Une guerrière en détresse

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 Une guerrière en détresse

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MessageSujet: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeMar 4 Juin - 13:29

Faible….si faible.

De tous temps l’homme, à l’image d’Icare, a toujours chercher à s’élever et toucher du doigt des sommets bien au-delà de ce qu’il serait en droit d’espérer, afin de pouvoir continuer de rêver à un avenir meilleur sans vraiment y croire, afin de continuer à rêver et exister tout simplement. La plupart du commun des mortels, surtout dans un monde aussi misérable et cruel que celui-ci, rêve à une vie simple entouré des personnes qu’il aime et vivant dans une charmante chaumière loin de la guerre et des autres malheurs de ce monde. Cela peut vous paraître dérisoire de rêver de choses aussi simplissimes, mais dans un monde aussi dur, rares sont les personnes ayant la possibilité de vivre une vie aussi tranquille que celle-ci tandis que beaucoup en voudraient bien. Vous allez me dire que rêver à une chose impossible à acquérir est le meilleur moyen de se bercer d’illusion : plus l’espoir est grand, plus le désespoir est profond.

Mais n’est-ce pas plus ridicule que de rêver à du pouvoir et de la puissance lorsque cet objectif est d’autant plus inatteignable que celui précédemment cité ? Même s’ils ne se l’avouent pas, les hommes désirent toujours ce qu’ils ne peuvent avoir et quand, par chance, ils arrivent à l’obtenir alors ils commencent à désirer ce que les autres ont et c’est ainsi que débutent la violence : par la jalousie.
Et Démégor, aussi auréolé de mystère soit-il, n’échappait pas à cette règle. Lui et sa sœur étaient nés avec rien, et il avait finir par désirer tout ce qui l’entourait : pouvoir, amitié, amour, respect, crainte…il avait été le plus égoïste des hommes. Pendant un temps il s’était sentit puissant lorsqu’il fondait sur ses ennemis, dans le cœur de la bataille, avec une lame pour toute défense et qu’il en ressortait victorieux…ensanglanté mais victorieux. Pendant il temps il s’était sentit heureux, puissant et heureux, assez heureux pour croire qu’il avait atteint le point ultime de sa vie et qu’il ne pourrait jamais plus être aussi satisfait.

Mais bientôt il se remit à désirer autre chose, il se remit à désirer du pouvoir…et plus que tout il se mit à désirer une chose contre nature, une chose qu’il n’aurait pas dû désirer et c’était cet ultime souhait égoïste qui le mena vers la tombe. Avait-il compris la leçon ? Il avait eu bien des années pour y repenser et pour essayer de tourner la page. Le frère de la frêle créature qu’il tenait dans ses bras était mort le jour où il s’était extirpé des décombres et des cadavres de cette bataille.
Pendant il temps il trouva cela facile de tourner la page et de faire comme si rien n’était, comme s’il n’était plus que Démégor et personnage d’autre, mais aujourd’hui tous ses souvenirs lui étaient revenus comme un coup de poignard dans le ventre lorsque la vision de cette créature finit par remplir son champ de vision. Peu importe à quel point il essayerait d’oublier, son esprit finirait toujours par lui rappeler que Démégor n’était qu’un rôle et que son véritable « moi » n’avait été qu’en sommeil durant toutes ces années depuis sa résurrection.
Mais il ne voulait pas y croire, il voulait laisser partir sa sœur avec la certitude que son frère n’était plus de ce monde et qu’elle pouvait enfin s’autoriser à aimer et à vivre…mais ce jour venait de tout changer. Venait-elle de voir son visage de nouveau ? Il n’en était pas sûr. Mais bien vite ce doute disparu complètement lorsque le guerrier pris conscience de l’état de celle qui était sa moitié, sa jumelle, l’autre partie qui lui manquait pour être complet.

Resserrant sa prise sur elle, et sur son bras, il leva son autre main et siffla assez puissamment pour que son fidèle destrier vienne à lui aussi vite que le vent. Posant la demoiselle devant lui, il attrapa son casque et l’enfonçant violemment sur sa tête avant de monter sur son noir destrier et de quitter le champ de bataille aussi rapidement que cette monture le pouvait. Son camarade ne lui avait fait défaut et il ne le ferait pas non plus aujourd’hui.

Mais où allait-il ainsi, tenant fermement la demoiselle en détresse et son bras contre son torse ? Il s’en allait loin de ce champ de bataille, il se dirigeait vers la terre de la demoiselle, vers son foyer en espérant que là-bas quelqu’un serait à même de la guérir et d’inverser le processus de pétrification. Combien de temps chevaucha-t-il ? Il ne saurait le dire, mais il savait que le temps jouait contre lui et, à mesure que le temps passait, il se rendait compte qu’il n’arriverait probablement jamais à temps. Y avait-il un guérisseur dans le coin ? C’est ce qu’il espérait alors qu’il pénétrait en trombe dans la forêt, balayant les environs du regard afin de demander au premier passant venu son chemin.

Pas maintenant….pas ici.

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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeJeu 6 Juin - 19:05

Elle avait été sidérée par la réponse du titan de Taulmaril… La syliméa s'attendait presque à ce qu'ils finissent tous contaminés par la maladie ou piétinés sur place, plus ou moins volontairement. Pourtant la montagne vivante après un dernier cri s'en était retourné vers la tour effondrée pour reprendre sa place. Endormi… Elle ne comprenait plus rien. Pourquoi? Comment? Quoi? Elle avait suivi la progression de la créature, bouche-bée, s'assurant juste qu'il ne les blesse pas sur son passage. Le problème venait juste de se simplifier, même si tout le monde n'était pas sorti d'affaire. Maintenant que la menace immédiate n'était plus d'actualité, elle pouvait essayer d'organiser un peu plus efficacement sa pensée.

Démégor semblait bien décidé à passer à l'action et la jeune femme réalisa bien vite qu'il n'allait pas s'arrêter à son environnement. Son regard tomba sur Aliénor, qui n'était pas en état de réagir d'elle-même et elle sentit une vague de panique la balayer. Elle ne le connaissait pas et n'avait certainement aucune autorité sur lui mais elle ne pouvait pas le laisser filer ainsi avec Sighild. Pas comme ça… Consciente qu'elle n'avait plus beaucoup de temps, elle se jeta à sa rencontre, juste avant qu'il n'appelle son cheval et ne ruine ses efforts… Et elle avait supplié pour que la rôdeuse et sa mentor ne soient pas séparées. Parce que l'une ne survivrait pas sans l'autre. Parce qu'elle ne savait pas comment faire autrement. Et pour appuyer sa supplique, elle avait laissé échapper un nom. Celui d'un herboriste qu'elle connaissait, qu'elle savait plus qu'efficace. Et qu'elle se proposait d'aller quérir rapidement.

C'était un échange de bon procédé. S'il voulait qu'elle fasse venir cet homme, il devait l'aider avec Aliénor et lui dire où il comptait porter Sighild. Et si Kalysta n'avait jamais cru en aucun dieu, elle espérait que celui qui veillait sur la rôdeuse allait suffisamment interférer pour contrebalancer la malchance naturelle de la nérozia. Tout simplement parce que tout dépendait de l'assentiment de Démégor… Quelques instants plus tard, la jeune femme tournait le dos à Taulmaril et mettait en pratique tout ce que son métier avait comme ficelles. Elle devait rejoindre Duscicio à tout prix, le plus rapidement et le plus efficacement que possible. La question n'aurait pas présenter un véritable challenge si elle n'avait pas été une syliméa. Car elle devait déployer des trésors d'ingéniosité pour contrebalancer l'handicap de sa race…

Si elle ne pouvait pas approcher la moindre monture, elle allait courir aussi vite qu'elle le pourrait, ne s'accordant un petit trot que lorsqu'elle devrait se "reposer". Si elle ne pouvait pas approcher le moindre oiseau pour communiquer un message, elle ferait en sorte de trouver quelqu'un qui se chargerait de la bestiole. C'était un pari sur son endurance et sa volonté. Mais c'était aussi un pari sur son ingéniosité. Consciente de cela dès ses débuts comme messagère, ou aventurière, ou être vivant et consistant, elle avait du trouver des astuces pour compenser. La jeune femme était devenue une véritable encyclopédie des chemins de traverses, connaissant mille et un raccourcis. Ces chemins étaient souvent à la limite du praticable mais permettait de gagner du temps, du moment que l'on avait pas peur de donner un peu de soit. Ravins, acrobatie, passage par des arbres. Du moment qu'elle pouvait gagner du temps, elle était prête à tout…

C'est ainsi qu'elle parvint à atteindre une ferme dont elle connaissait bien les occupants. Ils faisaient partie de ce petit "réseau" qu'elle avait su développer à force de voyage. Kalysta s'effondra presque sur le pas de leur porte, couverte de poussière et de sueur, des points noirs dansant devant ses yeux. Si elle était à bout de souffle, l'occupant des lieux comprit parfaitement la raison de sa présence et se mit immédiatement en action… Une demi-heure plus tard, plusieurs oiseaux messagers partaient de la ferme, tous avec le même message, destiné à Duscicio Ballibe.


Citation :
Sieur Balibe

Votre présence est urgemment demandée auprès de malades gravement atteints par la Sarnahroa. L'une de ces personnes est particulièrement importante et doit rester en vie coûte que coûte.
J'ai pu apprécier vos talents lorsque vous ne cherchiez qu'un simple morceau d'étoffe, je ne vois personne de plus qualifié que vous.

J'espère que vous répondrez à cette supplique, j'ai toute confiance en vous pour sauver Dame Sighild...
Elle a été portée en sa demeure dans la Foret de Sphène.

Le temps lui est compté.

La nérozia ne s'accorda que quelques heures de repos, consciente que si elle s'arrêtait vraiment complètement, ses muscles en feu ne lui permettraient jamais de reprendre sa route. Remerciant le fermier pour la célérité de ses oiseaux en lui laissant quelques dias, la jeune femme reprit rapidement la route. Toujours en alternant course et petites foulées. Droit vers la foret de sphène et les maigres espoirs qu'elle nourrissait…


Si vous voulez une réponse rapide à un MP, veuillez mettre un titre de plus de 12 caractères, merci !

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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeJeu 6 Juin - 23:03

Le temps n'étais pas au repos. Cela faisait que quelques heures, que Duscisio avait quitté le Temple de Delil après avoir traité les malades de cette maudite maladie qui touchait quiconque avait été toucher par un malade. Plus qu'une malédiction, c'est un supplice. Que se soit pour les malades ou les soignants, le repos était quasiment impossible.
Arrivant dans son lieu de travail et logement, le Rosier Blanc ne prit qu'une heure de repos avant de reprendre la conception du remède dont il en avait maintenant quelques fioles et la recette. Les prochaines semaines allaient être très difficile.
Fioles vides, fleur de Panacée à 5 pétales, Ecorce d'Oréa en poudre, Sève de rose cimmerienne, Fleur de lys, miel d'abeille d'Hesperia, eau.
La quantité que l'on lui avait laissé n'allait suffit que pour une dizaine de potions. Les panacées n'étaient pas un problème maintenant que l'on lui avait appris à faire pousser les plantes de manière accélérée.
Ses affaires prêtes à l'emploi, il n'y que peu de temps avant de voir... qu'un volatile lui portait un message. Il ne le remarqua pas tout de suite, concentrer dans ses prochaines actions afin de concocter les prochaines fioles de remède afin de commencer à soigner les cas les plus graves. Ses yeux se posèrent sur le message volant alors qu'il tapait à la porte de son bec comme s'il avait été dressé pour cela à son arrivée.
Il interrompit dans son entreprise, tendit sa main au messager qui se posa dessus et montra de ses ailes déployer le message qu'il portait à ses pattes. Duscisio prit le message de ses doigts agiles, l'oiseau s'envola et il put lire se qui lui était destiné.
Ce n'était pas une écriture habituelle, c'était la même la première fois qu'il voyait cette écriture. Si la lisibilité était correcte pour un message qui semblait avoir été écrite au plus vite, son message fut porté sur quelques mots : Sarnahroa, Sighild, Forêt de sphène.
Peu importe l'expéditeur, ses simples mots lui suffire à préparer et prendre à toute hâte ses affaires, le manteau-bouclier qu'il avait récupéré il y a quelques jours, gents, épée, pierres de sphène. Maintenant qu'il avait le nécessaire pour voyager il ne manquait plus que les outils de soin. Il regarda sa place de travail, puis les quelques fioles qu'il avait déjà placées sur les côtés. Sans prendre le temps de réfléchir, il prit sa petite sacoche à la place de son gros sac de voyage, mit quelques potions contre la Sarnahroa à l'intérieur, des graines diverses dont l'utilité se verra plus tard arrivé sur place, puis alla vers le bâton avant de s'arrêter net.
Ce bâton, qui portait Limiria, la pierre de sphène qui lui servait jadis à utiliser sa magie avant qu'elle ne se brise lors de l'affrontement contre Gorvack. Les souvenirs de ce jour le hante, la honte et les remords de ses actes. Il fit demi-tour et sorti de son herboristerie, fermant derrière lui et prenant hâte au voyage qui allait l'amener au plus rapidement possible vers sa destination.

