[Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... - Page 2

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_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...

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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Aoû - 22:12

Elle n’avait vraiment pas l’habitude de se changer en conseillère en relations ou en psychologie et elle commençait à être à bout de ses non-compétences en la matière. Ce qui la flatta tout de même était l’attitude attentive et concentrée du jeune sur ses propos. Encore renfermé, il ne pleurait plus et semblait désireux de reprendre les choses en main. Comme quoi, on pouvait être crédible dans tous les domaines, même si on n’était pas très compétents. On n’aurait pas pu dire qu’il s’agissait de boniments car elle n’avait pas l’intention de tromper le malheureux amoureux, mais elle devait bien admettre que son peu d’expérience en la matière était tout de même un handicap.

La culture livresque cela peut aider, mais l’expérience est tout de même un atout important pour savoir de quoi l’on parle.

Une chose qui l’intriguait était que le jeune homme était tout à fait bien de sa personne en plus d’être plein de qualités morales, enfin pour ce qu’elle savait de ces qualités qui ne lui apparaissait surtout que comme des handicaps empêchant de profiter de ce que la vie pouvait vous offrir. Un joli brin de mâle comme lui devait fatalement attirer nombre de soupirantes. Imaginer qu’il n’en n’ai jamais profité était très difficile pour Elië. Et elle ne parlait même pas d’en profiter pour assouvir ses désirs au détriment des femmes, non mais mettre à profit les occasions qui se présentaient avec des dames aussi bien de leur personne que lui. Il avait sans doute du ressentir des affinités pour l’une ou l’autre des femmes qu’il avait rencontrées !

*Il est peut être très difficile en matière de fille.
_ Ou alors il en a peur.
_ Possible car il ne sembla pas craindre de s’engager dans une relation à long terme et ce que ça engage comme responsabilité
_ Tout notre contraire quoi !...*


Visiblement elle n’avait pas fini de se poser des questions sur la manière de vivre de Duscisio. C’était à la fois passionnant et par bien des côtés, incompréhensible. Car même en admettant qu’il soit profondément amoureux de la prêtresse, l’éloignement créait tout de même une solitude que le jeune herboriste avait avouée tantôt et qui le faisait de plus en plus souffrir. Qu’y aurait-il de mal dans ce cas de tout faire pour lutter contre cette solitude et au besoin de la chasser par la compagnie d’autres femmes ?

*En tout cas c’est ce que je ferais
_ Tu n’en sais rien tu n’as jamais été amoureuse.
_ Je sais déjà que me contenter d’un seul homme serait impossible alors supposer cet homme loin de moi et rester seule sans jouir de lui ou de quelqu’un d’autre comme Duscisio...
_ C’est là que tes compétences s’arrêtent. Tu ne parles pas d’Amour, là, tu parles de désirs…
_ Je ne vois pas pourquoi. Tenir à un homme ne doit pas m’empêcher de vivre et s’il m’aime il le comprendrait.
_ C’est une façon de voir. Serait-elle valable si tu vivais avec lui ?
_ Et pourquoi pas ?
_ Je ne sais pas, je me demandais quelle serait la place de cet homme, alors, dans ta vie.
_ Duscisio, a dit la protéger. Alors me protéger…
_ Engage un garde du corps.*


Comme on le voit, où plutôt comme le lecteur le voit car le jeune herboriste y restait étranger, le questionnement de Duscisio, provoquait un débat interne au moins aussi égal que celui qui avait lieu au fond de l’apothicaire ou entre les deux individus présents dans chambre de la courtisane. La Sindarine semblait moins sûre de son fait que la Syliméa et cette dernière considérait peut être avec raison au regard de ce que Duscisio, lui donnait à voir que l’amour était un handicap, une entrave à la vie.

*Pourquoi les gens courent-ils après cet Amour, cette âme sœur qui va les empêcher de profiter de la vie ? Il existe déjà bien assez d’obstacles à surmonter contre lesquels on ne peut rien sans s’en rajouter ! Rein que d’en parler nous voilà sérieux, angoissés, sombre… *

La remarque de l’herboriste vint la contredire en la faisant s’esclaffer. Elle ? Bonne ? Ne pas avoir de mal à trouver l’amour ? Il y avait visiblement un malentendu. Elle parvint enfin à arrêter de rire.

