[Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...

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 [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...

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Duscisio Balibe
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MessageSujet: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeMar 29 Juil - 13:05

Tout bon médecin qui se respecte prend nouvelle de ses patients, mais aussi tout apothicaire qui se respecte, prend note des besoins de ses clients.
Encore sous le coup d'une faible présence de myste mais assez forte pour l'empêcher d'utiliser la magie, Duscisio était encore et depuis quelques jours coincer dans la ville à s'occuper de ses plantes tout en s'occupant de son commerce qui lui permettait autant de vivre que d'entretenir une réputation irréprochable du bienfaiteur qu'il était.

Sortant de sa boutique régulièrement pour affaire, il s'agissait ici d'une ronde de routine à justement prendre nouvelle de ses visiteurs passée et de les commanditaires de ses remèdes pour connaître leur état, leur santé mais aussi leur prochain besoin si cela était nécessaire. La plupart des clients ne pense pas forcément à revenir dans la boutique pour plusieurs raisons comme celle de leur travail, ou encore leur moyen financier que Duscisio comprenait très bien, voir simplement l'oublie ou le non-besoin de reprendre commande par simple guérison de leur part.
L'albinos préférait quand même aller leur rendre visite autant par courtoisie que par intérêt à suivre la santé de ses clients,
il allait donc passé une grande partie de la journée à l'extérieur, rien de prévu dans sa boutique dont la pancarte « En ronde mensuelle » décorait sa porte pour prévenir tout visiteur qui aurait besoin de ses services, c'est ainsi que sa boite aux lettres devenait utile pour lui laisser note de leur besoin pour qu'il y travaille au plus vite dès son retour.
Noté dans un petit carnet les personnes et leur adresse, ne concernant que la ville d'Hesperia – le reste est maintenu par un courrier au nombre sûrement trop important pour y faire une ronde comme celle-ci – et plus précisément le quartier résidentiel une dizaine de personnes qui allait recevoir sa visite.

Ne portant aucune possibilité de sa magie, sa prudence vint même à garder son épée dans les moindres circonstances, bien cacher sous une cape bleutée qui le protégeait absolument de toute tentative de coup à l'aide d'une lame tranchante. Il aurait bien pu se passer d'épée si sa magie était utilisable mais ce n'était pas le cas, et la capitale restait quand même une grande ville importante où les rôdeur et autres voleurs ou malfrat pouvait parcourir les petites rues en embuscade en quête de quelque pièce ou d'une vie à ôter pour leur bon plaisir. D'où la présence du manteau-bouclier sur ses épaules à la place d'une simple cape de voyage, une sécurité supplémentaire à son épée qui lui servait uniquement à se défendre.

La plupart des visites s'engageait sympathiquement et pour cause, voir un herboriste aussi aimable que lui n'apportait que des liens amicales avec lui pour tous les services qu'il rend et dans la ville, réputation et lien d'amitié avait beaucoup de valeur en plus de la confiance qu'on pouvait lui accordée. Notant toutes les commandes ou les nouvelles des propriétaires des maisons visitées sur un petit livret donc de nombreuse page avait déjà été utilisé, il continuait sa ronde le long de la demi-journée et qui plus ai à faire le principal en premier lieu avant de prendre la direction d'une adresse que l'on lui avait donné il y a quelques jours. Lors de la visite d'une courtisane qui avait besoin d'une graine de poumon rouge pour une utilisation personnel. Il se souvient particulièrement de la jeune femme, ses traits dessiné pour satisfaire les hommes dans leur moment d'envie multiple qu'ils pourraient faire à avec elle.
Ce n'était pas le cas de Duscisio.
Par politesse et aussi par le fait qu'elle faisait partie des clientes, loin d'oublier la valeur qu'elle lui devait mais dont il pourrait se passer. Qu'était trente dias pour lui avec un commerce aussi fructueux que le sien ?

Arrivé à l'adresse réécrite sur le carnet donnait sur un petit portail de fer forgé relativement ancien la rouille qui l'avait rongé bien qu'entretenue avait laissé des traces sur les barreaux et les plantes vertes décorant, envahissant les haut murs qui cachait la demeure et un jardin qui ressemblait plus à un bosquet. Les questions se posant de comment annoncer sa venu fut tout de suite répondu par une cloche sur la gauche du portail.
Après l'avoir utilisé, il attendit visage découvert devant le portail que la propriétaire lui ouvre ses portes dans une patience sans limite, mais il sonna une seconde fois.


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Dernière édition par Duscisio Balibe le Lun 18 Aoû - 16:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeMar 29 Juil - 15:28

Le jour avait déshabillé la nuit de son manteau sombre et pailleté. La lumière avait éveillé les oiseaux et le travailleur depuis quelques heures déjà, mais Elië Valanatëel, comme souvent avait mis à profit les heures ténébreuses pour gagner sa vie. Elle s’était réveillée dans un lit qui n’était pas le sien, le corps parfumé des ébats de la nuit et avais pris le temps comme souvent de la toilette. En effet, si elle partait parfois dès son office rempli, le matin pouvait aussi la trouver chez son client où elle s’apprêtait avant de rejoindre son logis.
Oh ! N’allez pas croire qu’elle était comme une invitée, le plus souvent elle ne revoyait pas son client ni personne d'ailleurs et lorsqu’elle croisait un serviteur, il ne lui adressait pas la parole et n’était là que pour s’assurer qu’elle prenne bien la sortie du personnel ou encore mieux lorsqu’elle existait, une sortie dérobée. Elle portait sur elle à la fois la convoitise de son corps et l’opprobre de sa profession. Depuis le début elle savait qu’il en était ainsi et en serait toujours ainsi, mais ses émoluments et la jouissance compensaient la honte que les autres tentaient de lui faire ressentir et qui ne les touchait qu’eux-mêmes au final.

Cela n’empêchait pas ceux qui louaient ses services d’être parfois de fidèles et fervents adorateurs de sa plastique et de ses talents… Plus terrestre que Kesha elle était aussi plus accessible tout en pouvant se targuer d’avoir le même effet qu’elle sur la gent masculine… Le lecteur me pardonnera mon blasphême… Pour ceux-là, pas besoin de carnet pour que le belle se rappelle leurs petits penchants, leur visage et leur mains sur elle, les lui rappelaient si besoin était. Ces derniers exprimaient tant de désirs qu’ils étaient comme des prières muettes.

Elle profita donc de l’air matinal qui finit de lui nettoyer les yeux des nuages que la nuit y avait laissés. Elle le laissa passer ses doigts dans ses cheveux et dans l’échancrure de son corsage n’ayant même pas pris la peine de revêtir sa mante qu’elle portait en sautoir sur l’épaule. Malgré la fatigue de la nuit, elle aimait croiser les gens qui regagnaient leur besogne quotidienne ou glisser de rue déserte en rue déserte lorsque l’heure des braves gens n’était pas encore venue et que la nuit résistait encore aux avances du jour.

Les deux soleils étaient ce jour-là déjà assez hauts dans le ciel. Assez haut pour ne plus être masqués par les plus hauts bâtiments de la cité. Elle savourait par avance le moment de retrouver son logis et la possibilité d’un repos bien mérité.
La rue qui menait à son repère était légèrement en pente et plutôt étroite, bordée de murs qui protégeaient les propriétés des regards indiscrets des passants. Le quartier était assez cossu, même si Elië y était un peu à l’écart, et si sa demeure n’avait pas le standing de ses voisines, comme nous le verrons sans doute plus tard.

Comme d’habitude, elle écartait de temps en temps de la main les rameaux qui surgissaient de derrière le mur et comme d’habitude, elle allongea le pas pour éviter le trou formé sur le bas-côté. Ce qui était extraordinaire était plutôt la présence de quelqu’un devant son portail. Quelqu’un qu’elle reconnut tout de suite tant il était reconnaissable ne serait-ce qu’ à  ses cheveux de neige.
Ce cher Duscisio ! Elle était flattée qu’il se déplaçât jusque chez elle alors qu’honnêtement elle n’y comptait pas, même après lui avoir confié son adresse. Rare étaient ceux à qui elle la confiait et plus rares encore ceux qui la mettait à profit. Elle ne l’avait rencontré qu’une seule fois, mais il lui avait fait forte impression, à la fois pour ses compétences purement professionnelles d’herboriste et d’apothicaire, mais aussi par sa générosité et sa droiture.

Le repos attendrait, mais elle ne boudait pas son plaisir d’avoir une visite inattendue à tout point de vue et elle ne doutait pas que l’albinos lui en procurerait d’autres. Elle n’avait pas oublié qu’elle lui devait le prix d’une potion à base de Viviman et un cadeau aphrodisiaque.  Tout en s’approchant elle plongea sa main dans son aumônière pour en sortir une clef.

« Bonjour, maître apothicaire ! »

Il ne s’attendait sans doute pas à la voir surgir de la rue et non de derrière le portail et cette petite surprise lui dessina un sourie enjoué.

« Que me vaut le plaisir de votre visite ? Soyez le bienvenu ! »

Tous ceux qui ont retenu le goût du secret et de l’isolement d’Elië doivent être tout à fait étonné de la bonne grâce avec laquelle elle accueille l’apothicaire des lumières. Secret oui, par prudence, mais pas encore complètement paranoïaque, elle ne refusait pas complètement que l’on la visite. Elle choisissait seulement à qui elle confiait son adresse. Isolement sans doute mais plus par la force des choses et souvent imposé par le reste de la société de ses concitoyens. C’est pourquoi l’accueil dont vous avez été témoins était des plus sincères.

« Excusez-mon arrivée tardive. J’espère que vous n’attendez pas depuis trop longtemps… »

Elle se faufila entre le jeune homme et le portail afin de lui ouvrir. Fit un pas en avant de se tourner vers le visiteur :

« Vous me suivez ? »

Il y avait toujours la possibilité que l’herboriste ne soit venu que pour lui rappeler sa dette et ne daigne pas lui faire l’honneur de sa présence en son logis…
Au passage elle avait noté l’accoutrement du visiteur. Ou il était très prudent, ou il voulait signifier quelque chose à la rouquine, quelque chose de peu courtois semblait-il… Elle choisit la première alternative, la douceur des mœurs de l’apothicaire qu’elle avait pu noter, l’empêcher de l’imaginer en train de molester ou même d’intimider une jeune femme.
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeMar 29 Juil - 19:03

L'attend ne fut pas trop long, du moins se qu'il pensait au vu du temps qu'il avait devant lui ne semblait aucunement manqué. En effet, le temps qu'il passait à attendre ne semblait guère important car savoir ses connaissances en forme était sa principale raison pour venir jusqu'ici. La chère demoiselle qui habitait ici en faisait bien entendu partie puisqu'elle a rendu visite à notre albinos en plus d'avoir prix un remède, c'était une raison suffisante. Et par courtoisie, il était impoli de ne pas rendre visite à une dame qui avait donné son adresse. Quoi que...

Alors qu'il attendait à se qu'elle arrive de la demeure la voir à l'extérieur quand elle s'acclama pour le saluer. Se retournant par une certaine surprise un premier temps, le fait de se souvenir de son emploi la dissipa. Elle devait avoir travaillé cette nuit pour se trouver en dehors de sa demeure. Ne réagissant pas à cette idée, il attendit tranquillement la question standard de la raison de sa venue dont il avait l'habitude d'entendre.

Bonjours. Il me semble que vous connaissez mon prénom Dame Elië.

Quant à la raison de sa visite il ne l'énonça pas encore. De préférence à ne pas le crier sur tous les toits serait plus agréable. Ce n'était pas comme s'il était gêné de parler à une fille publique. C'est plus raisonnable de sa part, bien que personne n'était au courant de la totalité de sa situation à vouloir rendre visite à une courtisane.
Quant à l'attente il fit un simple non de la tête en fermant momentanément les yeux afin d'attendre le temps qu'elle ouvre la porte de fer qui ornait l'entrée entre deux murs. Elle lui demanda par une question de la suivre se qu'il fait aussitôt qu'elle passa la porte la première. Une fois fermé il commença la discutions de sa venue ici.

Je fais une visite tout les mois dans la ville pour prendre connaissance de la situation des clients et patients qui aurait besoin ou non d'un complément de remèdes jusqu'à leur complète guérison. Les principales visite sont donc pour savoir comment il se porte. Cela équivaut pour vous qui m'avez rendu visite.

Il se coupa pour la laisser passer devant, elle était la propriétaire des lieux et il était son invité malgré tout. Loin à penser qu'il était là uniquement pour la dette qu'elle lui devait son explication qui tenait très bien la route et pour en avoir la preuve dans sa main, le carnet qu'il n'avait jamais été rangé depuis qu'il avait trouvé la demeure et son adresse écrit à l'intérieur.

Loin de vous dépouillez, je me doute que vous le savez, je suis aussi là pour cette même raison. Mais vous voir pour prendre note de votre santé qui n'a pas l'air détérioré avec l'air que vous montrez en pleine forme.

Allant jusqu'au pas de la porte il laissa silence un instant pour un peu reprendre souffle et calme sur son discours élégant.

Et puis c'est toujours agréable de découvrir quelqu'un. J'ai beaucoup de connaissance dans la ville.

Un petit sourire amical se montra à elle. Son épée était maintenue cacher du mieux qu'il le pouvait pour éviter tout mal-entendu de sa part. Elle ne pouvait pas connaître sa situation quoi qu'avec un peu de logique, se faire attaquer dans une ville peut paraître banal, sauf en plein jour peut-être. Les rues étroites et sombre ne sont pas rare non plus, quelqu'un vous attire à l'intérieur de l'un d'eux et c'est vite l'agression.
Mais il ne faisait dire que la vérité. Connaître la personne peut lui permettre de connaître aussi les remèdes qu'elle pourrait avoir besoin dans un avenir proche. Les maladies sont faciles à attraper et si on la soigne rapidement on peut s'en débarrasser facilement.
Vaux mieux prévenir que courir.


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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeMar 29 Juil - 22:21

La rouquine se demandait bien ce que le prude albinos venait faire chez elle, mais cela faisait partie du personnage de s’attarder et de s’intéresser aux personnes.  Elle l’avait vérifié dans la rue lors de leur premier rencontre alors qu’il prenait des nouvelles de tous ceux qu’il avait soignés et ceux-ci le lui rendaient bien. Il mettait en application ce qu’il prêchait et le fait qu’il fût là à la porte d’une courtisane était tout à son honneur montrant par-là que quelle que fut la profession de sa patiente, elle avait droit aux mêmes égards que les autres. Ceci dit elle n’était pas malade donc ne méritait sans doute pas qu’il s’attarde sur son cas outre mesure donc la question de la raison de sa venue restait entière pour la jeune femme ce qui ne gâchait en rien le plaisir de le recevoir.

L’interpeler par sa fonction était une entrée en matière humoristique et une manière détournée de lui montrer qu’elle se souvenait de lui, mais comme à leur première encontre, elle put constater que leurs formes d’humours étaient bien différentes. Elle lui envoya un sourie complice.

« Bien sûr Duscisio, je ne l’ai pas oublié ne vous inquiétez pas.. »

Elle le fit traverser ce qui ressemblait à un jardin mais était surtout composés d’arbuste et d’arbres. Certains de ces arbres étaient d’une taille respectable, un cèdre en particulier montait à une bonne dizaine de mètres dominait tous les autres de sa haute stature. Ils étaient guidés par une petite allée dallée, dont les pierres semblaient bien vieilles Ce ne fut qu’au bout de quelques mètres que la demeure apparut. Demeure qui de l’extérieur ne payait vraiment pas de mine. Elle ressemblait plus à une ruine aménagée. Sans doute vestige d’un château fort ou d’une citadelle des âges anciens, ce n’était qu’une tour assez massive haute d’une dizaine de mètres. Les restes de murailles effondrées dont les segments apparaissaient çà et là accréditaient cette thèse en tous les cas. De même les murs semblaient avoir subi plus que les ravages du temps et avaient dû subir des assauts à en juger par les traces d’impact ou de destruction qui émaillaient leur surface. Si l’endroit avait servi en un temps reculé, la nature avait, depuis, repris ses droits et la végétation reconquis une bonne partie du site, des lierres couraient sur les murs et ajouter un peu de vie à cet édifice minéral. Le toit semblait encore en état quoi que plus très plan et une tour plus petite de moins de deux mètres de diamètre faisait l’angle à droite de la porte d’entrée…

L’intérêt de ce repère sans faste était que très peu de personne sans doute aurait aimé ou pensé à l’occuper. Pour tout dire, seuls la clientèle sexuelle de la Sylimea la connaissait et c’est parce qu’elle répondait présent à leurs demandes qu’ils admettaient que les lieux étaient habités, les messagers laissant leur message au portail ne pouvaient deviner la silhouette de la vielle tour.

Elle guida son visiteur à travers le petit parc tout en écoutant les explications de Duscisio sur les raisons de sa visite et retournant souvent vers lui pour lui signifier qu’elle était attentive à son discours. L’allée eut été plus large elle se serait portée à sa hauteur mais le charme du lieu avait sa rançon, les promeneurs ne pouvaient marcher de front.
Elle ne pouvait que vérifier que son hypothèse n’était pas si loin de la vérité et que le conscience professionnelle de l’herboriste était vraiment poussée à l’extrême et impressionnante.

« Je comprends mieux pourquoi vos patients et vos client vous portent tant de respect. Vous le méritez amplement… »

Elle regarda le carnet qu’elle reconnut aussitôt. Elle non plus n’avait pas oublié sa dette et elle était fermement décidée à l’honorer. Le déplacement de l’apothicaire méticuleux lui éviterait le dérangement jusqu’à son échoppe…

« Ne prenez donc pas tant de précaution, je ne suis pas en sucre. Je n’ai pas oublié ma dette envers vous et comme je suis moins gênée financièrement je vais pouvoir vous payer ce que je vous dois."

Ils arrivèrent à la porte de chêne foncée patinée par les ans mais dont la facture semblait des plus solides.

« N’importe qui a le droit de réclamer son dû et vous vous êtes déjà montré tellement compréhensif  mon égard, je serais mal venue de revenir sur ma parole… »

Elle remarqua que la requête du garçon l’avait mis dans un état d’essoufflement peu ordinaire. Rien que sa timidité ou sa gêne était-elle capable de le mettre dans cet état ? Elle se sentit soudain vaguement inquiète pour son apothicaire.

« En effet ma santé va fort bien actuellement mais dites-moi, vous ne semblez pas être au meilleur de votre forme ? Rentrons vite que vous puissiez vous reposer »[/b]

La clé tourna dans la grosse serrure et le battant pivota pour laisser les passages aux arrivants. La pièce occupait tout le niveau inférieur. On pouvait maintenant avoir une idée de l’épaisseur démesurée des murs qui de ce fait n’étaient pas près de s’écrouler. Les murs étaient blanchis à la chaux et la pièce se divisait en plusieurs coins. Quelque chose qui ressemblait à un coin repas avec une table et des chaises de style gothique, un petit coin qui semblait être une bibliothèque occupait le coin opposé gauche alors que le reste de la pièce regroupé autour d’une cheminée d’albâtre servait visiblement de salon. De nombreux tableaux ornaient avec goût les murs des lieux ? La pièce était percée de plusieurs fenêtres en ogive qui en plus de la blancheur des murs donnaient sa clarté à la pièce.

Elle s’effaça pour faire entrer son infortuné visiteur. Installez-vous sur la banquette et reposez-vous. Elle lui indiqua une sorte de sofa recouvert de tissu crème face à la cheminée ou nul feu ne brûlait encore, saison n’étant pas assez avancée pour que l’on ressente les rigueurs du climat. Mais Duscisio semblait s’être remis elle se sentit un peu sotte de s’être alarmée visiblement pour des broutilles.

