"Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..."

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_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..."

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..."   "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..." Icon_minitimeSam 9 Nov - 17:38


" Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..."

"Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..." 989310311327904315wHpkGHYs


- Mirage ! Cours !
Ces mots résonnèrent dans ma tête. Comme un écho, tandis que je me levais d'un bond de mon lit.Tremblante,ruisselante de sueur,les yeux baignés de larmes. Le rêve que j'avait fait n'était pas seulement qu'un cauchemars. C'était un souvenir.
" Ils étaient là. Vêtu de noirs. Tels des ombres ils étaient entrés sans bruit. Tout était devenu froid. Il n'y avait plus de bruit. Seulement l'odeur envahissante du sang. En rond, ces messagers du diable se tenaient droit, et attendaient que leur victimes se vident de leur sang. Leurs victimes étaient 3. 2 adultes et une jeune fille,baignant dans une marre de sang noir. Une famille. Les parents avaient essayer de protéger leur enfant de la noirceur des hommes. En vain. Morts pour elle, pour lui donner une chance de vivre... mais ils étaient trop nombreux. Alors que le père tombait il eu juste le temps de lui dire de courir. Ce qu'elle n'avait pas fait. Elle s'était précipité sur lui, tentant en vain de le réanimer alors que son âme avait déjà disparu. la femme était allongé non loin, le regard vide... sans cette petite lumière qui reflète la vie. Les Ladrinis se sont rapprochés. La jeune fille pris soin de tout détaillés, chaque traits,chaque cicatrices,chaque tatouages. Avant que l'un d'eux ne la poignarde. La laissant pour morte. "
Oui. J'était présente ce jour là. Et je n'avais rien pu faire.

- Où est-il ?
- Je ne sais pas ....
- C'est ta dernière chance misérable mortel !!
- Oui !! Oui !! 411 rue du chêne... pitié !!! Arrrghhh !

Ces mots furent retenus dans sa gorge, par le sang qui s'en échappa alors. Le coeur de l'homme dans sa main, la femme le regarda effectuer une pulsion et le laissa tomber à terre. Quel cruauté. Elle avait torturé cet ex-Ladrinis. Il s'était débattu, avait hurler, mais aucune aide ne lui fut apporté. Aucun homme n'était venu à son secours. La femme laissa le coeur de l'homme tomber de ses mains. Il tomba et s'enfonça dans la neige. Elle le regarda avant de relever les yeux et lâcha enfin la nuque du cadavre qui rejoigna son coeur, par terre.Il n'y avait aucun regret dans son regard. Pas une once de chagrin. Tout, n'était que haine et cruauté... Cette fille, je la connaissais parfaitement bien. Je connaissais ses plans, sa manière d'agir, le plaisir qu'elle éprouvait à torturé ses ennemis, ses tactiques,tout. Car cette fille, n'est autre que moi. Je suis Mirage. Et cet homme, n'était que le premier sur une longue liste.