« Excusez-moi, je ne voulais pas être désobligeante. Je crois juste que le portrait que vous êtes fait de moi est un tantinet erroné. Je n’ai jamais été bonne à part au lit. Et je ne cherche pas l’amour. Pour moi, il est synonyme d’esclavage. Jalouse était une boutade pour signifier que quelqu’un parviendrait un jour à vous offrir ce que vous avez refusé venant de moi, mais je n’ai aucune amertume de ce côté croyez la bien »

Les rôles s’étaient un peu inversés et c’était le tour de la rouquine de donner une partie de sa version de l’amour et comme elle n’avait personne à ménager de ce point de vue, elle parlait de façon plus directe et sans précaution. Il n’était ceci dit pas sûr que cette façon de faire sit apte à maintenir le sourire qui se dessinait timidement sur le visage blafard.
En outre, s’il voulait tout savoir sur ses motivations elle n’avait aucune raison de le cacher, ni d’en être fière plus que le boulanger qui a la satisfaction de fournir des pains savoureux à ses clients.

« Les gens vous paie pour leur fournir des potions pour lutter contre les maladies qui diminuent leur corps. Moi, on me paie pour un genre de potion qui lutte contre la solitude du corps et celle de l’âme aussi. Et j’aime cette idée, comme j’aime le sexe, que j’aime jouir avec mes clients. Je suis donc deux fois gagnante : du point de vue pécuniaire et du point de vue plaisir charnel. Dernier avantage, je suis seule quand je le souhaite. »

Le ton était posé et calme sans une once de véhémence. Elle était même souriante, il n’y avait aucun côté dramatique à évoquer son métier.

« Peut-être qu’un jour je serai plus exigeante de votre point de vue et dans ce cas, la putain Elië Valanatëel se retirera et fera autre chose, pas de plus noble, mais de différent. »

Elle marqua un temps d’arrêt, le temps pour le jeune albinos de prendre de bonnes résolutions.

*Et bien voilà !
_ C’est inattendu !
_ Ou j’ai bien cru qu’on n’y arriverait jamais*


Il se disait prêt pour un autre départ où lui et ses sentiments auraient plus de place et d’importance. C’était peut-être une récompense après des années de privation affective…

« Oui, c’est l’heure pour vous de lâcher un peu prise et d’écouter plus ce qui vous fait envie. Et toujours sans vouloir vous choquer, mais parce que vous êtes bon…"

Elle avait insisté sur le « bon » en référence au qualificatif dont il l’avait affublée quelques minutes plus tôt.

« Je peux être pour vous, l’apothicaire qui ne fait pas payer ses patients, pour une conversation, un baiser, une caresse, un orgasme… »

Elle finit par un clin d’œil complice. Elle ne savait pas trop comment il prendrait cette dernière proposition, mais elle lui était venue instinctivement, peut être comme la suite logique de sa tirade sur son métier et la maladie de solitude. En effet, y avait-il quelqu’un de plus seul sur terre que Duscisio Balibe, maître herboriste ?
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Aoû - 0:57

Sa remarque était apparemment sortie d'un humour d'un tout autre niveau quand Elië entendit les qualifications qu'il lui donnait. Puis soudainement en se rappelant certaine chose, il pouvait comprendre qu'il venait de faire une énorme bourde, une erreur de jugement. Bien que ses conseils étaient fort bien montés, celle ci ne restait pas moins une fille de joie. Elle ne manqua pas de l'affirmer quand elle s’arrêta de rire. Son sourire gêné sur l'éventualité de l'erreur qu'il venait de faire. La discutions aussi triste voir ennuyante passa rapidement à celle du fait de vivre de son propre chef avec ses propres convictions et envies. Il n'était plus question ici de parler de ses amours et franchement cela l'arrangeait énormément. Le changement de sujet était la seule chose qui semble raisonnable à présent. La remise en question était terminé, place que discutions d'adulte. À vrai dire, elle ne cachait aucunement son jeu depuis qu'ils se connaissaient. D'une part elle vint prendre part à la recherche d'une graine, puis arrivant de l'autre part ordre des choses il vint lui rendre visite comme il le faisait pour chaque fin de mois aux clients de la cité. Dans aucun cas, elle se cacha être liée au sexe.

