Nuit criminelle [pv Jonas Mitsgun] - Page 2

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 Nuit criminelle [pv Jonas Mitsgun]

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Nuit criminelle [pv Jonas Mitsgun]   Nuit criminelle [pv Jonas Mitsgun] - Page 2 Icon_minitimeMer 25 Juil - 23:02

Tel était son nom… Petit oiseau perdu dans la tempête des mondes sous-jacents à celui de tous. J’aurais pu la tuer cette nuit là. J’aurai dû. Nous n’en serions pas là. Cette maison serait intacte, cette fillette serait encore endormie et nous serions déjà tous sur le chemin du retour.
Les Ladrinis n’étaient pas une variable que nous laissions de côté. Pour le moment, l’ordre avait été donné de privilégier nos missions avant tout, d’éliminer tout ce qui pourrait nous en empêcher ou nous gêner. C’était sans doute quelque chose qui étonnaient mes hommes que de me voir prendre autant de risque, de me mettre dans un tel état pour une fillette qu’ils auraient tué, eux, selon mes ordres, sans hésitation, sans doute sans difficulté,…
Mais certainement commençaient-ils à comprendre.

Je ne répondais rien. Pourtant je savais quoi dire. Tant de mois s’étaient écoulés depuis que l’idée avait germé dans mon esprit tourmenté mais si lucide… Trop lucide peut-être… Aucune preuve, jamais. Nous étions tous des professionnels. Mais bon nombre d’entre nous avaient l’intime conviction qu’il y avait déjà eu trop de morts des deux côtés, tout ça à cause d’un manque de courage ou de motivation… Nous nous marchions sur les pieds, et les nôtres mourraient sans qu’on ne fasse rien pour y remédier.

Mes quatre yeux étaient rivés sur elle, cette jeune femme que je dévorais du regard sans aucune idée malsaine, simplement le plaisir de voir une jolie chose ainsi dépeinte. La pluie tombaient sur son corps et collait ses vêtements à ses courbes jeunes et pourtant déjà parfaites. Ses cheveux étaient de la couleur profonde du plumage de son totem. Ma fascination pour la race des Yorka ne se tarirait certainement jamais. Nous étions si proche, nous, les lhurgoyfs, et eux. Je ne savais, ne sais et ne saurait sans doute jamais si ce que certains disaient était vrai : Étaient-ils une version amoindri de nous ? Leur race s’étaient-elles assagie à force de se mélanger à ces faibles Terrans ? Je n’arrivais pas à m’en convaincre, et pourtant, une quelconque parenté avec eux me semblait agréable.
C’était étrange d’ailleurs, lorsqu’on savait que lorsque sous mon autre forme, j’avais pour cette race, un penchant gastronomique que je ne cessais de réprimander.

J’étais si différent, et si semblable à la fois, l’humain et le monstre…

Mes articulations craquèrent et tout mon corps me fit souffrir lorsque je me tortiller, prenant garde à ne pas percer les toiles de mes cornes, ni à utiliser mes membres blessés. Ce n’était pas une mince à faire lorsque l’on savait la taille des premières et l’état des seconds.

Mes hommes comprirent que j’allais sortir de ma cachette et vérifièrent de plus belle les environs. Je sentais leur nervosité redoubler avec leur énervement. N’étaient-ils pas déjà assez exposé sans que je ne cherche encore la complication.

La pluie tombé drue, envahissant l’air de son brouhaha continue et assourdissant, limitant la portée des regards à quelques pas à peine. Je ne voulais pas continuer à me poser en roi sur un trône de fortune, abrité devant cette pauvresse, obligé de venir m’écouter et me regarder me reposer. Sa nuit à elle avait été tout aussi épuisante.

Le premier sabot d’airain se posa sur le pavé sans que son tintement ne soit vraiment perceptible au milieu de ces trombes d’eau. Le second suivi et puis le corps se déplia à nouveau, les ailes squelettiques s’écartant enfin. Toute seconde repliée leur rappelaient l’ancien temps, celui où je me privais de toute la liberté dont j’avais besoin.
L’eau ruisselait sur le long de mes cornes démesurées, sur la toison de ma tête de bouc, sur mon torse d’opale et sa poitrine ferme et ancestrale, les deux yeux ne cessant de fixer la demoiselle. Déjà mes pattes et la queue de cheval ruisselait, restant toujours chaste, à croire que je n’avais rien à cacher ni même à montrer.
Un corps qui n’avait plus rien d’humain ; pas même les rares composant qui auraient pu s’y référé. Ce curieux et terrifiant assemblage dénaturé chaque centimètre carré de mon anatomie pour en faire quelque chose de nouveau, d’inexistant sur cette terre.

