Situation difficile, réunion des cavaliers!

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Situation difficile, réunion des cavaliers!

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Situation difficile, réunion des cavaliers!   Situation difficile, réunion des cavaliers! Icon_minitimeVen 9 Nov - 18:38

Avait-vous déjà été malade ? Avait vous déjà sentit, au fil des heures, votre corps vous trahir petit à petit alors que votre mental continuait de lutter ? Avait-vous déjà assisté, impuissant, au déclin de votre enveloppe de chair et d’os sans que vous ne puissiez rien y faire ? Evidemment je ne vous le souhaite pas, cela va de soi, cependant s’il y a une chose pire que le statut de malade c’est le statut de survivant. Voyez-vous de quoi je veux vous parler ? Non ? C’est très simple, laissez-moi vous expliquer l’horreur que vit chaque survivant.
S’il a bien quelque chose d’horrible, outre la maladie aussi grave soit-elle, c’est d’être le seul survivant…le dernier…le seul et unique. Que la raison soit la guerre, la maladie ou plus simplement le temps, chaque survivant voit ses êtres chers tomber les uns après les autres, petit à petit, alors que lui reste fort et vaillant malgré la vie macabre et lugubre qui est désormais la sienne. Une après l’autre chaque personne qu’il a déjà aimé disparaît, agrandissant ainsi le trou formé au plus profond de son cœur et que rien ne saurais remplir.
Doit-il maudire le destin ? Doit-il se maudire lui-même pour être si résistant ? Doit-il maudire ses camarades pour être si faibles et l’avoir ainsi abandonné ? Doit-il succomber à la tristesse et à l’horreur de la solitude en attentant à sa vie dans l’espoir de rejoindre ses camarades de l’autre côté ? Ou bien, au final, doit-il se contenter de refouler et cacher sa peine et son désespoir pour ne pas y succomber ? Non, inutile de chercher une réponse car chacun à sa façon d’affronter le deuil, chacun à sa méthode pour apprivoiser cette solitude forcée.

Et aujourd’hui c’était ce que Démégor vivait, partout autour de lui ses sujets et ses frères d’armes tombaient sous le joug de cette mystérieuse épidémie, les uns après les autres, sans que les meilleurs médecins en sa possession n’aient trouvé un moyen d’endiguer ce mal. Comment était-elle arrivée ? Qu’elle en était l’origine ? Cette épidémie avait-il un but ou son apparition était-elle le fruit du hasard ? Une punition pour les péchés de l’humanité peut être ? Autant de questions que ceux qui avaient le temps se posaient sans jamais trouver un début de réponse…chaque jour apportait son lot de rumeurs aussi farfelues les uns que les autres sur l’origine de ce fléau, et pour chaque fausse rumeur en arrivait une autre, tout aussi fausse, sur le moyen de la combattre. Au début les plus optimistes avaient testé sur des malades tous les moyens dont ils avaient entendu parler, sans succès bien évidemment, et aux vues des pertes et des souffrances des victimes face à ces antidotes supposés même les plus optimistes finirent par baisser les bras et laisser cette maladie se répandre.

Dés l’apparition de cette épidémie sur son territoire le leader des cavaliers ordonna que tous les malades soient mis en quarantaine dans des quartiers appropriés et que tous les dispositions hygiéniques et sécuritaires soient prises pour éviter que cette maladie se répandre davantage. Evidemment la mise en place de telles mesures fut laborieuse compte tenu du chaos et de la panique qui régnait…ce fut sans doute la rigueur et le radicalisme évident du puissant Démégor qui sauva cette cité et l’empêcha d’être totalement submergée par ce fléau innommable.

Certains prirent le choix d’achever les plus gravement touchés par cette maladie tandis que d’autres voyaient les jours passer et la maladie s’étendre sur le corps de leurs proches en espérant que les soins et un miracle fassent stopper sa propagation…en vain, bien évidemment.

Personne, ou presque, ne serait épargné par cette maladie. C’en était trop ! Depuis le manoir que la maladie n’avait pas atteint, et ne le ferait peut être jamais, Démégor avait envoyé des messagers chercher tous les cavaliers disponible pour une réunion d’urgence. Il était temps de prendre les choses en main et d’agir, il était temps de trouver quelle était la cause et l’origine de cette maladie et la détruire, il était temps de trouver un remède et ses fidèles et vaillants frères d’armes allaient l’aider dans cette fastidieuse tâche.