Ne mâchant pas son mot sur le malentendu qui avait été provoquer inexorablement par sa faute. Elle avait un certain point de vue, mêlant une vie amoureuse et se lier à un homme pour la vie comme de l'esclavage. Il ne pouvait la contredire. Certains hommes maltraitaient leur femme pour les plus mauvais, d'autres part une fois mariée une femme n'avait plus vraiment de liberté, enchaîner à la maison pour les tache ménagère ou s'occuper simplement des enfants. Elië n'était pas faite pour ça. Elle voulait vivre à sa manière en jouissant avec les hommes et de leurs désir. Elle aimait ça. Comme Duscisio qui se son côté soignait les malades, Elië soignait de la solitude.
Soigner de la solitude, l'albinos eut un rire jaune.

J'aurais été dont benêt de refuser votre jeu à ce moment là si je comprends bien.

Il leva sa main, la posa en poing et toqua une fois son front comme il toquait une porte, tirant la langue pour montrer à quel point il se sentait un peu idiot. Il ne pouvait réagir bien à ce moment-là, car il ne comprenait rien à rien.
Duscisio était venu là pour le professionnel il vint finalement à parler de tout se qui était personnel. Mais un bon point se voyait dès maintenant. L'albinos avait changé de ton de visage et d'émotion pour s'ouvrir un peu plus : Parler lui fit un grand bien.

N'en faite rien. Restez tel que vous êtes c'est très bien ainsi. C'est à moi de vous comprendre davantage. Bien que cela ne semble guère difficile au vu de la discutions on ne peut plus clair que l'on a eu.
Vous aimez se que vous faites autant se que j'aime se que je fais.


Il leva les mains en l'air à plat, pour signaler qu'il n'y avait rien à changer. Que tout était très bien comme ça.
Il était maintenant de faire se dont il avait envie, tapant à plat ses cuisses de ses mains, il chercha ses bottes du regard afin de se préparer à partir chez lui.

Je vous remercie. Je vais prendre votre conseil au pied de la lettre.

Il posa ses bottes pour qu'il puisse les mettre de lui-même, révélant ainsi qu'elle aussi pouvait être disponible à sa manière. Une simple conversation comme aujourd'hui, ou le partage de bien plus pour une nuit. Il le prenait bien, presque au pied de la lettre également, comme d'une éventualité qu'il était prêt à prendre quand le besoin s'en fera sentir.
Le clin d'oeil complice de la jeune femme, fit sourire à nouveau le jeune homme.

Un jour peut-être, quand l'envie s'en fera sentir je viendrai vous rendre visite pour un nouveau jeu. En vous épargnant un sujet ennuyant.

Duscisio se leva une fois ses bottes au pied pour faire quelques pas et faire face à la demoiselle pour s'incliner.

Je vous remercie, toute de même, de m'avoir écouté. Je vais maintenant reprendre mes affaires en bas et reprendre le travail. Je vous enverrais une crème pour vos éventuels problèmes de gerçures et de bleus en guise de remerciements.

Il se releva, droit comme un I, pour chercher du coin de l’œil la sortie.


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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Aoû - 8:47

Le jeune albinos semblait plus serein dans la discussion qui avait pris un tour nouveau. Ne plus être le sujet central semblait lui convenir alors que le prétexte avait un peu dévié, mais pas tant que cela car ouvrant peut être des perspectives de vie pour le jeune homme.
Certes, personne ne s’attendait à ce que Duscisio devienne un grand libertin, mais peut-être qu’il laisse ses œillères qui le focalisaient sur trop peu de choses : son travail acharné et de chaque instant et sa solitude. S’il pouvait garder ses pupilles sanguines bien ouvertes sur le monde qui l’entourait, il verrait les belles choses que le vie pouvait lui réserver dont peut être le regard que certaines personnes dites du sexe faible pouvaient poser sur lui et qui n’était en rien dégradant. Ce regard n’était sans doute pas seulement animal comme il pouvait le craindre de la part de la courtisane. A côtoyer l’herboriste, on pouvait aussi tomber amoureuse de ses qualités en plus de son allure physique. En outre, nombre de personnes pouvaient devenir des amis ou en tous les cas des relations agréables qui rompraient également sa solitude, d’autres manières qu’une relation amoureuse.

L’échange montrait en tout cas l’ouverture d’esprit que pouvait développer l’intègre apothicaire, deux qualités souvent inconciliables. Les intègres, les droits les irréprochables ont tendance à devenir en parallèle, psychorigide, intégristes, fanatiques, hors ce n’était semblait-il pas le cas de Duscisio qui gardait l’esprit ouvert et pouvait écouter les paroles crues d’une courtisane sans s’offenser ni prendre la suite et même, lui donner la réplique de façon respectueuse. C’était assez rare pour qu’Elië lui en soit sincèrement reconnaissante.