Je sentais encore la chaleur de son sang sur mes doigts. La sensation de son coeur palpitant dans ma paume... j'étais dénoué de tout sentiment en cet instant. je n'était ni dégoutté,ni apeuré. Sa mort ne me ferais rien. Il était le premier. 6 allaient suivre. Parce qu’ils le méritaient tous. Des voleurs, des assassins, des malfaiteurs. Des Ladrinis. Enfaîte, on pouvait dire que c'était le deuxième, vu que j'en avait déjà tué un. Il y à longtemps. Lui aussi m'avait pris la vie. mais j'étais ici aujourd'hui. J'avais réussi à déjouer la mort.
Je me remis en route, j'avait une longue robe blanche toute de soie et de dentelle, brodé de fil d'argent de d'or,elle était si longue qu'elle traînait sur le sol. Le col était en V,une robe attirante... Mes cheveux,aussi noirs que les ailes du corbeau contrastaient avec ma robe clair, comme L'éclat de mes lèvres sur ma peau d'un blanc immaculé. J'avais néanmoins une cape noir,aussi longue que ma robe, avec une capuche, histoire que les spectateurs - si spectateurs il y avait- ne puisse voir mon visage.
Le numéro 411 était une grande bâtisse, de la lumière et du bruit en émanait. Je m'étais approché, mon pouvoir me piquait la peau. Il était avide de s'exprimer, avide de tuer. Il était le reflet de mon côté sombre. Une énorme bourrasque de vent frappa la porte de bois qui vola en éclat. Et tandis que je passais le seuil de la porte d'un pas lancinant, tout le monde dans la salle s'était arrêter de parler. Tout les Ladrinis. Je retirais ma capuche lentement, dévoilant mon visage d'une beauté mortelle. Plusieurs d'entre eux parurent se souvenir de moi, car ils se levèrent et pointèrent leurs armes sur moi, en position de combat. Mon pouvoir se matérialisa. Formant des serpent qui glissaient sur le parquet... ils étaient blanc et extrêmement réalistes. La température baissa d'un coup. Il faisait maintenant environ -15°C. Un froid glacial. Les serpents s'étaient levés, et avaient formé un cercle autour d'eux. C'étaient des gros cobras, leurs têtes qui formaient un triangle étaient menaçantes. Il n'y avait plus de bruit. J'avais reconnu 4 hommes. Ceux qui furent les premiers à se lever. L'un d'eux parla :
- Tiens Tien tiens... Une revenan...
Un serpent s'étaient jeté sur lui. On entendait son sifflement agressif, on entendait sa peau se resserrer et se resserrer sur sa gorge. Mon pouvoir est une illusion. les gens le perçoivent comment moi je veux qu'ils le perçoivent. Si vous aviez été là, vous auriez vu la même chose que les autres : un cobra qui étrangle une personne. Mais moi je voyais bien la petite bulle de vide sur  son nez et sa bouche. Et je savais très bien qu'elle n'était pas remplit d'oxygène. Et je savais très bien que cet homme allait mourir dans d'atroce souffrance. Il allait commencer par tressauter, puis suffoquer, puis lentement il tombera dans les vapes, et au bout de quelques instants, mourra. Ce qui se passa.
1 de moins. Plus que 3. Où... peut être 5 vu que les 2 autres semblaient assez menaçant... Il n'y eut plus de bruit pendant un moment, certains avaient les yeux écarquillés d’effrois. Et oui... 3 serpents se ruèrent sur 3 autres personnes( les 2 Ladrinis qui m'étais inconnus, et un que je connaissais déjà de cette fatidique nuit où mes parents furent assassinés), les autres formaient des ronds autour des 2 que je voulais torturer... les hommes tombèrent un à un tandis que j'avançais vers le premier homme. Un grand blond, avec une grande balafre immonde sur le visage. Il ne bougeait pas. Il ne le pouvait pas. Les serpents s'étaient enroulés autour de ses jambes, le bloquant. L'autre homme avait sortit un couteau et le lança dans ma direction. Il cingla l'air, je le vais la main, et mon pouvoir l'envoya valser en dehors de la pièce. Des corbeaux firent leur apparition. Ils se ruèrent sur mon agresseur qui hurlait en sentant leurs becs et leurs serres lui couper le visage. Le blond me regardait. Il savait qu'il allait mourir. Je plongeais mon regard dans le sien. Et ma main se glissa dans sa cage thoracique. Se refermant sur son coeur. J'allais arrêter lentement la circulation de son sang en paralysant son coeur. Il tressautait, et me suppliait entre deux sursauts. Je sentais son coeur tenter en vain de pomper du sang. Sans succès. Il commençais à grossir, puis à rapetisser. Je sentais des tuyaux se contracter, puis craquer sous la pression, du sang ruisselait sur le sol. Je sentais son âme partir. Au dernier moment je resserrais mon emprise et arrachais son organe de vie de son corps. Il tomba immédiatement par terre. Je regardais son coeur pétris entre mes mains et m'avança vers l'autre homme. Les corbeaux s'en allaient, les serpents faisaient de même. Lui était brun, plus petit avec des yeux exorbité d'un gris métallique. Il formula un " Pitié..." avant que je lui enfonce le coeur de son compagnon dans la gorge. Tel l'idée qu'il avait eu concernant celui de ma mère. Je sentais que l'air ne passais plus dans sa gorge, qu'il s'étouffait de lui même. Je sortis mon poignard, et lui tranchais la tête.  
Il n'y avait plus de bruit. Plus un son. Ou si. Un battement. Je me retournais et vis l'un d'eux. Ahhhaaa.... le 5eme ! Il ne m'en restera plus qu'un. Avant que ma tâche soit accomplit. Il courait. Mes serpents s’emmêlèrent dans ses jambes, mes corbeaux attaquaient sa tête. Il ne me fallut que peu de temps pour l'atteindre. Dans une tempête d'ailes et d'écailles, il me vit. Je sentais sa peur, son effroi, sa haine... Je lui fis un cadeau. Une mort rapide. De ma lame, je lui transperçais le coeur. Du sang sortit de sa gorge, puis il s’effondra.
Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis... Que je m’arrêtais un moment pour l'observer. Sa couleur vive se détachait si bien de l'éclat de la neige. C'était beau.
Et si je ne m'étais pas arrêter, je n'aurais pas entendu l'homme qui s'approchais de moi. Je remis ma capuche, mon pouvoir ferma la porte du numéro 411, et j'attendis.  
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..."   "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..." Icon_minitimeVen 27 Déc - 19:22


Je posai le pied sur la première marche de pierre lisse et blanche du bassin et entrai dans l'eau des bains, si brûlante qu'une fumée épaisse et étouffante avait empli l'air. Je venais de poser une serviette délicate en haut des marches et de nouer mes cheveux. Pas de serviteurs à attendre, pas de femmes, non, personne. C'était les ordres et bien heureusement pour eux qu'ils les appliquaient. Je n'étais aujourd'hui pas d'humeur à me faire masser à l'huile ou à subir les autres attentions que mon poste à la régence de la ville m'offrait. J'avais besoin de réfléchir, de saisir le temps à parti et d'en savourer les secondes avant de redevenir l'homme public et politique que j'étais. Et il n'y avait qu'ici, parmi les eaux chaudes et fumantes froissant l'éclat des dalles blanches que je trouvais un peu de répit. Alors que l'eau m'arrivait au bassin je plongeai mes mains dans l'eau chaude et les remontai en coupe vers mon visage. Les affaires du royaume allaient mal. Je poussai un soupir las. Enfin non, tout allait bien. Ca ne se passait juste pas exactement comme je l'avais prévu. J'avançai un peu plus, jusqu'à sentir l'eau passer au dessus de mes épaules et là, je m'approchai du bord où l'eau était profonde et y croisai les bras, jetant sur l'ouverture lumineuse qui me faisait face un regard ennuyé. La baie vitrée donnait sur les jardins privés, les miens donc, il n'y avait alors personne pour troubler ma quiétude.

Arbuste et arbres fruitiers taillés avec précision semblaient perdus dans la brume matinale qui flottait là. Le paysage était couvert de blanc. Alors entre le ciel gris, le tapis de neige, la brume et le froid qui se laissait deviner, il ne faisait pas bon de sortir dehors. C'était pourtant ce qui m'attendait. Et ça à cause de ce roi insupportable qui me demandait entretient à la capitale. Que voulait-il ? Ce n'était pas le genre de politicien qui demandait conseil - c'était un de nos points communs, mais tenir ainsi une réunion était étrange. Peut-être que ses agents avaient découvert les failles du système financier de Tyrhénium ? Non, impossible. Les miens se chargeaient bien trop bien des affaires pour qu'il y ait une fuite. Enfin, il fallait que je réfléchisse néanmoins à casser nos habitudes ou nous finirions par être découverts. Et il fallait aussi que je me penche sur ce cas d'exécution publique prévu pour la semaine prochaine. Il fallait que toute la population soit présente, il fallait que le peuple comprenne qui avait le pouvoir. Il fallait mater les révoltes, impacter les esprits, les mémoires, faire accepter les décisions politiques.

