Mila Swolf

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• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
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• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

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 Mila Swolf

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AuteurMessage
:: Le Scorpion ::
Mila Swolf :: Le Scorpion ::
Mila Swolf

MessageSujet: Mila Swolf   Mila Swolf Icon_minitimeSam 24 Avr - 19:00



Mila Swolf
« ... »




IDENTITE : Mila Swolf
SURNOM : Le scorpion
AGE : Environ 700 ans | SEXE : Féminin
PEUPLE :  Sindarin
CASTE : Nerozia
METIER :  Commandant de la division Lutte armée




DON : Les 5 Sens développés
SPECIALITES : Art de la guerre / Don de chef / Résistance de fer / Transe
POUVOIRS :
Woman of steel (manipulation du métal) = ★★★★✩✩
God's slayer (absorption d'essence divine) = ★★★★★★
Lucky Coin (infuse de la chance dans un objet, principalement une pièce, pour indiquer le chemin à suivre ou la bonne décision à prendre) = ★★★✩✩✩


- Un coup-de-poing-istherien,
- un Daisho,
- une armure de cuir renforcée


- Un paquet de tabacs à rouler,
- une pièce de cuivre,
- une pierre de sphène,
- un cache-œil.




« Qu'est-ce que tu attends, grand couillon ? À me reluquer de la sorte, tu t'attends à autre chose qu'une avalanche de phalanges ? »

Le gamin décampe comme si il avait rencontré un charognard à l'haleine puante. C'est p't'être pas si faux. Tu lui as soufflé ta fumée de tabac dans les naseaux, ça a pas dû lui plaire. Ça ou ton accueil. Qui pourrait savoir ? Faut dire que t'en as rien à carrer de ce qui peut bien se bricoler dans la tête d'un jeune puceau. Assise au bord d'une des nombreuses falaises de Kodolm, tu surplombes l'océan avec une dégaine de suicidaire. C'est peut-être ça qui a fait rappliquer l'autre abruti.

Tu souris en jetant un oeil en arrière pour voir le gamin qui détalait encore. Il doit bien avoir vingt ans, ça restera un gamin pour toi. Grand mère acariâtre dans le corps d'une jeune femme. La fleur de l'âge qu'ils disaient, tu leur en foutrais. Tes cheveux blancs s'emmêlent dans le vent marin, balaient ton front, se plaquent opportunément contre ton cache-oeil, tu ne cherches pas à les repousser. De tes lèvres sort une nouvelle volute de fumée mortelle alors que tu te relèves. Faut faire gaffe à pas flancher, ce serait trop con de perdre l'équilibre maintenant mamie. Tu ricanes toute seule, en jetant la fin de ta cigarette à la mer.

« Tiens, c'pour toi Soulen. Sois sympa et fais pas chier aujourd'hui. »

L'offrande offerte, tu tournes le dos à l'océan pour étirer le corps d'athlète qui te sert de vaisseau. Tu donnes l'air de t'en foutre mais, c'est pas la dernière des fainéantes qui aurait un corps pareil. L'allure d'une guerrière, ou d'une boxeuse, tu te ramènes finalement auprès des autres.

« C'est bon, Shana, t'as la cam' ? »

La belle rousse est ton parfait opposé, une silhouette de poupée avec ses épaules rondes et son décolleté à faire flancher le pape, t'es loin d'être aussi féminine, pour ce que ça veut dire, et tu ne t'en donnes visiblement pas la peine. Ils sont rares ceux qui t'ont connu avant que tu deviennes une machine de guerre, plus rares encore ceux qui se rappellent de la beauté qui fut tienne.



Tu donnes le top départ de la mission, une fois le matériel récupéré. C'est toi qui est en charge de cette bande de troufions qui se malmène autour de toi comme une nuée de sauterelles. Tu as allumé une cigarette sur le trajet. Pour te détendre.. ou pour que les autres te laissent de l'air. Tu souffles à la gueule du premier couillon qui s'approche, il a l'air encore plus glandu que les autres celui-là. Il te dit qu'ils seront bien là et t’acquiesces en jetant ta clope par terre pour l'écraser sous ta botte. Il était temps de se mettre en position.