«Moi aussi j’ai beaucoup de connaissances en ville, mais allez savoir pourquoi, aucune ne me visite »

Elle éclata de rire. Elle n’était pas sûre que l’herboriste partage son trait d’humour, mais elle connaissait parfaitement la raison du peu de visite de ses clients.

« C’est sans doute la cause de mon manque de pratique en tant qu’hôtesse »

Elle déposa sa mante sur un dossier de chaise et avisant l’épais manteau de l’albinos.

« Voulez-vous que je vous débarrasse ? »

Puis elle continua d’un air dégagé.

« Vous allez embrasser une carrière de guerrier ? Cette épée est de bonne taille et ne vous sied guère... Des ennuis ? »

Si la cité n’était pas sûre à cent pour cent,  son service d’ordre veillait tout de même et en plein jour tout était évidemment possible, mais un personnage aussi reconnu que Duscisio ne devait pas avoir beaucoup d’ennemis.
Mais peut-être était-ce elle qui se montrait imprudente avec sa seule dague cachée sous sa robe…
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeMer 30 Juil - 14:13

Bien qu'elle semblait contente et d'un trait humoristique particulier, l’appeler par son statut ne l'avait pas forcément déranger. Et puis ce « Maître » que tout le monde commençait à faire précéder de son nom de famille, son prénom ou simplement son métier comme Elië le faisait, était autant agréable qu'un peu gênant. Duscisio se suffisait à se qu'on l'appelle par sa nomination qu'avait donnée ses parents à sa naissance.
La traversée du jardin était agréable. En dehors de sa serre, il n'y a pas forcément beaucoup de plantes et sortir dans la nature lui manquait beaucoup. Donc traverser un jardin qui lui rappelait un peu l'extérieur de la ville ne pouvait que lui faire du bien. L'un des cèdres était particulièrement impressionnant par sa taille et donc sa durée de vie. Sans trop s'y attarder il profita de son osmose avec la nature pour se revigorer un peu, osmose qui est pourtant bien plus proche qu'on ne peut le penser. Cela fait par contre des jours qu'il travaille à une solution pour sa propre situation délicate. Le départ du myste dans la cité lui serait bénéfique, la Pistilose par contre ne devrait pas présenter de dérangement avant quelque temps, trop longtemps dépourvu de magie elle s'est mit dans une sorte de latence que l'albinos semblait apprécié contre les mois de calvaire qu'il a dû subir à cause d'elle.
Avec cette végétation, il en oubliait les murs usé par le temps autour de lui, bien que la végétation poussait à l'anarchie.
Qui pourrait habiter un lieu comme celui-là ? La réponse bien qu'évidente était déjà répondu par la clef qui avait ouvert la porte. Elië était propriétaire de cette demeure, du moins en apparence. Son métier devait lui fournir suffisamment pour vivre dans cette demeure, qui était peut-être la cause du fait qu'elle ne put lui fournir l'or nécessaire pour la potion qu'elle avait achetée.
Les explications qu'avait données Duscisio sur la raison de sa venue semblait le rendre agréable et donne davantage de respect pour l'albinos de sa part, le carnet par contre semblait déranger comme s'il voulait être sûr qu'elle allait payer sa dette. Il s'excusa et rangea son carnet pour ne pas l’incommoder. « Tout le monde avait le droit de réclamer son dû » disait t-elle. Loin d'une telle pensée de sa part puis qu'il regardait principalement l'adresse marquer dessus depuis sa dernière visite pour éviter de se perdre. Malgré ça et son propre discours, l'herboriste semblait fatigué et la dame avait un très bon sens de l'observation. Il ne pouvait le cacher, bien qu'il fait de son mieux pour éviter d’inquiéter ses propres relations sur sa santé physique.

Vous l'avez remarqué ?... Ahah...

Le rire nerveux du Rosier Blanc était un signe comme quoi il en était désolé d'avoir laissé entre voir cela. Il se massa le cou pendant ce temps.

Je travaille énormément ses derniers jours vu que la brume rouge commence à se dissiper, mais j'ai des choses beaucoup plus urgente à faire donc il m'arrive de travailler beaucoup et dormir peu...

Sans avouer directement que ce n'était pas bon pour lui, il suivait la jeune femme découvrant avec style la demeure intérieur, et l'épaisseur des murs digne d'un château fort. Les pièces d'un certain style semblait aller parfaitement avec le style vestimentaire de la jeune femme. C'était plus lumineux qu'on ne pouvait le penser avec la chaux blanche des murs.
Invité à entrer et prendre place sur une banquette, il s’investit à regarder en premier lieu, la décoration qui semblait quand même l’intéressé. Décoration totalement différente de sa propre demeure qui contrairement à se que l'on pouvait penser n'était pas uniquement fait de plantes et de potions. Duscisio possédait également des tableaux et de multiples livres pour décorer les pièces sans vie de sa demeure. Des coffres servait aussi de décoration autant que de rangement comme celui qui était aujourd'hui sceller. Son statut de Gelovigien interdisait l'utilisation de pierre de sphène, cela ne l’empêchait pas d'utiliser sa propre essence divine, et le coffre en question était remplis de multiples pierre de sphène de différente tailles et couleur ramassé par ses parents et membres de sa famille plus ancien à travers le temps.

Lui répondant également qu'elle avait de nombreuse connaissance, mais qui ne lui rendait jamais visite, elle riait de bon cœur à une plaisanterie avant de continuer par une cause de manque de pratique.

Ou alors ils sont fatigués de la nuit que vous avez partagée avec eux.

Il souriait en coin, délibérant intentionnellement son état de fille publique qui pourtant était bien nécessaire pour bien des choses. N'allez pas croire, mais Duscisio est quelqu'un qui s'informe beaucoup, il sait donc se que peux avoir l'utiliser d'une femme comme elle dans la société.
La suite après la proposition de le débarrasser fut pris en place du fait de la présence de l'épée noire à la ceinture de l'albinos.

Aucunement. Mais je vous l'accorde, la magie est plus élégante qu'une épée. Mais quand je ne peux utiliser cette dernière j'aime toujours avoir Toribrioé avec moi. Son utilisation peut s'avérer pratique même si je n'ai aucune ennemie en ville. C'est aussi un moyen de dissuasion pour les agresseurs potentiels.

Non pas qu'il n'avait aucune confiance avec les forces de l'ordre mais il était du genre à prévoir avant de prendre tout risque inconditionnel.
Après d'être débarrassé, il marcha en compagnie de la jeune femme pour prendre place dans la pièce et donc le sofa dont il avait été invité à prendre pour pouvoir discuter tranquillement.
Les bras sur ses genoux, il commença un peu ses questions de type professionnel pour prévenir la dame de toute guérison possible.

Ma raison principale ici est donc de savoir quel remède vous pourriez avoir besoin à l'avenir. Les mots de gorges, de ventre, ou autres partie du corps qui pourrait vous gênez. Sans oublier bien entendu les maladies qui pourraient vous paralyser dans votre travail.

Il ressortit un autre carnet, un petit flacon d'encre associer avec et une plume et commença à inscrire le nom d'Elië sans oublier son adresse pour une facilité accrue de retrouver note de son lieu de logement quand les visites se feront nécessaire.

Au préalable, vous avez toujours la possibilité d'aller voir un médecin, beaucoup aime faire prendre la direction de ma boutique pour prendre les remèdes dont ses malades ont besoin, sans pourtant délaisser les autres.
Dans la mesure du possible je peux préparer d'avance se que vous pourriez avoir besoin. Toute personne quel que soit son métier à le droit à tous les soins nécessaires, pauvre comme riche, afin de pouvoir connaître se que leur réserve l'avenir. Je sers donc toutes les classes sociales, aussi bien les femmes comme vous que les personnes connus. Je ne vois aucune différence entre les deux.


Oubliant totalement qu'il était fatigué, Duscisio avait déjà commencé à parler boulot avant de prendre en même son propre repos et donc sa propre santé. Il y mettait du cœur à l'ouvrage et cela se voyait. Le carnet qu'il avait sorti était là pour noter tous les maux qu'elle allait lui répondre qui pourrait la gêner. Il avait une manière de s'exprimer qui montrait qu'on pouvait parler de tout et n'importe quoi dans son travail.


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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeJeu 31 Juil - 14:07

Certains se demanderont peut être comment une humble fille de joie a pu se retrouver à hanter une telle demeure. Il y a à cela plusieurs explications assez simples. En premier lieu, comme mentionné plus haut, l’endroit était abandonné depuis fort longtemps, les âges de guerre aux abords de la cité sont révolus depuis longtemps et certaines infrastructures de type militaire ont au fil du temps été abandonnées. Ce n’était qu’une ruine hormis cette tour qui tenait encore debout grâce à l’épaisseur de ses murs (1m environ) et sa taille modeste qui lui permirent de tenir face aux dégâts du temps, des intempéries et de la pesanteur. Personne ne revendiquant donc la propriété de ce vestige des temps anciens, il a été facile, même si pas forcément très institutionnel à la Sindarine, Elië Valanatëel de s’y installer. On peut retrouver dans sa mémoire des bribes des évènements contemporains de la trahison dont elle fut l’objet et qui l’ont conduite à se lancer dans des activités meurtrières. Cherchant à fuir des sbires de son maître chanteur elle est arrivée dans ce vieux parc, si tant est qu’on puisse lui donner cette appellation. Cet abri lui ayant permis d’échapper à ses poursuivants, il est devenu petit à petit un lieu de repli puis sa demeure. La longévité des Sindarins lui a permis petit à petit d’en aménager l’intérieur. Le goût de la nature sauvage de ses congénères lui a fait garder les abords touffus tandis que la nécessité de la dicrétion l’a empêchée de donner une apparence plus avenante au bâtiment. Elië en éprouve d’ailleurs du plaisir à passer de l’aspect ruine à un intérieur cocon dans lequel elle se sent à l’abri des tracas extérieurs.

Son visiteur n’ayant pas manifesté de déplaisir quant-à l’aspect peu engageant de sa demeure, elle pouvait aussi en conclure que ce n’était pas gênant pour le vie sociale qu’elle ne cultivait pas.

Duscisio avait fini par rentrer mais aussi à admettre qu’il n’était pas au meilleur de sa forme. Comment pouvait-elle mettre en doute les raisons invoquée pour expliquer son état ? Si elle avait compté les patients qu’ils avaient rencontré ensemble ainsi que les potions qu’il fabriquait, elle aurait sans doute été effrayé à évaluer le temps que tout cela devait lui prendre et elle acceptait volontiers que son incapacité à utiliser la magie du fait de la présence au-dessus de la cité du myste rouge redouble encore le travail et la fatigue. Et il ne fallait pas, comme elle connaissait l’apothicaire, envisager qu’il lève le pied… Après tout, qui ne pourrait comprendre que l’herboriste ne puisse suivre toutes les demandes qui lui étaient faites ?

« Vous devriez prendre un peu de repos ! Mais j’imagine que selon le proverbe qui dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés, les apothicaires sont les plus mal soignés… »

Elle n’avait aucune illusion sur la portée que son injonction pouvait avoir sur l’albinos. Elle n’avait aucune compétence médicale et sans doute le poids de sa parole pour Duscisio était bien maigre, une connaissance de quelques jours à peine, fille publique qui plus est…
Elle osa tout de même un timide :

« Qui s’occupera de vos patients si vous tombez vraiment malade ?"

Par contre sa curiosité fut attisée par la référence aux choses urgentes évoquées par le l’herboriste. Que pouvaient donc bien être ces choses qui ne souffraient aucun retard quitte à mettre en danger l’albinos ?

« Des choses si urgentes que cela ? Au point de vous mettre dans cet état ? Il doit s’agir d’une nouvelle épidémie… »

Elle avait en tête la maladie de la roche comme elle l’appelait qui avait sévi il y avait quelques temps de là et dont Elië lui avait parlée.
Attendant sa réponse qu’elle n’était pas sûre d’obtenir, après tout sa question était peut-être tout simplement indiscrète, elle s’approcha d’un des meubles bas qui occupait le dessous d’une fenêtre. C’était une sorte de console blanche elle aussi ou étaient rangés quelques livres mais qui comportait aussi deux tiroirs. Elle en ouvrit un et en sortit une bourse d’où elle extrait des pièces d’or, alors qu’il prolongeait sa plaisanterie sur sa vie sociale.
Après tout, Duscisio avait peut-être plus d’humour qu’il ne le laissait paraître à moins que ce ne fut qu’une remarque du médecin considérant que le sommeil tait plus important. Elle ne put retenir un rire complice. De plus, cette remarque était assez flatteuse et elle aimait assez les compliments pour goûter celui de celui qui lui apparaissait comme le prude albinos.

Elle s’approcha de son invité qui se justifiait du port de son arme. Elle avait oublié cette remarque aussi vite qu’elle l’avait prononcée et rassurée que ce ne soit pas à son intention, les motifs de porter une arme ne l’intéressait que très moyennement.

Elle atteignit la table basse en face de l’herboriste et y déposa en pile les 30 Dias qu’elle lui devait sans oser prononcer une parole. Le ton docte adopté par Duscisio pour parler de sa santé et de ce qu’il pouvait lui apporter la laissait sans voix. Il prenait vraiment son rôle très à cœur et c’était la première fois qu’elle entendait un homme envisager son corps sous cet angle. Incrédule elle le regarda sortir de quoi prendre des notes sur le phénomène qu’elle se sentait devenir à ses yeux. Elle devenait soudainement le siège d’éventuelles maladies, d’affection. Présenté comme cela être courtisane semblait aussi risqué que pionnier dans les régions les plus insalubres d’Isthéria. Le discours de l’indélicat présentait même un volet sociologique. Il aurait sorti des statistiques sur les différents risques professionnels en fonction des métiers que cela n’aurait pas surpris Elië.

*Je crois bien ma chérie que nous allons devenir un objet d’étude…
_ Il va bientôt nous débiter en organes pour trouver toutes les options qui conviendraient !
_ Cela part d’un bon sentiment !
_ Oui, mais c’est un peu vexant voir humiliant
_ D’autant que nous prenons soin de nous…*


En effet, la rouquine, jalouse de son apparence et de son outil de travail, mettait un soin tout particulier à sa toilette et était à l’écoute des signaux d’alerte que son corps pouvait lui envoyer. Elle n’était pas une stakhanoviste du sexe, juste une grande amatrice. Et rien qui puisse gâcher son plaisir ne pouvait l’obliger à passer outre. Là-dessus elle était bien différente de l’apothicaire qui négligeait sa santé au profit de son travail.

Mais comme cela faisait partie de ce que l’albinos s’imposait pour avoir la conscience tranquille dans son travail, elle allait donc jouer le jeu.
Elle s’assit près de lui sur la banquette et délaça son corsage d’où émergèrent ses seins, blancs comme le reste de sa personne, gonflés de jeunesse, les mamelons pointés vers l’herboriste. Elle moula ses mains sous leur galbe pour les mettre en évidence.

« Tenez, c’est une partie de mon anatomie très sollicitée. Je crois que pour l’instant, je m’en suis assez bien occupée mais, vous avez peut-être quelque chose pour prévenir les petits désagréments tels que les bleus ou les gerçures. Vous devez bien savoir que les rousses ont la peau fragile. »

Elle se rapprocha un peu plus, comme pour se faire ausculter.

« Vous voulez vous faire une idée ? D’autant que je n’ai pas de médecin attitré… »

*Tu n’as pas honte ?! Le pauvre !
_ Ce n’est rien… Il ne voit pas des objets de désir, il n’a devant les yeux que deux glandes mammaires… Pour lui c’est comme soigner les mains d’un charpentier ou les yeux d’un érudit. Il l’a dit, n’importe qui et n’importe quelle profession. Jje ne fais donc qu’obtempérer à ce qu’il a demandé…
_ C’est très juste. Faisons confiance à son professionnalisme…*


Cette comédie était sans doute assez cruelle, mais la catin s’était sentie blessée et elle-même était plus cruelle que compatissante même à l’égard d’un professionnel à qui elle n’avait rien à reprocher jusque-là qui avait été disponible, conciliant et qui payait une nouvelle fois de sa personne pour s’inquiéter de sa santé… Elle planta son regard dans le sien attendant la réaction de son herboriste préféré, car cela n’enlevait rien à l’estime qu’elle lui portait. La fréquenter impliquait juste d’accepter de prendre des coups.
Elle savait qu’il pouvait réagir de bien des façons. Elle le connaissait surtout doux et attentionné, mais l’avait vu en colère lorsque la santé des autres ou sa profession étaient en jeu.
Elle pouvait l’imaginer blessé et battant en retraite, rentrer chez lui et ne plus vouloir la revoir, il pouvait aussi avoir l’attitude du professionnel insensible à la provocation de la belle rouquine. Et il pouvait même lui faire un sermon sur sa légèreté à s’occuper de sa santé. I pouvait faire tout cela mais peut être une nouvelle facette de l’albinos allait-elle se dévoiler…

*Si nous voulions le tester nous ne nous y serions pas pris autrement
_ Les tester ?! Ah ! Oui !*
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeJeu 31 Juil - 18:56

Le conseil avisé de prendre du repos serai bien prit en compte si ses affaires n'étaient pas aussi urgente. Le Myste disparaissait petit à petit et ses craintes commence peu à peu à se réveiller. Et donc travailler sans relâche est pour lui la seule chose à faire avant que sa propre situation ne s'aggrave. Que peut-il avoir de plus grave pour y mettre autant d'effort ? Ne répondant pas à la question de la demoiselle, sur se qui concernait sa propre santé, et celle de ses clients s'il tombait malade. Ne pouvant lui parler de ce point qui le dérangeait autant, il préféra garder le silence et faire un sourire nerveux. Était t-il de la fausse inquiétude, il ne pouvait le juger. Ici, Duscisio semblait malgré tout ne pas avoir le choix de se surmener autant alors quand il entendit qu'il pouvait s'agir d'une épidémie...

Non, pas du tout. Cela ne concerne aucunement la population.

Cela concernait sa propre personne. La peur alimentaire une crainte qui elle-même nourrissait une inquiétude bien plus importante qu'une simple épidémie puisqu'il s'agissait simplement de lui-même. L'expliquer serait compliqué à lui expliquer alors il se passe de lui dire se qu'il en retournait. Le plus simple était de dire que la Pistilose pourrait se réveiller à la disparition total du Myste, mais le plus compliqué était sans aucun doute de parler de cette plante aux conditions de vie et de pousse particulière. Pour le moment elle ne se montrait pas, mais elle était bien présente. Il profitait justement qu'elle ne se montre pas pour travailler beaucoup plus facilement.
Et d'une certaine manière en se baladant il se reposait de son travail à la boutique.

Partant vers une commode blanche sous une fenêtre pendant qu'il plaisantait sur son mode de vie à s'occuper des hommes de manière certaine à leur apporté plaisir et envie, Elië revint possédée d'une bourde dont elle commençait à en sortir quelques pièces qui était sûrement la dette qu'elle avait l'intention de payer la potion de poumon rouge, accompagner d'un rire comme si le jeune homme l'avait complimenté.
Ne tardant pas de trop sur la raison du port d'arme, elle posa les pièces sur la table basse et restèrent ainsi bien que Duscisio posa brièvement ses yeux de sang dessus avant de passer la raison principale de sa visite dans sa demeure, la simple prévention de maladie qu'elle pourrait attraper. Il était très prudent et commençait déjà à faire le nécessaire pour les réserves à venir et qui veux dire réserves veux également dire voyages pour la cueillette de plantes de toute sortes qu'il pourrait ne pas avoir suffisamment pour travailler, sans compter qu'il adaptait ses futurs travaux en fonction des saisons qui passait sans oublier les maladies dites chronique ou anodine comme de simples maux de ventre.