Et puis il y avait ces affaires de commerce avec le sud à gérer. Le mauvais hiver de l'an dernier avait affaibli les rendements des terres et avait freiné l'extraction des minerais nécessaires au développement économique de la ville. J'avais bon nombre de marchands qui commerçaient pour moi et ceux-là étaient aussi impactés par les aléas du temps que les autres. Or, Tyrhénium était une cité commerciale, s'il y avait un frein aux échanges il y avait un frein au développement de la ville. Et déjà que ces derniers temps les finances se portaient bien moins bien que ce qui était dit par les crieurs au petit matin, si en plus ça empirait, j'ignorai combien de temps je pourrais garder cela secret. Certes, la propagande fonctionnait à merveille. On y voyait que du feu mais des agitateurs venaient troubler mes plans. Des traitres qu'il fallait vendre au silence et à la mort.

J'en revenais au même point. Que fallait-il faire pour faire cesser ça ? Une pendaison, un bûcher, c'était bien trop classique. L'aristocratie, la noble et la haute bourgeoisie réclamaient autre chose. Quelque chose de plus spectaculaire. Quelque chose de plus autoritaire. Quelque chose qui montrerait la force, la puissance, tout le pouvoir que je détenais et qui ferait cesser les contestations des petites gens. Il était loin le temps où ils étaient tous, chacun d'entre eux, à mes pieds, à applaudir mon arrivée à la gouvernance de la ville. Comment cela fut-il possible d'ailleurs ?

Je me détachai du rebord et plongeai la tête sous l'eau chaude. Je ressortis et alors que je passai mes mains sur mon visage la solution m'était apparue. Il ne fallait pas réprimer le peuple, les révoltes. Ce n'était pas en les matant qu'elles cesseraient, c'était bien connu. Il fallait amadouer les gens. Il fallait les convaincre, il fallait se les mettre de son côté. Et pour ça, il fallait tout faire pour être apprécier. Plus on entendait du bien de Tyrhénium, plus les affaires tourneraient pour moi. Changement de stratégie, il fallait que je tienne un conseil moi aussi. Soit je gouvernai seul mais dans la même logique, il fallait que je fasse comme si je demandais l'aide des conseillers. Ça ne pouvait qu'être bon pour mon image...

*    *    *

C'était à Hesperia que je me devais de me rendre, ce fut ainsi donc à Hesperia que je me rendis, montant Eloren, un cheval robuste, fort, à la magnifique robe crème si caractéristique des montures des princes et des rois de ce monde. Mon long manteau de velours richement brodé tombait de part et d'autre de ses flans tandis que bottes en cuir glissées dans les étriers de luxe de ma selle, je passai les portes majestueuses de la capitale. Des gardes, immobiles comme des statues de fer et lance, se tenaient là et sous leur casque je devinais leurs regards scrutateurs. Cœur politique et diplomatique d'Eridania, Hesperia, dressée avec élégance accueillait la plus grande population de nobles du royaume. C'était ici qu'il fallait se faire un nom. C'était ici qu'il fallait marquer les mémoires. Car c'était ici que je finirais un jour. Ou du moins sur le trône du palais royal qui s'élevait avec à ses pied les quartiers résidentiels.

Mais il y avait un obstacle non négligeable : Thimothée Mannus, l'actuel et bien aimé roi d'Eridania. D'aucuns disaient qu'il serait devenu fou avec le temps et de ceux-là je faisais parti. Il avait hérité du trône, du rang et du titre de ses ancêtres oui mais cela n'en faisait pas un roi. S'il avait eu du charisme, ce dernier avait fini par le fuir et à l'heure qu'il était, son temps à la tête du royaume était compté. Il était manipulable et pas une occasion je ne raterais pour le faire tomber et m'emparer de sa place. Mais ceci n'était possible qu'à l'aide du soutien du peuple puisque je n'avais pas de sang royal. Du moins, en fut-ce toujours été ainsi. Pour autant, rien n'était impossible. J'avais assez de pouvoirs pour tenter un coup d'état...

- Fanel DeLannet, monseigneur régent de Tyrhénium, annonça dignement un homme avant que des cuivres n'entament leur thème musical.

J'esquissai un sourire moqueur tandis que les gens attroupés là dégageaient le passage pour m'offrir une haie d'honneur.

C'était loin d'être désagréable.

Alors que le cortège tournait à l'angle d'une rue, ce dernier tomba sur une scène qui fit hennir nos chevaux. Certains se cambrèrent mais leur maître les contrôlèrent et rapidement le silence se fit pour mieux laisser à nos yeux le temps de comprendre ce qu'ils voyaient. Je serrai les dents. J'avais l'habitude des bains de sang, j'en trouvais régulièrement du temps où je n'étais point encore régent mais celui était particulièrement réussi et ecoeurant. Peut-être parce qu'au milieu des cadavres, il y avait cette femme en robe blanche, des cheveux de jais tombant sur son dos et ses épaules.

Sentant les regards des hommes sur moi, je démontai Eloren et confiai les rennes au jeune homme qui venait d'accourir, sans un coup d’œil pour lui, mes yeux verts fixés sur ce que couramment on appelait : une folle. Dans ma garde personnelle, certains soldats portèrent leur gant de métal au pommeau de leur arme mais d'un signe de la main je les clouais à l'immobilité. Que personne n'intervienne. Ça n'en valait pas la peine. Les armes n'étaient guère toujours appropriées pour régler les conflits. Bottes en cuir claquant sur le sol et lourd manteau flottant derrière mes pas, je m'approchais de la jeune femme. Quoique jeune elle l'était peut-être que d'apparence, certains peuples cachaient bien leur jeu tant ils pouvaient rester longtemps en vie.

Arrivé quelques mètres d'elle, mes lèvres s'étirèrent en un sourire impertinent :

- Et bien, milady, que vaut ce massacre ?

Elle s'était retournée, avec du sang sur les mains. Des gouttes avaient éclaboussé la blancheur immaculée de sa robe tout comme les traits qui taillaient finement son visage. Mes yeux tombèrent sur sa poitrine, largement offerte à la vue des regards par la coupe de sa robe et ce fut avec un sourire moqueur que je les plantai finalement dans les siens.