« Toi et toi là, vous vous occupez des chevaux. »

Tu leurs a déjà dit mais ils ne soulèvent pas ton radotage et la ferme poliment. Tu es tendue et ils le savent. Commence alors l'attente, dans un silence de mort pour vous, parce qu'autour, ça grouille et ça chahute. Les rues d'Hesperia sont pleines de gentils cons, comme d'habitude, qui ne se doutent de rien et c'est tant mieux. Le peuple fait son chou comme il peut, deux trois clodos dessaoulent dans un coin, des enfants jouent dans la merde des bœufs qui tirent la charrette de leurs paysans de parents, chacun s'occupe comme il peut pour pas crever la bouche ouverte en attendant qu'un noble se pointe pour y balancer une ptite pièce. Toi, tu les regardes à peine, ton oeil unique fixe le coin de la rue. Là où viennent de débouler une petite troupe de crevards, c'est comme ça que tu appelles les milices privées qui protègent les nobles les plus véreux de la capitale.

Au milieu de cette belle bande de raclures de bidet, des chevaux mieux brossés que la moitié des nigauds de la ville et sur leur dos, une demi-douzaine de nobliards. Tu te détaches du mur sur lequel tu avais disparu en te confondant avec les tâches et fissures, tu t'avances, tête nue, droit vers la petite troupe. Tu sais qu'ils te regardent, tu sais qu'ils attendent, ces couillons cachés dans l'ombre. Le premier milicien te bouscule, te pousse sur le côté comme un détritus qui viendrait de lui tomber sur la gueule, il grogne une insulte mais hoquette dans son sang avant de finir.

Tu laisse tomber en arrière la cape sous laquelle tes armes sont déjà dégainées. Le sang n'a pas le temps de tomber sur le pavé que tu as tranché la main d'un deuxième. Le signal est envoyé, le bordel peut commencer. Dans les cris des hommes de main, tu captes les ordres envoyés à l'arrière, les nobles essaient de se faire la malle, ils tirent sur les rênes des chevaux comme des forcenés. Les bestiaux font demi-tour tant bien que mal avant de plier les genoux, un carreau d'arbalète entre les deux yeux. Pauvres bêtes, que tu penses, en tranchant la gorge d'un troisième milicien.

Autour de vous la foule panique et cherche des issues, tu as laissé deux nérozias en arrière pour gérer les paniqués. Ils se chargent de faire évacuer les civils pour qu'ils ne se retrouvent pas au milieu de la mêlée. Au milieu du bordel des miliciens et des nérozias se tapant joyeusement sur la gueule, un des nobles se met à croire que c'est son heure de gloire. Il tend les bras vers le ciel, en appelle aux dieux avant de faire tomber du ciel des grêlons de la taille d'un poing. Un des miliciens se dit que c'est une bonne idée et se met lui aussi à utiliser son essence divine pour devenir deux fois plus grand. Pouvoir à la con, que tu te dis alors qu'un de tes hommes se fait ouvrir le crâne par un grêlon. Tu les traites de tous les noms, c'est vrai, mais, tu les aimes bien, ces couillons. Les voir se prendre des torgnoles, ça t'enchante pas quand c'est pas de ta part.

Alors, tu serres les poings sur la garde de tes lames et tu laisses la rage monter. Ils voulaient jouer aux dieux avec leurs tours de passe-passe insupportables. Tu allais leur montrer ce qu'il en coûtait.




PRENOM : Vidofnir
RACE : Faucon
SEXE : Masculin
POUVOIR : Aucun
DESCRIPTION : Faucon tout ce qu'il y a de plus ordinaire, si ce n'est sa proportion à suivre les ordres de Mila et à bouffer les doigts de tous les autres.


PRENOM : Sleipnir
SEXE : Féminin
POUVOIR : Célérité
DESCRIPTION : Sleipnir est un canasson à la robe alezan, un pur sang argyréen capable de filer à la vitesse du vent. Lancé au galop on pourrait même croire, par illusion d'optique sans doute, qu'il a huit pattes.




