Croiser le fer et les éléments [Svana Oona]

Les trois soleils se sont levés depuis quelques heures déjà. Le paysage qui était autrefois champ de bataille avait l'air bien calme par une nuit sans lune qui venait de passer. Rien n'est mieux qu'une journée sans vouloir travailler pour explorer plus attentivement ce paysage plein de mystères. Une magie se fait ressentir ici, des ambres se sont vider de leur énergie pour servir leur maitre respectif afin qu'il puisse survivre à la bataille, mais pas toutes. C'est la seul raison qui pousse une certaine personne à s'y aventurer. Les ruines d'un avant poste provisoire était là, le personnage en question également. Les reste de tissus de tente de couleur diverse volait au faible vent du matin. Le jeune garçon avait déjà commencer à cherche quelques choses dans ses décombres empli de cadavre sécher par le temps, dont les os disparaissait avec l'usure et les animaux qui les avait manger le jour de leur mort. Cela ne lui faisait pas peur, aucune magie de pouvait les faire bouger, sinon il se serait déjà fait attaquer mainte et mainte fois par ceci l'entourant. Cela fait une heure qu'il semble chercher quelques choses.

La personne en question semble être un jeune homme dans la vingtaine d'années. Son corps frêle cacher sous sa cape cache bien des mystères. Il reste néanmoins assez muscler pour manier l'épée qu'il porte à sa ceinture. C'est un mage également, son bâton de bois parfaitement sculpter avec une ambre-diamant de la taille d'un poing adulte le prouve. Celui ci émet une magie, faible certes mais une magie tout de même qui rend confiance le jeune garçon dans ses aventures pour ne pas surveiller tout autour de lui. La magie le fait déjà. La détection terrestre fait tout pour lui. Maitrisant la magie à un point que l'on ne pourrait soupçonner, le jeune garçon n'est pas à prendre à la légère. Cacher par une cape de la couleur de la végétation pour se fondre dans le paysage quand le besoin s'en fera ressentir, la capuche le protégeant des astres lumineux le frappant dans leur force naturelle le pauvre albinos parcourant ses chemins. Oui c'est un albinos. Son apparence ici cacher par cette cape le prouvera constamment. Néanmoins on peut s'en douter rien qu'en regardant les détails de son apparence. Rien que ses mains, une sur le bâton, sont aussi pale que le reste de son corps, se qui en ai son visage également. De sa capuche dépasse quelques mèches d'un blanc argenté, blanc de sagesse dirait-on. Mais il suffit également de voir ses yeux, ils sont d'une couleur peut commune et d'un trait particulier que beaucoup remarque au première regard croiser sur cet étrange êtres. Si l'on devait apparenter ses yeux à une pierre, elle serait un grenat ou encore un rubis d'un sombre éclat, si l'on devait associer ses yeux à un animal cela serait un félin ou un reptile, aussi perçante ses pupilles fendues est une particularité rare chez une personne qui semble déjà peu banal par rapport aux autres.

Que fait t'il ici ? Même s'il semble confiant avec sa magie pourquoi porterait t'il une épée ? Cette épée était également particulière. Son noir peut commun pour une épée et la couleur ci ne semble pas être une coloration du métal mais bien la couleur même de celle-ci. Elle est dans un fourreau, donc la lame n'est pas visible mais rien qu'en regardant la garde soigneusement travailler cela pouvait se deviner. Elle n'était pas faite d'une main experte d'un forgeron sachant travailler le métal pour en faire des épées. Sa manufacture ne semble même pas humaine en un point. Mais la question demeure toujours. Que fait t'il ici ?

Conscient qu'il va falloir changer sa pierre de lumière à l'extrémité de Limiria, bâton d'invocation transmit par son père la réponse semble maintenant évidente. Il cherche une pierre de substitution pour la remplacer une fois celle ci complétement épuiser par le temps et la magie qu'elle contient pour encore un bon moment. Mais au vu de sa taille et de sa puissance, le jeune garçon semble minutieux dans le choix de la pierre qu'il trouve. Quand elle ci ne lui plait pas où qu'elle n'a plus aucune magie il ne la garde pas. Se qui explique pourquoi son sac de voyage ne semble pas très remplit si se n'est que de quelques pans de capes diverses couleurs. Il cherche mais ne semble trouver quoi que se soit alors il est temps de chercher un autre endroit. Pour changer d'endroit il fallait maintenant traverser la plaine. Jusque là rien ne semble difficile mais seulement les plaines sont remplit de créature qui peuvent surgir à n'importe quel moment. Mais il n'y a pas que les animaux, il y a aussi les êtres humains les plus agressif, prenant ce lieu comme un lieu à ne pas salir par mémoire en ceux qui sont mort ou d'autre croyant en une malédiction ou une autre bêtise semblable. Il peuvent également avoir l'intention de voler quelqu'un pour s'enrichir. Il ne font pas toujours fortune mais cela leur suffit, il prenne parfois la vie de leur cible pour le simple plaisir. C'est dans cet dernière raison que le jeune garçon semble inquiet. Sa magie se déploie un peu plus en commençant le parcours de ses terres qu'il ne connait à peine, espérant simplement ne pas à avoir se battre donc ses êtres humains pour éviter la moindre goute de sang ne coule inutilement...

