Un questionnement rêvé. ( Pv - Duscisio Balibe )

C'est au cours de nombreux voyage que le jeune homme travaille. C'est également en voyageant qu'il arrive à survivre malgré le danger qui se trouve partout autour de lui. À tout bout de champ, le danger le guette et attend le bon moment. Mais il y a aussi des moments de sérénité qu'il est bon de profiter.
Par l'avancer de la Pistilose dans son corps, aujourd'hui la seule chose qu'il avait maintenant à redouter n'était plus les douleurs incessantes et irrégulière, mais celle de voir comment elle pourrait survivre sans trop modifier son métabolisme dans le corps de l'albinos. C'est une fusion à double tranchant : d'un côté elle lui offre protection et sujet d'étude, de l'autre une souffrance qui le guettera toutes sa vie par le choix de l'avoir en lui, lui servant d'hôte jusqu'à que la mort vint à prendre son rôle, par le temps ou par le fer.
Sa venue auprès des Cascades vierges n'a par contre aucun intérêt avec la Pistilose. Enfin pas directement. Possédant un but bien à lui, cela l'obliger à voyager de temps en temps afin de trouver quelques plantes rares dont il en trouve les origines dans les livres qu'il possède de sa famille de générations millénaire. Le nom de la plante n'a pour le moment aucune importance. Par le voyage et le besoin, Duscisio se trouve actuellement en position de faiblesse corporelle. Le moment pour lui de prendre du repos était déjà bien avancer avec les multiples jours qu'il passe à attendre une certaine personne, mais aussi à travailler sans relâche à ses recherches sur la Pistilose et ses projets futurs. Il fallait préparer le tout et la base était loin d'être terminer.
C'est de repos dont il a besoin, la Pistilose prenant le relai de sa protection, la cape de protection lui servant de couverture, l'un de ses sac de voyages, plus petit que d'habitude, à porter de main tandis que son épée était bien cacher le long de son corps.


Il dort, et pour la première fois depuis des semaines, il dort bien. Il rêve, oui il rêve et dans ce rêve il se voit déjà dans un proche futur qui tout de même ne pouvait pas se faire. Un futur incertain donc mais dont la certitude qu'il y avait un futur lui était possible. Il devait avoir le même âge, mais juste à l'apparence. De nombreux tableau ornait certains murs immortalisant les moments les plus glorieux de l'albinos qui en plusieurs années d'existence avait finalement réussit son but. Sa réputation était au plus haut et ne pouvait s'abaisser. Les commerce lui faisait la tête mais le peuple le remerciait d'avoir autant fait pour eux à un simple herboriste qui avait réussis à donner accessible à tous les soins et plantes dites rares aujourd'hui à des prix dépassant l'imagination, proche de la gratuité. L'un de ses deux enfants l'appelait pour raconter une histoire afin de s'endormir.

P'pa, p'pa. Dit, dit, ce sera un petit frère ou petite sœur ?

Duscisio ne s'entendant pas répondre, souriait comme si s'en était tout de même le cas. Que seul les dieux le lui diront le moment venu.
De ses habits de civils, Duscisio alla border ses enfants pendant qu'il leur raconta l'une de ses aventures pour qu'ils s'endorment, toujours accompagner d'un peu de magie pour donner effet simple. La petite fille dont sa peau et son apparence tenait de sa mère, avait déjà commencée à apprendre un peu, en manipulant un peu la glace alors que son petit frère se plaignait soudainement qu'il faisait trop froid à cause de sa magie qu'elle n'arrivait pas bien à contrôler. Un peu trop jeune pour utiliser l'essence divine, il ne pouvait que regarder faire, se qui ne l'empêchait pas de prier tous les soirs pour que l'une des divinités lui réponde.
Une fois endormi, Duscisio se leva lentement de la chaise, sans bruit pour aller rejoindre sa compagne. La joie dans son regard alors qu'elle attendait un troisième enfant depuis une demie année maintenant. Passant la porte de la chambre des enfants pour traverser la plus grande des pièces pour enfin aller rejoindre la chambre à coucher avec sa femme qui l'attendait.
À peine qu'il tourna la poignée que la porte s'était ouvert, qu'un flot de lumière envahissait la pièce dans laquelle il se trouvait, pour se retrouver dans une immense salle dont les murs, le sol et le plafond ne se voyait pas. Le visage marqué par la déception de ne pas avoir vu celle qui était sa moitié, bien qu'intérieurement cette femme ne pouvait qu'être elle et non une autre. Par les semaines et les mois qui se sont passée, il était maintenant sûr de lui. Maintenant, il fallait l'avouer à la femme concernée.

Un paysage délicat vint à ses yeux après quelque instants d'éblouissement. Le vent soufflait, la chaleur d'une saison qui n'était pas celle actuel. Il n'avait pourtant ni chaud, ni froid. Apparemment encore dans un rêve, Duscisio tournait ses yeux sans en bouger la tête pour regarder autour de lui, devant lui.
Celle qui était devant sa personne n'était pas la femme qu'il désirait voir, mais un renard. Jamais vu auparavant ou dans ses souvenirs proches. La rousse ne prit pas la peine de se présenter, inutile semblerait-il de se présenter dans un rêve qui n'était plus le sien désormais. Le regard impassible sans pourtant en être dépourvu de surprise regardait l'animal. Ce n'était plus son rêve mais il était pourvu de ses vêtements qu'il porte sur son corps réel. Il n'avait par contre aucun objet ne pouvant lui permettre de se défendre si besoin ai.
C'est alors qu'une voix retenti enfin. Des questions, trois pour être exacte sortirent du néant pour y résonner d'un écho infini.
La dernière question fut retenue, uniquement la dernière car pour le moment, il devait savoir à qui il s'adressait.

Je ne suis jamais sans défense.

Ce fut le tour de sa propre voix de résonner comme celle de l'animal avait été introduite. Il attendit que l'écho se termine, voir qu'elle lui repose les premières questions afin d'en savoir plus sur ses intentions, mais au vu que rien ne venait, il analysa sa situation pour en avoir une conclusion de son expérience en termes de magie pour l'avoir en tête qu'en quelques précieuses secondes qui déterminait qui allait prendre la parole le premier après cette première question.

Vous avez coupé l'introduction de mon bonheur futur... À quelle distance êtes-vous de mon corps endormi ?

S'il avait vu juste, le fait de s'introduire dans un rêve est une capacité peu commune mais dont Duscisio en avait déjà les connaissances. Entre chaque phrase il prit le temps d'attendre la fin de l'écho. Et comme pour la seconde phrase il attendait ce même détail. À peine l'écho fut terminé qu'il rouvrit ses lèvres pour reprendre la parole afin de poser l'ultime question que l'on pose à un ou une inconnue.

Qui êtes-vous ?...

S'attendant aux réponses prochaines, il n'eut d'autres questions en tête pour le moment. La patience attendit alors qu'elle arrive d'elle-même, voire qu'ils sortent de cet espace fantasmagorique pour se réveiller et prendre part à une conversation où tout le monde avait le contrôle de l'environnement. Mais à quoi bon espérez cela quand cette créature rousse qui s'était introduite dans son rêve pour lui rendre cette liberté et qui sait peut-être se faire directement agresser une fois qu'elle aurait répondu aux questions si son bon vouloir le désirait. Alors il ne fit qu'attendre que la rousse réponde d'elle-même en sachant qu'elle avait répondu à l'une d'entre elle. L'intérêt de poser ses questions était pour savoir ses intentions mais aussi ne blesser personne en cas de mouvement brusque, garantissant ainsi la sécurité de tout le monde au moment venu.