Le combat est fini. La moitié des miliciens est ligotée, l'autre baigne dans son sang. Au milieu du carnage, six nobles qui pensaient faire un bout de shopping et se retrouvent à se pisser dessus en regardant la silhouette du bourreau en contre-plongée. Agenouillés dans les boyaux de leurs subordonnés, ils bredouillent en te regardant, toi et le poing-isthérien couvert de sang que tu venais d'abattre sur le ptit noble plus malin que les autres qui avait encore tenté d'utiliser son essence divine. Il avait apparemment cru que tu étais à bout de ressource, toi qui venais d'utiliser ta propre magie pour anéantir celles des autres. Ton corps était au bord de l'explosion et les veines jaunes qui striaient ta peau n'en était que le symptôme le plus bénin. Tu avais absorbé trop d'essence divine et la décharger ne serait pas sans risque. Pas ici donc. Tu allais d'abord mettre fin à ce bordel.

Ils pleurent maintenant que tu dégaines ton sabre. La morve se mélange au sang qui couvre leur menton. Ils essaient de négocier, te tendent leurs bijoux, leurs bourses, te promettent des domaines et des richesses pour le restant de tes jours. Tu ris, toi, tu montres tes oreilles de sindarins à ces cons. Ils te disent qu'ils ont quand même assez, pour les siècles qu'il te reste à vivre, ils sont convaincus mais pas convaincants. Alors, tu leur montre la rose noire tatouée sur ta clavicule. Ils se taisent. Ils réfléchissent. Qu'est-ce qu'on propose à une révolutionnaire avec un sabre et une sale trogne ? L'un d'eux te propose de la chirurgie. Sa tête roule sur les genoux de son voisin de gauche.

Ils hurlent qu'ils feront n'importe quoi, qu'ils vivront comme des nonnes, qu'ils feront amende honorable. Tu ne leur a même pas dit de quoi ils étaient coupables. Ils s'en foutent. Ils se raccrochent au dernier bien qui a de la valeur. Le seul en réalité, mais ils ne le comprennent que maintenant qu'ils sont sur le point de le perdre. La vie, c'est assez précieux, finalement. Eux qui ont passé les dernières années de la leur à gâcher celle des autres, se repentent pieusement en serrant les mains très fort et en psalmodiant à l'intention d'une divinité ou d'une autre. Tant mieux pour eux.

Le sabre s’abat. À cinq reprises. Les têtes roulent, roulent, roulent. Tu nettoies ta lame avant de la rengainer, dans ton dos deux nérozias s'approchent et te tendent la sangle de Sleipnir. La brave jument n'a pas peur du sang mais trépigne, ses petites oreilles dressées, sans doute a-t-elle entendu les sabots de la garde montée au loin. Tu grimpes et sans même un dernier regard aux corps décapités, tu lances une rose noire derrière toi et lances Sleipnir au galop.

De retour à Kodolm, tu félicites tes hommes d'un gratifiant :

« Vous êtes pas crevés, c'est pas si mal pour une bande de troufions. »

En tirant sur ta cigarette, tu esquisses un sourire.

« 'Fin sauf ce couillon là qui se choppe une face aussi bien garnie que la mienne. »

Tu pointes du doigt le nérozia qui s'était pris un grêlon sur le nez, il a une salle tronche maintenant mais il est en vie. Alors tes hommes rient et toi, tu peux pas t'empêcher de tirer une gueule presque avenante avant de tourner les talons. Dans Kodolm, tu vas retrouver Shana pour lui raconter tes dernières aventures et lui proposer d'aller boire un coup aux Berges Dorées. Elle a beau te dire que c'est pas prudent, elle finit par accepter.

