L'Hiver dans la Jungle

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_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
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 L'Hiver dans la Jungle

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Walter Veldar
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Walter Veldar
MessageSujet: L'Hiver dans la Jungle   L'Hiver dans la Jungle Icon_minitimeMer 27 Nov - 15:58

[Ce rp va commencer en Eridania avant de se continuer à Noathis]

Le froid avait pris possession des lieux, comme partout dans le royaume. L'hiver prenait ses quartiers sans faire attention aux occupants. Walter était en tenue de voyage. Rien de bien clinquant, mais dans le genre de village où il avait fait halte avec ses hommes, il avait l'air d'un prince comparé aux habitants. Les béonais s'étaient installé dans les bâtiments attenants aux bains de la ville. Chose étonnante pour un endroit aussi reculé, mais il y avait bien un établissement de bains grâce à source d'eau chaude. Walter en avait profité pour se nettoyer de fond en comble. Passer ces dernières semaines en selle n'aidait pas à rester propre malgré toutes les précautions.
Il s'était attardé plus qu'il ne l'aurait voulu dans le duché de Vanes, mais cela n'avait pas été sans raison. Ses rencontres à Heldor et ailleurs lui éclairaient la voie pour son futur.

Alors qu'il chevauchait ces derniers jours, son esprit avait imaginé un plan. En se basant sur les histoires et ce qu'il savait de l'Ordre d'Oris, il en venait à souhaiter le reconstruire afin de soutenir les combats qu'il estimait juste.

Le vent souffla dans ses cheveux et lui raffraichit le visage. Le comte observait la route venant de l'Ouest. Cela faisait quatre jours qu'ils stationnaient tous ici. Le village n'avait même pas de nom bien défini. Il espérait que Naïa Thyssen saurait le retrouver dans les temps qu'il lui avait annoncé. Il ne voulait pas différer plus encore son avancée vers le Temple de Delil.

Il poussa un soupir avant de tourner son regard vers Rorik, un des écuyers qui l'accompagnait. Ce dernier portait une selle trop grande pour lui sur son épaule et l'amenait dans un coin des écuries pour la nettoyer et l'entretenir. Il semblait ennuyé par cette corvée. Cela fit sourire l'ancien chevalier errant qu'il était. Même après avoir été adoubé, il avait souvent dû s'occuper lui-même de ce travail. Il n'avait rien d'exaltant, ni de plaisant...

Sa main gauche se posa sur le pommeau de son épée qui pendait à sa ceinture, bien au chaud dans son fourreau de cuir. Il jeta un dernier coup d'oeil à la route avant de se retourner vers le bâtiment où il logeait avec ses hommes.
C'était ici, quelques mois plus tôt, qu'il avait dû se battre dans un taverne aux côtés de son ancienne écuyère et d'un autre chevalier qui lui avait porté assistance. Ce souvenir fit naitre un sourire encore plus grand sur son visage. Il regrettait un peu l’insouciance de sa liberté en tant que chevalier errant. Désormais, il s'efforçait d'être responsable, au moins pour ses hommes, dont il avait la responsabilité. Malgré tout, il avait réussi à instaurer une ambiance cordiale et de franche camaraderie dans la petite compagnie qu'il avait emmené avec lui. Il était rassuré par leur confiance. Il n'était comte que depuis peu, finalement...

- Hylton, appela-t-il en rentrant à l'intérieur. Sers moi donc un verre de ce que tu bois !
- Tenez, mon seigneur, fit-il en lui tendant une choppe de bière mousseuse. On va encore se cailler les miches. Et c'est pas les regards soupçonneux des villageois qui vont nous réchauffer.
- Ne te préoccupe pas d'eux, nous seront partis dans quelques jours, tout au plus. Profites du repos et de la chaleur des cheminées tant que tu le peux.
- J'espère que vous trouverez ce que vous cherchez là-bas, ça m'embêterai d'avoir fait tout ce chemin pour rien.

Il lui répondit avec un sourire qu'il espérait confiant et mystérieux. En vérité, il espérait autant que lui ne pas entreprendre ce voyage pour ne rien obtenir à l'arrivée.
Quand l'héritière des Thyssen l'aurait rejoint, le voyage serait sans doute plus agréable. Walter ne savait pas trop à quoi s'attendre. Il s'était bien entendu lors de leur rencontre à Ditham mais n'avait pas fait connaissance réellement. Il la savait excellente barde, belle et intelligente. Bref, il aurait de quoi faire la conversation durant le voyage.

