Une pierre après l'autre

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Une pierre après l'autre

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MessageSujet: Une pierre après l'autre   Une pierre après l'autre Icon_minitimeJeu 23 Avr - 12:48

Je chevauchais maintenant depuis la matinée, j’étais parti au matin de la forteresse de Béon, le Chambellan Verwon m’avait tenu conseil une grande partie de la journée après ma rencontre avec le seigneur Veldar. Il m’attendait l’air désapprobateur dans la cour du château. Il me passa un savon car je n’avais même pas de cheval et qu’il me fallait donc marcher comme un vas-nu-pied alors que j’étais un chevalier. e n’avais su que lui répondre et avait donc baissé la tête, penaud, devant cet homme que je voyais pour la première fois. Je m’excusais, il soupira et il m’entraina dans un bureau ou il me parla de l’ordre et des projet de son seigneur. Je me garda bien de lui dire que Walter, m’avait déjà dit tout ça et il en vint au candidat potentiel qu’il avait pu trouver. Il y avait une jeune Lurgoyfs et son oncle, guérisseur et combattant tous les deux, ils voyageaient beaucoup et Verwon ne pouvait me dire ou ils se trouvaient. Il y avait aussi un jeune chevalier, médecin lui aussi, qui arpentait les duchés cherchant à soigner le plus de monde possible. Le Chambellan ne connaissait pas le nom de l’oncle et sa nièce mais il sut me dire celui du chevalier ; Aloysius Aleka. Je ne connaissais pas ce nom, mais il me fallait me mettre en route. Le conseiller de Walter, me donna aussi d’autre noms et me conseilla de commencer mon périple par le territoire voisin, Ditham, et de faire le tour du pays, de paser par Thyrénium, que cette ville était l’ancien bastion de l’Ordre et qu’il y aurait surement plus de personne là-bas pour nous rejoindre qu’ailleur dans le pays.

Puis il m’avait conseillé de dormir et de me reposer, car je devrais rapidement partir, son seigneur Walter Veldar n’avait pas vocation à faire la charité, et que si je voulais mériter le droit de loger ici, il fallait que je m’active… Je n’ai pas cherché à lui tenir tête ou à le contredire, et je suis partit dormir dans une chambre que l’on m’avait attribué. Mon repas fut bref, et la nuit reposante. J’avais tenu un discour au maître des lieux lui disant qu’un lit de paille était plus confortable qu’un matela dans un château, et bien j’avais tord. Je n’avais jamais dormis dans un tel confort et je n’avais jamais était autant reposé lorsqu’il a fallu que je parte. A ma rande surprise, le Chambellan était là, tenant la bride d’un cheval dans sa main. Il me l’offrit, assurant que ce n’était que temporaire, et me conseilla de porter mon armure pendant le voyage. Il me souhaita bonne chance et j'étais partit sur les routes.

Voyageant toute la journée, je dus faire plusieurs halte, afin de me remettre du mal de dos que me procurait le voyage a cheval… Je savais monter, là n’était pas le problème, mais je n’avais pas l'endurance de cavaliers aguerri. Ce simple manque d'endurance me coûta quelque heure de voyage pendant les premiers jours, mais ils étaient vite oublié par le fait que j’avais simplement un cheval… J’avais fais quelque halte dans différent relais et auberge du Comté mais personne en retint véritablement mon attention. Je passai un certain temps à regarder les pâturages où paraissaient les chevaux qui avaient fait la renommé de cet endroit. Mais ma mission m'appelait et je repris prestement la route, continuant mon chemin suivant le fleuve Oléra vers le Comté d’Odessa.