Là bas, tu te sens presque comme chez toi, si t'avais un endroit pareil, tu croises des marmots qui te connaissent depuis leurs naissances.. et leurs grands parents pareillement. C'est ton plan de retraite ce hameau de bouseux, là, où sur la mer. C'est vrai ça, ça fait un moment que t'as pas pris le large. Un truc te dis pourtant que c'est pas le moment, les troufions de la division armée vont pas se diriger tout seuls ou ce sera dans un mur. Puis.. y a du mouvement à Kodolm ces derniers temps. Tu trinques avec Shana alors qu'elle te raconte que ta tête est mise à prix à Hesperia, ça te fais bien rire. Tu te dis que cette poulette va bientôt te dire de te rendre pour faire le plein des caisses de la caste mais, Shana n'en fait rien. Au lieu de ça, elle te parle d'Abel et de Nyx. Alors tu écoutes et tu allumes une nouvelle cigarette. Quel beau bordel.

Tu aurais préféré qu'on te laisses en dehors de ces conneries qui font ressembler la caste à un putain de parti politique mais, tu as beau grogner, tu écoutes avec attention. Tu as déjà pu croiser cette Nyx, elle t'a plutôt bien plu. Une sindarine comme toi mais surtout, une femme d'action, qui ne reste jamais longtemps en place et qui fait rudement bien son boulot. T'as du mal à savoir quel âge elle peut avoir, elle te rappelle une vieille version de toi-même, quand tu étais encore belle et pleine de belles ambitions. À un âge où tu portais une magnifique armure dorée.

Tu t'en souviens encore bien, pourtant ça doit faire six cent ans. Tu entrais dans ta petite centaine, encore si jeune, l'esprit emplis des connaissances de l'école canopianne. Pourtant, t'avais envie de voir ailleurs, ton petit cul frétillait à l'idée de faire partie de quelque chose de plus grand. Tu as fini tes classes, claqué la bise à tes parents, à tes frères et soeurs et tu es parti voir la belle Taulmaril. Là, tu avais trouvé un peu trop rapidement le grand amour et une cause à embrasser, tu te pensais bénie des dieux lorsque les chevaliers d'Oris t'ont finalement autorisé à porter leur prestigieuse armure. Il a pas fallu une décennie pour que les choses dégénèrent et en un clignement, tu te retrouvais à buter des glandus pour défendre les murs de la ville. Votre beau credo de chevaliers volait en éclat alors qu'on vous accusait d'avoir pactisé avec les cavaliers de Sharna. Toi qui t'étais promis de ne jamais tuer, de toujours mener les méchants devant la justice, tu te sentais bien conne maintenant que tous vous crachaient dessus.

La guerre finit, ton premier amour étripé et ta caste se déchirant sur des lambeaux de credo et d'ambitions personnelles, tu finis par te barrer. Tu retrouvais un temps ta famille à Canopée et tu aurais pu y vivre bien tranquillement si on était pas venu te murmurer que celui qui avait tailladé ton grand amour était toujours vivant. Alors, tu es reparti, chercher ta vengeance, seule parce que l'ordre d'Oris n'était plus qu'une ombre de vipère. Tu l'as trouvé, ton méchant, et tu as été déçue, de tuer un cavalier aussi insignifiant que toi dans un combat qui n'avait rien de glorieux. Tu étais vengée mais pas apaisée. Tes beaux idéaux de justice en avaient pris un sacré coup mais, à force de traîner à Phelgra, tu as fini par tomber sur une nouvelle raison de faire le bien. Pas question de laisser ces salauds d'esclavagistes vivants par contre, la justice tu avais donné, parfois la seule chose que les cons comprennent c'est l'acier d'un couteau dans la jugulaire.