La fin de son discours professionnel, il posa un instant son carnet pour en détacher l'épée qu'il portait encore à la ceinture pour la poser sur la table basse. S’installant à ses côtés, il était loin de se douter de se qu'elle faisait pour répondre à ses questions. Alors qu'il avait posé l'une de ses mains sur son carnet ses yeux était remonté vers la jeune femme qui avait... dénudée sa poitrine ?
S'immobilisant un très court instant alors que son regard était rivé sur ses seins maintenu pas ses mains pour leur donner de la valeur. Si de la nature d'un homme il devait les juger, la manière dont il les fixait suffisait à comprendre que l'on attendait pas moins d'une femme aussi élégante.
Les quelques secondes réveillait un peu ses sens alors qu'il réagissait enfin de l'action de la jeune femme à s'exposer.

Mom di vinsu.
Nom d'un sein.


Comptant absolument sur le professionnalisme du jeune homme à s'occuper de ses clients, la courtisane ne montrai aucun gêne comme s'il s'agissait de l'un de ses clients. De l'autre côté, Duscisio n'avait pas l'air indifférant, encore moins quant elle dit mit d'approcher pour se faire ausculter. Néanmoins il avait encore les deux oreilles ouvertes et retenu les mots Gerçure et Bleu, qui selon les pensés du jeune homme ne pouvait qu'être le résultat d'homme retournant à leur étant d'enfant en tétant le sein d'une mère.
Détournant son regard quand elle approcha, vers son carnet pour noter les deux mots qu'il avait retenus d'un geste rapide et maladroit en espérant qu'il pourrait se relire d'une main presque tremblante. Elle n'avait pas de médecin attitré.

Non ce n'est pas nécessaire, je ne mets pas votre parole en doute. Pour un médecin, vous pouvez aller voir à l'Officine des Bienheureux. Calixte Telenna y travaille en tant que tel. Rhabillez-vous maintenant, s'il vous plais.

Ne tachant plus de regarder que son carnet jusqu'à qu'elle soit redevenu présentable au grand public – celui ci limité à une personne sur l'instant – l'innocente de l'apothicaire laisse ses yeux sur son carnet afin de ne pas trop profiter de la vue comme le ferait une personne sans gêne. Raclant sa gorge avec un peu de salive pendant qu'il notait les éventuels remèdes possibles pour luter contre ses gerçures, mais cela ne se résumait qu'au mot « crème » qu'il écrivait en tremblotant.

Autres les apparences extérieurs, il y a autre choses ?

Se jugeant ayant assez vu d'attribut de la jeune femme, il préférait se concentrer sur se qui n'était pas visible comme le mal de gorge. Ne préférant pas savoir se qu'elle pouvait lui réserver, il en resta sur sa question sans la moindre précision encore sous l'emprise de la vue dont il avait été témoin.


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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeVen 1 Aoû - 18:07

Si la belle entretenait le secret sur elle et sur sa vie elle avait en la matière quelqu’un de peu loquace sur sa vie et ses ennuis. Tout ce qu’elle pouvait comprendre des bribes d’information que voulait bien lui concéder l’apothicaire était qu’il avait de sérieux problème qui nécessitent qu’il y engage toute son énergie et toutes ses forces.

bien ma foi, elle n’aurait sans doute pas voulu être à sa place. Cela doublé du port de son épée…. Elle ne pouvait pas s’empêcher de relier les deux. Même si cela pouvait ne rien avoir en commun, elle imaginait si peu l’herboriste en homme d’arme qu’il devait bien y avoir une raison pour qu’il s’en affuble. Aurait-il assez confiance pour lui parler ?

« Ce doit en revanche être un motif très sérieux pour qu’en échange cette fatigue soit acceptable… »

L’apothicaire montrait en tout cas tous les signes de la préoccupation, essayant de se concentrer sur ce qu’ils s’était fixé comme tâche et éludant bon nombre d’évènements qui se déroulaient autour de lui. Le règlement de la dette en particulier avait semblé passer totalement au second plan, chose que Elië et son esprit somme toute assez vénale_ les produits qu’elle vendait n’étaient pas non plus courants_ trouvait assez étrange. Le règlement d’une transaction ne se laisse pas sur le coin d’une table comme si le compte n’y était pas, que cela n’avait pas d’importance, ou savait-elle encore c qui avait pu passer dans l’esprit désintéressé de l’albinos. Cependant elle garda ses réflexions pour elle, l’herboriste serait bien assez au supplice aujourd’hui sans qu’elle ne rajoute de commentaires sur sa façon de traiter son règlement. Une chose était sûre si elle traitait ses affaires comme Duscisio, elle n’aurait jamais le premier sou devant elle.

Pauvre Duscisio ! Comme elle le pressentait, la nudité de sa patiente ne le laissa pas de marbre, mais il n’osa pas réagir à sa provocation, sauf pour proférer ce qui pouvait tout aussi bien être une insulte ou l’expression de la surprise pour les oreilles non averties de la rousse courtisane, qui l’interpréta elle, comme un compliment à ses formes, vanité oblige.
Il lui fut en outre assurant de constater qu’il n’était tout de même pas de bois. Ses hésitations, ses raclements de gorge gênés et surtout son incapacité à décoller ensuite les yeux de son carnet ainsi que sa calligraphie de plus en plus hésitante en disait long sur l’effet qu’elle lui faisait. Si elle ne devait pas sauver les apparences et rester soi-disant dans un rapport patient praticien elle aurait bien posé sa main sur son entre jambe pour évaluer jusqu’où la tension grandissait en lui. Mais point trop n’en fallait et si elle voulait poursuivre le jeu elle se devait de rester dans les limites octroyées à son rôle de patiente. Le haut de sa robe et de sa tuniques, tombé sur ses hanches, elle resta assise à côté de l’infortuné apothicaire.

*Cet homme-là est à la recherche de la perfection, de la sainteté !...
_ Hum … C’est ce qu’il apparait : sensible à la beauté des femmes mais en même temps tellement respectueux qu’il n’ose pas profiter de la vue de leur corps et du reste encore bien moins.
_ Et qu’il ne fait aucune remarque pour nous faire comprendre que notre conduite est déplacée. Car elle est déplacé, n’est-ce pas mon ange ?
_ Je dois bien l’admettre nous sommes …
_ Nous sommes ?...
_ Vilaines ?*


« Je pensais peut être, puisque je vous connais, vous pourriez être mon médecin. Mais ce n’est peut-être pas vos compétences… »

Accédant à sa demande, elle remonta les bretelles et les manches de ses atours pour se revêtir. La consultation paraissait toucher à sa fin. Si elle arrivait à conserver son sérieux, elle s’amusait énormément de la situation mais ne voulait pas pousser les limites plus que la situation ne les rendaient plausibles. Cependant, le malheureux herboriste eut la mauvaise idée d’évoquer des affections autres qu’externes. Il voulait vraiment tout savoir de sa patiente !

Elle se relava lentement, son corsage non encore réajusté glissa sur ses courbes d’albatres, les mains se portant à la ceinture qui retenait encore le bas de sa robe.

« Et bien ma foi je ne sais pas trop… A votre boutique, nous avons parlé des affections respiratoires, mais grâce à vous je crois que je peux voir venir… »

Elle posa la ceinture sur la banquette alors que sa robe glissait de son bas ventre et tombait à ses pieds. Seuls ses bas de soie lui gainaient encore les jambes encore allongées par les talons de ses escarpins rouges. Ainsi dénudée, elle avait l’innocence de la beauté à peine éclose, la nuque inclinée sur l’épaule sur lesquels ses cheveux clamaient le contraste de leur flamme avec la peau diaphane. Sa taille fine et la hanche souple donnaient la réplique à sa poitrine de vierge, les mains cachant son triangle roux…

« Pour le reste… J’essaie d’être très prudente… Je n’ai jamais eu encore de désagréments. Sans doute la chance car je me doute que je ne suis pas plus à l’abri que n’importe qui… »

Elle écarta très légèrement les jambes.

« Vous croyez qu’une vérification s’impose ? Puisque vous êtes là… »

Elle retira ses mains de sa toison vulpine qui dissimulait comme elle pouvait la naissance de sa fente intime.

*De toute façon c’est un saint. Et les saints gagnent leur sainteté par la mise à l’épreuve…
_ Et telle que je te vois ma chérie, il y a plus désagréable comme épreuve. Tu es jolie comme un cœur !*


Le combat était inégal. Cela faisait longtemps que la belle n’était plus gênée par le regard des hommes sur son corps et qu’elle connaissait leur faiblesse lorsqu’elle le leur dévoilait. Duscisio, de son côté, ne pouvait compter que sur sa droiture et son professionnalisme et peu expérimenté, peut être ingénu, commettait, les maladresses dans lesquelles la courtisane s’engouffrait avec délice. Pourtant, Elië rendait hommage aux qualités de l’herboriste et était persuadée qu’il allait passer l’épreuve avec succès. Sinon… Sinon cela le rendrait sans doute encore plus sympathique parce que plus humain, lui qui apparaissait comme caparaçonné dans son sacerdoce médical… Il y avait bien sûr sa fatigue du moment, mais il était difficile de prédire de quel côté de la balance elle allait peser tout comme il était encore difficile de prévoir quelle serait la réaction de l’albinos s’il perdait totalement le contrôle : colère, indifférence professionnelle, départ précipité…
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeSam 2 Aoû - 20:30

Le cas qui l'obligeait à se fatiguer semblait intéresser la jeune femme. C'était un cas important en effet quand on savait de quoi il s'agissait, mais pour quel but il fallait qu'il travaille autant ça on l'ignorait sur l'instant présent. En parler avec détails ne semblait pas arranger Duscisio dont la meilleure façon de fait était de résumer le plus court possible sans énoncer trop de précisions dans celle ci. Et aussi surprenant que cela puisse être, cela n'avait aucun rapport avec l'épée qu'il ne portait pas simple habitude.

Disons que si je ne fais rien, je ne pourrais plus exercer mon métier définitivement.

L'art et la manière d'avoir dit indirectement que son état risquait d'empirer bien plus qu'une simple fatigue s'il ne faisait rien. En outre sa propre vie en était en danger. Espérant qu'elle ne comprenne pas ses mots la visite pouvait continuer...

***

La nudité à moitié exposer de la jeune femme le laissait immobile mais tremblant à moitié pour écrire un petit mot. Ne savant pas vraiment quoi faire d'autre que de détourner le regard, il restait les yeux river loin du corps de la courtisane. L'effet d'un corps d'une femme sur un homme est on ne peut plus clairs, mais se contrôlant un maximum il essayait de ne pas y penser... Chose difficile quand on est aussi innocent que lui dans une relation homme-femme. L'inexpérience de la chose le fait paniquer. La rougeur de ses joues sur la peau de son visage blanc se manifestait de plus en plus, sa température se sentait comme montrer brutalement. De la hontes ? De la gêne ? De l'innocence ? Les trois à la fois plutôt. Il demanda à se qu'elle se rhabille pour qu'il puisse continue leur affaire et lui son travail de prévention. Elle s’exécuta pensant qu'elle pouvait l'avoir pour médecin.

En effet, je n'ai aucunement les compétences. Je ne fais que vendre des remèdes.

Sa voix restait tremblante, restant dans son coin pour éviter toutes actions hors de contrôle des actes naturelle chez un homme. Mais Duscisio n'était pas totalement un homme car bien trop jeune, même si la courtisane avait quelques années de plus en apparence, et qu'il ne la connaissait guère pour la juger sur ce point-là. Il ne pouvait pas non plus imaginer à quel point elle s'amusait de cette situation. Manipuler ainsi l'attitude de l'albinos face à l'inconnu en matière de femme et ses recoins. Par contre, ce dernier ne semblait pas avoir compris par se quoi elle voulait en venir par avoir parler des affections respiratoires, ni de la fin de sa phrase non plus d'ailleurs. Il sentait qu'elle se positionnait d'une certaine manière mais pas de celle qu'il pensait. Quand il détourna le regarde vers elle pour lui parler, il fut littéralement couper par la vue imprenable qui lui était offerte, de la tension qui montait en lui.
Encore une fois immobile devant la rose rousse sous ses yeux bien que cacher par la main de la propriétaire, les deux collines mammaires et la position presque provocante. Presque ? Non, elle l'était complètement.
Il ne pouvait écouter se qu'elle disait de sa toilette, comme concentrer sur la vue qui lui était présenté, et qu'elle représenta par une possible vérification de sa part.
La tension montée à son maximum, il s'était comme  réveiller, soumis à une désinvolture et une reprise sur soi et la raison pour laquelle il était présent. La situation lui échappait totalement à en oublier sa propre santé actuelle. Alors quand elle retira sa main pour en montrer l'entrée de son intimité se fut la débandade.
N'allez pas croire qu'il allait sauter sur l'occasion, non. Il se leva brusquement, sous la panique, carnet à la main.

Mais je ne suis pas médecin mademoiselle.

Il tendit le bras armée de son carnet pour cacher se qu'elle lui montrait de son corps, en particulier son intimité et de l'autre cherchait à cacher sa tension au niveau de son entre-jambe. Une honte pour lui. Traînant des pieds pour ne pas se prendre le pied de la table basse.

Veuillez cesser donc de vous....

Se stoppant net dans sa phrase, il ouvrit les yeux en grand avant de les fermer soudainement et se mettre accroupit comme d'un réflexe. Bien que la tension était encore présente entre ses jambes, la main qui la cachait se posa sur son visage alors qu'il montrait des signes inquiétant de malaise physique lier à la fatigue qu'il avait oubliée.
Le réflexe lui permit également de pouvoir se maintenir sur le sol avec son autre main alors qu'il était sur le point de tomber de sa position actuel. Son instinct revenu alors et dans une voix restant gêner mais mal à l'aise...

Aidez-moi s'il vous plais.

La seule façon de l'aider ici était de le faire revenir s’asseoir sur le divan, une fois fait, il demandera de l'eau alors qu'une migraine venait s'ajouter à son malaise.


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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeLun 11 Aoû - 6:55

La vilaine s’amusait beaucoup comme chacun l’aura compris cependant, la réplique de l’apothicaire sur son état de santé resta  à tourner dans son esprit même si elle ne gâchait pas son plaisir. Il avait des accents exagérés comme seuls peuvent en avoir les personnages exaltés et Duscisio avec sa personnalité entière donnait à la courtisane cet apparence de fanatique du travail, cet intégrisme de l’abnégation. Aussi n’y prêta pas l’attention qu’elle pouvait mériter en tout cas chez une personne plus inquiète de son prochain que la vénus qui s’était dévoilée devant l’albinos affaibli.

Ce petit jeu avait la saveur de l’interdit pour la courtisane qui se jouait des prohibitions sociales, un nouvel interdit qu’elle n’avait pas encore exploré celui de tenter un saint homme et de tester sa droiture…

*Qu’y a-t-il de droit à ne pas honorer la beauté d’une femme ?*

Mais cette question avait déjà sa réponse dans ce qu’Elië connaissait de l’herboriste. Il était clair qu’il se préserver pour quelqu’un d’autre, connu ou pas…

*Cette personne a d’un certain côté beaucoup de chance, c’est lui qui est à plaindre…
_ Ne sois pas méchante, il u a quelque chose d’attendrissant dans sa lutte contre ses pulsions…
_ Attendrissant ?*


Chez quelqu’un d’autre cela lui aurait sans doute paru pathétique mais l’estime qu’elle portait à Duscisio et sa personnalité entière, la faisait changer de point de vue. Les symptômes physiques de son désarroi face à la nudité de la courtisane était pour elle un délice mais en elle-même, elle souhaitait qu’il résiste encore et encore, peut être jusqu’au moment il se jetterait sur elle…

*A moins que ce ne soit to qui te jettes sur lui…
_ Je sais me tenir…
_ Et pas de chance il n’est pas médecin et il ne t’auscultera pas*


« Vous n’êtes pas médecin, mais la connaissance que vous avez des symptômes guéris par les potions que vous préparez en expert pourraient m’épargner une visite bien ennuyeuse surtout que je vous connais et pas le médecin que vous me recommandez."

Le terme d’ennuyeuse était cruellement employé à double sens dans l’esprit de la cruelle patiente dont le corps s’offrait à l’admiration de l’infortuné jeune homme. Ennuyeuse car elle ne lui offrirait pas l’occasion de se divertir ainsi, chassée illico qu’elle serait du cabine d’un médecin si elle se risquait au tiers des provocations qu’elle avait déjà mises en œuvre à l’égard de l’albinos ou alors alors entreprise non moins illico par un praticien moins à cheval que Duscisio sur le sacré des relations charnelles. D’autre part visiter un médecin sans motif était une perte de temps…

Elle fit mine de ne pas noter la tentative maladroite du jeune homme pour cacher la déformation que son émoi imposait à ses braies. Elle ne voulait pas non plus l’humilier car, en elle, se mêlaient deux sentiments contradictoires en apparence : l’estime qu’elle portait à l’herboriste et sa quête du jeu et du plaisir. L’une voulait éviter de le rabaisser et le garder intègre, alors que l’autre faisait tout pour qu’il succombe à la tentation qu’elle lui imposait. L’une voulait lui éviter le remord d’une conduite hors de contrôle alors l’autre se proposait de lui faire rompre le serment qu’apparemment il s’était imposé…

Soudain elle fut obligée de faire un pas en arrière devant Duscisio qui se leva visiblement décontenancé au plus haut point, incapable d’en supporter d’avantage. Elle quêtait une réaction mais là cela dépassait son espoir.

*Tu as gagné tu es contente ?
_ Mais non regarde, il se défend encore*


En effet, comme un pauvre hère agitant des grigris face à un démon pour le conjurer, l’albinos torturé se protégeait du piètre bouclier formé par son carnet de notes. Visiblement dans un sursaut désespéré, il essayait de conjurer le désir qui montait en lui en chassant la diablesse tout en s’efforçant de rester poli et correct à son égard. La catin ne pouvait qu’admettre l’admiration qui était la sienne à l’égard de son fournisseur de potion.

*Il connait celle pour qui il se réserve ! J’en suis sûre !
_ Oui, on ne se bat pas comme cela pour un fantôme. Cette fille est bien réelle…
_...et j’aimerais bien la connaître
_ Pour quoi faire ?
_...
_ Je vois… Ce ne serait pas très fairplay.
_ Mais tellement délicieux…*


Elle fut interrompue dans l’élaboration de ses projets par le changement soudain de mine de sa pauvre victime. De toute évidence elle n’était en rien responsable de la souffrance qui semblait tout à coup  assaillir le jeune herboriste. Quoi que replié sur ainsi sur ses tensions masculine qui pouvait être sûr que… Mais là ce n’aurait pas été de la douleur et seule la honte pouvait alors expliquer ses yeux plissés de douleur et sa position recroquevillée. Mais non, ce n’était pas possible en tout cas ce n’était pas ce qu’elle avait voulu et se convainquait qu’elle n’y était pour rien. Sans évidemment prendre le temps de se couvrir elle se précipita au secours de l’apothicaire visiblement aux dernières extrémités de la souffrance.

« Qu’avez-vous ? Répondez !... »

Et la phrase sibylline des minutes précédentes lui revint en tête.

« Vous êtes vraiment très malade…
Ne vous inquiétez pas. Oui, je vais m’occuper de vous »


Elië! S'occuper de quelqu'un! On aurait tout vu! Depuis quand la courtisane cynique et égocentrique se faisait-elle du souci pour autrui?

