Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva]

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva]

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva]   Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva] Icon_minitimeMar 11 Fév - 9:07

La nuit vie toujours par le son et les senteurs, par l’excellence même de la lumière froide qui se reflète sur les peaux. Elle vie surtout par sa nature, sombre et grouillante, les hommes y deviennent invisible et que le monde ferme les yeux de peur de ne voir quelque chose qu’ils ne devraient pas. La nuit votre voisin et votre amant se ressemble tellement que l’ont hésite avant de chercher qui à violé la pauvre demoiselle, que les êtres ignorant se terre dans la peur … Thyrénium vie ainsi, la ville et la plus part des campagnes environnantes qui sont sous le joue des guildes toujours plus nombreuses et des pègres…

Mais un peu plus loin, entre les plaines et les gorges Arghanat est bien différentes : Aucune guilde n’y vie, aucun voleur n’ose s’y aventuré, car on raconte des choses que l’esprit préfère oublier. Dans les domaines de la nuit, dans les secrets qui ne sortent pas du silence on parle de kidnapping de brigands et de lourds convois qui passent à pas lent devant les maisons alors que des mains cherchent assistance et ne la trouve dans aucun villageois. Mais lorsqu’ils repartiront, si ils repartent un jour, les être seront docile, brisé, un légume vivant qui fait ce qu’ont lui demande car son esprit est trop imprégner des semonces et des problèmes, sont esprit n’est plus qu’une marre où l’ont se noie doucement … Mais qui n’as pas connu un hercule ou un Orphée, un de ces êtres assez stupide pour croire que l’ont sauve sa belle des enfers par amour ? Car la belle y retourne d’elle-même, la peur est trop grande de vivre au grand jour, les enfers ont quelque chose de rassurant dans leur douleur, dans leur odeur de souffre, dans leurs absence de réflexion et leur stagnation … On raconte qu’Arghanat est cet Enfer et que le maitre n’est autre que le Duc.

La police est passé, et rien n’as été prouvé, ils ont même été dégradé pour avoir crue à des ragots aussi stupide, tenté de déshonoré un Duc aussi puissant, aussi bon avec son duché, un des duchés les plus puissants juste derrière les pays, un homme qui à lui seul nourrit et entretient une grande partie de l’armé du pays … Plus de dix fois ce qu’il devrait alors que son territoire est fantastique. Un homme dont ont besoin les politiques et les religieux car il est grand prêtre.

Et c’est se statue qui nous tire vers l’Histoire, qui nous mènes sur ses terres où l’ombre de la nuit joue avec la lumière pale des étoiles et la peau de êtres qui passent à présent sur le sentier battu. Déjà ils ont été repéré, les choses qui ne doivent être vue sont détourné, caché de leur regarde indiscret et trois hommes les suivent de loin, traqueurs émérite ils ont bien peu de chance de se faire repéré, d’autant plus qu’ils connaissent le terrain comme leur propre poche.

Bientôt la route pavé et déjà le duc à été réveillé, et il s’habille alors que les êtres dont une femme qu’il attendait croise le panonceau indiquant la direction du manoir. Elle a fait son chemin avec célérité comme si le fait d’appartenir au culte de la vie pouvait donner plus de force à une monture. Il sourit à cette idée alors que quelques directives sont donné et qu’il laisse ses draps chaux derrière lui pour se laissé vêtir doucement. En bas le four des cuisines s’est mis à chauffé à nouveau, le bois y a été mis et le cuisinier choisit la personne qui servira le déjeuné entre ses cotés, dans quelques heures le plats sera près et les invité arriveront mais avant cela ils doivent descendre dans les gorges selon la seule route qui mène au manoir … La défense n’est donc pas difficile, un post de garde, deux dizaines d’hommes mais de quoi en stocker des centaines et une porte, lourde qui suit le chemin qui entre dans la montagne. Sinon c’est l’escalade et bien trop souvent la mort si l’ont prend en compte le nombre de post de tire qui vous regarde descendre … Un silence religieux y est toujours présent et les gardes prévenu la laisseront passé. Elle et sa suite sont attendues comme l’est tout être qui entre dans Arghanat. Ses yeux sont aveugles mais ses oreilles ont partout sur son domaine et bien au-delà. Le monde et le vent murmure pour le Fils de Fen.

Quelques instants plus tard, alors que les invité sont surement en train de descendre sur le chemin, regardant le manoir au loin logé contre une muraille naturel, récent et resplendissant dans le levé du soleil comme le sont ses terres riches et bien entretenu où l’ont ne craint pas le brigandage. Les portes ne sont pas fermé à clefs, les chaussures sont sur le pas de la porte, depuis les plaines jusqu’au font des gorges Arghanat promet et donne. Et si les étrangers sont rarement les bien venu les prêtres et les amis du Duc sont toujours accueillit avec un sourire de rigueur car les seuls étranger qui passent la frontière d’Arghanat sont des gens voulut, et ce que veux le Duc, sont peuple lui permet … Il lui suffit de regarder l’herbe d’as coté pour comprendre, l’herbe est toujours plus verte en Arghanat.

Le monde sourit et s’éveille avec le soleil alors que l’autre monde disparait avec les ombres qui se rétractent doucement. Pourtant lui ne meurt, il est bien là, les gardes sont trop entrainé, trop sages, trop précis dans leurs geste, tout hurle à un observateur averti que quelque chose se cache ici mais tout murmure que personne dans ces lieux ne trahira le Duc, chacun à quelque chose à y gagner et ceux qui ne veulent pas jouer à ce jeux parte avec un vœux de silence ou sont vendu par leur propre famille. Le barbarisme est ce qui vient de l’intérieur, ici se sont des coutumes, une façon de vivre, une façon de garder son bonheur, ici la loi est le Duc et l’état n’intervient pas.

Le monde s’éveille et le manoir entre en effervescence alors que les invité passent, on prend leur chevaux et leurs vêtements de voyages, ont leur propose l’une ou l’autre des parures et des gilets pour le plaisir de changer de vêtements après un si long voyage. Puis les serviteurs sont mener d’un coté alors que la dame se voit proposé une salle d’eau, un concert d’être se mettent à tourné autour d’elle pour satisfaire le moindre de ses besoin et lui dire que le maitre l’attendra dans vingt minutes… Elle y sera mener, le temps qu’il faut pour se débarrassé de la poussière du voyage avec l’aide d’une demoiselle qui semble lui avoir été assigné. Sympathique elle n’est autre qu’un serviteur, un serviteur sait se faire oublié à tout moment où elle ne vous frotte pas le dos et ne vous sèche pas doucement en vous proposant un parfum ou un voile… Les tissus défiles et une dizaine de robe semble avoir été taillé pour elle, quelques ajustement plus tard celle choisit porte même les emblèmes de son dieux car on ne laissera pas une invité porté des vêtements qui ont voyagé, ici tout est impeccable.

Quelques minutes plus tard ont la mène à nouveau, cette fois-ci vers un petit salon richement décoré et avec grand goût. C’est le salon de Fen, ici des instruments, là des peintures et des œuvres d’artistes perdu ou connu. De beau tapis étouffe les pas et le bois de la cheminé n’arrive à manger l’odeur d’encens qui flotte dans la pièce.