Du haut de son balcon sortant directement de la salle de réunion où étaient posés cette immense table en marbre et son trône, Démégor jetait son regard perçant et accusateur sur l’ensemble de la cité comme s’il était perdu dans ses pensées…et c’était le cas. Bientôt ses camarades arriveraient pour la réunion et les choses sérieuses et graves pourraient commencer. Bientôt tous pourraient montrer qu’ils méritaient leur titre.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Situation difficile, réunion des cavaliers!   Situation difficile, réunion des cavaliers! Icon_minitimeVen 9 Nov - 22:51

De noirs nuages s’amoncelaient dans le ciel.
Et tout autant dans mon esprit, à l'heure où mes oreilles de sindarin ne pouvaient oublier les cris trop proches des agonisants, ainsi que les suppliques un peu plus lointaines mais tout aussi macabres de ceux coincés aux portes de la ville et mis dans des quarantaines aux conditions terribles...

Je me fichais des humains, et de leur vie en général.
Je me fichais que par jour, une cinquantaine de ces imbéciles crève de faim dans les quartiers pauvre et que la milice les balance dans les fosses communes à l'extérieur de l'enceinte. Même une centaine ou deux ne me dérangeraient pas.

Mais là, c'était trop.
Car il fallait bien l'avouer, cette ville avait besoin d'eux, et besoin en général de tous ceux qui, à présent, pouvaient être touchés par cette maladie. Je ne cessais d'entendre leurs voix -et pas seulement dans ma tête, car ils n'étaient pas loin, ces charniers, ces hôpitaux devenus des champs de bataille, ces portes irrémédiablement fermées...

Même les visions que m'envoyait Sharna n'arrêtaient pas leurs cris inhumains.
Bien au contraire : elles les rediffusaient en boucle dans ma tête. Peut être du fait de mon inquiétude, peut être du fait de celle de mon Dieu (surtout si cette pandémie, comme je le pressentais, n'était pas de son fait), elles étaient de plus en plus longues et de plus en plus rapprochées.

Je me fichais d'être touchée par ce fléau : si je mourrais, c'est que Sharna me rappelait auprès de lui, et je serais alors même honorée qu'il estime terminée la tâche qu'Il m'avait confiée sur cette Terre.

Mais...
Mes dents grincèrent, mes doigts se crispèrent sur la rambarde sur laquelle j'étais appuyée. Mais voir se répandre cette malédiction et rendre notre cité et même l'ensemble de notre territoire plus faible qu'un fétus de paille, à la merci de nos ennemis... Je ne pouvais l'accepter. Accoudée à la balustrade en fer noir et travaillé de la fenêtre de ma chambre, regard fixé sur l'horizon, avec dans les oreilles, aussi audibles et distincts pour moi qu'ils l'auraient étés à quelques mètres d'une oreille humaine, les cris de souffrance, les cris de terreur, les râles des mourants et les pleurs des survivants.

Je me retournai.
Non, il ne fallait pas que je sois écœurée par ce spectacle.
Je pensais avoir déjà fortifié mon cœur et mon esprit aux cris de détresse, aux supplications et aux gémissements... Alors, qu'était-ce que ce trouble à gauche de mon sternum ? Je secouai la tête, fermai la fenêtre, –qui insonorisa légèrement mieux la pièce ; ce n'était certes pas suffisant pour que les cris cessent d'arriver jusqu'à moi, mais cela devenait déjà plus supportable– et me dirigeai vers les pièces de l'armure noire étalées sur mon lit. J'enfilai le tout en moins d'un quart d'heure.

Et entrepris de me descendre les escaliers de la grande et sombre demeure.
Car aujourd'hui était un jour un peu spécial. Aujourd'hui étaient réunis en urgence tous les Cavaliers de Sharna pour une réunion liée à l'urgence de la situation. En silence, je priai mon Dieu pour que pas un seul ne soit contaminé. Pour ne pas faire entrer la Maladie au sein des Cavaliers. Sharna seul saurait ce qui se passerait si la cité était dépossédée de ses Cavaliers. Le Chaos règnerait.

¤

Cliquetis.
Une petite main noire comme la suie et recouverte de métal noir –sur son dos, laissant libre la paume et les doigts, simplement recouverts de cuir de la même couleur– ouvrit délicatement une porte lourde et sombre qui grinça sur ses gonds. Après la petite main suivit un bras, une tête, un buste féminin enserré dans une armure légère. Un seul coup d’œil me suffit à examiner la pièce. La salle de réunion. J'y fis quelques pas. Je semblais être la première à entrer ici. Pas étonnant, puisque j'étais dans la demeure quand il m'a fait parvenir l'information de la réunion.

