Recherche de frères, trouvaille d'un Père.

[Cet épisode se situe après la désertion de Veto et bien avant l'assassinat des Maires.
Le militaire quitta son poste pour partir au secoure de l'une de ses camarades et ils furent tous deux séparés de leur équipe.
Baptisma Maverick les retrouva en perdition et avec son aide ils s'en sortirent.
L'équipe demeurant introuvable, le maître de guilde les invita à se soigner dans son village et proposa de les accompagner jsuqu'à Hesperia, ville destination de l'équipe.
Cet épisode raconte leurs recherche dans cette vaste ville de l'équipe du soldat et comment Ision et Veto se retrouvèrent pour la bonne fortune des projets du Lord.]
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Le voyage fut calme et même agréable. Dans son ensemble du moins. Veto avait pu beaucoup apprendre de Baptisma et une nouvelle relation s’était tissé entre eux, une relation ou les défiances du garde se réduisaient énormément. Évidemment, cet homme était un original et le resterait. Pour le militaire, cette inconstance dans l’irrationnel était une sorte de menace mais il avait très bien compris que l’aventurier était foncièrement bon et généreux.

Ils avaient quitté le village natal de Baptisma il y avait à peine trois jours et Hesperia surgit enfin à l’horizon, signe de très bon augure selon Veto. Avec un peu de chance, ils réussiraient à retrouver rapidement sa patrouille et il pourrait s’expliquer pour peut-être se faire pardonner sa disparition.

« Maître Maverick, ce trajet en votre compagnie fut des plus sympathiques. De plus, vous êtes très bon guide et vos enseignements en l’art du contrôle de l’essence divine me seront peut-être profitables dans le futur. Maintenant que nous arrivons au bout du chemin que nos routes ont partagé, j’aurais presque quelques réticences à le terminer. Malheureusement, mes obligations me poussent vers l’avant alors que j’ai le pressentiment que nous ne nous reverrons pas avant un moment. Faisons en sorte que nos derniers instants conjoints soient aussi mémorables que les autres. »

Inclinant la tête légèrement vers son compagnon de route, un large sourire dessiné sur son visage aux couleurs retrouvées, il talonna Maclov. Prenant la tête du convoi, il n’avait pas conscience de la portée de sa bonne humeur sur sa prolixité.

Cette fin d’après-midi était belle et le soleil ne tapait pas assez fort pour venir annuler les biens faits de la douce et fraiche brise qui balayait la plaine et les champs aux alentours de la grande cité royale.

À la porte, il put tirer quelques renseignements d’un garde qui reconnut son bouclier et l’écusson gravé dessus. La garde cimmérienne était arrivé il y avait à peine cinq jours et aucune rumeur n’avait fait vent de leur départ. Cette bonne nouvelle rajouta encore un peu de baume au cœur de Veto qui exhorta Baptisma et Emmanuelle à le suivre pour faire la tournée des auberges à la recherche d’informations.

Ce n’est qu’au soir que la dernière bribe d’entrain finit de quitter le militaire. Ils avaient dû écumer une demi-douzaine d’échoppe sans recueillir d’informations concordantes. Les ragots allaient trop bon train pour réellement discerner le vrai du faux. Et comme Veto ne s’était pas vraiment tenu au courant, pour une fois, du but précis de la mission, ils étaient, pour ainsi dire, le bec dans l’eau.

Devant la porte d’une nouvelle auberge, il discuta le cœur lourd alors qu’il descendait de cheval.

« Mon cher Baptisma, je n’avais pas pris conscience de l’ampleur de cette ville. Elle doit être plus grande que Hellas et mainte fois plus peuplée. C’est comme rechercher un flocon dans le blizzard. »

Mais alors qu’il se tournait vers l’établissement, il remarqua un symbole sur la porte. Un sceau qui lui rappela quelque chose sans qu’il ne parvienne à se souvenir quoi.