Svana toujours été une femme libre. Elle n'aime rien tant que partir à l'improviste et vagabonder. C'est exactement ce qu'elle fit un beau matin. Elle attrapa des vêtements de monte légés et adaptés aux températures plus clémentes de la saison, son épée, ses poignards, harnacha son étalon et partit à l'aventure. L'inconnu ! Voila qui la faisait frissonner de plaisir. Ne pas savoir ce qui l'attendait, ne rien avoir de prévu, personne pour l'attendre nul par, se sentiment de solitude et d'ivresse. Elle se sentait minuscule dans les paysages majestueux et sauvages qu'elle traversait au galop avec Ardal. Ce dernier partageait totalement son point de vu et c'est en sébrouant avec force que de bon matin il bondit en dehors de son enclos et s'enfonça dans les brumes de la forêt. Il était plein d'ardeur, d'énergie et d'impatience.

Sa maitresse avait laissé ses jeunes élèves aux bons soins d'une amie qui avait toujours été sa partenaire d'entrainement et n'était pas loin de l'égaler à quelques détails près. C'est donc sans regrets qu'elle quitta la splendide forêt qui leur servait de repaire. Le monde était magnifique. Il semblait renaître depuis quelque temps déjà. Les arbres s'étaient recouvert de bourgeons qui n'avaient pas tarder s'épanouir suivis ou précédés de près par des fleurs de toutes formes et aux couleurs variées. C'était une véritable explosion de beauté et de fraicheur sans parler des senteurs qui flottaient dans l'air pur, embaumant de tout côté jusqu'à vous enivrer de leur puissance. Dans certains endroits, la jeune femme revit des ruisseaux qui glougloutaient joyeusement comme autant de murmures et de confidences, de rires mutins échangés. Elle se rappela certains souvenirs, notamment quand elle avait attiré un amant dans l'une de ces clairières et l'y avait caché pour le retrouver dés qu'elle avait du temps. Elle se mit à sourire amusée. C'était il y avait déjà plusieurs années. Pourtant elle s'en rappelait avec une telle clarté et un tel luxe de détails ! C'était là que par une matinée de pleine été ils s'étaient étreint avec tant de passion... Mais comme toujours, il en avait eut assez de tout ce secret, de ses errances perpétuelles, de ses charges... Il lui avait demandé de choisir entre sa liberté et son amour. Elle avait choisie à son détriment et l'homme s'en était allé. Laissant un cœur meurtri dans son sillage mais ayant pour se consoler une immense famille de femmes toutes plus moqueuses les unes que les autres et après avoir pour la première fois de sa vie à presque se souler avec ses amies, elle avait tirer un trait sur cet épisode. Ou plutôt elle l'avait considéré comme affaire classé, quelques bons souvenirs, rien de plus. Après avoir dormi quelques heures dans cette clairière, elle s'était rendue dans un lac et là elle avait regarder les signes s'ébattre joyeusement dans l'eau, puis les loutres étaient sorties à leur tour. Elle avait passé la soirée à regarder ce spectacle envoutant, riant parfois. Mais quand enfin la lune se leva, elle se déshabilla entièrement et se glissa dans l'eau fraiche en chantonnant. Là elle se baigna, savoura le contact de l'eau froide sur sa peau, la sensation de ses muscles en feu alors qu'elle nageait sans relâche, plongeait, puis escaladait une parois rocheuse sous une cascade. Quand elle sortit enfin de l'eau, elle était frigorifiée et épuisée mais ravie. Elle s'endormit dans une pile de couverture, Ardal couché contre elle pour la préserver du froid, et fut réveillée vers le milieu de l'après midi par son compagnon qui la poussait gentiment des naseaux. La guerrière se leva, s'étira et bailla avant de remarquer qu'elle était toujours nue et qu'un troupeau de biches la considérait avec surprise. La présence de l'équidé les rassurants elles restèrent. Jusqu'à ce que Svana remonte en selle et s'élance au galop.

C'est ainsi que passèrent les jours suivant. Dans une insouciance des plus totale. La chasseresse impitoyable qu'elle était semblait sommeiller alors qu'elle parcourait ces terres, sans soucis. Mais cela ne dura pas. Alors qu'elle mettait le cap sur les vastes plaines, elle s'arrêta un soir dans un village accueillant. Alors qu'elle écoutait les ragots à l'auberge, elle comprit que depuis quelques temps, un meurtrier étrange sévissait dans les environs, tuant uniquement les femmes après leur avoir fait subir toutes sortes de traitements horribles, même les petites filles n'étaient pas à l'abri. Les villageois craignaient qu'il ne s'attaquent à eut cette nuit là. Il sévissait tous les premiers quartiers et ces déplacements tendaient à se rapprocher. Ils avaient placés des guetteurs chargés de sonner l'alarme à la moindre suspicion, mais ils savaient qu'auparavant cela n'avait jamais servit à rien, il y avait peu de chance que cette fois ce fut différent... En entendant cela, Svana se leva et leur dis qu'elle monterait elle même la garde en tant que maitresse d'arme. Elle fut sourde à toutes leurs protestations et alla s'installer sur un toit enveloppée dans une tenue de combat de cuir noir, avec ses armes et une longue cape. Elle laissa Ardal non loin prêt à s'élancer si une poursuite s'engageait.

