Ombres du passé et rencontres impromptues

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Ombres du passé et rencontres impromptues

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Ombres du passé et rencontres impromptues   Ombres du passé et rencontres impromptues Icon_minitimeDim 22 Déc - 19:27

...Cinq ans plut tôt...

Les lunes luisaient haut dans le ciel. Minuit ne devait pas être loin et l'absence totale de nuages ne rendait leurs halos que plus intenses. Il faisait froid pour un mois de Moomé. Mais aussi fallait-il dire que cette année s'avérait être une des plus froides depuis quelques décades. Et ça Glanael lui-même pouvait le confirmer.

Non pas qui se fut soucié de la température et du temps plus d'une minute au cours des dernières années mais il suffit parfois d'une petite suite d'évènements pour vous faire regretter de ne pas avoir payé d'avantage attention à la météo. Et notamment quand cette petite suite d’évènements insignifiants vous conduit à une planque en pleine nuit à patienter sur un toit que se profile la bonne occasion pour agir.

Glanael soupira, son souffle créant une mince colonne de condensation qu’il suivit des yeux jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans la nuit. Trois heures. Trois heures sur ce fichu toit et la seule chose qu’il avait apprise entre temps était que la voisine du troisième avait un amant, que le gars du premier dormait en nuisette et que les braillards du bar non loin devaient vraiment apprendre à parler moins fort avant que quelqu’un – comprendre ici Glanael lui-même – n’aille se charger de les faire taire. Si possible d’une manière lente, douloureuse et peu hygiénique. Un autre soupir brisa le silence –tout relatif- de cette nuit –supposée- douce et Glanael ferma les yeux à nouveau, laissant l’arrière de son crâne reposer à nouveau contre le fragile conduit de terre cuite qui servait de temps à autre de cheminée à un quelconque civil insignifiant. Mais le dit conduit étant chaud, Glanael n’allait pas râler pour autant.

Mais bon, peut-être un peu quand même. Allez, soyons honnêtes, qui irait attendre trois heures sur un toit à se geler les miches qu’un type veuille bien bouger ses fesses hors de son taudis afin de récupérer un manuscrit obscur et tuer le majordome tout en faisant passer ça pour un cambriolage amateur ayant mal tourné ? Ah…oui. Un Ladrini fauché. Certes. Bon, sur ce coup-là, Glanael ne pouvait que plaider coupable. Mais c’était de sa faute, le cheval qu’il venait d’acheter valait vraiment son prix et avait été dressé à merveille. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, Glanael était du type à récompenser un bon travail. Quoique l’animal était une sacré tête de mule. Hm…Note à soi-même : penser à mutiler le vendeur pour avoir menti sur la marchandise, voilà qui devrait faire l’affaire. Peut-être pas une main, il en aurait besoin pour dresser ses bêtes. Mais il n’avait pas besoin de ses oreilles tant que ça…si ? A voir.

Un fin sourire sur les lèvres (certains l’auraient qualifié de psychotique, Glanael se contenterait d’un simple ‘satisfait’) le Ladrini ouvrit les yeux, juste à temps pour voir un mouvement furtif sur sa droite. Un rapide coup d’œil fut plus que suffisant pour le rassurer. Un chat. Un vulgaire, stupide, moche et inutile chat venait juste de troubler sa rêverie. Sourire toujours aux lèvres, Glanael tendit la main, agitant faiblement les doigts afin d’attirer l’animal vers lui. Chose que le félin fit, pas après pas, n’ayant pas l’air des plus rassurés.


Quelques instants plus tard, l’animal roulait le long du toit avant de s’écraser sur le balcon de l’étage en dessous. Mort. Glanael ne put retenir un petit ricanement. « Idiot. » Il murmura alors qu’il remua ses doigts à nouveau. A la seule différence près que ses mains étaient chaudes désormais. Et que son nez n’était plus rouge.

L’amusement de celui que certains connaissaient déjà sous le nom de tueur rouge ne dura pas longtemps. Une lumière qui s’éteint, un bruissement de rideaux qui bougent. Ce furent les seuls indices dont le Ladrini avait besoin pour se redresser sans un bruit, regard fixé sur la fenêtre du bâtiment en face qui venait juste d’être plongée dans l’obscurité. Un nouveau mouvement et le sourire revint sur les lèvres de l’assassin. Voilà qui semblait prometteur. Il n’aurait pas besoin de passer la nuit ici. Bien. Très bien. Mais sérieusement, ce que l’argent vous pousse à faire…Des missions des plus ennuyeuses. Surtout quand il y avait des choses bien plus intéressantes à faire. Comme commencer une étude sur l’apparente diminution cérébrale atteignant les ivrognes et les poivrots. Ce qui pourrait peut-être mener à une étude des plus intéressantes sur une corrélation quelconque avec les damages subits par le foie. Etrange que Glanael n’y ait pas pensé plus tôt… Eh bien, si tout se passait bien, il avait tout le matériel nécessaire à portée de main, si le Ladrini se fiait aux braillements quasi inhumains que poussaient les alcooliques de la rue d’à côté.