J’avançai rapidement le long de la route, la nuit commençait à étendre son manteau sur le campagne et je pouvais voir les lueur d’un village plus loin sur la route. Il avait plus abondamment les jours précédant et la route était boueuse au abord des maisons. Je ralentit la cadence et alors que je m'étais pied à terre devant l’auberge, une clameur a l’intérieur me fit comprendre que les villageois fêtaient quelque chose. J’apportait ma monture a l’étable attenant au bâtiment et je la laissais là. Entrant dans l’établissement, la chaleur me pris au visage, et le brouhaha générale me surprit quelque peu. j’avançais dans la foule qui ne semblait pas me voir, jusqu’au comptoir ou le tenancier chantait avec ses clients. Un sourire aux lèvres il me demanda ce qu’il pouvait faire pour moi, je lui répondit que j’avais besoin d’une chambre et qu’on s’occupe de mon cheval. Il hocha la tête et m’indiqua le prix, et une fois payé, l’homme s’écarta de son comptoir, pour m’apporter un repas, et sortit vers l’étable. Alors que je commençais a manger la soupe qui m’était servi je me rendit compte de qui était a l’honneur ce soir. Une jeune femme, pas plus vieille que moi. Elle était habillé d’une robe chic, mais pratique taché de boue dans le bas et sur les genoux. Je la regardait rire et chanter avec les villageois alors que je me renseignais sur qui elle était auprès de mon voisin de table.
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MessageSujet: Re: Une pierre après l'autre   Une pierre après l'autre Icon_minitimeDim 26 Avr - 12:17

Elle se prénommait Joséphine, et elle avait aidé les villageois à construire une digue afin de se prémunir des inondation du fleuve. Elle avait également aidé à refaire le réseaux d'irrigation sévèrement endommagé par la récente crue. Elle partait le lendemain, et la fête était donc en son honneur. Fatigué par la route et la pluie, je finissait rapidement mon repas, et pris le chemin de ma chambre. Alors que j’entreprenais de retirer ma lourde armure, une idée me vint. Pourquoi pas elle ? Elle avait aidé des gens et n’avait pas semblé demander quelque chose en retour. Elle pourrait très bien faire l’affaire ? Walter avait demandé que je cherche principalement des personnes sachant combattre, et bien qu’elle n’ait pas le physique d’une combattante, les paysans semblait dire que sa magie était impressionnante. Peut être que cela pourrait faire l’affaire ?

Je me réveillais au matin, et me prépara rapidement. Une fois habillé et armuré je pris le chemin du hall, mangea un morceau et salua la tenancier avant de partir. Ce fut dans l’étable, alors que j’allais pour sceller ma monture que je la vis. Elle préparait également sa jument pour reprendre la route. Elle me salua, je lui répondit d’un sourire. Aborder quelqu’un pourquoi pas. Une fille ? C'est plus compliqué, d‘autant que je ne m’attendait pas a la voire tout de suite… Elle me demanda ou j’allais. Je lui répondit rapidement vers l’est, je suivrais le fleuve vers l’est. Mon objectif était le Duché de Nivéria. Elle sourit et me demanda si j’acceptais qu’elle m’accompagne pendant une partie du voyage. Légèrement surpris, j’acceptais, je n’avais jamais voyagé avec d’autres que moi, alors la perspective de partager la route m’enchantait d’autant que je voulais parler a cette dame.

Nous voyageâmes plusieurs jours, suivant le fleuve vers le sud est, puis nous passâmes la frontière du Duché et entreprîmes de remonter vers le nord longeant l’Oléra. le voyage dura plusieurs jours,et nous eûmes beaucoup de temps pour parler. Joséphine me ressemblait sur beaucoup de point. Nous avions la même fois en l’Homme et en sa bontés, nous voulons tous les deux rendre le monde meilleur. Et bien qu’elle me confirmait ne pas savoir se battre je continuait de penser qu’elle pourrait être d’un grand secoure au sein de l’Ordre. Nous nous séparâmes dans un village peu de temps après. nous les avions aidait a reconstruire leurs maisons abîmé par les pluies et le fleuve. Cela faisait quelques jours, aussi avait ils bien avançaient et nous n'eûmes pas grand choses a faire. Ce fut a cette occasion que je lui parlais de l’ambition du seigneur Veldar de reformer l’Ordre d’Oris et que c’était a moi d’en chercher les nouveaux membres. Elle sembla quelque peux impressionné et hésitante, mais je réussi finalement à la convaincre de se rendre en Béon, et de parler au seigneur des lieux. Je lui informé également de mon nom complet qu’elle pourrait utiliser afin que les gardes puissent savoir qu’elle venait de ma part.