La au milieu de la pièce, sur un des trois canapés qui entour une table basse d’ébène couverte de victuaille attend le maitre et sa canne. Aveugle il se retourne vers la porte ouverte par les sons et s’incline très bas devant la sainte avant de se rassoir, ils sont ici égaux. Un craquement dans le feu et le temps de faire quelques pas pour celle qui n’as besoin de s’incliné que dans un souci de protocole sachant qu’il n’en saura rien et que la porte à déjà été refermé derrière elle, la voix de Tekum résonne :


-“Je suis très honoré de vous rencontré chez moi Ma Dame, avez-vous apprécié votre voyage à travers l’Arghanat ? Puis-je vous posé une question des plus indiscrètes ? Que me vos précisément l’honneur de votre venu ? Si ce n’est boire un thé meilleur que celui servit au temple de Bor bien entendu ?”

Il sourit et prend une tartine couverte d’un œuf et d’une tranche de lard grillé, une question rhétorique pour bien commencer une journée prometteuse et prouvé sa position. Ici personne n’est l’égale de Tékum, ni la femme assise dans la petite salon, ni la demoiselle couché sur la tartine que les crocs discret du noble duc déguste avec passion.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva]   Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva] Icon_minitimeDim 16 Fév - 18:14

Les gorges les accueillaient à bras ouverts, de leur couleur argenté qui leur allait si bien, irisées de tant de reflets gris et colorés qui les faisait briller sous le soleil. Depuis quelques jours, la délégation était sur la route. Le retour des beaux jours se faisait de plus en plus certain, et bien qu’encore fraîche, les températures remontaient petit à petit en compagnie d’un agréable vent du sud qui balayait les plaines et les vallées en emportant les dernières feuilles mortes sur leur passage. Un seul regard sur les arbres alentours et l’on pouvait déjà voir quelques bourgeons qui montraient timidement le bout de leurs feuilles. Et si les oiseaux avaient cessés leurs parades flamboyantes pour conquérir le beau sexe, il n’en était pas de même pour leurs chants qui continuaient de vibrer à travers la moindre parcelle boisée. Depuis de nombreuses journées, les forêts et les bois étaient dérangés par un drôle de convois. Un cheval aussi colossal que sombre sur lequel siégeait royalement une drôle de silhouette rendu menue par la taille de la bête et à la coiffure impeccable dont le pourpre attirait tous les yeux, entouré d’une demi-douzaine d’autres équidés qui l’encadraient, tous montés par des hommes et femmes encapuchonnés, aux capes marqués du sceau de Delil et qui se lançaient de temps à autres des phrases joyeuses pour égayer le voyage.

Ils avaient quitté la dernière auberge qui sillonnait la route très tôt dans la matinée, alors que le ciel était encore sombre et les étoiles encore brillantes pour se rendre en direction d’un des lieux les plus secrets et les mystérieux qu’abritait Isthéria. Certains diraient que ce voyage était dangereux, une perte de temps doublé d’un risque inutile, d’autres craignaient, le sourire aux lèvres et les babines baveuses, que la vierge pourpre n’en reviennent jamais. Quiconque savait que le duché d’Arghanat recélait bien des ombres. Le lieu était la source de tant de rumeurs qu’il était impossible de ne pas ressentir une crainte en s’en approchant. Et il ne fallait pas se mentir : aucun des membres de cette splendide confrérie n’avait pas sur le cœur un poids amer et un pincement d’appréhension qui ne se faisait plus lourd mètre après mètre. Le berceau du diable, le chateau des mensonges… Depuis l’annonce de cette visite, le temple de Delil dans la forêt de Sphène était devenu un véritable nid à murmure, et tous les gélovigiens en son sein n’avaient plus que ces mots à la bouche, tant et si bien que même la Dame avait pensé à tout annuler. Mais une précédente rencontre avec un dantesque individu lui avait fait prendre du recul sur les préjugés et les rumeurs, et l’avait convaincu de tenter tout de même l’aventure.

Et pour l’occasion, la Dame osseuse n’avait pas lésiné sur les détails. Avant un Haut-prêtre, c’était un noble qu’elle s’apprêtait à rencontrer. Et c’était donc en noble qu’elle s’apprêtait à pénétrer ce domaine interdit. Et le fait qu’il soit aveugle ne change rien : si i ne la verra pas, c’était ses domestiques qu’elle impressionnerait. Vêtue d’une longue parure, bien plus longue que le bout de ses pieds, la traîne de sa robe battait la mesure des bas de Sherron, alors que ses épaules recouvertes d’un splendide châle tissé étaient un peu plus réchauffées par un manteau de velours au col de fourrure blanc. De son cou apparent s’échappait une fragrance des plus raffinée et qui marquait son passage d’une atmosphère odorant et agréable, laissant plusieurs des cavaliers se battre pour sa suite. Et si son visage de dame était resté nu de tout maquillage, elle avait tout de même recouvert ses paupières d’une belle couleur mauve qui lui seyait si bien. Forte d’une apparence impeccable et raffinée, chevauchant en amazone, elle cachait ses sentiments de méfiance en participant cordialement à la discussion général, n’hésitant pas à la ponctuer d’une façon brisante et noble pour l’approvisionner de plus belle.


« - … Mais notre Dame n’en fera qu’une bouchée, c’est certain ! »
« - La Sainte Macabre face à l’ogre d’Arghanat ? Cela me parait être un beau duel, Rhémy. Qu’en pensez-vous, ma Dame ? »
« - Je pense surtout que s’il vous entendez, vous seriez les premiers croqués par ses terrifiants crocs. Allons, c’est un homme comme un autre, et un Haut-prêtre. Vous le traiterez comme un Duc respectable, et non comme l’ogre ridicule que vous imaginez. »
« - Ah ah, toujours le mot Juste, Dame Durgas ! »

Les débats allaient bon train, et malgré l’apparente bonne humeur, personne n’était dupe : tout le monde sentait qu’ils n’étaient pas rassuré, et que Shiva, plus que d’autre, redoutait un peu cette rencontre qui devenait des plus imminentes alors que le duché et ses remparts étaient en vue, et que la fin de leur voyage ne s’annonçait qu’à quelques minutes de là. Les pierres blanches qui composaient la façade se rapprochaient de plus en plus, et fascinaient autant qu’effrayaient les sept personnes de la meute. Tous étaient prêts, et avant même qu’ils ne quittent le temple, chacun avait été éclairait sur la situation et les rumeurs par la Sainte en personne qui ne les avait pas choisis par hasard. Chacun d’entre eux cachait un guerrier d’exception, avec une affiliation, lointaine ou non, à la noblesse. Fils de Ducs, de princes, ancienne dame de compagnie ou nièce d’un baron, ils connaissaient tous l’étiquette sur le bout des doigts et sauraient comment réagir dans ce milieu… Et pourraient également tous se défendre si la situation se présentait. Et Shiva n’avait pas pris ses mots à la légère : elle avait même insisté sur l’importance de ce détail. Ce lieu était imprévisible. Déjà, il dépassait le panneau qui menait au manoir. La rencontre allait bientôt se faire.