Fini la belle armure dorée, tu devins "Le Scorpion", un assassin qui bossait pour un peu tout le monde tant qu'on arrivait à le convaincre que le mec à buté était un salaud. Et des salauds, y en avait un paquet à Phelgra, le boulot ne manquait pas. Tu te fais une petite réputation de tueuse d'esclavagistes, en même temps que des contacts parmi les ladrinis, flirtant avec des gars pas vraiment nets, pas vraiment méchants non plus. Il faut dire que ta vision du bien et du mal a un peu évoluée au fil des siècles. Tu t'arranges avec ta conscience. Tu as déjà plus de trois cents balais quand tu t'engages avec un groupe de marin de Noxis qui font passer des Yorkas esclaves de Phelgra et Argyrei en terres libres. Avec le temps, vous arrivez même à vous faire une escale de tranquillité sur les Berges Dorées. Tu as vu les débuts de ce village, tu as même aidé à sa construction et tu as espéré en faire un endroit sûr pour les esclaves. La chute des princes marchands quelques temps après le réveil du volcan qui décima Lokram, a largement accéléré les choses.

Puis ta soeur a fait parlé d'elle, Yndreth Telemar laissait courir l'idée selon laquelle il serait possible de construire un pays unis, où tous seraient égaux. Tu reconnaissais bien là les idéaux de ta famille, ceux qui t'avaient poussé à rejoindre les chevaliers d'Oris. Tu restes pourtant en retrait et tu observes de loin, tu te renseignes sur les gens qui rejoignent ta soeur, histoire qu'un ptit con ne fasse pas partie de la bande. Ta soeur n'est pas une idiote, elle choisit ses alliés avec soin mais tu passes quand même près d'un siècle à garder tes distances et à méticuleusement fouiller le passé de tous ceux qui se font désormais appelé "Nérozias". Finalement, à force de faire comme si ça ne t'intéressait pas.. ta soeur te convainc de les rejoindre plutôt que de les espionner. Tu entres dans ton cinquième siècle d’existence quand, une fois encore, tu te prends à croire à un monde meilleur mais pas sans prendre de précaution, tu changes de nom et te fais appelé "Mila Swolf". Tu n'avais pas passé près de trois siècles à te faire appelé "Scorpion" sans raison, les noms avaient une importance primordiale pour ceux qui cherchaient à protéger leur identité.

Ta soeur est convaincante, passionnée, et tu te fais quelques amis au sein de la caste, beaucoup parmi les fondateurs, que tu connais un peu trop bien. Abel Thorn fait partie de ses derniers, un érudit qui avait assez bien magouillé pour se retrouver à la tête d'un petit empire minier, un homme ambitieux dont tu te méfiais. L'ambition personnelle de quelques uns avait coûté cher à l'ordre d'Oris, tu ne laisserai pas la même chose arriver à la caste de ta soeur. Pourtant, lorsque cent ans plus tard, les Nerozias furent attaqués pour une querelle externe, tu ne pu rien faire pour l'éviter. Tu te battis comme une putain de furie pourtant, et les nérozias emportèrent la victoire. Quelle victoire.. Les morts s'entassaient sur le pas de la porte et aucun de vous de put jamais vraiment les balayer.

Yndreth était vivante mais quelque chose était mort en elle, elle avait besoin de repos et se tournait vers toi pour reprendre le flambeau. Tu refusais, prétextant que cet évènement t'avait affecté toi aussi, en réalité.. tout ce que tu voulais, c'était reprendre ton nom de Scorpion et allé tailler un nouveau costard à ce général d'Hesperia, à l'origine du carnage. L'utopie était morte en même temps que tes amis. Tu trouvais la même lueur meurtrière dans le regard d'Abel et cette même détermination à faire payer Hesperia, cela vous rapprocha grandement. Yndreth nomma finalement Millena Délanielle et tu fis de ton mieux pour la seconder en tant que commandante de la division lutte armée, c'était une femme que tu appréciais et ensemble, vous firent de belles choses.. jusqu'à ce que la Sarnahroa te l'enlève. À croire qu'à chaque fois que tu crois en quelque chose, des cons ou des tragédies viennent te tabasser pour te rappeler que ce monde est merdique.