Tel était la particularité de tous les Lhurgoyfs, être tous différents dans leur point commun.


« Déjà ton regard se drape moins de la peur. Mais je mexcuse encore pour toutes tes frayeurs. »

La respiration haletante de mon corps n’était pas due uniquement à l’effort qu’il m’avait fallu pour m’extraire de mon chariot de mort. J’étais réellement ému… À moins que ce ne soit « émue ». Je ne sais de quel sexe est cette forme. Le fait est que je l’aimais certainement. Ni comme une mère aime sa fille, ni comme un homme ou une femme peut en aimer une autre,… Je l’aimais d’une façon différente et plus forte à la fois. Je me sentais attiré par elle. Et me retrouver avec elle, dans ce havre, un instant coupé du monde par cette pluie étrange, me faisait perdre mon calme. Je n’osais plus bouger, à peine parler. Nos deux corps ainsi sous la même eau nous aurait presque lavé à mes yeux de nos embarras respectifs…

Pourtant, jamais je ne pourrais oublier une mission.
Ainsi, penché légèrement vers son visage, tout mon corps en équilibre précaire mais habituel sur ces deux pattes animales, je repris, les bras grands ouverts.


« Dis à celui nommé prince des Ladrinis, que laigle, le loup, et lui seront réunis ; que lâge des conflits, après tout, est fini. Nous attendrons devant la grande T ternie. Au pied de lautel de la décadence humaine, nous établirons une relation plus saine.
« Après quil fut délaissé par sa sœur hautaine ; nous admirerons sétaler au loin sa peine. »

Le visage caprin la toisait, son museau balafré à quelques centimètres de son visage. Ses deux yeux semblaient être concentrés sur des choses au loin, mais plus bas, les mamelons continuaient de la toiser avec une insistance toujours aussi déconcertante. Des flammes semblaient danser dans ses yeux. Les voix semblaient avoir trouvé le chemin entre les cordes d’eau dégringolant du ciel, se frayant un chemin jusqu’à la petite âme toisée.

« Sauras-tu prendre soin de chacun de ces mots ? Puis-je te faire confiance, ô beau corbeau ? »

Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
La rencontre.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Nuit criminelle [pv Jonas Mitsgun]   Nuit criminelle [pv Jonas Mitsgun] - Page 2 Icon_minitimeMar 31 Juil - 18:48

Peut-être n’avait-il pas encore les mots ou peut-être s’amusait-il simplement du suspense qui s’installait, le chasseur noir ne répondit pas immédiatement. Dans un effort qui sembla douloureux, il se redressa, son corps meurtri se déploya avec prudence et précision, pour que son immensité n’abime pas l’abri où il s’était réfugié. Alors qu’il retrouvait toute sa hauteur, impressionnant une nouvelle fois Akina, ses compagnons se pressèrent à l’extérieur, fouillant sans doute les environs afin de s’assurer qu’aucune âme ne serait témoin de cette apparition bestiale.

Lui paraissait dépassé par ces précautions, du moins ne montra-t-il aucune appréhension à se glisser dehors. La pluie, qui tombait toujours en lourdes gouttes sur la ville, vint ruisseler sur son corps hybride, mélange improbable d’espèces animales et de chimères variées. Les sabots claquèrent sur le pavé, mais le bruit était largement couvert par celui de l’eau qui s’abattait violement sur eux. Il ne la lâchait pas du regard dans tous ces mouvements et elle s’efforçait de le fixer en retour, dardant ses prunelles dans celles qui voyaient, cependant elle examinait du coin du regard la composition de cet assassin. La jeune yorka ne pouvait que s’interroger sur la raison qui le poussait à garder cette apparence monstrueuse. Les lhurgoyfs avaient-ils plus de mal que les yorkas pour retrouver leur forme humaine ? Pour elle, passer de l’un à l’autre ne demandait aucun effort, la métamorphose était aussi naturelle qu’une respiration. Même blessée ou à bout de force il lui suffisait de vouloir devenir animale – ou redevenir humaine – pour que cela se produise.