Mais la réalité n’était pas celle que l’on croyait… Rares, dans la troupe, étaient ceux à savoir que la Sainte avait déjà un vague souvenir de celui-ci, qui remontait presque à son vivant. Une soirée de noblesse, un diner qui fut donner dans un cercle haut et fermé dans la capitale ou à Tyrhénium, elle ne saurait plus le situer. Mais une chose était sûr, de tous les convives, il était celui qui l’avait le plus fasciné, au point où ce visage étrange aux yeux morts l’avait hanté pendant plusieurs jours. Cela était il y avait de cela de nombreuses années, et il ne devait probablement plus s’en souvenir. Et leur conversation avait été si brève et si vivement coupée par un jaloux courtisan qui avait voulu lui faire la cour qu’elle avait été tuée dans l’œuf avant même de pouvoir porter ses fruits. Maintenant que les choses étaient autres et qu’elle pouvait enfin prétendre à être quelqu’un, plus qu’une stratège hypocrite et une héritière gâtée, les choses seraient peut-être différentes de ce dîner il y avait de cela si longtemps. Et après tout, il était un Haut-prêtre également. Et rien n’était motif à l’éloigner de sa quête d’alliance et de protection pour son temple et sa croyance. Les relations diplomatiques semblaient prendre une importance étrange dans ce cœur mort qui était le sien…

Et finalement, le moment tant redouté arriva. La délégation au grand complet passa les portes, l’appréhension et le doute à l’esprit. Mais ils n’eurent pas le temps de soupirer, ou même de penser. Ils furent immédiatement séparés, et la Dame du quitter, le visage haut et sans un regard en arrière, tous ses compagnons. Mais l’apparat de son apparente bravoure et sa stature des plus élégantes qui pouvait taire l’impression étrange qui l’envahissait. Mais se pliant volontiers au déploiement d’attention qui avait été préparé pour elle, et à tous ce qui l’attendait. Traitée de reine  par les domestiques de la maison, elle les observait néanmoins d’un regard intrigué. Etait-ce ses yeux qui la trahissaient ou avaient-ils réellement cette expression morose sur leur visage, caché par un masque de bienséance ? Elle n’en souffla mot, néanmoins, profitant d’un moment délectable alors qu’une jeune demoiselle prenait un soin fou à la débarrasser de la moindre saleté qui aurait croisé son corps lors du déplacement. Et si son parfum ne suffisait pas, un autre le rejoint bien vite, alors que simplement couverte d’un voile translucide, elle observe et choisit avec délectation une nouvelle parure parmi un nombre de robes qui lui étaient proposées. Un peu contrariée de devoir abandonner une si jolie robe, elle finit tout de même par être séduite par une splendide robe tout en voile et mousseline, lui faisant une silhouette douce et raffinée, parfaitement adaptée à sa morphologie et dans une belle couleur azur et argent.

C’est alors qu’elle fut menée, un pincement au cœur, vers l’objet de sa venue, dans une pièce non loin où l’attendait, tartine à la main, le duc qui n’avait pas changé d’un trait, son visage similaire à celui du passé, et ses yeux toujours aussi absents. D’abord saisie par ce regard, elle se sentit pourtant tout de suite à l’aise, reprenant son port noble et son visage élégant, laissant ses divines vapeurs envahir la pièce. Finalement, ce regard si particulier leur faisait un bon point commun. Il était assis dans un canapé, qui entourait une table déjà bien fournie. Lui renvoya la révérence en obéissant au protocole, elle ne tarda pas à le rejoindre, restant proche sans pour autant s’assoir sans y avoir été invitée. Il entama fermement, et de façon directe, ne trompant pas la dame qui enchaîna bien vite.


« - Les nouvelles vont vites, ici. Peu de personnes connaissent l’existence de cette entrevue avec notre collègue, aussi me voyez-vous surprise.  Mais permettez-moi, vous faites erreur sur un point. Le thé servit là-bas est tout à fait savoureux. » Ne sachant pas s’il se souvenait d’elle ou si elle n’avait été qu’un vague spectre de passage, elle préféra laisser planer le doute à ce sujet. « Mais nous sommes tous heureux d’être enfin arrivé et de pouvoir découvrir votre somptueux domaine. »

Mais toujours debout devait-elle immédiatement répondre à ses interrogations… la Dame choisit la sincérité. Pourquoi jouer les dupes alors quel le personnage semblait bien éloigné des couleuvres, et peu réceptifs aux mensonges ?

«- Vous attaquez vite, mais vous attaquez bien. Ma présence ici est un mélange de hasard et de requête. Je suis en quête de relier mon temple aux autres églises, et vient donc rencontrer le Haut-prêtre de Fen, pour qui j’ai une grande admiration. Mais je mentirai également si je vous disais que la fascination que j’ai pour votre personne n’a pas contribué à me mené ici. »

Ces mots dits, elle se laissa aller à sourire, et à contempler un peu la pièce où ils étaient reclus.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva]   Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva] Icon_minitimeLun 17 Fév - 13:42

Les domestiques et les suivant, voilà une affaire sans grande importance, ce n’était que de la viande mouvemente aussi docile que les vaches qui servait à les nourries. Pourtant il avait fait attention à la suite de la dame, savoir qui vous suit et qui murmure dans votre dos permet bien souvent de savoir qui vous êtes… Elle avait choisit des nobles, choix bien étrange si il en est, mais ainsi fut-il, frivole et dans un fondement de relation de noblesse à noblesse, légèrement perdu d’avance vue le rang de noblesse de la dame qui dirige les troupes et les liaisons que montre fièrement les hommes qui la poursuivre de leur dévolu. Mais les troupes, la meute, est intéressante par sa construction et sa fonction, stratège qu’elle est ils sont combattants, stupidement habille combattant car que peuvent faire sept personnes dans un château ? Prendre dans la fuite de la gueule qui se referme ? Tenter de retenir des mâchoires ? La peur est bien piètre conseillère car il n’as pas le pouvoir de se jouer d’elle ici, tous savent qu’elle est avec lui … Pour le chemin alors ? Elle est attendu, il est donc responsable d’une partie de son trajet, non c’est bien la peur, il y a bien trop de murmure à son sujet, il vas une fois encore falloir faire remonté une cote de popularité qui malgré la hauteur qu’elle a parmi les citoyen, n’est pas vraiment de mise partout.

Il les as donc envoyé dans une prison doré, une magnifique petite salle chauffé au bois où un repas leur est servit, ici un jeux d’échec, là-bas des chaises confortable et deux petites alcôves, une chambre privé orienté de tel façon que les sons n’en sortent pas, et une fumoir bien fournit de chose pour le moins légal dont il est l’habile créateur. Enfin une petite bibliothèque bien fournie contient tous les ouvrages dont pourrait rêver un esprit du commun. De quoi tenir des jours avant de se rendre compte que ses derniers sont passé car malheureusement la pièce n’as pas de fenêtre … Malheureusement, mais cela d’une grande tristesse si il n’y avait pas ce jeux de miroir et tout cette espace bien trop grand pour sept personnes et les serviteurs qui passent de temps en temps fournir de nouveau plats ou proposé des alcools. Il faut savoir faire attendre les gens de ses invité et surtout ne pas leur proposé d’aller fourré leur nez partout ce qui serait fort triste pour certaines personnes qui tiennent à eux et fort heureux pour ceux qui tiennent à vendre leur peau au plus offrant.

Ainsi pourra tenir la petite confrérie, meute, ou tout nom que les gens voudrons bien lui donné pendant qu’elle s’enferre dans toutes les activités qu’elle voudra et que les serviteurs pourrons lui fournir, après tout il y a même une salle de sport intérieur attenante ou les dessins du ciel ont été fait avec tant de réalisme que l’ont pourrait croire qu’il fait jour dans cette salle d’entrainement …

Quelle idée de vouloir se défendre et tué lorsque l’ont à bien assez de viande, il faut la gardé en bonne santé est joyeuse tout en lui faisant oublié le temps.