Je levai la tête.
Accoudé à un balcon, le Maître des Cavaliers semblait perdu dans ses pensées.
Avec un sourire semblant être destiné au plafond aux nuances de noir travaillées, j'allai m'asseoir sur un des sièges disposés autour de l'immense table de marbre blanc, et croisai les bras, un autre sourire au coin des lèvres.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Situation difficile, réunion des cavaliers!   Situation difficile, réunion des cavaliers! Icon_minitimeSam 10 Nov - 14:39

"Un jour,un homme m'a dit : " On n'abandonne pas l'un des siens. On se bat pour leur vie comme on le fait pour sa propre existence. " cet homme qui, un siècle plus tôt m'avais pour apprentie,m'a abandonné. Me laissant pour morte. Alors, ces mots me sont revenus... Et je me suis demandé si ces paroles étaient justes. On se bat pour la vie de nos amies, de sa famille...mais...lorseque l'un d'eux meurent, cela laisse toujours un vide. Un trou.Une plaie... alors, cela vaut-il vraiment la peine de veiller sur les siens ? cette question m'a longtemps perturbé. Je m'étais promis de ne jamais dépendre de quelqun, et de ne jamais laisser quelqu'un dépendre de moi. Finit les jours où je me disais : "Quand la mort l'emportera-t-il ? "puisqu'il n'y avait plus de il. Jusqu'à ce jour... Il s'appelait, Appollo.Un cheval. Vous me direz, que l'amour entre un animal et un homme est débile,mais,pour moi,ça ne l'est pas. Mais enfin bon, je reprends. Appollo,un cheval à qui j'ai tout donné.Oui,je lui avait tout offert,alors que je m'étais promis de ne jamais faire cela... mais,meme mort,on reste toujours humain.On à des sentiments. Et c'est ça,notre part d'humanité.Je lui est donné Du temps,de la patience, de l'amour...Et puis un jour,je l'ai confié à quelqu'un. Et puis,on me le rend. Mourant.La dernière chose que j'avais pu faire pour lui, avait été de le plonger dans un rêve. Là où la douleur avait laissé place à une douce paisibilité.Quand la mort l'emporta,le monde sembla s'arreter.Et,je réalisa que,même si on souffre quand on perd quelqu'un,il est important d'avoir vécu quelque chose de spécial avec lui.Avoir tant de Souvenirs, bon comme mauvais.Alors, la phrase de mon maître pris tout son sens. On protège ses amis. On protège les siens. On protège sa Famille. "

Une femme entra dans la pièce. Cette infirmerie ressemblais plus à une prison pour fous qu'autre chose. Les hommes étaient entassés sur des lits de drap blanc.Un homme se tenait devant elle.
-Par ici.
La femme le suivi tel son ombre. L'homme désigna un lit ou était allongé un homme. Il aurait paru jeune si sa peau ne ressemblait pas à un fragment de marbre fissuré. Ainsi donc était-ce cela. Cet grave épidémie. La Sarnarhoa. L'homme respirait tant bien que mal...mais à quel prix ? Il était drogué,des herbes et des liquide jaunâtre se dressaient sur une table de nuit. Pauvre homme...
La femme effleura son visage. Dur. Froid. De la pierre. Un troisième homme entra dans la pièce. Armé d'une cuirasse de fer,une épée tanguait à sa ceinture il dit :
- Il est temps Mademoiselle.Les Cavaliers sont déjà réunit.
La femme recouvra sa tête de la capuche noire de sa cape et s'avança vers la grande porte en bois. Elle sortit,le garde sur ces talons.Laissant derrière elle ces personnes aux vissages gris et noirs.



Thémisto.La cité noire... son nom lui va à ravir ! D'imposantes colonnes de fer,des grilles aux pointes aiguisé,des haillons noircit par le temps et le sang.Le repère des Cavaliers de Sharna. Les miens.Ma famille même. Aussi noire est elle, chaque cavaliers se préoccupe des autres.Du moins,la plupart !
Le Manoir Cavaleri,l'antre de notre sombre seigneur. Aramis renacla. Je l'arreta au pied de la porte, là où des gardes étaient postées. Grand,bâti comme des géants,vêtu de fer et d'acier...Je les salua d'un signe de tête.Un homme prit ma monture qui ne protesta pas. Je m'avança vers la porte. les deux hommes l'ouvrirent pour moi. Quelle galanterie... Le bruit sourd de la porte résonna dans le hall. Des hommes et des femmes me regardèrent. Certains prononçaient mon nom tout bas, comme une formule interdite. D'autres ne disaient rien. Se contentant de me regarder,d'autres baissait les yeux...Mon Dieu quel réputation ! La plupart des cavaliers connaisse mon nom.Il y'en a même qui me connaisse à titre personnel. En même temps,je suis la "femme aux chevaux" ! les gens s'écartèrent sur mon chemin. Comme si je brûlais.Un homme eu l'audace de se mettre en travers de ma route et me fit face,les bras croisés. Je lui adressa un regard noir,une promesse de mort si forte que l'homme fronça les sourcils et s'écarta.Pas asser à mon goût ! Une brume commença à se faire voir. Elle roulait tel des serpents sur le sol,mes yeux devenus blanc étaient plongé dans ceux du guerrier qui s'éclipsa enfin. Mon pouvoir disparu,mais les ruines de cette magie semblait s'attarder quelque peu sur les murs. je continua ma route. Arrivée sur le devant,je m'arreta.Vêtu d'une courte robe noire,dentelle et soie qui s'entremêlaient dans des volants et des rubans à l'allure noble.Je regarda l'homme dresser sur son balcon. Démégor. Il semblait perdu dans ces pensées. Il semblait regarder des choses que les autres ne voyaient pas. Il attendait pour prendre la parole, il réfléchissait sans doute à ce qu'il allait dire...l'assemblée commença à se taire.Un silence lourd s'installa dans la sale.