Mais l’heure n’était plus à la recherche et la vengeance ou quoi que ce soit d’autre dans le genre. Non, l’heure était à la chasse. Et le gibier venait tout juste de faire le premier mouvement.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Ombres du passé et rencontres impromptues   Ombres du passé et rencontres impromptues Icon_minitimeJeu 26 Déc - 18:34

Les lunes étaient particulièrement brillantes ce soir, illuminant les pavés sombres de la ville de Thémisto de leur pâleur. C'était un avantage pour Irina, car la douce étreinte de la nuit serait le linceul qui la nimberait, faisant d'elle une ombre parmi tant d'autres. Dans cette ville noircie jusqu'au trognon, le danger était imminent et omniprésent. Ce quartier avait beau être l'un des plus célèbres de la cité, il n'en restait pas moins une ruche bouillonnante de criminalité sous toutes ses formes. Pas vraiment le genre d'endroits recommandé pour une femme, et encore moins pour une prêtresse. Mais Irina n'était pas là pour des raisons aussi futiles que de faire une visite nocturne. Car cette nuit-là Glanael n'était pas le seul à attendre patiemment dans son coin, avant que ne commence la partie de chasse proprement dite.

Tapie dans au deuxième étage d'un bâtiment abandonné, plongée dans le noir total, la rouquine était assise sur le rebord de fenêtre, les yeux toujours rivés sur l'endroit ou se trouvait sa cible. Tel un oiseau de proie, elle restait là, immobile, figée dans sa patience. Une patience qui n'était pourtant pas son image de marque, sauf évidemment quand il s'agissait de cas comme celui-là. Les missions qui lui étaient confiées étaient souvent les plus sanglantes et radicales confiées par son Ordre. Bien que dans ce cas précis elle se fasse un grand plaisir de les mener à bien. Quoi de plus épanouissant que de tester quelques nouvelles découvertes sur des personnes qui étaient de toute façon vouées à mourir dans un futur très proche ? Souriant à cette idée, Irina leva ses prunelles de jade sur un corbeau qui s'était posé devant elle, sur le marbre froid de l'appui de fenêtre ouverte. Le volatile sembla la fixer curieusement, avant de lui dire par la voie de l'esprit :


« Le bipède est en mouvement. Il va sortir du nid avec ses deux femelles. Je ne savais pas que vous bipèdes étiez si... »

D'un geste de la main elle tenta de le couper dans ses divagations et le chasser de son esprit. Cela ne l'intéressait absolument pas de discuter divergences raciales ou philosophiques avec Raven. Surtout que s'ils commençaient maintenant, ils en auraient pour des heures. C'était le problème avec lui. Une autre paire d'yeux c'était inestimable, mais il parlait beaucoup trop... Le tout étant qu'il refusait de communiquer avec qui que ce soit d'autre sauf elle, bien qu'il en ait la capacité. C'était bien sa veine. Quoi qu'il en soit, elle avait l'information dont elle avait besoin, et cela lui suffisait. Vérifiant machinalement que ses couteaux de lancer et ses doubles dagues étaient parfaitement à leur place, elle mit sa longue veste. Ses cheveux d'un roux ardent tombaient librement jusqu'à ses épaules, et n'étaient pas assez longs pour être gênants. Son fouet/rapière était solidement attaché à sa ceinture, ce qui avec quelques fioles dont elle avait le secret, complétait sa panoplie.

De bonne humeur, elle était heureuse que l'attente soit enfin terminée. Rabattant sa capuche sur sa tête, elle approcha d'une fenêtre donnant sur une ruelle et sauta. Amortissant facilement sa chute grâce à sa télékinésie, le tout ressemblait plus à une gracieuse pirouette qu'au saut d'un prédateur. Hors c'était justement là que résidait une partie de ses talents. Entrer insidieusement dans la vie de des cibles, tel un élément du décor qui avait toujours été là sans qu'elles ne le remarquent... Et ce jusqu'au moment fatidique où elle leur volait leur vie jusqu'à la dernière étincelle. Et tout le long, pendant qu'elle les regardait s'évanouir jusque dans l'au-delà, elle était satisfaite de voir les interrogations dans leurs yeux. « Pourquoi moi ? », « Qu'ai-je fait ? »...