Mais le temps est une denrée qui, bien que n’ayant pas d’importance pour les uns, est vital pour les autres car la danse s’encre par définition dans un temps, dans un rythme ou un tempo. Alors l’autre pièce est bien plus imposante, de la même taille que la précédente, elle comporte des fenêtres donnant sur les gorges et la vue qui s’étire jusqu’au prochain village ou une tour de phare est allumé en permanence. Par un jeu de miroir elle fait circulée des messages vers le château à la vitesse de celui qui les tape et fait comme un léger soleil scintillant dans le ciel encore matinal d’Arghanat. Là bas la rivière coule, dompté avec quelques écluses elle permet à une dizaine de bateaux de s’y engager déjà pour rejoindre la mer et faire d’Arghanat un des nœuds de communications, la vue est simplement magnifique. Mais la salle l’est d’autant plus, sur des tons des plus classique de l’écru et de l’or elle n’est pas plus ostentatoire qu’il ne le faut car la beauté est amener par les différentes teintes des bois riches qui compose les meubles. Là une veine cours sur un ébène finement poli, ici une trace reste encré dans le bois de rose et là le chêne semble bien plus agréable que tout ceux de son espèce ne l’ont jamais été. Les chaises, la table, et même le manteau de la cheminé, tout reflète une aisance et une luxe contrôlé pour ne pas être étalé, juste plaisant.

D’un signe de main il l’invite à s’assoir à ses coté sur le petit canapé où il a pris place face à la table basse, en face deux la cheminé où brule quelques bois aux douces senteurs et de part et d’autres deux chaises … La salle est une salle de réception mais doit aussi servir à signé de juteux contrats car derrière une porte vitré trône papier et encore entouré par des traité sur les lois, le commerce ou la géographie… Enfin peu de tableau si ce n’est ceux qui représentent Arghanat et ses richesses. Le tabac, le cashmere et les étoffes précieuses, la nourriture des plus agréable avec nombres de spécialité dont une viande séché grandement réputé parfois fumé avec grand renfort de tabac pour lui donné se gout inoubliable. Il en trone d’ailleurs sur la table avec la variante bien connu présenté sous forme d’une saucisse et traité avec foison d’herbe du coin. Enfin les vignes et les vergers dont la plus grande parti est transformé sur place en alcool souvent fort mais toujours apprécier. Voilà les richesses d’Arghanat toujours plus luxueuse et tourné vers les banquets … Et toutes ces choses trônes donc habillement sur la table au milieu des viandes, des sauces et des légumes assaisonné la mode de ce duché qui à fait de la gastronomie son fer de lance officiel.

Pourtant comme en hommage au passé il y a aussi trois petites théière, l’une porte la marque de Bor, l’autre du duché de Nivéria, enfin la troisième est inconnu à la jeune femme qui n’aurait d’autre choix que de posé une question qui montrerais une certaine ignorance … Mais la voix du Duc est à nouveau là et il est bien plus agréable de l’écouté que de détaillé chaque recoin d’une pièce qui au font n’en comporte que quatre …


-“Voilà une forte agréable nouvelle, mais je manque à tout mes devoirs et vous demanderais de vous assoir, j’ai le malheur de parfois oublié que ne vois pas et de croire que les gens entendent ce que je pense … Or j’avais pour espoir que vous vous assiérez avec moi pour partager mon petit déjeuné, mes hommes m’apprécie particulièrement mais ils me prennent parfois pour un ogre. Il est vrai que je les aide chaque jour aux champs où à affiné les alcools et les tabacs mais je ne suis qu’un homme après tout. Juste un gestionnaire habile qui sait faire fructifier et un homme qui à assez voyager pour connaitre se qui est bon et savoir le vendre à mes compatriotes pour redonné les profits à ceux à qui ils reviennent de droit.

Quand à Bor et plus précisément Brom, nous sommes frères de sang et nous apprécions particulièrement pour divers raisons, disons que nous nous respectons assez pour que je sache tout ce qui se passe chez lui aussi tôt que possible. La plus part de l’armement de mes hommes vient de son temple et vous devez savoir que j’ai en ma possession une des plus grandes armés de ce temps … Disons que je fournis à notre bon prince la manière se sa faire respecté et non pas attaquer par des étranger qui voudrais … Essayer. Ce qui fait de moi un de ses bon, voir excellent clients, et ce qui fait de lui un des hommes à qui je devrais ma pauvreté …”


Il sourit à cette idée, avant qu’il soit pauvre il faudra que les guerres s’enchaine et que ses contactes posé à la plume du Serpent ne puissent pas gangréner n’importe quel adversaire de l’intérieur. Et mis à par les femmes de la forêt et quelques sous groupes la graine avait été semé de partout … Bien assez encré dans le monde pour pouvoir détruire la plus solide des roches en germant.

“Pour le reste, sachez que Brom, n’as pas les moyens de proposer certain thé à d’autres personnes que lui-même, et même si celui qu’il a est des plus agréable il n’égalera jamais certain, bien plus fort en saveur, à mes yeux… Si je puis me permettre de parler ainsi. Quand au domaine, si vous en faite la demande ni irons en visité une partie. Mais il est bien trop grand pour en faire le tour à cheval en moins de deux semaines… Je n’aurais donc pas le plaisir de vous faire faire un rapide tour relevant ses richesses …

Mais cela me fait un agréable compagnie en ses temps troublé et je ne saurait vous refusé quoi que ce fut si la chose est en mon pouvoir. Ordonné donc et vous serez servit comme disent les géni les plus imbéciles qui sorte des lampes des récits anciens …

Mais vous êtes surtout ici pour parlé alliance si j’ai bien comprit, c’est mot agréable mais vous devez comprendre que pour moi le temple de Fen et le duché d’Arghanat sont trop proche pour que je les ne sortent séparément, ils ne font qu’un indissociable lot avec les hommes sous ma protection, qu’il soit religieux ou civil. Or Arghanat à beaucoup à offrir et une tel alliance serait, à première vue, un désavantage pour moi, une sorte de stupide action à simple sens. Et ceci je ne peux me le permettre …”


Oui la dame Durgas n’avait pas grand-chose à offrir qui puisse aidé le duc, bien peu même si l’on compare les choses à la puissance d’Arghanat et l’influence de la plume, un simple oiseau, joli, à enfermé dans une cage pour le regarder chanté le matin … on ne s’allie pas avec un faible oiseau même si son chant est agréable, on le mange lorsqu’il a finit de chanté…

“Cependant, et si je ne m’abuse, il me semble que votre voix a légèrement changé, je vous ai entraperçut par le passé, dans un bal, vous étiez encore la jeune stratège prodigue des Durgas, vos parents doivent être bien fier de vous à présent, à la tête d’un des temples les plus influant que notre ordre porte …”

Oui un temple influant, chassé par tous, il avait posé ses pions là bas aussi, bien sur par assez haut placer pour prendre sa place, mais largement assez pour poussez les autres à se ligué contre elle, instable équilibre sur lequel elle était juché. L’image d’un serpent s’enroulant tour de sa proie lui vient à l’esprit, il aime cette idée, elle est faible et il a le pouvoir de la faire choir de tout les points de vue … Pauvre, pauvre petite chose. Une petite chose à qui il sourit, parle doucement, comme on parle à une égale en instillant dans ses mots le fait qu’il sait, le fait que c’est à elle de se placé en inférieur si elle veut quelque chose de lui… la cours, la danse peu ainsi commencer. Il aimait ce jeu, surtout lorsqu’il partait gagnant et il l’aime toujours autant.
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MessageSujet: Re: Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva]   Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva] Icon_minitimeDim 23 Mar - 1:26

Son visage chaud se figea immédiatement, sa peau diaphane devint froide. Ses yeux morts le furent plus encore, et la petite lueur de vie qui les éclairait encore disparut en train trait. On pouvait reprocher nombre de choses à l’oiseau de nuit qu’elle était. Tellement qu’il était dur de les compter : son éternel fatalisme, son arrogance singulière, sa coquetterie exagérée pour un bout de chair maigre et vieux, ou encore sa perplexité quotidienne qui l’empêchait de s’intéresser devant tout ce qui touchait à l’humain. Mais parmi tous ces défauts qui faisaient d’elle l’étonnante donzelle, le phoenix violet qui gouvernait l’aile de Delil, il y en avait un aussi enfantin qu’insoupçonné qui pouvait transformer cette élégante altruiste en piquante rose fanée. Nul ne pouvait le deviner, mais son énigmatique sourire en disparu sur le coup, aux derniers mots du duc. Un de ses sourcils pourpres se leva dans un courbe consternée, alors qu’elle détourna les yeux vers la fenêtre. Les allusions à ses années de vie pouvaient être très agréables, et la plupart du temps, elle chérissait ses souvenirs avec bonheur, et répondait d’une façon gaillarde à toute insinuation. Mais quand il s’agissait du couple qui lui avait donné la vie, et d’une façon insouciante, son esprit devenait plus fin, et ses paroles… Si ce n’est qu’elles gardaient leur cachet d’ivoire, elles étaient plus froides.