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Situation difficile, réunion des cavaliers!   Situation difficile, réunion des cavaliers! Icon_minitimeDim 11 Nov - 18:18

Edmond n’avait pas vraiment pour projet de s’étendre sur le sujet principal qui résonnait en ce moment même entre les 4 murs du manoir… La pandémie qui se rependait en ce moment sur Istheria, la Saranoah la Sharnaroa… ou Sarnarhoa… bref un truc imprononçable était devenu le cœur de toutes les conversations ainsi que des mœurs. Il faut bien avouer néanmoins que ce petit fléau nous avez sorti le grand jeu, à grand coup de pétrification, désintégration, le tout pour finir joliment dans le creux d’une main. Alors que l’ex terran était en train de battre le fer, enfin l’argent pour être plus précis, dans ses quartiers l’on vint le quérir avec discernement.
On frappa par trois fois à la porte avant qu’un silence ne s’installe… silence rompu à grand peine par le cavalier qui invita le messager à franchir le seuil de sa porte. Une vision singulière lui apparut alors, et une délicieuse demoiselle se dévoila à lui. Depuis quand de telles créatures hantaient les couloirs de ce sinistre endroit ? Il ferma et se massa succinctement une tempe afin d’arriver à se concentrer sur autre chose que la demoiselle qui lui dit alors savoir que la réunion entre tous les cavaliers était en train de commencer. La barbe ! C’était bien là la dernière chose qu’il voulait faire, mais puisque c’était l’impérial qui en faisait la demande Edmond n’avait pas tellement le choix. Il ôta alors son tablier et posa ce dernier ainsi que ses gants sur son établi avant de jeter un petit coup d’œil rapide sur son œuvre en cours… Un anneau tout ce qu’il y a de plus basique, mais qu’il avait l’intention de travailler après. Oui il avait pour projet secret de se lancer dans la confection occasionnelle de petits bijoux.


« Bon… au point où j’en suis, allons-y. »

C’est sur ces paroles qu’on pouvait le voir se diriger là où tout le monde se rassemblait. Il arriva dans le hall, et put voir alors arriver, au milieu de quelques autres des subordonnés des cavaliers, la si charmante Mirage Perks. Il s’adossa à un mur et regarda alors du coin de l’œil la petite scène d’intimidation se jouer, un sourire en coin. L’imposant gaillard ne put rester de marbre devant la demoiselle d’une fois que cette dernière commença à se servir de ses pouvoirs, un petit film brumeux commençant à emplir la pièce. D’une fois qu’il fut décalé, laissant ainsi le passage à Mirage, Edmond quitta son appuie et suivit de près la demoiselle, la succédant dans la salle de réunion. La sindarine de l’équipe, Suie, toute de noir vêtue était déjà présente, effacée, dissimulée dans ces ténèbres qui lui allaient si bien. Edmond se contenta de saluer ses sœurs d’armes d’un petit signe de tête et alla à son tour s’adosser dans un coin de la salle réunion. Comme à chaque fois il préférait ne pas perturber l’Impérial dans ses réflexions, il avait le chic pour se montrer inutilement désagréable.