Irina se tapissait déjà contre le mur, restant dans l'ombre pour ne pas être révélée par les lunes lorsqu'un bruit sourd la fit soudainement se retourner. Il n'y avait personne dans cette allée, alors qu'est-ce que c'était ? Retournant sur ses pas, elle réprima une moue de dégoût en voyant le cadavre d'un chat errant à terre, visiblement tombé du toit. Forcément la pauvre bête était dans un état lamentable, ce qui n'était pas du tout arrangé par le fait qu'il ait fait une sacrée chute. Cependant quelque chose la chagrinait. Les os brisés c'était une chose, mais ces lacérations... elles étaient trop profondes pour avoir été causées par l'un de ses congénères. Fronçant les sourcils, elle se tint aux aguets, dans une tentative d'entendre des bruits suspects. Elle entendit alors le soupir de répulsion du voisin du dessus qui râlait d'avoir trouvé une telle surprise sur son balcon. Son esprit fut rassuré de cette explication, mais seulement à moitié. Son instinct lui criait que ce n'était pas aussi simple qu'il n'y paraissait... Et elle avait disséqué suffisamment de dépouilles -animales comme humaines- pour le savoir.

Postée pur observer discrètement, Irina vit sa cible sortir du populaire bordel dans lequel il avait passé une bonne partie de la soirée. Il avait sûrement dû boire plus que de raison, ce qui ne ferait que lui simplifier la tâche. D'autre part, cet homme alias Ghoren de son nom, avait visiblement décidé de ramener de la bonne compagnie avec lui. Deux filles, hein ? On peut dire que les objets qu'il avait dérobés aux prêtresses avaient dû lui rapporter un bon paquet. Putain d'enfoiré... et de toute une autre ribambelle de noms d'oiseau qu'elle récita dans sa tête pour la énième fois. La révolte et la colère remontèrent à la surface avec violence, ce qui lui donna envie de faire les choses différemment. Autant le regarder agoniser les yeux dans les yeux, car après tout cette affaire était personnelle. Le petit trio, complètement soûl et très bruyant, avançait dans la rue en criant des chansons à boire. Ils riaient et piaillaient joyeusement, alors Irina les suivit en pressant le pas mais sans attirer l'attention pour autant. Étant donné le bruit qu'ils faisaient, ils ne l'entendirent pas arriver alors quand elle les aborda, ils se retournèrent, bras dessus bras dessous, sans se méfier. Après tout c'était une femme...


« Bonsoir ma jolie ! Haha... J'en ai déjà deux, mais s'tu veux t'joindre à nous, j'dis pas non, hein ! »
« Justement, Maëlle a dit que comme v'z'êtes un bon client, ce soir elle vous offrait un petit bonus. »
« Ah j'ai toujours dit qu'elle était une gentille bonne femme, c'te Maëlle ! Allez viens, ce soir j'ai des choses à fêter alors c'est ma tournée ! »
« Oh, plus on est de fous, plus on rit, c'est pas c'qu'on dit ? »

Maëlle, soit la maquerelle de ce bordel... Oui, on peut dire qu'Irina était bien informée, mais aussi qu'elle avait pas mal de chance. Les deux autres courtisanes étaient bien trop soûles pour se demander pourquoi elles ne l'avaient jamais rencontrée avant, et dans leur humeur simplette et fêtarde, elles pensaient seulement à s'amuser... seule Kesha savait pourquoi elles considéraient cette vie comme un amusement, mais là n'était pas la question. Irina sourit du mieux qu'elle pouvait, faisant son possible pour ne pas repousser les mains qui lui tâtèrent le visage et les bras. Les filles étaient un peu trop tactiles entre elles à son goût. Il faudrait faire avec, ça ne devrait pas être trop long. Après tout il logeait dans une petite maison non loin, ce qui lui offrirait bientôt la réconfortante obscurité des petites rues pour mettre son plan à exécution. Marchant avec une des filles perchée à son bras, une petite blonde tellement jeune que ça lui en donnait mal au cœur, Irina l'écoutait bavarder à tout va.