« - Eh bien, j’imagine qu’ils l’auraient étés s’ils n’avaient pas épousé ma fatalité il y a de nombreuses années déjà. La mort, quelle triste chose… Arriver à leur âge était déjà bien mine de rien. Pour des yorkas surtout. Habituellement nous n’avons pas une longue espérance de vous. Enfin, » il était profond, lâché dans un soupir, comme dans un lac de lassitude et de mauvais goût « J’ai toujours mes frères. Ou plutôt leurs enfants – les pauvres se font vieux maintenant, l’un d’eux devraient pas tarder à rejoindre Delil. » Elle fit craquer bruyamment une de ses épaules, qui claqua dans l’air en rappelant la grotesquerie de sa situation. « - Mais j’ai mes petits-enfants – ce ne sont pas mes petits-enfants bien sûr. Ce sont ce de mes frères, mais à ce point nous ne sommes plus vraiment regardant. »

Dédaignant dans le silence la place proposée par le duc, pour se promener à sa guise dans ce qui n’était qu’une simple pièce, mais qui pouvait être à la fois un splendide et agréable boudoir où il pourrait s’échanger une savante discussion et une prison dorée où seuls les bibelots exposés çà et là étaient sincères – sincères car silencieux. A présent, la Dame était devenu un paon, faisant de la traîne azur et argent sa queue traînante, prête à faire la roue à tout instant. Comme une lionne en cage, elle tournait, marchait sans cesse d’un pas lent et provoquant, faisant rouler ses mécaniques et onduler son arrogante chute de reins pour un lion aveugle. Son chignon haut était sa couronne, et elle prenait un subtil plaisir à diffuser ses effluves aux quatre coins du salon. Un nuage de senteurs boisés qui se répandaient subtilement dans l’air. Alors qu’elle tournait autour du Duc, la louve se posait quelques questions à son sujet, sur lui qui se lovait tranquillement sur son sofa, et qui lui proposait si chaleureusement de prendre le petit déjeuné avec lui. Lui qui venait de la flatter dans une tentative décalée après l’avoir clairement remise à sa triste place.

Car oui elle n’avait rien, oui elle n’avait que son nom et oui elle n’avait que son église, seule héritage et réussite de sa vie – ou de sa mort plutôt, voilà toute l’ironie du sort. Si Brom lui avait dit avec plus de finesse et l’avait brillement éclairé, le duc, avec ses yeux blancs et son air noble et royal, avait clairement annoncé la couleur alors qu’ils n’avaient prononcés qu’une poignés de phrases. Plus que jamais, il était une énigme. Où diable avait-il pu mettre ses seconds… Quelque part dans cet immense manoir ? De l’extérieur, l’édifice avait l’air immense. Elle n’en attendait pas moins du Duc Seh. Ainsi donc, le duché et le temple était indissociable. C’était comme dire que celui de Delil était la même chose que son secrétaire de bois. Aussi improbable la métaphore soit-elle, l’image était là. C’était un fait : la Sainte avait du mal à percevoir sa façon de penser. Les deux ne faisait qu’un ? Ses doigts glissèrent doucement sur un meuble, alors que ses yeux dorés regardaient longuement dehors. Etait-il Haut-Prêtre ou Duc ? Pour elle qui voyait cette fonction comme un trésor plus que comme un titre à rajouter à une ribambelle d’autres noms, pouvoir mêler toute une église à son logement, était presque inconcevable. Elle ondula silencieusement pour se regarder ses yeux morts. Etais-tu plus Duc que prêtre, ou plus prêtre que Duc ?

Toujours en déesse de la nuit, elle partit, ondulant, jusqu’au canapé, bouclant son tour rapide. En chemin, elle avait posé partout. Dans le fond, sur le bureau, où se trouvait de quoi écrire. De nombreux document avaient du être signés ici. Sur les murs, sur les tableaux. Sur les meubles. Surtout tout ce qui pouvait passer à travers ses yeux vitreux. Le personnel de maison avait rempli sa tâche à merveille. Aucun grain de poussière n’était à détecter. Il savait s’entourer de gens compétents. Il gardait tout son mystère. La seule chose qu’elle savait à présent, c’est qu’il ne voulait pas d’alliance, et qu’elle était en ces lieux comme la nouvelle voix demandeuse, qui pouvoir vouloir et avoir ce qu’elle voulait. Eh bien, si il ne voulait pas d’alliance, il n’y en aurait pas. Elle avait saisi cela en parlant au Haut-prêtre de Bor. Si elle avait mis les pieds dans ce monde en rêvant d’unité, elle était bien loin du compte. Ce n’était en fait qu’un monde d’individualité où existaient de temps à autres quelques relations. Mécontente, mais défaite, la Vierge pourpre accepta cette situation. Pas d’alliance, mais elle voulait définitivement apprécier son séjour, encore plus maintenant qu’il n’y avait plus affaire à négocier.

Marchant doucement jusqu’à un des canapés, adjacent à celui de son hôte, où elle vint déposer délicatement son séant. Ses longues jambes étaient croisées, et glisser de côté avec une élégance singulière, donnant au dénivelé des airs extravagants, et à ses mollets une longueur irréelle. Ses doigts s’enlacèrent dans un entremêlement d’os qui se joignent, et elle fit face de nouveau au Duc. Mais pas pour parler – non il lui fallait quelques secondes de plus pour oublier son retour à son horrifique condition de morte – pour l’observer dans le silence et le respect qu’il lui était du. Il avait le corps d’un homme long et svelte, plus élancé que musclé, à la carrure d’un noble plutôt qu’à celle d’un guerrier. En fixant le sommet de son crâne blond, presque blanc, elle s’aperçut qu’elle n’avait encore jamais osé le regarder dans les yeux, préférant s’attarder à tel ou tel détail de son anatomie plutôt que de ce risqué à regarder les pierres. Sans savoir le pourquoi de cet étrange manie, elle ne l’interrogea pas pour autant, ne prenant pas le risque de baisser les yeux et continuant de le détailler, ses habits propres et fins, élégants, mettant en valeur son physique harmonieux et son raffinement presque sindarin. Il en avait d’ailleurs les traits et l’aura. Peut-être qu’un jour son âme avait appartenu à ce peuple ?

Finalement, la capricieuse voulu se retenter à parler. Mais sa voix n’était pas plus chaleureuse qu’à sa dernière et sournoise parole, et elle lâcha instinctivement sans même prendre le temps de penser.

« - Vous parlez beaucoup. Je ne m’attendez pas à ce que vous soyez aussi prodigue. »

Habituellement, elle aurait immédiatement regretté ses paroles qui n’avait rien à voir avec l’étiquette. Mais elle se ravisa, préférant prendre un ton soucieux, et observant. Qui était cet homme, et comment le comprendre ? Passant du statut d’énigme à celui de profond mystère, Tekum et ses secrets devenaient de plus en plus épais, attisant tout de même la curiosité de la prêtresse derrière son esprit brûlé à vif. Finalement, elle se calma, soupirant une nouvelle fois d’une façon boudeuse mais noble, puis redressa son dos.