Ce qu’Edmond pensait de la Sarnarhoa ? Pas grand-chose à vrai dire, pour lui ce n’était qu’un mal parmi tant d’autre, bien plus radical certes, mais que pouvait-il y faire lui ? Si des milliers de personnes devaient ainsi être éradiqués alors que la volonté des dieux soit faite, néanmoins selon lui, il n’y avait rien de divin dans tout ça. C’était une façon de se rassurer, car si les dieux avaient ainsi lancé un tel fléau, alors c’est qu’ils étaient vraiment en colère, soit qu’ils estimaient nécessaire de mette à l’épreuve la foi de leurs fidèles… Mais quelle que soit la raison s’il s’agissait vraiment de la volonté des dieux, alors que pourrait-on y faire ?
Restait seulement à découvrir l’origine de ce mal, la cause. Cela serait surement utile pour qui désire trouver un remède, ce qui n’était pas non plus la priorité d’Ed en ce moment. Il était simplement curieux… Et puis il fallait voir le côté positif des choses, tous ceux qui seraient ainsi fauché par la Sarnarhoa, seraient des opposants potentiels en moins à la volonté des cavaliers, a leurs évitera de trop se salir les mains.

Néanmoins… Némoria… J’espère que tu n’as pas l’intention de te laisser avoir par ce mal…


Dernière édition par Edmond Alderbert le Sam 17 Nov - 0:52, édité 1 fois
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Situation difficile, réunion des cavaliers!   Situation difficile, réunion des cavaliers! Icon_minitimeVen 16 Nov - 16:10

Une aube sombre et pesante s’était levée sur Thémisto. Si c’était un climat familier pour Phelgra –rappelons qu’il y fait rarement bon vivre- aujourd’hui cela n’avait plus rien d’ordinaire. Si l’on prenait un peu le temps d’observer ces landes, sous le fiel et le venin d’une terre stérile, on voyait en fait un refuge pour de nombreuses âmes, les indésirables d’un monde qui ne voulait plus d’eux. Oui, on pouvait aimer Phelgra, on pouvait aimer Thémisto, pas pour leur beauté –inexistante ou presque- mais juste parce que c’était chez nous.

Les plaintes de désespoir, les gémissements de douleur, les hurlements de terreurs… Malgré le fait que la mélodie fut usuelle, les notes avaient changé. Bryone le constata très vite, lorsque les jours avaient emporté avec eux l’ivresse et le sang-froid pour étendre, telle une plaie, les angoisses, les délires en tous genres et la fureur. Lorsqu’elle était rentrée au Comptoir Médicinal qui se trouvait dans un quartier relativement calme au cœur de la ville, les dizaines de personnes étaient pressées devant la devanture du modeste cabinet. Le vieux Seth avait été contraint de fermer l’établissement pour le sauvegarder et accessoirement, se mettre en sécurité. Ademar avait dû jouer des coudes, voire des coups de poings, pour faire disperser la foule –souffrante ou paniquée- et nous permettre d’entrer. Il avait cette chance d’être déjà mort et de ne craindre en rien la maladie. Les Cavaliers de Sharna parvenaient encore à sommer le respect et l’ordre mais pour combien de temps encore ? Peu, elle en avait peur.

Ses premières études sur la maladie n’étaient pas très concluantes et rien ne lui indiquait encore l’origine de ce mal mystérieux et ravageur, et encore moins comment en venir à bout. Elle évitait avec soin tout contact avec quiconque, avait paré ses mains et ses bras de gants d’une toile noire qu’elle avait acquise dans ses pérégrinations, assez fins pour lui permettre de travailler sur ses sujets mais assez épais pour la protéger d’une moindre contamination. D’ailleurs, lorsqu’un garde du Manoir était venu les chercher elle et Ademar, elle était en pleine exploration du corps encore peu infecté d’un homme d’âge moyen dont le cœur battait encore –il regretta amèrement d’être venu chercher de l’aide dans cet endroit dont il ne ressortirait jamais. Elle avait eu besoin du Gorgoroth pour attacher et maintenir le cobaye, qui, malgré l’apathie, avait encore une vigueur impressionnante. Délaisser son expérience l’avait beaucoup contrarié, cela dit, on ne refuse pas un ordre et encore moins lorsqu’il vient du grand patron.

Les relations entre elle et son nouveau garde du corps ne s’étaient pas améliorées. Malgré que la Sindarine soit la plus arrangeante possible, Ademar ne lui adressait la parole que s’il était pris au piège comme un rat, de la même façon qu’il évitait tous contacts physiques, quels qu’ils soient. A part cela, il remplissait parfaitement sa fonction et depuis qu’il la suivait, personne n’avait pu poser ne serait-ce qu’un doigt sur elle. Ainsi, lorsque la jeune elfe entra dans la grande salle de réunion qui réunissait la grande majorité des Cavaliers de Sharna, c’était naturellement accompagnée du Gorgoroth. A son habitude, l’oiselle s’était nippée d’ombre, que ce fut son corset lacé, le boléro qui le surplombait, son pantalon, ses bottes montantes en cuir ou même ses gants, aucune couleur ne venait fendre son allure sinistre qui, loin d’être aguicheuse, se révélait discrète et aérienne. Ses longs cheveux nivéens étaient attachés au-dessus de sa tête, laissant apparentes de longues oreilles en pointe dardées de quelques anneaux d’argent.