*Je crois que tu y es allée un peu fort
_ Mais non. Tu vois bien qu’il est malade*


Mais que falait-il faire pour venir en aide à un malade ? Elle était bien plus habituée à dispenser la mort qu’à soigner. Elle prit l’infortuné Duscisio sous les bras et tenta de le relever et l’assoir sur la banquette.

« Allongez-vous et reprenez vos force, je vais vous chercher quelque chose »

Elle profita des efforts conjoints de Duscisio pour l’allonger et chercha des yeux ce qu’elle pourrait lui donner pour le soulager. Les perles de sueurs qui constellaient le front du malade sous l’effet de la douleur ou de la fièvre ou les deux lui soufflèrent une solution de fortune.
Elle courut encore nue jusqu’à l’aiguière contenant de l’eau et en versa un grand gobelet qu’elle approcha des lèvres exsangues de celui qui ironie du sort, venait de devenir son patient en quelques secondes.

« Buvez, cela vous fera du bien »
Elle n’en savait rien, Cela aurait tout aussi bien pu achever le malade, mais elle n’avait aucune autre solution sur le moment à envisager.

Le jeu était terminé et même s’il fallait plus quez cela pour provoquer la culpabilité de la rouquine, elle ne tenait pas à voir Duscisio passer l’arme à gauche. Premièrement parce que c’était chez elle et deuxièmement parce qu’elle estimait suffisamment l’apothicaire pour ne pas vouloir le voir expirer tout de suite. L’albinos parvint à avaler quelques gorgées avant qu’elle ne repose le gobelet sur la table derrière elle. Alors seulement elle se rhabilla en hâte. Tout en s’adressant au malade.

« Bon ! Il vous faut un médecin. Celui dont vous m’avez parlé tantôt devrait faire l’affaire. Faut-il que j’aille le chercher ou vous sentez-vous capable de marcher jusqu’à son cabinet ? »

Elle finit de redevenir décente et s’accroupit à côté de la banquette et de l’albinos qui n’avait jamais autant mérité ce qualificatif alors qu’il rouvrait les yeux attendant ses éventuelles directives.
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeLun 11 Aoû - 14:19

Duscisio recula à la vue de la belle vénus rousse se montrant comme pour rengainer l'épée dans le fourreau. Se mettant loin à l'idée de pénétrer son culte du corps, la volonté de Duscisio de rester neutre était en loin ébranlé par une vu qu'un autre homme se mettrait volontiers à table pour profiter d'un corps de déesse. Loin d'être ignorant sur la manière de procéder, il semblait se réserver à quelqu'un qu'il connaissait et aimait au fond de lui comme un premier amour pour qui il donnerait tout.
Il n'était gêner dans le point où il pourrait combler son manque de contact avec la gent féminine, ou bien rompre une sorte de vœux de chasteté bien que la virginité lui était rompu depuis longtemps, une seule occasion qu'il n'eut le plaisir – s'il on pouvait dire cela – d'avoir à porter à nouveau. Celle ci lui était présenté sur l'instant où la belle rousse lui montrait son intimité avec le jeu de vouloir lui faire ausculter ce dernier d'un outil qui se présentait maintenant à elle d'une bosse quelle devait bien connaître, cacher par une main presque honteuse.
Voulant éviter de tomber bêtement, il traînait donc des pieds et cachait le triangle roux avec son carnet. S'il n'était pas tourner vers quelqu'un, comment il réagirait ?

Veuillez cesser donc de vous....

Ne pouvant terminer sa phrase à cause d'un signe qu'il connaissait que trop bien, et dont ce n'était pas la première fois ce mois-ci que cela arrivait. Comme un parfait bourreau du travail pour chercher solution à son problème, il s'était surmené afin de combler une crainte sans nom. Donc ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait ses derniers temps, sauf qu'avec le jeu de la jeune femme, il en avait complètement oublié le sens.
Ne pouvant terminer sa phrase, il écarquilla les yeux comme le fait qu'il reconnaissait un mal dont il avait l'habitude de subir notamment à cause de son apparence albinos qui le fragilise.
Reconnaissant très facilement le mal qui lui était soudainement venu, il se tenait à la tête avec la main qui lui tenait la tension toujours présente. Sa santé plus importante que ses pulsions masculines, il prit rapidement son habitude qu'il avait de s'accroupir. Combien de fois était t-il tombé de haut à cause de ses malaises quand il était beaucoup plus jeune et inexpérimenté. Un moment il y avait ses parents pour l'aider, mais avec la disparition de ses derniers il dût rapidement trouver un moyen simple d'éviter de tomber à cause d'un malaise dont il savait que cela allait se reproduire plusieurs fois dans sa vie.
S'accroupissant pour raccourcir la distance d'une éventuelle chute dût à son malaise soudain, il valsa un instant à en poser sa main sur le sol pour en fait un troisième appuie et assurer sa stabilité. Bien qu'il ait préféré que cela arrive cher lui et non chez quelqu'un qui s'avérait être sa cliente malgré tout, il devait faire avec et demander son aide tant qu'il le pouvait. Ne pouvant savoir s'il allait tomber dans les vapes il était plus sur pour lui de se trouver dans un lieu plus confortable pour un repos de fortune. Ne pouvant se cacher, il s'en trouvait déplorable.
Dans l'urgence, la jeune femme à moitié dénudée ne pouvait qu'accourir pour lui porter secours, lui demandant se qu'il avait. Bien qu'évident et qu'elle le remarqua, Duscisio était en effet mal en point. Ça sautait aux yeux. Voulait s'occuper de lui il ne put s'empêcher de cache un peu de sa mauvaise santé par une phrase peu humoristique.

Interdiction d'en profiter...

Aussitôt il eut un gémissement discret de douleur alors qu'il serrait les dents. Il avait beau avoir quelques phrases peu mal placées, le faire dans ses moments là était à proscrire et bien qu'évidente, la jeune femme n'en avait aucunement l'intention. L'aidant à se relever pour le poser sur la banquette comme il le demandait indirectement, il la suivit d'un pas hésitant, l'allongeant ainsi pour se sentir beaucoup plus à l'aise dans son malaise.
Restant allonger, le bras sur son front, l'autre tombant à côté de la banquette à en toucher le sol, oubliant totalement la tentions provoquer par la demoiselle se calmant elle peu à peu. Il ferma les yeux pour apaiser sa respiration haletante et silencieuse jusqu'à qu'elle revienne lui donner de l'eau. Aucune idée si cela allait vraiment l'aider mais boire était toujours la première chose qu'il avait en tête dans ce genre de situation. Prendre un remède contre un mal qui n'en avait besoin sera un peu inapproprié. En avalant quelques gorgées elle posa le gobelet sur la table alors qu'il reposa sa tête sur le bras de la banquette, elle en profita pour se rhabiller à la hâte et être plus présentable à la situation.

Se contentant de laisser son bras sur son front et ses yeux fermés, l'autre posée sur son ventre, silencieux pendant qu'elle finissait de se préparer. La seule chose qui le dérangeait ici c'est qu'il ai un malaise dans un autre lieu que sa propre demeure où il aurait pu prendre le chemin directe de sa chambre après avoir fermer sa boutique pour prendre de longue heures de repos. N'ayant que peu dormir cette nuit, la seule chose à faire maintenant était d'attendre qu'il se repose assez pour rentrer chez lui et mettre cette visite à plus tard. La maîtresse de maison s'habillant lui proposa directement d'aller voir le médecin qu'il lui avait proposé plus tôt, il contesta sans attendre.

Cela n'est pas nécessaire. Il ne pourrait rien faire de plus.

Il expira profondément avant de reprendre un peu d'air pour continuer poliment.

Ce n'est qu'un malaise dont j'en ai l'habitude, la seule chose à faire c'est d'attendre gentiment.

Il leva son bras au-dessus de sa tête pour chercher vainement la dame des yeux sans bouger le moindre autre muscle

Si vous me permettez j'aimerai rester ici une demi-heure avant de retourner chez moi et prendre du repos le reste de la journée... Actuellement je préfère ne pas bouger de peur de tomber inconscient.

Puis il soupira. La gêne n'était plus dans le fait de montrer son corps mais bien dans celui de venir dans un état pareil dans la demeure d'une personne qu'il ne connaît qu'à peine et qui plus ai une cliente potentiel. Il attendit quelques minutes. Voulant s'excuser en la regardant dans les yeux était une politesse qu'il aimait faire pour prouver sa sincérité. Une fois en face de lui alors qu'il se trouvait encore allongé, l'herboriste se contenta de plonger ses yeux rouge-sang dans celui des prunelles de la jeune femme.

Je suis vraiment désolé de tomber dans cet état chez vous. J'espère que cela ne vous dérange pas... Une fois suffisamment reposer je retourne directement cher moi pour continuer un repos qui, je pense, est mérité. Aussi drôle était pour vous le jeu auquel vous jouez.

Il détourna le regard en souriant un peu, cachant ses yeux et son front à nouveau avec son bras. Ses traits amusés retrouvèrent très facilement un trait désolé. Ici il se trouvait un peu pitoyable. Ne pouvant guère empêcher sa fragilité de lui jouer des tours il s'en retrouve à occuper le divan d'une autre personne...


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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeMar 12 Aoû - 9:40

Dans cette histoire plus d’un spectateur aurait pu éclater de rire devant le renversement de situation on aurait même pu rebaptiser cette rencontre avec un titre plus approprié comme « l’arroseuse arrosée » par exemple.

Car à quoi avons-nous assisté ?  Une cruelle rouquine lubrique et espiègle s’amusait à provoquer les réactions libidineuses d’un sait homme apothicaire de son métier, se délectant de sa résistance en même temps que de son embarras. La courtisane mettait en œuvre avec le plus grand des plaisirs tous ses talents : comédie, provocation, effeuillage de sa personne, tout y passait et il fallait bien le dire, elle obtenait les effets escomptés. Le pauvre herboriste en était rendu aux dernières extrémités de ce que son courage et sa sainteté pouvait lui permettre de supporter et se débattait avec l’énergie du désespoir pour échapper à la toile que la malicieuse rouquine avait savamment tissée autour de lui.
Et puis en un instant par un caprice du destin ou peut être par les effets de la révolte de l’herboriste, la courtisane ne pouvait le dire, les choses avaient basculé tout comme le l’albinos sur le tapis de son salon et ce fut au tour de la femme de se trouver aux abois face à une situation et une nécessité qu’elle ne connaissait pas. Elle aurait pu un instant croire qu’il s’agissait d’un stratagème de sa proie pour s’évader de sa toile, mais la douleur et le mal être de Duscisio étaient trop évidents pour que ce fût le cas. Sa manière de se recroqueviller sur le tapis au risque de se cogner le crane contre la table basse, la sueur qui perlait son visage,  ses yeux crispés sur sa survie, tout indiquait une souffrance réelle et Elië ne voulait rien avoir affaire avec la souffrance lorsque ce n’était pas elle qui l’imposait, surtout une souffrance aussi malsaine qu’elle dissimulait sa cause.
Bien sûr il ne lui fut pas difficile de faire le lien avec la discussion antérieure concernant l’état de fatigue de son fournisseur de potion, mais comment réagir face à cette mystérieuse maladie dont il ne lui avait rien dit.

*Ces gens qui se croient parfaits parce qu’ils cachent leur mal ! Il mériterait que je le laisse se décomposer là.
_ Et salir ton beau tapis ?*


Les pensées les plus injustes passaient dans l’esprit de la rouquine à mesure qu’elle mesurait son incompétence en matière de soin. La colère grandissait tout autant à son égard qu’à celui de l’herboriste. Finalement elle avait réussi à le faire s’allonger sur la banquette et lui administrer le seul remède qu’elle connaissait, un verre d’eau. Un verre d’eau contre ce qu’elle pouvait observer, cela lui semblait dérisoire d’autant que es hypothèses qu’elle pouvait émettre ne lui présageaient rien de bon. Une douleur aussi soudaine et avec de tes effets sur le corps, elle ne voyait que peu de cause possibles. Peut-être un poison mais que faire contre un poison sans anti dote ? Ou alors une maladie qui faisait lentement on chemin dans son organisme et cela correspondait plus avec la bribe de conversation des minutes précédentes. Oui une maladie, mais laquelle et comment pouvait elle se soigner ? A en juger par la façon de Duscisio de se recroqueviller, elle touchait les organes internes à son abdomen. La voilà bien avancée avec ce diagnostic quine valait rien sans plus de connaissances médicales. Le petit jeu qu’elle pratiquait les minutes d’avant s’était bien vite évanoui…

Heureusement, contre toute attente, le verre d’eau semblait avoir fait effet à moins que ce ne fût que la position allongée ou encore que la maladie ne se développe que par poussée…

Et c’était au tour du malade de s’amser du désaroi de l’infirmière improvisée qui se trouvait à son chevet. Il parvenait à faire de l’humour dans a situation. Chacun sait que l’humour est la politesse du désespoir. Cela pouvait donner une idée à la rouquine impudique de la souffrance que ressentait son invité, lui qui ne le maniait ni très souvent ni de façon très habile d’ordinaire, enfin, cu peu qu’elle le connaissait. Certes non, elle n’allait pas en profiter !

*Quel intérêt à profiter d’un partenaire de jeu diminué ?
_ Ce serait du viol
_ Et pas très jouissif…
_ Non pas très jouissif ma chérie...*


Et comme pour user du geste en lieu et place de la parole elle se rhabillait et se tenait au chevet  du malade qui semblait reprendre un peu de vigueur et de sérénité.
Par contre, quelque chose intriguait tout de même la rouquine dont la curiosité n’était plus à démontrer. Pourquoi pas de médecin ? Soit disant qu’il ne pourrait rien y faire ?

*Il vient de dire qu’il n’est pas médecin, qu’il n’en a pas les compétences et il ne veut pas y faire appel.
_ Nous sommes d’accord ma chérie. Cette maladie ne doit pas être commune…
_ Duscisio aurait-il un autre secret de plus que celui de ses amours ?
_ Nous commençons à avoir peur de cette maladie, mais nous ne pouvons pas imaginer qu’il mette la vie des autres en danger n’est-ce pas ?
_ Non certes non ! Cela ne lui ressemblerait pas ma chérie…
_ Mais tout de même, il pourrait nous en dire plus…*


Il était difficile de savoir ce qui prédominait chez l’infirmière de fortune, la crainte ou la curiosité ? Certes dans un premier temps, la crainte avait grandi chez elle mais le peu qu’elle connaissait de l’apothicaire attaché à la santé de ses congénères lui fit écarter cette émotion pour laisser place à son indiscrétion.

« Mais qu’est-ce que c’est que cette maladie ? Car vous êtes malade n’est-ce pas ? Ce n’est pas que de la fatigue…. »

Elle eut bien du mal à accepter l’excuse du « malaise habituel » comme une femelle prétexterait la migraine pour se soustraire aux avances de son compagnon de couche. Elle retourna donc à la charge

« Il doit bien y avoir une explication à ces malaises !... »

Mais visiblement à en juger par son camouflage sous son avant-bras et son refus de répondre au sujet, elle ne pouvait qu’être confortée dans son hypothèse de la maladie exceptionnelle et du secret qu’elle nécessitait. Elle retroussa son petit nez en signe de contrariété et failli t passer à côté du signal d’alarme qui lui indiquait un caprice de ses prunelles. La lumière virant au violet, était pourtant le signe que son regard changeait d’aspect et pouvait trahir sa véritable nature. Elle se détourna un instant  et en profita pour reposer la cruche sur la table.

*Il ne manquait plus que ça !*

Heureusement quelques secondes lui suffirent pour reprendre son aspect habituel. Elle connaissait si bien son apparence fétiche qu’il lui était facile de la restaurer en cas de besoin. Elle émettait souvent le vœu de ne plus avoir à quitter cette apparence.

*Après tout, nous sommes Elië Valanatëel, la Sindarine !*

Elle oubliait parfois sincèrement que ce n’était pas le cas chaque fois que son besoin de son ancienne hôte se faisait sentir…

« Ne vous inquiétez pas vous pouvez rester ici aussi longtemps que vous le voudrez. Je peux vous mener sur mon lit si vous le souhaitez et si la couche d’une fille de mauvaise vie ne vous rebute pas. »

Elle reprenait son détachement et son humour grinçant au fur et à mesure que le malade semblait reprendre le dessus. Elle se pencha sur lui pour l’inviter à se lever pour se rendre à un lieu de repos plus confortable et en profita pour le rassurer

« Ne vous faites pas de souci, je n’ai rien de prévu aujourd’hui. Pour ce qui est du repos, je suis bien d’accord avec vous, mais êtes-vous capable de vous l’octroyer ? »

Elle se tut une fraction de seconde touché par la soudaine clairvoyance de Duscisio sur son manège licencieux, mais peu touchée par la honte, son esprit de répartie reprit bien vitre le dessus. Son regard pétilla d’aise en constatant que l’albinos pouvait se montrer un partenaire de jeu digne d’elle.

« J’aurais aimé qu’il vous plaise autant qu’à moi… Mais ne vous inquiétez pas je ne recommencerai  avec vous qu’à votre demande… »

Enhardie par cette soudaine complicité entre eux, elle osa une remarque indiscrète.

« Ce doit être une personne exceptionnelle… »

Remarque assez précise pour être reprise au vol et permettre une réponse sur l’élue au cœur de l’apothicaire et suffisamment vague pour lui permettre de feindre l’incompréhension et de na pas répondre.

« Allez ! Ma chambre vous attend et il y a quelques marches à gravir … »
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeMar 12 Aoû - 12:35

Quand elle doutait du fait que cela n'était que la fatigue, Elië lui posa directement la question. Il était malade. Si son état était une maladie alors oui il serait malade. La maladie étant d'être en tout point différent des autres terrans par des yeux rouge-sang et une peau aussi pâle qu'un mort sortie de sa tombe. Dans notre époque on pouvait appeler ça une maladie car elle ne touchait qu'un nombre très restreint de personnes et dans le cas de Duscisio s'était héréditaire par le gêne de sa mère, qui l'a reçu de l'une de ses parents et ainsi de suite. Cela se répète depuis plus d'un millier d'années au travers des générations d'un peuple qui avait disparu. Quand on en porte le sang, on est obligé d'être albinos, même si son propre père n'était pas lui-même albinos. Une curiosité de la nature qui avait son pesant de problèmes.

De l'autre côté de la pièce d'or était bien entendu la Pistilose, raison principale de son surmenage. C'était à ça qu'il ne voulait répondre cette fois ci. Dans ses habitudes, il en parlerait mais là il s'agissait de parler d'une chose dont il en ai l'hôte qui pourrait très bien le tuer. Donc le sens de dire qu'il ne pourrait continuer d'exercer son métier, quelques minutes plus tôt, était fondé. Ne voulant répondre, il resta silencieux. La mettre au courant n'allait rien lui apporté si se n'est qu'un peu de pitié dans le pire des cas. Il n'a pas besoin de pitié pour le choix d'avoir avalé la graine de la plante parasite qu'il assume pleinement. C'était une nécessité, mais aujourd'hui il cherchait à s'en débarrasser à cause de se qu'elle lui causait, mais aussi pour quelqu'un en particulier.

Ses intentions – si cela en était bien le cas – qui fût de devoir rester ici le temps de reprendre assez de force pour repartir cher lui afin d'éviter d'être un poids dans ses occupations était rapidement pardonné par une gentillesse de ton égard, lui permettant ainsi de rester autant de temps qu'il le voulait. Il préférait quand même ne pas rester trop longtemps malgré ça. La politesse quand on s'invite pour un travail et que cela reste pour le travail. L'idée de se présenter aussi malade alors qu'il était celui qui devait les soigner, ne l'arrangeait pas vraiment. Elle alla jusqu'à lui proposer son lit, plus confortable que le divan, pour se reposer, si prendre le lit d'une fille de mauvaise vie ne lui posait aucun problème.
Il aurait très bien pu se répéter par le fait qu'il n'y avait pas de mauvais métier, alors il se contenta du simple en s’excusant du dérangement qu'il était en train de causer. S'il pouvait se permettre de se reposer ?