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..."   "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..." Icon_minitimeMar 31 Déc - 17:01

Fanel DeLannet. Mhhh.... un sourire étira mes lèvres rouges. Quelques cavaliers le précédaient. Les chevaux avait piaffer et lorsqu'ils virent qui j'étais il c'était calmé. Les chevaux sentent toujours les personnes qui vivent avec leur semblable. Comme si j'avais adopté leur mode de vie, leur attitude,leur signe. Sans m'en rendre compte, je pensais et réagissait un peu comme eux maintenant. Fanel descendit de sa monture à la robe crème. Son cheval dressa les oreilles en avant,attentif, il me regardait.
C'était un cheval de roi. Il avait cette allure noble, ce regard franc. Comme mon chèr Aramis. Mais il faut dire ce qu'il est ! Son cheval n'arrivait pas à la cheville du mien  57 

- Et bien, milady, que vaut ce massacre ?

J'étais de dos, j'avais juste vu la scène en la regardant du coin de l'oeil Je me retournais. Avec cette élégance rare qu'on les nobles. Il était fixé sur ma poitrine, c'était pas étonnant. Je profitais de cette faille. Mes corbeaux furent de retour. Pâle silhouette d'une obscure clareté, se détachant du ciel noir, tel un présage de mort. On entendait leur bruissement d'ailes, leurs cris strident. Comme un rêve. Ou un cauchemar.
Mon pouvoir virevoltait métaphysiquement autour des soldats, je sentais leur peur monté. Ils bougeait comme si mon pouvoir leur brûlait la peau.
La brume sortit du sol, d'abord c'était une épaisseur lègere, puis elle devint omni-présente... l'oxygène se raréfiait, les soldats toussotèrent. On ne voyait presque rien, et je savais que les soldats s'inquiétait plus pour leur vie que pour leur maître en cet instant. L’instinct de survie quoi !
Je m'approchait de Fanel. Mon Visage était si proche du sien que nos lèvres se frôlairent lorsque je lui répondis d'une voix sensuelle :

- C'est un sombre tableau non ? Une femme de cape noir sur un fond blanc et maculé de sang ? Marchant sur ces corps ouverts... C'étaient des Traîtres Monseigneur. Des insultes à l'Etat. Les Ladrinis ne meritent ils pas la mort pour le mal qu'ils sèment autour d'eux ? Voyons Fanel... je sais que tu détestent ces insectes autant que moi... Ils m'ont offensé jadis, alors je suis venu le leur faire payer rien de plus, et rien de moins....

Tandis que mes mots devenait chuchotement, je m'approchais de ces lèvres,tout en passant ma main sur sa joue en descendant vers son cou. Nos lèvres se croisèrent en un chaste baiser.

- Je preferais continuer cette conversation seule avec toi. Que dirais tu de prendre un verre ?

Je pinça mes lèvres en mode séductrice en lui adressant un sourire charmeur. De toute manière, il était obliger de venir ! Personne me résiste non mais ! joy 
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..."   "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..." Icon_minitimeVen 10 Jan - 21:43

La beauté qui se dégageait d'elle n'était pas lumineuse comme celle qu'on attendait des princesses ou des femmes de haut rang, non. C'était une beauté froide, glaciale devrais-je dire. Et terriblement sombre. Dans ces yeux-là, de nuit et de ténèbres je crus voir l'éclat d'un sourire, reflet du mien. Indéniablement moqueur et amusé. C'est à ce moment là qu'eut l'idée de croasser un corbeau. Non, deux. Non, trois. En fait... beaucoup. Je levai les yeux sur ce que bon nombre de mortels prenaient pour de mauvais présages. Foutaises ! Ce n'était que des corbeaux. Des oiseaux au pelage noir que personne ne chassait car leur chair n'était pas mangeable ; des oiseaux charognards certes, se jetant sur les cadavres... mais des oiseaux. Mon regard retomba sur la jeune femme. La seule lueur qui brillait dans le fond de ses yeux m'interdisait d'oublier de me méfier. Je ne savais pas qui elle était, je ne savais pas ce dont elle était capable et une certitude était que ces corbeaux n'étaient pas apparus par hasard.

Comme écho à mes pensées, le sol se troubla derrière la jeune femme et puis partout autour de nous pour laisser monter une brume grisâtre. Cette dernière s'éleva dans l'air tandis qu'une trentaine de pas derrière moi j'entendais piaffer les chevaux et murmurer leurs maîtres. Je suivais d'un oeil le brouillard nous entourer sans broncher quand un mouvement léger et fluide attira mon attention. Un souffle près de mes lèvres m'apprit ce que mon regard ne pouvait plus distinguer dans ce chaos : mon interlocutrice meurtrière s'était rapprochée. Une voix voluptueuse, murmure parmi l'agitation grandissante de mes hommes, se détacha dans les ténèbres :

- C'est un sombre tableau non ? Une femme de cape noire sur un fond blanc et maculé de sang ? Marchant sur ces corps ouverts...

Pause.

- C'étaient des Traîtres, Monseigneur. Des insultes à l'Etat.

Silence.

- Les Ladrinis ne méritent-ils pas la mort pour le mal qu'ils sèment autour d'eux ?

Tout dépendait de quel mal.

- Voyons Fanel...

Il n'y avait que moi pour sentir le frisson qui venait de me parcourir l'échine alors que je restais de marbre en attendant la suite. Comme si les cris aigus des volatiles et la brume oppressante n'avaient aucun effet sur moi. Juste comme si car à cette magie, même avec mes bagues à catalyseurs je ne pouvais rester insensible.

- Je sais que tu détestes ces insectes autant que moi... Ils m'ont offensée jadis, alors je suis venue le leur faire payer rien de plus, et rien de moins...

Une caresse irrésistible, faite du bout des doigts, descendit sur la peau de mon cou tandis qu'un fugace instant je goûtais au parfum de ses lèvres. Parfum qui me fit oublier l'inopportun tutoiement.
Puis elle se détacha lentement avant de souffler...