« - J’imagine qu’avec toutes vos activités quotidiennes, vous n’avez pas le choix, vos discours décident de l’avenir de ce monde, après tout. Rappelez-moi tout ce que vous contrôlez. Vous êtes l’un des êtres les plus affluant de cette terre, n’est-ce pas ? » Les Durgas avaient toujours étés des guerriers et non des commerçants, aussi n’était-elle pas bien aux faits des derniers échanges monétaires qui régissaient le monde. « Ne vous inquiétez plus. Si cela vous tracasse, soyez assuré que je ne viendrai plus chercher l’alliance. Seulement la discussion courtoise et la bonne compagnie. » Elle marqua une petite pose pour regarder les théières disposés devant eux, lui donnant l’impression d’être de nouveau dans l’antre de Bor. « … Et je serais heureuse de pouvoir visiter un peu votre domaine prochainement. Après tout, vous avez une demeure remarquable, ne pouvoir en voir qu’une pièce serait réducteur. »

Remontant ses doigts jusqu’à ses lèvres avec malice, elle finit enfin par sourire, attendant le prochain discours du Duc, qui n’avait définitivement pas fini de l’intriguer.
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MessageSujet: Re: Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva]   Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva] Icon_minitimeMar 25 Mar - 13:26

Jamais le sourire ne quitte son visage, il joue, et la demoiselle entre dans son jeux les deux pieds violements jeter en avant. Ainsi une jeune femme digne et forte devient si facilement un animal, un être qui oublie tout pour devenir ce qu’elle est vraiment, non pas une véritable joueuse mais bien un être qu’on manipule. La politique ne coule pas encore dans ses veines, le commerce non plus, trop emporté, pas assez joueuse, pas assez de mouvement, pas de vrai danse. Pourtant on lui avait rapporté que ça n’avait pas été le cas dans l’antre de Bor. Pourquoi donc ? Surement à cause de ses aptitudes à lui, loin, si loin d’être perdu dans l’oublie et emplissant chacune de ses paroles pour en faire une arme.

Alors qu’elle tourne en rond, frustré, montrant sa faiblesse, son infériorité qui la pousse à bouger et ne pas se posé en face de lui. Non elle se posera, plus tard, trop tard, comme si elle pouvait rattraper sa démonstration de faiblesse animale, son envie d’être remarquer, son besoin. Mais l’esprit n’as pas à tourné en rond sur une femme qui le fait, alors il se sert sur le plateau de victuaille, laissant l’odeur de la viande séché emplir ses narines plutôt que les nuances boisé que la demoiselle sème sur son passage.

Alors qu’elle regarde les meubles, lui réfléchit à bien d’autres choses, partant sur des souvenir incertains, sur le passé et sur le futur, sur les actions de la plume, et ne laisse que le coin de son esprit suivre les mouvements de la demoiselle. Elle ne mérite pour l’instant pas d’être remarquer et ce n’est pas par démonstrations d’infériorité qu’elle va y parvenir. La chair n’est pas un point qui peu l’attiré, ni même la compagnie de personne faible, la plume lui permettant de subvenir à tout ses besoin même les moins accepté par la société… A cette idée il mord dans la viande séché, au gout une femme, yorka, probablement panthère ou bien chat, quelque chose de plaisant, une de ses préféré décidément, la douceur, la fermeté et cette odeur qu’on ne trouve que dans les êtres qui chasse le gibier et qui mange une viande déjà finement parfumé ne laissant même pas les os … Oui un gout parfait et non à parfaire comme l’est la demoiselle.

Alors si le coi de son esprit reste sur la lionne qui tourne, toujours à l’afflue d’une imbécilité trop grande tel qu’une marque de violence, le reste se plonge dans de savants calcules sur la drogue et les rapports récents qu’il a eut. Il semblerait que certaines se vendent mieux que d’autres à des endroits qu’ils n’avait pas prévu, il allait donc falloir faire un rapide changement de production, mais ceci est un pari car la plante en question à du mal à s’adapté au climat et si elle pourrit c’est toutes les plantes aux alentours qui vont en partir. Alors pourquoi ne pas essayer en serre ? Oui ce sera probablement les résultats, avec de la main d’œuvre sacrifiable en cas de problème, ainsi si la plante les tue ils n’auront pas à passé à toute cette merveilleuse série de torture qui permet de faire tout oublié jusqu’à son nom. Brisé un être déjà brisé est si simple.

Que de bonnes raisons de sourire après tout, non ?

Puis, elle finit son tour et vint jouer devant lui, comme si elle avait put attirer son œil d’aveugle par ses simagrée, comme si des gesticulations et des rondes pouvait suffire à l’atteindre. Mais elle avait reprit contenance, et repris paroles, oui les temps était venu, de reprendre le jeu et d’oublié les longues réflexions sur la flore. Ou même celle sur cette faune qui sauvage ne demandait qu’à être mis en laisse ou bien achever pour finir dans une assiette. Elle voulait à nouveaux jouer, alors il jouerait à nouveau, pour son plaisir et non pas pour celui de la dame.


“Ma cher, quand ai-je dis que je ne voulais pas que vous veniez chercher alliance ? J’ai juste affirmé qu’il fallait que les deux camps donne, et à aucun moment je n’ai dis que vous n’aviez pas des choses à donné, vous vous dévalorisé vous-même en pensant cela tout haut. C’est fort triste de votre part. Après tout, ce monde vis par des échanges de bon procédé et même la bonne compagnie ou le repas en font partie. Qui suis-je pour jugé de la noblesse et de la puissance du temple du Dieu de la vie ? Qui suis-je pour dire que je n’aurais pas besoin d’appuis lors d’une réunion ? Non sincèrement vous m’attristé de vous croire si faible et sans intérêt.”

Ha la politique, tout dire et son contraire quelques secondes après, et avec un visage si charmant, avec une voix si douce. Une grande recette de cuisine : D’abord poussez là dans le feu et appuyer bien pour qu’elle se rende compte de sa propre faiblesse, de sa chaire trop fade, ensuite, avec votre plus beau visage, faite semblant de rien et tendez la main, tout ceci est une mésentente … Souvent les gens se plie en quatre pour quelques alliances futile, vendant même leur âme au diable … Il est si facile de prendre l’âme de quelqu’un. Il avait mis tout les ingrédients, mais pourtant une petite sensation comme quoi une telle manœuvre risquait de ne pas marché aussi bien. Alors on joue, réellement, pleinement, pour le plaisir.