« Tu es tellement maigre... Tu devrais manger un peu plus, les hommes aiment les filles bien en chair ! Par contre tes cheveux... ils sont tellement doux... »

Curieuse, l'adolescente avait repoussé la capuche de sa nouvelle amie et révélé sa tête nue, tout en continuant de l'admirer de la tête aux pieds comme si elle était sa nouvelle idole. Mal à l'aise, la prêtresse faisait de son mieux pour le cacher. De plus elle gardait son manteau bien fermé afin de dissimuler ses armes, pour l'instant bien cachées dans leurs fourreaux respectifs. Un peu rougissante, elle faisait passer sa gêne pour de la timidité, ce qui était encore le plus crédible. Une chose était certaine... Cette nuit allait être sanglante.
Une louve était entrée dans la bergerie de Ghoren... Mais le pire était qu'elle n'était pas la seule bête à rôder dans les parages.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Ombres du passé et rencontres impromptues   Ombres du passé et rencontres impromptues Icon_minitimeSam 28 Déc - 23:10

L’amusement initial provoqué par la mort du chat fut de courte durée. Car comme tout esprit brillant –ou se ventant de l’être- l’ennui n’était jamais loin pour Glanael. En fait, c’était l’une des choses qui poussaient Glanael à…agir de la sorte. Enfin, si on ne prenait pas en compte la curiosité des plus morbides et les prédispositions plus que malveillantes du Ladrini. Evidemment.

Alors certes, la petite lumière s’éteignant dans la chambre de sa cible pouvait être, eh bien, intéressante, cela ne voulait pas dire que tout était parfaitement en train de se dérouler. Parce qu’après tout cela pouvait aussi bien être le majordome du contrat en train d’éteindre les lumières comme un courant d’air un peu trop fort ou bien le propriétaire des lieux rentrant au logis.

…Ou pas.

Ou alors l’homme en question –un lascar sans honneur dont le nom avait des airs de porc. Ou quelque chose comme ça. Enfin, non pas que Glanael eu payé attention à ce genre de détails. Enfin bref. Ah. Oui.
Le propriétaire. Qui venait de faire son apparition au coin de la rue le menant à son domicile, une pute sous chaque bras. Métaphoriquement du moins, parce que vu la tête du guignol, il était plus que probable le bonhomme puisse à peine soulever sa fourchette à ses repas. Si l’idiot s’en servait d’une.

A partir de là le plan était simple. Rentrer dans la maison, tuer le majordome le plus proprement possible, voler la carte et laisser tout le monde en plan sans laisser de traces.


C’est donc sans hésitation que Glanael commença à se faufiler en direction de la fenêtre qu’il avait repérée un peu plus tôt, Cyanure, sa chère compagne (enfin pas si chère que ça, mais tout est relatif, n’est-ce pas ?) enroulée autour de son cou. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour se glisser de toit en toit, de nombreuses années d’expérience lui assurant le pied sûr et léger que de nombreux débutants pouvaient lui envier. Et non, aucun soupçon de vantardise ici. Nope.
Il ne fallut à Glanael que quelques minutes pour atteindre sans un bruit le balcon ciblé et là encore l’assassin dû faire une pause. Quelqu’un, une jeune femme apparemment, venait d’interrompre les trois zigotos. Etrange. Surtout quand on pouvait aussi bien voir la tête du bonhomme. Mais bon, dur de comprendre ce qui peut bien passer par la tête d’une pute après tout. Quoique la rouquine eu l’air trop bien nourrie et trop…sauvage pour une de ses ‘dames de petite vertu’. Les temps étaient durs, supposa Glanael lorsqu’il se faufila dans la maison sans un bruit.


Il hésita pendant un moment, puis se décida finalement. D’abord liquider le majordome. Voilà qui laisserait plus de temps pour chercher le parchemin par la suite puisque, selon ses sources, l’idiot n’avait pas encore vendu l’objet.  Et évidemment, l’assassinat lui-même fut d’une assommante facilité. Le vieillard ne vit pas la mort venir. Et, chose promise, chose due, Glanael ne fit même pas trop de tâches. Il se retint et se contenta de trancher la gorge de l’homme qui tomba au sol avec un râle pathétique.

Essuyant sa lame sur les vêtements du mort, Glanael prit le temps de fouiller les poches de sa victime patiemment mais n’en retira qu’une petite clé toute rouillée qu’il fourra dans sa poche. Juste au cas où. Prudence est mère de sûreté. Il parait.
Après ça Glanael s’occupa à fouiller l’appartement. Enfin. Le foutoir sans nom qui semblait porter le nom d’appartement. Pour quelle stupide raison le goret pouvait bien payer son majordome ? Pas au rangement apparemment. Ou alors la maniaquerie habituelle de Glanael trompait-elle son jugement. A voir.



Mais bien sûr, bien évidemment, rien n’est aussi facile qu’il n’y paraît. Evidemment. Car après des minutes stressantes de recherche minutieuse (sans tout déranger puisque il attendait du monde d’ici peu), Glanael dût se rendre à l’évidence. La carte ou la chose qu’il devait récupérer n’était pas là.  Ni ici, ni nulle part. Ni derrière une latter ou derrière une porte ou quoique ce soit dans le genre.