La course difficile d'une hâte sans nom donc il se poussait à se fatiguer, jusqu'à qu'il ne puisse plus courir, arrivé à l'entrée de la forêt, prenant son souffle. Prenant pose, ne comptant plus le temps. Il se calma dans sa course et reprit la marche habituelle.
Il prenait le temps de marcher dans la forêt, essayant de se souvenir quelle direction il avait pris, puis par l'instinct qui joua son rôle semblait approcher de présence isthérienne. Calmant lentement sa respiration, celle revenant très rapidement, il peut enfin voir trois personnes et une monture. Il reconnut deux personnes. L'une était Sighild, l'autre une femme qu'il avait rencontrée pour récupérer se qu'il portait sur les épaules. Sortant des broussailles entrant en évidance, oubliant l'homme présent au côté de la lhurgoyf à moitié pétrifiée, s'immobilisa et s'annonça.

J'ai fait aussi vite que j'ai pu.

Ne s'engageant dans aucune action, il resta sur le côté un bref instant, regarda Kalysta sans prononcer la moindre parole.
Duscisio sachant que le temps était compté, il observa les plaque grisées qui la recouvrait dangereusement. Positionnant sa main devant son visage, il regarda ensuite Démégor et lui donna des ordres, en espérant qu'il agisse.

Posez là que je puisse m'occuper d'elle. Il faut agir vite, ou elle y restera.

Sans attendre il sortit l'une des potions qu'il possédait d'une main, les graines qu'il avait prises de l'autre, afin de pouvoir commencer son travail et sa mission d'altruiste...


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Handicap. Faculté magique grandement réduite.
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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeJeu 20 Juin - 22:08

    Tout était en train de s'éffronder, glissant doucement à travers les doigts de la jeune femme sans que cette dernière puisse fermer sa main. Elle n'avait plus quoi se rattacher dans ce cauchemar surréaliste. Ni les cris, ni le fracas des lames, ni même le geste tendre de la demoiselle qui fut réconfortée quelques instants plutôt par la rôdeuse, suffisaient à délivrer cette dernière de son esprit embrumée. Tout n'était que des échos résonnant au loin tandis qu'Aliénor s'abandonnait dans la noirceur de son esprit.

    Lorsque le géant de pierre se déplaça enfin, martyrisé par ces insignifiantes créatures, Aliénor sentit tout son corps trembler à chaque secousses dont produisaient ces lourds pas. Doucement, elle leva son regard vers les cieux et ses yeux perçurent la silhouette du singulier titan frôler les aventuriers qui avaient osé se mettre au travers de sa route. Ils étaient tous des proies si faciles ; il suffisait d'un pas ou bien d'un geste de main pour permettre à cette créature de se débarrasser de ces gêneurs. Alors, pourquoi s'en retournait-il vers sa demeure sans la moindre once de vengeance ? En fixant cette créature replonger dans un lourd sommeil, l'Eryllis ne pouvait que ressentir de la haine, de l'incompréhension et de la fascination. Ils avaient fait tout cela pour rien... Sighild s'était retrouvée en échec, entre la vie et la mort avec un bras en moins, pour se retrouver finalement au point de départ ? Leur adversaire ; si c'était réellement un adversaire, n'était pas de ce monde, une telle puissance et une telle résistance relevait presque du Divin. Décidément, en voilà une étrangeté de la nature, une énigme des plus insaisissable... De quel côté pouvait-il être ? Quel était son but ? Alors Aliénor se jura de percer ce mystère, qu'importe le temps que cela prendra et elle se laissa doucement se bercer par sa mélancolie dans un dernier soupir.

    Soudain, tout s'agita autours de la jeune femme ; Démégor, ou Lorn, venait d'appeler sa monture. Totalement meurtrie mentalement, c'était avec impuissance qu'Aliénor observa le Lhurgoyf monter en selle avec celle qu'elle chérissait le plus au monde. Elle fut cependant incapable de l'en empêcher ; tendant son bras vers eux, manquant de peu de s’étaler à terre, elle ouvrit la bouche pour s'exprimer, mais aucun son ne pouvait franchir la barrière de ses lèvres. On lui retirait Sighild de ses mains et ce fut comme un poignard dans le coeur meurtris de l'Eryllis. Mais il semblerait que quelqu'un veillait sur la rôdeuse ; Kalysta venait de s'interposer face au cavalier afin de le convaincre qu'il prenne Aliénor avec lui. Cette dernière sentit sa gorge se serrait inexorablement, vraisemblablement touchée par la générosité de cette inconnue. A cet instant, aucun mot pouvait décrire toute la reconnaissance qu'éprouvait la jeune femme à son égars. C'était pour ainsi dire la première fois, et ceux depuis très longtemps, que quelqu'un lui tendait la main pour qu'elle puisse se relever.

    - Kaly...

    Elle n'eut pas le force de terminer sa phrase que Kalysta l'aida à se relever. Aliénor ne pouvait s'y opposer dans son état actuel et se laissa guider. Plongée dans un état quasi comateux, la Terranne fut assise sur le destrier du cavalier de Sharna et avant même qu'elle puisse rétroquer le moindre son le cheval partit au galop à travers une destination connu seulement de Démégor. Une froide pensée traversa l'esprit embrumée de l'Eryllis et soudain, la maladie dévora son visage emportant toute la partie gauche du haut de son crâne. La jeune femme était à présent devenue borne, mais elle ne regrettait en rien d'avoir sacrifier un de ses yeux pour ce qu'elle venait de faire. Quoi dont ? Plus tard... Pour l'instant, l'état de Sighild était une priorité.

    *~*~*

    Nul ne sait combien de temps les trois cavaliers chevauchèrent ainsi mais Aliénor ne s'attendait guère à retourner auprès de la forêt qui l'a recueillie. L'Eryllis avait gardé un silence troublant et inébranlable, noyée dans ses pensées et ses noirceurs. La maladie s'était aggravée en elle ; les plaques de pierre redescendaient à présent dans son dos et a dévoré peu à peu son visage. Il semblerait qu'elle usait encore d'un de ses pouvoirs malgré le danger, mais lequel et pourquoi, cela restait un mystère. Un autre mystère titillait par ailleurs ses pensées ; pourquoi le grand Démégor s'obstinait à vouloir venir en aide à sa Sighild ? Sans nul doute il y avait un lien qui unissait ces deux êtres et bien que l'Eryllis était méfiante à son égard, non seulement à cause de sa notoriété, elle le laissa cependant prendre soin de son aînée ; après tout, il avait prouvé qu'il désirait la sauver.

    Quoi qu'il en soit, Aliénor n'avait guère quitté le chevet de Sighild, y veillant comme une mère louve bien qu'il y avait comme une lueur singulière dans son regard. Lorsque Kalysta les avait rejoint, la jeune femme était plus détendue, moins crispée et semblait rassurer d'avoir la présence de cette inconnue auprès d'elle. Cependant, elle ne parlait pas, gardant précieusement le silence, mais ne se montrait guère hostile. Elle attendait sagement la personne qui pourrait sauver sa marraine...

    Cette personne arriva enfin et pourquoi sur tout les médecins connus sur ces terres il fallait que ça soit cet albinos ?! L'oeil plissé, le regard sauvage et hostile, le message était pourtant clair mais elle n'allait pas cracher sur son aide. Elle se rappelait de sa visite à Samhach ; c'est vrai, il avait promis d'aider et d'anéantir le mal... Mais Aliénor était rancunière, sans nul doute l'un de ses plus gros défauts avec la curiosité, et elle se souvenait très bien de ce qu'il s'était passé avec le Syliméa Gorvack... Un traître, restera un traître... A ce moment précis, la rôdeuse aurait tout donné pour que Calixte tombe du ciel pour lui venir en aide !

    Mais ne crachons pas sur l'aide qu'on pouvait lui offrir, surtout s'il avait le moyen de sauver sa marraine gisant entre la vie et la mort. C'est donc avec une certaine nausée et frustration qu'elle observa de son oeil unique les deux hommes s'occuper de sa consoeur, un étrange grognement lupin résonnant d'un ton inaudible au fond de sa poitrine.
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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeJeu 27 Juin - 11:36

Toute sa vie durant le guerrier, qui était en train de chevaucher à vive allure, s’était toujours efforcé d’enfouir les souvenirs de sa vie précédant sa résurrection au plus profond de son âme, comme des souvenirs qu’il ne souhaitait plus avoir et qui ne feraient finalement que le gêner. Pendant des décennies, et plus encore, cette méthode s’était révélée efficace et il avait été capable de mener son peuple le plus objectivement du monde, sans que ses émotions ne viennent troubler son jugement. Il s’était tenu le plus éloigné d’elle que possible pendant toutes ses années avec l’idée que, avec beaucoup du temps, tous deux pourraient finir par oublier et que chacun pourrait continuer sa vie comme il l’entendait.
Mais c’était sa faute si tout allait changer dès maintenant, c’était sa faute si son casque avait glissé et avait révélé au monde l’existence d’un être d’un autre temps, d’un être qui ne devrait plus exister. En son temps, la folie et l’arrogance qui étaient siennes avaient mené cet homme à faire des choses impardonnables et inhumaines, et avec le recul il se demande comment il avait pu agir ainsi à l’époque, mais il avait espéré que sa mort pourrait pardonner une partie de ses pêchés et soulager la peine de ses victimes…que cela pourrait soulager la douleur de la première de ses victimes, celle qu’il tenait actuellement entre ses bras.
 
Elle l’avait vu mourir, elle avait vu la lame de son amant transpercer la poitrine de son protecteur durant cette bataille qui remonte à si longtemps. Si la douleur et le chagrin prirent le dessus pendant un long moment, le jeune guerrier savait, en la voyant, qu’elle avait commencée à tourner la page et à pouvoir se consacrer à sa nouvelle vie et à son nouveau peuple. Et du jour au lendemain l’homme qu’elle avait tant aimé, mais qui l’avait fait tant souffrir, se révélait sous l’armure d’un guerrier qu’elle méprisait plus que tout. Pouvez-vous imaginez ce qu’elle pourrait bien ressentir à son réveil ? Pouvait-vous imaginer à quel point son monde et son esprit allaient être chamboulés dans les jours à venir à cause de la maladresse de ce guerrier ? Si seulement son casque n’avait pas glissé, tout serait encore normal et les convictions de sa moitié seraient encore intactes.
 
Mais il était trop tard pour ça, trop tard pour les regrets ou pour souhaiter pouvoir remonter le temps. Tout ce qu’il pouvait faire c’était de la sauver en espérant que dans l’opération elle oublie ce qu’elle venait de voir, c’était tout ce qu’il pouvait espérer pour les sauver tous les deux.
Arrivé sur place il déposa sa moitié, et le bras de cette dernière, entre les mains de la personne compétente ici en espérant qu’elle pourrait faire quelque chose. Qui d’autre le pourrait ?
 