“Mais je ne vais pas vous forcé à une telle alliance, je ne suis pas là pour vous volé quelque chose que vous souhaité garder, ni pour vous forcer à prendre ma protection tel une pègre infâme. Après tout je ne suis qu’un Duc et un marchant, et je résonne en leur terme non par choix mais par habitude, car il n’est pas faute de prendre les outils et d’aidé les miens…

Et si vous ne vous êtes pas renseigner sur mes commerces et mes terres, à première vu je dirais que c’est votre faute mais je vais me faire le plaisir de faire semblant d’être imbue de ma personne et vous récité certaines de celle-ci. En premier lieu je suis le Duc d’Arghanat, l’un des plus grands duchés de cette terre, en grande partie sur les gorges, l’Arghanat remonte jusqu’aux vastes plaines et jusqu’à la cité. Elle possède aussi une frontière avec notre voisin le plus proche et la plus part des routes qui mènent à Témistos passe par mon duché. En second lieu les gorges me permettes d’atteindre la mer et donc d’avoir une flotte plus que respectable qui navigue sur ses eaux… Nous somme les plus grands vendeurs de tabacs et de spiritueux que je connaisse, autant de vin que d’alcool fort, quelques parfums, et de la nourriture. Mais principalement des produits de luxe, nous nous somme lancer dans les tissu il y a quelque temps de cela et cela nous a valut quelque déboire avant que la soierie soit parfaitement maitrisé ce qui est le cas maintenant … Enfin mes grandes forêt et mes montagnes permettes à mes gens de trouver des herbes rare et médicinal autant que des gibiers qui sont travaillé et envoyé pour les plus somptueux banquets. Beaucoup de petits monastères vivent sur mes terres et produise de la richesse autant que des hommes dignes et entrainé pour le combat. Arghanat forme ainsi plusieurs hosts assurant ainsi une puissance respectable à notre pays et étant en permanence prêt à prendre pied dans une guerre. Certain affirme même que je pourrais, grâce à mon armée prendre la place de notre nouveau roi par la force.

Je ne les qualifierais pas d’idiot, mais bien de fou, ces choses ne se disent pas, elles restent dans le silence le plus total et derrière un beau sourire…”


Oui un très beau sourire, la dame avait surement traversé de nombreux poste de garde, trop nombreux, trop de soldats entrainés comme si toute la population suivait une formation militaire. Mais c’était fort possible d’après ce qu’on disait d’Arghanat, une terre qui pourrais faire sécession si elle le voulait engoncer comme elle l’était dans les gorges et les montagnes… La tacticienne ne pouvais qu’y voire de nombreuses possibilité et se rappeler que même parmi les paysans et les serviteurs certain portaient une arme.

“Enfin il y a le temple de Fen, Arghanat participe à ses gratification, car, malgré toutes mes attentes et mes espoirs, l’Art ne paye que peu et le mécène que je suis se doit autant de guidé que d’entretenir la volonté de Fen.”

Il sourit de plus belle, une bien maigre exposition de sa puissance…

“Voulez-vous quelque chose ?”
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MessageSujet: Re: Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva]   Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva] Icon_minitimeLun 9 Fév - 18:05

Si elle le pouvait, elle rugirait sur le champ et sortirait de ce zoo étincelant. Mais elle se contenta de l’écouter, accouder à un meuble qui se tenait derrière elle. Longue, élancée comme une canne mais pliée comme la tige d’un lys, elle écoutait les paroles du duc sans vraiment les boire, son regard de coton s’attardant sur la fenêtre troublé qui donnait sur l’extérieur. Il n’y avait que les grandes lignes à comprendre, après tout. Il lui étalait ses pouvoirs et sa fortune – remarquable d’ailleurs – dans le but d’impressionner, peut-être. Cette démonstration lui rappelait ces grands oiseaux exotiques au plumage vif, qui élève leurs ailes et se pavanent comme si de rien était, comme si les regards et l’admiration leur était du. Retournant sa tête et dans un soupir si fin qu’il en était imperceptible, la dame pourpre se rappela à quel point elle trouvait que l’argent était futile. L’or n’est qu’une chose froide, sans âme, qui n’a aucune valeur face à la vie… Mais il semblait pourtant valoir plus qu’elle, pour que tant soient supprimés en son nom. Le luxe valait-il tant que ça à ses yeux ? Elle n’était pas là pour ça, et n’avait certainement pas l’envie –ni la fortune – pour faire des échanges commerciaux. S’enrichir n’était pas son objectif… Elle voulait simplement la félicité de son église.

Mais pour autant, elle n’en voulait pas au Duc. Si elle n’appréciait pas son caractère, et ses façons trop arrogantes, elle devait reconnaître qu’il avait l’esprit fin et vif, et qu’il avait accomplit un travail colossal. Et si, plus il parlait et moins elle avait envie de conclure le moindre accord et la moindre union, dans ce cas elle ferait tout pour essayer de mieux connaître le duc en sa propre personne.

Quand il eut terminé son discours, elle revint posément s’asseoir sur le petit fauteuil en face de lui, se déposant dessus en tout délicatesse, comme un paon se pose sur une branche. Elle observa quelques secondes ce qu’il lui était proposé gentiment. Beaucoup auraient été émerveillé devant les quelques victuailles qui s’étalaient devant leurs yeux comme de lascives succubes qui attendent d’être dévorées. Et si elle avait encore eut un pouls, elle aurait probablement eut l’eau à la bouche et aurait probablement déjà entamé les festivités. Mais malheureusement, aucun grognement de son estomac, aucune contraction affamé de son ventre qui ne criait plus famine depuis longtemps. Seulement le gouffre géant de la mort… Elle pinça ridiculement ses lèvres, puis hocha la tête poliment, en prenant un morceau de pain sur lequel se trouvait une traînée d’huile, recouverte de quelques noix et fruits secs. Elle adorait les fruits secs de son vivant. A présent qu’ils n’avaient plus de saveurs, seul son imagination et ses souvenirs faisaient revenir de nouveau le passé sur son palais. Et en croqua une bouchée, puis la reposa à côté d’elle, attendant le bon moment pour se resservir. Après tout, il avait sortit cette table pour elle, c’était la première politesse que de lui rendre la pareille.


« - Je vous remercie, monsieur. C’est certainement tout à fait délicieux, mais vous faire le compliment serait certainement hypocrite de ma part. » Lui dit-elle poliment.

La pièce se trouvait déjà enveloppé d’un épais voile de fragrance qui s’échappait de son coup. Remontant le regard vers le duc, elle ne tarda pas à poursuivre, tâchant de fournir la conversation du mieux qu’elle pouvait.


« - Il faut, je le crois, souligner votre sens des affaires. On m’avait déjà vanté les mérites de votre terre en bien des domaines, mais j’ignorais tout à fait tout ce que vous produisez. » Elle reprit une bouchée de sa tranche de pain, la finit complètement puis poursuivit. « - Et de surcroît, je vous pris de bien vouloir m’excuser si mes paroles vous ont déplus ou offenser. L’on m’apprit les arts de la guerre, mais non ceux de la diplomatie – un domaine dans lequel je ne suis qu’une bien médiocre apprentie apparemment. Si vous avez des conseils à me donner, j’en serais comblée. »

Dans une belle arabesque, elle souleva sa jambe, et la croisa au dessus de l’autre, fixant le dehors avec une curiosité dévorante.