Pas vraiment. Dans l'urgence je serais rentré chez moi, me reposer pendant un petit instant le temps que ça se calme et reprendre de plus belle et recommencer ainsi cet boucle infernal...

Il n'avait pas vraiment le choix. Si la plante regagnait de sa présence, qui sait se qu'il pourrait arriver. Il se pourrait qu'elle reste endormi une fois le myste totalement disparu, mais aussi une recrudescence qu'il redoute forcément pour vouloir trouver quelque chose afin de tuer la graine qui se trouvait contre la paroi de son estomac accroché par des sortes de racines, et des ronces qui passait dans ses membres par les muscles. La pousse de la plante dans ton corps était un vrai calvaire... La supporter bougée encore aujourd'hui serait bien pire, en sachant qu'elle a une volonté propre. Une vrai saloperie sous certain angle.

Se changeant des pensées de malheur qui pourrait bien lui arriver il parla avec amusement du petit jeu dont il avait pris conscience. D'un côté ça l'amusait maintenant. Quand Elië lui fit confidence qu'elle aurait aimé que son  jeu lui plaise aussi, il ne pouvait s'empêcher de sourire sous son bras, un large sourire qui disparu aussitôt quand elle semblait avoir compris qu'il voulait se réserver à une autre femme. Il pencha sa tête légèrement vers le dossier du divan en montrant une mine sombre juste avant, très sombre.

Je ne l'ai pas vu depuis le mois de Cladil dernier...

Cladil... Cela faisait donc depuis onze mois voir douze, qu'elle n'avait pas donné de nouvelle. Il ne savait même pas comment elle se portait, comment elle allait, comment elle vivait de son côté pendant qu'il était en train de sauver sa propre vie pour vivre avec elle. L'aimait vraiment à ce point pour l'attendre aussi longtemps ? Était-ce vraiment de l'amour ? Avec son jeune âge et sa première relation avec une femme il ne saurait l'affirmer. Il est très inexpérimenté dans ce domaine. Lui, qui excelle en herboristerie... S'il n'était pas si idiot aurai-il profiter de son jeu ? Après tout c'est quand même un jeune homme qui se révèle plein de vie.
Il fut tirer de cette sombre mine par une pulsion de voix de la jeune femme, la regardant alors qu'elle semblait le mener vers une lit plus confortable pour un repos qu'il mérite amplement.
Il fut attirer par l'envie d'un bon lit confortable sur le moment, de loin à rejeter l'offre de la jeune femme il continuait de montrer une certaine mine comme s'il se posait encore des questions sur cette relation. D'une autre part, il travaillait pour lui afin de vivre plus longtemps.

Duscisio déplaçait l'une de ses jambes pour poser un pied, tira le bras pour s'appuyer sur le dossier de la banquette pour ainsi se relever lentement accompagner de la jeune femme pour s'assoir en silence. Entre le malaise qui avait encore son effet malfaisant sur sa capacité à se déplacer correctement, et ses pensées pour une jeune femme qui lui faisait tirer uen mine tout aussi plus affreuse, il présenta sa main pour avoir de l'aide à se relever. Aucunement besoin de son épée posée sur la table basse ou son carnet sur le sol, il les laissa quand il posa le regard dessus.

Je vous suis...


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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeMer 13 Aoû - 8:29

Les explications de son hôte étaient visiblement tronquées et il y avait sans doute une raison à cela même si sa curiosité n’était pas entièrement satisfaite c’était quelque chose qu’elle pouvait comprendre. Après tout elle-même n’appréciait que très peu d’être trop questionnée.
D’autre part, elle devait bien l’admettre aussi, la médecine était, c’était le cas de le dire aux antipodes de ses compétences et elle n’était pas sûre de pouvoir tout comprendre. Elle décida donc de s’en tenir à ce qu’elle voyait, c’est-à-dire un fort mal en point et qui avait besoin de repos. S’il ne voulait pas de médecin soit, mais dans son état il ne pouvait prétendre retourner chez lui, même pour prendre soin de lui.
L’albinos finit pas se mettre debout bien qu’encore chancelant. L’arrivée à la chambre de la jeune femme n’était pas forcément gagnée, mais en prenant son temps, il n’y avait pas de raison…

*Mais où est passé la cynique Elië prête à abandonner un enfant aux loups ?
_ Ce n’est pas un enfant et ce ne serait pas drôle s’il devait mourir chez moi sans que j’en sois la cause…
_ Te resterait-il un peu de compassion ?
_ La compassion c’est ta part de moi tu devrais le savoir…
_ C’est vrai tu n’as pas eu encore l’occasion d’expérimenter cela…*


Il était vrai que la Sylimea n’avait que 7 mois d’existence matérielle et une éternité de sommeil. A 7 mois le nourrisson n’éprouve pas de compassion il ne vit que par et pour l’écoulement de ses plaisir et la satisfaction de ses besoins. Comparer Elië à un nourrisson n’était donc pas tout à fait une ineptie à la différence près qu’elle pouvait s’appuyer sur les souvenirs de la Sindarine. Mais niveau compassion, si cette dernière en fut habitée à une lointaine époque elle était bien révolue lorsque les deux âmes se rencontrèrent… La Sindarine souhaiterait-elle que la Syliméa retrouve le chemin de cette émotion ou celle-ci pourrait-elle naitre chez elle tout simplement sous l’influence de la vie ? Tout cela revenait à se demander si Elië pourrait un jour arriver à se mettre à la place de son prochain. Sept mois, c’est assez long pour cristalliser un comportement… Sept mois c’est court à l’échelle d’une vie…

Une chose était sûre elle ne voudrait de la place de son patient pour rien au monde surtout si ces malaise étaient destinés à se reproduire en boucle infernale comme le jeune home le disait si bien… Ironie du sort une nouvelle fois, les rôles s’inversaient et le soignant, l’albinos était en position de patient. Avait-il raison de confier son destin à la rouquine ? En avait-il le choix ? Apparemment il ne lui faisait pas tout à fait confiance pour ce qui était de la médecine étant données les zones d’ombre qu’il maintenait sur son état. Par contre elle s’était sans doute montrée plus digne de recevoir les confidences de cœur.

Elië se trouva surprise de la liberté avec laquelle il répondit à ses questions non formulées. Etait-elle capable de le réconforter, elle qui restait étrangère à ce genre de sentiment, de serment absolu ?

*Onze moi sans baiser ma chérie ! Tiendrions-nous ?
_ Sur une ile déserte certainement…*


« Si elle est moitié aussi droite que vous elle pense à vous… »

C’était un peu maladroit, mais venant de sa part, on ne pouvait attendre mieux.

« Elle a un nom ? »

Par contre, niveau curiosité elle était incorrigible et indétrônable

Elle se faufila sous le bras de l’herboriste afin de la soutenir. La traversée de la pièce se passait sans encombre. Elle surveillait son visage noyé de sueur trahissant les efforts qu’il devait faire pour lutter contre un ennemi invisible que ce soit la fatigue ou la maladie elle avait renoncé à essayer de faire la part des choses. La prochaine étape serait plus périlleuse. Il s’agissait de gravir les marches d’une tourelle occupée entièrement par un escalier en colimaçon plutôt étroit et raide.

Elle s’effaça devant le malade en arrivant en bas de l’escalier en prenant soin d’appuyer la main de ce dernier contre le chambranle de la porte de la tour afin qu’il puisse garder son équilibre si le malaise revenait.

« On ne pourra pas tenir à deux de front. Je vais rester derrière vous pour prévenir toute chute. L’escalier est raide. Faites attention, mais au moins il vous sera facile de vous servir des marches comme appui pour vos mains… »

Elle regarda Duscisio monter une marcha près l’autre. Il se débrouillait plutôt bien malgré les quelques pauses nécessaires pour lui permettre de reprendre son souffle et malgré l’inquiétude de sa suivante qui trouva l’ascension interminable. Ils laissèrent une porte en route mais parvinrent enfin à la porte de la chambre.
La pièce avait la même taille que le rez de chaussée et pour cause, elle occupait le deuxième et dernier étage de la tour. Comme le salon elle était enduite de blanc. Des tableaux aussi en ornaient les murs. Alors qu’il s’appuyait contre le cadre de l’ouverture, elle se glissa derrière lui pour le guider jusqu’au lit au baldaquin de fer forgé tendu de voile blanc. Au passage elle bouscula sa coiffeuse et le fauteuil qui lui faisait face pour faciliter la marche de son protégé. Lorsque Duscisio se laissa tomber sur le lit, les jambes encore pendante dans le vide, elle se sentit soulagée réalisant la tension qui l’avait habitée durant la montée. Lui semblait exténué et incapable de faire le moindre geste. Elle lui ôta ses bottes et repoussa ses membres fatigués à l’intérieur du lit. Elle essaya de plaisanter tout en sachant que leur humour respectif ne coïncidait pas souvent

« Vous ne faites pas votre poids ! »

Pas moyen ainsi de le glisser sous les draps mais le froid n’était pas un souci encore.

*Ne t’inquiète pas. Non je ne vais pas en profiter*

Elle finit l’installation du malade en lui tendant un verre d’eau puisque cela avait l’air de le soulager. Entre temps, sa respiration était redevenue calme comme celle d’un dormeur. Elle n’osait envisager qu’il se soit déjà assoupi mais murmura afin de ne pas le réveiller si c’était le cas.

« Vous revoulez boire ? »
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeMer 13 Aoû - 12:06

Parler de sa propre vie amoureuse n'était pas forcément facile. Dans un cas où l'on est en proie au doute, il est encore plus difficile de se confier. Onze mois, onze mois s'était passé depuis qu'il n'avait pas vu sa bien aimé, si long que l'on s'étonnait encore qu'il se souvienne de son nom. Puis dans sa tête à la mine affreuse tout semblait confusion. La courtisane se permit d'essayer de le réconforter mais complètement dans son monde ténébreux, Duscisio se posait des questions aussi sombre que le néant. Se souvenait t-elle de lui ? Et lui se souvenait t-elle d'elle tel qu'il l'avait vu pour la dernière fois. Et lui qui était-il ? Quand elle demanda le nom de cette personne, Duscisio se mit à essayer de se souvenir de son nom comme d'un oublie soudain de ce dernier. Il ne pouvait répondre. Comment oublié son nom ? Comment s’appelait t-elle ? Oui, son nom est inscrit sur un mot d'une plante rare qu'il garde dans sa serre. Qu'il y a t-il d'inscrit dessus ? Pourquoi sa vision du pot est-elle floue ? Une discrète larme naissait sur son œil gauche.

Se levant pour suivre la demoiselle jusqu'à un lit plus confortable pour son repos mérité, il tendit son bras. La première étape n'était pas difficile. Il ne s'agissait que d'une pièce à traverser. Par contre la suivant n'allait pas être de tout repos. L'escalier allait être d'une montée interminable par laquelle Duscisio allait devoir monter devant seul. Sur le cadran de la porte, il s'appuya contre le mur. La jeune femme derrière lui pour prévenir d'une éventuelle chute, il posa sa main sur l'une des marches devant lui en se penchant plus que légèrement. C'était long, très long mais nécessaire pour se poser dans un endroit plus reposant. Un dernier effort dont il avait besoin de faire preuve pour se reposer. Il avait prévu une petite demi-heure. Avec une montée comme celle-ci il allait au moins dormir pendant quelques heures en espérant toujours ne déranger personne. Prenant des pauses pour souffler les efforts fournis dans cet escalier raide, ils arrivèrent à une porte indiquant l'arrivée de la chambre dont il en regarda la taille et la décoration sans le moindre émoi, toujours dans ses pensées.

Un lit en baldaquin habillait la pièce. De même fabrication que la grille d'entrée mais dans un bien meilleur état, le tissus blanc reflétait la lumière tout en perdurant une pénombre agréable dans les draps. Des tableaux sur le mur. Une coiffeuse et un fauteuil sur le passage qu'Elië écarta du chemin pour lui faciliter la dernière ligne droite.
Duscisio tomba sur le lit, les jambes seules n'étaient pas à la bonne place pour un repos correct, une position pas très confortable mais dans l'état où il se trouvait cela n'avait aucune importance tant qu'il pouvait se reposer.
Une longue expiration comme celle d'un mort exaltant son dernier souffle après de longue année de vie, il ne sentit ni qu'on lui retirait les bottes, ni qu'on mettait ses jambes sur le lit. Les draps en dessous de lui n'avait d'importance que le froid inexistant en cette période.
Correctement installer sur le lit, la moitié droite de son visage caché par le matelas, l'oeil gauche à moitié fermé mais une larme qui s'était fait discrète coula sur le tissus blanc pendant que il se fermait doucement. Une seconde longue expiration sortit de ses poumons, puis sa respiration se coupa un cours instant de quelques secondes avant de reprendre celle de quelqu'un visiblement calmer de tout ennuie ou pensée qui pouvait l'envahir. Loin de tout, il s'était endormi aussi profondément qu'un mort, ne bougeant plus un cil.

– – – – – – – – – – – –

Après quelques dizaines de minutes, on pouvait voir l'albinos se retourner sur le dos, un visage d'une mine souffrante. Les yeux plissés, les lèvres entre-ouvertes, semblait marmonner quelques choses. Un « o » se dessinait sur ses lèvres comme la prononciation d'un nom qu'il connaissait et d'une personne qu'il semblait voir. De ses yeux fermé il en pleurait. Que pouvait-il voir ? Ses marronnages ne pouvaient que s'entendre de près. Tout curieux pourrait alors l'entendre gémir de son sommeil. Se qu'il voyait ?

Othello ? Pourquoi pars-tu ? Ne t'en va pas je t'en supplie.

Dans ses visions il courait après elle, et dans la réalité toute curieuse allait être surpris. Dans ses visions comme dans la réalité, il prit le bras de la jeune femme pour l'approcher de lui et l'embrasser soudainement en lui tenant le visage. Ainsi il restait silencieux après, pour regarder la jeune femme... Dans la réalité également, ses yeux qui semblaient ouvert, il ne voyait pas la courtisane mais celle qui aimait. Prenant ses visions pour une réalité, il se croyait chez lui très affaibli alors que son aimée partait le laisser seul alors il la retenue, la prit dans ses bras. Pourquoi il semblait qu'elle essayait de se débattre ? La chevelure rousse de la courtisane prit pour la chevelure argentée de la dénommé Othello dont il répéta le nom, il en caressa les fibres comme il le faisait avec un tissu de soie, son bras descendis le long de son dos pour l'approcher encore une fois et la tenir fortement contre lui.
Somnambulisme ? Non. Mais la solitude peut faire imaginer plein de chose pour qu'elle n'existe plus. Ici il s'agissait de la charmante rousse prit en tenaille par un homme dont la solitude le pesait beaucoup trop. L'affection qu'il était en train de montrer à la rouquine, destiner normalement à la prêtresse de Cimeria, était le seul bien-être qui semblât posséder.

Il la laissa s'éloigner un peu pour regarder son visage plein de larme de tristesse. Il continuait de la regarder encore et encore jusqu'à que le flou de son visage s’éclaircissait. La chevelure blanche devenue rousse, les traits changèrent. Il mit longtemps, quelques minutes à comprendre que se n'était pas celle qu'il espérait. Il croyait qu'elle avait changé d’apparence un premier temps, et quand il cligna enfin des yeux, il relâcha la jeune femme dans un regard stupéfiait.
Bien sûr qu'il l'était. Comment ne pas l'être ? Aussi belle était la courtisane, aussi agréable pouvait être sa présence, il ne pourrait que rester immobile devant cette confusion. Il l'avait embrassé, tenue contre lui sans qu'elle ne puisse en échapper. Comment l'avait-elle prit ? Comment se sentait-elle ? Oubliant son métier et la voyant comme une simple femme. Il voulait s'excuser mais ne pouvais que rester muet, redresser sur le lit, reculant d'une douzaine de pouces en arrière à l'aide de ses deux mains en glissant dessus froissant les draps par la même occasion. Il essayait tout de même de s'excuser.

D...D...Dé...Dé... Désolé, je ne voulais pas !

Il tendit son bras vers lui, non pas pour la repousser mais pour cacher son regard dépourvu d'un calme dont il faisait toujours preuve, comme pour cacher l'intimité avec son carnet au rez-de-chaussée. D'ailleurs, combien de temps était t-il passé ?


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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeMer 13 Aoû - 22:17

Une fois de plus elle sur qu’elle avait été indiscrète et que sa question était déplacée en tout cas pour l’albinos qui ne révéla rien sur sa dulcinée. Elle n’insista pas bien qu’elle se demandât d’où venait cette perle qui naissait entre les paupières du malade. Peut-être les effets de la douleur, mais le reste de ses traits, plus détendus que durant la crise, démentait cette hypothèse alors qu’une certaine nostalgie semblait s’y dessiner.

*Si ça se trouve ses sentiments ne sont pas payés en retour !
_ Je ne sais pas quoi dire alors…
_ Juste : quel gâchis !
_ Ou : « Quelle gourde !
_ Elle ne peut pas se forcer non plus…
_ Notre protégé est alors un imbécile…
_ Comme tu y vas ma chérie ! Tu le fais passer du statut de saint à celui d’imbécile !... *


Quoi qu’il en soit, cette hypothèse plongeait la courtisane dans l’incompréhension la plus totale quant-au comportement de l’apothicaire abstême.

Le transfert d’étage s’était bien passé, le couchage du malade également. Elië était assez satisfaite d’avoir réalisé cette prouesse, grande première pour la courtisane.
Restait le verre tendu vers Duscisio. Celui-ci ne semblait pas disposer à le prendre ou bien il avait perdu connaissance ou pire encore. Elle surveilla sa cage thoracique et perçut les mouvements de sa respiration qui la soulagèrent.

*Nous nous faisons du souci pour lui ma chérie ?
_ Ce qui mérite d’être fait mérite d’être bien fait alors, maintenant que nous avons commencé…*


Il était vrai que dans son style, Elië était du genre perfectionniste et mettait un point d’honneur à faire les choses le plus parfaitement possible. Certaines chose semblaient avoir été innées chez elle, d’autres encore avaient demandé un entrainement intensif auquel elle se pliait avec bonne grâce et assiduité comme le combat à main nue et le langer de lames. L’argument tenait donc par rapport aux soins portés à l’herboriste.

Elle eut une moue mie soulagée, mie contrariée. C’était un peu vexant de se plier en quatre et d’aller jusqu’à improviser des soins pour un malade qui s’endormait avant d’avoir pris son médicament aussi dérisoire fût-il.

*Et bien nous voilà seule ma chérie. Tu pourrais en profiter pour prendre aussi un peu de repos je te rappelle que ta nuit n’a pas été de tout repos
_ Certes… Mais pas désagréable non plus…*


Elle avisa cependant la banquette qui faisait face à la cheminée et s’y assit. Elle garda son regard un instant dans la vague comme si elle se remémorait les derniers évènements ce qui n’était en aucune manière le cas, mais bien la fatigue qui se faisait un peu sentir. Elle se laissa pencher sur le côté un bras sur le dossier de la banquette, l’autre posé sur la courbe de sa hanche, la main rencontra la lyre qui était restée sur un des coussins depuis la dernière fois qu’elle en avait joué.