C'est ainsi qu'elle commença à passer la nuit. Finalement tout le monde alla se coucher. Quand le calme s'installa enfin elle mit tous ces sens à l'affut tout en regardant les nuages défiler dans le ciel. Bientôt elle sentit une présence s'approcher. Elle demeura immobile tout en localisant l'individu. Vêtu d'une longue cape, il avançait lentement tout en considérant avec attention les environs. Les sentinelles ne l'aperçurent pas... Par contre, lui ne tarda guère à la localiser, sans qu'elle sache comment. Un lien avec un compagnon ? Ardal n'avait pourtant pas réagis... Quoique c'était peu être pour ne pas la faire remarquer il est vrai que cela aurait été difficile de lui faire parvenir la moindre information avec discrétion. Toujours est-il que le meurtrier monta sur le toit avec une agilité surprenante et se planta devant elle. La capuche dissimulait ses traits pourtant au ton de sa voix, elle devina qu'il arborait un sourire moqueur.

"Bonsoir, ma belle... Tu m'attendais ? Tu m'en vois ravis ! Tu est magnifique, je ne doute pas que je m'amuserais beaucoup avec toi ! Tu sera délicieuse, ta peau doit être si douce..." il avait susurré cela, et c'était brusquement jeté sur elle.

Si ses propos l'avait mise hors-d'elle, son attaque lui avait rendu son sang froid. Aussitôt elle avait communiqué un sentiment d'urgence à son étalon. Celui ci réagit comme prévu et lança un hennissement claironnant, aussitôt suivit du martèlement de ses sabots sur le pavé tandis qu'il se tenait près à aider la jeune femme. Cette dernière avait roulée de côté et avait bondit dans la rue. Elle s'était réceptionnée avec agilité. Sans attendre elle avait dégainé et commencer à ferrailler avec cet individu qui déjà revenait à la charge. Le bruit avait attiré les hommes dehors et les torches s'étaient répandues dans les rues. Aussitôt le tueur avait redoubler de puissance dans chacun de ses coups. Mais alors qu'il rompait l'assaut pour prendre la fuite afin de ne pas être reconnu, sa capuche laissa entrevoir une mèche couleur de neige et un regard rubis. Mais déjà il s'enfuyait. Svana n'avait pas réfléchi, elle avait sauté en selle et l'avait poursuivit.

Cela faisait maintenant trois jours que la guerrière pourchassait cet ignoble individu, ne s'accordant que de courtes pauses, elle savait qu'elle gagnait du terrain. Les traces étaient de plus en plus fraiches et son sens de l'organisation ainsi que son endurance avaient permit à sa monture et elle même d'être encore frais et en pleine possession de leurs moyens quand cet après midi là, ils s'engagèrent sur les anciens champs de batailles.

Les trois soleils étaient haut dans le ciel quand elle vit plus loin un individu solitaire tenant un bâton de magie à la main, il fouillait parmi les dépouilles. Elle fut prise d'une profonde aversion ce ne pouvait être que lui ! Cette silhouette, cela ne faisait aucun doute ! Sa monture comprit et bondit en avant à une allure de charge. La cavalière se pencha en avant, ses instincts de guerrière l'envahissaient, la submergeait alors qu'elle approchait du but. Elle savoura la sauvagerie de cette course, la sensations du travail des muscles puissant d'Ardal entre ses cuisses, le souffle profond de l'étalon qui était envahi de la même ardeur qui l'animait elle, le roulement de tambour de ses sabots, le vent qui lui fouettait le visage... Et cette silhouette toujours plus proche... Enfin elle fut à sa hauteur, elle fit pirouetter et se cabrer son cheval devant lui et lors du déplacement d'air elle eut sa confirmation, des mèches couleurs neige tombaient sur ses épaules !

"Enfin je te retrouve !!!" elle avait craché cela avec hargne, son magnifique visage était, elle le savait, plus qu'un masque de haine, quand elle laissait ses sentiments surgir ainsi, elle devenait imprévisible et tout son talent se révélait. Cela ne représentait nullement une menace pour, elle au contraire ce serait un avantage ! "Je te ferais payer la mort de toutes ces femmes !!" Elle avait éclaté littéralement et alors qu'elle jetait sa cape au loin, elle bondit de sa selle tout en dégainant et attaqua cet albinos la lame en avant.