- Je préférais continuer cette conversation seule avec toi... Que dirais-tu de prendre un verre ?

Elle adopta la posture de la séductrice. Posture que je connaissais pour l'avoir travailler. Comme elle opta pour un sourire des plus aguicheurs. Sourire que je connaissais également pour en faire usage. En réalité, elle me renvoyait une image féminine de l'attitude que j'avais l'habitude de prendre pour arriver à mes fins. L'éclat d'une bague scintilla dans l'obscurité alors qu'une étincelle passa dans mes yeux. C'était moi le séducteur. C'était moi le charmeur. C'était moi le prédateur. Tout le monde le savait sans en avoir conscience. Cela faisait parti de mes... pouvoirs. D'aucuns faisaient poindre la brume, croasser les corbeaux, moi j'hypnotisais, je manipulais les esprits, je séduisais les foules.

J'inclinai imperceptiblement la tête de côté. Comportement invisible de l’enjôleur. La magie faisait toujours effet, il n'y avait aucun doute et la lueur de mes bagues brillant dans le brouillard l'attestait. Aussi séduisante et séductrice qu'était cette jeune femme, c'était moi qui menait cette danse. Le danseur guidait toujours la danseuse.

- Je crains de devoir vous emmener avec moi dans ma résidence privée, très chère. Une armada de gardes se tient prête à vous éliminer à mon moindre consentement, comme elle se tient prête à vous capturer et vous jeter pour morte dans les geôles royales. Ça serait bien dommage... vous y convenez.

Je me penchai à son oreille, lui effleurai la hanche d'un frôlement irrésistible et murmurai :

- Vous ne pouvez vous défaire de tous les hommes... même avec quelque magie que ce fut...  Et il est possible de prendre un verre en tête à tête dans les quartiers dont je dispose... quelque part dans ces pavés de maisons.

Pause. Je m'éloignai lentement.

- Comme il est envisageable qu'un bain vous y attende et avec lui une nouvelle robe en dentelle. Mais pour cela...

Je lui adressai un sourire presque désolé.

- Il va falloir me suivre et faire mine d'être ma prisonnière. Je doute cependant que cela vous déplaise... Qu'en pensez-vous ? Vous n'avez qu'à accepter que des lanières vous cinglent les poignets pendant quelques malheureuses minutes avant d'être de nouveau libre et de vous en sortir sans procès...
"En réalité, vous n'avez que des avantages à le faire.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..."   "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..." Icon_minitimeSam 1 Fév - 14:58

Il semblait sur de lui. Un peu trop à mon gout... Lorsqu'il m'invita à venir chez lui je ne pu refuser ! Même si pour celà il fallait que je joue la petite criminelle en me faisant passer les fers ! Mais comme tout le monde de censé le sais, je suis une arme mouvante, chaque parcelle de ma peau décèle un pouvoir que les gens ne peuvent imaginer. Et mon atout le plus puissant est mon immortalité. Nous sommes peu à avoir fait le chemin de retour dans l'autre côté. Nous sommes peu à avoir vaincu la mort. Et Nous sommes la mort elle même. Alors qu'est-ce que je risquais ? Même la torture ne nous faisait rien. Les Gorgoroths sont des cadavres ; sans nerfs,sans vie,qui ne ressentent aucune douleur. La mort à peur de nous, car nous sommes les seuls à la mener toujours en échec. Et les gens ont peur de nous car nous sommes les seuls à leur donner la mort sans regret,sans amertume.
Enfin bon ! J'allais suivre Fanel. J'allais m'amuser...

- Très bien. Je vous suis... mais attention, je suis capable d’ôter la vie à n'importe qui sans regret et dans d' atroces souffrances. Alors hmmmm si j'étais vous, je ferrais attention avec l'arme que je suis. Il ne faut pas me faire confiance et se fier à mon apparence... au moindre problème, le sang coulera à flots. Et ce ne sera en aucun cas le mien.

Ma voix était sensuel,et glacial. Un ton sans appel,direct. Je commandais. Je commande toujours... mais il y avait quelque chose dans le regard de Fanel, quelque chose qui me perturbait, et qui me fascinait.
Je me pencha vers lui et m'imprégna du gout de ces lèvres délicates, tout en lui caressant le buste en descendant vers d'autres partit. Je sentis son désir monté. Ah les hommes ! Ils perdent si facilement le contrôle de leurs hormones !

La brume commença à s'effacer lentement, les deux gardes étaient sur leur chevaux. Tandis que la vue leur était rendu, la première chose qu'ils virent étaient une femme, vêtu de noir,dont la neige sous ces pieds étaient rouge de sang. Des cadavres étaient disposé en cercle autour d'elle et Fanel. Une disposition qui faisait penser plus à un sort qu'à un hasard.
On me passa les fers. J'en avait déjà eu à mainte reprise... Il y'a toujours une faille dans ces menottes d'acier. Il fallait juste la trouver... Une chance pour moi ; je suis Cavalière de Sharna. Autrement dit ; j'ai derrière mois des années et des années de formation à toutes situation de ce genre. Et si il y a le moindre problème, je savais parfaitement comment me libérer d'un simple geste. Vous pouvez dire que je suis ultra sure de moi! Niark niark ! Je suis pas une paysanne. Je suis une guerrière. Alors oui, je connais la combine ! Fanel se hissa sur son cheval, un magnifique étalon couleur crème. J'ai toujours aimer ce genre de cheval. Si fière, si noble... ces animaux, je l'ai connais bien. j'ai vécu toute mon existance avec eux, à les dresser, à les aimer. Comme mes propres enfants. Je savais par cour leur façon d'agir dans tel ou tel situation,les gestes à faire, à ne pas faire,ce qu'ils éprouvaient pour tel ou tel type de personne, et par dessus tout : comment communiquer avec eux par les gestes, leur donner des indications et des ordres. On arriva bientôt devant une résidence où l'on s’arrêta. Mhhh je pense que la maison est à Fanel.
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MessageSujet: Re: "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..."   "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..." Icon_minitimeJeu 13 Fév - 16:02