*Pas encore. Pas moi. Tu dois venir à moi quand tu seras prête.*
 
Elle devait être celle qui viendrait à celui qu’elle croyait mort depuis longtemps et non l’inverse. Se relevant, il toisa du regard les personnes présentes et leur lança le plus simplement du monde :
 
« Quand elle se réveillera, dites-lui ce qu’elle a besoin de savoir. Dites-lui que quand elle sera prête, je l’attendrai. »
 
Ces personnes n’avaient pas besoin d’en savoir plus, n’avaient pas besoin de savoir quel lien ces deux êtres partageaient…et, au fond, qu’est-ce que cela leur apporterait de le savoir ? Rien pour l’instant. Une fois les choses mises au point le guerrier se dirigea vers sa monture et monta dessus avant de lancer, une fois encore, à l’assistance :
 
« Si elle meurt, je vous arrache la tête. »
 
Que dire de plus ? Il n’y avait rien qu’il puisse faire pour la sauver, mais ces personnes en payeraient le prix fort s’il lui arrivait malheur. Et il n’était pas un homme à faire des promesses en l’air. Lentement mais sûrement sa monture commença à faire demi-tour et se dirigea vers la sortie de la forêt. Le rôle de Démégor s’arrêtait ici.
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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeLun 1 Juil - 21:49


    Sighild s'était préparée à faire face à la mort après tant d'années. Elle l'avait attendu, elle savait qu'elle pouvait venir à tout moment. Lorsqu'elle se sut atteinte de la sarnahroa, la lhurgoyf y vit un mauvais présage, une annonce du destin mais ce n'était pas ce qu'elle croyait, ce n'était pas la mort, c'était un fantôme du passé qui viendrait à elle et sous une forme à laquelle elle ne s'attendait pas non plus. Pourquoi le sort s'acharnait-elle sur sa personne? Pourquoi était-elle ainsi tourmentée? Elle avait beaucoup sacrifiée, elle avait même du faire le deuil de toute une vie, renié des années d'existence, renoncé à aimer, oublié de vivre jusqu'à ce qu'elle finisse par faire le choix de prendre un autre chemin et d'oublier ce qu'elle fut. Mais voilà qu'on lui renvoyait tout en pleine face de la plus cruelle des manières.

    Au moment où on parlait, Sighild était en fâcheuse posture. La maladie de la pierre l'avait grandement atteinte et recouvrait près de quatre-vingt-dix pour cent de son corps. Les seules parties qui étaient présentement visible était la moitié de son visage, son nez, une partie de sa bouche. L'un de ses yeux était déjà pétrifié et on ne distinguait que la moitié de son crâne. Sa respiration était difficile et elle était à peine conscience. Des sons? Elle avait l'impression d'en entendre : des voix, des murmures...rien de bien audible. Sa vue était trouble et la lumière lui faisait mal. Elle ne sentait presque rien si ce n'était le souffle du vent sur sa joue. Sighild se savait aussi entrainée, bercée, portée on ne sait où par on ne sait quels bras.... était-ce son frère? Elle ne savait pas, mais elle avait l'impression d'être protégée. Mais l'avait-elle seulement réellement vu? L'amazone ne savait pas où elle se trouvait jusqu'à ce qu'un sentiment familier la parcourt : la forêt. On la ramenait chez elle.

    Elle devina plus tard que son porteur s'était arrêté, puis qu'on l'avait déposé au sol. Pendant un instant, elle crut aussi deviner des visages, une nouvelle fois celui de son frère, puis celui d'un jeune albinos, et enfin sa précieuse petite Aliénor. Elle crut aussi discerner la présence d'une autre jeune femme dont elle ignorait le nom. Ce qu'il lui arrivait? Elle n'en savait rien, elle vivait peut-être ses dernières heures dans la plus grande frustration... des questions... aujourd'hui elle se retrouvait avec plein de questions. Mais vivre devait devenir son nouveau but, vivre pour comprendre, vivre pour des réponses...


[hj : Je vous laisse me soigner. Noter que vous pouvez pas me rendre mon bras. Vous pouvez dire que ce dernier se désagrège en poussière, il est de toute façon irrécupérable. Vous devrez me soigner le moignon que mon personnage aura, sa coupure est juste au dessus du coude.]
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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeLun 1 Juil - 22:28

[HRP] Le texte est prêt depuis que Dénégor a répondu. Je me permet de sauter Kalysta juste pour cette fois.

Entre celle qui n'était pas contente de le voir, et celui qui n'attendait que de l'aide pour sortir Sighild de sa situation, la balance penchait sur le troisième côté qui n'était que d'aider les personnes qui en avait besoin. Sighild était dans le besoin. Plus que nul autre, elle avait apparemment fait des choses en compagnies de ses compagnons que peu de personne aurai fait à sa place. Elle a sacrifié beaucoup trop pour qu'il la laisse ainsi.
Sentant la rancune de l'elyris qui se trouvait à côté d'elle. La même personne qui se trouvait sur les actuelles terres dévastée où sa folie lui fit perdre la tête. Il ne pouvait que baisser les yeux d'une honte qu'il cachait à merveille par le masque de marbre qu'il affichait. Les yeux se posant à nouveau sur la guerrière en détresse et ce pourquoi il avait été appeler par la jeune Kalysta qui pensait bien faire. Es-ce vraiment une chance de l'avoir sous la main pour faire son devoir ? Cela aurait très bien pu être quelqu'un d'autre. Le choix d'une jeune femme s'était porté sur lui, il fera donc en sorte que ce choix ne soit pas le mauvais.

Le guerrier qui portait Sighild la posa entre ses mains tout en prononçant quelques choses qu'il ne chercha pas à comprendre. Il avait manqué un épisode mais cela n'était pas ses affaire, il s'éloigna en plaçant un espoir bien mal exprimé, prit son cheval et menaça l'albinos de lui arraché la tête s'il ne la sauvait pas, il répondit aussitôt d'une voix basse et sereine tout en préparant les préliminaires à l'opération.

C'est une promesse que vous ne tiendrez jamais...

Alors qu'il le laissait s'éloigner, finir son rôle pendant que Duscisio prenait maintenant entièrement sa place. Les graines qu'il avait dans les mains furent posé autour d'elle comme une pincé de sel, des grains de la taille de petites noyau de cerise. Puis se n'est que quelques secondes après qu'il se relava et fit signe à tout le monde de reculer, alors que sa pierre de sphène jaune orangé se mit à luire d'un éclat suffisant sous sa cape, la main tendue vers la jeune femme qui se vint soudainement entourée de pousse venant des graines qu'il venait de poser. Celle ci prirent racine dans le sol, s'enfoncèrent et poussèrent à une telle vitesse que l'on pourrait prendre son geste n'ayant pour but que d'immobiliser la cheftaine sur place pour se qui allait suivre. Les lianes des graines maintenant en pleine croissant prirent les bras, les jambes, le torse et le front poser à même le sol, sans trop forcer en premier lieu au vu de la fragilité du corps et du bras qui se désagrège...
Avant que toutes représailles ne soit engager, le Rosier Blanc regarda Aliénor tout en levant son bras pour la stopper net.

N'approchez pas. Contentez-vous de regarder. La suite du traitement n'est pas sans douleur.

Il ne faisait qu'énoncer la fatalité que Sighild allait souffrir pour guérir. Il n'en était pas fautif, c'était la potion qui n'était pas parfaite, ni avec un très bon goût mais ils n'avaient pas le choix. Il prit ses gens afin de ne pas se faire contaminer, puis la potion orange qu'il tenait entre ses doigts pour enfin s'approcher au plus prêt de la guerrière en état de faiblesse, il levait la tête tout en lachant l'étreinte de l'une des lianes puis ouvrit la potion du pouce pour approcher le bord sur ses lèvres et l'obliger à boire une première gorgée après lui avoir dit se qu'il allait se passer, en espérant qu'elle entendait.

Si vous m'entendez peu importe la réponse, je vais vous faire boire une potion dégoutante mais que vous allez accepter sans discuter... Vous allez souffrir, mais ceci est pour votre bien... Je commence...

Il leva davantage la tête pour qu'elle puisse boire, posant un doigt sur son menton pour lui ouvrir la bouche tout en penchant la fiole pour qu'une petite gorgée coule dans sa gorge. Relevant la potion, posant le pouce pour servir de bouchon puis pousser son menton pour lui fermer la bouche avec toute la force qu'il pouvait avoir dans la main prise par la fiole.
Les spasmes de douleur dû à la guérison ne pouvait que l'obliger à bouger dans tous les sens, si seulement elle le pouvait, pendant que les premières plaques grisâtres commençait à disparaître, celle de sa tête... montrant bien que le remède fonctionnait à merveille...
À fur et à mesure que Duscisio lui faisait boire le remède, les partie du corps se voyait un à un soulager des plaques de pierre, mais son bras disparaissait petit à petit en poussière malgré tout. Il faisait au plus vite, mais il ne fallait pas être trop rapide. Au bout de la troisième gorgée son bras fut libéré de l'emprise de la pierre mais fint rapidement à appeler l'une des femmes, en montrant le moignon des yeux.

Occupez-vous de cette partie.

Il se stoppa un moment et regarda Sighild.

Courage c'est bientôt terminé...

Il ne restait que le bras du corps et les jambes alors il fallut terminer la potion en deux gorgées qu'il restait dans la fiole. La liberté de mouvement retrouver les douleurs ne pouvait qu'envahir son corps.
Par la magie, Duscisio resserra les lianes pour éviter qu'elle ne bouge de trop jusqu'à qu'enfin, la tâche ardue finisse. La potion était achevée et la guérison finissait quelques secondes après, il posa la tête de la jeune femme sur le sol et desserra les lianes afin de la libérer de leur étreinte... dans un soupire de soulagement.


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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeMar 16 Juil - 18:02

[HRP: je m'excuse, outre mon emploi du temps difficile et le fait que je n'ai pas vu qu'il y avait de nouveaux messages, je vous ai fait prendre du retard]

Rejoindre Syghild, Aliénor et Démégor ne fut pas chose aisée. Une fois encore la syliméa pesta contre la malédiction qui pesait sur sa race… Sans cela elle aurait très bien pu se fournir une monture pour pouvoir gagner un temps précieux, sans compter l'énergie qu'elle dépensait. A nouveau elle dut s'en remettre à ses jambes et ses connaissances poussées des environs, essayant de compenser sa lenteur naturelle en prenant un maximum de raccourcis. Elle eut tout de même droit à un petite coup de pouce du destin, une aide inespérée qu'elle ne chercha pas à repousser, bien trop heureuse de pouvoir prendre quelques instants de repos.

Se retrouver presque nez à nez avec une carriole n'était pas vraiment ce à quoi elle s'attendait en prenait cette minuscule route. Il devait s'agir de simples bûcherons transportant leur matériel et une partie de leur labeur… Kaly s'en serrait rapidement désintéressée n'eut été la réaction du cheval. Presque inexistante. Visiblement le canasson avait l'habitude des situations à risques et concevrait suffisamment son calme pour pouvoir rester utile. La jeune femme s'en remit à son charme naturel pour embobiner les bûcherons et, bientôt, elle pouvait se reposer… Cette chance inespérée lui permit de gagner un temps précieux tout en s'épargnant une épreuve physique intense. Et c'est ainsi qu'elle parvint à rejoindre le petit groupe juste à temps, avant que l'herboriste ne les retrouvent…

Les choses n'avaient pas l'air d'aller spécialement bien quand elle arriva. L'ambiance n'était pas spécialement à la fête… Un peu comme si on veillait un mort, ce qui n'était pas entièrement faux si Duscicio prenait trop de temps pour arriver ou qu'il n'avait rien pour traiter la maladie. Si la jeune femme se rapprocha d'Aliénor pour voir comment elle allait, elle se garda bien de serrer de trop près Démégor et Sighild. Elle avait la sinistre impression que le cavalier ne prendrait pas forcément bien la présence un peu trop proche d'une tiers personne, même si elle ne savait pas du tout ce qui l'unissait à la l'eryllis…

Fort heureusement pour tout le monde, l'herboriste suivit de très près la syliméa, lui arrachant presque un soupir de soulagement… Elle posa une main gantée sur le bras d'Aliénor pour lui apporter un peu de réconfort, peut-être pour essayer de la rassurer aussi, mais elle fit en sorte que la rôdeuse reste où elle était. Si elle était moins atteinte que son mentor, elle était tout de même gravement atteinte, autant qu'elle reste sagement allongée donc… Elle s'apprêtait à rejoindre l'herboriste quand elle fut arrêtée net dans son mouvement par Démégor. Ses paroles la firent difficilement déglutir mais la jeune femme fit de son mieux pour ne pas flancher plus. De toute façon, craquer n'arrangerait en rien leurs affaires…

Alors que le cavalier les laissait sur ces paroles menaçantes, la nérozia vint se positionner aux cotés de Duscisio. Elle ne savait pas s'il l'avait reconnue, ou s'il se souvenait de la moindre chose la concernant, mais cela ne l'empêcha pas de le saluer d'un rapide mouvement de la tête. De ce qu'elle savait, même si ce n'était pas énorme, l'albinos restait le meilleur herboriste donc leur meilleure chance. Mais cela ne l'empêchait pas d'avoir potentiellement besoin d'un assistant. Or elle était la seule disponible. Sans compter que ce qu'il faisait l'intéressait fortement…


-Merci d'être venu aussi vite. Aliénor aussi a besoin de vos bons soins… Si je peux faire quoi que ce soit...