Et très vite, ce qui devait n’être qu’une simple petite mission inutile se transforma en véritable mission de torture. Pour Glanael. Et peut-être quelqu’un d’autre si le Ladrini pouvait mettre la main sur quelqu’un avant de partir.
Se résignant à son sort, Glanael laissa échapper un soupir et leva les yeux au ciel encore une fois avant de lever une main pour délicatement ramasser Cyanure qu’il posa sur le sol. Le serpent s’enroula brièvement autour de son poignet puis se glissa sans un bruit dans la pénombre, connaissant déjà son rôle. Pendant ce temps, Glanael s’assura encore une fois d’avoir regardé partout avant de se diriger vers la chambre à coucher. Une fois dans la pièce, il dégaina une petite lame et s’entailla le doigt, dessinant un serpent sur le sol. Il regarda l’animal prendre vie et se diriger vers la porte d’entrée.  Enfin assuré d’avoir une alarme ainsi disposée, Glanael se  laissai finalement tomber sur le large lit, croisant ses bras sous sa tête, attendant patiemment l’entrée des derniers protagonistes.

Sa mission était de récupérer la carte ET de faire passer tout ça pour un cambriolage raté. Eh bien le contrat ne stipulait pas qu’il était obligatoire de suivre les règles à la lettre.


La mission serait donc de récupérer la carte ET de faire passer tout ça pour une boucherie. Sans discussion.


Et lorsque la porte s’ouvrit, Glanael ne put s’empêcher de lancer aux nouveaux venus sont plus charmant sourire.

« Eh bien, j’aurais mis mes porte-jarretelles si j’avais su qu’on serait en si charmante compagnie. » Lança-t-il à la cantonade.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Ombres du passé et rencontres impromptues   Ombres du passé et rencontres impromptues Icon_minitimeVen 3 Jan - 5:45

« Oh n'me fuis pas ma belle, tu m'mets dans tous mes états. Je les aime timides, ça m'donne l'impression de les prendre pour la première fois, même si c'est loin du compte ! »

Quelle poésie. Hélas ce fut suffisant à faire rire les deux autres filles, qui tentèrent d'accaparer l'attention du « Goret », comme avait décidé de le surnommer Irina. Toutes deux le tiraient chacune par un bras alors qu'ils venaient d'entrer chez lui, se battant déjà dans une espèce de sordide compétition dont l'intérêt échappait à la rouquine. Sauf que malheureusement pour elle, on dirait bien que le porcin en question avait un faible pour les filles introverties. -Comprenez ici des femmes qui ont du mal à contenir leur grimace de dégoût en voyant son horrible faciès bouffi.- Ses deux comparses improvisées pour la soirée étaient néanmoins la bouée de sauvetage à laquelle elle se raccrochait désespérément, car elles étaient le seule rempart entre elle et les mains de cette tafiole poilue. Souriant comme elle pouvait, la mine embarrassée, Irina les suivait de près sans prendre part à la fête. Jusque là elle s'en était sortie dignement, et sauf quelques palpations féminines, personne ne l'avait touchée, la déesse en soit louée.

« J'espère que ton lit est assez grand pour nous toutes... »
« Oui c'est vrai, ça ! »
« Vous en fait' pas. Jeor s'est occupé de tout... Et il doit encore ronfler à c't'heure, putain d'feignasse... »

Réprimant un frisson d'horreur qui lui parcourut l'échine, Irina regardait béatement autour d'elle telle une adolescente impressionnée par une grande maison. C'était une bonne couverture à ses réelles intentions, soit faire un repérage rapide des lieux afin d'étudier plusieurs moyens de sortir sans être remarquée. D'un autre côté les autres zouaves semblaient s'être faits à l'idée qu'elle n'était pas du genre à bavarder, ce qui l'arrangeait. Plusieurs bouteilles de gnôle sous le bras, le petit groupe monta à l'étage dans un vacarme assourdissant d'ivrognes qui sont à deux doigts de se casser les dents dans les escaliers grinçants. Pas très discret tout ça, mais c'était de toute façon pas l'effet recherché.
Seulement voilà... quand ils entrèrent à la volée dans la dite chambre, les deux filles riants aux éclats des blagues cochonnes de leur client et hôte, ils s'arrêtèrent aussi sec en voyant un inconnu confortablement installé sur l'énorme lit. Irina haussa d'abord un sourcil, se demandant s'il était le fameux Jeor dont il était question. Son esprit écarta rapidement cette hypothèse en voyant le physique de l'énergumène. Plutôt trentenaire et beau garçon... malgré des manières de rustre qui n'avaient rien d'étonnant à Thémisto... mais non, il n'était sûrement pas là pour animer cette petite fête déjà prédestinée à la luxure. S'en était presque dommage. La remarque de cet invité étrange la fit sourire ironiquement, mais elle s'était déjà instinctivement interposée entre lui et l'adolescente blonde. Traînée ou non, c'était qu'une gamine et ce gars n'était pas très rassurant... surtout que le propriétaire des lieux avait commencé à lui hurler dessus en lui demandant qui il était et ce qu'il faisait là.