Nous nous saluâmes et prîmes chacun une route. Elle, elle comptait rester quelques jours dans la région pour aider, puis elle me promit de se rendre jusqu'en Béon. Moi je repris ma route vers le nord, je traverserais le Duché de Vanes, remontant toujours l’Oléra vers le nord. Mes recherche en Vanes furent peu fructueuse, et si je m’écartais trop du fleuve j’allais perdre trop de retard, par rapport au plan de route que nous avions établi avec le Chambellan Verwon. Déjà que mes détours avec Joséphine m’avait faire prendre du retard… Je traversa donc rapidement Vanes en direction des Gorges de Paramis. Là, il allait me falloir trouver un guide, car on disait cet endroit plus dangereux qu’un labyrinthe. Et je n’avais pas très envie de finir ma vie au fond de ce ravin...
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MessageSujet: Re: Une pierre après l'autre   Une pierre après l'autre Icon_minitimeMar 28 Avr - 19:52

Je marchais lentement derrière mon guide, posant mes pieds dans la trace des siens. Cela faisait déjà deux fois qu’il me sauvait d’une chute, je ne voulais pas que cela recommence. Ma monture me suivait, j’avais la ché sa bride de peur de l'entraîner dans l‘une de mes éventuelles chute. Elle semblait très bien éduqué car elle nous suivait sans broncher. Le vents hurlant entre les gorges et le son de nos pas étaient les seuls bruits brisant le calme et la quiétude qui régnaient en ce lieu. Quoi que cela faisait peu de temps que le silence s’était installé. Nous avions pris un peu de distance avec le fleuve et les rapide c’était calmé en contrebas. L’eau avait repris son apparence calme et nonchalante. Le soleil se couchait et il allait bientôt falloir trouver un endroit ou passer la nuit. Je commençais à m’inquiéter mais mon guide, semblait calme et continuait d’avancer à bon rythme. Il jeta un regard dans ma direction et je fus surpris par l’éclat jaune de ses yeux. Ils semblaient prendre vie à mesure que la nuit tombait. Il ne parlait pas, sauf pour m’avertir d’un endroit difficile ou dangereux. Nous n’avions pas fait de halte pour manger en milieu et son regard vide, me faisait douter de la suite du voyage.

Et soudain, il m’indiqua une cabane posé sur un promontoire un peu plus loin. Il me dit que c’était ici que nous passerons la nuit. Je me contentais d’un hochement de tête. J’allais découvrir que cette petite cabane était sa maison. Nous y passions la nuit, et partageâmes un repas. Ce fut à cette occasion que sa langue se délia et qu’il partagea quelques anecdotes sur les Gorges ainsi que sur lui même. Cela faisait cinquante ans qu’il vivait ici, et qu’il lui prenait souvent l’envie d’aider les passants a traverser les Gorges. C’était la première fois que je croisait un Lhurgoyfs. J’avais entendu des histoire a leurs sujets, celle de monstres massacrant des villages, mais ce que je voyais dans les yeux de cet ermite ce n’était pas cette bestialité que l’on m'avait décrite… De la tristesse, et de l’amertume. Il ne me l’avoue pas explicitement, mais je compris qu’il aidait les gens ici pour se racheter. Je ne savais pas ce qu’il avait fait dans sa vie, même si son armure et l’épée qu’il portait a sa hanche aurait pu me mettre la puce à l’oreille, mais je préférais regarder celui qu’il était maintenant plutôt que celui qu’il fut. Tout homme cherchant à se racheter a droit au pardon. Ou au moins à la rédemption.

Je lui parlais donc de l’Ordre d’Oris, des ambitions du seigneur Veldar, de son appelle. Il ne fit aucun commentaire sur ce que je lui dit, si ce n’était un sourire en coin. Il semblait quelque peux perplexe. Lorsque j’eu fini il m’avoua avoir déjà vu l’Ordre se fonder a se perdre une fois et qu’on lui avait dit ce qu’il lui était déjà arrivé avant. Et qu’il n’avait pas vraiment envie de mêler son nom à une entreprise voué à l’échec. Sous l’émotion de la colère je lui répondit, surement violemment, que nous n’étions pas ceux qui nous avaient précédé et que les erreurs qu’ils avaient commises nous serviraient à devenir meilleur. Et je me lançait dans un plaidoyer qui aurait surement endormis nombres de personnes, mais Adrian resta attentif a mes mots et fini par applaudir. Il rigolait devant ma figure rouge et mon poing serré, et alors que je m’asseyais de nouveaux, il m’avoua que j’avais aiguisé ma curiosité. Il me sermonna quelque peu sur mon idéalisme et me poussa presque dans une couette. Fatigué par la route et ma soudaine crise de colère, je ne protesta pas.