Elle avait expérimenté si souvent le mépris d’autrui, même de la part de ses clients qui après l’avoir consommée pouvait cependant la considérer comme la chose sale porteuse de toutes leurs turpitudes ! Ce n’était pas une généralité, certains autres posaient aussi un regard plein de reconnaissance ou de tendresse, mais par Kesha qu’ils étaient minoritaires !

Cela ne changeait rien à la fierté presque maladive de la courtisane, raison pour laquelle la conversation avait si facilement déviée. Elle s’était faite prendre à son propre jeu de la putain magnifique et sans remord qui ne permet à personne de douter de son activité, de son utilisé et du plaisir qu’elle pouvait y prendre.

Elle était heureuse d’avoir en face d’elle quelqu’un comme le jeune albinos même si elle se doutait que malgré son ouverture d’esprit, les malentendus devaient être légions entre eux. Par exemple, lorsqu’elle avait abordé le thème de l’esclavage, avait-il compris ce qu’elle avait voulu signifier ? Pour elle, il s’agissait du fait de se trouver attachée à une personne qui lui fermerait les horizons toujours plus nombreux à découvrir que ce soit en terme de personnes ou même d’activités. L’amour revenait semblait-il pour elle à choisir, chose impensable pour elle qui voulait ne se priver d’aucun objet de plaisir. Ce choix était synonyme de frustration, mot qui ne faisait pas partie de son vocabulaire.
Elle était à vingt-milles lieues des considérations ménagères et domestiques qu’à la vérité, elle était incapable d’envisager. Les lui décrire, les évoquer devant elle la plongerait sûrement dans le plus grand désarroi, comme si elle découvrait un monde nouveau…

Duscisio lui était capable de reconnaître ses erreurs et sans doute de façon même un peu trop prompte, son humilité était à double tranchant. Parviendrait-il à maintenir son avis à force de vouloir comprendre son interlocutrice ? Si elle ne l’avait pas vu, il y avait quelques jours de cela, se mettre en colère à propos d’une certaine graine, elle aurait pu en douter. A l’évocation de ce souvenir elle ne peut retenir un petit sourire amusé. L’évènement était passé dans les souvenir et elle ne tenait pas rigueur à l’apothicaire d’avoir fait son métier jusqu’au bout. Elle avait joué et perdu tant pis pour elle…

Mais elle était occupée par leur conversation et le souvenir fugitif ne l’empêcha pas de répondre à la nouvelle mortification que s’imposait son malade. Non, non, il n’était pas benêt ! Sa pantomime d’amateur lui arracha pourtant un rire complice avant qu’elle ne proteste.

« Pas du tout. Vous êtes loin d’être un benêt. Mon jeu était à sens unique et vous n’étiez pas partie prenante. Dans votre future vie vous n’avez pas à vous laisser manipuler par le première rouquine qui veut s »muser un peu si vous-même, vous n’en avez pas envie. Profitez de la proximité qui peut s’installer entre vous et le monde, jouez si vous le voulez, mais ne soyez pas l’objet du jeu dont des méchantes comme moi pourrait vouloir profiter. »

Elle venait d’avouer à mots couverts que son attitude passée n’avait pas été très respectueuse à l’égard de l’herboriste. Ce n’était pas des excuses, mais ça y ressemblai et il ne fallait pas en attendre d’avantage de l’orgueilleuse rouquine.
En outre, elle espérait ne pas dérouter Duscisio car ses propos semblaient contradictoire et elle s’en rendait compte ; d’un côté, elle lui disait de vivre de profiter de l’instant présent et de l’autre de se préserver. Se préserver des personnes peu scrupuleuses qui seraient prompte à lui infliger de nouvelles souffrance, contrairement à celles qui sincères serait à chaque fois de petites lumières sur son chemin, de petites étoiles dans son ciel qui lui servirait à se guider dans l’obscurité de sa solitude lorsqu’elle est trop oppressante.

