fit plus nette et son regard glissa sur la main de Zahir : il brandissait un sabre rouge d’hémoglobine. Les pleurs se firent hurlement et alors Akina vit. Une femme à la robe déchirée était à terre, implorant le zelo. La lame la traversa de part en part.

BAOUM !

L’oiseau ouvrit les yeux et sursauta.Dans la petite rue d’un quartier résidentiel de Tyrhénium, un type d’une quarantaine d’années beuglait sur un plus jeune.

- Bordel ! Qu’est-ce que t’as foutu Rik’ ?!

Dissimulé dans le feuillage verdoyant d’un vieux chêne, l’animal aux plumes d’un noir de jais retrouvait un rythme cardiaque normal. Le souvenir de son cauchemar balayé, il tentait de comprendre ce qui avait bien pu provoquer ce bruit sourd qui l’avait extirpé de ses songes.

- Ch’uis désolé chef. La poutre m'a échappé, mais j'vais la r'monter d'suite…
- Ouais ben t’as plutôt intérêt parce que…

Blablabla… La suite n’intéressait pas Akina. Car c’était elle, dans le corps de cet oiseau, qui venait d’ouvrir les yeux brutalement. Blottie dans un nid fait de ses propres vêtements, elle n’avait pas eu froid de la nuit. Il faut dire que son plumage était un parfait isolant. A vrai dire elle avait même un peu chaud. Et ça combiné à la lumière des doux rayons du soleil levant signifiait qu’il était grand temps de se lever.

L’arbre dans lequel elle se trouvait se dressait seul dans un petit jardin privé. Elle se mit debout et gonfla son plumage. Un petit vent glissa sur sa peau, la réveillant tout à fait. Elle sauta sur une branche qu’elle agrippa de ses serres. Puis elle s'ébroua et bâtit des ailes, brassant l’air autour d’elle. Elle reposa ses membres antérieurs sur son dos et sautilla le long de la branche jusqu’à sortir du feuillage.

Le petit souffle d’air de l’intérieur se transforma en une brise ondulante à l’extérieur. La ville se réveillait doucement. De ci de là, des marchands portaient caisses et cageots jusqu’au marché local. Quelques passant pressés passaient le regard rivé sur leurs pieds. Personne ne faisait attention aux autres, à part ceux-là qui travaillaient ensemble. Et personne ne faisait attention à la faune urbaine. Les souris glissaient sous les portes à la recherche d’un petit déjeuner, les pigeons picoraient et grattaient dans la boue, et dans l’ombre, les chats attendaient patiemment qu'un oiseau peu malin s'approche.

Certains des chats du quartier avaient tenté par le passé de s'approcher du grand corbeau et ils furent violemment repoussés. Akina se sentait ici en sécurité. Elle regarda le ciel entre les toits des maisons de pierre. Quelques nuages blancs défilaient tranquillement, portés par le souffle d'un vent vivifiant. Un temps rêvé pour le vol.

Alors Akina se laissa tomber en avant. En un instant, ses ailes s’étaient déployée de leur envergure de plus d’un mètre. Elles brassèrent vigoureusement l’air trois fois de suite et l’oiseau prit peu à peu de l’altitude. Une nouvelle série de battement, suivie de quelques mètres planés où la yorka tourna à angle droit. Elle remonta alors la grande rue qui lui faisait face, alternant les mouvements de vol et les secondes paisibles de planage.

Le vent glissait sur elle, la sensation était enivrante. Portée par l’onde, elle défilait au-dessus de la foule qui grossissait au fur et à mesure qu’elle s’approchait de la place du marché. Trônait sur cette place un temple bâtit en l’honneur d’un dieu dont Akina ignorait totalement le nom. C’était pourtant là qu’elle se rendait. Quand elle se fut suffisamment approchée, elle entama une remonté et vola jusqu’au sommet du plus haut toit du bâtiment.

Ses serres se refermèrent sur le métal froid de la girouette installée ici. Une girouette en forme d’oiseau d’ailleurs. Ce qui aurait fait sourire la yorka si son bec avait pu dessiner un rictus. Le cœur de Akina tapait fort contre sa poitrine. Elle n’était pourtant pas essoufflée et savourait déjà pleinement l’instant. Seule au sommet, observant l’agitation d’en bas comme s’il s’agissait de fourmis. Et ce vent qui soulevait ses plumes les plus duveteuses avait un parfum de liberté. Le monde s’offrait à elle et elle seule choisirait de ce qu’elle en ferait.


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MessageSujet: Re: L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]   L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe] Icon_minitimeJeu 14 Avr - 13:10

C'était l'après-midi, une belle après midi comme on en connait à cette saison si belle le matin mais encore un peu fraiche. L'après-midi où ses parents étaient encore en vie n'était qu'un rêve bien entendu. Cela se fait une épisode plaisant comme on en a rarement dans ses moments difficiles. Une après-midi avec ses parents avant de se lever le matin ne peut qu'être bénéfique. La joie de vivre se lisait sur le visages de Duscisio qui n'avait plus l'air d'une tristesse infini qu'il cache par un visage des plus inexpressif. Le voir sourire ainsi ne peut qu'indiquer qu'il était heureux. Quel joie pour un enfant que d'être avec ses parents. Mais le rêve ne tarda pas à tourner en cauchemar, par de là la charrette qui arriva brusquement sur eux, le père poussant son fils sur le côté pour le sauver.
Quand Duscisio avait rouvert ses yeux quelques instants après, ils étaient là, sans bouger sans vie mais une mare de sang des plus rougeoyant à ses pieds, les yeux de cette même couleur se faisait écarquiller et tout recommença comme dans une boucle infini. Des larmes, des gémissements puis des cris qui se transforma en hurlement, hurlement qui fit déchainer sa magie avec une ampleur catastrophique, des arcs électrique gigantesque sortant de son corps allant là ou d'autre contact pouvait provoquer des dégâts sur les murs digne d'un tir de canon...

BAOUM!


Ce tir de canon tombait plutôt bien d'ailleurs, en plus sur sursaut du jeune homme un réveil brutal était la seule chose qui pouvait lui faire sortir d'un telle cauchemar. Se souvenant parfaitement de son rêve sur le simple fait que c'était arrivé, l'albinos sentit quelques chose remonter dans sa gorge alors qu'il avait mit sa main devant sa bouche et ne pu se retenir de vomir se qu'il avait encore dans l'estomac du dernier repas qu'il avait prit. Cette vue du sang autant dans vrai qu'en rêve lui faisait cette effet là, mais le pire était que ce cauchemar se répétait souvent.

Il reprit place sur le tronc où il dormait à l'extérieur de la ville, le feu qu'il avait allumé n'était plus depuis bien longtemps déjà, la seule chose qui avait éclairer la nuit était son bâton d'invocation qui était au sol à cause de la précipitation du garçon. Un coup de canon. Il ne sait pas vraiment si c'était ça mais cela n'avait pas la moindre importance aux yeux du jeune adulte. Rien que le fait que le soin soit moyennement fort au fait qu'il ne soit pas trop loin de la ville. Économie d'une nuit dans une auberge qui n'aurait rien changer au sommeil. Habitude de dormir au clair des lunes.