Pour le moment, il avait fait en sorte que ses hommes se reposent et fasse le plein de provisions pour la traversée de la forêt de Sphènes. Il suivrait le semblant de route qui existait. Le chemin jusqu'au Temple n'était pas balisé, malheureusement, mais il devait bien y avoir des signes ou des indications. Sa plus grande crainte était d'être intercepté par des eryllis. Il hésitait encore à emmener tous ses hommes avec lui. Une escorte plus légère serait sans doute perçue comme moins hostiles... Il ne voulait pas provoquer les gardiennes de la forêt. Il venait rencontrer un prêtre sans intention belliqueuse, mais les apparences sont parfois trompeuses...


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MessageSujet: Re: L'Hiver dans la Jungle   L'Hiver dans la Jungle Icon_minitimeMer 27 Nov - 17:43

L’hiver dans la jungle
Naïa & Walter

Le froid se sentait… Il mordait un peu plus les joues pâles de la Sindarine qui se dirigeait lentement vers un village. Sur le dos de Cephée, elle avançait avec une légère douleur dans la poitrine comme si quelque chose compressait son cœur. Le doute s’emparait d’elle, devait-elle finalement rejoindre le Comte de Béon pour ce voyage ? En soi, ce n’était guère la présence du chevalier et de son armée qui la dérangeait, mais Noathis en lui-même. La dernière fois qu’elle était allé, c’était pour fuir. Elle avait la certitude qu’elle était recherchée par ce fou furieux. Néanmoins, elle se disait qu’elle n’aurait rien à craindre en présence de tous ses hommes armés. Elle aussi, elle savait se défendre. C’était d’ailleurs à sa taille que reposait son épée. Sur la selle, était accroché du côté droit son arc et du côté gauche son luth. En dehors de l’instrument de musique, on pouvait deviner aisément que la femme ne serait pas forcément un poids dans cette expédition.

Elle avait dû de nouveau abandonner Hilde à Hesperia… Les retrouvailles avaient étaient trop courtes pour la Comtesse, mais elle ne voulait pas faire attendre son voisin de territoire plus longtemps. Elle avait dit qu’elle viendrait, il avait dit qu’il l’attendrait. L’un comme l’autre se devait de tenir parole. Néanmoins, elle se promettait qu’elle retournerait voir la sylphide dès que possible. Où du moins, reprendre leurs échanges épistolaires. Alors qu’elle errait dans ses pensées, sentant qu’elle s’approchait un peu plus du campement, un bruit de dégoût se fit retentir à ses oreilles. Elle se retourna et adressa un sourire amusée à son nouveau compagnon de voyage plus ou moins imposé en chemin.

“Je déteste la neige. J’étais mieux chez moi dans mes vieux bouquins. Il y avait une cheminée, il faisait chaud et je ne risquais pas à tout moment d’attraper un rhume. Mais non, il a fallu que le Comte, ton oncle, m’intime gentiment l’ordre de t’accompagner.”

Naïa haussa des épaules tout en avançant sur le dos de Cephée. L’homme était un terran à la chevelure rousse et à la barbe naissante. Il était vêtu d’une longue veste bien chaude, une écharpe longue, un pantalon en cuir marron et des bandages sur ses mains et entre ses doigts pour cacher de possibles brûlures. Naïa le connaissait plus ou moins bien. Peut-être n’était-il pas son plus proche confident depuis qu’elle avait refait son apparition à la Cour de Ditham. Il n’avait rien d’un noble et connaissait les secrets les plus sombres de la Sindarine. C’était donc évident que Claudel lui demanda de veiller sur sa nièce pendant l’expédition sans que cette dernière n’ose râler.

“Tu te plaignais que je ne t’emmenais pas dans mes voyages musicaux. Ton vœu est à présent exaucé, non ?


-Oui, mais moi, je voulais voyager en Eridania ! Pas dans une région où je risque ma peau.”

Elle lui adressa un sourire confiant. Elle savait que son ami était parfaitement capable de se défendre au besoin. Aussi, elle resta silencieuse jusqu’à ce qu’elle vint à voir Walter au loin rentrer au chaud. Elle tourna le regard vers son ami rouquin :

“Reste ici avec Vhenanra s’il te plaît.”

Et avant d’écouter un peu plus son partenaire râler, elle descendit de Cephée et entra à son tour à l’intérieur.