« Merde. Bon... reste derrière moi et ne fais pas un bruit qui puisse attirer l'attention. Dès que ça tournera mal, tu fous le camp d'ici et tu te retournes surtout pas. Compris ? »
« Mais... »
« La ferme et fais ce que je te dis. »

Les yeux écarquillés la jeune fille semblait avoir partiellement décuvé en comprenant la gravité de la situation. Elle resta postée derrière le physique pourtant frêle d'Irina, qui avait gardé les mains sous sa cape, posées sur ses armes. La rouquine attendait de voir la suite des événements, aux aguets. Quelque chose lui disait que ça allait être une longue, très longue nuit.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Ombres du passé et rencontres impromptues   Ombres du passé et rencontres impromptues Icon_minitimeMer 11 Juin - 22:34

Pour être honnête, Glanael n’aurait pas pu déterminer s’il avait entendu ou senti ses…hôtes en premier. Non mais vraiment. Parce que les gloussements de poule et de dinde avaient beau être quelque chose de peu commun et atteignant des niveaux sonores fantastiques, l’odeur d’alcool et de sueur était digne de rester dans les annales. Peu importe lesquels. A ce stade, c’était à se demander si le Ladrini aurait réellement eu besoin d’utiliser son alarme, au vu de la discrétion de Sieur Goret et ses dames Poulettes.  Peut-être qu’il crierait comme un goret aussi, si on lui tranchait la gorge ? Mh… Voilà quelque chose à essayer…

Mais peut-être pas immédiatement. Oh non. D’abord il lui fallait profiter de l’air de surprise des nouveaux arrivants. Et quelle magnifique expression sur de si charmants et innocents visages. Facile d’imaginer l’horreur remplaçant la surprise après un coup de griffe bien placé. Traits délicats et pâles souillés de pourpre et de larmes. Mais non, la dernière chose à faire étant bien de se laisser distraire, Glanael soupira profondément, jetant un regard exaspéré en direction de Sieur Goret qui, tout comme son alter ego, semblait s’égosiller à qui mieux mieux du haut de ses poumons crasseux. Et il fallut toute la patience du monde à Glanael pour ne pas le faire taire sur le champ. Et définitivement.

Enfin…Toute la patience du monde et une frêle petite chose aux cheveux couleur de flamme. Celle-ci n’était pas comme les autres. Oh non. Pas une souris ou un insecte comme ces insignifiants paquets de viande ambulants. Celle-ci n’était pas effrayée. Et même mieux, elle semblait presque prête à en découdre. Et ses vêtements…Non, définitivement trop propres et neufs pour appartenir à une traînée. Yeux légèrement plissés, Glanael se redressa légèrement sur le lit, ignorant complètement son propriétaire pour dévisager la donzelle.

« Je pensais avoir tout vu, ma jolie… » Il commença après un moment, ne quittant pas la jeune femme des yeux. « Mais c’est bien la première fois que je vois une petite chose comme ça armée jusqu’aux dents se faisant passer pour une pute. J’aurais dû y penser, il paraît que les robes me vont à merveille. » Il ajouta d’un ton léger, quoi que ses yeux gris ne montrent aucun signe d’humour de quelque sorte que ce soit.

Mais bien évidemment, Sieur Goret n’était toujours pas prédisposé à se taire. Impossible de travailler dans de telles conditions, vraiment…

« C’est pas vrai, il va pas se taire, hein ? » Il soupira après un moment, daignant à peine jeter un regard en direction de sa future cible et ne parlant à personne en particulier. « Non, vraiment, arrête Cochonnet, c’est vraiment fatiguant et je vais devoir te faire souffrir avant de te tuer et je me sens pas d’attaque là tout de suite. » Il ajouta avec un autre soupir. Mais bien évidemment, Sieur Goret ne sembla pas apprécier se faire appeler Cochonnet. Il n’y a que la vérité qui blesse après tout.