Après avoir reprit ses esprits, le jeune albinos secoua un peu sa tête et prit une feuille prit au hasard sur un arbre pour essuyer la bouche avant de la jeter près de la source d'eau qui coulait non loin de lui. Prenant son bâton dans les mains, vérifiant qu'il avait toujours son sac de voyage et Toribrioé à la ceinture il redressa la lanière du sac et s'étira pour finalement aller en ville pour sa commande du jour. Tyrhénium, c'est loin d'être la première fois qu'il y passe, de nombreuses commande viennent de cette ville pour toutes sortes de demande. Cette fois-ci il s'agit d'une visite mensuelle chez un malade qui vit avec une certaine maladie pour le reste de sa vie, la remède de Duscisio ne sont qu'un plus pour surmonter cette maladie du sang que l'on ne peux soigner, mais c'est une bonne nouvelle pour Duscisio qui a un revenu fixe à chaque fois qu'il vient. Bien désolé de ne pas pouvoir aller plus loin pour cette personne le passage est donc rapide. Entre chez le client, toujours très bien accueillit d'ailleurs. L'herboriste le convainquait toujours qu'il trouverai un remède, bien que ce client là n'a aucun espoir de voir son mal disparaître et il en est très bien conscient mais depuis qu'il connait Duscisio sa vie est beaucoup plus facile.

Je te remercie encore une fois jeune homme, la domestique te donnera la somme habituelle.

Il le salua et passa voir cette domestique très bien vêtue et bien former. La somme modique de 200 dias pour la potion, bien plus cher qu'elle ne le coute déjà mais Duscisio n'en a pas à se peindre. Le temps de quitter la demeure maintenant.
Le soleil se levait de plus en plus alors il remit rapidement sa capuche de la cape pour s'en protéger et ainsi se cacher en partis de la foule qui commençait à s'agrandir dans la grande rue, posa l' extrémité de son bâton – bâton donc son énorme pierre-catalyseur était éteinte - et marcha avec un toc régulier quand il commença sa marche lente.
Que faire maintenant ? Le temps ne presse en aucun cas de rentrer chez lui pour continuer la concoction de remède alors autant se balader par ce matin calme. Cette foule allait sur la place du marché mais il n'y avait rien à y faire. Il ne bougea plus, arrêta sa marche avant de ce mêler à la foule déjà bien nombreuse et fini par s'en éloigner. Allant dans une petite ruelle relativement sombre pour prendre un raccourcis qu'il ne devait peut-être pas prendre au simple fait que beaucoup de vols, meurtres et autres violences se font dans ce genre d'endroit mais qu'importe, il continua le long de cette rue sombre sans se soucier de quoi que se soit.

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MessageSujet: Re: L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]   L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe] Icon_minitimeJeu 14 Avr - 15:28

De la rangée de pins qui bordait un axe majeur de la ville, un nuée de corbeau s’envola. Comme un seul individu, comme une seule consience, ils s’élevèrent ensemble et décrivirent des courbes, amorcèrent des descentes et des remontées en un ballet gracieux et synchronisé. Puis, mus par un instinct collectif impalpable, ils partirent tous vers le nord, à la recherche de quelque nourriture sans aucun doute.

Cette harmonie entre les êtres, cette solidarité au sein de leur communauté animale et pourtant si évoluée, ne cessait d’émerveiller Akina. Comme elle revolait depuis peu de temps, elle ne se sentait pas assez agile et expérimentée pour les rejoindre et prendre part à leur danse majestueuse. Elle se promit cependant que bientôt elle irait avec eux et se mêlerais à ce peuple qu’elle admirait. Il n’y avait qu’une chose dont elle devait se méfier : si elle passait trop de temps ainsi, en oiseau plutôt qu'en jeune fille, elle risquait bien de s’exclure définitivement du monde civilisé.

Akina entre-ouvrit les ailes, laissant le vent glisser sous elles. Elle ferma les yeux un instant, puis se laissa tomber dans le vide. Les ailes plaquées contre son corps fuselé, elle chutait de plus en plus vite en direction du sol. En redressant l’extrémité de ses rémiges à gauche, elle se mit à tournoyer sur elle-même. Sous elle, le sol approchait, pivotant dans le même mouvement que celui qu’imprimait l’oiseau. Et cela l’effrayait autant qu’elle se délectait de cet instant suspendu.

Quand les détails se firent plus précis, que les contours des pavés sur lesquels la foule marchait se dessinèrent plus nettement, elle déploya ses voiles sombres, écartant au maximum les plumes à leurs extrémités. Le décor cessa de virevolter et l’oiseau, après un piqué vertigineux, reprenait un peu d’altitude. Son seul élan suffit à la faire glisser doucement sur l’onde et elle alla se poser sur le haut d’un volet laissé à moitié ouvert.

Son cœur battait la chamade, diffusant dans le sang qu’il apportait à tout son être une joie pure et une certaine fierté, bien qu’aucun spectateur n’ait semblé prêter attention à ses acrobaties. Si ces exercices lui procuraient des sensations si intenses, elle se plaisait aussi à observer discrètement la foule.

Il n’était pas bien tard, mais déjà le monde avait envahi la petite place. Les vendeurs haranguaient la foule. Les clients, hommes, femmes et enfants, allaient et venaient d’une étale à l’autre. Ils tâtaient les fruits plus ou moins murs, caressaient les étoffes en inspectant leur tissage et marchandaient pour tirer le meilleur prix de leurs trouvailles.

Le regard de Akina passait d’une personne à l’autre, cherchant une distraction, une opportunité ou, chose qu’elle espérait secrètement, l’un de ses semblables. Ses yeux se posèrent finalement sur une silhouette qui ressortait du lot. Un homme, bien que sous sa capuche il fut difficile d’en juger, était dissimulé sous des vêtements qui couvraient chaque partie de son corps. Et il portait un sac, apparemment bien rempli. Un voyageur à n’en pas douter. Et un de ceux qui progressaient anonymement.

La curiosité de Akina fut piquée à vif. Et son intérêt aussi. Car les voyageurs, c’était bien connu, portaient en permanence sur eux l’ensemble de leurs richesses. Ils n’avaient pas de foyer, pas de coffre où enfermer leurs biens en sécurité. Les plus faibles d’entre eux étaient des proies faciles pour une voleuse telle que la jeune yorka. Mais pas de précipitation, tout viendrait à point à qui savait attendre.

Elle décida de le suivre, battant des ailes d’un toit à l’autre, gardant ses distances. Par chance, il quittait le quartier trop fréquenté. Preuve supplémentaire s’il en fallait une qu’il n’était pas vraiment de ce monde. Un solitaire sans doute, qui se rendait par là-même vulnérable, mais aussi assez intriguant. Akina se mit à imaginer les raisons qui avaient poussées l’individu à fouler le sol de cet endroit. Ses théories, fusant d’extravagance dans son esprit, restaient pourtant bien loin de la vérité.

Elle n’avait qu’une crainte, alors qu’elle filait l’étrange inconnu, c’était qu’il soit assez observateur et paranoïaque pour la remarquer. Elle restait précautionneusement à bonne distance, en hauteur et hors de son champ de vision. Si ses mains avaient eues des doigts, elle les aurait croisé dans l’espoir que tout se passe bien. Mais dans le corps du grand corbeau, elle ne put qu’adresser une prière silencieuse à son dieu, ou ange gardien, ou n’importe quelle entité supérieure qui possiblement veillait sur elle.



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MessageSujet: Re: L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]   L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe] Icon_minitimeJeu 14 Avr - 20:56

[HRP] Désolé pour ce long truc qui ne sert presque à rien.