« - Jusqu’où s’étend votre terre, donc ? Voyez-vous, vous me rendez curieuse. Dans toutes ces occupations aussi diverses que variées, où trouvez-vous le temps de vous occuper de vos fidèles au temple de Fen ?... »

Un pic ? Plutôt une curiosité un peu insolente. Mais la sainte était réellement curieuse de savoir comment, par quel miracle, le duc parvenait à entretenir ses fidèles et son temple en restant cloitré dans sa cage doré. Les mots étaient tombés sur la table comme des cartes que l’on aurait abattu, et la Dame, bien que considérant son effet sur le tard, était finalement satisfaite, affichant désormais un sourire amusé sur son visage. Cette entrevue commençait à réveiller en elle quelque chose de longtemps enfoui… Le jeu. La dame était joueuse, et s’amusait de cet homme plein de puissance derrière son bandeau aveugle qui essayait autant qu’elle de manipuler la conversation. Alors, si c’était le jeu qu’il voulait, alors il trouverait une adversaire à sa hauteur. Et elle était prête à le piquer, le titiller, tout faire pour satisfaire ses pulsions félines. Elle instaurerait entre eux une complicité, et parviendrait à connaître mieux le mystérieux duc – duc, haut-prêtre, homme ? Elle ne savait plus comment l’appeler, dans tout ça.
De sa main diaphane, elle reprit de nouveau son encas, croquant banalement dans la croute croustillante, puis épousseta les miettes tombé sur le plastron de sa robe. Cependant, elle prédit la suite, et choisit de prendre les devants…


« - Ceci dit, je vous comprends… » Une certaine lassitude était perceptible dans sa voix de verre. Vivre dans un temple n’était pas la chose la plus agréable, surtout quand on eut toute une vie de délices citadins. Mais elle se ressaisit aussitôt. « Je ne me plains pas, loin de là. Mais avec autant d'occupations, je dois vous avouer mon admiration, et mon respect… Je ne sais vraiment pas comment vous faites pour tenir encore debout. » Elle prit un air sage, puis enchaîna, sans artifice, cette fois-ci. « Vous seriez le bienvenu sur les terres de Delil pour y trouver un peu de répits et un peu de repos, si le coeur vous en dit bien sûr. Après tout, même un Duc à besoin de quelques vacances de temps à autres... Et nous serions très heureux de vous accueillir parmi nous

Les derniers mots étaient pâmés d’un grain de malice subtile. Shiva était curieuse de savoir à quoi ressembler le loup en dehors de sa tanière. Et la forêt avait toujours quelque chose de mystérieux… On change dans ces bois. Mais le duc pouvait-il seulement changer, à présent ?
Elle croqua une dernière fois dans sa tartine, qui finit dans la tombe de son estomac mort.
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MessageSujet: Re: Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva]   Voyage entre Arghanat et Fen [Shiva] Icon_minitimeLun 16 Fév - 11:17

Tekum, tout au fond de son fauteuil, semble la figure même du calme et de la maitrise un avatar perdu dans les âges pour avoir toujours réussit à contrôlé son âme ainsi que celle de autres, ou plutôt surtout celle des autres car c’est l’optique que suis le Duc et qui n’aura échappé à personne qui maitrise un tant soit peu le domaine politicien. Mais qui pourrait lui en vouloir de gérer avec une telle grâce un pareil domaine ? Qui pourraient lui en vouloir si les coutumes sont ce qu’elles sont ? Si les hommes ont besoin d’un berger et que, tout au fond de son cœur, le berger est un loup. Car ne nous y trompons pas, le berger est toujours un Loup, puisqu’il mange ses moutons sans les partager avec les autres prédateurs, mais ce berger là ressemble surtout à un Ange dans tout les domaines.
Alors du fond de son fauteuil, calme et beau, il reprend de sa voix douce comme pour mieux tendre la main à la demoiselle :


-“Je suppose qu’il doit en être ainsi, je viendrais surement vous rendre visite chez vous n’en ayez crainte, non pas que Fen n’ai quelque chose à vous demander, ou qu’Arghanat ai vraisemblablement besoin de votre appuis pour autre chose que pour porté la bonne parole, mais simplement par respect pour votre invitation que je peu en aucun cas refusé en homme d’honneur.

De plus il est de fait qu’ici vous semblez terne, fatiguée, épuisée par votre longue chevauché, vous chercher alliance de partout et les ennemis se lèvent, nombreux, qui sait si dans quelques temps Shanra ne se lancera pas enfin dans une guerre comme il les aime tant ? Qui sait si un dieu mort ne tentera pas de ramener la vérité sur le monde, la guerre qui murmure et qui rampe. Mais ici, dans ce canapé, enfoncer et engoncé comme vous l’êtes, vous ne parlez pas d’avenir mais de présent, de recherche de votre stable présent qui m’attriste.
Car malheureusement venir sera aussi un pas que je ferais, et si je n’ai pas besoin que vous soyez vue en ma compagnie, le faite que je vienne vous rendre visite en dit déjà fort long, le Duc d’Arghanat, sa noblesse, et Fen, en votre compagnie, en votre temple … Fen tout puissant qui oserait vous mettre des bâtons dans les roues ? Ce serait fort dommageable il est vrai de venir s’opposé à vous si vous pouvez faire venir Fen dans votre maison. Ainsi lorsque je viendrais j’attendrai de vous quelque chose en retour de mon image, de la même valeur, que nous verrons au moment au voulut mais sans conditions, sans tergiversations inutiles … Sinon, sinon autant faire venir quelqu’un d’autre que moi à votre appelle.

Vous parlez de savoir la guerre mais c’est ici la même chose, les arts de la guerre et ceux de la politique ne sont qu’un, la politique est une guerre perpétuel contre tout ce qui vous entour, et vos éclaireurs sont des mots, vos armées des accords, votre cavalerie des visages et des images, des allier que l’ont montre, ou simplement des personnes qui sont montré en allier sans l’être vraiment. Vous connaissez les arts, la guerre et la vie, transfigurez les et vous serrez une fine politicienne, gardez les dans votre besace et vous serrez hacher, piétiné et trainé dans la fange pour tout ceux autour de vous, et croyez moi, ceci est pire que la mort, hors vous connaissez déjà celle-ci. Ne gâchez pas votre seconde chance. Vous êtes là pour quelque chose.”


Il tend la main, prend une nouvelle bouché, un petit quelque chose de son plateau, fin, juste cuit, bleu comme disent les ignorant mais c’est surtout l’incarna sanguin qui se reflète sur la viande qu’il prend juste épicé, assaisonné et trempé. Puis un vin, doux qui passe par-dessus, aux reflets dorés il rêve de miels, d’épices et d’autres douceurs, il est probablement sucré outre mesure mais pour le bonheur des papilles trop vivantes qui en suinteraient de ce poison qu’il distille à tout va.

“Cependant belle demoiselle, vous vous égaré, mais parlons de votre égarement si vous le voulez, mes terres s’étendent loin dans les gorges principalement, puis elles rejoignent les vastes plaines en direction de Dalma, c’est un serpent qui s’étire à l’orée des montagnes, tout le monde sait que j’essaye d’acheté une partie de ce qu’il reste de la route qui me joindrait à Dalma mais à quoi bon ? Je m’étendrais surement bien plus en direction du nord dans l’espoir de pacifier enfin toutes les gorges et de ne pas laissez les écluses que j’ai faites sans surveillances, car ce n’est à présent que des avant postes qui permettent de descendre le Fleuve …

Quand à tenir debout ? Voilà une fort belle question, je ne le sais moi-même certains ont la condition physique, d’autres ne l’ont pas, mais c’est par le mental que je tiens, car même si je travail ce corps que m’a donné Fen je pense qu’il n’est rien d’autre que l’amour que je porte à Arghanat qui me maintient ainsi dans cette vie toujours plus dure, et non pas les quelques heures de sommeil que je m’octroie chaque nuit. Peu être une hygiène de vie irréprochable et une nourriture saine aussi. Qui sait ? Enfin ma race y est surement pour quelque chose. Nos traditions sont perdu dans les siècles auxquels nous avons, pour certain survécu alors pourquoi cherchez plus loin ?”


Il sourit, oui une hygiène de vie, surement, celle où les traditions sont les plus vrais, où l’ont mange la force d’autrui par son cœur et sa chaire, où l’ont murmure, où l’ont respire, où l’ont glisse dans l’ombre. Vivre comme sa vérité, vivre comme on est en son cœur tout puissant, voilà qui permet de tenir et d’être car tout n’est qu’instant de plaisir, tout n’est que délectation et rien ni personne ne peu arrêter quelqu’un qui se plait et se complet dans ses actions, une rivière tortueuse, un courant fou … Un serpent.
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