[Mon idé c'est que le tueur ai prit ton apparence et court non loin de là, après il pourrait se pointer, ou bien tu pourait chercher à convaincre Svana que ce n'est pas toi... Au fait désolée pour l'attente ^^"]

^{[HRP] Très bon scénario. Par contre attention à ton orthographe. C'est compréhensible même si c'est compréhensible.}

L'espoir fait vivre mais pas au point de donner tout se qui est possible pour avoir la paix dans des recherches aussi importante pour lui, pour qu'on le prennent pour un bandit où quelconques vermines dans le même genre. Une présence fini par se faire sentir, mais pas une présence amical. Il en était certain, le bâton d'invocation avait lui-même augmenter de luminosité alors que sa propre magie n'avait pas bouger d'une once de puissance. Cela ne venait pas de lui. Les pas rapide sur le sol, le poids d'un animal d'une grosse carrure approchait mais cette aura d'hostilité n'était pas animal, loin de là. Ne sentant pas que le son à ses oreilles il senti ce poids en question quand les cinquante dernier mètres, l'animal en question se présenta derrière lui. Il se retourna pour savoir qui était la personne qui dégageait cette aura malfaisante mais celle ci se cacha de sa monture cabrant, mais pas de sa voix féminine qui parlait de l'avoir retrouver. Au vu que le ton de cette voix n'était pas amical le fait qu'elle était là ne devait pas être pour une affaire des plus prestigieuses. En plus il a prit une journée de repos pour cette recherche. Visiblement le repos est terminé par une confrontation qui ne doit pas exister surtout après avoir entendu la dernière phrase. Celle qui parlait de payer la mort de toutes ses femmes.

Pardon ?

Tel était sa réaction des plus sereine alors qu'il se faisait agresser par une inconnue. Son regard cacher par la capuche mais pas pour autant cacher par l'ombre de celle ci, le visage de Duscisio ne cachait pas la surprise qu'il avait dans ses yeux dont la pupille avait l'air tout à fait normale sur le moment. La jeune femme, semblait aussi belle que redoutable, discuter avec une personne pareil ne serait pas facile. Car oui pour l'instant après avoir sortir de se désavantage il allait devoir poser quelques questions. Comment réagir maintenant à cette agression ? C'est une fausse accusation mais au vu du regard qu'elle lui lance se ne sera pas facile de la convaincre que se n'est pas lui. Bien que se soit pas la question de savoir comment allait t'il lui poser ces questions mais comment survivre dans l'instant même.
Alors que la lame d'une épée commençait à s'approcher, le seul réflexe de Duscisio fut de s'écarter avec agilité sans égal pour ne pas se le prendre. Un petit saut de quelques mètres alors que d'un peu plus de puissance sortait de son esprit, ainsi que cette mystérieuse poussière noire qui ne sortit que par instinct. Bien sur qu'il n'a pas envie de sortir sa propre épée, surtout qu'elle présente pour l'instant un avantage en étant sur sa monture alors qu'il se trouve sur la terre ferme.

Je ne vois vraiment pas de quoi tu parle ni pourquoi j'aurai fait une chose pareille.

Certes ses mots ne lui seront d'aucun secours, au vu du regarde qu'elle lui porte se n'est pas gagner d'avance et le fait qu'elle le croit rien que par ses quelques mots est fortement plausible. Le fait maintenant qu'il devait couper cette avantage en ne blessant pas l'animal n'était pas une mince à faire. Néanmoins comme tout animal qui éprouve la surprise la seule chose à faire était simple de plus le bâton qu'il tenait dans sa main allait être utile autre qu'à invoquer sa propre magie qu'il utilise en ce moment même mais que pour savoir qui est ou dans les cinquante mètres autour de lui. Il n'y avait qu'elle et son animal, cela ne faisait aucun doute. Sa Détection Terrestre ne pouvait mentir sur se qui se tenait sur le sol de cette plaine.

Il tenu fermement son bâton et à la distance qu'il tenait de l'animal lui donna un coup dans la cuisse pour le surprendre ainsi l'obliger à accélérer brusquement, la jeune femme même si la maitrise s'en fait ne devait pas tenir longtemps à ce galop soudain, à savoir avant, se qu'il se passe et savoir si son plan pour couper cette avantage. Est t'elle sur son cheval ? Est-elle au sol en train de se relever ? Dans tous les cas la suite de la réaction de l'albinos fut rapide. Son ton semblait un peu plus sur de lui tandis que son visage commençait à montrer un peu plus de sérieux. Sa vie est en jeu, cette personnalité recommence à resurgir, la personnalité de survie pourrait-on l'appeler. La main droite sur le manche noir de son épée après qu'il est écarter la cape pour lui montrer qu'il était bel et bien armé, l'autre main tenant toujours son bâton de mage avec la pierre qui ne faisait que détecter une magie qui ne devrait pas être là.

Ne m'obligez pas à sortir une arme pour vous calmer. J'aimerai bien savoir se qui me vaut cette agression.

Des paroles sortirent enfin de sa bouche et pas des paroles que l'on aurait quand on est un adulte d'une vingtaine d'année. La sagesse ne se résumait pas qu'à une lame, elle n'était toujours pas sorti de son fourreau mais elle en était sur le point de l'être, la garde noire finement forgée s'était un peu soulever pendant qu'une lame de même couleur était sortit de quelques centimètres, laissant apparaître un filin dorée sur cette lame apparaître tel un ornement. C'était une épée bâtarde, la taille correspondait parfaitement pour l'albinos, donc la jeune femme ne pouvait que de se soucier qu'il était maître dans son maniement. Fallait t'il savoir maintenant si elle allait raisonner dignement au lien de l'attaquer dans un tel prétexte.