Il était là, occupé à boire une choppe. Il lui tournait le dos et ne l’avait donc pas vu. Naïa sentit son cœur se soulever légèrement à l’idée de lui adresser la parole la première. La Sindarine se souvenait parfaitement de cette rencontre puisqu’elle ne remontait pas si loin dans le temps… Elle se souvenait de sa gentillesse, de ses regards qui l’avait fait rougir plus d’une fois, de ses compliments… Elle était encore très belle malgré l’hiver qui l’avait obligé à s’habiller plus chaudement d’une fourrure. Elle avait troqué sa robe contre une tenue plus confortable qui était un chemisier fermé à l’aide d’un lacet fin et d’un pantalon d’une couleur automnale. Elle avait renoncé à se promener les pieds-nues comme à son habitude avec la venue de l’hiver. Elle portait donc des bottes noires qui remontait jusqu’en dessous de ses genoux. Quant à ses cheveux, elle les avaient plaqués légèrement en arrières à l’aide d’un très fin diadème pour ensuite les attacher en une longue tresse qui se reposait sur son épaule gauche.

Avec grâce, elle s’approcha du chevalier et se plaça face à lui, un sourire embellissait son visage elfique et elle s’inclina face à Walter :

“Messire Veldar, je suis contente de vous retrouver. J’espère que vous n’avez pas eu à m’attendre trop longtemps, j’ai fais aussi vite que possible pour vous rejoindre.”

Elle se releva, attendant une réponse du chevalier. Peu de temps après, ce fut Clyde qui fit son entrée et vint à tendre sa main vers Walter :

“Messire Veldar, je suis Clyde Terenmer. C’est le Comte Thyssen qui m’envoie pour vous accompagner avec sa nièce. Je vous promets d’obéir aux moindres de vos ordres et aux ordres de Dame Naïa Thyssen. Je vous remercie de m’accepter, par avance, dans vos rangs.”

Naïa sentit la gêne lui monter. Allait-il soupçonner que Claudel voulait s’assurer que l’entente entre les deux jeunes gens se porteraient bien pendant le voyage ? C’était possible. Mais Naïa avait confiance en son ami et savait qu’il dirait que ce qu’elle voudrait bien faire dire. Elle en fit même part à Walter:

“C’est un ami. Il maîtrise parfaitement la magie du feu, il sait donc se défendre. Et il ne nous posera aucun problème, j'en prends la responsabilité.”

"Le premier pas pour avoir ce que vous voulez, c'est d'avoir le courage de quitter ce que vous ne voulez plus."


Pour moi la vie de chaque individu est une pile de bonnes choses, et de mauvaises choses. Les bons moments ne te font pas forcément oublier les moments difficiles mais, dis-toi bien que les mauvaises expériences, ne gâchent pas forcément les bonnes expériences.
Je voyagerai n’importe où pour répondre à votre demande...


Dernière édition par Naïa Thyssen le Jeu 28 Nov - 15:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'Hiver dans la Jungle   L'Hiver dans la Jungle Icon_minitimeJeu 28 Nov - 14:11

Il terminait à peine sa choppe que la porte du bâtiment s'ouvrit. Ses hommes tournèrent instantanément le regard vers le nouvel arrivant. Walter porta également son regard et découvrit qu'il s'agissait d'une arrivante. Enfin, Naïa Thyssen était arrivé. Il sourit en la voyant s'approcher, dans ses vêtements d'hiver. Elle le salua poliment.

- Ne vous inquiétez pas, répondit-il. Nous en avons profiter pour nous reposer et faire le plein de provision. J'espère quant à moi que vous avez pu trouver facilement le village et que le froid ne vous a pas trop retardée.

Alors qu'ils discutaient, un homme fit son entrée, ses cheveux roux étaient la première chose que l'on remarquait chez lui. Walter leva un sourcil interrogateur. Qui était-il ?
L'homme se présenta comme Clyde Terenmer, au service du comte Claudel. Ses politesses étaient vraisemblablement irréprochables. Il affirma se mettre au service de Walter et obéir à tous ses ordres pour l'expédition, mais aussi ceux de Naïa.

- Tiens donc, commença Walter avec un ton sarcastique et un sourire goguenard. Et si les ordres de dame Naïa et les miens venaient à ne pas concorder ?

Il laissa une pause et reprit la parole avant de lui laisser le temps de répondre.

- Vous vous avancez quant à votre acceptation dans notre compagnie. Et si je venais à vous refuser, hein ?

Il n'avait bien sûr aucune intention de lui refuser sa place aux côtés de la fille de son seigneur. Mais il sentait qu'il pourrait s'amuser à asticoter ce rouquin. Naïa le présenta comme très capable de se défendre et d'être utile au groupe. Walter n'en doutait pas une seule seconde. Mais il appréciait toujours faire marcher ses nouveaux compagnons avec ce genre de petites provocations. Cela permettait de se faire rapidement une idée du caractère de la personne.

