Kirien dit: Que la musique soit!

... et la musique fut...

A mon tour de présenter mon être! Bon, je conçois, la trame du personnage était déjà faite, je n'ai aucun mérite...
Je me rachèterai... à l'avenir? Je l'espère en tout cas.

NOM: Doyen
PRÉNOM: Kirien
SURNOM: Le Musicien

SEXE: Sous la forme actuelle, Masculin.
AGE:Trop grand pour être écrit ici.
PEUPLE: Hôte: Sindarin. Partenaire: Sylphide

CASTE: Eclaris
MÉTIER: Membre des Eclaris, chercheur, érudit, savant…

ARMES PRINCIPALES: Une vieille lance palpitant presque d’une magie étrange.
AUTRES POSSESSIONS: L’esprit de Kalaen, en cohabitation avec Kirien.

DON: Sens développés
POUVOIRS:
Notions de télépathie
Contrôle de la terre
Empathie

SPÉCIALITÉS:
Herboristerie
Force Mentale

PHYSIQUE: Bien qu'il ait l'intelligence et la pensée d'un Sylphide, son apparence, un mélange de terrans et de sindarins, s'éloigne des autre êtres d'essence. Sa morphologie est simple, plutôt délicate, et sa voix, si vous l’entendez, il la travailla à merveille durant toutes ses années, pour en faire une merveilleuse mélodie à elle toute seule, grave et chaude, veloutée, jamais à nue, jamais rêche. En plus d’être agréable à entendre, il était agréable à voir, assez grand et mince mais pas rachitique pour autant. Il avait la peau tannée des années d’Argyrei et les yeux durs du solitaire, du sage blessé, ses cheveux noirs de jais, coupés court, en faisaient un pur Amarylien du désert, parmi les nomades ravinés de sillons noirs sur leur peau chocolat. Lui avait les rides de la sagesse, le 111, les rides du lion, ces trois lignes parallèles et verticales entre les deux yeux, et les assumait malgré son jeune âge physique.

PERSONNALITÉ:
Kirien est un sylphide qui aime curieusement l'humanité. En son temps, les humains pullulaient et les sylphides n’étaient pas tous découverts ; c’est donc naturellement qu’il se lia aux hommes, à tendance érotomane. Il a toujours trouvé son existence assez fade mais trouva passion dans la musique. D'une sagesse ancestrale, il s'entend très bien avec Dim, qui les jours où il ne paresse pas, a de longue discussion avec ce dernier. C'est un homme d'un grand calme passionnée par les étoiles autant que des instruments qu'il joue. On dit de lui qu'il excelle dans le domaine à tel point qu'il pourrait apaiser les plus coléreux. Philosophe, c'est un pacifiste né qui se refuse à tuer pour une raison que l'on pense issu de son long passé. Kirien est une personne d'une grande patience et à l'écoute de ceux qui en ont besoin.
Je doute de Kirien puisse avoir aimé quelqu’un. Il est vrai que je suis tellement proche de lui que j’en suis presque arrivé à devenir lui, et malheureusement il tait beaucoup son passé pour parler musique ou sagesse ancestrale perdue. En tout cas, c’est sûr que Kalaen n’a pas connu l’amour, lui… Il a été emporté si tôt… Et pour sûr. Kalaen, c’est moi.

HISTOIRE:

Dans le Livre des Anciens d’un certain Gwénay Lesage, « Kirien fait partie de ses sylphides qui ont eu plusieurs corps dans leur existence, et dont la longévité est remarquable. Sage de son expérience, il aurait vu de nombreuses choses dont il se serait passé et on conte même que dans ses jeunes années, il ne ressemblait en rien à l'homme apaisé qu'il est aujourd'hui. Il aurait autrefois été un homme ayant plus de poigne et un grand guerrier pendant le conflit de Taulmaril mais cette guerre le traumatisa et le transcenda littéralement au point de ne plus vouloir verser le sang. Est-ce que c'est le nombre d'âmes tombées au combat, la perte d'un être cher ou la barbarie qui eut lieu ces jours sanglants, mais il ne fut plus jamais le même. »

Kirien naquit parmi les premiers hommes, ces temps troubles et instables en firent un Sylphide sans peur et sans reproches, un peu du genre des chevaliers, et jamais ne quittait son épée de flammes et de roche qu’il s’était confectionné dès qu’il eut la bénédiction de Bor. Sous la lueur des lunes, ou dans la pluie battante de Cicum, dans le Langdum local de ce qui allait devenir Cebrenia. L’Histoire oublia le nom de son compagnon, si toutefois il en avait un, mais on savait qu’il menait des raids sanglants parmi les nomades, qu’il ne revenait jamais avec ne serait-ce une égratignure.