Le tueur prit un air d'incompréhension totale qui l'agaça profondément. A cela il ajouta une série de répliques toutes plus stupides les unes que les autres.

"Pardon ? Je ne vois vraiment pas de quoi tu parle ni pourquoi j'aurai fait une chose pareille. Ne m'obligez pas à sortir une arme pour vous calmer. J'aimerai bien savoir se qui me vaut cette agression."

Pour un peu la demoiselle se serait étranglée de rire. Il ne savait ?! Lui, il ne savait pas ??? Il allait essayer de lui faire croire qu'il était atteint de schizophrénie aiguë et qu'il n'avait pas conscience de ses agissements la nuit aussi pendant qu'on y était ?! N'importe quoi !!! Jamais elle n'y croirait ! Elle ne craignait pas ses menaces, il ne lui faisait pas peur ! Elle avait été élevée dans le meurtre, la folie, le désespoir et l'instinct alors ce n'était pas un petit tueur en série présomptueux qui allait l'effrayer ! Non mais pour qui la prenait-il ? Pensait-il vraiment l'abuser de la sorte ? Alors qu'elle l'avait clairement vu à la lumière des torches ce soir là ? Alors qu'elle l'avait affronté et lui avait tenu tête ??? Était-il fou ?! Jamais ! Jamais de la vie elle ne commettrait pareille erreur ! La sous estimer à ce point était ridicule ! Elle était une Eryllis ! Pas une donzelle qui n'avait jamais rien connu d'autre que la ferme ! Cet être était abject ! Quelque temps plus tôt il s'était vanté de pouvoir la faire souffrir et maintenant il pensait pouvoir décliner toute responsabilité ?! Mais qu'avait-il dans le cerveau celui là ? Un pois-chiche ??? Deux peut être à la rigueur pas beaucoup plus...

Elle le toisa avec dégout, elle se tenait devant lui, planté à sa hauteur, les deux pieds fermement ancrés dans le sol. Il était un petit peu plus grand qu'elle à l'évidence, mais souple comme une anguille, il risquait de lui donner du fil à retordre...

"Tu sais parfaitement de quoi je t'accuse, ne pense pas une seconde me rouler de cette manière ! Mais je t'en pris, dégaine donc ta lame, défend ta vie avec le peu d'honneur qu'il te reste !"

Son ton était méprisant et ses yeux flamboyaient du feu sombre de la rage. Elle serait impitoyable. Elle ne devait pas perdre, car comme toujours dans sa vie, si elle perdait, si elle n'était pas assez douée, elle mourrerait. Encore et toujours, sa vie était en jeu désormais, mais avait-elle cessée de l'être un seul instant dans sa vie ? Probablement pas...
Elle se mit en garde, fléchie très légèrement les jambes. Souple. Elle bondit brusquement sur son adversaire sans plus prévenir. Il avait été suffisamment averti comme ça. Elle plongea sur le côté pour éviter une possible attaque et se redressant comme un serpent, elle feinta. Chassa des hanches et frappa. Un coup rapide, vers l'épaule. Implacable. Elle pivota prête à parer l'attaque qui ne manquerait pas de suivre. D'un coup d’œil elle réexamina le terrain. Plat, les corps se trouvaient à quelque mètres d'eux. Au dessus de leur tête, des nuages noirs s'approchaient. Un orage se préparait. Une excellente chose aux yeux de la guerrière. Elle pourrait utiliser sa maitrise de l'électricité pour combattre... Cela lui faciliterait la tache. Elle se tint prête à solliciter son catalyseur à tout instant. Les muscles, tendus, elle était aux aguets.

Elle paraissait étouffée de rire, comme si elle ne le croyait pas, se qui était d'ailleurs le cas. Elle avait beau rire, il parlait sérieusement. Qui est t'elle ? Que fait-elle ? D'où vient-elle ? Ce sont les seules questions qui lui viennent à l'esprit plus que l'affronter. Pourquoi lui ? Quelqu'un avait prit son apparence juste par hasard ? Cela l'étonnerai fortement au simple fait que bien qu'il soit pourtant connu pour ses talents d'herboriste, celle ci en est simplement ignorante. Par contre rien qu'en la regardant on pourrait savoir qui elle était. Une guerrière. Ça tout le monde pourrait le soupçonner rien que par son attitude à chercher le danger comme elle le fait actuellement. Elle est sur d'elle, connait la mort et semble la donner.
Si elle la donne alors il n'y a pas à hésiter. La personnalité de survit de Duscisio était déjà apparente par son regard sévère et des plus sur de lui. Son épée le chatouillait pour se défendre, toujours avec ses principes de ne pas faire couler le sang. Il venait d'arriver et donc ne comprenait pas se qu'il lui prenait de l'agresser comme cela, l'accuser de se qu'il n'était pas, de dresser une arme alors qu'il n'avait jamais fait de mal à personne. Que le ciel lui tombe sur la tête s'il mentait. Bien sur qu'il ne disait que vérité. Rarement il ment, sauf pour sauver se qui lui restait de vie et sa connaissance que personne ne possède.
Il savait de quoi elle l'accusait mais cela restait flou, tout se qu'il sait c'est qu'une personne ayant semblablement prit son apparence avait fait un geste immonde plusieurs fois au vu qu'elle avait parler au plusieurs concernant les femmes mortes. Elle l'invitait à dégainer sa lame, défendre sa vie avec le peu d'honneur qui semblait lui rester. Elle s'était mit en position, elle n'allait pas tarder à attaquer, cela se voyait dans son regard. Il allait devoir jouer la carte de la rapidité s'il veut contrer la prochaine attaque. Un temps maussade arrivait, des nuages gris apparaissant dans le ciel comme s'il avait senti la tentions qui régnait en ses lieux. Autant une annonce d'une mauvaise augure qu'une aide sans pareil. Une facilité dans sa magie électrique qui arrivait surtout pour l'un de ses sorts qui devait normalement appeler des nuages comme ceux-ci. La force de Fuxdir était avec lui, ses fils lui venait en aide, allait t'il devoir utiliser ce sort ? Il était dangereux.