D’un léger affaissement du menton, le médecin salua les Cavaliers déjà présents, notamment à ceux qu’elle reconnut comme Mirage Parks, Edmond Alderbert et Suie Draomea Volensergh -son regard pellucide s’attarda d’ailleurs quelques secondes sur cette dernière- elle aussi Sindarine de son état. Elle s’aperçu qu’en bonne sauvage qu’elle était, la donzelle n’avait jamais eu de réelles relations avec les membres de son clan, fussent-ils de sa race ou non. Prenant place autour de la table marmoréenne, magistralement dressée pour l’occasion, Bryone leva son minois aux traits graciles vers Démégor. Jamais elle n’avait-eut de raisons de le rencontrer et les réunions comme celles-ci étaient d’une telle rareté qu’elle peina à se souvenir d’un précédent. Sagement assise, Astreïde lâcha une dernière furtive œillade à Ademar avant d’entrelacer ses doigts sur ses genoux. La salle se remplissait rapidement, le discours n’allait plus tarder.
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MessageSujet: Re: Situation difficile, réunion des cavaliers!   Situation difficile, réunion des cavaliers! Icon_minitimeSam 17 Nov - 17:20

Le monde changeait, une nouvelle donne se distribuait jour après jour. Suite à la période infâmante de calme qu’avait connu le continent, la maladie avait bouleversé son ordre établi et désormais la peur régnait telle la maîtresse de chacun des vivants. Les non-vivants, eux, pouvaient à loisir observer ce manège sinistre. C’était le cas s’il ne faisait pas partie d’un plan les dépassant. Ainsi était devenu Istheria, si bien qu’on eut dit que Phelgra la sombre s’infiltrait dans les pores même des sous-sols continentaux, déversant son flot de plaintes, de souffrances.

Ademar se serait volontiers rangé du côté des observateurs, mais il était désormais membre d’une organisation clanique. La Destinée avait pris en son sens une tournure cruelle. Ainsi, le Solitaire qu’il avait toujours été avait été assigné dans une équipe. Mais cela n’était pas le plus terrible à son sens, son équipière n’était autre que la cible de sa plus profonde haine, celle qui avait conditionné son existence, qui lui avait autrefois fait tout perdre, l’elfe noire Atréïde.
Bien que cela fût d’une flagrante difficulté, il parvint à passer outre son ire tenace afin de mener à bien la mission qui lui avait été confié et avait donc suivi le médecin de l’ordre, la protégeant, jouant son rôle sécuritaire avec talent et dévotion. Certes, parfois il avait failli céder à ses pulsions, mais la victoire qu’il avait acquise dans les geôles de Phelgra lui permit de maintenir une résistance profonde. Sur ce point, il se montrait satisfait, sachant fort bien qu’il avait gagné en puissance par la maîtrise lors de cet évènement.

Puis vint la convocation. Ademar se trouvait encore dans le laboratoire de l’elfe, jouant tantôt le garde du corps, tantôt l’aide-soignant. Il n’aimait pas cette situation mais il en tirait parti, apprenant chaque jour de nouvelles informations sur ce mal qui, désormais avait un nom : la Sarnarhoa. Le Cavalier fut surpris de se voir quérir par Démégor, dirigeant mythique de l’ordre. Immédiatement, le duo improbable répondit à l’invitation en se mettant en route vers le Manoir.
Leur allure fut alerte, si bien que Bryone avait parfois des difficultés à suivre son partenaire. Celui-ci n’avait pas pris la peine de se changer, conservant son habit fuligineux, dissimulé sous une cape non moins sombre. Il était l’ombre vivant dans l’ombre après tout et il se fondait ainsi très bien dans le paysage glauque d’une Themisto dévoyée, totalement sous l’emprise du mal mortel. Seul élément de surprise, Ademar n’avait pas pris soin de s’armer avant de sortir. Il savait ne pas en avoir besoin dans les rues de la Cité, malgré la criminalité régnante. En outre il lui parut incorrect de se présenter en arme lors d’une réunion stratégique.

La stratégie… cela n’avait jamais été son point fort. Il était un non vivant et un homme d’action. Il savait réfléchir lors d’un combat, il était même certain de se montrer capable d’élaborer des plans de bataille. Mais il savait qu’il ne serait nullement question de cela. Il n’avait qu’une faible conscience scientifique et ne ressentait aucun intérêt réel pour la maladie, ne s’émouvant pas de la mort d’autrui. En sus, il n’était pas attiré par l’argent. Bref, l’indifférence, ce sentiment qui lui était si cher s’appliquait une fois de plus. Il en était à cette pensée lorsqu’ils pénétrèrent dans la salle de réunion.