    Quand elle accepta ma proposition, un léger sourire flotta sur mes lèvres. Quel dommage qu'il n'y ait pas une l'ombre d'une résistance. Avoir un don de persuasion était bel et bien pratique mais parfois j'avouais que ça manquait d'imprévisibilité. Or il n'y avait rien de plus palpitant que le doute, le mystère, le secret et un soupçon de crainte. Elle entreprit rapidement de préciser que le fait de lui passer les fers serait loin de l'impressionner et de lui retirer sa dangerosité, de même qu'il fallait que je méfie d'elle, ce que j'avais l'intention de continuer à faire. Alors qu'elle glissait d'un ton aussi froid que mort qu'elle n'hésiterait guère à faire couler de sang, je haussai un sourcil terriblement amusé, toujours le même sourire infime suspendu à mes lèvres. Comme un songe mortel, elle se mit sur la pointe des pieds et me souffla un baiser tandis qu'une de ses mains si délicates et pales effleurait mon torse avant d'entreprendre une descente. Un frisson zébra ma colonne et fit frémir mes lèvres.
    Foutu froid ambiant...

    Je me retournai vers mon escorte, la jeune femme sur les talons. A sa vue, ils resserrèrent leur poigne autour de la garde de leur longue épée de fer et faillirent démonter de leur chevaux pour venir à nous. Un signe de la main les immobilisa net. Je rajustai les larges pans de ma tunique de velours brodée de fil d'or et lâchai en reprenant la bride d'Elorën des mains du jeune écuyer de tout à l'heure :

    - Qu'on lui passe les fers. Et rien de plus. Je jure devant les dieux que le premier qui tente quoique ce soit qui ne fut donné comme ordre verra sa tête plantée sur les piques aux portes de la ville.

    Les soldats se regardèrent, hésitants. Ils la craignaient autant que moi, ça se voyait aussi clairement que la tonsure des moines. Puis non sans prendre soin de veiller à ne pas faire un geste de travers, ils entravèrent ses poignets de menottes de fer avant de la faire monter à l'arrière d'une carriole au milieu de sacs de céréales. Alors seulement je passai une botte en cuir somptueuse dans un étrier et enfourchai mon destrier, quittant la neige froide et humide. D'un claquement de langue je mis Elorën au pas et le reste suivit.
    Nous traversâmes les quartiers résidentiels de la ville, sous les regards assurément inquiets des villageois qui détaillaient ma... captive avant que, perdue dans un îlot de résidences aisées, nous arrivâmes devant la propriété que le roi lui-même m'avait offert en raison de mes fonctions. Dressée parmi toutes ses consœurs il était impossible de savoir que cette maison appartenait à un bien plus qu'un simple noble. Et j'avouais que j'appréciais que le roi n'aie pas daigné m'offrir un mini palais car niveau discrétion... ce n'était vraiment pas terrible. Or, de discrétion, il en était question ce soir.
    En cette fin d'après-midi, le soleil commençait sa descente impétueuse dans le ciel assombri de nuages. Je descendis de cheval, faisant flotter les pans de mon manteau de velours et claquer la semelle de mes bottes sur le sol. A l'endroit où nous étions dans la ville, il n'y avait plus d'yeux indiscrets ou du moins... les seuls qui persistaient étaient aisément corruptibles : la promesse d'une bourse suffirait à les faire taire.

    Sur un commandement les soldats firent descendre la jeune femme de la charrette. Je confiais ma monture à un nouveau jeune homme et là je décrétais à ma garde personnelle de nous laisser. Le chef de la garde commença à protester mais un regard suffit à le faire taire. Il n'y avait aucune contestation possible. Ce n'était pas négociable. Ce n'était pas ici que j'allais craindre quelque chose et quand bien même j'étais en danger, je pouvais me débrouiller seul.
    Ouvrant le lourd bâtant de bois après avoir déverrouiller la serrure, je poussai d'un doigt la jeune femme à l'intérieur puis refermai derrière moi, à clé.

    - Tu peux les enlever, déclarai-je sans lui adresser un regard, occupé à fermer les rideaux en vue... de la nuit qui ne tarderait pas à tomber.

    Une fois ça réglé je me laissai choir sur un sofa luxueux, croisai mes bottes sur la table basse en bois et m'étirai en soupirant. J'avais oublié à quel point voyager était devenu fatiguant. Jamais je n'avouerai que monter un cheval pendant des jours me faisait toujours autant souffrir et qu'une heure de plus et je n'étais plus capable de mettre un pied devant l'autre tant les muscles de mes cuisses et mon dos seraient noués, courbaturés, endoloris.

    - La salle de bain est à l'étage, troisième porte sur la droite. Et dans la chambre d'en face tu trouveras dans l'armoire une robe qui devrait t'aller.

    N'entendant pas le moindre bruissement je relevai la tête que j'avais rejeté en arrière et posai mes yeux sur la jeune femme. Je lançai d'un ton provocateur :

    - Tu penses pouvoir te débrouiller toute seule pour prendre un bain, ou tu estimes avoir besoin d'aide ?
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MessageSujet: Re: "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..."   "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..." Icon_minitimeVen 28 Fév - 21:47

"Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..." Tumblr_mje8nwiDw31robobfo1_500



Mhh jolie maison ! Surement le fruit d'un héritage ou d'un cadeau fait par une personne bien placé sur l’échelle sociale...Bref nous attardons pas sur l'élégance de la baraque et la déco ultra sobre mais non moins luxueuse de celle-ci car Oui ! Mon petit Palais vaut carrément mieux et j'ai un sens bien plus glamour et chic que le décorateur de ce bâtiment. Et Non personne ne peut avoir mieux que moi Ok ?
Oui je sais je suis indécente. J'y peux absolument rien.