- Asseyez-vous, je vous en prie. Réchauffez-vous donc. Nous avons à parler avant de nous mettre en route demain matin.

Il parlait désormais comme s'il n'avait pas remis en cause la participation du rouquin, Clyde. Après tout, il pourrait être utile et il se voyait mal effectivement lui refuser sa présence quand il était évident que sa mission était de veiller sur l'héritière des Thyssen.

Quand ils furent installés, Walter leur fit servir de quoi boire. Ce fut Hylton, le chevalier qui lui avait déjà servi une choppe de bière qui s'occupa de leur apporter à boire.

- Je suppose que vous avez tous les deux votre équipements pour un tel voyage. Bien ! Je pense ne pas emmener tous mes hommes lors de ce voyage. Une quarantaine d'éridaniens armés se baladant dans un territoire contrôlé par les eryllis serait une provocation. Il vaut mieux avancer avec un groupe plus petit et mobile à l'air moins agressif. C'est pourquoi nous avancerons avec une bannière neutre et ne prenant que d'une demi-douzaine d'homme, en plus de vous deux et moi.

Il marqua une pause, attendant d'éventuels commentaires avant de reprendre.

- Le voyage ne sera pas une partie de plaisir. La forêt est dense et peu de chemin existe. L'hiver nous rendra la vie dure. Mais nous finirons par avancer. Notre premier objectif est de tracer plein ouest à travers la forêt de Sphènes jusqu'au pont des pénitents, se trouvant ici.

Le comte de Béon pointa un endroit sur la carte, désignant un fleuve sur lequel était dessiné un simple trait et des écritures en pattes de mouches.

- De là, nous suivrons la rivière Oxia vers le sud, jusqu'à ce qu'elle se divise en deux. Il nous faudrait trouver un guet ou un pont quelconque pour traverser. Ensuite, le Temple de Delil ne sera plus très loin.

Il releva la tête, arborant un sourire confiant sous sa barbe de cinq jours. Il observa attentivement Naïa et Clyde. La belle sindarine semblait se réchauffer et le rouquin regardait la carte.

- Des questions ? demanda-t-il. Bien sûr, la faune sera sans doute problématique, mais rien d'insurmontable en faisant attention. Si nous croisons des eryllis, ce sera à vous de jouer, Naïa.

Seule présence féminine du groupe qui s'en irait sur les terres de Noathis, Naïa Thyssen était toute désigné pour traiter avec les eryllis en cas de confrontation. Bien sûr, Walter ne l'avait pas invité spécifiquement pour cette raison, mais c'était un bonus non-négligeable s'ajoutant à la présence d'une aussi jolie femme dans l'expédition.


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MessageSujet: Re: L'Hiver dans la Jungle   L'Hiver dans la Jungle Icon_minitimeVen 31 Jan - 18:26

[Le rp est annulé suite à l'indisponibilité de Naïa et l'event qui a touché Walter. Ce post donne une conclusion rapide à cette aventure avortée afin qu'il puisse être pris en compte pour Naïa et Walter.]

Après une préparation attentive à ce voyage dans des conditions hivernales. Le détachement des hommes du Béon, leur Comte, l'Héritière de Ditham et son garde du corps se mirent en marche.
Ils pénétrèrent sur le territoire de Noathis ouvertement et affichement clairement des intentions pacifiques.
L'avancée dans la forêt de sphènes ne fut pas une partie de plaisir. Au bout de quelques jours, cependant, Walter Veldar commença à présenter les signes d'une fièvre.
Naïa Thyssen força l'expédition à s'arrêter le temps qu'il puisse se remettre. Malheureusement son état ne s'améliora pas. Tous convinrent qu'il valait mieux rebrousser chemin afin de ramener le malade dans un endroit plus approprié pour le soigner.

Le chemin inverse fut encore plus difficile à pratiquer à cause du sentiment d'échec qui tenaillait chacun des expéditionnaires.
Une fois de retour dans le royaume d'Eridania, les hommes du comte de Béon achetèrent un chariot et prirent la route pour la forteresse de Béon.

Naïa Thyssen et son garde du corps ne les accompagnèrent pas, préférant suivre leur propre chemin, mais l'héritière promit de visiter Béon pour prendre des nouvelles.



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MessageSujet: Re: L'Hiver dans la Jungle   L'Hiver dans la Jungle Icon_minitime

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