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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: .:| Le destin est sans pitié |:. {PV~Free}   .:| Le destin est sans pitié |:. {PV~Free} Icon_minitimeLun 30 Aoû - 0:03

. : | Le destin est sans pitié | : .
Acte 1 ; L'inconnu de l'Ombre
« La liberté ne consiste pas seulement à suivre sa propre volonté, mais aussi parfois à la fuir »

Les côtes de Pharis.
Aucun endroit sur terre n’était comparable à la sublime beauté de ces contrées éloignées, en royaume d’Argurei. Situées un peu plus au Sud de la cité maudite d’Amaryl, elles constituaient un havre de paix pour celui ou celle qui en connaissait les secrets. Les berges s’étendaient sur des centaines de kilomètres de plages au sable aussi blanc que la neige. L’eau y était d’une magnifique teinte turquoise, presque translucide dans les régions peu profonde. La température de la mer était tout juste agréable pour des baignades, même lorsque la nuit s'installait accompagnée de sa douce fraîcheur. Les rives étaient jonchées de plusieurs centaines de rochers aux teintes orangés qui constituaient un trait marquant du paysage. En effet, les côtés étaient parsemés de falaises abruptes et de murailles de pierres érodées par le temps, creusant ainsi une multitude de grottes et de cavernes. Pour ceux et celles qui y venaient régulièrement, il était aisé de trouver une cachette, loin des yeux de tous, où venir en compagnie de l’élue de son cœur. D’ailleurs, l’endroit était parfait pour les rendez-vous en amoureux. Les côtes de Pharis étaient réputées pour ses couchés de soleil à couper le souffle. En effet, dans cette région aride et sec, le ciel prenait souvent des couleurs flamboyantes, ainsi n’était-il pas rare de voir le soleil disparaître dans foule d’aurores rouge, orange, jaune, rose et mauve. Toutefois, bien que les eaux de la mer bordant ces magnifiques plages fussent habituellement calmes et reposantes, elles étaient parfois victime de violents orages électriques qui agitaient la mer et les lieux pouvaient rapidement devenir dangereux. Rien de plus facile que d’être piégé dans une grotte alors que la marée monte dangereusement. Et inutile de crier à l’aide, la ville la plus proche étant à des lieux de là. Mais la nature, si indomptable et impétueuse soit-elle, n’était pas le seul risque dans ce petit Jardin d’Eden. Puisque cet endroit représentait un vrai labyrinthe de cachettes et de planques, il était rapidement devenu le point de rendez-vous de prédilection des mercenaires, voleurs et autres guildes du genre. Bien qu’on pouvait normalement s’y balader sans problème, il n’était pas impossible de tomber, par un malheureux hasard, sur une bande d’assassins en plein échange. Mieux valait toujours garder une arme sur soi, facile à dégainer. On était jamais trop prudent…

Bien que la plus part des gens y venaient pour se détendre, les côtes de Pharis représentaient pour moi la plus accueillante des cachettes qui soit. Avec ses centaines de kilomètres de plages et de grottes, elles constituaient l’endroit le plus sûr pour se dissimuler de la population. L'une des milliers de cavernes taillées dans le roc, sur les abords de la plage, serait une demeure provisoire parfaite, le temps de me faire oublier des habitants des environs. Ces temps-ci, les envoyés personnels des Prêtresses de Cimmeria avaient étés très entreprenants, et avaient bien faillis m’avoir à de nombreuses reprises. Ils m’avaient pourchassés à travers les bois et les villages, les cités et les champs, attirant ainsi l’attention des petites populations sur moi. J’avais même pus apercevoir quelques affiches avec mon portrait dans certains villages reculés, avec une rançon pour celui ou celle détenant des informations sur moi. Il fallait dire que j’avais semée la pagaille par certains endroits où j’étais passée, sans le vouloir certes, mais les gens n’étaient pas du genre à voir la différence. Ainsi avais-je décidée de m’exiler quelque temps loin des régions habitées. Cela ne me déplaisait pas outre mesure. Je n’avais jamais été une femme de foule et de ville. Solitaire jusqu’à la moelle, j’avais cet éternel besoin d'indépendance. Je détestais le sentiment d’être en cage, sentiment qui était omniprésent lorsque j’étais dans des petits villages ou nations. J’avais besoin d’air et d’espace, de champs et de forêt à perte de vue. J’avais besoin de pouvoir lancer ma monture au triple galop et de chevaucher ainsi pendant des heures vers l’inconnue. C’était pour cette raison que je ne m’attardais jamais bien longtemps dans les contrées colonisées. J’avais besoin de liberté, et il fallait dire que les côtes de Pharis étaient un paradis sur terre. Personne ne viendrait me chercher ici, et quand bien même, il faudrait des mois, voir des années pour fouiller tous les recoins de ces berges interminables. De tous les endroits que j’avais pus découvrir lors de mes anciennes vies, celui-ci restait non seulement mon préféré, mais également le mieux caché sur terre. Avec des provisions, je pouvais y rester vivre pendant plusieurs mois, avant de repartir vers d’autres Royaumes lointains. Après tout, ma vie n’était qu’un long voyage éternel. Il n’était pas interdit de prendre quelques vacances de temps à autres.