« Je ne sais pas si je me fais comprendre ?... »

*Ma petite Elië je suis fière de toi.
_ Moi aussi je fière de moi
_ Tu as réussi à rasséréner ce petit… En tout cas pour le moment.
_ Que faire d’autre ? Il est tellement mignon. Ecoute le nos encourager à ne pas changer ;
_ Je ne sais a ‘il est toujours sur la même longueur d’onde que nous mais oui il est adorable…*


« Ne vous méprenez pas. Oui, je suis très bien ainsi, mais j’accepterais si cette vie ne me convenait plus. Je suis prête à changer à ce moment, mais à ce moment seulement. Lorsque peut-être, une perle rare contiendra en elle tout ce dont j’ai besoin et envie »


Elle ne put retenir un rire tant elle se rendait compte que son exigence était démesurée.

« Un Duscisio Balibe qui serait taillé à ma mesure… J’aime que vous essayiez de comprendre la catin. »

Mais que faisait-il ? Que son moral ne soit plus en berne ça elle voulait bien l’admettre, mais le repos n’avait pas été suffisant et il ne pouvait envisager de reprendre sa route aussi vite et ce n’était pas un auto-encouragement qui changerait le fait que dès les escaliers abordés, il risquait de se rompre le cou. Perdue dans la conversation, elle n’avait même pas réalisait qu’il enfilait ses bottes…

« Eh ! Là ! Je suis ravi de vous voir dans d’aussi bonnes dispositions et honorée que vous trouviez mes conseils dignes d’intérêt, mais vous ne trouvez pas qu’il est un peu prématuré de prendre congé ? »

Elle était prête à lui barrer le chemin mais s’en laissa dissuader en entendant qu’il pouvait envisager de faire appel à ses services.

*Ca y est tu nous l’as dévergondé !
_ Pas dévergondé, libéré !*


« Et bien ce sera avec plaisir. »


Elle sourit de la voir désorienté et lui indiqua la porte.

« C’est par là. Attention, vous vous souvenez qu’il y a pas mal de marches… »

Elle lui emboîta le pas puis le dépassa.

« Je passe devant en cas de chute… »
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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Aoû - 15:14

Duscisio se prenait pour un idiot pour certaines choses, cela n'était guère étonnant mais ici il ne s'agissait aussi que de plaisanterie. Il ne se jugeait pas réellement benêt, c'était qu'à la différence de ses rencontres, il n'avait pas marcher dans son jeu par de ses convictions actuelles à n'être passer sous son jeu. En d'autre circonstances peut-être aurait été t-il gêner mais il se serait laissé prendre à l'aventure. Les réactions n'auraient pas été les même, sauf une : quand la tension monte, elle ne l'était pas pour un rien. À son jeu, Duscisio en subit l'effet mais le moment n'était pas vraiment prévu de se faire à l'idée de jouer à un tel « amusement » pas très respectueux pour le jeune homme.

Ne vous en faites pas pour ça. J'ai toujours été méfiant. Comme je l'ai fait pour vous si vous souvenez bien.

Parlant du fait de lui faire montrer s'il avait la graines qu'elle cherchait, le nom était la seul chose qui lui fît défaut, alors quand il coupa les tiges des graines sa méfiance fut accru. À partir de là il était très prévenant même après les avoir récupéré et savoir se que voulais en faire la demoiselle. Duscisio ne manquait pas de jugement, mais il n'était pas parfait non plus.
Son jeu aurait été volontiers jouer si certain critère n'était pas présent dans son esprit.
Ne rien changer autant pour lui que pour elle était un critère de compréhension qu'il acceptait sans discuter. De plus, il n'y avait rien de mal à se qu'elle faisait, les témoins en serait nombreux et le jeune home en était le dernier cobaye bien qu'il n'allait pas plus loin que l'excitation. Changer, était une question de savoir si la situation lui convenait.
Duscisio était herboriste par vocation et héritage mais il aimait se qu'il faisait.
Elië était une fille de joie pour le plaisir que cela lui apportait.
Elle ria quand elle pouvait s'imaginer un garçon aussi timide que lui puisse un jour à la voir et commander une nuit avec elle. Dans des circonstances plus enviable peut-être, Duscisio n'avait pas non plus l'esprit totalement réservé.
Maintenant et pour lui, le temps était venu de partir pour reprendre le travail. Seule occupation qu'il pouvait prendre par les temps qui court, mais quand il s'agissait de prendre sur lui, il n'y allait pas à la légère et il la regarda, comme s'il n'avait pas le choix.

Je vous ai dit pourquoi. Si je ne travaille pas je ne pourrais plus exercer mon métier. Je...