Vu l'endroit où s'est faufilé le jeune garçon il va falloir faire un récit pour raconter se qu'il pourrait bien faire dans un tel endroit. Misère. Périple sans intérêt que de conter une telle rue aussi sombre que sinistre. Mais le fait que cette rue là paraissait plus longue qu'elle ne l'était réellement ne pouvait signifier qu'une chose. L'angoisse monte quelque peu dans le cœurs du jeune homme qui n'a pourtant aucune crainte sur les dangers que peu représenter cette modique rue étroite. Rien qu'à voir les avantages et les inconvenants qu'il y a ici pour celui-ci.

C'est une petite rue, que personne ne prend par la simple peur de se faire voler, violer ou tuer voir quelque autres raison qui pourrait pousser un psychopathe à inventer n'importe quoi pour s'amuser sur un corps aussi fragile que celui du jeune garçon. Mais les fou existes t'il en ce monde ? Si oui les laisse t-on en liberté comme un voleur qui n'aurait pas été prit avec la moindre cause d'un acte odieux de sa part ? Bien que cinq années de voyage en ce monde ne suffise pas à savoir la réponse à ses questions, le jeune garçon s'arrêtait par moment le temps de regarder derrière lui afin de voir s'il n'est pas suivi par l'un de ses larcins qui pourrait en profiter. Aller savoir aussi pourquoi il se sent observer mais il ne sait d'où. Cette sensation qu'il aurait peut-être travailler à force de sentir des regards sur lui quand il attire la foule pour diverse raisons comme une confrontation avec un inconnu, une utilisation peu recommander d'une magie ou tout simplement le fait qu'il soit différant des autres rien que par le fait de s'habiller. Dans tous les cas et souvent pour rien on le regarde. Une personne qui attire les regards voilà se qu'il est. Ne poser pas des questions pour savoir pourquoi la réponse est très simple.

Vous en connaissez beaucoup vous, des personnes se couvrant jusqu'à en avoir trop chaud ? La cape en le voyant c'est normal. Toute personne ne voulant se faire trop remarquer par son apparence physique particulier se cache. Mais c'est aussi une raison pour ne pas se faire attraper comme un voleur se faisant discret dans la foule à prendre une bourse qui dépasse ici et là. Au vu que la rue est assez étroite le vent s'y engouffre facilement, par ailleurs l'un vit chatouiller les tissus qu'il portait, la cape cachant absolument tout jusqu'à se moment précis où le vent soufflait en face de lui, sa cape s'ouvrit à tout les regards, enfin tout les regard c'est vite dit au vu que personne ne se trouve dans cette ruelle. Les vêtements il n'y avait rien de bien particulier à remarquer sauf le fait qu'il était bien couvert pour un matin qui s'annonçait relativement chaud. Se qu'il y avait de particulier ici était ses prunelles et le reste de son visage qui était maintenant découvert par le fait que sa capuche était partie de sa tête juste à la fin du souffre d'air.

Alors qu'après se coup de vent il ne mit pas longtemps pour remettre cette capuche. Avez vous vu ? Bien sûr que vous l'avez vu. C'est une question des plus inutiles. Ce garçon était aussi pale qu'un linge tel un fantome. Ses prunelles, elle, était d'une couleur rougeoyante proche de celle du sang. Ses grenats qui lui servait d'yeux avait pourtant une pupille tout à faire normal simplement qu'à l'obscurité des lieux. Dernier trait que l'on pouvait remarquer était ses cheveux argentés mi-long.

Ne l'arrêtons pas sur les détails. Qu'il y a t'il de si perturbants pour une jeune garçon s'il se fait coincer ici ? Autre le fait que cette ruelle soir étroite le maniement de l'épée – qui se trouve toujours à sa ceinture – se fera gêner par les murs, mais aussi le fait que s'il y a deux personnes il ne pourrait les gérer les deux en même temps sauf sur un certain cas. Ce cas c'est cette avantage à être un magicien d'exception. Maitrisant la terre et la pierre il serait très facile d'en isoler un pour s'occuper de l'autre, le temps de le mettre à terre sans attendre.

Il n'y avait rien ici qui était perturbant, personne ne l'avait vu entrer dans cette ruelle donc personne pour le prendre en tenaille. Seul ceux qui ne connaisse pas Duscisio même de vu n'engagerait une confrontation contre lui. Se serait pur suicide.

Il reprit sa marche quelques secondes après la fin du souffle de ruelle voulant simplement en sortir le plus rapidement possible pour continuer. L'angoisse demeurait encore sur les derniers mètres. C'est toujours à la fin qu'il est plus facile de piéger quelqu'un d'une part par l'effet sur surprise l'autre par la distance à parcourir pour retourner sur ses pas est bien trop longue pour échapper à une sortilège à distance.

Le voilà maintenant à la sortie de cette ruelle. Il faut dire qu'il a eu peur pour un rien. La tension qui était monter n'était plus. Il fallait maintenant continuer mais par où. Duscisio regarda encore une fois derrière lui juste pour bien voir qu'il n'y avait personne dans les environs....


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MessageSujet: Re: L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]   L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe] Icon_minitimeVen 15 Avr - 20:52

Spoiler:

Ombre dans la lumière du petit matin, le corbeau glissait sur l’onde. Son plumage parfaitement lisse, ses mouvements précis et calculés en fonctions des vagues d’air, tout en lui était silence et discrétion. Son œil brillait d’un reflet d’intelligence supérieure, mais ce détail n’était offert qu’à celui qui se trouverait suffisamment proche.

En bas, l’inconnu prit une décision bien peu sage quand il s’engouffra dans une petite rue vide. Quelle inconscience ! Akina se rapprocha, tout en restant en hauteur. Elle se trouvait même juste derrière lui, quelques mètres plus haut. L’endroit était des mieux trouvés et elle pouvait enfin passer à l’action. Elle voleta un peu en avant de lui, posa ses pattes sur le rebord d’un toit et attendit qu’il passe juste en-dessous.

Un pas, deux pas, trois pas… Ca y était. Il passa sous les yeux du corbeau et l’oiseau piqua derrière lui. La suite serait simple : atterrissage, petit tour de magie et… disparition de son or. Seulement bien peu de choses se passèrent comme prévues. Peut-être quelqu’un avait-il décidé que non, Akina ne s’en tirerait pas si facilement. Ou peut-être simplement le vent s’était mis à souffler sans considérer aucunement ces présences bien insignifiantes.

Tout se passa très vite. La rafale souleva la capuche de l’inconnu et révéla un visage d’une pâleur affligeante, maladive même. Cela entraîna une certaine confusion dans l’esprit de Akina qui s’emmêla les pinceaux et perdit le fil de sa manœuvre. Pauvre oiseau sonné, elle ne put redresser sa trajectoire et se retrouva par terre, au milieu de la rue. S’empressant de redécoller, elle fit mine d’aller gratter la terre un peu plus loin. Elle jeta innocemment un regard vers l’inconnu : celui-ci ne regardait pas derrière lui et c’était un grand soulagement pour la jeune yorka. Le bruit de sa chute avait été, fort heureusement, couvert par celui du vent.

L’étrange voyageur à la peau si blanche s’empressa se recouvrir sa tête de l’étoffe protectrice. Et si tout cela était lié ? si c’était cette pâleur morbide qu’il voulait dissimuler, plus que son identité ? Peut-être sa peau était aussi fragile qu’elle en avait l’air. La jeune yorka nota cette idée dans un coin de sa tête. Décidément, cette victime potentielle réservait bien des surprises. Des surprises qui pourraient s’avérer être mauvaises. Il fallait redoubler de prudence.