Mais soudain : le silence. Car d’un élégant mouvement, le Ladrini s’était soudain redressé, dominant par sa taille le petit home gras et puant. Il prit un malin plaisir à lui lancer son plus froid et terrifiant des sourires avant de lever une main…touchant son front du bout de l’index d’un indolent revers du poignet. Et là, comme par magie, plus aucun son ne sorti de la bouche de Sieur Goret.

« C’est vrai qu’on l’apprécierait presque une fois qu’il ferme sa grande gueule celui-là. » Commenta Glanael avec une légère tape sur le sommet du crâne du type.

« Bien. Où en étions-nous déjà ? Ah oui, c’est vrai. » Il ajouta après un moment, se retournant doucement vers la jeune femme qui l’avait tant intéressé quelques instants auparavant. « Je m’acharne à faire ma diva depuis tout à l’heure mais nous avons déjà une comédienne dans la salle… »
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Ombres du passé et rencontres impromptues   Ombres du passé et rencontres impromptues Icon_minitimeJeu 26 Juin - 2:44

Le visage d’Irina pouvait sans doute être chargé de surprise et de méfiance c’est certain, mais sûrement pas d’innocence et encore moins de maladresse. Si la situation lui échappait -et à ce niveau-là en tout cas, il n’y avait pas de doute- ce n’était pas à cause de son incompétence, et cela au moins la consolait. Ou presque. Un homme à la chevelure d’un blanc presque sylphide avait fait irruption dans la pièce comme si cette piaule luxueuse et démodée lui appartenait, bien qu’elle puisse mettre sa main à couper que c’était loin d’être le cas. Il était trop grand, trop nonchalant et surtout trop arrogant pour être un des hommes engagés par sa cible. Non, ce dernier avait vraiment des goûts de merde, et n’aurait pas si bien choisi sa compagnie… dans le cas où il aurait aussi un attrait pour le genre masculin.  Et ça commençait à faire vraiment beaucoup de ‘si’.
Se tenant toujours entre leur visiteur surprise et la jeune blonde, Irina réfléchissait à mille à l’heure pour tenter de déterminer les sorties à portée. Il lui faudrait gagner du temps pour faire sortir les filles, car dans le cas contraire cela risquait de tourner au vinaigre très rapidement. Sauver sa vie c’était une chose… mais sauver celles de filles incapables de se défendre c’était une toute autre histoire. Putain, pourquoi fallait-il que ce genre de plans foireux lui tombe toujours dessus ? Dévisageant l’homme qui se tenait toujours installé sur le lit, elle murmura à l’encontre de la plus jeune, toujours innocente malgré son début de vie de débauche.

« Cours aussi vite que tu le peux  et ne te retourne pas. Cherche abri dans un temple, oublie tout ce qui se passe ici, ça n’a pas d’importance. Je t’y retrouverai plus tard. »

Posant une main sur son épaule, Irina la regarda brièvement dans les yeux, lui intimant par son pouvoir d’obéir sans discuter. Pourtant il n’y avait là aucune forme d’hypnose, ni de vraie contrainte mentale. Enfin si on veut. En fait Irina avait usé des peurs de l’adolescente pour intimer cette urgence dans son cerveau, comme on marquerait l’instinct de survie au fer rouge dans l’esprit de quelqu’un. Bien entendu elle était toujours libre de refuser et de continuer comme si rien n’était, mais cette impression de risquer sa vie en permanence ne la quitterait pas… son instinct la guidant ailleurs, vers les entrailles de pierre du temple le plus proche.
L’assassine nordique leva alors les yeux vers celui qui l’avait interpellée, couvrant la retraite de la blonde qui courut pour descendre les escaliers. Peut-être avait-elle déjà vu des enfants comme elle trop souvent, ou peut-être cherchait-elle simplement à éliminer un témoin potentiel avant qu’il ne soit trop tard. Quoi qu’il en soit il n’y avait pas d’hésitation dans ses gestes ni dans ses décisions. Elle était une femme sans peur, imperméable à ce doute d’une seconde à peine qui petit à petit corrode la résolution la plus ferme. Il ne trouverait pas chez elle la faiblesse risible à laquelle il s’attendait, ça au moins c’était une certitude. Irina sourit avec confiance. Qui qu’il soit, il n’allait pas tarder à déchanter. Une main posée sur le fourreau en cuir de sa cuisse, elle était prête à se défendre si nécessaire.