Fanel me poussa avec son doigt dans une pièce. Un petit salon avec une déco plutôt harmonieuse mais simple, un luxueux sofa qui aurait fait nombreux envieux trônait au milieu du salon. Quelques meubles dans un bois précieux, une fenêtre dont les volets étaient fermés, et une lampe qui éclairait faiblement. Un doute m'envahit déjà. La pièce étai trop... peu chaleureuse. J'avalais ma salive , un tic que j'avais trop souvent quand la crainte se pointait pour moi. J'aurais du me retenir de faire un pas en arrière, je percutais Fanel qui était encore dans mon dos. Je devais me ressaisir. Un cliquetis retentit derrière moi.  Le son d'une serrure qu'on boucle. Un frisson froid parcourut mon dos. Une sensation de frois plus mental que physique... Pour une raison inconnu, j'étais tout bonnement apeuré... L'atmosphère de la pièce était glaciale, Fanel était trop envoûtant pour ne pas être dangereux, et le fait de me retrouver seule avec lui dans une pièce fermé me pétrifiait le sang.  

- Tu peux les enlever

Fanel s'installa dans le sofa, étirant ses jambes. De le regarder me détendait... la tension sur mes épaules se relâchait. Je me repris peu à peu.  Et le regardais attentivement. Détaillant ses courbes... sa silhouette fine, ses muscles sous ses vêtements... ses cheveux indisciplinés, bouclés... d'un châtain tirant vers le rouge... il avait un physique attrayant. Et un regard... si poignant, si froid et dur... et tellement envoûtant ! la couleur de ses yeux était un croisement entre un gris sombre métallique et un gris plus clair se rapprochant de la couleur d'un ciel d'orage. Oui il fallait l'avouer... Fanel était plutôt pas mal. Il était même carrément canon. Un peu trop pour ne pas que ça dissimule quelque chose derrière.
Je décidais de me concentré sur mes menottes. J'avais déjà remarquer les tâches d'oxydations sur la droite et la fissure presque invisible de la gauche. Un vrai jeu d'enfant de les enlever. Mes yeux blanchirent tandis que mon pouvoir grandissait autour de moi... tel un félin qui sort enfin de sa prison de chair.
Je contrôle tout ce qui touche l'atmosphère. L'air, sa composition, sa température, sa vitesse, sa pression... 2 lames d'air tranchèrent les cercles d'acier qui m'entouraient les poignets. Les menottes tombèrent à terre, fondus et brisés. Comme un cadavre béant.
Mes lames sont le fruit d'une combinaison parfaite entre température, pression, vitesse. J'haussais un sourcil en décochant un sourire provocateur à Fanel. Je mis ma main sur mes hanches comme l'air de dire : - tu vois ? Tu as tout à craindre de moi...Je dirige la danse

- La salle de bain est à l'étage, troisième porte sur la droite. Et dans la chambre d'en face tu trouveras dans l'armoire une robe qui devrait t'aller.

Il releva la tête et me sourit en disant :

- Tu penses pouvoir te débrouiller toute seule pour prendre un bain, ou tu estimes avoir besoin d'aide ?

Mhhh..... la deuxième partit de la question me fit me pincer les lèvres d'un air provocateur et désireux... Je défis ma cape qui tomba à terre. Et m'approcha de Fanel d'un pas décidé et sexy. Je me penchais vers lui, assez près pour qu'il puisse humer mon parfum sophistiqué et envoûtant... Je sentis son corps frémir d'envie... Je déposais un baiser léger sur son cou... et lui soufflais à l'oreille :

- Avoue que ça te tente... sinon tu n'aurais pas proposer cela... fis-je sur un ton provocateur et sensuel.

Je me mis sur lui accroupis, les jambes de part et d'autre de lui. Mes mains passèrent sous son haut, je savais qu'à mon contact, Fanel trouverais mes mains chaudes et audacieuses... je caressais doucement ses abdos, son ventre, tout en déposant une nuée de baisers dans son cou... Je sentis le désir monté, et quelque chose durcir en bas... Un rire arrogant s'échappa de ma bouche, je me redressais, retirant mes mains de son torse. Je plongeais mon regard dans le sien et lui lança :

- Maiis.... je ne sais pas si je vais te laisser profiter de mon corps si facilement... Je ne suis pas proie facile... Il va falloir que tu me prouve que tu me mérite... Mais, sache que j'en vaut le détour...


J'établis une distance entre son torse et le mien. Je passais un doigt sur mes lèvres et passais ma main dans ma chevelure d'un air provocateur....
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MessageSujet: Re: "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..."   "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..." Icon_minitimeSam 15 Mar - 17:37

Sa réaction fut exactement ce que j'avais anticipé. Ou du moins... peut-être qu'au fond était-ce comment je voulais qu'elle réagisse. Passons. Elle dégrafa l'attache de sa cape et laissa cette dernière choir sur le paquet du salon avant de passer au-dessus et d'entreprendre d'une démarche houleusement irrésistible de s'approcher de moi. Arrivée à hauteur, elle se pencha. L'odeur de sa peau était envoûtante. Si envoûtante que je ne savais plus ce qui l'était le plus entre son parfum, la caresse de ses lèvres sur mon cou et le murmure aguicheur et voluptueux de sa voix à mon oreille.

Si ça me tentait ?

Elle m'avait enfourché sans attendre de réponse, la robe abîmée remontée, avant d'ouvrir plus encore mon manteau de velours et de desserrer les liens de ma chemise dans l'optique de glisser ensuite des mains douces et chaudes sur ma peau. Je remontai les mains, suivant la courbure de ses hanches, humant l'odeur de son peau et de ses cheveux tandis qu'elle embrassait de nouveau mon cou.

- Mais.... je ne sais pas si je vais te laisser profiter de mon corps si facilement...

Qui a dit qu'il était question de profiter ?

- Je ne suis pas proie facile...

Elle admettait qu'elle était la proie et moi le chasseur alors. Voilà qui me convenait. J'aimais les défis et il n'y avait rien de mieux que de voir sa proie tomber après une partie de chasse, surtout quand elle était coriace. On en savourait mieux la chair, c'était connu.

- Il va falloir que tu me prouves que tu me mérites... Mais, sache que j'en vaux le détour...