La belliqueuse période de sa vie le prit pendant les deux cents ou trois cents premières années de sa vie, qu’il qualifiera par la suite d’enfance, de période immature où il cherchait ses marques. Et finalement, ces marques, il les trouvera. Mais pas dans l’épée ni le bouclier, mais sous l’égide sacrée de Fen, dans le temple duquel il entra à tout hasard après une chasse fructueuse. Voulant remercier le Dieu, il s’approcha de l’autel et remarqua la frêle prêtresse qui jouait là, dans un coin de la cathédrale, un luth dans la main.

Jusqu’alors ayant choisi plutôt les morphologies baraquées et puissantes, Kirien changea du tout au tout et devint une frêle prêtresse mélomane, musicienne. Il enchaîna presque 3 vies entières sur ce chapitre de sa vie, jusqu’à ce qu’il atteigne un niveau musical qui frôle le divin. D’ailleurs quand Fen considéra son œuvre, c’est avec une grande irritation qu’il la jugea presqu’égale à ses envolées musicales divines. Dès lors gorgé d’ire et de jalousie, il se vengea en atteignant Kirien au cœur. Ne pouvant pas le tuer, il se permit d’assassiner ou de jeter le trouble sur la vie de ses amis les plus proches, mortels ou Sylphides, par l’épée, par les poisons, ou rendant les animaux fous de colère contre lui ceux qui l’aimaient.

La persécution fut si longue et si intensive que Kirien abandonna la composition et la musique en général et préféra se retirer à Amaryl, dans les Colonnes désertes d’Ebreus, armé d’une simple lance pour se défendre et apportant quelques instruments pour s’égayer. Quand la vie de son hôte prenait fin ou devenait trop encombrante, il quittait son enveloppe pour aller squatter la vie des autres. Son état, lamentable, de simple esprit volatil l’obligeant à user du corps des autres le rabaissa cruellement dans son amour-propre. Il devint alors humble et modéré, quittant l’orgueil et la condescendance qui constituaient les Eclaris et, dans certains cas, les Sylphides. Car sa double appartenance à un peuple et à une caste qu’il disait prestigieux le rendrait immensément superbe, fier. Son état de vil parasite l’en détourna, bien qu’il puisse se fabriquer une bio-coque personnelle au Temple de Cimmeirum sans aucun problème.

C’est ainsi que malgré son intelligence, son essence divine et son talent immense, Kirien se sentit cancrelat dans la sphère de vie cosmique et quitta le monde des villes, des cités pour se concentrer sur la solitude, la méditation. Il planta sa lance et, dans sa solitude, saisit son instrument, un ney d’Al-Bahari et joua, joua, joua…

Le dernier corps que Kirien pris fut celui d’un jeune homme paisible, un certain Kalaen, qui l’autorisa à occuper son corps et avec qui il vit en harmonie, en égal. Bien sûr, le corps se modifia pour devenir un corps de sylphide, mais Kalaen eut droit à être conscient et parfois à agir lui-m^me.

Vous voulez savoir comment Kirien a rencontré Kalaen ? Oh, c’est une longue histoire…

PRÉNOM:

SEXE:

POUVOIR:

DEscriptION:

PRÉNOM:

SEXE:

DEscriptION:

ps: pour le nom, est-ce que tu conserves celui de Kakaen ou bien tu es "officiellement" Kirien?

Je m'étais mis à l'idée que le corps changeait quand le sylphide prenait place, d'où les traits sylphidiques de Kirien/Kalaen... Une sorte de transformation... ça compte pas?

Rapport aux Dieux... On va dire que Kirien est... paranoïaque et qu'il est persuadé que les Dieux existent... Il a des prédispositions pour la "folie" non? Un peu comme tous les savants fous qui se respectent, les astrophysiciens mégalos avec des barbes quoi...

Pour le parasitisme, je répondrais comme précédemment: Kirien est différent, et de toute façon, c'est lui qui le pense... Et il peut bien penser ce qu'il veut...

Voilà, ce sera donc un sindarin, il pourra au moins durer plus longtemps qu'un terran...
Pas d'autres objections? Est-ce convenable?