Elle désigna la rôdeuse, son amie?, d'un mouvement de la main avant de froncer légèrement les sourcils, soucieuse. La jeune femme ne savait pas exactement ce que faisait Duscisio mais elle essayait de retenir au maximum les gestes qu'il faisait, les graines qu'il utilisait... Elle n'eut pas besoin de lui demander en quoi elle pouvait se rendre utile puisqu'il désigna le moignon de Sighild d'un ton impérieux. Ca, elle pouvait le faire... Dès que la pierre relâcha son emprise sur le bras, elle fit en sorte de rapidement le compresser dans un linge propre pour éviter que l'eryllis ne meurt d'une bête hémorragie...


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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeDim 8 Sep - 16:53

Aliénor observait, sans un mot. Elle veillait sur sa Marraine, telle une mère louve ; il était difficile de devoir confier la vie d'un être chère à des personnes dont on était guère sûr de pouvoir faire confiance. Pourtant, le Grand Démégor n'hésita pas une seule seconde à le faire. Mais quel lien réunissait Sighild et cet homme si singulier ? Qui aurait pu croire qu'un jour ces deux entités puissent être liée ? C'était irréel, oui, tout semblait si irréel pour la pauvre Rôdeuse. Son esprit semble déconnecté du monde, embrumé, empoisonné. Ses nerfs étaient sur le point de lâcher, mais elle attendait, patiemment, le moment où elle pourra hurler jusqu'à s'arracher les poumons. Bien heureusement, Kalysta était près d'elle et quand sa main se posa bienveillamment sur son épaule, Aliénor ressentit comme un baume sur le coeur. C'était un doux réconfort et un appuie inestimable. Car elle devait tenir, pour Sighild et elle veillera sur elle jusqu'à qu'une de ses soeur prenne la relève. Démégor pouvait être sûr qu'il n'arrivera rien à sa précieuse, à condition que ce satané albinos fasse son boulot comme il faut.

D'ailleurs, le soigneur devait sans nul doute sentir comme une pique sur sa nuque tant le regard perçant de la jeune femme suivait chacun de ses mouvements. Aliénor semblait attendre le moindre faux pas afin qu'elle puisse lui arracher allègrement la gorge. Et lorsque Délil intervint dans les préparatifs, prenant peu à peu Sighild dans ses bras pour qu'elle soit immobilisée, tout les muscles de l'Eryllis se contractèrent subitement. La mâchoire crispé et un grognement lupin vibrant au fond de sa poitrine, la jeune femme était sur le point de bondir sur l'albinos qui jouait un peu trop avec ses nerfs instables. Heureusement qu'il était assez perspicace ; soit il commençait à comprendre comment la demoiselle pensait, soit il avait sentit le danger à venir. De ce fait, Aliénor n'eut le loisirs de l'égorger vif car il lui demandait entre autres de regarder sa marraine souffrir le martyr. L'Eryllis serra des dents et étouffa un grognement lupin ; la simple pensée de devoir lui laisser faire en toute confiance lui donna la nausée. Hélas, c'était lui le soigneur...

Lorsque le processus de guérison commença enfin, Aliénor n'eut le courage de soutenir le regard face à cette vision qui lui arracha le coeur. Déviant ses yeux, regardant les sous bois d'un regard vitreux, elle déglutit de travers en essayant de faire abstraction au bruit que produisaient les spasmes de Sighild. Son coeur se déchira de douleur, la nausée saisissait violemment les tripes et une boule se logea dans sa gorge. C'était insupportable, intenable... Elle aurait voulu courir, loin, très loin... Encore un peu de patience, juste un petit peu, et elle sera libérer. Pour l'instant, une promesse et un devoir la retenait auprès de Sighild et dès qu'elle pourra s'en acquitter, elle lui dira adieux.

La jeune femme fut extraite rapidement de ses pensées. A son plus grand soulagement, sa tendre Marraine se défaisait de son manteau de pierre. Mais son bras... c'était trop tard. Le regard braqué sur le moignon qui était à présent au soin de la brave Kalysta, ce fut des larmes silencieuse qui coula le long de ses joues pétrifiées. Cette vision était un châtiment aux yeux de la Rôdeuse, la preuve qu'elle avait échoué dans son rôle de soeur. Elle aurait du la protéger... Impuissante et misérable, elle ne pouvait rester à regarder sa tendre marraine souffrir les bras croisés. Se relevant gracieusement, elle rejoignit tout ce petit monde en titillant dangereusement, manquant de peu de s'écrouler à terre. Elle n'était bientôt plus la maîtresse de ce corps qui souffrait le martyr. S'écroulant aux côtés de Kalysta, haletant par tant d'efforts qui tiraient sur ses pauvres muscles agonisant, elle plaça ses mains au dessus du moignon de Sighild sans qu'il n'y ait contact entre les deux peaux. Un halo sortit de ses paumes, enveloppant doucement la blessure. Alors la plaie se referma et Aliénor laissa tomber ses bras, totalement épuisée.

La jeune femme hoqueta violemment. Elle se recroquevilla sur elle-même en lâchant des gémissement plaintifs. L'utilisation de son pouvoir de guérison avait un prix, et la Sanarhoa réclamait à présent son dut. La Rôdeuse s'écroula à terre, à bout de nerfs et de forces, respirant difficilement et le front perlant de sueur. L'Eryllis tenta de se relever, servant de ses bras, mais elles fléchirent et la pauvre Rôdeuse s’affaissa misérablement à terre. Aliénor n'en pouvait plus...
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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeJeu 23 Jan - 14:05

[HRP] Comme promi, reprenons ce sujet. Désolé si c'est un peu court.

Quand l'ascan eut finis avec Sighild, Kalysta eut le geste de montrer l'autre Eryllis, Aliénor d'un geste indicateur. Quant  à ses plaques grisâtres, elles n'avaient pas autant d'importance que Sighild mais si elle continuait à laisser ses dernières proliférer elle risquait de laisser sa vie. Quand elle vit que sa sœur avait besoin de soin au niveau de son bras c'est comme si elle accourra pour le guérir, au péril de ses propres force qu'elle ne pouvait que laisser tomber par une douleur de la propagation de la maladie.
Duscisio se leva et chercha dans sa besace une autre fiole pour elle, avançant pas à pas alors qu'elle souffrait. Il savait pertinemment qu'il n'avait pas sa confiance, pourtant il n'avait pas le choix. Il devait la soigner et qui plus est peut-être lui faire comprendre plusieurs choses.

Je suis désolé, mais cela s'applique pour vous aussi. Vu que je n'ai plus de graine, je n'ai pas d'autres choix.

Sur sa dernière phrase, sa pierre de sphène se mit à luire à nouveau. Pour la tenir en place, il ne pouvait qu'utiliser une seule plante que l'on ne voyait pas. Alors il tendit l'un de ses bras et par des mots étranges il sortit de sa manche une ronce en même temps qu'une grimace sur son visage. La ronce poussa vite et bien vers Aliénor afin de l'entourer d'une seul traite. Devant, derrière et encore devant elle fut complètement serrer d'une ronce qui remplaçait les lianes qui avaient tenue Sighild. Il n'y allait pas de main morte. Sachant parfaitement que si elle était détachée, cette dernière lui sauterai dessus pour l'étrangler. Il ne lésina pas à faire un tour de plus malgré que cela lui demandait davantage de magie et de souffrance, car la plante responsable de la naissance de la ronce n'avait pas encore entièrement poussé dans son corps et avait quelques caprices... Commençant par une grimace alors :

Vous allez devoir me faire confiance cette fois, Eryllis, et ne pas bouger de trop. Le même traitement vous attend à l'instant.

Sa main gantée lui porta la tête pour l'aider à boire la fiole qu'il présenta alors, le liquide orange ne témoignait pas de son efficacité mais Duscisio insista lourdement à se qu'elle ouvre la bouche quitte à y mettre son doigt protégé par le cuir qui l'habillait de la même main qui tenait la fiole. Chose ardue.
Par le manque de confiance, il allait devoir la remplacer par de la prudence. Ne rien laissez au hasard pour ne pas y perdre ne serait-ce un doigt, il en avait besoin pour son métier. De plus, le titre de maître herboriste n'était plus très loin avec l'expérience qu'il avait acquit jusqu'à aujourd'hui.

Boit une gorgée.

Il commença alors à lui faire boire la potion, une première grosse gorgée afin de faire disparaître les plaques grises sur son visage afin de la libérer d'un risque de suffocation. La quantité fut à peine avaler que le gris de sa peau revint à apparaître son teint habituel. Par contre, elle dût comme Sighild subir une souffrance assez forte pour la tordre dans tout les sens. C'est ici qu'agissait les ronces qui l'entourait, et la force du bras de Duscisio pendant qu'il bouchait la fiole de son pouce. Il n'eut à le répéter et lui fit boire une seconde gorgée pour continuer de la guérir. Son devoir, il ne fallait penser qu'à son devoir. Peu importe la confiance qu'il avait auprès d'elle. Il avait déjà neutralisé la contagion de Sighild, cela aurait dût la calmer un peu... Pendant qu'il laissait Aliénor souffrir mais guérir, l'albinos ne vint qu'à la maintenir sur place à la force des bras, les ronces n'étant aucunement planté dans pour par le sol...


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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeJeu 23 Jan - 16:14

[hrp: et à nouveau je m'excuse du délais]

Observer la potion à l'oeuvre n'avait vraiment rien d'agréable... Seule l'expérience qu'elle avait eu avec Duscisio lui permettait de garder son sang froid. Elle savait qu'il était un excellent herboriste. Ces actions lors de leur rencontre lui avaient permis de se faire une idée du personnage. Elle estimait donc pouvoir lui faire confiance. Il était leur meilleure chance après tout. Pour autant, la souffrance qui accompagnait la guérison de la jeune femme était difficile à observer et pouvait faire naître le doute dans l'esprit le plus posé. Elle ne pouvait s'empêcher de jeter de fréquents coups d'oeil à Aliénor... Ayant été témoin du fort lien la liant à Sighild, elle ne pouvait qu'imaginer ce que la pauvre femme devait ressentir en voyant sa marraine se tordre de douleur... Si elle n'avait pas eu elle-même une tâche à accomplir, elle se serait probablement tenue à ses cotés pour essayer de la réconforter et de la rassurer...

Mais elle devait s'occuper des autres blessures de l'Eryllis, notamment le bras qu'elle avait perdu à cause de la maladie. Une fois que la pierre laissa place à la chaire, le sang se mit à couler à flot et elle dut agir promptement pour endiguer l'hémorragie. Ce n'était pas idéal et il faudrait un abominable laps de temps pour que Sighild s'en remette mais cela devrait la mettre hors de danger... Elle était tellement absorbée par son bandage qu'elle ne sentit la présence d'Aliénor à ses cotés qu'au dernier moment, sursautant. Et elle ne comprit ce qu'elle faisait que lorsqu'il fut trop tard... Si le bras de l'eryllis était maintenant soigné, la jeune femme s'effondra au sol plus que jamais en proie à la maladie, ce qui ne manqua pas d'affoler la nérozia...


-Non !

Kaly se précipita vers elle, ses mains planant au-dessus de son corps prostré sans savoir si elle pouvait le toucher ou ce qu'elle pouvait faire. Elle n'eut pas besoin de lancer un regard de détresse vers Duscisio, ce dernier se mettant immédiatement en action... La syliméa s'éloigna immédiatement afin de lui laisser toute la place dont il avait besoin, restant juste à portée, inquiète... Pendant un bref instant, la demoiselle se demanda comment les gens faisaient pour supporter ce genre de choses. Comme l'enfant qu'elle était, elle s'attachait très rapidement aux personnes qui se montraient bienveillantes avec elle, parce que c'était quelque chose qu'elle n'avait que très peu connu dans sa vie. Mais la dernière fois qu'elle avait eu à s'inquiéter pour ceux qui étaient proches d'elle, cela s'était très mal terminé. La nérozia réalisa brusquement que la boule qu'elle avait au creux de son estomac était les signes d'une peur viscérale d'à nouveau devoir voir ceux qu'elle appréciait mourir...

-Je sais que c'est douloureux mais ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Ca ira mieux après...