Le lendemain, il me réveilla et nous finîmes de traverser les Gorges. Et alors que je m’attendais à le voir prendre la route en sens inverse il pris la route du Sud-Ouest, me demandant si le Béon était bien par là. Je sursautais presque lorsqu’il se retourna. Curieux je lui demandais ce qui l’avait fait changé d’avis. Il se contenta de hausser des épaules en prenant la route. Peu satisfait de sa réponse, je mis le pied à l’étrier et repris ma propre route vers l’Ouest. Je le reverrais bien a la forteresse de Walter lorsque j’en aurait fini, et a ce moment il me dira pourquoi il avait changé d’avis.

Voyageant à allure raisonnable, je retrouvais rapidement la route principale et je tombais sur une charrette conduite par un marchand. Nos routes étaient la même ainsi, nous fîmes quelques lieux ensemble jusqu’à un pont en forêt sur le Domaines Royale.
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MessageSujet: Re: Une pierre après l'autre   Une pierre après l'autre Icon_minitimeJeu 14 Mai - 19:26

Le soleil arrivait à son zénith lorsque nous arrivâmes jusqu’au pont qui enjambait la rivière Oléra sur les Domaines Royaux, lorsqu'une groupe de malandrins nous encercla. Je mettais promptement pied a terre tandis que je demandais au marchand de faire machine arrière. Les bandits ne se trouvaient que face a nous, et j’avais bon espoire de pouvoir les raisonner. Nous étions après tout sur les terres du Roi, des gardes devait fréquemment passer par là. Je sortis tout de même mon arme de son fourreau, j’avais assez d’expérience pour ne pas approcher ce genre de personne sans moyen de me défendre. Le chef du groupe s'esclaffa alors que je tentais de le raisonner. Et alors que le marchand qui m’accompagnait était sur le point de quitter le pont, un second groupe de voleur sortit de derrière les arbres, nous encercla sur le pont. La situation était délicate. J’étais seul et eux nombreux. Je n’avais même pas pris le temps de tous les compter. La situation était à leur avantage et je ne voyais aucun moyen de m’en échapper. J’empoignais mon arme à deux mains et me préparais à affronter l’inévitable. Le stresse se mélangeait à l’adrénaline que je sentais monter petit à petit, et le calme se fit petit à petit. Je ne pensais plus a rien. Pas de regret, pas de pensés, simplement le calme. Les deux premiers brigands arrivèrent à mon niveau et nous engageâmes le combat. Je n’avais aucune envie de tuer mes adversaires, et cet état d’âme me mit encore plus dans la difficulté. Je n’arrivais pas à me débarrasser de ces deux assaillant.

Les autres nous regardaient en rigolant, du moins au début. Car lorsque au loin, un nuage de poussière se leva et que des cris nous vinrent les hors la lois perdirent leurs rires et commencèrent à s’enfuire. Trop tard, les cavaliers de l’armée Eridannien les avait rattrapé. Ils furent mis aux arrêt et leur chef vint me voir. Alastor Téhérine, mon grand père m’en avait parlé. Un homme brave et droit. Sa réputation n’était plus a faire, il servait le roi en gardant les routes sur. Des passants avaient déjà été dépouillé sur ce pont et il était arrivé au bon moment. Il me questionna sur ma présence ici. Mais avant que je n’ai le temps de lui répondre, il fut repris par ses obligations et nous proposa au marchand et a moi de le suivre jusqu’au village dont il avait la garde. Ce n’était pas une grande ville, mais plutôt un post de garde autour duquel des gens avait construit un relai, une auberge, puis petit a petit des maisons y sont apparues, et de ce fait un village a vu le jour.

Thérine avait en charge de la garnison, jusqu’à ce qu’on le relève et qu’il retourne avec le reste du corps militaire. Et n’avait que peu d'obligation pour le moment. Il organisait les patrouilles, et rédigeait les rapport pour l'état major. Le pays n’était pas en guerre, alors il faisait son possible pour que les routes soient calme et qu’il fasse bon vivre sur ces terres. Le chevalier pris le temps de s’enquérir de l’étât de ses hommes, fit le tour des habitations et retourna au post de garde en ma compagnie.