Elle avait appris son art grâce à la Sindarine et s’y exerçait régulièrement, la musique lui procurait beaucoup de plaisir. Elle fut prise d’une envie de pincer ses cordes et de jouer un air, mais la présence du malade endormi l’en dissuada. Elle aurait pu descendre au niveau inférieur de la tour pour ce faire, mais n’aurait pas pu surveiller le repose de Duscisio… Elle soupira cherchant une occupation appropriée. Elle n’eut pas longtemps à chercher.

Un murmure lui parvint du lit. Prestement elle se leva et se dirigea vers le baldaquin. Elle n’avait pas rêvé. Si l’albinos dormait encore, il parlait dans son sommeil. Rien de tel pour éveiller la curiosité de la rouquine. Elle s’approcha pour tendre l’oreille aux balbutiements du jeune homme. Doucement elle s’assit sur le lit et se pencha pour rendre audible les mots de Duscisio. Sa respiration n’était pas aussi sereine qu’à son endormissement et ressemblait a des sanglots et les parole de l’infortuné ne pouvait que confirmer cette hypothèse.

*Nous en étions sûres. Elle n’a pas été aussi fidèle que lui.
_ Mais pourquoi s‘impose-t-il tant d’épreuve alors ?
_ Quel terme avons-nous employé tantôt ?
*Hé ! Là ! *


Saisie à l’improviste, la rousse libertine se trouva bien décontenancée  et eut un mouvement de recul avant de renoncer  à se débattre.

*Nous ne sommes plus une démone dont il faut se préserver apparemment…
_ ca non étant donné l’ardeur avec laquelle il nous attire à lui…*


Elle regarda la main s’approcher de ses cheveux et commencer à les caresser.

*Et bien ce jeune homme réagit à retardement dirait-on !
_ Mais non ce n’est pas nous qu’il caresse. Elle s’appelle Othello…
_ Le laisserons-nous se méprendre ?*


Bientôt après une caresse le long de son échine elle se retrouva enlacée contre la poitrine du jeune homme. Elle ne put retenir sa main de caresser la chevelure argentée de l’herboriste halluciné. Silencieuse, elle attendait la suite des évènements se remémorant sa promesse de ne pas profiter de la situation tout en voulant éviter de le réveiller… Elle se contraignit  à la tendresse d’une grande sœur consolant son cadet, dont elle appuya la tête contre son giron. Elle continua à caresser la tête en sanglot.

« Chhhhhtt ! Ca va s’arranger ! »

Que trouver d’autre en de telle circonstances pour une courtisane peut habituée nous l’avons dit à faire preuve d’empathie ? Elle se sentait ridicule.

*On nous a prise au piège !*

Il sembla ensuite se réveiller son visage émergea de la robe impure encore embué de ses sanglots. Elle lui adressa un sourire un peu triste et compatissant mais ne le retint pas lorsqu’il s’écarta. La tristesse de l’albinos se mua en stupéfaction alors qu’il se reculait comme pris en faute.

*Ah ! La démone tentatrice est de retour dirait-on…*

Elle se releva et lui tourna le dos afin de masquer son désappointement devant  le changement d’expression de son patient.

*Quel ingrat !
_ Mais non ! Nous lui faisons peur. Nous sommes tout ce qu’il redoute…*


Elle se redirigea vers la banquette quelle avait quittée quelques minutes plus tôt et fit mine d’en détacher les poils d’un chat imaginaire.

« Ce n’est rien ! »

Son ton avait été plus sec qu’elle ne l’aurait souhaité. Elle se radoucit.

« Je sais bien que vous ne vouliez pas… Vous me l’avez fort bien comprendre tout à l’heure…  Vous n’avez rien fait de répréhensible, enfin c’est ce dont je témoignerais s’il  le fallait»

Façon sadique de laisser un petit doute s’insinuer dans l’esprit de l’amoureux transi de cette Othello qui ne semblait pas mériter son affection.

Elle se retourna le visage à présent souriant comme si rien ne s’était passé.

« A moins que vous vouliez parler de ce non incident, vous avez un repos à prendre. Si vous avez soif j’ai posé un verre d’eau sur la table de chevet à votre gauche »

Elle désigna d’un mouvement de menton la direction du chevet sur lequel outre le verre était posé un vieil ouvrage acquis il n’y avait pas si longtemps que cela, les lecteurs assidus des aventures de notre rouquine s’en souviennent.
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 0:51

Quand il s'excusa auprès de la demoiselle pour se qu'il avait fait dans une stupéfaction sans nom, il vint à baisser son bras quand cette dernière vint à lui dire que cela n'avait rien de grave. Enfin c'est se qu'il comprit. Pour se qui était du reste, Duscisio avait également compris qu'elle savait le nom de la femme dont elle voulait justement en savoir sa nomination. Rien qu'en pensant à avoir prononcé Othello sans qu'il s'en rende compte. Non rien qu'en prononçant son nom lui donnait des airs de malheur à venir le concernant comme d'une malédiction qu'il ne la reverrai jamais car elle-même ne savait se qu'elle ressentait pour lui. C'était là le problème. Depuis onze mois, il se posait la question sans en avoir la réponse et depuis onze mois il reste encore dans l'ignorance. Que pouvait-il faire en attendant ? Le travail assidu et épuisant était la seule chose qu'il avait trouvée pour vider son esprit des questions désespérer qui le tourmentait. Dès qu'il s’arrêtait il ne pouvait avoir que cela en tête, le repose se prenant de moins en moins à fur et à mesure du temps passé seul dans sa boutique à servir ses clients comme si de rien n'était l'aurait déjà tué depuis longtemps. Mais l'espoir de la revoir et parler à des personnes l'encourageait à attendre.

Ici il n'y avait plus rien qui énonçait l'envie de s'endormir pour l'albinos proie encore au doute et au désarroi.
Faisant signe qu'il y avait un verre d'eau à sa disposition, il restait immobile encore assis dans la même position depuis qu'il s'était excuser d'une faute qui fut comme si elle n'était pas arrivé. Il était préférable qu'il fasse de la même manière, sauf que le point de ne pas revoir cette femme le laissait dans le même état.
Il semblait s'en soucier beaucoup trop et par le lieu où il se trouvait-il devait rapidement trouver autres choses à se mettre dans ses esprits où il allait prendre la grosse tête en voulant partir chez lui sur le champ sans poser de question pour le dérangement qu'il avait provoqué malgré lui.

Prenant le verre qui était posé sur un livre, ce dernier posé sur la table de chevet à sa gauche. Le verre dans la main, il l'approcha lentement de ses lèvres pour le voir à petit filet d'eau entre ses lèvres amincie par le silence qu'il gardait depuis ses excuses. Buvant encore ses pensées et l'eau du gobelet à petit trait, ses yeux posé dans le contenu du verre.
Terminé, il posa le verre à côté du livre. Ne trouvant pas l'envie de reprendre son repos il quitta ses jambes du lit pour s’asseoir sur le matelas. C'est là qu'il reposa encore une fois le regard sur le livre. Nombreux sont les livres qu'il aurait lu pour apprendre. Rien que son métier, il possédait une fourniture personnelle de livre concernant l'herboristerie et des histoires de son peuple dont il avait déjà parlé avec la demoiselle aux cheveux de feu. Par simple curiosité et pour sa culture, il prit l'option de prendre le livre dans la main avec délicatesse. À en juger par l’apparence du livre celui ci était aussi rare que fragile, il en ouvrit une page au hasard pour la survoler des yeux sans en lire le titre, il recommença toujours avec délicatesse en prenant une autre page pour au bout de quelques-unes survolées, le sujet semblait être intéressant, il ferma doucement le livre en y prenant le temps de lire la couverture, posant les doigts sur le titre pour y sentir le reflet des lettres.

Des Syliméas de Ald'ruhn...

Pour que la demoiselle s'intéresse à une race qui refait surface depuis quelques mois, il y avait quelques choses qui l'y liait. Pour en avoir lu le titre à voix basse, toujours assis sur le matelas, moins épuisé mais un peu faiblard. Il se demandait se que pouvait bien faire la demoiselle avec un tel sujet de lecture. La déduction, aussi faible était-il, était loin d'être amoindri et donc il pouvait penser qu'elle recherche les origines d'une chose qui était en train de la posséder. En bien en mal, cela n'avait pas la moindre importance, cela lui rappelait la mésaventure qu'il avait eu avec Gorvack, le premier syliméas réveiller et décédé le jour même, connu à ce jour pour être le début de leur réapparition.
Duscisio avait fait quelques recherches, et ne connaissait que le stricte minimum sans vraiment en comprendre leur mode de vie, bien qu'il s'y intéressait comme tout les sujets dont il pouvait parler avec autrui. Se cachant un peu, il regarda la jeune femme installée un peu plus loin pour la questionner d'une voix encore faible.

Vous vous y intéressez aussi ?

Pour l'instant, il ne voulait pousser à la discutions, mais lui faisait penser à autre chose, c'était une bonne manière pour lui de reposer son esprit l'en envahissant d'un tout autre sujet. Également une manière de connaître un peu plus la rouquine.


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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 10:12

La rouquine avait adopté le ton le plus détaché possible et avait tenté de minimiser l’incident, mais ses efforts emblaient avoir été vains. Il n’était pas sûr que l’albinos veuille se reposer plus, en tout cas dans l’immédiat. Il avait quitté la position allongée et semblait plus préoccupé par « les horreurs » qu’il avait perpétrées durant son moment d’égarement que par sa santé. La bonne nouvelle c’est qu’il acceptait le verre d’eau, potion dérisoire face à un mal dont l’ampleur paraissait dépasser et de loin, ce qu’elle pouvait traiter.
La courtisane en venait même à penser que le remède pouvait sûrement n’être qu’elle-même.

*Rien ne vaut une femme de passage pour se consoler d’une autre femme…
_ Tu as promis…
__ J’ai bien le droit de penser…*


Faute d’ébats charnels, la fraîcheur du liquide pouvait cependant peut être remettre les choses en perspective et à leur juste place en tout cas à la place qu’elle-même pensait qu’elles devaient occuper c’est-à-dire celle de souvenirs qui feraient rire dans un avenir proche qui la faisait elle, déjà sourire.

Elle le regarda en silence vider le verre et s’intéresser soudain au grimoire posé là. L’état de fatigue de Duscisio laissait espérer qu’il ne pousserait pas ses investigations trop loin quant-au contenu du livre, mais elle se reprocha tout de même d’avoir laissé traîner le livre. Enfin traîner, elle était chez elle après tout et cette visite était des moins prévisibles. Avoir un livre à son chevet quoi de plus banal en somme ? Elle s’approcha pour reprendre le verre à présent vide et regarda l’herboriste feuilleter l’ouvrage avec précautions ce dont elle lui fut gré. Il prouvait là qu’il savait reconnaître un objet ancien et de valeur;

En même temps son esprit faisait passer le fil des derniers évènements pour tenter de comprendre un certain nombre de chose qui la laissaient perplexe. Malgré les assurances que la rouquine lui avait données le visage de l’albinos restait ravagé par les sentiments mortifères que le malentendu dans lequel il s’était empêtré semblait lui avoir provoqués.
Quelque chose échappait à la belle à l’observation des éléments qui lui étaient fourni au fil des évènements. Elle connaissait rien à ce que les gens appelaient l’amour avec un A. Ce qu’elle en avait compris ne semblait pas coller avec l’état de Duscisio.

* Explique-moi. Il l’aime c’est ça ?
_ Oui apparemment…
_ Que fait-il ici alors ?
_ Son travail…*


Elle qui avait en tête que possédé par ce genre de sentiment on bravait tous les obstacles pour retrouver son âme sœur, restait perplexe.

*Tu oublies qu’apparemment elle l’a quitté…
_ Et dans ce cas on l’accepte ?
_ Cela dépend des gens… Certains se perdent en trop de conjectures…
Il faut peut-être l’aider à y voir un peu plus clair ?
_ Tu veux dire que tu voudrais assouvir ta curiosité ?
_ On ferait d’une pierre deux coups…*


La courtisane n’était pas à une hypocrisie près pour justifier son indiscrétion. Il lui fallait juste trouver le bon angle pour aborder le sujet, peu désireuse de rajouter de confusion dans l’esprit de son invité du moins si elle voulait en savoir plus.
De plus il fallait aussi trouver un biais pour détourner la curiosité de  Duscisio pourtant bien moindre que la sienne mais qui venait de poser e doigt sur un sujet qu’elle n’était pas prête à aborder et ce pour plusieurs raisons. Elle n’avait jamais eu à réfléchir longtemps pour comprendre que sa manière de prendre possession d’Elië ne serait pas très bien vue par le commun des mortel elle craignait même d’être pourchasser pour cela. Elle-même avait suffisamment culpabilisé de sa disparition et n’avait trouvé comme solution que de la ressusciter en elle, de garder son apparence, sa demeure, ses activités, d’épouser sa façon de penser.

La deuxième qui était en quelque sorte une conséquence de la première, était que dans son esprit tortueux, elle se considérait plus comme une Sindarine que comme une Syliméa. Sa culture, ses souvenirs son histoire était celle d’une Sindarine. Elle n’avait pas connu le monde avant le grand sommeil que dans le livre on appelait plutôt « l’enfermement ». Elle venait donc sans doute d’être conçue lorsqu’il advint. Bref, la question du soudain indiscret albinos était des plus mal venues.
Elle se pencha pour retirer doucement le livre accusateur des mains de l’herboriste amoureux et lâcha un évasif.

« Comme tout le monde je pense »

Puis se tournant vers Duscisio elle dévia la conversation vers l’objet de sa curiosité. Il y avait fort à parier qu’elle n’arriverait pas à ménager les sentiments de son invité, mais elle tenta toutefois de se montrer pleine de tact ce qui je veux bien l’admettre était très relatif.

« Vous devez aussi manquer à cette personne… »

Elle hésita. La première banderille était plantée et risquait de faire mal, mais elle s’autorisa tout de même à poursuivre. Une fois qu’elle avait ainsi avoué qu’il avait parlé d’Othello dans son délire, elle pouvait bien aborder un sujet que lui-même avait évoqué même si ce n’était pas consciemment. Toutes les excuses de toute façon étaient bonnes à la rouquine pour avoir les réponses aux questions qu’elle se posait.

« Vous n’avez pas pensé à la rejoindre ?... Vous devez me trouver indiscrète, mais votre souffrance… Enfin, je me disais… Si vous voulez en parler… »

*Tu ne t’en sors pas si mal…*

Elle s’assit sur la parure de son lit au pied de sa couche qu’elle avait prêtée momentanément, le livre osé sur ses genoux,  afin de montrer sa disponibilité si Duscisio  avait envie de se confier.
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 11:50

Sa connaissance pour les livre de valeur n'a d'égal que les livres de plus grande valeur qu'il possède dans sa propre demeure. La Sindarine posée non loin de lui l'observait d'un regard remplit de curiosité.
Comment ne pas l'être ?
Elle avait entendu mainte et mainte chose comme le fait qu'il travaillait pour lui et sa propre survie en mettant à l'épreuve sa propre santé physique pendant des mois, s'aggravant avec le Myste rouge qui rodait en ville et l'inquiétude du réveil d'une chose, beaucoup trop brutal pour que son corps le supporte. Elle avait compris que Duscisio aimait une femme mais que celui ci ne voulait en parler jusqu'à cacher son prénom, enfin jusqu'à qu'il le prononce inconsciemment dans son sommeil, et qu'elle était partie. Partie où ? Partie quand ? Avait-elle disparue ? S'éloignait t-elle de lui un maximum ? Duscisio était aussi ignorant qu'elle sur quelques points et principalement ce revers de ses sentiments pour elle.

Voir le livre aurait été une occasion pour lui de changer de sujet, en le feuilletant, il avait un peu l’intérêt de passer à autre chose. Quand elle répondit au fait que tout le monde pensait que tout le monde s'intéressait aux Syliméas, comme si elle cherchait à éviter d'en énoncer trop ne pouvait pas signifier beaucoup de choses. Soit elle en connaissait, soit elle en était une. C'est comme pour Duscisio qui possède des livres sur son propre peuple qui un peu comme les Syliméas, ne donnait plus signe de vie depuis très longtemps. D'après se qu'il avait lu, la guerre de Taulmaril qui avait eu cause la disparition pur et simple des siens, aurait peut-être été lié en même temps au Syliméas qui aurait pu avoir été enfermer quelques années avant ou après. La date imprécise ne pouvait justifier de lien entre les Fallacia et les Syliméas. Donc aucune raison de leur en vouloir. Même si Duscisio avait vu Gorvack de ses propres yeux en parler ne serait pas discret de sa part. Cela fut confirmé d'une certaine manière quand elle reprit le livre sans qu'il ne la retienne.


Le petit jeu pour changer de sujet avait finalement retourner à celui d'origine. Elië avait l'air d'en savoir plus. Quand le fait de savoir s'il devait lui manquer lui refit prendre une mine sombre, gardant silence. Comment pouvait-il le savoir ? Il y avait bien l'espoir, mais il ne remplaçait pas la présence de la personne à ses côtés pour lui retirer toutes ses questions qui lui trottait dans la tête.
Elle vint à continuer. La rejoindre ? Il garda la même expression, lui qui d'habitude était aussi aimable, souriant et dans le pire des cas complètement de marbre, montrait une expression de malheur et de tristesse à l'idée qu'une simple relation puisse ne jamais voir le jour. Que pouvait-il ressentir ? La souffrance – et elle voyait juste – lui bouchait toutes idées lumineuses dans ses esprits. Elle se trouvait indiscrète, mais l'albinos y voyait comme une proposition d'aide. En tant que femme supposait-il, alors pourquoi refuser une aide qui lui était fourni d'en parler. Il pourrait en trouver un réconfort.

Avec mon travail, les occasions de se déplacer dans le monde ne sont pas inexistante. Comme je livre moi-même les remèdes si les clients ne viennent pas dans la boutique, j'ai quelques chemins qui font que je croise la ville d'Hellas, son lieu d'habitation et celle de la castre.

Hellas et la castre de la ville, il ne pouvait que s'agir des prêtresses de Cimmeria. Rien que cité la ville ainsi était suffisant pour en démontre qu'elle faisait partit de ses femmes aux temples.

Je suis déjà passé devant chez elle pour lui rendre visite à plusieurs reprise, me demandant si elle était pas partie chez moi pour faire la même chose. Alors au bout d'un moment, il fallait que je reste chez moi, seul dans ma boutique pour l'attendre pendant plusieurs jours. Comme je lui ai donné les clefs de ma demeure dans le cas où elle aurait l'occasion de passer pendant que je ne suis pas présent, en voyage par exemple.
La même chose en allant au temple pour y prendre de ses nouvelles mais il semblerait qu'elle n'y passait presque plus.


Si elle ne passait plus au temple, c'est que la raison était simple. La grande prêtresse pouvait être au courant qu'elle avait rejoint Irina et donc pouvait porter la vie d'Othello. Si cela était arrivé il aurait été le premier au courant pour venir à son aide, mais rien n'avait été fait... Puis il venait aussi à parler d'un détail qui pouvait l'intéresser inexorablement pour qu'il en soit aussi sombre. Le fait de ne pas la voir était une chose, mais ici...

Il y a onze mois, on est resté ensemble durant deux jours et nuits dans la même maison. Je lui avais avouer se que je ressentais mais pas elle... Elle ne savait quoi penser alors j'ai attendu... Une réponse sur mes aveux qui n'est toujours pas arrivé... On a rien partager d'autres que de l'herboristerie ou l'histoire de mon héritage.

« On a rien partager d'autres que ». Rien que cette phrase, en disant beaucoup. Rien que par le fait que se qu'il n'avait échangé n'était que des baisers, inutile de le nier quand Duscisio posa ses doigts sur ses lèvres, ne semblait pas être suffisant pour prouver un amour.