La détresse de Kalysta pouvait se lire dans la tension de ses épaules et la fine ligne que formaient ses lèvres. Pourtant, elle essayait de continuer de parler avec une voix douce et apaisante, essayant de rendre l’expérience d'Aliénor un peu moins traumatisante en soit... Elle aurait voulu pouvoir l'aider à la tenir mais elle savait que les ronces de Duscisio, bien que plus inquiétante, étaient plus efficaces. La réaction à la potion était suffisamment violente pour que le patient ne se blesse encore plus... Maintenir Sighild avait été plus facile puisqu'elle était faible, alitée et à un stade plus avancé de la maladie mais ce n'était pas le cas d'Aliénor. La jeune femme s'empara d'une couverture, se positionnant derrière la rôdeuse, prête à la réceptionner quand l'albinos aurait finit et qu'il la libèrerait des ronces... Elle vérifierait aussi si elle ne s'était pas plus blessée, notamment à cause de ses restreintes.

La syliméa gardait aussi un oeil sur Sighild... Normalement elle était hors de danger et la jeune femme estimait qu'elle aurait probablement besoin de repos. Mais la marraine d'Aliénor semblait posséder une volonté hors du commun. Il y avait donc des chances qu'elle reprenne rapidement conscience et qu'elle sache à savoir ce qu'il se passait. Or, il valait mieux qu'elle reste encore un peu aliter. Si elle était prête à la repousser dans une position allongée et à lui expliquer ce qui avait été fait, elle devait aussi garder un oeil sur Aliénor qui n'éprouvait qu'une confiance toute relative envers Duscisio. Et elle n'était pas certaine que l'utilisation des ronces allaient améliorer les choses. Même s'il l'avait soignée. Ce dont elle ne doutait.


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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeMer 2 Avr - 23:42

    Echos, tout n'était que des échos lointains. Incapable de se relever, Aliénor était si affaiblie que son esprit commençait à sombrer dans le monde des Ténèbres ; c'est à peine si la jeune femme avait conscience du monde qui l'entourait. Des brumes s'élevaient devant ses yeux cernés, sa respiration se fit lourde et ses muscles en feux ne lui permettaient plus de faire le moindre mouvement. Elle n'arrivait même plus à discerner les paroles de Kalysta et de Duscisio qui n'étaient plus que des sons étouffés. Son corps était ainsi sur le point de sombrer dans l'inconscience et pourtant, quelque chose la maintenait inexorablement éveillée, tapis dans l'ombre de ses dernières forces. Cette « chose », c'était l'instinct de survis, mais elle prenait en contre partis tout le reste d'humanité qui subsistait faiblement dans son esprit.

    Alors, lorsqu'Aliénor sentit la morsure d'une ronce qui étreignait son corps, son instinct lui insuffla une nouvelle force et réveilla en elle toute la bestialité de la Terranne. Ainsi, l'Eryllis se braqua subitement et se jeta subitement sur Duscisio. Mais la plante aux griffes acérées ne lui permit pas d'attendre sa cible et sa morsure arracha un cri de douleur à la Rôdeuse. Son regard sombre se planta dans les yeux de l'albinos et la lueur qui animait ses iris était celui d'un prédateur près à fondre sur sa proie. Sa cage thoracique vibra et il en sortit de la barrière de ses lèvres un grognement lupin, dents dévoilés. Le cris s’amplifia et la jeune femme tenta de fondre sur son adversaire mais tant que ces liens la retenaient, elle ne pouvait rien faire, seulement le regarder droit dans les yeux. Elle tenta cependant de les retirer, à mains nus, faisant couler son propre sang le longs de ses doigts martyrisés, mais elles se serraient à son corps telle une seconde peau et face à la douleur que cela lui procurait, elle renonça à s'y défaire, pour le moment, continuant à menacer le jeune homme d'un grognement bien gutturale.

    Ainsi, la jeune femme s’affaissa lentement sur le sol, a bout de forces, mais ses sens bien en alertes laissaient à suggérer que le moindre faux pas venant de Duscisio et sa gorge se retrouvera sous les crocs de la jeune femme. Et il avait beau parler, les paroles n'atteignaient plus l'esprit de la Rôdeuse, seul le son de sa propre voix attisa la colère de cette Aliénor totalement en transe avec la sauvagerie. Cependant, un autre son, plus doux et familier à ses oreilles, calma ses ardeurs. Kalysta semblait en effet lui souffler une vague d'apaisement et les grognements de l'Eryllis s'étouffèrent peu à peu. Cependant, lorsque la main de l'albinos se porta sur sa tête, l'envie de lui mordre fut irrésistible. Mais ce qui attira le plus son attention fut cette fiole au liquide orangé et une petite voix résonna alors dans sa tête, lui conseillant vivement de la boire si elle voulait vivre. Prudente et sur ses gardes, Aliénor suivit donc la voix de sa conscience et accepta d'avaler une gorgée de cette substance étrange.

    Mais à peine le liquide coula le long de sa gorge, qu'elle le regretta amèrement. Si seulement cette concoction n'était que répugnante à avaler... La Rôdeuse se plia subitement de douleur, retenant sa respiration, muscles crispés à son paroxysme. Ce fut comme si elle essayait de retenir un mal qui la rongeait de l'intérieur et qui grandissait, grandissait... Et Aliénor hurla. D'un cri strident et d'une force à lui arracher la gorge. Son corps tout entier fut secoué de spasmes violent et, comme prise de délire, l'Eryllis se débattait comme un beau diable, incapable de supporter cette douleur. Mais plus elle se débattait, plus les ronces lui mordaient allègrement la chair. Le temps lui parut incroyablement long avant qu'elle puisse enfin s’affaissait lourdement au sol. En sueur, des larmes le long de ses joues à présents de chairs, Aliénor respirait difficilement. Mais ce repos n'était que de courte duré car il lui restait encore une gorgée à avaler. Et le cauchemars se répéta à nouveau et ses hurlements résonnèrent sinistrement dans la Forêt de Sphènes.

    La Rôdeuse était inerte, secouée par de faibles tremblements. L'odeur du sang se mélangeait à la sueur, venant chatouiller les narines de la jeunes femme. Les ronces avaient déchiré sa peau et un liquide rouge coulait à présent contre sa peau. A bout de force et de souffle, le corps de la Nomade était à présent brisé par l'écho d'une douleur lointaine et la fatigue avait pris les dernières forces qui lui restaient. C'est à peine si elle arrivait à garder les yeux ouverts où à sentir la couverture que lui avait posé Kalysta sur ses épaules. Elle était aux bords de l'inconscience.

    Pourtant, un grognement s'éleva dans l'air, gutturale, menaçant... Mais cela ne venait pas de l'Eryllis, mais des yeux argentés qui brillaient dans le sous-bois. Alors, un animal se détacha des ombrages, se rapprochant de ses jeunes gens et leur montra la couleur de ses crocs aiguisés. C'était un loup blanc, contaminé par la maladie dont les plaques de pierres étaient parsemées sur son pelage. Et si il semblait en mauvaise posture, la menace qu'il représentait était bien ardente. Nul doute qu'il briserait facilement la gorge des deux humanoïdes et il se rapprochait, inexorablement, obligeant la Syliméa de reculer. Il se plaça alors au dessus d'Aliénor et son corps se braqua, prêt à bondir...

    Fenrir !!

    Le cri se répercuta, tel un ordre aussi aiguisé qu'une lame. Sous les pattes du loup, Aliénor haletait. Son regard sombre se plongeait dans ceux de l'animal, et le temps semblait ne jamais s'écouler. Le dénommé Fenrir finit cependant par s'extraire du corps de la Terranne et se coucha doucement à ses côtés. Et tandis que la bête se calmait doucement, sans quitter les deux humanoïdes du regard, la Rôdeuse tenta d'articuler quelques mots en direction de Duscisio :

    Une... potion... donnez moi... une autre... pour lui....

    Un soupir s'échappa de la barrière de ses lèvres et sa poitrine se soulevait à présent dans un rythme lent. L'Eryllis avait perdu connaissance et Fenrir veillait à ses côtés sur son sommeil tel un Gardien. Ses yeux d'argents ne quittaient pas la silhouette de Duscisio et Kalysta, particulièrement de cette dernière par ailleurs...


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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeLun 21 Avr - 11:12

Lui faire boire la potion n'était pas chose aisé quand elle dut prendre le fait de l'entourer de ronce était pour elle une déclaration de guerre. Duscisio dans son extrême prudence, l'avait très bien ficelé. Malgré cela, Aliénor cherchait désespérément à s'échapper jusqu'à mettre ses mains en sang. La pierre de sphène illuminé, lui fit serrer ses liens végétaux afin de l’empêcher de bouger un muscle de plus pour pouvoir commencer.
Le goût de la potion se révélait dans les mouvements grimaçant de son visage en plus d'un regret soudain mais un choix facilement fait quand on sait que l'on risque d'en mourir. Pour l'albinos, et par ses nouveaux principes, il fallait malgré tout qu'elle survive après qu'elle eut essayer de l'étrangler précédemment. En premier lieu pour lui faire comprendre que ses intentions ne sont plus les mêmes que ce jour-là, le jour où le désespoir et la folie ont prit le dessus jusqu'à vouloir s'allier à Gorvack... Il aimerait oublier cette journée, la pire de toute, mais le sentiment de culpabilité était beaucoup trop fort pour qu'il en soit ainsi, alors il demandera à Sighild de lui faire oublier cette journée, en plus de son séjour à Samhach qu'elle avait prévu d'effacer, mais que par contre, il aimerait garder. Duscisio n'a jamais été hostile envers les amazones, il ne le sera jamais au point d'en être contre le roi. Ce jour a créé les Terre Morte par sa faute, une femme s'en ai retrouvé la tête détacher sur ses épaules. Combien de fois les pensées troubles de cet instant se sont retrouvés dans la mémoire de l'albinos au point de lui en fait perdre la raison.
Le regard de haine d'Aliénor lui faisait retrouver la mémoire de ce jour. Son regard le montrait pas mais il avait du mal à agir, presque souffrant par lui-même en plus de la plante qu'il portait.

La douleur d'Aliénor témoignant de sa guérison accompagnait celle de Duscisio a la maintenir au sol pendant que ses ronces s'étirait tout en la maintenant sur place pour quelle ne bouge de trop. Les ronces lui faisaient ressentir les caprices de la plante à lâcher cette femme malgré que l'intention de Duscisio était de rester ainsi.
Finissant l'effet de la première gorgée, Duscisio passa à la seconde, puis une autre, jusqu'à que les plaques grises aient toutes disparues.
Ainsi contre toutes attentes, les ronces l'avait lâchées lui laissant juge de se qu'elle devait faire maintenant qu'il lui avait sauvé la vie. Mais sa colère ne devait pas s'être éteinte comme ça. La fatigue l'emporta sur la colère alors que son sang était en train de couler car la rôdeuse avait trop bougé de par sa volonté de tuer son guérisseur.
Il fit signe à Kalysta de s'occuper d'elle également pendant qu'il prenait un peu son souffle à l'utilisation de magie qui maintenait les ronces, maintenant en train de pourrir, en place.
La prudence était toujours de rigueur et monta un peu plus quand un loup apparu de l'ombre de la forêt menaçant tout le monde de ses crocs malgré les plaques grises qui le couvrait tout autant que les deux patientes précédentes.
Le genre de loup a être une menace pour Kalysta qui recula et Duscisio qui restait sur place pour protéger les deux malades, si besoin ait, enfin jusqu'à qu'il remarque que c'était autre que le familier d'Aliénor quand elle en cria son nom.
Juste à côté, à deux mètres plus loin d'elle, Duscisio marqua sa prudence par la magie de ses ronces qui recommençait à pousser autour de lui pour se défendre.
Au-dessus de sa maîtresse, il s'écarta pour s'allonger à ses côtés pour s'y calmer doucement en proie à la maladie qui le rongeait petit à petit sans quitter du regard l'albinos et la nerozias. Constatant de l'état de son animal, l'Eryllis supplia à l'herboriste de donner une potion à son loup avant de s'évanouir.
C'était son familier, son choix se portait donc à pourrir ses ronces pour ne lui représenter aucune menace afin de s'approcher lentement de lui, pendant qu'une main prenait une potion de son sac.

Doucement. Je veux t'aider.