Akina reprit sa filature, commençant à mettre en place un plan d’attaque dans sa tête. Cependant une chose commençait à l’inquiéter. Une chose qui n’avait rien à voir mais qui faisait monter en elle une crainte qui risquait de la déconcentrer. Elle pensait à ses affaires, laissées à l’abandon dans l’arbre. Certes, il y avait bien peu de chances qu’une personne censée y grimpe. Et que cela arrivât le jour même aurait plus tiré d’une intervention malveillante que d’une coïncidence malheureuse. Akina hésitait.

Fallait-il qu’elle retourne les chercher tant qu’elle était assez proche ? Elle serait rassurée mais le risque qu’elle perde sa cible était grand, même si elle volait et courait le plus vite possible. Il fallait donc qu’elle ne lâche pas l’étrange personnage d’une semelle et qu’elle attende patiemment la prochaine ouverture. Elle risquait alors ne pas récupérer ses affaires avant un moment, peut-être même jamais.

Mais elle ne voulait pas abandonner, pas si près du but. Elle se récita son propre plan, semblable à ceux qu’elle mettait toujours en place. Cela marchait d’habitude, et sans ce maudit coup de vent, cela aurait marché cette fois aussi. Elle rageait intérieurement, pestant contre elle-même et contre sa confusion qui l’avait conduite à l’échec.



Dernière édition par Akina Hyunseg le Dim 17 Avr - 13:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]   L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe] Icon_minitimeSam 16 Avr - 16:32

Mais le jeune garçon fini par se retourner une fois arrivé à la fin de cette ruelle. La première chose que l'on remarque est bien entendu une chose que l'on n'avait pas vu avant. Cette chose, il la regardait avec une fixation longue qui pouvait paraitre longue si l'on pouvait voir les détails de son visage et la réaction de l'ensemble de son corps.

Quand ses yeux se posèrent sur l'oiseau au sol il ne cessa de le regarder. Sa taille grande la normale a eu pour réaction d'écarter les paupières de l'albinos comme si étonner mais il ne l'était qu'à moitié. Il tarda à regarder cette oiseau peu banal, et fini par se retourner complètement, face à cette créature qui avait l'air particulière plus que par sa taille. Si l'on remarquait les détails, si le corbeau remarquait ses yeux il verrait tout de suite que ceux-ci avait changer de façon radical. Ses iris n'était plus ronde comme un humain normal mais la découverte et cette certaine surprise on voulu que celle-ci était fendue de haut en bas, yeux de chat de couleur grenat fixer sur li le corbeau pouvais être comme paralyser. Se n'est pas un pouvoir mais au vu du regard poser sur lui oser bouger pourrait lui être fatal, quelque soit le mouvement fait.

La deuxième chose que l'on pouvait remarquer sur lequel le regard pouvais se poser était son bâton, Limiria la pierre d'essence divine aussi grosse qu'un poing humain commençait à briller de plus en plus fortement puis elle s'éteignait petit à petit pour recommencer son cycle. La main droite étant libre était perte à tout faire. Aussi bien à se jeter sur l'animal pour l'attraper que pour sortir son épée ou simplement en créer une. Le corbeau étant naturellement intelligent, celui qui se trouvait en face de lui ne pouvait que remarquer le danger qui était imminent.

Il n'y avait pas que ça. Quand le jeune garçon avait commencer à regarder l'oiseau sombre il avait remarquer quelque chose qui ne devait pas être sur l'animal sauf sous certaine condition. Celui ci avait une aura plus ou moins humaine et cela n'était pas très banal. Un Yorka, il n'y avait que cette explication. Se n'était pas la première fois qu'il en voyaiit un sous sa forme animal. Alors il prit la parole, sans chercher à se faire comprendre.

Lvisch li yera ji sisimtisix mi.
Voilà donc le regard que je sentais sur moi.


Il regarda l'oiseau sans esquisser un seul mouvement. Le fait de savoir pourquoi il était là et lui dire qu'il avait comprit se qu'était cet oiseau était quelque chose à dire sans le cacher. Fallait-il le dire maintenant ou attendre un peu ? Savoir se qu'il allait faire en voyant qu'elle était maintenant sous ses yeux.

Ne lutte pas et tu ne sera pas blesser, jeune yorka. Qui est tu ? Qu'elle était tes intentions ? Suivant ta réponse ma réaction ne sera pas la même.

Afin de bien exprimer qu'il avait comprit la raison de cette apparence curieuse il dit clairement se qu'elle était. Il l'avait deviner, par logique d'un comportement mais par cette aura qu'il expliquera peut-être si la yorka le demande quand tout sera régler. Il était franc et confiant dans ses paroles. Se qui pouvait le rendre particulièrement redoutable quand il le voulait.
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MessageSujet: Re: L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]   L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe] Icon_minitimeSam 16 Avr - 18:31

Spoiler:

Akina avança, longeant le mur, alternant pas et petit sauts. Ce n’était pas des plus pratique que de rester ainsi au sol, mais elle craignait qu’en décollant maintenant le bruissement de ses ailes n’attire l’attention de l’étrange individu à la peau si blanche.

Le drame se joua quand ce dernier arriva à la fin de la rue. Il se retourna et son regard se posa instantanément sur Akina. Ses yeux d’un rouge hors du commun fixaient l’oiseau. Pourtant, dissimulée sous sa couverture de plumes, la jeune yorka feignait de ne pas s’en soucier. Grattant le sol meuble entre deux pavés, elle ne faisait pas directement face à l’inconnu mais sentait le regard de ce dernier posé sur elle.

Et il ne lâchait pas l’affaire. Pendant un moment qui parut une éternité à Akina, il resta planté là, silencieux, probablement plongé dans un dialogue intérieur avec lui-même. Les secondes s’étiraient, pesantes d’inquisition et d’accusation sur le grand corbeau qui ne feignait plus rien mais regardait à son tour l’inconnu. Dans la main de ce dernier, un bâton de magie diffusait la lumière d’une essence divine, dont l’intensité variait doucement de l’éclat flamboyant à l’ombre terne. Enfin il libéra le son de sa voix :

- Lvisch li yera ji sisimtisix mi.

*Que, que… de quoi ?... C’est bien utile de me lancer ce charabia à la figure, j’en pige pas un mot, hein !... Je suppose que ça t’amuses… c’est déjà ça… mais je vois pas trop le but de la manœuvre…*

- Ne lutte pas et tu ne sera pas blessée, jeune yorka. Qui es-tu ? Quelles étaient tes intentions ? Suivant ta réponse ma réaction ne sera pas la même.

*Lutter ? contre qui ? contre toi ?... ah et donc t’as compris le stratagème, je suis démasquée ! honte à moi d’être si peu discrète ! honte d’avoir été repérée par le premier des voyageurs… enfin il a l’air d’en savoir bien plus que je l’imaginait… Par contre je sais pas ce qu’il attend de moi avec ses questions, il crois que je vais répondre ? non, il doit bien savoir qu’une gorge de corbac’ ça peut pas sortir de son intelligible… Alors quoi ? il voudrait que je me transforme pour répondre ? il a conscience que je me retrouverais à poil ?...*

- Croaaaak !

*T’as vu ? moi aussi je parle une langue a laquelle tu piges rien… quant à mes intentions ben…*

- Praaak-praaak !