J'esquissai à mon tour un sourire provocateur, le regard brillant de malice, me délectant avec délice du corps qu'elle mettait encore mieux en valeur en prenant du recul. Mes mains étaient arrivées au-dessus de ses hanches et faisant jouer mes abdos je redressai mon dos du dossier du sofa et emprisonnai son corps près de moi en attrapant mon poignet gauche derrière elle. Assise sur moi, elle me dominait et nos positions respectives étaient indiscutablement équivoques. J'étais forcé de convenir que la partie la plus intime de mon anatomie s'en était rendue compte.

- Je ne crois pas que...

On frappa à la porte. J'ignorai les trois coups résonnant sur le bois.

- Ce soit nécessaire que je prouve encore quelque chose.

J'embrassai sa gorge, ignorant encore les « toc, toc, toc » sourds sur la porte. Remontai vers son menton en la sentant frissonner.

- Sans moi, tu ne serais pas ici, comme tu pourrais sur un de mes ordres finir dans les cachots de la ville.

Pause.

Je laissai mes mains desserrées glisser dans le creux de ses reins.

- Mais loin de moi une telle pensée...

Une main passa sur son flan, longea sa cuisse, se coula sous sa robe et entreprit de remonter. Doucement. Prenant le temps de laisser les secondes frémirent à l'instar de la jeune femme. C'était désormais sur les carreaux de la fenêtre du rez-de-chaussée qu'on osait toquer. Je fis la moue. Que l'imbécile teigneux qui avait assez de couilles pour me déranger et insister de la sorte, ose affronter ma colère. J'aurais été seul que cette affaire aurait été réglée depuis longtemps. Sans mains, difficile de toquer aux portes.

La caresse à l'intérieur de sa cuisse était faite par une main qui n'avait connu le travail de la terre, des doigts longs et fins, somptueusement bagués de catalyseurs. Ongles courts, peau lisse, loin d'être abîmée par la rédaction des quelques lettres que je me devais d'écrire... Je sentis la jeune femme s'arquer.

Des voix s'élevaient désormais dehors. Assourdies.

Je me penchai, obligeant son dos à infléchir et laissant désormais à la hauteur de mes yeux, le décolleté de sa robe ouvert avec impudeur sur ses seins. Je la renversai encore, faisant tomber d'une main une bretelle de sa robe, tandis que de l'autre je remontai cette dernière et amenai son bassin à moi. Je m'inclinai alors, mordant le téton à découvert en la sentant frémir.

* * *

Les rayons du soleil me réveillèrent au petit jour et c'est après avoir ouvert un oeil et m'être nonchalamment étiré que les éclats sur la peau pale de la jeune femme à mes côtés me ramena à la réalité de la veille au soir.

Et dire que j'étais dans la capitale pour traiter affaires...

Je secouai intérieurement la tête. Pas maintenant. Plus tard.

Je m'asseyais néanmoins au bord du lit, me levai, enfilai le premier peignoir et me dirigeai vers la fenêtre aux larges carreaux donnant sur la rue. A première vue, c'était le début de matinée. Le ciel était gris, parsemé de nuages et peu de gens envahissaient les pavés. Je resserrais la ceinture autour de ma taille quand un froissement de tissu derrière moi m'obligea à me retourner.
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MessageSujet: Re: "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..."   "Et son sang semblait si rouge sur ce blanc tapis..." Icon_minitimeMar 23 Déc - 17:58

[ desolé pour le retard j'ai eu des problèmes d'ordinateur... Paix à son âme x) ]

C'était une jolie nuit, pleine de sensation. Ironie du sort : je suis morte non ? Mais comment ne pas se sentir aussi vivante avec la chaleur d'un homme ? La douceur d'un lit, la pénombre d'une suite ? Impossible !
Je ressentais encore sa peau,son odeur accroché à moi tandis qu'il dormait paisiblement à côté de moi. Il faisait nuit, les étoiles brillaient. C'était jolie, le noir du ciel coupé par l'éclat d'une lune semi-pleine. Je regardais l'être au sang frais près de moi, me disant qu'un jour, il y a bien longtemps, je pouvais donner mon coeur à un homme comme lui, et il me l'aurais briser sans hésiter. Un sourire étira mes lèvres, je lui baisa le front et m'endormit avec sa main sur ma hanche.

Le soleil c'était levé,les oiseaux chantaient. Lorsqu'il se leva, j'étais réveiller depuis bien longtemps déjà. Les morts dorment peu. Seulement pour obliger leurs pauvres cellules à se régénérer. Je me redressa au moment où il me regarda. Nos regards se croisèrent.

- Hey,lui adressais-je d'un petit sourire.

Je me relevais du lit, m'approchant de lui, je passa un oeil sur la neige qui tombait des arbres. Je l'embrassais doucement,d'une manière qui était surement la chose la plus douce que je lui adressais depuis cette nuit passionnelle... Premier geste d'affection.

- Vous avez surement à faire... D'ailleurs nous avons été bien dérangé cette nuit. Un peu trop à mon goût. Lui adressais-je sur un ton calme mais qui ne dissimulais pas la colère que j'avais pour ces petits garnements perturbants. Si ça ne tenait qu'à moi ils mériteraient une correction pour déranger un seigneur.

Je lui pinçais les lèvres avec mes dents en un geste provocateur. Je lui adressais un sourire. Tandis que je songeais à ma nudité, j'usais de mon pouvoir pour me rhabiller. J'avais déjà pris un bain rapide dans la nuit tandis que le petit garçon dormait sous ses draps.

Perdue dans mes pensées je remarquais à peine qu'il me parlait, je dû m'y reprendre à 2 fois pour me concentrer sur sa voix et comprendre les mots qu'ils me disaient... En effet quelque chose m'avais attiré ailleurs. Des bruits de pas derrière la porte que j'étais seule à entendre avec mon ouïe fine. Des pas et dont l'un d'eux avait un rythme étrange... Oui, je suis parano ! Le bruit continua et on frappa à la porte de manière brutal comme si on voulais réveiller quelqu'un. Je regardais Fanel, attendant qu'il me dise quelque chose où qu'il ouvre la porte.

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