« Une robe pourrait faire l’affaire… à supposer que vos attributs puissent être assez discrets, ce dont je doute. »

Son regard baissa un peu sur le corps masculin, avec une insolente intensité. Elle étudiait autant ses mouvements que ses mimiques, guettant chaque indice. Quelques-uns finirent par venir, surtout lorsqu’il mentionna qu’il était là pour le tuer. Intéressant… fort intéressant, même. D’un mouvement fluide, Irina fit un pas sur le côté, laissant l’inconnu discuter, ou plutôt toiser avec mépris son porcin interlocuteur. Le ton montait de plus en plus, les décibels devenant agressifs pour ses pauvres petites oreilles qui n’en demandaient pas tant. D’ailleurs les putes restantes se mirent à se geindre, se serrant l’une contre l’autre d’un air pathétique. Comme le concerto ne cessait pas malgré les quelques invectives de leur trublion, Irina passa à l’action. La lame de sa dague se plongea entre les côtes de la plus bruyante des deux femmes, ce qui la fit taire juste après un râle étouffé. Le sang avait rapidement envahi son poumon, son cœur battant à tout rompre faisant le sang perdu s’échapper encore plus vite à travers la plaie. Le silence fut immédiat, mais la mort elle, fut beaucoup plus lente. Ne lui accordant pourtant pas un seul regard, Irina intima à l’autre catin de la fermer si elle ne voulait pas finir de la même façon.
Il était clair qu’elle n’était pas là pour faire dans la dentelle, ni pour se laisser emmerder par une poignée de crétins. De plus, cet homme l’intriguait, et elle voulait en savoir plus. Si un autre assassin était présent, cela signifiait que plusieurs contrats existaient sur la tête de la même personne. D’une œillade méprisante, Irina fixa celui qui avait été baptisé Cochonnet. Pourquoi un criminel de troisième zone susciterait-il soudainement autant les passions des hautes sphères, quelles qu’elles soient ? C’était une bien grosse coïncidence, autant dire qu’il y avait quelque chose à creuser. D’un soupir exaspéré, Irina essuya le bout de sa botte tachée de rouge à la robe bon marché du cadavre encore chaud. En vérité Irina avait pensé à abattre la cible et s’en aller malgré tout, sauf que la curiosité la poussait à attendre avant de passer à l’action.

Ce fut cet instant que choisit Glanael pour se relever soudainement, montrant au passage qu’il avait une stature bien plus imposante qu’elle ne l’avait cru au premier abord. À côté de son petit mètre soixante et la maigreur de sa silhouette élancée, il avait des allures de colosse, avec ses yeux d’un gris profond et son visage fermé. Enfin c’était le peu d’informations que le cerveau de la rouquine avait réussi à assimiler, car le geste qu’elle venait de voir avait tôt fait de prendre le pas sur le reste. Haussant un sourcil, elle ne fut pas sûre d’avoir tout compris. Ou du moins elle avait la désagréable impression d’avoir raté un épisode même après avoir lu le livre en entier. Merde, c’était quoi ça ? Que le gros garde le silence à cause de la peur c’était une chose, mais ça, c’était différent. Leur hôte semblait ouvrir et fermer la bouche sans comprendre, alors qu’aucun son n’en sortait. La panique prit le pas sur la colère sur son visage dégoulinant de transpiration,  ce qui était loin de la rassurer… même si la sensation entêtante de sa peur parvenait déjà jusqu’à chacun de ses pores. Faisant quelques pas sur le côté afin d’éviter la morte, ainsi que sieur Goret qui avait fait demi-tour comme pour chercher secours, Irina l’ignora.


« Une comédienne et une diva, ça fait beaucoup de distraction pour un public maintenant bien silencieux, pas vrai ? Bon… sinon on s’arrange comment ? On joue à qui a le moins de patience, ou bien on passe aux choses sérieuses ? »

Un rictus fut la seule émotion qui traversa ses attraits, bien qu’il soit mi agacé, mi amusé. Les choses pouvaient encore prendre une tournure distrayante, mais cela ne dépendait plus que de lui… Et encore faudrait-il qu’ils aient la même conception du mot ‘distraction’. Soupirant en retenant un bâillement, Irina jouait mal la comédie bien que ce soit tout ce qu’il y a de plus volontaire. Sa dague entailla l’avant-bras de l’homme qui s’obstinait à vouloir attirer son attention, si vite que le mouvement sembla ne pas commencer avant qu’il ne soit terminé. Oui, elle aussi était rôdée, et son agilité féline n’était que la plus pâle de ses capacités… Refermant la porte de sortie qui se trouvait derrière elle grâce à la télékinésie, Irina ne comptait pas laisser sa cible s’échapper…

« Bon… il faudrait se décider avant que je ne sois tentée de finir le boulot… »

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