*Ca aide, hein ? Alors quelle est ta « réaction » ?... Non bien sur, je suis mauvaise. Mais bon, mon plan est fichu, même si je passe à la phase suivante, et surtout si je passe à la phase suivante, il saura que mes intentions sont pas des meilleures, il s’en doute déjà, ça se voit… *

Akina pestait contre elle-même. Certes, on ne pouvait pas gagner à tous les coups, mais elle avait là l’impression de passer à côté d’un butin des plus intéressants. Cependant, cette victime potentielle était bien trop sur ses gardes et bien trop au courant de la vraie nature de la voleuse.

Les ailes brassèrent l’air alentour et l’oiseau regagna les hauteurs, visant les tuiles d’une corniche. Puisqu’il savait, il n’était plus nécessaire de se cacher et elle se posa en pleine lumière. De là, elle resta le regard rivé sur l’inconnu, bien sur ses gardes et prête à fuir au moindre mouvement suspect. Car il ne faisait aucun doute que le jeune homme était dangereux et connaissait bien la magie.

*Il me reste plus trop le choix, même si j’attends qu’il reparte, ça va pas être évident de le suivre sans qu’il se méfie… je suis grillée… me reste qu’une option, mais ça implique le contact… et je suis pas trop sûre d’avoir envie de me frotter à lui…*



Dernière édition par Akina Hyunseg le Dim 17 Avr - 0:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]   L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe] Icon_minitimeSam 16 Avr - 21:51

Il savait pertinemment qu'il n'allait pas se faire comprendre à la première phrase qu'il avait prononcer. Une manière pour lui de se parler à lui-même donc c'était le but. Se parler à lui-même, il le fait beaucoup, même quand il se trouve seul, une manière de dire qu'il est différant et pas que par l'apparence ou sa magie.
D'où le fait que ses questions restait toujours sans réponse au simple fait que le Yorka sous forme ne pouvait parler humainement, seule possibilité était donc reprendre sa forme humaine. Il y avait t'il quelques choses de gênant ? Le manque de vêtements peut-être. Nullement que le jeune garçon veille se rincer l'œil si c'est une jeune femme, mais un bon moyen de surprise qui pourrait lui faire perdre concentration. Pourrait, donc se n'est pas forcer. Duscisio étant difficile à coincer on ne sait jamais comment il pourrait réagir, quelque soit la situation. Se qui est doublement gênant. Se montrer à nue pour espérer détourner l'attention et d'autre part avec un espoir de sauver la mise en continuant ses méfait donc il ignorait totalement le but. Bien sûr qu'il l'ignore, sinon il ne poserait pas la question mais dans une ruelle on pouvait tout aussi bien émettre des supposition. L'argent, le meurtre sont tout aussi possible l'un que l'autre voir les deux en même temps histoire de n'avoir aucune trace du coupable. Se qui est courant et se qui augmente tout autant l'attention du jeune homme à se mettre autant sur ses gardes. Un but à atteindre peut-être, un but ultime pourtant si évidente chez toutes personnes de son espèce.

L'oiseau s'envolait doucement tout en faisant bien attention à ne pas exiger l'albinos d'une moindre action qui pourrait le nuit dans la position de faiblesse qu'il cherchait à estomper. Inutile d'avoir trop d'espoir tout de même, rien qu'à voir le bâton d'invocation briller, on pouvait immédiatement savoir qu'il était près à n'importe quoi. Le hic ici c'est que ni l'un ni l'autre ne connait les capacités de son adversaire potentiel ici présent. Fallacien contre Yorka.

Lui dire de reprendre son apparence n'avait pas lieu d'être à présent, à part se casser irrémédiablement la figure du haut du toit sur lequel il était maintenant accrocher. Mais de peur qu'il fasse son méfait Duscisio ne pouvait pas se retourner et partir comme il était arrivé à cette situation. Discrètement de sa main droite il préparait quelque chose, une arc électrique par courait ses doigts d'un son caractéristique. Bien sur que l'on pouvait le remarquer, le bâton avait maintenant une intensité lumineuse fixe, mais cette intensité était moyenne pour que cela soit une magie puissance.
Pour finir de préparer le tout, en quelques secondes, à peine le temps que l'oiseau comprenne se qu'il se passe il mit deux de ses doigts en mandibule d'insecte donc les extrémités se formait un petit arc électrique mais de puissance suffisante pour que son contact est un effet paralysant, pas sur le mage lui-même mais pour se qui sera la prochaine cible. A voix basse, il prononça encore fois ses paroles d'une langue étrange mais ceci était entièrement volontaire, c'était la seule manière qu'il avait d'utiliser sa propre magie.

Fuxdir, paxlafix li.
Foudre, paralyse le.


D'un geste bien visible du bras comme s'il lançait un projectile avait sa main, un arc électrique fut soudainement lancer sur le corbeau, rapidité du geste et de l'action électrique veuille que l'arc paralysant est une grand chance de le toucher.
Effet de l'arc qui allait donner une méchante sensation de dégourdissement très bref avant de remarquer qu'elle allait au vu d'une paralysie. L'oiseau aura pour effet de tomber de son perchoir mais ne voulant lui faire trop de mal, le jeune garçon fera tout pour le rattraper.
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MessageSujet: Re: L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]   L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe] Icon_minitimeDim 17 Avr - 14:50

Comme en ces après-midi où le ciel pesait sur les épaules des animaux et des hommes, annonçant l’arrivée d’un orage violent, la tension était palpable. Dans la petite rue de Tyrhénium, il n’était pourtant nullement question de mauvaise météo. Le temps était au beau fixe et la petite bise qui soufflait innocemment soulevait quelques plumes de l’oiseau, avant d’aller faire danser les mèches argentées devant les pupilles rouges de l’inconnu.

Ce dernier se tenait immobile à l’endroit où il s’était retourné pour surprendre la jeune yorka. Ses yeux brillaient-ils toujours de cette lueur que Akina lisait comme mauvaise ? Ce qui était sûr, c’était que la méfiance grandissait en chacun d’eux. Ils se jaugeaient du regard, comme les chiens se font face en grognant et en hérissant le poil de leur dos. Sauf qu’ici, le silence était maître.

Le bâton de l’inconnu avait stabilisé l’éclat de sa lumière. Cela signifiait-il qu’il avait trouvé l’équilibre d’une puissance magique ? Akina vit ici une préparation à l’affrontement. Enfermée pour l’instant dans le corps de l’oiseau elle était faible et vulnérable. Elle fit un pas en arrière, remontant d’une tuile la pente du toit.

Après la menace du bâton vint celle, plus discrète, d’un crépitement dont l’origine devait se situer, selon l’approximation de l’oiseau, au cœur de la main de l’inconnu. Ce son si particulier était familier de la jeune yorka et il ne lui fallut qu’un court instant pour en reconnaître la nature. C’était la magie de la foudre qui naissait en un courant dont l’étrange individu semblait malaxer la tension et l’intensité. L’oiseau fit un nouveau pas en arrière.