Un fois au calme, Alastor me redemanda ce que je faisais ici. Personne ne l’avait prévenu du passage d’un chevalier sur cette route. Je lui répondit. Il resta songeur un moment. Il me posa quelque question sur l’Ordre que le Seigneur du Béon voulait réformer. Il avait entendu des rumeurs, mais rien de concret. Il semblait intéressé par ce que je lui disais. Peut être qu’être au service de sa majesté lui pesait ? Je ne pouvais pas le dire. Quoiqu’il en soit, l’homme m’invita a boire avec ses hommes quand la nuit tomba et je ne pris de nouveau la route qu’au lendemain matin. Alastor me demanda si il pouvait se joindre a la fondation de l’ordre. Surpris je lui répondit par l'affirmative. Qu’il devrait se rendre a la forteresse du seigneur Veldar. Il acquiesça et me laissa prendre la route librement.
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MessageSujet: Re: Une pierre après l'autre   Une pierre après l'autre Icon_minitimeMar 2 Juin - 0:07

J’avançais entre les arbres de la forêt du Comté d’Aziah, assommé par la fatigue et le poid de mon armure. Mon cheval aussi fatigué que moi se laissait docilement guider à l’aveugle entre les arbres. j’étais épuisé, je m’étais perdue bêtement dans cette forêt de malheure ! J’avançais simplement sur la route lorsqu’un animal à surgit sur la route. Il a fait peur a mon cheval qui s’est emballé. Je n’ai pas réussi à le calmer et nous nous sommes vite retrouvé perdue. Je marchais sans savoir ou j'allais, je posais simplement un pied devant l’autre, en sachant pertinemment que je ne devais pas me poser ici. La zone était dangereuse, des créatures pouvaient roder, sans parler des bandits qui devaient bien connaître l’endroit eux. J’avançais lentement, mes yeux avaient beau s’être accoutumé à l’obscurité, il faisait tellement sombre sous les arbres que je n’y voyait rien. J'apercevais à peine mes pieds. Alors que je commençais à perdre espoire de trouver un endroit pour dormir une musique parvint à mes oreilles. Je m'immobilisais. J’avais entendu des rumeurs sur des fantômes qui hantaient les voyageurs perdue. Mais j’avais pris ça pour ce que c’était des rumeurs. Je commençais sérieusement à douter, maintenant…

Alors que j'avançais la peur m’ayant redonné des forces, j’aperçus, au loin, une lueur dansante. C’était un feu ! Quelqu’un avait allumé un feu de camp. Je pris la direction de ce feu, sans plus me poser de questions. Une chance pour moi, il n’y avait là qu’un homme en train de jouer du luth et chantant. Il s'arrêta lorsqu’il me vit, un sourire au visage. Il avait dut m’entendre arriver de loin, et il devait aussi bien se moquer de moi. Avec mon teint blanc et mon visage paniqué, il rigola quelque peu avant de m’inviter à m’installer à son feu. Il me proposa à manger et se présentat. Alexandre Samud, musicien itinérant. Il me demandait ce que je faisais dans cette forêt en pleine nuit. Tout en rigolant de ma peur des fantômes et spectres. Je lui répondit, faisant fit de sa moquerie. Je n’avais pas le coeur a rigoler de ce sujet. L’obscurité dans mon dos me terrifiant toujours autant. Alors que je parlais son sourire moqueur devint quelque peu plus sérieux. Il avait toujours voulu rencontrer un membre de l’Ordre d’Oris, afin d’écrire une ballade à leur sujet. Mais l’ordre s’était dispersé avant qu’il ne prenne la plume. Sa tournure de phrase m’intrigua et je lui demandait ce qu’il entendait par avant de prendre la plume ? Avait il eu une autre vie avant de devenir musicien ? Il rigola de nouveau. Un rire jaune cette fois. Il se moqua de ma perspicacité, et m'expliqua qu’il était également mercenaire. Il était dure de vivre de l’art et il était plus simple de faire parler l’épée pour gagner de l’argent. Il ajouta rapidement qu’il ne détroussait pas les gens ! Qu’il était peut être une épée à louer, mais qu’il avait tout de même un code d’honneur.