Quand une personne en tue une autre il n'en a déjà plus avant même de l'avoir tuer.

Cela ne devait pas l'avoir plus. Juste après avoir fini sa phrase elle avait commencer de son épée. La magie de Duscisio s'était faite soudainement plus puissante visible par son bâton qui venait émettre une lueur plus forte qu'avant. Rien que le fait qu'elle fléchissait ses jambes Duscisio en sortait son épée, d'un geste circulaire du bras droit il cherchait d'où elle allait frapper, le premier geste étant un leurre il suivit son intuition, il continua son geste circulaire en étant un peu plus rapidement jusqu'à croiser le fer. Un son retentissante des deux métaux si différant produisit un son que l'on entend nul part ailleurs, prouvant immédiatement que Duscisio ne tenait pas une épée ordinaire, ne possédait pas une agilité normal non plus. Cela fait cinq ans qu'il s'entraine à tout. L'épaule allait être frapper, le mouvement circulaire déviant l'épée de sa trajectoire. Quel est ce regard. Le temps gâté qui arrivait semblait lui plaire, son adversaire également, il l'avait deviner et cela se sentait dans son corps, la même signature que la sienne en terme de magie, lui Duscisio souriait ironiquement. Sa lame qui venait de dévier celle de son adversaire était basse, dresser vers le sol, le bras tendu comme s'il attendait le prochain mouvement. Le tranchant était pointer vers elle, il ne ferai que se défendre mais soudainement il tourna sa lame pour ne montrer que le filin d'or de l'une de ses faces aussi noire que le cuir de la jeune femme.

Vous ne trouvez pas ça bizarre que je n'attaque pas ? Que dois-je faire pour prouver que je ne suis pas celui que tu crois ? Te mettre simplement à terre semble être la seule solution. En garde !

Un courant l'électrique parcourra d'abord son bras puis son épée dont des arc électriques était apparent du manche jusqu'à la pointe. Il ne fit qu'un tour sur lui-même, d'une vitesse insoupçonnée pour lancer un éclair suffisamment puissant pour essayer de la paralyser momentanément, malgré son affinité à cette élément.

L'individu tenta de plaider sa cause mais Svana n'y prêta pas attention. En elle, ses instincts s'affutaient un peu plus à chaque rencontre des deux lames. D'ailleurs à ce propos, elle remarqua que celle de son adversaire était particulière, jamais elle n'en avait vu de semblable auparavant. Mais il faut un début à tout, que voulez-vous ?! Dans son corps, la jeune femme avait conscience de tous ses reflexes rangés en ordre de bataille dans son esprit, de tout les enseignements de ses divers maîtres, le remier étant la vie. Celle ci s'était chargée de son éducation dés son plus jeune âge et les siens s'étaient gravés dans le sang, la douleur, la terreur et la faim dans son subconcient. Ils étaient puissants, autant d'arme polie et affutés depuis sa plus tendre enfance, elle était casiment née une arme à la main, née guerrière. C'est cette part d'elle même qui prit impérieusement le dessus quand ce tueur para ses attaques et qu'elle se mit à tenter à l'atteindre par tous les moyens possibles et imaginables. Non loin d'elle se tennait un allié de taille. Son étalon qui loin d'être une simple monture et un compagnon merveilleux avait été également dréssé au combat et qui guettait tel un fauve en chasse une oportunité de porter un coup pour aider sa soeur d'âme. C'est dans cet état d'esprit qu'elle entendit la créature qui lui faisait face argumenter encore une fois.

Vous ne trouvez pas ça bizarre que je n'attaque pas ? Que dois-je faire pour prouver que je ne suis pas celui que tu crois ? Te mettre simplement à terre semble être la seule solution. En garde !