Lentement, Duscisio s'approcha de lui pour en tendre la main en premier pour montrer ses intentions pacifiques qu'était de le soigner rapidement. A lui aussi, la contamination des plaques grises étaient avancé. Où était t'ils, ses trois là pour que la maladie s'avance autant ?
A portée de croc, Duscisio s'arreta pour reculer sa main en cas de besoin.


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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeJeu 1 Mai - 12:15

Jamais Kalysta n'aurait cru que soigner quelqu'un pouvait se révéler aussi... douloureux. Leurs patients semblaient vivre un martyre tant physiquement que psychologiquement. Quoi que Sighild s'en sortait relativement bien en étant inconsciente et en étant ainsi épargnée des parties les plus difficiles... Elle n'aurait jamais pu laisser faire si elle n'avait pas été témoin des qualités d'herboriste de Duscicio. Il avait ainsi gagné sa confiance... Elle prenait donc sur elle et l'assistait de son mieux tout en espérant que leurs patientes allaient rapidement se remettre. La syliméa n'avait encore jamais vu quelqu'un devenir aussi féral... Aliénor lui avait vraiment fait peur, elle qui lui avait semblé si posée et sage lui faisait penser à l'un des siens lors de ses premières heures de vie... Pendant un instant elle avait craint qu'elle ne parvienne pas à la calmer suffisamment pour pouvoir l'approcher et la soigner. Mais sa voix semblait être parvenue à percer la réalité dans laquelle elle s'était enfermée...

Chaque cri, chaque blessure affligée par ces ronces, l'atteignait de plein fouet. Kaly était désormais pâle comme un linge, presque cendreuse, alors qu'elle ne pouvait qu'attendre, impuissante, que le calvaire d'Aliénor s'achève enfin. Lorsque la rôdeuse fut enfin libérée et qu'elle resta immobile sur le sol, la jeune femme se précipita à son chevet pour vérifier si elle avait survécu au remède... Elle laissa échapper un souffle qu'elle n'avait pas retenu consciemment en constatant qu'il n'y avait plus que de « simples » blessures à soigner... En attendant qu'elle puisse la bander proprement, elle déposa une couverture sur elle afin qu'elle se sente un tout petit peu moins vulnérable. Après ce qu'elle venait de subir, elle avait probablement envie de se cacher dans un coin plutôt que de rester par terre, sans défense...


-Merci Maître Balibe

Même si le remède avait été spectaculairement douloureux, aucune des deux femmes n'auraient pu s'en sortir sans lui... Et elle n'était pas certaine que l'une comme l'autre soit en état de verbaliser une quelconque forme de gratitude. Le grognement la prit complètement par surprise, le court des événements lui ayant complètement fait oublier Fenrir. Dès l'instant où le loup posa une patte hors du sous-bois, la jeune femme se mit à reculer jusqu'à se retrouver complètement acculée, le dos contre le mur de la maison. La présence du compagnon de la rôdeuse allait devenir un réel problème pour elle. Déjà qu'elle n'avait pas la cotte avec les animaux, et c'était un doux euphémisme, l'atmosphère chargée de peur, douleur et sang n'allait certainement pas apaiser le tempérament protecteur du loup...

-Tu vas l'étouffer !

Elle avait cillé et agit sans réfléchir quand il se coucha sur sa maîtresse, faisant un pas en avant pour le pousser, tout en parlant. Le grognement et le regard fixe qui se posa sur elle suffirent à la rappeler à l'ordre et elle recula de nouveau. Heureusement la rôdeuse semblait suffisamment en possession de ses moyens pour le faire obéir. Et se souvenir qu'il était lui aussi atteint de la maladie. Ce qui sous-entendait qu'il allait devoir subir le même traitement que leurs deux patientes. Le peu de couleur qui lui restait fut immédiatement drainé... Si la réaction d'Aliénor avait été violente, elle préférait ne pas imaginer celle de son loup. Surtout si elle restait aussi proche de lui... Déjà qu'il l'associait à un danger certain et qu'il ressentait le besoin d'en protéger la rôdeuse, il allait devenir fou si la souffrance s'ajoutait à ce maelström.

-Je... Je vais chercher de l'eau pour quand tout sera finit...

Kalysta se mordait la lèvre inférieure, désespérée de ne pas pouvoir être d'une plus grande assistance, alors qu'elle s'emparait d'un sceau... Mais elle savait que sa simple présence allait rendre tout le processus d'autant plus difficile, mettant même encore plus en danger Duscicio. Alors elle prit la seule décision raisonnable qui lui restait... Elle s'éloigna du groupe en faisant un long arc de cercle, faisant en sorte de toujours rester dans le champ de vision de Fenriir pour ne pas rajouter à son stress. Et elle chercha vraiment le ruisseau le plus proche en priant pour que tout se passe bien du coté des malades...


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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeMer 28 Mai - 14:48

    Gardien du corps de sa tendre petite Terranne, il se lisait une certaine détermination dans le regard de Fenrir. C'est à peine si il clignait des yeux tant il désirait ne pas perdre de vue les deux humanoïdes afin qu'il puisse protéger comme il se devait sur le corps d'Aliénor. Étrangement, cette scène fut étrangement familière, même pour l'animal qui reconnaissait jusqu'aux odeurs des environs. Oui, c'était il y a de cela plusieurs années lorsque le loup avait croisé le chemin de la petite Rôdeuse gisant au sol. Encore aujourd'hui, l'animal était incapable de savoir pourquoi cette nuit là il avait voulu protégé le corps de l'humanoïde jusqu'à l'arrivée des femmes amazones. Et aujourd'hui, le voilà à nouveau couché près de la nomade à veiller que rien ne lui arrive. Il tenait à ce rôle malgré la fatigue, la faim qui rongeait son estomac et cette maladie qui dévorait peu à peu son corps. Ses nerfs étaient à vifs, mais il était hors de question pour lui d'abdiquer.

    Ainsi, il lui fallut du sang froid pour ne pas réagir au quart de tour à chaque fois que les deux étrangers se mouvaient, surtout quand la jeune femme s'éloigna du groupe. Cette odeur... elle était un danger pour sa petite Aliénor, un véritable prédateur dont même Fenrir ne pourrait rivaliser. Surtout au vue de son état. Mais pour la Terranne, il n'hésiterait pas à mettre sa vie en danger et à la défendre jusqu'à son dernier souffle, tel une louve protégeant son enfant. Par chance, Kalysta semblait ne pas être intéressée par la Rôdeuse et le fait de savoir qu'elle s'éloignait considérablement du petit groupe calma quelque peu les ardeurs du Loup. Il ne restait qu'un seul problème : l'humanoïde mâle. Par ailleurs, pourquoi diable se rapprochait-il de sa Humaine ?! C'en était trop, qui lui avait permis de s'approcher ?!

    Fenrir se leva aussitôt, fièrement dressé sur ses pattes malgré son piteux état. Ses poils s'hérissèrent, retroussant ses babines en dévoilant des crocs acérés. L'animal se plaça ensuite à nouveau au-dessus du corps de sa compagne et resta sur ses positions afin de la protéger. Et plus Duscisio s'approchait, plus le Loup intensifia ses grognements. Aliénor avait beau essayé de faire comprendre à son ami à quatre pattes qu'il ne devait pas attaquer les étrangers, rien ne l'obliger à l'écouter ; ce n'était pas un animal domestiqué, mais bien une créature sauvage avec sa propre volonté et si il avait envie d'égorger vif cet insolent, il n'allait sûrement pas s'en priver. Mais pourquoi cet humain était aussi têtu ? Il ne voyait donc pas qu'il allait droit dans sa gueule ? Le mettait-il au défi ? Se payait-il de sa tête ? S'il croyait qu'avec un timbre de voix pouvait le calmer et faire de lui un allié, il pouvait toujours courir ! Mais Fenrir voulait lui laisser une chance pour qu'il comprenne que lui, il ne plaisantait pas, et si jamais l'humanoïde persistait à s'approcher de lui, il n'aura aucun remord à lui arracher le cou.

    Alors, comme une énième tentative de le mettre en garde, Fenrir attendit que Duscisio s'approche suffisamment près de lui... Et abattit ses crocs à quelques centimètres de la main du jeune homme. A peine le bruit retentit que sa mâchoire se retrouva sur le col de l'étranger et d'une force sauvage, il balança violemment le corps de l'albinos. En une fraction de seconde, l'animal l'avait plaqué au sol, le maintenant au sol de ses pattes puissantes et grogna à plein poumons à quelques centimètres de son visage, laissant ses crocs effleuré sa peau. Son regard fauve se figea dans celui de sa victime, luisant d'une lueur malsaine, menaçante et dominateur. Lorsqu'il sentit que le message était assez clair, il se dégagea de lui et revint d'un bond au-dessus du corps d'Aliénor, toujours sur une position défensive, prêt à attaquer de nouveau. Est-ce que Duscisio avait-il enfin compris et lui laisserait-il tranquille jusqu'au réveil de la jeune femme ?
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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeMer 28 Mai - 18:14

Duscisio se débrouilla pour attirer l'attention maximum de l'animal malade, Kalysta se trouvant dénuer d'intérêt et donc en sécurité à son rapport. Le gant approchant peu à peu de l'animal grognant et hérissant de plus en plus son poil pour paraître plus gros ne semblait pas apeurer l'albinos qui était bien déterminer à faire son travail de soigneur ici. Bien que le ton qu'il donnait à sa voix ne semblait pas calmer l'animal encore bien sauvage, il continuait encore d'insister avec une détermination incroyable.
Quand les canines claquèrent juste devant sa main le seul réflexe qu'il eut était de replier ses doigts. Son gantelet allait lui servir ici à protéger une partie de son bras de ses crocs s'il venait à mordre. Et ce fut le cas car à la seconde d'après le loup lui sauta dessus pour le mettre à terre d'un grognement vif en lui mordant le col.

Spoutich !
Merde !


Dans son agilité, Duscisio en profita même pour l'agripper. La Pistilose par un acte défensif emprunta l'essence divine de son hôte pour pousser à une vitesse vertigineuse pour enrouler ses ronces autour de l'animal, pattes et corps, mais sous le contrôle de l'albinos ne le serra que de manière à l'immobiliser. Duscisio roula, de sa magie passa une ronce entre les mâchoires et y ferma sa gueule avec cette même ronce. L'animal n'allait pas être content de s’être fait immobiliser ainsi mais le regard désolé de l'herboriste en plus de sa vivacité à effectuer son geste quand le loup était enfin immobiliser.

Navré Fenrir mais je fais ça pour toi et ton amie.

Maintenant l'animal d'un bras en plus des ronces, allonger sur le sol la gueule vers le haut pendant que l'autre bras chercha dans son sac une fiole de guérison qu'il ouvrit de son pouce pour y verser la première gorgée de manière pénible alors que le familier continuait à gesticuler. Quand la quantité suffisante entra dans sa gueule, il ferma la fiole de son pouce et de son index caressa sa gorge pour lui faire avaler le liquide qui commençait déjà à agir.
Il était plus difficile de guérir un animal qui se sens en danger. Celui ci continuait à s'agiter comme une puce dans ses poils pour résister à la douleur de la guérison alors que ses plaques grises commençait à disparaître. Ne pouvant lui faire comprendre se qu'il se passait, il continua du mieux qu'il pouvait pour continuer de verser le liquide dans sa gueule, y laissant la fiole s'envoler par un coup de museau dans sa main lui faisant lâcher celle-ci. Étant impossible de la récupérer, il en prit une autre... la dernière...

Je t'en pris, Fenrir. Laisse toi-faire ou tu vas y passer !

Duscisio après cet avertissement, arrêta toute tentative d'y introduire le remède dans son estomac. S'il voulait que le loup soit hors de danger il fallait absolument qu'il arrête de bouger comme il le fait.


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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeVen 30 Mai - 11:08

S'éloigner ainsi des malades en abandonnant l'albinos face au loup n'était pas sans travailler la conscience de la jeune femme. Si elle avait un profond sens de préservation, ce qui était préférable étant donnée sa nature, elle n'était pas non plus une lâche. Ne pas aider Aliénor, Fenrir et Duscicio lui donnait la nette impression d'être cela. Et pourtant, la partie raisonnable de son esprit ne cessait de lui souffler qu'elle avait pris la bonne décision. On ne pouvait pas vraiment dire qu'elle avait énormément de choix. Même avec la rôdeuse et le loup en parfaite santé, il se serait montré tendu et prêt à l'attaquer. Alors avec la jeune femme blessée, inconsciente et le canidé subissant une douleur qu'il ne devait pas comprendre...