Dans l’esprit de la yorka, les émotions se mêlaient à la réflexion en un tourbillon qui, s’il était cohérent, ne l’était bien que pour elle. On pouvait cependant tenter de mettre un peu d’ordre dans cette effusion de pensées. Il y avait d’abord l’analyse de la situation qui, retournée dans tous les sens, ne pouvait entraîner qu’un sentiment de peur. Celui-ci engendrait la méfiance et fit faire un nouveau pas en arrière à l’oiseau. Ensuite, il y avait cette rage d’en être arrivé là. Et cette envie irréalisable de remonter le temps, d’effacer l’erreur grossière qu’elle avait commise. Devant ce caprice du temps qui ne voulait qu’avancer, la rage de Akina se décuplait. Cependant ce sentiment haineux envers elle-même se dirigea bientôt contre cet inconnu qui se faisait peu à peu son adversaire. Pourquoi choisissait-il la violence ? Etait à ce point ancré dans sa nature ? Que comptait-il faire exactement à la yorka ? Car si elle avait eu de mauvaises intentions à son égard, elles n’impliquaient aucunement qu’il soit blessé. Et le fait que lui se lance sans autre forme de procès dans un affrontement magique renvoya à la face de Akina la vérité sur ce monde si cruel et violent.

Allait-elle se laisser faire ? Certainement pas ! Elle avait vécu des années en restant passive, en subissant les aléas de l’humeur de ses tortionnaires et maîtres. Elle avait fait taire sa fierté et enterré sa douleur au plus profond d’elle, développant même une aptitude particulière à ce sujet. Cependant, si elle avait l’intention de résister, elle espérait encore pouvoir éviter l’affrontement direct. En effet, elle avait vu trop de sang versé, trop de violence étalée sauvagement pour des raisons bien peu valables. Jamais elle ne voulait prendre part à ce cercle qui fait naître le Mal et brise des vies.

Il fallait pourtant réagir, bouger, faire quelque chose. Même si elle ne le voyait pas distinctement, Akina entendait l’arc électrique vibrer d’une onde menaçante. Mais perdue en pensées inutiles, elle n’avait mis au point aucune défense. Ce fut donc son instinct qui dicta ses gestes suivants.

- Fuxdir, paxlafix li.

Un éclair fendit l’atmosphère en direction de Akina. Le corps de la yorka se mut sous ses réflexes. Elle fit demi-tour tout en retrouvant son apparence humaine. La foudre frappa dans son dos et elle s’étala de tout son long face contre les tuiles dont certaines glissèrent sous son poids pour aller se briser sur le sol de la rue.

Ses muscles se crispèrent, son visage se tordant son la douleur et ses doigts se pliant pour s’accrocher au bord des tuiles bien instables. Comme son corps avait largement gagné en grandeur, ses jambes pendant à présent dans le vide, figées par l’électricité qui les parcourait.

Heureusement pour la yorka, les dégats furent bien inférieur à ce qu’avait du prévoir l’inconnu. Premièrement parce qu’il avait probablement dosé sa charge électrique pour la cible animale et qu’en plus elle semblait être prévue pour entraver ses mouvements et non pas la blesser. Deuxièmement parce que cette magie foudroyante était connue de la jeune yorka, même si c’était sous une autre forme. Mais son corps avait par là l’habitude d’être traversé par le courant car il pouvait en produire lui-même. Et enfin, le pouvoir de régénération de Akina entrait naturellement en jeu, commençant à guérir dès le moment de la frappe les dégâts causés par l’éclair. L’agression avait donc été assez mal choisit par celui qui se voulait son adversaire.

Assez vite akian réalisa que ses réflexes l’avaient certes sauvés, mais qu’à présent elle se retrouvait mise à nue, offrant à l’inconnu la vue des sa jambes fines et des ses fesses rebondies. Elle resta immobile un instant, combattant la paralysie momentanée. Elle retrouva rapidement le libre usage de ses muscles, grâce à ses dons qui n’étaient jamais mieux tombés, et se hissa complètement sur le toit. Elle se mit debout, grimaçant sous les dernières secousses électriques et faisant ensuite face à l’inconnu.

- Non mais ça va pas bien vous !

Elle exprimait sa colère plus par son expression que par ses mots qui restaient comme toute corrects. Alors un détail la frappa… Elle était nue comme un vers et se montrait sans vergogne, perché à quelques mètres de haut.


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MessageSujet: Re: L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]   L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe] Icon_minitimeDim 17 Avr - 22:27

La méfiance étant de rigueur, l'oiseau avait une certain intuition sur se qu'il voyait à l'immédiat. La bâton qui ne brillait pas à l'avantage de Duscisio mais cela ne dictait pas ses actions futurs, une certaine question que se posait Limiria sur la puissance magique à déployer pour l'arc électrique qui devait la paralyser prochainement. Fur et à mesure qu'elle reculait elle se mettait en danger. L'albinos aurait très bien du lui envoyer autre chose. Vous lecteur pensez surement de quoi il pourait envoyer à la place de l'arc électrique. Une chose plus silencieuse à préparer mais qui pourrait très bien être mortel. Se qui n'était en aucun cas le but du jeune herboriste de talent.

Un nouveau pas en arrière. Il avait vraisemblablement deviner se qui l'attendait. Mais maintenant que tout cela était engager il était impossible de revenir en arrière. Ici l'oiseau à l'avantage sur un seul point mais l'albinos en a beaucoup trop pour se faire sous-estimer. La surprise était un élément à ne pas négliger, la surprise est un avantage que Duscisio possède naturellement dans ses actions toujours imprévisible au maximum. Il savait toujours se qu'il faisait, sans ça il n'aurait aucunement le courage de lancer un sort ou de se servir de son épée dans les cas les plus graves.

Néanmoins quelque chose en lui, lui disait de réfléchir avant de faire sa manœuvre. Que lui arriverait-il si sa forme humaine reprenait soudainement sur ce toit ? Toujours penser au conséquence peut aider à réfléchir avant d'agir, cela se passe en quelques secondes généralement, les possibilités infinie que l'on réduit au minimum pour arriver à une conclusion. Mais en regardant dans le regard d'un oiseau on ne peut deviner se qu'il pense, mais on peut deviner ses actions à la façon de nous regarder. Il y eu un pas de trop donc l'arc fut lancer.

Avec cette effet de surprise tout se passa relativement vite alors que le corbeau montrait cette vrai nature beaucoup plus étonnante que l'on pouvait l'espérer. Sous des réflexes animal tourner le dos était une erreur quelconque, quand on sait qu'un courant électrique est à cent cinquante mètre par seconde – tester par lui-même lors des entrainements à la magie durant ses cinq dernières années – il y a peu de chose à faire dans cette intervalle si cours mais si long quand on le regard arriver. Elle reprit forme humain en essayant de prendre la fuite. Elle, cette fois c'était une certitude. C'est à cause de cette apparence surprenante qu'il ne fit aucun geste pour la rattraper dans sa chute. Ceci n'était pas vraiment nécessaire. Il n'y avait que les tuiles qui était tomber, l'arc électrique n'était pas assez intense pour la paralyser à long terme. Une affinité avec l'électricité peut-être. Maintenant qu'il sait cela il va devoir faire un peu plus puissant la prochaine fois qu'il voudra faire quoi que se soit avec l'énergie spirituel de la foudre.
Assise sur le bord, Duscisio n'étant écarter pour être un peu plus dans l'ombre, non pas parce qu'il voulait avoir une meilleur vu mais justement pour ne pas attirer l'attention des passants alors qu'il regardait maintenant en l'air. Elle avait beau cacher au mieux se qu'il fallait cacher la nudité n'est pas toujours agréable à laisser regarder par un regard inconnu, surtout si celui si était de sexe opposé. Néanmoins le jeune garçon restait imperturbable. Elle était déjà nue en quelque sort sous sa forme animal donc aucune différence de ce côté là. Il prononça des mots, langue étrangère bien entendu mais de façon à ne pas se faire entendre mais également de manière à ne pas faire voir se qu'il était en train de faire, tout ceux-là pendant qu'elle était en train de prononcer ses quelques mots pour dire que le jeune garçon n'était pas bien dans sa tête. Celui ci leva le bras droit avec se qui semblait être une épée miniature, voilà se qu'il faisait donc mais la question est d'où vient cette chose ? La seule lame qu'il portait sur lui était l'épée à sa ceinture et le bâton n'émettait plus de lumière magique, enfin assez pour la moindre action suspect de la part de la jeune fille. Il montra bien en évidence cette épée miniature réplique de son épée original dans le fourreau.