Je lui demandais de me parler de ses missions de ce qu’il avait fait. Il avait voyagé et vu le monde. Des étendues glacé de Cimméria aux trois grandes citées en passant par la sombre citée de Thémisto. Je l’écoutais me raconter ces histoires avec passion. Certaines semblaient abracadabrantes mais je n’avait nulle envie de les remettre en question, je voulais simplement écouter. Je l’écoutais parler pendant longtemps avant que la fatigue ne s’empare de moi. Je m’endormis rapidement après qu’il se soit tue. Et le lendemain, lorsque je me réveillais l’homme était toujours là, en train de ranger ses affaires. Il m’expliquait qu’il ne pouvait pas traîner ici trop longtemps. Il n’était pas en bon terme avec les habitants et qu’il devait partir. Beaucoup le prenait pour un bandit qui rodait afin de trouver sa prochaine victimes ou d’être un sorcier invoquant des esprits. Il allait donc partir. Je lui proposait de faire une partie de la route avec moi. J’allais vers Thyrénium continuer ma quête. Et que si jamais, lorsque nous nous serions séparé, il pourrait envisager de rejoindre l’Ordre en construction ? A défaut de rencontrer un membre de l’Ordre pour écrire sa chronique, pourquoi ne pas en faire partit, et construire la légende plutôt que de simplement la conter.

L’idée sembla lui plaire et il promit d’y réfléchir. Et nous prîmes ensemble la route vers la ville frontière. Il allait nous falloir plusieurs jours de voyage et partager la route me ferait le plus grand bien. La solitude me pesait...
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MessageSujet: Re: Une pierre après l'autre   Une pierre après l'autre Icon_minitimeMar 23 Juin - 2:36

Nous avons voyagé deux jours ensemble, Alexandre et moi, jusqu'à arriver à la frontière entre le duché de Dalma et la fille frontière. Là, il pris la route du sud vers le Béon, me laissant seul pour affronter cette ville, plus grande que toute celle que j’ai jamais vue. Je couvrais rapidement la distance entre ma destination et moi, et dire que la vue de Thyrénium me coupa le souffle ne serait pas une exagération. J’étais écrasé par cette masse de pierre et de vie. Des gens partout ! A chaque instant, a chaque endroit ou mon regard se portait, je ne voyais pas une rue vide ou une boutique sans occupants. Comment pourrais je trouver qui que ce soit dans ce vivier géant ? Sans oublier que j’aurais besoin d’un lieu ou dormir et manger… Je me perdais devant la tâche qui m'attendait et la pression qui pesait sur mes épaules me fit souvenir que mon état de santé commençait lentement à se dégrader.

Rien de grave pour le moment, des sueurs et des faibles courbatures. Je me forçais a oublier mon état de santé pendant le voyage, mais j’étais dans l’une des plus grande ville du Monde ! Peut être un médecin pourrait il m’aider ? Alors que je commençais a y penser, je sentit poindre de la peur en moi, et me força rapidement a penser a autre chose. Le médecin sera pour plus tard. Mon armure pesait lourd sur mon corps, et elle avait été endommagé sur la route par les nombreux combat que j’avais dut livrer. Il me faudrait un forgeron pour la réparer. Une chance pour moi, j’étais en train de dériver dans le quartier commerçant et partout où mon regard pouvait se poser je voyais des enseignes. Choisissant au hasard je fini par arriver devant un bac de charbon ardent. Un homme a la peau vert et a la stature impressionnante tordait a l’aide d’un marteau une plaque de fer, lui donnant doucement la forme qu’il souhaitait.

Le zélos leva la tête de son ouvrage pour me dévisager. Un sourire traversa ses lèvres et il se remit à l’ouvrage, me demandant ce que je voulais. Je restais muet quelques instants, impressionné par la stature du Zélos. Ce n'était pas la première fois que je voyais un représentant de cette race, mais celui-ci était véritablement immense. Il dépassait tout le monde dans la rue de trois têtes lorsqu’il se leva. Je fini par reprendre contenance et lui expliquais mon problème. Il resta pensif un instant. Il allait prendre mon armure pour faire les réparations nécessaires. Il m’indiqua également l’adresse d’un médecin, au cas ou.