Arrivée face au ruisseau, la syliméa s'accroupit, entreprenant de remplir le sceau qu'elle avait emporté dans sa fuite précipitée. Elle en profita pour se passer de l'eau sur le visage, espérant que son sang-froid reviendrait de l'endroit inconnu où il s'était enfui. Elle n'était même pas certaine que l'herboriste parviendrait à administrer le remède au loup. Ni qu'il s'en sortirait indemne... Kaly enfuit son visage dans ses mains, dégoûtée et désespérée par son impuissance. Ce n'était pas la première fois qu'elle se heurtait à des animaux dont la peur les rendait agressifs, loin s'en fallait. C'était la première chose qui lui était venue instinctivement, évaluer la créature à proximité pour savoir si elle allait faire le mort ou simplement lui sauter à la gorge... Mais si jusqu'à maintenant cela n'avait été qu'une simple inconvenance, une frustration parce que cela rendait des choses simples comme un voyage terriblement compliqué, jamais elle ne s''était ainsi retrouvée dans une impasse.

Comment aurait-elle pu faire si Duscicio n'avait pas été là alors qu'Aliénor était gravement atteinte ? Comment aurait-elle pu faire pour la soigner... ? La jeune femme devait se rendre à l'évidence. Elle aurait eu à affronter le loup, qu'elle aime l'idée ou non. Le problème ne venait pas vraiment des risques qu'elle encourait... Elle aurait certainement été blessée, mais c'était une inconvenance mineure, quelque chose à laquelle elle était préparée. Mais si Fenrir avait été vraiment frénétique,, aveuglé par sa peur, elle aurait eu à se défendre. Et elle n'était vraiment pas certaine qu'Aliénor aurait beaucoup apprécié de retrouver son loup mort même sous la bonne excuse de l'auto-défense... Dans le cas où cela n'aurai pas été l'inverse...

Essayant de se faire une raison et de ravaler sa culpabilité, la jeune femme se disait que l'albinos avait de bien meilleures chances de maîtriser l'animal sans pour autant lui infliger des dommages irréparables. Sa technique des ronces, bien qu'un peu choquante pour un spectateur extérieur, semblait bien rodée et était parvenue à maintenir ses patients suffisamment immobiles pour pouvoir les soigner. Et c'était bien quelque chose qu'elle ne pouvait pas faire du tout. Maintenant, il existait d'autres façons d'immobiliser quelqu'un, elle n'avait pas forcément la nécessité de faire pousser des lianes pour cela.

Kaly se redressa un peu, frottant une dernière fois ses yeux avant de laisser ses mains retomber à ses cotés. Les sourcils légèrement froncés, elle laissa son regard balayer la rive d'en face de façon absente. L'entrave n'avait pas besoin d'être physique. Elle pouvait venir d'une substance... La jeune femme avait vu ce que pouvaient faire les plantes une fois bien préparées... Il lui suffisait de trouver celle qui remplirait ses attentes et en extraire ce dont elle avait besoin. Réfléchissant, la nérozia se tapota les lèvres... Si elle avait la substance, elle devait aussi trouver le moyen de la faire ingérer et elle n'était pas certaine que ses cibles seraient volontaires... Donc il fallait faire passer tout cela dans le sang... La jeune femme claqua des doigts avec un sourire. Ses flèches. Et sa dague... Si elle les enduisait de la substance, une simple blessure suffirait ! Bien entendu ce raisonnement pouvait s'étendre sur des substances certainement plus nocives qu'un simple somnifère... Mais pour l'instant, elle préférait se focaliser sur cela.

La syliméa se redressa, forte d'une toute nouvelle résolution, et récupéra l'eau qu'elle était initialement allée chercher. Difficile de dire combien de temps était passé pendant son introspection mais Duscicio avait bien dû réussir à administrer son remède à Fenrir depuis... Ou pas... Lorsqu'elle revint à la périphérie de leur zone de soins, la nérozia constata que bien que le loup soit effectivement entravé par des ronces pour le maintenir immobile, des plaques grises étaient encore visibles sur son pelage... Pour l'instant il était encore trop focalisé sur l'albinos et la douleur pour remarquer qu'elle était revenue... Le fait qu'elle ne soit pas dans son champ de vision et qu'elle soit sous le vent devait considérablement aider...


-Vous n'avez rien pour le calmer ? L'endormir ?

Elle était même prête à aller chercher les bonnes plantes s'il lui disait. Mais elle ne pouvait pas plus approcher si elle ne voulait pas provoquer plus de mal que de bien...


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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeVen 1 Aoû - 1:19

Le sommeil d'Aliénor aurait put se passer sans encombres et sans qu'aucun rêve ne trouble son repos car après tout, son corps avait atteint ses limites et il était si épuisé que rien n'aurait permis à la jeune femme de se réveiller. Pourtant, peu de temps après avoir rejoint Morphée, quelque chose était en train de la tourmenter, une douleur inexplicable qui déchirait son petit coeur. Ce maux ne semblait pourtant pas provenir d'elle car pour tout dire, ce n'était pas une douleur physique, mais bien psychique. C'était comme si tout ses sens étaient en alertes, l'obligeant à s'extraire de son inconscience. Dans un premier temps, Aliénor résista, se contentant simplement de gémir dans son sommeil, mais très vite, cette douleur se fit plus forte et il était alors impossible de l'ignorer. Le corps de la Terranne se mouva, gémissant de plus belle. Que se passait-il ? Qu'est-ce qui pouvait à ce point la faire souffrir ? D'où venait ce sentiment de colère, de crainte, de fatigue intense... Non, tout ces ressentiments qui lui relançait violemment dans un spasme ne lui appartenaient. Un grognement lupin sortit de sa gorge et son corps se braqua, elle lutta contre les Ténèbres, lutta contre le silence de son inconscience jusqu'à ce qu'elle puisse entendre un murmure, une complainte, des pleurs, un cri...

« Fenrir ! » Le corps d'Aliénor eut un soubresaut violent et la jeune femme ouvrit les yeux. Sa respiration était difficile, ses yeux n'ont jamais étaient aussi lourds, tout son corps entier la suppliait de retourner dans le royaume de Morphée, mais d'une force surhumaine, elle réussit à se mettre sur le côté et tandis que sa vue se faisait trouble, elle discerna la silhouette de son loup, prisonnier des ronces. Alors, quelque chose se passa dans le coeur de la Rôdeuse, comme si une force singulière avait pris possession des moindres recoins de son corps. C'est ainsi que la Terranne se mit debout, marcha d'un pas lent et lourd, manquant à chaque fois de trébucher. Elle ressemblait à une loque humaine sans vie qui se dirigeait dangereusement vers l'albinos. La Nomade tendit alors un bras vers lui, comme si elle désirait attraper ce cou tendre, mais se ravisa au dernier moment et ses doigts attrapèrent la fiole qu'il tenait en main tandis qu'elle s'écroula de tout son poids sur lui. Haletante, le corps tremblant, elle voulu fermer les paupières pour enfin se reposer, mais un soubresaut la prit violemment et Aliénor s'écarta maladroitement du corps du jeune homme. Elle ne cessait de se secouer la tête, cherchant quelque chose à se maintenir dans la réalité. Elle devait faire vite, et ce fut d'une voix hostile et sans appel qu'elle persifla cet ordre :

- Retirez lui... ces ronces !

Elle reprit son souffle un instant et s'égosilla avec colère :

- Tout de suite !!

Un vent glacial se leva tandis que la terre pourrissait sous son corps. Sa colère lui faisait perdre contrôle de ses pouvoirs et à dire vrai, elle en avait même plus conscience. Lorsque Duscisio s'assura d'avoir retirer les attaches de Fenrir, Aliénor s'écroula quasiment sur son compagnon en difficulté. Ce dernier souffrait, s'exprimant dans des couinement profond et aiguës. Il n'était plus capable de se relever et sa respiration était vif.

Doucement, la jeune femme l'entoura de liane en faisant en sortes que le corps de son ami ne soit pas brusqué. Du pouce, elle débouchonna la fiole de Duscisio, et à l'odeur de l'effluve, Fenrir se mouva avec inquiétude. L'Eryllis s'adressa alors à lui, tandis qu'elle rapprochait la potion de ses babines. Elle lui adressait des mots doux, réconfortant, qui se voulait maternelle et sans que l'animal puisse faire quoi que se soit, la Terranne lui administra le remède.

Les hurlement de la bête résonnaient dans la clairière. C'était insupportable à entendre. Aliénor se mordit la lèvre jusqu'à sang, retenant ses larmes alors qu'elle essayait vainement de garder sa tête froide. le temps parut incroyablement long jusqu'à que la dernière plaque grise ait disparut du pelage du loup. Ce dernier était quasiment inconscient, tremblant de tout son être, pleurant doucement l'écho de cette guérison douloureuse.

- C'est fini... c'est... fini...

Aliénor s’affaissa sur son ami libéré de ses chaînes et si tôt elle ferma les yeux que la terre se mit à craqueler. Des lianes surgirent du sol et se mêlèrent aux deux corps des blessés jusqu'à qu'ils disparaissent dans un cocon végétal. Les deux amis pouvaient enfin se retrouver et se reposer en paix.

Le lien empathique était décidément bien fort entre les deux être pour qu'Aliénor ait put ressentir la douleur de son compagnon à quatre pattes. L'amour qu'elle lui portait et ce lien qui les unissait lui permit de puiser dans une force inconnu pour sortir de sa torpeur et venir en aide à son ami en difficulté. A présent, maîntenant qu'ils étaient hors de danger, ils purent rejoindre tout les deux Morphée, l'un contre l'autre...

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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeMar 12 Aoû - 19:23

Il aurait été si facile de s'abandonner, si facile de mourir, si facile de ne pas lutter. Seulement, Sighild était née lhurgoyf et leur sens de la survie était plus fort que tout. L'histoire... ou plutôt son histoire, lui avait prouvé. Question de nature, question de bestialité. Car qu'importait le visage passif et élégant qu'elle était capable d'arborer, derrière se cachait le monstre et le survivant. Mais le masque qu'elle dressait à cet instant face à ces guérisseurs était celui de la faiblesse et de la douleur. Ses traits n'avaient rien de désespérés, rien de dramatiques mais il se dessinait plutôt de la résignation. Pourtant, le plus dur était à venir...

Oh! Quelle maudissait alors l’écœurante liqueur qui se glissait dans sa gorge! Même si elle était sonnée, elle se souvenait de la saveur immonde de son remède.... mais aussi la sensation de brûlure qui s'étendit sur toute sa chair. Ses muscles la faisaient souffrir et son corps se plia et se crispa dans des spasmes violents. L'amazone avait connu bien des maux, mais rien de pire que cette guérison miraculeusement abominable. Et que dire de l'impression étrange que laissait la pierre qui s'effaçait sur sa peau. Elle sentait chaque centimètre de peau être libéré, elle sentait le souffle, le froid, le chaud... et le mal. Cela la parcourrait comme un courant électrique.

A plusieurs reprises, le jeune albinos l'encourageait à boire et avec détermination. Il ne lui mentait pas et lui disait que cela allait être douloureux, comme si il la pensait capable d'anticiper. Seulement, elle n'était plus en position de rien. Son corps était tellement endolori qu'elle n'exprima rien lorsque l'on commença à soigner son moignon saignant. Elle ne sut dire combien de temps dura tout ce rituel, elle ne saurait dire non plus combien de temps elle resta dans un état comateux. Mais après cette épreuve, ce fut le sommeil qui la gagna, venu la draper sans qu'elle n'en eut le désir.

Ce bref instant de répit n'en fut pas un pour son esprit, car les méandres de ses songes tortueux ressassèrent son passé, ses erreurs et ses souffrances. C'était comme si ses doutes revenaient au galop et que la lutte n'était pas finie. La lutte ne serait jamais finie, pas celle qu'elle menait contre sa propre personne. Mais l'ironie voulait que l'amazone avait fini par aimer sa culpabilité car elle la rendait plus humaine. Elle ne voulait pas être victime et pourtant elle demeurait son propre bourreau. A croire que la jeune femme ne se libèrerait jamais de sa souffrance. Et même si elle le savait, même si elle possédait assez de lucidité pour s'en apercevoir, elle refusait le bonheur qui était le sien, cherchant une absolution qu'elle ne pourrait n'obtenir que si elle voulait bien se l'accorder... et elle ne le ferait jamais. C'était le serpent qui se mordait la queue. L'amazone se savait insensée et elle se punissait en devant vivre le plus longtemps possible. Une fois de plus, les dieux lui accordèrent le salut en assurant sa victoire contre la maladie... mais de justesse.