C'est un pédant prétentieux du nom de Dolan Kane qui sera nommé pour lui succéder, tu n'aimes pas ce gars, sans doute parce que pour la première fois, tu étais prête à prendre la tête des Nérozias et qu'il t'en a empêché. Tu voulais continuer ce qu'avaient commencé Millena et ta soeur, porter leurs espoirs pour elles et rendre les coups. Après la nomination de Dolan, tu te fais plus discrète, moins présente à Kodolm tu retournes un moment aux Berges Dorées et tu te prends de passion pour les balbutiements des armes à feu. Tu en profites aussi pour te rapprocher d'Abel et de Shana, une jeune recrue que tu as trouvé pendant l'épidémie de Sarnahroa. Une petite recrue qui deviendra rapidement commandante de la division des finances, elle était douée avec les chiffres mais ça.. tu le savais déjà.

Dolan Kane disparu mystérieusement à peine une poignée d'années après sa nomination et le conseil nérozias fut rapidement victime d'une attaque féroce qui emporta de braves gens.. mais aucun de tes amis. Abel Thorn fut désigné et tu revins à Kodolm, Shana a ton côté. Le Juge autorisa sans question ta vendetta contre Hesperia et tu fis un carnage parmi une dizaine de nobles véreux.

« Mila ? Tu m'écoutes ? »

La douce voix de Shana te réveilles, tu opines du chef et acquiesce. Oui, tu écoutais. Même si tu dis t'en foutre et que cette gué-guerre c'est pas ton affaire, tu as les deux pieds dedans.

« Nyx est pas conne, en prenant la tête de la division infiltration et espionnage, elle a les yeux et les oreilles de la caste et elle seule sait vraiment où sont postés nos agents dormants. Abel devra s'en méfier. »

Ta cigarette s'est presque entièrement consumée sans que tu ne tires dessus, tu pestes en faisant tomber la cendre sur le plancher.

« Mais Nyx n'est là que depuis quelques années, Abel est un fondateur, ce sera pas si facile de le faire tomber. Tant qu'ils nous a, nous deux, de son côté, Nyx peut bien chialer, elle aura rien. »

Tu finis ta cigarette et l'écrases contre le talon de ta botte. Tu sais reconnaître un adversaire de valeur quand tu en croises un, tu as eu le temps et l'occasion dans ta longue vie de devenir une fine tacticienne et tu ne ferais pas l'erreur de sous-estimer Nyx. Tu savais très bien aussi ce que cherchait Shana en t'en parlant.

« Fais pas la maligne toi, j'ai compris ton petit jeu. Ça te coutera, mademoiselle la comptable. »

Elle qui souriait depuis tes premières réponses se met à grimacer face à ce surnom et croise les bras. Tu l'aimes bien quand elle boude et son sourire en coin indique qu'elle le sait bien. Tu finis par te lever et quitter la taverne, sur ta main brillent les reflets cuivrés d'une pièce que tu t'amuses à faire passer d'un doigt à un autre.



PSEUDO : WhiteWolf
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VIE ET MORT SUR PERSONNAGE: En cas de départ, autorisez-vous le Staff a faire mourir votre personnage? Oui
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MessageSujet: Re: Mila Swolf   Mila Swolf Icon_minitimeMar 18 Mai - 17:50

Après quelques modifications, ma fiche est maintenant terminée !
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Othello Lehoia
:: Infante de Kesha ::
Othello Lehoia
MessageSujet: Re: Mila Swolf   Mila Swolf Icon_minitimeJeu 20 Mai - 21:27


Bonsoir, Mila!

Navrée pour le retard, et soit la bienvenue parmi nous! Merci beaucoup d'avoir pris le temps de faire les quelques changements, et d'avoir étoffé ton histoire. Maintenant, tout est bon, et tu vas dés maintenant pouvoir semer la terreur! C'est officiel:

Fiche validée!

Tu vas pouvoir dès à présent te rendre dans la " GESTION DES AFFAIRES " afin d'ouvrir ton compte en banque, ton journal, et ton inventaire.

Tu pourras également faire une demande de rang personnalisé JUSTE ICI.

Pour ton avatar, tu peux "réserver" une image particulière dans notre bottin ICI.

Bon jeu, et bienvenu parmi nous!  

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MessageSujet: Re: Mila Swolf   Mila Swolf Icon_minitime

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