Je ne sais même pas si cela est de l'amour que je lui porte.

Il posa une mine de plus en plus sombre à la suite de cette phrase. Il en était tellement perdu qu'il se possait toujours la même question : Es-ce que je l'aime ? Ou Es-ce parce que c'est une femme que je veux la toucher ?
L'idée de ressembler à n'importe quel homme avide de sexe en rencontrant une femme ne lui faisait pas une bonne opinion de lui. Alors il serait comme n'importe qui, comme n'importe qui pouvant se donner à n'importe quel femme. Il y avait t-il quelques choses de mal à ça ? Complètement perdu, il se tut et posa ses yeux sur les mains maintenant posées sur ses genoux.


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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 14:00

Ce que la belle avait compris était tout relatif. D’une part que son peuple n’était pas inconnu, mais honnêtement c’était le cadet de ses soucis et nous avons expliqué plus haut pourquoi. Ce qu’en savait Duscisio ne la touchait que dans la mesure où il arrêterait de penser qu’elle était Sindarine.

Ce qu’elle aurait aimé approfondir était, semblait-i,l de la même nature que ce que lui recherchait : des réponses aux motifs de sa souffrance affective. Souffrance affective qui elle devait bien l’admettre passait après la satisfaction de sa propre curiosité. Changer de sujet de conversation pour le distraire de cette douleur qui semblait le miner ne lui avait même pas effleuré l’esprit et puisqu’ils en étaient rendus au stade des confidences, il s’agissait d’aller jusqu’au bout. Elle pouvait se montrer fine psychologue et manipulatrice lorsqu’on lui donnait les ressorts d’une personnalité...
Attention je n’ai pas dit compréhensive, empathique, choses trop embryonnaires chez elle et de la compétence de la Sindarine plus que de la Syliméa.

En l’écoutant, elle se demandait de plus en plus où se situait le problème. Il pouvait voyager, savait où la trouver, connaissait ses fonctions et restait à souffrir à Hespéria. Les choses pouvaient être tellement simples. Monter sur son fier destrier et partir à la recherche de son Othello devait faire partie des évidences !

« Si c’est une des sœurs du temple de Kesha, elle ne doit pas être bien difficile à trouver »

Elle fut rassurée sur l’état mental de l’herboriste qui visiblement s’était déjà rendu là où était censée se trouver la prêtresse. Devait-elle lui rappeler que de notoriété publique, les mâles n’étaient pas les bienvenue dans cette communauté ? Qu’elles n’ont de rapport avec eux que lorsque les circonstances et leurs intérêts sont en jeu ? Tomber amoureux d’une prêtresse de Ciméria, il n’avait pas choisi la facilité, mais elle n’en était pas surprise.
Imaginait-on l’apothicaire se lier avec  la fille d’un autre apothicaire, fonder une famille avec plein de petits futurs apothicaires qui grouilleraient dans leur maison d’Hespéria ? Cette vision dégoûta la rouquine;

*Par pitié ! Je t’en prie tiens ton rang de saint homme !*

Elle oubliait juste que ses désirs de façonner l’histoire du jeune homme ne correspondaient pas forcément avec ceux qu’il tissait au plus profond de lui. Heureusement ou pas, dans le cas présent son amour romanesque satisfaisait la courtisane.

*Tiens ta langue !
_ Mais il faut bien que quelqu’un lui dise que c’est peine perdue.
_ Et tu te crois la mieux placée pour cela ?
_ Souffrir un bon coup pour arracher la flèche et vite guérir ensuite au lieu de la garder à pourrir dans son corps…
_ A mon avis il en sait autant que toi sur les servantes de Kesha.*


La suite des confidences de Duscisio  était à double tranchant. Elle pouvait être porteuse d’espoir comme des plus grandes inquiétudes et pour la rousse mademoiselle Yaka, il suffisait de tirer les choses au clair une bonne fois pour toute et il serait fixé…
Soit elle cherchait à l’éviter en disparaissant ou en faisant dire qu’elle disparaissait de l’ordre et il valait mieux que l’albinos se cherche une autre dulcinée sur qui jeter son dévolu, soit partageant ses sentiments elle était en passe de quitter l’ordre pour pouvoir être libre de ses choix, mais en restant coincé à Hespéria il ne saurait jamais le fin mot de l’histoire. Bien sûr il pourrait lui écrire, mais dans ce genre de communauté, on ne savait jamais qui ouvrait le courrier et qui y répondait. Une entrevue en face à face était toujours préférable…

Prenait-elle partie ? Souhaitait-elle le terme des souffrances de son invité ? Toujours était-il qu’elle s’échauffait toute seule à mesure des confidences et avait la plus grande envie de secouer le malade pour qu’il mette tout en œuvre pour sortir de l’impasse dans laquelle il se trouvait. Elle prit pourtant le temps des précautions oratoires, de tourner sa langue sinon sept mais trois fois dans sa bouche. Elle s’approcha de Duscisio pour le regarder dans ses yeux de sang.

« Je sais que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, mais à vous écouter me viennent plusieurs pensées. Vous avez choisi quelqu’un d’exceptionnel.  N’est pas prêtresse de Ciméria qui veut. Ce serait dommage d’y renoncer  sur un malentendu. Contre vous, vous avez un ordre qui ne supporte guère les hommes, mais pour vous, le fait qu’elle ne se montre plus guère semble-t-il au temple. Peut-être est-elle en train de prendre ses distances d’avec ses sœurs de foi pour vivre ce qu’elle à vivre avec vous. Mais vous ne le saurez jamais sans la trouver et la chercher en premier lieu. »

*Et depuis quand es-tu une experte en histoire de cœur et ce qu’il faut faire dans ces situations ?
_ Si tu disparaissais c’est ce que je ferais…*


S’approchant encore elle prit les mains du désespéré dans les siennes avant de continuer

« Vous voyez il y a de l’espoir, mais par pitié, ne le laissez pas mourir ! »

L’espoir était tout relatif et la suite des confidences de l’albinos lui firent l’effet d’une douche froide. Que dire d’une femme qui ne sait pas ce qu’elle ressent pour l’homme qui lui avoue son amour ? Novice en la matière cela ne lui paraissait pas être un très bon signe. Elle se tourna alors vers Elië;

*Hum… Soit elle ne veut pas le bercer d’illusion, attachée qu’elle est à son ordre religieux soit elle ne l’aime pas et n’a pas le courage de le lui avouer. En tout cas ce n’est pas bon signe…*

Pas besoin d’être grand clerc, et en sa qualité de courtisane il lui fut facile de deviner la nature du partage des deux tourtereaux. Elle sourit attendrie.

« Et bien vous voyez ! Elle vous a embrassé si j’ai bien compris. Ce n’est pas rien… »

La question suivante que se posa l’herboriste la laissa pantoise. Elle ne connaissait l’amour que par les livres et les souvenir de la Sindarine, mais si elle mettait tous les indices bout à bout, la conclusion était évidente, mais à lui de la donner et apparemment il avait besoin d’un coup de main.

« Votre interrogation est tout à votre honneur, mais répondez à ces quelques questions et dites-moi ce que vous en pensez. Vous manque-t-elle ? Avez-vous besoin de sa présence ? Que désirez-vous pour vous, pour elle ? Lui faites-vous confiance ? Vous fait-elle confiance ? Si ce n’est pas de l’amour c’est pour le moins du désir et un désir exclusif que vous ne partagez avec personne d’autre à ce que j’ai pu voir. »

Les questions s’étaient transformées en affirmation.

*On peut baiser sans aimer mais on ne peut pas aimer sans baiser.
_ C’est élégant ça mais merci du tuyau.*


« Quelqu’un m’a dit un jour on peut faire l’amour sans être amoureux mais on ne peut pas être amoureux sans avoir envie de faire l’amour avec  l’être aimé. »

Elle souleva le menton de l’albinos qui avait plus l’air d’un enfant perdu que du fameux apothicaire qui n’avait pas son pareil pour trouver la plante rare et confectionner avec assurance la potion qui vous guérit à coup sûr. Les yeux baissés, il faisait pitié à voir.

« Tranquillisez-vous vous êtes quelqu’un de bien. Il ne vous reste plus qu’à aller quérir les certitudes là où elles se trouvent »

Elle se mordit la lèvre un air malicieux se peignant petit à petit sur ses lèvres.

« Je vous proposerais bien quelque chose, mais j’ai un peu peur de vous choquer… »

Il est parfois des questions ou des propositions qu’il ne vaut peut-être pas formuler, toute impatiente que l’on soit de bousculer son interlocuteur… La conseilère non payeuse cédait la place petit à petit à la putain et le changement pour le pauvre Duscisio pouvait s'avérer rude à encaisser...
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 17:05

Trouvant la confiance avec la demoiselle aux cheveux de feu dans sa mentalité actuelle ne semblait guère gênant. Il en parlait comme si elle était une amie avec qui il pouvait parler de ses problèmes comme s'ils se connaissaient depuis des lustres en oubliant son métier de fille publique. Servant de ce lieu pour oublier un peu son travail et ainsi penser à autre choses, ici il s'agissait de partager un amour qui avait de grande chance d'être à sens unique vu la mesure dans laquelle elle avait été prise.
Revoir une prêtresse de Kesha ne semblait en rien compliquer, elle en fit même par. Il suffisait de chercher plus sérieusement dans le temple, pour la prendre dans une visite surprise pour la revoir les yeux en larme comme aujourd'hui, très heureuse de la revoir au point de la demander en mariage plus tard. C'était un peu ses ambitions de base, mais avait t-il une chance qu'elle accepte si vite une telle demande. Il ne s'était rencontrer que deux fois, l'une lors d'une livraison et l'autre au temple de Kron puis dans les ruines de Lokram pour un faire naître petit à petit se qui semblait être des sentiments amoureux pour lui.
La question n'était pas si elle se trouvait réellement dans le temple. Après toutes ses histoires concernant les sœurs de Kesha, Othello n'avait pas trop de raison – en son sens – de rester dans le lieu de culte pour y subir les méandres et les manipulations de la Grande Prêtresse. Sa boutique pouvait être l'autre lieu mais entre le fait d'y être souvent fermer et ne pouvoir lui écrire sans avoir de réponse le déroutait encore davantage. Que pouvait-il faire d'autres ? Aller voir Irina pour connaître les lieux que fréquente la jeune femme ? Ça serait une chose à faire mais qui sais si elle voudrait bien le lui confier, il était question de son apprentie et qui sait le nombre de personnes qui pourrait l'utiliser contre elle. Irina elle-même était cloîtrer chez elle, ne pouvant sortir sans escorte, son domaine étant gardé par moult gardiens.
Alors son choix malgré tout était de rester chez lui un maximum pour l'attendre. Travaillant sans arrêt pour faire passer le temps tout en se sortant des problèmes qu'il s'est causé par des choix invraisemblables.

La réponse à tout se qu'il avait pus confier était aussi complexe à comprendre qu'à faire. Sur certains points elle avait parfaitement raison comme elle pouvait avoir tord. Il avait déjà pensé à cela, mais il n'en a aucunement la preuve. Si cela était le cas, serait-il dans une telle mentalité ? À espérer se qui semblait impossible. C'était bien dans ses idées mais les mois passaient et son espoir tarissait de plus en plus vite.
Elle prit ses mains dans les siennes, c'est seulement maintenant qu'il remarquait qu'elle cherchait son regard pour lui montrer sa bonne foi. Ne pas laissez mourir cet espoir. Il rebaissa les yeux lentement, citant indirectement qu'il l'avait embrassé. Mais d'après se qu'il se souvenait, il ne semblait pas avoir senti de retour. S'en souvenait t-il ? Tout sela devenait confus et cela se voyait par son expression et son regard qui semblait chercher comme dans un livre les écris dans laquelle il y en aurait la preuve. Où est-elle ? Où est-elle ? Se disait-il. Comment se souvenir de se qui avait été partager il y a onze mois durant ses journées ?

Autre ses propres questions, Elië vint en rajouter d'autres auxquelles il n'y avait pas vraiment penser. Le fait qu'elle lui manquait était visible en tout point, il voulait la revoir, il la voulait prêt de lui. Puis savoir se qu'il désirait pour elle lui posait un mur soudain se dressant dans le questionnaire amoureux qui lui était dressé. Se qu'il lui voulait ? Se qu'il lui voulait... La réponse, il l'avait déjà quand il se répéta une troisième fois la même interrogation. La confiance qu'il y avait entre eux aussi. Et puis comme étonné, il semblait avoir prit une flèche en plein cœur pour le réveiller. Son désir était... Qu'elle soit heureuse dans se qu'elle entreprend...
Rien qu'à cette idée, le fait de penser qu'il la voulait pour lui seul semblait égoïste qu'il en referma les yeux avec une expression de son propre dégoût à cette pensée. Il se sentait égoïste.

Son affirmation suivant était aussi étrange pour lui qu'une certitude pour elle. Dans se qu'il comprenait, elle faisait référence à son métier propre qui était de faire jouir un homme sans l'aimer, mais que dans le cas de l'albinos, il ne pouvait être amoureux sans la vouloir d'elle. C'était peut-être là toute la question. Elle leva son menton pour le regarder à nouveau dans les yeux, lui affirmant qu'il était quelqu'un de bien, son expression avait certes changé, mais il paraissait toujours aussi perdu. Il avait entendu qu'elle lui proposerai quelques choses mais par le reste de sa phrase, il haussa les épaules.

Qu'es se qui pourrait m'étonner maintenant... Je me sens minable...

L'air las et se sentant toujours égoïste dans la mesure des paroles conseillères de la jeune femme, il semblait oublié beaucoup de point la concernant, à commencer par son jeu et son métier. Il en avait oublié se qui s'était passé avant son sommeil...


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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 18:26

*C’est une franche réussite ! Bravo ! A l’avenir tu t’abstiendras de vouloir monter le moral des amoureux. Non mais regarde-le. Tu veux le retrouver pendu dans sa boutique ?*

Elle devait bien l’admettre, ses beaux discours ne semblaient pas avoir porté leurs fruits et l’allant qu’elle visait à donner au pauvre Duscisio n’était pas au rendez-vous. Pourtant plus elle y pensait plus elle était convaincue que tous les arguments étaient là. La réalité de l’amour qu’il portait à sa belle, les hypothèses positives sans écarter les moins optimistes, la nécessité d’être fixé pour pouvoir passer à autre chose… Ah non, ça elle ne l’avait pas évoqué… Il fallait qu’elle y pense…

Le point positif était qu’il ne l’avait pas envoyée promenée et que leur conversation, si tant est que le monologue de la courtisane pouvait être qualifié de conversation, leur conversation donc semblait se faire en toute confiance. La nature angélique de l’albinos y était sans doute pour quelque chose. Car là aussi elle devait admettre qu’elle n’aurait sans doute pas supporté qu’on lui donne des leçons de vie affective à la deuxième rencontre, professionnelle qui plus était.
Ceci dit les relations se tissent au hasard des rencontres et les rencontres professionnelles peuvent dériver d’autres types d’échanges. Il faut bien rencontrer les gens quelque part…

L’herboriste semblait perdu dans ses pensées. Peut-être, assemblait-il les ébauches d’argumentaire de son hôtesse et des idées faisaient leur petit bonhomme de chemin dans son esprit ? En tout cas c’est ce que voulait croire la rouquine en l’observant réagir et surtout ne pas réagir à ses questions ou plutôt son harcèlement.

*Si je voulais être sur place pour ne pas rater quelqu’un, je crois que je m’installerais dans la même cité. Un herboriste de sa qualité ne devrait pas avoir de mal à se faire une place à Hélas et comme il voyage souvent qu’il parte d’Hespéria ou de là-bas, quelle différence ?
_ Tu ferais ça ?
_ Moi c’est différent, ce serait moi que l’on chercherait.
_ Evidemment…*


Mais comment diable un herboriste pouvait entrer en contact avec une prêtresse de Ciméria ? Elles étaient connues pour se montrer le plus indépendantes possible et donc possédaient sans doute en leur sein des herboristes si ce n’est de la qualité de Duscisio tout au moins de bonne facture. D’autant qu’elles étaient réputées pour prodiguer des soins à tous ceux qui en demandaient. L’albinos n’avait donc pas soigné la princesse et nul syndrome de l’infirmière ne pouvait alors être accusé.

Elles étaient connues également pour être extrêmement méfiante vis-à-vis des hommes de tout poil. Il était donc difficile d’imaginer que même s’il avait été accepté dans le monastère pour une raison qui échappait encore à la curieuse, il ait pu y rester assez longtemps et libre de ses allers et venues pour avoir le temps de séduire une des prêtresses, surtout si l’image qu’elle s’était faite de lui était exacte. Gentil garçon, respectueux des conventions sociales et plutôt coincé ; l’épisode de son petit jeu en début de visite l’avait assez prouvé à la courtisane.

Encore une question à mettre rapidement sur le tapis.

Sur la question des luttes de pouvoir au sein de l’ordre elle n’était pas au fait de ce qui pouvait se tramer. Même si elle ne se faisait pas d’illusion sur la profondeur des vœux de toutes les prêtresses et sur ce qui arrive au fur et à mesure que l’on s’approche du pouvoir, il lui en restait en revanche, quelques une à destination de femmes qui se battaient pour leur indépendance tout en se consacrant à autrui.

D’ailleurs elle n’avait jamais rencontré de ces femmes. Et pour cause, ses activités la tenait assez loin des femelles, quoi que si… Mais jusqu’à présent non. De plus sa foi était pour tout dire, inexistante.

Toutes ces conjectures ne faisaient pas changer le facies de l’albinos qui restait désespérément abattu et prostré sur le lit et qui donnait l’impression que rien ne pouvait l’atteindre.
Rien ? Apparemment pas car il avait réussi à réagir à sa proposition qu’elle avait déjà sous entendue malhonnête. C’était inespéré, même si une nouvelle fois dans la même phrase l’infortuné avait réussi à se dénigrer.

« Minable ? Qu’allez-vous chercher là ? Je le répète, je ne suis pas experte en la matière, mais il me semble que lorsque deux personne décident de faire un bout de chemin ensemble parce qu’ils s’aiment, c’est qu’ils ont aussi besoin de l’autre. Il y a donc une part d’égoïsme dans chaque amour. Cela n’a jamais été réprimé par le loi et si vous lui apportez en échange ce qu’elle attende de vous où est le problème ? »

C’était bien là des démonstrations très cartésiennes d’une chose qui ne l’était pas, l’amour a ses raisons que la raison ignore. Cependant, la rouquine était assez fière de son raisonnement.

Elle devait juste maintenant présenter sa proposition en y mettant les formes surtout qu’elle n’y voyait aucun mal et pouvait être vraiment direct dans ce cas.

« Ce que je vais vous proposer peut paraître malhonnête, j’en ai conscience, mais c’est en toute bonne fois que je le fais. Vous tenez à être fixé au moins sur vous ? Vous vous demandez si ce que vous avez fait avec elle ou ce que vous avez ressenti avec elle était de l’amour ou juste du désir ? Et bien je vous propose de comparer. Si vous pensez que je suis désirable, embrassez moi et voyez si vous éprouvez la même chose qu’avec la prêtresse. »

Dans la proposition il y avait différents facteurs à prendre en compte. D’abord il fallait qu’il détermine si la coquine rouquine était désirable. Elle n’en doutait guère étant donné la démonstration qu’avait faite son entrejambe quelques minutes plus tôt. L’autre facteur devait être un facteur de confiance. Après tout elle avait bien joué avec lui tantôt et elle ne devait pas s’étonner alors s’il se méfiait d’elle. Le troisième aspect auquel elle venait tout juste de penser était contenu dans la question ; voulait-il savoir ? Parfois l’incertitude vaut mieux que la confrontation à une vérité que l’on rejette, c’était bien connu.