Il se présenta finalement devant la porte ouvrant sur la réunion et pénétra dans la grande salle sans plus tarder, prenant soin de ralentir son allure. Il effectua un simple mouvement de son visage grave comme salutations, marmonnant ce qui devait être une formule d’introduction. Son regard effleura alors chacun des participants. Il reconnut deux participants. Bien entendu, Bryone était à ses côtés, encore vivante… Puis Mirage dont il avait fait la rocambolesque et tumultueuse rencontre peu de temps auparavant. Et enfin les visages inconnues : un autre Gorgoroth dont il ignorait le nom et, pour son grand déplaisir, une autre Sindarine. Puis vint le leader de l’ordre. Bien qu’il ne l’ait jamais rencontré auparavant, son allure trahissait son rang et son pouvoir, si bien que la question de son identité ne l’effleura guère.
Ademar vint s’asseoir, évitant de se retrouver trop proche des éléments féminins, il choisit donc de se positionner près de celui dont il apprendrait qu’il se nommait Aldebert. Calmement il s’installa, posant ses coudes sur la table, ses mains se joignant pour former un appui pour son visage. L’ordre du jour : Sarnarhoa. La réunion pouvait désormais débuter.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Situation difficile, réunion des cavaliers!   Situation difficile, réunion des cavaliers! Icon_minitimeMar 20 Nov - 0:56

Des peuples avaient été ravagés par la famine des dizaines et des dizaines de fois depuis que le monde est monde, des pays s’étaient fait la guerre depuis aussi longtemps qu’ils existaient et des hommes et femmes n’avaient cessé de mourir pour toutes sortes de causes et de raisons, qu’elles soient futiles ou non. Quelle différence avec maintenant alors ? Une mort n’était qu’une mort après tout, peu importe comment elle survenait n’est-ce pas ? Non, et bien non. Que ce soit pour la famille, les amis ou pour éviter que cela ne se répète à l’avenir, certaines personnes désiraient ardemment savoir comment leurs proches venaient de mourir…mais également, chose plus difficile, pourquoi ? Aussi étrange que cela puisse paraître Démégor fut légèrement humain avant de mourir, il savait donc à quel point le doute et l’incertitude pouvaient être des émotions meurtrières.

Comment réagiriez-vous si on vous annonçait le décès de vos parents, sans que vous ne sachiez jamais les circonstances dans lesquelles ils avaient perdu la vie, sans savoir si c’était criminel ou accidentel ? Mais cette maladie était sans précédent et était bien plus destructrice et vicieuse que toutes les pestes et les guerres du monde. Pourquoi ? Parce que justement elle avait semé le doute et l’incertitude dans le cœur de tout le monde, victimes comme innocents. Personne ne savait d’où elle venait, personne ne connaissait la nature de son origine, et par-dessus tout personne ne savait comme la guérir.

« Je n’ai pas besoin de vous expliquer pourquoi je vous ai convoqués, vous l’aurez compris par vous-même. »

Cette voix venue de nulle part donna immédiatement le ton aux dizaines de cavaliers que le grand patorn avait réussi à rassembler dans un laps de temps aussi court. Son énorme lame à sa ceinture, le grand guerrier qu’il était se séparer du balcon et fit demi-tour avant de pénétrer lentement et solennellement dans cette pièce qu’il connaissait par cœur depuis le temps qu’il y siégeait. Balayant la salle de son regard il fut pris d’un sentiment de nostalgie en voyant se mêler jeunes et vieux, vétérans et débutants…ceux avec qui il avait eu la chance de se battre, et les autre. Oh non tous n’étaient pas là, loin de là, mais les plus fidèles avaient répondu présents aussi rapidement que possible et montraient-là leur dévouement à cette cause.
« Vous avez tous constaté ses ravages et sa facilité de propagation. Cela doit cesser, ici et maintenant.»