Je suivi les conseil du vieux forgeron et alla voir l’homme de science qui me recommanda du repo et des herbes pour faire descendre ma fièvre. Il avait été calme alors que j’étais chez lui, mais je pouvais sentir la prudence et la tension chez lui, lorsqu’il m’approchait. Il confirma malgré lui mes crainte. J’avais contracté cette maladie qui se répand à travers le pays. Cachant tant bien que mal ma peur et mon malaise, je retournais voir le Zélos, afin qu’il me dise ce que je lui devrait une fois le travail terminé. Je devais vraiment être un mauvais acteur, car alors même que j’entrais dans son champs de vision, il arrêta son ouvrage pour venir me voir. Je dus presque lutter pour ne pas fondre ne larme alors qu’il essayait de me rassurer. La journée commençait à se tasser et le soleil avait disparue derrière les hautes habitation de la ville, le forgeron me proposa de loger chez lui le temps que mon armure soit prête. Terrifié à l’idée de ce qui allait m'arriver et trop inquiet de ne pas pouvoir finir la mission que m’avait donné Ser Walter, je n’eut pas la force de protester et lorsqu’il m’indiqua sa maison et là ou je pourrai dormir je tomba d’un bloc sur la couchette pour ne me réveiller que bien plus tard.
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MessageSujet: Re: Une pierre après l'autre   Une pierre après l'autre Icon_minitimeLun 23 Nov - 23:50

J’avais passé plusieurs jours dans la ville frontière, j’aidais Zack’Tul, le Zélos, dans son travail à la forge afin de le remercier pour l’aide qu’il m’avait apportée alors que je n’étais pas bien. J’avais fini par loger chez lui chaque soir, nous parlions, lui surtout. Il me racontait sa longue vie, les travaux qu’il avait dû effectuer pour survivre. Cet homme avait fait tellement de choses de sa vie. Il me parlait de la forge, du désert d’Argyrei, de la mer qu’il avait vu à plusieurs reprises. Et lorsqu’il me demanda la raison de ma présence, il explosa de rire. J’ai cru d’abord qu’il se moquait de moi et de mon idéale, peut être naïf, de créer un ordre où tous seraient égaux et qui ferait régner le bien, puis il s’expliqua. Lorsque l’Ordre avait essayé il a plusieurs années de se reformer, Zack avait voulu les y aider, mais il s’était dit que des chevaliers Terrans ne voudraient sûrement pas d’un Zélos, roturier de surcroît. Alors son rire venait simplement de l’ironie qu’il trouvait dans notre rencontre.

Nous parlions alors du nouvel Ordre d’Oris que le seigneur Weldar souhaitait créer, des gens que j’avais déjà croisé et invité, de la tâche qui m’avait été confiée. Je l’invitais à nous rejoindre. Il avait voulu faire partie de l’Ordre une fois, peut-être aujourd’hui il voudrait recommencer. D’autant que la dernière fois, le nombre de nobles présent l’avait découragé, alors a moins que Walter ait recruté des gens de son côté Zack ne serait pas seul à ne pas être noble. Il accepta avec joie, et ce fut sur cette note encourageante que je quittais la ville. Concernant le mal qui m’affligeait, alors que j’étais encore en ville un nouveau remède était arrivé et j’eu la chance de pouvoir m’en procurer. Cela calmait légèrement la fièvre et pendant le reste de mon périple les symptômes ralentirent ce qui me permit de voyager en paix.

J'avançais rapidement vers les Sud Est en direction du Duché de Mephrit, j'avais pour envie première de longer la frontière Phelgranne mais ma maladie m'en dissuada, malheureusement. Je partais sur la route, avançant à bonne allure, j'avais espoir d'arriver à la frontière deux jours après mon départ. Mais en chemin, un sanglier fit peur à ma monture qu'il s'emballait. J'eus toutes les peines du monde à rester dessus et lorsque je put finalement le calmer j'étais perdue. Je retrouvais rapidement une route allant vers le Mephrit. Je savais pertinemment que ce n'était pas la mienne, mais j'avais espoir d'arriver quand même à destination. J’avançais, maintenant, depuis un certain temps sur ce sentier vide, je savais que je me dirigeais vers le sud et donc Mephrit, mais où arriverais-je ? Là était toute la question. Laissant la chance déterminer ma destination, je profitais du paysage. La vue était magnifique, les plaine autour de la Ville frontière étaient paisibles et je pouvais voir les majestueuse montagnes du Duché au loin.

Alors que la nuit arrivait, et que les ombres commençaient à m'encercler, je croisais un marchand à un carrefour. Il m’expliquait que je me dirigeais vers les sud ouest, droit vers la frontière Phelgrane. Il me guida vers un relai non loin et j’y passais la nuit. Lors du souper, nous étions nombreux dans la salle et nous écoutions les histoires des voyages du marchand qui m’avait mené jusqu’à ce lieu. Puis vint mon tour de parler. Je parlais de mon, relativement, récent passage dans les Gorges de Paramis et de la splendeur de ce lieu. Je me laissais emporter par le fil de mon récit et fini par parler de chacun des lieux que j’avais pu voir au travers du pays et finit même par parler de ma quête et de mon but. Le silence s'était fait, et j’en fus surpris lorsque je me tus. J’observais les autres voyageurs, tous me regardaient, certains un sourire aux lèvres. Me demandant si j’avais dit une bêtise, l'éclat de rire qui me fit sursauter venait du fond de la table.