Il se stoppa un sourire triste aux lèvres, détournant son regard vers la sortie. Lui dire que s'il ne faisait rien était synonyme de mort, sa réaction pourrait être différente d'une personne à une autre. Comment savoir si elle réagira bien ou non ? Préférant de pas se mettre ça à dos, il garde silence. Et s'il sauve sa vie alors il pourrait revenir la voir, rien que pour donner de ses nouvelles quand le temps y sera propice. Si elle comprenait alors elle n'avait aucune raison de lui barrer la route. Répondant à sa proposition par un plaisir qu'elle recevra cela, elle lui indiqua la porte et pour le guider elle passa la première. Il était vrai que l'herboriste avait encore un peu de mal à se tenir debout, mais il restait déterminer à continuer de travailler alors pendant la descente des escaliers :

Mais ne vous en faites pas. Je vais me manager un peu aujourd'hui et éventuellement demain.

Une fois descendu c'était ses propres affaire qu'il cherchait. L'épée toujours poser sur la table basse, son carnet ouvert à terre, la plume dans l'encre renverser – où il en fut désolé pour le sol... – et ma cape. L'un a un ses affaires était récupérées pour les rassembler dans le sac qu'il avait pris avec lui. Attachant son épée à la ceinture, il conclût :

Si vous avez besoin d'autres choses que je puisse faire pour vous, n'hésitez pas à m'envoyer un courrier ou passer me voir. Je verrais se que je peux faire pour vous.

Laissant volontairement les trente dias sur la table basse, il pointa les pièces du doigt.

Gardez tout. Ce sera un payement vous vos conseil et pour m'avoir aidé lors du malaise.

Il savait remercier, à sa manière certaine, mais il savait le faire autre sa gratitude qu'il exprimait très bien rien qu'en sortant en meilleur forme que quand il était arrivé.
Il passa la porte, faisant une dernière salutation de la main avant de passer la grille de fer.


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MessageSujet: Re: [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois...   [Terminer]L'apothicaire sonne toujours deux fois... - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Aoû - 21:20

En effet, elle voulait bien admettre qu’il existât en lui un certaine part de méfiance, il le fallait bien pour quelqu’un qui courait le monde à la recherche de plate rares. Cela devait bien le mener dans des endroits peu recommandables et s’il réussissait à survivre, c’était sans doute qu’il prenait assez de précautions pour cela. Son épée était aussi là pour en témoigner. Bref si elle pouvait compléter le portrait de l’herboriste elle dirait qu’il était certainement un trop gentil garçon, mais pas naïf, il était capable de discerner la possibilité d’un danger ou d’une manipulation. Son problème alors serait d’être capable de dire non en certaines circonstances, trop de gentillesse pousse parfois à vouloir satisfaire les personnes qui quêtent des services ou pire encore. Il était aussi intègre et droit, mais ouvert et à l’écoute d’autrui. C’est sans doute ce qui lui permettrait de changer si toute fois on peut changer lorsque les habitudes se sont cristallisées depuis trop d’années qu’elles deviennent des prisons.

*Un peu trop proche de la perfection non ?
_ Gros défaut, il ne sait pas s’arrêter de travailler et ne pense pas suffisamment à lui.
_ Oui, cela risque de le perdre…*


En entrant chez elle il était dérouté quant-à ses sentiments et souffrait d’une solitude sans fond. Qu’en était-il à présent ? Elle avait pu observer qu’il avait pour le moins repris quelque courage et peut être s’était vu ouvrir des perspectives de vie. Ceci dit on ne peut pas présager de ce que la vie vous réserve. Il suffit que les habitudes reprennent un tant soit peu le dessus pour que les bonnes résolutions soient oubliées.
Elle était curieuse de voir ce qu’allait devenir le petit albinos, petit étant un terme affectueux et non péjoratif. Mais là non plus, elle ne se faisait pas beaucoup d’illusions. Il était bien rare qu’elle vît un homme plus d’une fois et elle avait rencontré Duscisio déjà deux fois. Il y avait fort à parier qu’elle ne le reverrait pas de sitôt. Entre ses voyages, ses préparations et les visite à ses clients, elle passerait assez vite dans le rayon souvenir et bien contente si c’était dans la case bon souvenir. Elle savait également qu'elle ne lui en voudrait pas, cela faisait partie de l'ordre des choses...
Après tout, peut être changerait-elle avant lui bien que pour être honnête, elle ne se sentait pas ouverte d’esprit que son invité. En tout cas pas prête du tout à changer. Orgueil ? Réalité de l’adéquation de sa vie à sa personne ? Expérience limité de la vie ?