Les mots qu’il eut alors apprécièrent qu’elle ait moins peur de lui, puis il s’excusa pour cette nuit. Un peu tard, il ne pouvait redonner vie à ceux qu’il avait tués, mais Akina sentit dans son ton si calme une profonde sincérité, surprenante. Elle hocha doucement la tête, n’offrant que le silence là où il attendait peut-être son pardon. Car elle ne pouvait pas pardonner, la violence des combats et l’odeur de la mort étaient encore trop présentes, trop récents, son esprit ne pouvait être apaisé pour l’instant.

Les naseaux de la tête caprine inspiraient et expiraient avec force, la jeune yorka attribua ce souffle à l’effort et à la douleur. Mais dans l’air autre chose semblait flotter, autre chose que cette humidité et que cette nuit sombre, une chose qui dépassait leurs corps trempés de pluie, leur situation, et qu’aucun mot ne pouvait décrire. Immobile et silencieux, ils se laissèrent caresser par l’eau tombant du ciel. Attendait-il une réponse ? N’était-il pas censé lui délivrer ce message à transmettre à présent ? Les lèvres fines de la jeune yorka s’entrouvrirent, elle croyait qu’il réclamait un mot d’elle par ce silence. Mais aucun son ne put sortir de sa bouche, alors un peu honteuse elle les referma puis détourna son regard des mamelles la fixant pour aller se perdre dans le flou de la pluie frappant les ruelles alentours.

Lorsqu’il reprit la parole, toujours de ces voix lointaines et emmêlées, Akina reporta toute son attention sur lui. Le message n’était que codes et mystères, elle ne pouvait qu’effleurer le sens profond de ces mots. Et son cerveau avait bien du mal à distinguer quelles informations elle devrait transmettre. A la fin de ces vers au contenu crypté, le regard du lhurgoyf la fixait toujours, avec une intensité qui la mit presque mal à l’aise. Il semblait chercher à voir plus loin que ce qu’un regard pouvait espérer, voir en elle, ou à travers elle. Il la décryptait d’une façon presque déplacée et Akina ne put retenir ce pas en arrière, le regrettant l’instant d’après car ce recul pouvait l’offenser.

Quand il conclut par le magnifique terme de confiance, suivit d’un compliment dont elle ne savait pas s’il servait simplement la rime ou s’il était le reflet de ses pensées profondes, la jeune yorka du faire un effort considérable pour retrouver la parole. Ce n’était plus la peur qui la figeait, mais un sentiment désagréable que la situation lui échappait. Elle avait crut cerner le personnage, elle avait eut tort. Elle ne se rappelait déjà plus la précision des mots qu’il avait employés et surtout, elle ne comprenait pas ce regard insistant toujours posé sur elle. Voulait-il seulement que son emprise sur elle soit totale ? Espérait-il qu’avec cette attitude et sa flatterie finale il la séduirait et quelle pardonnerait ? Elle ne réfléchit qu’un court instant à ces possibilités avant de lui répondre.

- Je prendrais soin de ces mots mais pourriez-vous les répéter ?

Il s’y appliqua et cette fois Akina ne fit qu’écouter, sans voir, intimant à son esprit de retenir cette poésie qu’elle devrait réciter. Quand il eut achevé de répéter, elle ferma les yeux et ses lèvres remuèrent en silence, formant un à un les mots qui voyageraient avec jusqu’au bazar condamné. Elle les avait retenus. Alors elle leva ses paupières, contemplant pour la dernière fois cet être contre nature. Puis elle inclina doucement la tête en signe de respect. Son respect, il l’avait acquis. Mais il n’aurait ni son amitié ni son pardon.

- Le prince des ladrinis sera informé au plus tôt.

Akina observa autour d’eux, l’abri de fortune des assassins, la ville noyée sous les trombes d’eau et son interlocuteur. Elle serra contre elle le sac qui contenait son butin et l’ensemble de ses biens, puis esquissa un mouvement qui l’éloignait du lhurgoyf.