Dans son ton, à son attitude, elle comprit ce qui allait arriver, elle se praipara à encaisser le choc, à utiliser son catalyseur pour détourner l'éclair de son but, pour limiter les dégats, et rompre la paralysie au plus vite. Mais elle coçmmit une faute impardonnable, elle oublia un paramêtre primordial, une trace de son passé dont elle avait césser de souffrir depuis bien longtemps mais que l'électricité réveilla.
Une douleur fulgurante la submergea, fauve impétueux et furieux. Elle se déchaina. Le sang quitta le visage de la jeune femme, ses traits se tordirent, son sens de l'équilibre l'abandonna, son cerveaux lutta un bref moment avant de rendre les armes, dans un instants de fierté, alors qu'elle s'écroulait lourdement sur le sol, Miss Oona refusa de rendre tripes et boyaux comme en rêvait son estomac malmené. Sa vision s'obscurcit, tandis que sa tête heurtait violement la terre. Mais la douleur refusait de cesser, irridiat dans tout son corps en provenance de son dos, entre les omoplates pour être précis, ses muscles étaient tous complètement tétanisés et à cause de cela généraient des crampes qui empiraient encore la situation si c'était possible. Son ego dicta une dernière ligne de conduite à cette dame, elle ne crierais pas ! Pas un son ne s'échaperait de ses lèvres ! Elle serra héroiquement les dents.
Svana sentit sa mort venir, cet assassin allait pouvoir la tuer sans problèmes désormais ! Elle ne lui aurait pas donné trop de fil à retordre pensa-t-elle amèrement. Le souvenir de ce qui venait de causer sa stupide défaite remonta à la surface.

Une nuit sombre, des bandes de gamins dépenaillés volant et cherchant à survivre dans les rues d'une grande ville, à se tailler une place dans ce monde hostile. Sa bande, elle était à leur tête. Et puis une nuit, une lutte nouvelle, celle du pouvoir, divers membres de diverses bandes s'entre tuant à la faveur de l'obscurité. Son combat acharné pour la survie, la fatigue, les ruses, les duels, les morts, des amis et des ennemis tous mêlé, le sang, le sentiment de vide, d'épuisement, de perte, et puis la douleur lancinante qui se fait sentir en fin de compte. Elle a été bléssée dans le dos. Cette blessure qui mettra longtemps à guérir mais qui se résorbera finalement pour ne laisser qu'une cicatrice. Au début elle était sensible, mais avec le temps la douleur ne s'éveille plus aussi facilement, puis plus du tout, si bien qu'on l'oublie. *Fatale erreur...* Elle lui aura couter la vie, songea la guerrière.
Alors qu'elle sombrait dans l'inconscience elle perçut le hennissement de souffrance du cheval, puis plus rien.

Spoiler:

Après avoir lancer l'éclair supposer de forte puissance, la jeune femme ne semblait même pas l'avoir à l'esquiver au premier abord. Elle y était préparé pour le faire, mais se le prendre soudainement comme ça sans pouvoir rien y faire cela paraissait étrange. Elle avait l'air pourtant de quelqu'un d'aguerrie pour se laisser avoir comme cela ? Il ne bougeait plus après le lancement de l'élément électrique, essayant de voir si cela n'était pas une ruse. Le visage crisper de douleur alors que son équilibre parfait s'en allait peu à peu. Des arcs électriques semblaient parcourir son corps alors que celui ci essayait de résister, en vain. La tête heurta le sol, le corps lourd semblait provoquer un tremblement de terre, le bruit sourd qu'il provoqua fut bref. Duscisio ne bougeait toujours pas, l'épée encore à la main en garde jusqu'à qu'il semblait avoir un regard sur lui. Les mots ne sont pas suffisant pour expliquer ce regard. Il n'était pas la cible de ce regard, cela se voyait, il ne le regardait pas mais semblait voir un lieu fantasmagorique qui est souvent provoquer par un souvenir. Il le sait, il en ai sujet, bien trop souvent quand sa vie est en danger d'ailleurs.
Il comprenait se qu'il se passait après que le cheval semblait vouloir la laisser en éveil, Duscisio rengaina son épée au plus vite avant prendre sa direction, d'une pour calmer l'animal alors que l'albinos semblait parler dans une autre langue pour lui parler et qu'il comprenne. Quel son ses mot qui calma l'animal si fidèle ? A peine perceptible pour la jeune femme qui sombrait, sa monture ne bougeait plus tendis que le jeune homme s'approcha d'elle entendant les dernières paroles qui lui était destiner.

Hey ! Tient bon !...

Duscisio qui tenait son bâton s'accroupit auprès d'elle afin de réparer son erreur. Sa main charger d'un petit courant électrique absorba celui du corps de la guerrière, engourdissant la main droite du jeune protagoniste qui était en train de la soigner alors qu'il venait de l'attaquer. Légitime défense. Des questions demeurait pourtant. Qui poursuit t-elle ? Pourquoi l'a t'elle prit pour cette homme ? Sans trop de poser des questions il faisait se qu'il était en son pouvoir pour calmer le courant électrique trop présent dans son corps, l'armure de cuir ne rendant pas les choses faciles. Il ne fallait pas rester en plein milieu de ses plaines c'est trop dangereux. Il siffla pour son compagnon de route qui semblait savoir que faire suite au parole de l'albinos. Le cheval se couchait sur le sol pour facilité le travail de Duscisio qui consistait à le mettre sur son dos afin de l'emmener à la lisère de la forêt la plus proche.