En attendant elle croquait le vie à pleine bouche et elle accueillait le rire le plus souvent possible, au risque que son entourage se méprenne et pense qu’elle se moquait ou doutait d’eux. Dans ce cas, elle n’avait pas besoin de s’esclaffer car son verbe pouvait devenir cinglant et acide. Ainsi, si l’herboriste pensait qu’elle ne pouvait imaginer Duscisio faire appel à ses service, il se fourvoierait car elle faisait référence à toutes ses qualités morales et autres qui seraient un minimum pour la faire changer de vie et qui ne se trouvaient pas chez le premier quidam venu.

Mais l’heure semblait être de toute façon au départ dans la tête de l’apothicaire et elle avait renoncé à le convaincre de rester un peu plus longtemps. Peut-être sa sollicitude du jour était-elle épuisée ou elle pensait tout bonnement que Duscisio était un grand garçon, suffisamment en tout cas pour savoir ce qu’il faisait. En outre le motif énoncé était forcément valable. Elle ne voyait donc pas pourquoi elle s’opposerait à son départ. Par contre le reprise de cette phrase la plongea dans un certain malaise d’autant qu’à chaque fois, le visage du malade prenait l’expression de celui qui se trouve face à son destin, pire peut-être.

« Vous m’inquiétez, c’est comme si vous alliez perdre toutes vos capacités, ou pire que vos derniers instant étaient arrivés. Vous ne m’avez pas tout dit n’est-ce pas ? »

*Il doit avoir ses raisons
_ Sans doute. Après tout il s’est suffisamment confié aujourd’hui, sa confiance ne va sans doute pas jusque-là… Ce qui est d’autant plus inquiétant car après les confidences d’aujourd’hui qu’est-ce qui pourrait être plus dangereux à révéler que sa vie sentimentale?
_ Un racket ? Une menace sur sa vie ?
_ C’est bien ce que je dis…*


Une nouvelle fois sa curiosité était piquée au vif. L’herboriste se révéler un homme à secrets et quoi de plus excitant qu’un secret à découvrir ?

*En même temps nous ne sommes pas responsables de sa santé.
_ En outre, je ne me fais pas trop d’illusion lorsqu’il prétend qu’il va se ménager, je pense qu’il va se remettre à travailler jusqu’à épuisement
_ Nous pensons la même chose : il faudrait qu’il tombe dans les escaliers pour qu’il soit forcé de s’arrêter pour de bon…
_ Oui mais il serait capable de se rompre le cou chez nous et nous ne serions plus tranquilles. Il faudrait justifier d’une mort sous notre toit…
_ Ce serait navrant en effet d’être envahies par les forces de l’ordre.*


Elle finit donc par lui mettre dans les mains ses affaires pour lui éviter de se baisser : un vertige est si vite arrivé. Elle l’aida à passer sa cape tout en le remerciant pour les services qu’il lui proposait, convaincue en son for intérieur que c’était lui qui avait le plus besoin d’aide.

« Vous aviez promis de penser d’abord à vous. Ça commence mal ! Jusqu’à ce que vos soucis soient résolus, interdiction de vous occuper des clients ! »


C’est alors qu’elle fronça les sourcils. C’était la première fois que l’herboriste pourtant si délicat l’offensait. Elle tenait à s’aquitter de sa dette. Elle s’y était engagée la dernière fois, il n’était pas question qu’il lui fasse cadeau de son travail alors qu’elle n’en avait pas besoin (qu’on lui fasse ce cadeau, pouvant subvenir à ses besoin sans cela) et qu’elle ne le méritait pas.

« Vous voulez partir fâché ? C’est cela ? Vous avez gagné ces 30 dias et je ne fais pas commerce de conseils. C’était avec plaisir que j’ai devisé avec vous. On en retire toujours quelque chose vous comme moi. »

Elle ramassa les pièces sur la table et les lu mit fermement dans la main.

« Souvenez-vous de vos résolution : apprendre à accepter des autres. L’avez-vous déjà oublié ? »

Alors seulement elle laissa le jeune homme prendre congé et le raccompagna jusqu’au portail de fer. Elle lui fit un clin d’œil d’encouragement et le regarda s’éloigner. Elle était persuadée de ne plus le revoir, mais parfois la vie réserve des surprises et ce jeune homme était tout ce qu’il y avait de surprenant atypique parmi les gens qu’elle avait croisés.
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