La nuit venait tout juste de tomber lorsque j’arrivai enfin à ma cachette secrète ; Les cryptes de Pharis, véritable cité sauvage et souterraine. Non seulement l’air y était frais et doux, mais la source qui circulait à travers ces caveaux étaient encore plus claire qu’à l’extérieur, translucide et cristalline, comme si elle provenait tout droit des glaciers. Elle fut toutefois bien plus froide qu’à l’extérieur, puisque le soleil était quasi-absent dans ces tunnels souterrains. Seul quelques fissures et brèches dans le haut plafond de pierre laissaient filtrer la lumière dans ces cavernes. D’ailleurs, à cette heure avancée du soir, il était difficile de voir à plus de deux ou trois mètres devant soi. Juchée sur Dastan, mon fidèle destrier, nous avancions au pas, lentement, pour ne pas risquer de nous rompre le coup en marchant sur une pierre ou en tombant dans un quelconque ravin. Bien que l’endroit fût idéal pour s’isoler loin des populations, il restait que le terrain était dangereux et hostile. Tout âme imprudente aurait pus s’aventurer trop près d’un ravin ou d’un courant d’eau puissant, et tomber dans un abysse ou encore se noyer dans les remous de la source. Des gens avec un minimum de bon sens, et qui connaissait l’emplacement de ce lieux, n’auraient jamais osés y mettre les pieds seuls. Au moins, si quelqu’un était en danger, un autre pouvait aller chercher des secours, bien qu’encore une fois, la ville la plus proche fût à des kilomètres d’ici. Néanmoins, je n’avais ni amis ni alliés pouvant m’accompagner dans ce genre d’endroit. De toute façon, je savais avec expérience qu’il ne fallait pas faire confiance à n’importe qui, encore moins si votre tête est mise à prix. Certains donnaient plus d’importance à l’argent qu’à la vie d’autrui. Également, je préférai garder ce genre d’emplacement sous silence. Seul un fou dévoilerait ses cachettes pour fuir la populace. Et puis bon, ce n’était pas comme si j’aimais m’encombrer de la présence de qui que se sois. La solitude me satisfaisait parfaitement, encore que j’avais ma monture avec moi, donc je n’étais jamais totalement seule. Au moins, dans un lieu tel que celui-ci, j’étais presque certaine à cent pour cent de ne pas tomber sur âme qui vive. C’aurait été un malheureux coup du hasard.
Mais parfois le destin s’amuse à vous tenir tête…

Arrivant sur ce que l’on pouvait appeler une berge, bien en retrait du cours d’eau, je mis pied à terre et défis mon sac de voyage. Heureusement pour moi, j’avais pris soins d’acheter des couvertures supplémentaires lors de ma dernière halte, et il me restait encore quelques bûches pour faire un feu. Dans ces cavités, l’air était froid et humide, surtout la nuit, et il était impératif d’avoir quelques couvertures de rechange et de savoir se faire un feu, si l’on voulait éviter de mourir frigorifié pendant la nuit. Je commençai par étendre mon sac de couchage sur le sol, me préparant un petit lit de fortune, et fit ensuite un rond de pierre, que je trouvais dans les environs, pour finalement positionner les souches de bois en équilibre les unes contre les autres. Je mis des vieux papiers à la base des bûches et allumai le tout. Au bout de quelques minutes, j’eus de quoi tenir pour un bon moment. Délaissant le brasier avec satisfaction, je me dirigeai vers Dastan pour le desseller et lui retirer sa bride. Je lui passai un licol ainsi qu’une couverture sur le dos, pour le tenir au chaud pendant la nuit, et l’attachai contre un rocher non loin. Au final, je m’étais installée un petit campement confortable, à l’abri de tous, et surtout, introuvable aux yeux de mes poursuivants. L’idée de rester ici pendant plusieurs mois était alléchante, mais j’avais encore beaucoup d’endroits à parcourir. Bien que mon enveloppe charnelle n’ait pas encore franchis la trentaine, il valait mieux s’enquérir des choses importantes avant que son énergie vitale ne me permette plus de faire de si long périple. Il me restait encore de nombreuses cités de Noathis à visiter, et aussi les vastes contrés d’Eridania. À l’évocation de ce dernier nom, mon cœur se serra. Ce fut dans ce royaume que je fis la connaissance de Nathan, mon tout premier et dernier amant. Encore aujourd’hui, les pensées dirigées vers cette période de ma vie étaient douloureuses. Je ne m’étais pas encore complètement remit de la mort de Nathanaël. Même des siècles après son décès, je restai encore hanté par de vieux démons, lesquels me torturant sans répit à ce sujet. Après ce fameux drame, je m’étais promis de ne plus jamais me laisser aller à l’amour. Il amenait plus de souffrances que de réjouissances, et il fallait l’admettre, la douleur était toujours plus facile à se souvenir que les moments de joie et de bonheur. Je me demandais comment les mortels pouvaient si naïvement se permettre d’aimer. Peut-être parce qu’ils savaient que peu importe la douleur engendré, elle disparaîtrait avec elle, un jour ou l’autre. Mais si…
Un hennissement strident me fit sursauter, effaçant toute trace de mes pensées et me mettant sur le qui-vive immédiatement. Alerté par les plaintes aigus de Dastan, je m’extirpai en dehors de mon sac de couchage et empoignai solidement mon arc, qui reposait juste à côté de ma couche. À peine quelques secondes après les cris paniqués de ma monture, j’étais debout, une flèche encochée, l’arc bandé, prête à tirer.
Une silhouette se tenait immobile dans la pénombre.