Si j'avais voulu te tuer j'aurai utiliser ceci.

Il fit mine de ranger cette épée miniature qui disparu dans le sac ni vu ni connu et sorti l'une de ses capes, couleur verte végétation de son sac soigneusement plier et la montra à la jeune fille.

Veux-tu descendre avant que quelqu'un d'autre ne te voit ainsi ?
Je n'irai pas plus loin.


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MessageSujet: Re: L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]   L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe] Icon_minitimeLun 18 Avr - 3:39

La jeune yorka, debout sur le toit, ne fit un pas de côté que pour se cacher de la vue des passants éventuels de la rue où avait débouché l’inconnu. S'il était trop tard pour préserver sa discrétion face à l'homme qui la regardait, elle pouvait encore rester invisible du reste des gens. De lui, elle ne se cachait pas vraiment. Sa vie d’esclave, soumise à la volonté de ses maître quant à ses moments de transformation, lui avait ôté toute pudeur. Mais elle savait aussi à quel point la vision d’un être livrant sa nature dans son intimité pouvait déstabiliser les sexes opposés.

Cependant l’étrange magicien à la peau blanche ne semblait pas perturbé. Il avait seulement glissé dans l’ombre des maisons. Lui aussi cherchait une certaines discrétion. Ce point commun qu’elle leur trouva l’aurait amusé si elle ne venait pas d’être saisit d’un effroi suivit d’une colère mal contenue. Elle garda le silence, retrouvant peu à peu ses esprits. Mais son inquiétude ne s’évapora pas car l’homme marmonnait encore quelques paroles incompréhensibles. Ne pas savoir était le meilleur moyen de craindre la suite.

Akina esquissa un mouvement de recul quand il tendit le bras au ciel. Il tenait dans sa main une petite épée et le bâton cessa de briller. Voila une sorte de magie d’invocation que la jeune yorka n’avait jamais eu l’occasion de voir. Elle plissa les yeux en fixant cette lame apparut soudainement. Il déclara alors que s’il avait du la tuer, il l’aurait fait en utilisant cette arme-là. Il n’avait donc pas l’intention de la tuer, ou alors pas pour l’instant. C’était ce que Akina retenait de cette intervention. Mais elle se demandait aussi pourquoi alors il l’avait attaquée. Un simple avertissement ? Une façon de la jauger, ou de tester ses pouvoirs et ses réactions ?

Faisant disparaître cette lame dans son sac, il en sortit une cape toute verte qu’il déplia et montra à la yorka. Comptait-il lui envoyer pour qu’elle puisse se couvrir du vêtement ? Il s’avéra que non. Il préférait apparemment qu’elle descende à lui. Mais cela sentait le piège et Akina savait se méfier. Puisque sa nudité semblait finalement poser un problème à son interlocuteur, elle décida de la lui cacher. Elle aurait pu retrouver sa forme aviaire, mais elle voulait conserver sa capacité à communiquer. La seconde solution qui s’offrait à elle était le recours à sa magie d’invisibilité. Il existait cependant le risque qu’il prenne ce sortilège d’illusion pour une anticipation sur un futur mouvement d’attaque. Par parer à ce risque, elle choisit de parler pour signifier que malgré cette disparition momentanée, elle ne comptait pas cacher sa position.

- Et pourquoi donc descendrais-je ? Je ne compte pas vous approcher. Les gens comme vous qui lancent des sorts en guise de présentation, qui dissimulent leur identité et savent par avance comment ils s’y seraient pris pour me tuer, je préfère les éviter. Comprenez-moi, je tiens à la vie.

Elle marqua une pause pour avaler sa salive. Si elle venait de perturber les plans de l’inconnu, il risquait de se montrer d’autant plus agressif par la suite. Il avait beau laisser paraître de bonnes intentions, il l’avait quand même foudroyée et un autre qu’elle aurait pu être gravement blessé par l’arc électrique, ou par la chute. Car même s’il avait eu à un moment l’intention de la rattraper, qu’aurait-il fait si un géant de plus de cent kilos avait glissé du toit pour aller s’écraser dans la rue ? Elle reprit rapidement pour le silence n’ai pas le temps de s’installer.

- Ne vous méprenez pas sur cette invisibilité que je vous inflige. Je dois avouer que mes intentions au départ étaient mauvaises, bien que je n’ai jamais souhaité que vous souffriez physiquement de ma main. Mais je reconnais maintenant votre puissance et je vous promets, sans pouvoir le jurer car je ne connais pas vos dieux, que je ne vous suivrais plus. Ni ne vous importunerez de quelque manière que ce soit.

Elle avait ainsi utilisé le vouvoiement, renvoyant la familiarité et la condescendance d’un « tu » qu’elle n’avait jamais employé qu’avec ses parents. Marquant ainsi la distance, mais aussi le respect, elle espérait apaiser l’inconnu et le convaincre de la laisser partir sans que n’ai lieu un quelconque affrontement.

- Maintenant, pour vous prouver mon honnêteté, je vais reprendre la forme de l’oiseau. Vous pouvez ranger votre cape, je ne saurais accepter de la porter de toute façon.

Chose promise, chose due, son corps de jeune fille réapparut et reprit tout aussitôt l’apparence d’un grand corbeau. Elle était toujours sur ses gardes, bien droite sur ses pattes et preête à décoller. Mais elle avait bon espoir que l’esprit du magicien blanc n’était plus au combat et qu'il la laisserait repartir sans violence inutile.

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MessageSujet: Re: L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]   L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe] Icon_minitimeMar 19 Avr - 12:46

Il y avait de quoi se méfier en effet. Après s'être fait agresser comme ça l'albinos comprenait parfaitement. Il s'est déjà fait suivre donc se prendre un courant électrique doit être beaucoup moins amical qu'on ne le pensait. Es-ce également son instinct animal qui lui disait cela ? Les Yorkas semblent tellement étrange bien qu'il soit lui-même bien plus étrange qu'on ne pourrait le croire. Rien que sa manière d'utiliser sa magie semble étrange, le pouvoir qu'il a un peu montrer comme celle de la lame qui apparaît à partir de rien. Création qu'il cherche à cacher à tout prix. Surprise avant tout. Peu de personne son au courant alors autant que cela le reste. Son passé pourrait également le rattraper sur se qu'il s'est déroulé à Hesperia il y a un peu plus de cinq ans.

Je t'arrête tout de suite je ne suis pas du genre à tuer une personne mais plutôt à les soigner tel est mon métier. Par de-la ta raison de te méfier, j'entends bien. Pour l'identité je ne cherche pas à la cacher mais tu ne semble pas si différente de moi ce ce côté-ci.