Elle avait laissé quelques secondes passer avant d’asséner le coup de grâce.

« Si vous concluez que c’est différent, vous saurez que vous l’aimez. »

*Jusque-là tout va bien…*

« Sinon vous aurez tout loisir d’assouvir vos désirs avec une autre femme car elle seront de ce point de vu interchangeables et le plus tôt sera le mieux pour finir de vous guérir d’une chimère. »

Cela faisait beaucoup de provocations dans la même phrase et elle s’attendait à avoir déclenché une tempête. Tempête de colère, tempête de larme, tempête de mépris mais tempête en tous les cas. Pensez donc! Oser insinuer que la petite Othello était interchangeable avec toutes les autres femmes ! Si c’était là un motif de rébellion c’était qu’assurément il l’aimait. Ajouter que la prêtresse pouvait n’être qu’une chimère était au moins aussi impensable pour Duscisio s’il était vraiment amoureux d’elle...

Elle garda son regard franc dans celui de son invité comme pour lui faire comprendre qu’elle était de son côté et ne faisait pas cela pour le blesser et attendit la réaction qui n’allait pas tarder à se produire.
Sur cette dernière phrase, il faut tout de même préciser que oui elle faisait cela pour son vendeur de potion mais aussi pour assouvir sa curiosité. De même qu’elle ne cherchait pas à le blesser, mais comme le précise l’adage selon lequel on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs, elle ne culpabiliserait pas outre mesure si cela devait se produire. Elle aurait fait de son mieux mais il fallait qu’il assume aussi.
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeVen 15 Aoû - 10:47

La série de question semblait lui avoir ouvert l'esprit mais dans un autre sens, il s'est senti tellement idiot, qu'il se pense minable à l'ouverture d'esprit qu'avait Elië par rapport à lui. Dans un sens, elle avait quelques expériences avec les hommes mais d'un autre genre. Jugeant par le fait qu'elle faisait succomber les hommes d'une autres manière, les attirant dans son lit pour un échange équitable. Elle vendait son corps en y prenant plaisir pour assouvir les désirs de ses compagnons d'une nuit. Ne connaissant que ce côté de la chose, et pour cause avec la phrase qu'elle venait de sortir concernant les relations amoureuses, ne semblait guère étonnante et avec une certaine logique.
Faire l'amour à une personne sans l'aimer comme elle le faisait, était bien différant d'aimer une personne sans avoir envie d'elle.
Ici il n'était pas question de l'a vouloir pour lui faire l'amour en premier lieu, mais simplement la protéger. Ce n'était que ça. Mais pour se qui était des sentiments amoureux il en restait encore sombre car il ne semblait toujours pas comprendre se que cela voulait dire. C'est là, qu'il se sentait minable.

Non, je veux juste dire que se qui la concernait était un amour, mais je veux seulement la protéger d'un avenir incertain. Je me sens minable dans le sens où je ne comprends toujours pas se que je ressens pour vouloir à ce point la revoir...

Il en était là. L'important était de savoir se qu'il y avait. C'est alors que la proposition de la jeune femme fit son apparition quand il finit par comprendre que plus rien ne l'étonnait à présent. Ce n'était pas vraiment le cas. Levant les yeux d'un petit air étonné de cette proposition pour savoir où il en était restait sceptique à l'idée qu'embrasser une autre femme pour en faire la différence était une bonne démonstration d'amour. Un peu comme si elle allait demander s'il en était peu sur, d'aller bien plus loin pour assouvir un désir qui peut-être d'une certaine part existante chez lui, allait se manifester comme elle s'était montré un temps plus tôt en bas de l'escalier quand il parlait professionnel alors qu'elle prit entreprise d'un jeu sexuel avec lui en se montrant totalement.
La rousse voulait fixer les pensées de son malheureux patient pour savoir si son baiser était le même qu'avec Othello et ainsi déterminer si c'était de l'amour ou du désir. « Si vous pensez que je suis désirable », la laissant terminer alors qu'il faisait un non de la tête.

Je n'ai pas besoin de cela pour vous montrez que vous êtes désirables.

Il ne termina pas encore sa phrase qu'il essuya ses quelques traces des larmes qui avait coulé, lui démangeant les joues, avec la paume de ses mains finissant avec le bout de ses doigts pour le contour des yeux, comme s'il venait de se réveiller d'un mauvais rêve. Sa mine n'était plus aussi sombre mais il restait encore confus et avec un moral pas très remonté.

Uniquement par l’apparence, votre manière de marcher ou encore vos superbes cheveux enflammés, vous avez un charme naturelle à attirer les hommes et vous vous en servez.

Il souriait un tout petit peu, un sourire ridicule pour continuer se qu'il avait à dire sur elle. Il restait toujours franc à son tour bien qu'un peu réveiller sur certaine vérité qui le concernait. Et d'une certaine part, il prit un peu son courage à deux mains pour accepter sa propre proposition en s'approchant soudainement d'elle pour l'embrasser comme il le ferait avec une femme sur le peu d'expérience qu'il avait. Et de la même manière qu'il avait embrassé Othello, toujours sans savoir indirectement si c'était de l'amour où du désir.

Mais que feriez-vous à ma place ? Vous avez une femme, vous avez une envie de la protéger et vous pensez que vous êtes amoureux d'elle, vous vous posez la question. Le désir de combler une solitude vielle de cinq ans à ne rien faire d'autre que travailler, sans voir ni toucher à aucune femme aussi jeune j'étais et que je suis.

Il resta à côté sans continuer de la toucher. Il reposa ses mains sur les genoux comme d'une intense réflexion qu'il se faisait en donnant son exemple de vie. A vingt-trois ans on avait encore beaucoup à faire et à vivre devant lui, s’arrêter à un échec comme celui ci ne lui donnerait aucun but à suivre ou à réparer d'une erreur de pensée.

Je suis si seul, vous ne pouvez pas comprendre à quel point je me sens seul. Je pensais qu'en croyant que j'aimais une femme me serait profitable mais à la place je souffre inutilement pour une vérité qui est tout autre...

Il n'avait aucune expérience avec les femmes et penser qu'en atirant une lui serai bénéfique. Dans ses pensées cela restait finalement à aller voir une femme comme Elië et lui demander de combler cette solitude durant une nuit contre un payement alors qu'il attendait simplement qu'Othello revienne pour partager des sentiments et se sentir moins seul le reste de sa vie...


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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeVen 15 Aoû - 18:22

La rouquine avait fini ses questions et ses tirades, assez fière d’elle mais à regarder et écouter les réactions de Duscisio, elle se disait qu’elle n’avait rien fait d’autre que le faire tourner en rond. Ses sentiments ne semblaient pas devoir s’éclairer et c’était très frustrant. Pour elle déjà, alors elle se demandait bien comment le jeune albinos pouvait le vivre. Ne pas savoir à quoi s’en tenir sur une personne ou ce que l’on ressent pour elle était non seulement frustrant mais de son point de vue très dangereux. Il n’y avait qu’à constater ce que cela produisait sur l’infortuné Duscisio et encore il était loin de la belle et elle ne pouvait apparemment ni le voir ni constater ce qu’elle était capable de provoquer cher l’herboriste sinon, quel pouvoir elle aurait entre ses mains ! Elle était peut être animée des meilleures intentions du monde, mais imaginez ce pouvoir entre les mains d’une personne mal intentionné… De quoi le mener par le bout du nez et qui sait le mener jusqu’à sa perte. Mais avait-elle le droit de le lui signifier ? Il s’était déjà montré très ouvert en acceptant les remarques sur sa dulcinée sans sourciller, il n’était pas nécessaire d’en rajouter…

Elle était en revanche satisfaite de s’être faite écouter au point d’avoir des retours de la part de son invité reformulant ce qu’il voulait dire avec plus de précision pour qu’ils puissent s’entendre sur les mots et leur sens.

*A la réflexion je me demande s’il a envie d’être amoureux ou s’il ne préfèrerait pas ressentir autre chose car à sa manière de fuir les conclusions qui s’imposent…*

« Vous dites que vous voulez la protéger cela me semble normal lorsque l’on est amoureux d’une personne et vous avez raison c’est de l’amour…"

Elle allait s’engager sur une pente très glissant pour elle car sur laquelle elle n’avait pas non plus une énorme expérience pour tout dire une expérience aussi importante que sur les sentiments amoureux.

« … mais si j’ai bien tout compris, il existe plusieurs types d’amour. »

Elle hésita. Ce n’était pas facile de citer des exemples et la Sindarine fut la bienvenue pour lui fournir quelques souvenirs et quelques exemples d’amour.

« L’amour filial, l’amour de ses amis, l’amour fraternel, l’amour avec un grand A comme disent les gens et même l’amour d’une divinité… Vous seriez éventuellement concerné par l’amour avec un grand A et l’amour amitié. Arrêtez-moi si je me trompe… »

Maintenant comment choisir la bonne piste ?

*Un jour j’ai entendu un barde chanter quelque chose sur le sujet. Si je le souviens bien des paroles cela faisait :
Entre l'amour et l'amitié,
Il n'y a qu'un lit de différence,
Un simple "pageot", un "pucier"
Où deux animaux se dépensent,
Et quand s'installe la tendresse
Entre nos corps qui s'apprivoisent,
Que platoniquement je caresse
De mes yeux ta bouche framboise,
Alors l'amour et l'amitié
N'est-ce pas la même romance ?
Entre l'amour et l'amitié
Dites-moi donc la différence...

Je t'aime, mon amour, mon petit,
Je t'aime, mon amour, mon amie...

Entre l'amour et l'amitié,
Ils ont barbelé des frontières,
Nos sentiments étiquetés,
Et si on aime trop sa mère
Ou bien son pote ou bien son chien,
Il paraît qu'on est en eau trouble,
Qu'on est cliniquement freudien
Ou inverti, ou agent double,
Alors qu'l'amour et l'amitié
Ont la mêm'e gueule d'innocence.
Entre l'amour et l'amitié,
Dites-moi donc la différence...

Je t'aime, mon amour, mon petit,
Je t'aime, mon amour, mon amie...

Entre l'amour et l'amitié,
La pudeur a forgé sa chaîne
A la barbe du Monde entier
Et de ses gros rir'es gras de haine.
Bon an, mal an les deux compagnes
Se dédoublent où bien s'entremêlent
Comme, sur la haute montagne,
Le ciel et la neige éternelle.
Entre l'amour et l'amitié
Se cache un petit bout d'enfance.
Entre l'amour et l'amitié
Il n'y a qu'un lit de différence...

Je t'aime, mon amour, mon petit,
Je t'aime, mon amour, mon amie !
_ C’est très beau mais tu crois que ça l’aider éclairer ce qu’il ressent ?*

Pour écouter le barde:

« Vous l’avez embrassée donc je dirais que vous avez du désir pour elle et donc que vous êtes plus du côté Amour que du côté amitié…  et c’est bien normal de vouloir revoir la personne aimée. En tout cas c’est ce qu’on dit »

Comme vous l’aurez constaté, la courtisane était de moins en moins sur d’elle et semblait marcher sur des œufs au fur et à mesure que les doutes de Duscisio se précisait et que son manque d’expérience lui limitait ses marges de raisonnement. Elle n’aimait pas se trouver en terrain inconnu.
Heureusement, l’adorable compliment de l’herboriste sur le désir qu’elle pouvait inspirer lui redonna du baume au cœur. Le compliment était d’autant plus adorable que Duscisio laissait aller en même temps son chagrin. C’était à lui fendre le cœur de n’importe qu’elle putain cynique.

« Je prends cela comme un compliment...»

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que la bouche de l’albinos vint se coller contre la sienne, douce, un peu humide et salée par ses larmes. Elle n’eut pas le temps d’en ressentir d’avantage tant ce fut bref. Elle ne put se retenir d’hausser les sourcils d’étonnement.

*Pour un chaste baiser, c’est un chaste baiser ma chérie. Tu as senti du désir ?
_ Hum… Non !*


Elle se retint de faire son instruction en matière de baiser, il avait déjà enchaîné avec la suite de ses pensées et ce n’était pas le moment.

*Nous devons être déçues non ma chérie ?
_ Pourquoi déçue ? Ce n’est pas de mes amours qu’il s’agit.
_ Ca ! Y pas de danger !*


Les dernières secondes faisaient pencher la balance vers une direction qu’elle n’avait pas envisagée, la souffrance due à la solitude. Et pour cause, Elië se suffisait à elle-même ou plutôt Elië suffisait à Elië. La solitude, elle ne la connaissait pas. Par contre, Duscisio semblait l’éprouver au plus haut point et peut être était-il prêt à s’imaginer des amours sans réalité pour la combler. Alors comme cela le plus grand des herboristes, reconnu dans tout Isthéria, que les gens saluent dans la rue adule pour ses compétences professionnelles était peut être l’homme le plus seul de ce monde ?

*Tu es sûre que tu veux lui dire ça ?
_ Il ne peut pas être plus désespéré, je crois alors tantqu’à faire battons le fer tant qu’il est chaud…
_ Il va te maudire
_ Nous nous connaissons à peine, au pire il ne me reverra pas si je suis trop méchante et je lui manquerai bien moins que sa petite prêtresse. Et puis je ne suis pas une brute, je vais faire ça en douceur.
_ J’imagine déjà !*


Elle s’approche au plus près de Duscisio et essuya d’un revers d’index, la dernière larme qui roulait sur sa joue.

« Si vous me permettez d’être franche avec vous, et sans vouloir vous blesser. Cette femme  est sans doute importante à votre cœur, mais comme vous l’avez dit, elle est plus le moyen de combler solitude. Pensez à elle, volez à son secours si besoin est, mais vivez ! Regardez les gens ! Vous avez de nombreux amis j’en suis sûre ! Regardez les autres femmes ! Parlez leur, acceptez ce qu’elles vous offrent quand cela vous inspire, offrez leur ce que vous êtes et de belles aventures se présenteront à vous jusqu’au jour où une vraie Othello ne vous laissera pas de doute »

*Je ne sais pas trop où je suis allée chercher tout ça mais bon.
_ C’est ce que mon père m’a dit pour m’empêcher de partir. Tu te souviens ? Il s’appelait Silvath…*


Elle se releva souriante comme pour ajouter une plaisanterie dans un moment qui pourtant ne s’y prêtait pas.

« Elle pourra être flattée la première qui vous… Je pourrais même être jalouse !... »
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... Icon_minitimeSam 16 Aoû - 11:07

Les conseils qui lui était donné semblait marcher, mais d'une autre part, cela lui faisait poser de nouvelle question sur se qu'il ressentait et se qu'il pouvait faire à l'avenir pour arranger ses propres opinions sur une personne rencontrer.
Car quand on y pensait, Duscisio avait rencontré bien nombre d'hommes et de femmes, les femmes étant plus nombreuse comme s'il les attirait avec un certain charisme.
Non, il ne fallait pas rêver non plus.
Loin de posséder un charisme exemplaire ou un charme à tomber par terre, il se contentait de montrer se que les gens attendaient d'un jeune homme plein de vie, qui n'avait peur de rien à les affronter de face comme d'un adversaire à sa taille.
Mais il y avait bien sur des adversaires bien plus coriace et le jeune albinos était d'en affronter le pire. Celui ci que l'on nommait Amour, un amour dont le sens avait tellement de facette qu'il en était difficile de trouver le point faible pour se mettre à son niveau et l'accepter tel qu'il est. Un adversaire qui s'affrontait sans arme sans magie mais avec tellement de convictions que l'on s'en perdrait dans des sentiments mauvais à ne savoir plus quoi en faire.

Alors que voilà, Elië lui présentait différences facettes de l'amour pour savoir le quel le frapperait en premier. Vouloir la protéger c'était bel et bien de l'amour. Dans quel sens il l'aimait ? L'aimait-il parce que c'était une femme ? Ou l'aimait-il parce que c'était une amie ? C'était l'un des deux et il était difficile de faire différence quand on n'avait aucune notion.
D'après elle, c'était le côté amour plus que le côté amie. Une femme aussi belle qu'Othello pouvait pour lui avoir à niveau égal celle d'Elië alors qu'ils ne se connaissaient que depuis peu. Pourtant il n'avait aucune attirance pour cette dernière, lui qui l'avait complimenté sur sa beauté avant de l'embrasser aussi simplement qu'un puceau faisant son premier baiser de grand frère. C'était d'un ridicule, mais cela en étonna la demoiselle qui écarquilla les yeux par la surprise qu'il avait provoquée à ce geste. Ses yeux un instant dans les siens, remarquant une certaine différence entre les deux paires de prunelle qu'il lui avait semblé changer dans l'instant d'après. Une illusion ?

Alors quand il vint parler du côté de la solitude qui semblait l'envahir malgré toutes les rencontres qu'il avait pu faire par le passer, les aventures aussi périlleuse qu'avantageuse. Dans les paroles de la catin, se trouvait une femme qui semblait connaître le moyen d'affronter cette solitude par un fait tellement évident et qu'il faisait déjà depuis des années sans s'en rendre compte. Certes il risquait sa vie, jouait avec le feu la foudre et l'acier mais cela n'importait peux. Elle lui donnait l'ordre de vivre le moment présent sans le cité réellement.
Parler à plusieurs personnes, une à une ou toutes en même temps, apporter se qu'elle voulait voir de lui, se qu'elle désirait de lui se qu'elle attendait de lui. Non pas en l'utilisant comme un outil mais comme une personne aimable comme il l'était au plus profond de lui. Et ainsi rencontrer peut-être une femme qui ne voudrait se séparer de lui pour rien au monde...
Il rebaissa les yeux quand le nom d'Othello refit surface, comme si pour lui l'évidence était que cette dernière soit justement la femme qu'il attendait. Et on repartait dans cette boucle infernale... Si Othello était la cause principale de son état il fallait qu'il soit sûr de se qu'elle attendait de lui. Dans le bon ou le mauvais qu'une page se tourne pour lui fournir une nouvelle expérience qui était celle de l'échec amoureux que tout le monde subit un jour où l'autre. Il ne pouvait se résilier à se que ce soit le cas pourtant. Il serra ses poings à l'idée qu'Othello puisse, au finale, refuser ses sentiments. Elië se permettait d'ajouter une petite plaisanterie pour détendre l'atmosphère, elle pourrait en être jalouse. Cela fit sourire Duscisio, un large sourire qui gardait quand même la tristesse dont la dernière larme était effacé par un doigt de la jeune femme.

Jalouse ?... Mais quelqu'un qui se montre aussi bonne que vous, ne devrait avoir aucun mal à trouver cet amour donc je cherche à en trouver le sens malgré tout.

Duscisio la regarda, essayant d’effacer les traits qu'il montrait depuis son réveil précipité, d'un sourire presque forcé mais paraissant si vrai.

Je ne sais absolument pas se que vous éprouvez à faire l'amour avec tous les hommes qui vous payes pour ça, mais je pense que vous aussi vous auriez cette chance si vous le désirez. À moins que cette vie vous suffit.

D'un certain côté, Duscisio l'enviait d'avoir autant de relation même s'il ne s'agissait que d'offrir son corps. Au moins elle en restait pas seul et elle succombait à un plaisir qu'il ne connaissait aucunement.
Il détourna son regard vers ses mains.

Moi maintenant, je dois me soucier de savoir se que je ressens et tout ceci, en vivant une vie qui me semble la plus jouissive possible, sinon vivre comme je l'ai toujours fait pendant des années n'aurait aucun sens ni avantage...


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Handicap. Faculté magique grandement réduite.
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