« Pas un geste. Restez où vous êtes. »

La noirceur m’empêchait de voir son visage, et ainsi donc, ses yeux. Il se tenait suffisamment loin du cercle lumineux des flammes pour être tapissé dans l’ombre. Néanmoins, l’inconnu ne semblait pas montrer la moindre hostilité.
Je préférai toutefois garder mes distances, et garder ma flèche pointé vers lui, ou elle.


« Avancez dans la lumière, » sommai-je d’un ton sans appel. « Un seul mouvement brusque, que se sois pour fuir ou pour dégainer quoi que se sois, et je tire. » l’avertis-je d’un ton ferme.

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: .:| Le destin est sans pitié |:. {PV~Free}   .:| Le destin est sans pitié |:. {PV~Free} Icon_minitimeLun 30 Aoû - 18:22

[ Je peux ? XD Bon pour info, lorsque tu fait ton rp, n'oublie pas de faire une annonce au préalable ! ^^]

Ce que les poursuites peuvent être ennuyante. Les cibles sachant que l'ordre de Sharna est à leur trousse devraient rester chez elle à attendre la mort au lieu de fuir à la simple vue d'un cavalier. La mission était assez simple. Tuer un homme ayant certaines informations avant qu'il ne les délivrent. Mais là cela devenait vraiment ennuyant ! Cet informateur fuyait à cheval vers les côtes de Pharis sachant qu'il n'aurait plus d'endroit ou se cacher. Ou peut être pensait t'il se cacher dans les nombreuses criques mais il n'allait pas échapper si facilement au quatrième conseiller de l'ordre.

Alors que la nuit tombait sur les plages les sabots des chevaux se faisait entendre dans le doux son qu'offrait la mer et le vent frais. On entendit un grand hennissement dans l'air et puis plus rien. Plus aucun son à part celui des vagues. L'informateur n'était plus. Alors qu'il restait une trentaine de mètres pour atteindre les criques et se cacher de son agresseur, celui-ci fut littéralement transpercer par une hallebarde en argent; lui et son cheval. Le sang coulait de part et d'autre et avait même salit l'armure d'Ivan. Une fois son cadavre retiré de sa lance, le général mis pied à terre et s'essuya quelque peu son visage. Puis son cheval se sentait nerveux. Cela ne voulait dire qu'une chose, il avait quelqu'un dans ces criques.

Ce n'était pas du genre du général de s'amuser à chercher quelqu'un dans la nuit pour savoir ce qu'il fait. Ce n'était pas son problème. Cependant, Ivan n'avait plus rien à faire à présent. On pourrait dire qu'il soit en vacance pour l'instant. Enfin vacance est un bien grand mot, léger repos est plus exact. Enfin, Ivan soupira quelque peu avant d'ordonner à son destrier de rester ici et de ne venir que lorsque celui-ci l'appellera. Il marcha dans la pénombre totale, se guidant à ses sens jusqu'à atteindre une lueur. La lueur d'un foyer et avant même que le général puisse faire un pas, une femme, arc en main le menaça. D'un ton moqueur et toujours dans l'ombre, le cavalier s'exclama en souriant




- J'espère pour vous que vous savez viser !

Il s'avança alors vers la lumière tout en tenant fermement son hallebarde. Ivan devait être intriguant. En effet, il était couvert de sang y compris son arme. Mais sans vraiment faire attention à son apparence, le général s'avança un peu plus de la jeune femme qui n'avait pas l'air de vouloir baisser son arme. Il pris alors la parole à son égard :

- Et bien pourquoi ne baissez vous pas votre arme ? Je ne vais pas vous tuer ! Du moins tant que ne vous vous montrer pas hostile ! Si c'est le cas votre arc ne vous servirez à rien, croyez-moi ! Et je ne dis pas cela par arrogance.

Ivan planta son arme dans le sable afin de montrer qu'il n'avais aucune intention hostile envers elle et s'assit par terre près de son arme en espérant que celle-ci ne veuille pas décocher sa flèche. Sinon se serait dommage pour elle. Ivan ne posa pas de question sur le pourquoi de sa venue ici et de toute façon il n'en avait rien à faire. Il restait là sans bouger. Son aura ne changeait pas, il restait là en attendant que la femme veut bien s'assoir......................................................
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