Bien que ses gestes soit en contradiction avec se qu'il venait de faire il était bien conscient qu'il y avait une autre manière de le faire. La laisser partir aurait été tout aussi bien dans son avis, qu'elle recommence ses actes malveillants mais seulement sur quelqu'un d'autre ne le gênait pas forcement. Elle vit de larcin peut-être parce qu'elle n'a pas d'autre choix. On ne choisit pas toujours. Ce son côté, l'albinos a prit la relève de ses parents mais ne connait pas le passé de la jeune femme. Ne voulant laisse le silence s'installer après s'être rendu invisible. Aucune réaction de la part de l'herboriste, seul sa magie était quelque peu déployer après quelques mot prononcer bassement sans que cela soit une magie d'attaque mais de prévention. Si elle venait à toucher le sol il le saurait immédiatement.
Avouant elle-même ses intentions que Duscisio avait logiquement deviner pour se cacher ainsi, le désire de ne blesser personne gêna un peu Duscisio. De ce fait, il l'aurait blesser inutilement, surtout que sa bourse est actuellement cacher dans son sac en bandoulière.

Mes dieux sont en effet très différant des vôtres. Je ne pense pas que vos actes soit une conclusion de la volonté de cela. Comme je l'ai dit je n'irai pas plus loin non plus et vous laisse partir à votre guise si l'envie vous enchante.

Elle allait reprendre sa forme animale. Duscisio fit geste qu'elle le pouvait, sa magie disparu même, Limiria ne brillait plus du tout et ressemblait à n'importe quel diamant de grosse taille – bien qu'un diamant de la taille d'un poing humain soit extrêmement rare – et son regard était apaisé tout en laissant un visage des plus inexpressif. Il n'y avait donc plus rien à craindre de sa part. C'était également une action amical de sa part sur l'erreur qu'il regrette un peu. Il rangea également cette cape qu'il avait sortit en peu de temps, dans la poche avant du sac.

Je vous souhaite donc une bonne continuation dans votre vie. Je souhaiterai dans mes prières qu'Acrigia vous porte loin de ses vents divins.

Il fit un dernier geste doux en son sens pour désigner qu'il s'agissait de la déesse du vent, une déesse qu'il apprécie et donc il pourrait s'approprier ses pouvoirs dans le peu de temps qui pourrait passer après cette rencontre. Fuxdir et Taraga ont déjà accepté de prêter leur force à l'albinos.
Il attendit qu'elle prenne son envol pour lui même se retourner afin de remettre sa capuche et se cacher dans la foule.

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MessageSujet: Re: L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe]   L'un de ces matins où l'on se sent léger [Duscisio Balibe] Icon_minitimeMer 20 Avr - 13:30

N’en faisait-il pas un peu trop ? Avait-il à ce point agit sur une impulsion au départ pour maintenant jouer le jeu de l’apaisement avec un naturel sans équivoque ? Ce personnage était bien étrange et cela bien au-delà de son apparence physique et ses tours de passe-passe. Il dit vivre des soins qu’il prodiguait aux autres. Cela restait vague car du médecin au mage guérisseur, le panel de métiers que cela représentait était bien large. Mais Akina ne lui tint pas rigueur de ce côté secret, après tout, elle aurait été bien mal placée pour juger cette précaution prise.

Ce qu’il dit après prouva qu’il n’avait pas saisit les propos de la jeune yorka quant aux dieux qu’elle évoquait. Elle ne pensait alors pas aux dieux spécifiques que chaque être sur cette terre s’appropriait, mais désignait l’ensemble de ces entités que les vivants avaient nommées, décrites et même dessinées. Car qui pouvait se prétendre assez instruit et proche de l’essence divine pour oser prétendre connaître le divin ? Ces êtres supérieurs qui peut-être jouaient avec la yorka et lui-même, simple pions posés sur l’échiquier d’un monde infini, devaient sans doute bien rire de s’entendre appelés par des noms qu’ils avaient eux-mêmes inscrits dans les mémoires collectives. Elle ne releva cependant pas les dernières paroles du voyageur. D’une part parce qu’elle avait retrouvé le corps incapable de langage intelligible du corbeau, et d’autre part parce qu’elle n’allait certainement débattre de ses opinions avec le premier venu, qui avait tenté de l’électrocuter qui plus est.

Akina s’amusa de la dernière intervention de l'homme. Son bec, rigide, n’esquissa heureusement pas le sourire qu’elle n’aurait pu retenir sous des traits humains. Ainsi donc il prierait pour elle. Cela ne pouvait être là que politesse forcée, car il ne pouvait raisonnablement prier pour chaque âme qu’il croisait, y compris celles qui avouaient avoir eu de mauvaises intentions à son égard, sans s’en excuser un seul instant. L’oiseau entendit l’hypocrisie qui rongeait le monde dit civilisé résonner dans ses oreilles. Elle joua le jeu, dans un corps qui ne pouvait retranscrire l’ironie de ses gestes, et baissa la tête légèrement, saluant comme le faisaient se qui se respectaient. Puis elle fit quelques bons vers la gauche et ouvrit les ailes sur le vide qu’elle atteignait. Battant vigoureusement des ailes, elle prit rapidement l’altitude qui lui permit de quitter l’endroit en volant au-dessus du toit où elle s’était tenue.

La caresse de l’onde sur son plumage, le vertige de la vitesse et de l’altitude, les éléments lui permirent de chasser progressivement la mésaventure passée de son esprit. La ville défilait sous elle et ce lieu si sombre, où le voyageur blanc l’avait surprise et attaqué, s’éloignait en distance alors que les souvenirs se brouillaient. Les détails, les paroles, l’ordre chronologique de chaque action, rien n’avait plus d’importance quand on dansait sur l’onde d’une saison douce, portée par un souffle de liberté.

L’oiseau gardait un cap stable, qui le ramenait petit à petit vers le nid dans lequel il s’était éveillé. Mais il ne servait à rien de se précipiter. Ou plutôt s’aurait été gâcher le voyage que de le faire d’une ligne droite et monotone. Prendre le temps d’exécuter quelques acrobaties, piqués et plongées vertigineuses ne repousserait que d’une minute ou deux le moment où elle arriverait au nid. Elle avait, quelques instants auparavant encore, craint que ses affaires n’aient disparues pendant son absence. Mais enivrée de l’air dans lequel elle évoluait avec aisance et grâce, l'idée de cette probable perte ne pouvait s’octroyer qu’une place infime dans ses pensées, restant muette, muselée par la joie intense que lui procurait le vol.

Quand elle approcha l’arbre, son arbre, son cœur palpita à l’idée qu’elle n’allait y trouver que les feuilles et l’écorce. Arrivant au-dessus du petit jardin privée, elle se laissa chuter de biais, visant un point un peu plus haut de la rue. Quand elle fut à hauteur du premier étage, elle déploya ses larges ailes et se laissa porter, planant sur l’onde, jusqu’à la grosse branche de laquelle elle avait décollé un peu plus tôt. Les serres se fermèrent sur l’écorce déjà abimée pas ses allers-retours, arrachant un bourgeon qui tomba sur le sol. L’oiseau se glissa dans le feuillage. A peine la barrière verte et épaisse franchie qu’elle se rassura : le petit nid de vêtements pliés était en place. Elle alla jusqu’à lui et tâta de son bec l’étoffe. La kératine toca contre quelque chose de dur. Ouf ! Son poignard non plus n’avait pas disparut. C’eut été le comble après tout : une voleuse volée alors qu’elle volait.

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