Une jeune femme blonde mangeait seule. Elle portait une armure de plaque et ses cheveux courts dévoilait son visage fin mais marqué par de nombreux combats. Je la fixais surpris de sa réaction et lorsqu’elle cessa enfin de rire elle pris le temps de m’expliquer point par point en quoi tout ce que j’avais dit était ridicule et insensé. Une utopie, un rêve de gosse et que je devrais peut-être me rendre compte que le monde n’était pas aussi beau. Elle était ivre, agressive et méchante. Mais quelque chose dans sa voie, dans ses paroles m'attristais. Pourquoi disait elle ce genre de choses ? Qu’est ce qu’il lui était arrivé pour qu’elle dise ce genre de choses. D’autant qu’il me semblait l’avoir vu lorsque je parlais de l’Ordre d’Oris. Elle écoutait ce que je disais, et pas d’une oreille distraite, elle me fixait et semblait intéressée. Dépité je quittais la table et partit me reposer. Le calmant était efficace, mais je sentais toujours la maladie et cela m’épuisait.
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MessageSujet: Re: Une pierre après l'autre   Une pierre après l'autre Icon_minitimeMar 24 Nov - 18:24

Je me réveillais le lendemain, au chant du coq. Je m’habillais et me préparais à reprendre la route. La grande salle ou nous avions tous diné la veille était vide si ce n’est le marchand qui était assis à manger du pain. Il me fit signe et je m'installai devant lui. L’homme me regardait un sourire aux lèvres. Il me demandait si j'allais bien, que je semblais fatigué. Je lui répondit par l’affirmative. Il resta un moment silencieux à manger, puis il me demanda si ce que j’avais dit hier était vrai, ou si c’était pour impressionner les gens. Je fus surpris par sa question autant que par le ton sérieux de sa voix. Pris de cours je bégayais que j’avais dit la vérité, quoi qu’en pensent les autres. Le marchand laissa un sourire égayer son visage sombre. Il me confia qu’il était heureux que de jeunes gens rêvent encore de ce genre qui court. Il se tu après un certain temps à parler de ses espoirs et ses envies pour le futur. Je l’écoutais attentivement, et lorsqu’il se tut je restais songeur.

Je fini par lui demander si il connaissait la femme en armure d’hier soir. Il me répondit par l’affirmative. Je lui demandais ensuite pourquoi elle avait dit ça. Il m’expliqua que c’était à cause de l’alcool, et peut-être de jalousie. Et un soupçon de colère. Il restait plutôt évasif sur la question, mais après un certain temps et devant mon regard curieux il finit par me raconter ce qu’il savait. Elle faisait partie d’un groupe de mercenaires. Ils avaient combattu pendant la Guerre dans le nord. Du côté de la Nation des Glaces. Mais qu’il y avait peu le groupe de guerrier avait été décimé par des cavaliers. Apparemment ils auraient aidé des esclaves du continent sombre à s'enfuir. Les Cavaliers de Sharna les auraient rattrapé un peu avant la frontière Eridanienne et les auraient tous tués. Elle, elle n’y aurait réchappé que de justesse. Depuis elle traine dans la région, passe ses soirées à boire et offre ses services de mercenaire.

Le marchand ayant fini son déjeuner, repris sa route en direction du Nord tandis que moi je partais vers le Sud-Est. Je traversais le Mephrit, me perdant à plusieurs reprises dans les forêts de la région, mais je retrouvais finalement la route pour le Béon. J’avais mis une petite semaine à traverser cette région montagneuse, mais je n’avais vu personne attirant particulièrement mon attention. Et la maladie n’aidant pas, je devais avouer que mon attention était plus portée sur moi même que sur les gens autour de moi. Je retrouvais le Béon et ses plaines et quelque jours plus tard j'apercevais le grand lac ainsi que Bourg-Le-Lac. Mon voyage touchait enfin à sa fin et j'espérais ne pas avoir déçu le Seigneur Weldar dans ma tâche.
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