- Adieu, chasseur noir.

Elle se retourna sans attendre de réponse et déjà ses pieds entamaient une marche résolue. Elle ne se retourna pas et laissa le meurtrier là, sous la même pluie qui imbibait chaque parcelle de son être. Récitant une nouvelle fois le message qu’elle transportait avec elle, elle battit le pavé, descendant le long d’une ruelle sombre. En tournant au premier croisement, elle se savait disparue de la vue de ce mystérieux hybride. Alors un sourire vint se glisser sur ses lèvres. Aussi improbables et dangereux qu’avaient été les évènements de la soirée, elle s’en sortait indemne. Elle était soulagée, vivante et libre. Elle ne croyait pas être suivie mais s’appliqua tout de même à disparaître rapidement, glissant d’une ombre à l’autre sans jamais s’arrêter. La fatigue qui la rongeait ne la fit pas ralentir. Elle attendrait d’avoir quitter la capitale pour s’offrir le luxe du repos. Peut-être fuyait-elle, ce n’était que sa prudence qui lui dictait d’air ainsi. Qu’on l’oublie était son souhait le plus cher. Bientôt elle serait hors de la ville, cette nuit ne serait plus qu’un souvenir. Et elle le chérirait, comme tous ceux qu’elle portait depuis qu’elle avait reprit sa liberté.

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Nuit criminelle [pv Jonas Mitsgun]   Nuit criminelle [pv Jonas Mitsgun] - Page 2 Icon_minitimeMer 26 Sep - 15:33

« Que fait-on ? »

Le Gorgoroth m’avait rejoint sous la pluie et ainsi tiré de ma contemplation.

« Vous ne la faites pas suivre ? Et si elle nous trahissait ?
-Pourquoi le ferait-elle ? Cette alliance serait si belle. »

Sans un mot de plus, je regagnai le chariot et son ombre. L’eau dégoulinait de ma toison et de ma peau blanche. Prenant toujours garde à ne pas percer de mes cornes le plafond de toile, je déposai ma tête caprine sur le plancher humide désormais. Le menton bien à plat, j'ouvris simplement un œil pour que mon regard croise celui du Nerozia du département des renseignements.

« « Le temps est venu pour nous de nous retirer. Il est évident que laigle sera mis informé
-Ce sera fait. Vous m’ôtez une sacré épine du pied avec cet ordre. Quelques missions me retiennent ici. Partez sans moi. Souhaitez-vous que je me charge d’un peu de désinformation quant à cette affaire ? »

L’œil se tourna alors simplement vers le Gorgoroth qui le vit et s’inclina avant de se tourner vers le Sindarin des renseignements.

« Je vais vous y aider. Certainement que quelques témoins resteront gênant lorsque vous aurez falsifié les preuves. »

Mon bras valide s’étira vers la fillette. Armelle sortit alors de nul part. Le bras qu'il me manquait, mon bras droit. Aucun titre n'avait jamais été donné de ma part. Mais c'était la plus éminente de ses confrères sous mes ordres. Elle l'enveloppa dans une peau de bête et m’aida alors à la rapprocher de mon corps. La pelotonné autour d’elle, je pus sentir son souffle faible et lent. Elle dormirait encore longtemps certainement. Une aile squelettique et encore parsemé de morceau de chaires et de plumes carbonisées s’étira au-dessus de nous et mon œil se ferma.

À l’avant, j'entendis les Nerozias se saluer et se séparer. Ne resta plus avec moi et mon orpheline, que Armelle, et deux autres assassins. Trois tueurs professionnels parmi les meilleurs, que j’avais moi-même perfectionné et qui allait sans problème faire sortir ce véhicule de la ville. Le seul obstacle qui se dressa devant nous disparut dans une mare de sang sans que le moindre bruit ne puisse alerter qui que ce soit ; presque sans que je ne m'en rende compte moi-même.

Cette nuit ne fut pas si apocalyptique qu'elle pourrait le sembler. J’avais réussi ma mission et c'était le principal. Restait que j'avais également engendré deux éléments imprévus : j’avais désormais une protégée et un accord en perspective pour mon clan. Comment le Roselium accueillerait-il ces nouvelles ?


Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
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