Passant par la droite de la table il se mit à marcher aux milieux des cavaliers encore debout qui s’écartèrent sur son passage en signe de respect. Cette maladie avait fait trop de ravages pour que les cavaliers restent simplement à attendre en croisant les bras, en espérant que quelqu’un d’autre trouve un remède. Le reste du monde était tout sauf fiable, le passé ne l’avait que trop bien montré. Arrivé à l’extrémité à de la table, face au balcon et dos à son trône, il posa ses deux mains à plat sur la table et balaya l’assemblé de son regard.
« Chevauchez aux quatre vents. Fouillez les moindres recoins de ce monde, faites ce que vous savez faire le mieux : je veux des réponses ! Je veux des solutions ! »

La forte hausse de ton réveilla certains qui étaient à moitié endormi et acheva de convaincre l’ensemble de l’assistance que leur patron n’était pas de très bonne humeur et qu’il faisait tout sauf plaisanter. Hausser le ton n’était pas dans ses habitudes sauf pour motiver les troupes quand les situations l’exigeaient : et celle-ci l’exigeait ardemment. Ne bougeant pas d’un seul pouce, il embraya aevc la conclusion de son explication concise :
« Certains d’entre vous resteront pour aider au maintien de l’ordre ici pendant que j’irais également trouver des réponses. Des questions ? »
Il n’allait pas chercher mais trouver, là était toute la différence. Un jour, un mois, un an, dix ans, cent ans, il ne s’arrêterait pas avant d’avoir les réponses qu’il désirait avoir, avant d’avoir des pistes et il attendait un tel dévouement de la part de tous ses frères d’armes. Il ne pouvait exiger d’eux ce qu’il ne serait pas capable de faire…c’était là la force des grands leaders, c’était là la base de tout. Peut-être certains auraient des questions, peut être que non, mais tous savaient qu’elle était leur unique mission désormais et ils savaient qu’ils ne seraient pas autorisés à arrêter avant d’avoir trouvé quelque chose qui en vaille la peine.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Situation difficile, réunion des cavaliers!   Situation difficile, réunion des cavaliers! Icon_minitimeVen 23 Nov - 12:44

[Hors RP] Vous m’excuserez je double quelques personnes mais au moins, ça me fait un topic de moins à gérer ^^ [Hors RP]

Ainsi l’impérial avait parlé et avait fait part de ses inquiétudes, et malgré sa propre immunité, il ne pouvait rester de marbre devant ce fléau. Edmond était choqué, pour lui ça ne ressemblait pas à Démégor, ou du moins il ne connaissait pas cet aspect de sa personnalité. Il restait adossé contre son mur, ne l’ayant pas quitté depuis le début, et suivit du regard le chef de la maison lors de son speech. Ce dernier finit alors par revenir à son point de départ, déposant une main de fer sur la table lui faisant face. Avec cette même poigne de fer il commanda à ses subalternes d’aller quérir toutes les informations qu’ils pouvaient, quitte à parcourir le pays en long en large et en travers, durant des décennies s’il le fallait, qu’importe tant qu’il aurait des réponses en retour. Tant mieux pour Edmond, lui qui n’était presque jamais au manoir et qui passait tout son temps à sillonner le pays, ça n’allait pas vraiment le bousculer dans ses habitudes.

Il quitta alors son appui, allant se présenter à hauteur de la table où s’était installé Ademar (oui Edmond connait le nom de tous ses confrères même s’il ne les connait pas à proprement parler) posant ses mains sur cette dernière, courbant de ce fait l’échine, et prit ensuite la parole.


« Fort bien patron. J’ai ouïe dire que le tribunal d’Hesperia avait été réquisitionné pour servir d’hôpital de fortune. M’est d’avis qu’il y aura foule là-bas, je vais y débuter mes recherches. Si vous voulez bien m’excuser, j’y file de suite. »

Il se sépara alors de la table et commença à se diriger vers la sortie d’un pas calme avant de faire un dernier demi-tour vers l’assemblée.

« Je taxe un de nos pigeons pour le coup. Je vous enverrai une missive dès que j’ai des nouvelles. Sur ce, mes chers confrères et consœurs, je vous souhaite bonne fortune pour vos futur recherches. » Son regard s’arrêta alors sur Suie et Bryone… « Tachez de nous revenir dans le même état. » Et il passa la porte de la salle dans l’instant qui suivit, la fermant derrière lui sans la faire claquer. Il courut vers la volière et attrapa une cage dans sa course avant de pénétrer dans la haute tour où sévissait quelques dizaines de volatiles. Evitant de perdre du temps il usa de son contrôle du vent pour en aspirer un dans la cage qu’il tenait en main et ferma la grille à l’instant qui suivit avant de repartir vers les écuries. Lorsqu’il arriva devant Arod, il eut un sourire, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas revu sa belle monture, il lui flatta l’encolure et la sella avec douceur avant de la grimper. D’une fois qu’il avait les rennes bien en main, il se pencha vers son oreille.

« Désolé, la promenade de santé ce ne sera pour cette fois. Montres moi ce que célérité veut dire. »

Cela devait faire une dizaine de minute que le cavalier avait quitté l’assemblé et déjà il passait les portes de la ville, direction Hesperia.
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Situation difficile, réunion des cavaliers!
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