Est-ce que des heures étaient passées? Est-ce que le temps s'était arrêté pour eux... Quand Sighild ouvrit les yeux, la lumière lui était aveuglante mais elle entraperçut le visage d'un jeune albinos épuisé, ainsi qu'une jeune inconnue dans le même état. Ces deux là avaient donné beaucoup de leur personne pour veiller sur les malades d'infortune qui furent les leurs. Et dans un autre coin, même si elle n'en vit aucune silhouette, la présence de sa protégée Aliénor se faisait sentir. Pendant cette fraction de seconde, elle se sentit désolée pour elle et les désillusions qu'elle lui avait causé.

Battant légèrement de ses paupières qui lui semblèrent lourdes, Sighild se contenta d'observer les arbres qui lui faisaient ombrage, d'écouter le sifflement du vent, d'écouter Noathis. Ces évènements avaient chamboulé bien des choses, autant sur l'avenir général que le sien. Toutefois, le plus difficile ne serait pas de guérir, se ne serait pas reprendre des forces, mais bel et bien de devoir faire face au monde et à ses mensonges à nouveau...
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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 17:05

Aliénor semblait s'être réveillé à une sorte d’empathie qu'elle avait avec son loup. Aussi brutal était t-il s'était pour lui assurer sa propre survie à cause du manque de confiance qu'il avait avec l'albinos. Son ordre quand elle remarqua la situation actuelle de son familier était de retirer ses ronces immédiatement. Le loup affaibli à présent ne pouvait faire grand-chose contre lui. Il les sentait et allait en profiter pour lui faire administrer le remède aussi douloureux était-il.
Duscisio relâcha sa propre étreinte pour attirer pleine confiance envers Aliénor. Ne voulant blesser Fenrir, il attendit que la Pistilose fasse de même mais celle ci semblait têtue et ne voulait lâcher prise alors il utilisa sa magie végétale pour accélérer la vie de la plante et faire pourrir les ronces qui entravait l'animal. Cela lui évitait de couper les ronces et de subir lui-même de petit douleur lier à la section des bras de la plante qui lui servait autant d'outil que de bouclier ou d'armes dans le pire des cas.
Par contre Aliénor était en train de s'épuiser car ses propres pouvoir était hors de contrôle. Ne pouvant faire quoi que se soit pour la calmer il resta immobile en laissant l'animal rejoindre sa maîtresse et amie.
Elle remplaça les ronces par des lianes, sa propre expérience de guérison semblait lui avoir montré les gestes à suivre. Les lianes était beaucoup plus agréable que des ronces à cause des épines qui vous piquaient dans tout le corps. Il était certain qu'elle avait une manière beaucoup plus douce et une meilleure confiance pour Fenril que lui... Se trouvant idiot sur le coup à vouloir penser la guérison de tout le monde quelque-soit les risques, il en oubliait la manière douce qu'il ne pouvait par contre aucunement utiliser pour le loup qui sentait une agression de sa part. Comment pouvait en être t-il autrement ?
Mais une grande peine était présente, quand le loup couinait de souffrance sans avoir l'idée que cela arrangeait son cas. Ne pouvant que détourner le regard et  afficher une expression inquiétante, l'herboriste restait immobile.
Au bout d'autant de temps qu'il avait fallu pour guérir Sighild et Aliénor, le loup était maintenant sortit d'affaire.
Soulagé mais aussi surprit par se qu'il était en train de se passer Aliénor elle-même utilisait encore le peu de force qu'elle avait pour en faire sortir de terre des lianes qui lui servir de cocon protecteur pour elle et son loup afin de prendre un repos protéger de toute agression.
Duscisio s'approcha du cocon pour poser sa main dessus. Ainsi il fit mine qu'elle puisse lui accorder un jour son pardon.

Il n'était pas au bout de ses peines quand il sentit que Sighild s'était réveillé. Il appela Kalysta pour l'aider à connaître son état.

Sighild. Ne bougez pas, vous êtes hors de danger... Mise à part quelques détails. Kalysta tenez lui la tête.

Volant parler de son bras, il n'en fit pas précision. Elle en prendra conscience quand elle aura prit connaissance et un peu de force. Prenant sa gourde dans la main, la partageant avec elle afin de l'hydrater. Boire était la première chose qu'il venait à n'importe qui trouvant un malade en état de guérison. Sans eau il était difficile de reste en vie alors que l'on pouvait manger de nourriture pendant des jours sans trop de problème.

Vous avez eu chaud. Un peu plus et vous alliez mourir d'asphyxie à cause des plaques de pierre qui gagnait votre gorge depuis que vous êtes arrivé ici.
Restez immobile le temps de reprendre un peu de force. N'oubliez pas que les Eryllis vous attendent.


C'était la seule chose qu'il avait à dire pour le moment pendant qu'il cherchait de quoi manger comme un fruit dans les environ, pendant qu'il demandait à Kalysta de s'occuper d'elle le temps de se faire.


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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeDim 19 Oct - 15:49

HRP:

Jamais Kalysta ne s'était autant sentie inutile. Le réveil d'Aliénor et le traitement forcé de son loup lui faisaient peine à voir... Elle aurait voulu aider mais elle savait que toute la bonne volonté du monde n'était parfois pas suffisante. Si elle s'approchait plus, elle ne ferait qu'empirer les choses au point qu'un accident tragique serait probablement de mise. Même si cela la faisait passer pour une lâche, ou une créature sans coeur, elle devait garder ses distances et n'être qu'une spectatrice impuissante. Fou de douleur Fenrir ne pourrait que mal réagir à sa proximité et le loup devait survivre pour la rôdeuse. Duscisio avait lui aussi perdu la main lorsque Aliénor reprit conscience et se chargea de son ami lupin... Elle était encore épuisée et endolorie de sa traumatique expérience mais elle ne pouvait pas se détourner de son compagnon, pas quand elle pouvait sentir sa souffrance et sa peur... Même si c'était dur à voir, il y avait quelque chose d'enviable et de beau à être témoin d'une amitié telle.

Finalement, le calme finit par s'abattre à nouveau sur la foret, Kaly ayant l'impression d'être assourdie par sa propre respiration laborieuse. Ne restait plus qu'une sorte de cocon géant créé à base de lianes et de plantes... Dedans Aliénor et Fenrir pouvaient reprendre des forces en toute tranquillité, à l'abri du monde extérieur. La syliméa pourrait aussi se rapprocher sans risquer de provoquer l'ire du loup, sa présence ne devant plus être enregistrée, ainsi étouffée par la végétation. Elle se permit donc de faire un pas en avant, l'oreille aux aguets, prête à reculer au moindre grognement ou mouvement en provenance du cocon végétal. Constatant avec soulagement qu'il n'en était rien, la jeune femme rejoignit enfin l'herboriste, prête à reprendre son rôle d'assistante...

Délicatement, la syliméa se positionna pour tenir la tête de Sighild. Elle la souleva doucement afin qu'elle ne s'étouffe pas alors que l'albinos était en train de lui donner à boire. Pour l'instant il ne semblait pas enclin à parler du bras de la guerrière... Difficile de savoir de quoi la Lhurgoyf se souvenait exactement suite à son affrontement avec le colosse. Le traitement contre la maladie avait déjà été dur à endurer, lui parler de ses autres blessures n'allait probablement pas l'aider à se remettre. Surtout la perte d'un bras pour quelqu'un qui était une guerrière redoutable... Elle ne savait pas comment Sighild allait prendre la nouvelle ou s'adapter à cette nouvelle situation...

La jeune femme ne releva pas le fait que Duscisio venait de préciser, à haute voix, que la Lhurgoyf faisait partie des Eryllis... C'était un secret qu'elle ne révèlerait pas, comprenant elle-même sa nécessité. Après tout, elle faisait partie des nérozias, autre caste dont les têtes étaient mises à prix. Elle libéra gentiment sa tête avant de border à nouveau la guerrière afin qu'elle soit le plus confortable possible. Les choses commençaient à se calmer et il lui était déjà plus facile d'avoir un sourire qui se voulait rassurant...


-Ne vous inquiétez pas. Vous êtes en sécurité ici, entourée de personne dont votre sécurité leur tient à coeur. Aliénor est en train de se reposer avec Fenrir un peu plus loin. Ils ont été soignés aussi... Et le colosse ne posera pas problème dans un futur proche...

Kaly lui sourit avant de lisser une dernière fois sa couverture. Elle préférait ne pas parler de Démégor pour l'instant, cela risquait de rendre Sighild plus confuse encore. Normalement, elle avait couvert les questions les plus pressentes qu'elle pouvait avoir, à savoir, sa sécurité et celle de ceux à qui elle tenait.

-Essayez de dormir un peu en attendant que Maître Balibe ne revienne. Je suis juste à coté si vous avez besoin de quoi que ce soit...


Si vous voulez une réponse rapide à un MP, veuillez mettre un titre de plus de 12 caractères, merci !

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MessageSujet: Re: Une guerrière en détresse   Une guerrière en détresse Icon_minitimeSam 10 Jan - 18:13

[HRP] J'ai oublié qui devait répondre dont je le remonte un peu.

Le temps d'aller chercher quelques choses à manger pour Sighild qui venait de récupérer d'un lourd handicap. Dans une recherche, on prend toujours une direction au hasard. C'était encore le cas ici. Duscisio parti dans la forêt, mais dans ses pensée il réfléchissait à ses prochaines actions. L'indomptable n'était pas en sécurité ici, il fallait l'emmener à Samhach avec les siennes. Non seulement, Duscisio était plus ou moins le seul à savoir ou chercher pour attirer l'attention des sentinelles pour l'y emmener, mais la portée allait également être difficile. Puis il y avait Aliénor qui n'avait pas confiance en lui.
La situation était complexe. Il y a aussi le regard des autres amazones, sa première venue ne fut semblerait-il pas très bienvenue. Toutes la semaine entre ses premiers jours avec la Pistilose et ses recherches pour trouver un remède contre la Sarnahroa, il fut surveillé afin qu'il n'est pas l'intention de révéler la position du village.
Pourquoi ferait-il une chose pareil ? Sans elles, la forêt ne serait pas aussi vierge, sa faune et sa flore aussi diversifié. Elles protègent se que l'on pourrait dire leur territoire et vivent reculer de tous. Tout particulièrement du roi qui avait lancé un avis de recherche contre elles, se qui était stupide.
Les Ladrini sont des voleurs et des assassins, les Nerozia lutent contre les politiciens malfaisants d'après se qu'il avait compris, mais les Eryllis ? Pour Duscisio, il ne s'agissait que d'une peuple de femmes rejeté par le monde pour différentes raisons, pour le passé de chacune d'entre elle.
Ne tirant partie d'aucun avantage, l'albinos vivait uniquement de son métier et faisait se qui lui semblait être juste au détriment de diverses erreurs passé qu'il ne peut réparer, notamment avec Alienor actuellement enfermée dans son cocon végétal.

À son retour auprès du groupe, il semblait toujours aussi réfléchit, les seules paroles qu'il eut à dire était celui de montrer se qu'il avait pu trouver, entre des racines et quelques baies qu'il posa à côté des deux femmes, il prit part d'une chose certaine.

Elle ne doit pas rester là plus longtemps, bien que la forêt soit son terrain de jeu, Sighild doit retourner à Samhach. Je vais chercher de quoi faire quelques choses pour la transporter une fois qu'Aliénor se sera sorti de ça.

Il montra le cocon de la demoiselle du regard. Il n'ajouta rien d'autres. Partant immédiatement de quoi faire un moyen de transport pour l'indomptable, deux longues branches assez solides, de multiples tiges végétales pour lier le tout et un brancard maison fut créé en une dizaine de minutes, la magie des plantes possède beaucoup d'utilisation outre la défense, l'attaque ou la médecine.
Arrivant ainsi avec, l'herboriste resta à côté, la seule chose à savoir maintenant c'était la permission de Sighild, il ne voulait en aucun cas mettre les Eryllis en danger.

Sighild. Répondez-moi. À partir de là où nous somme, où se trouve votre village ? Je vais vous y emmener pour votre propre sécurité. Vous avez besoin de plus de soin que je ne peux en donner.

Il posa la main sur son épaule, pour la mettre en confiance en plus de la sincérité dans sa voix. Il montrait aussi un peu d'inquiétude...


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