Le temps passait et les taches se succédaient sans panique. L'albinos savait parfaitement se qu'il faisait. Le cheval restant fidèle était au côté de la jeune femme encore dans les vapes. Le courant électrique trop puissant, qui paralysait ses muscles avaient été retiré, au prix d'une certaine apparence peu agréable de la nudité cacher par une cape, la cape de l'albinos qui semblait avoir disparu, un feu de camp non loin de là, ses affaires également constituer d'un sac de voyage et d'un bâton muni qu'une pierre qui n'émettait plus aucune lumière. Son propriétaire subit soudain des arbres qui faisait de l'ombre, ne pas rester au soleil quand un mal vous perçois est une règle de base. L'albinos n'était plus habiller de sa cape cachant le corps de la jeune femme. Sa chemise blanche avait été un peu salit par la verdure de la forêt, le pantalon noir lui semblait constamment sale à cause du temps et de l'usure. Preuve irréfutable que ce jeune homme est un voyageur et non celui que pensait la jeune femme quand leur rencontre commençait d'une manière assez brutale. Prenant place auprès du feu sortant des outils de son sac alors qu'il gardait un œil sur sa patiente. Ses yeux rougeoyant, une pupille fendu à la verticale, des cheveux blanc presque argenté, une peau extrêmement pale. Celui ci mettait les quelques plantes trouver et d'autre déjà dans son sac dans un petit broyeur de bois d'un marron très foncer et parfaitement lisse. La jeune femme semblait reprendre confiance voyait encore un peu sombre, la nuit tombante de facilitant pas les choses , l'albinos prit attention à son réveil parlant le premier. Mais la douleur faisait encore parti du corps de la jeune femme, de tout son corps.

Je suis désolé mais votre armure de cuir me gênait, je n'ai laisser que le minimum veuillez m'en excuser. Quant aux douleur je suis en train de vous préparer quelques chose, ne bougez pas.

Son armure de cuir était à ses côtés, servant de coussin à sa tête, laissant le bas des habits de cette femme pour garder un minimum de pudeur comme il l'avait énoncer. Il n'avait rien fait d'autre que d'extraire le courant électrique, elle pouvait en être sur.

Svana reprit conscience peut à peu. La douleur la forçait encore à l'immobilité mais elle n'était plus aussi violente. Elle ne se trouvait plus sur l'ancien champ de batailles parmi les corps morts mais à la lisière de la forêt sous un grand arbre aux majestueuses ramures. Elle prit soudain conscience qu'elle était nue sous une cape. On l'avait déshabillée pendant son sommeil. Sa première réaction fut de penser que le tueur allait abuser d'elle et la mutiler avant de la tuer. Puis elle réalisa qu'elle n'était pas attachée. Marque d'assurance ou de bonne volonté ? Elle l'ignorait. Puis elle vit l'albinos non loin d'elle prêt du feu de camps. La lumière mettait en valeur ses cheveux argentés, sa peau laiteuse ses pupilles fendues verticalement et ses iris rouges. Ceux si faisaient partit d'un visage serein et avenant aux traits nobles. Il l'observait tout en broyant des herbes médicinales. Ses vêtements étaient ceux d'un simple voyageur tout comme son attirail. L'homme prit la parole le premier.

Je suis désolé mais votre armure de cuir me gênait, je n'ai laisser que le minimum veuillez m'en excuser. Quant aux douleur je suis en train de vous préparer quelques chose, ne bougez pas.

Ses manières étaient celles d'un gentleman. Il ne semblait pas le moins du monde correspondre au tueur qu'elle avait rencontré peu avant. Elle n'avait pas la sensation qu'il jouait la comédie. Elle ferma les yeux un instant et prit la décision de s'expliquer c'était la moindre des choses.

"Merci de vous occuper de moi alors que je vous ai attaquée... Je suis navrée. Il y a peu j'ai rencontré un tueur qui s'en prenait au femme et aux enfants. leur faisant subir des horreurs. Je l'ai guetté et me suis mise en travers de sa route. Nous nous sommes battu mais il a prit la fuite et depuis je le poursuivait. Il se trouve qu'il a justement votre apparence. J'imagine qu'il vous 'a emprunter en vous croisant. D'où ma méprise. Je vous pris de bien vouloir me pardonner. Mais je dois avouer que je suis assez peu disposée à laisser ce genre d'individu agir à leur guise..." sa voix était un murmure. elle ignorait pourquoi mais elle avait le sentiment que l'individu rodait non loin d'eux et pour cela elle restait sur le qui vive. Bientôt il surgirait sans doute. Elle feignit donc de ne pouvoir toujours pas bouger alors qu'en réalité elle avait recouvré sa mobilité. Certe elle avait de nombreuses contusions mais c'est le lot d'une maitresse d'arme et cela ne la gênait nullement. Par contre avec un peu de chance le tueur la sous-estimerait elle pourrait venir à bout de lui avec l'aide de ce guérisseur peut être... Les yeux fermés elle attendait que son "sauveur" lui donne sa mixture réparatrice et que les évènements se mettent en branle d'eux même. Une certaine lassitude l'envahie. Elle lutait pour ne pas se laisser emportée mais, c'était rare, elle aspirait juste à l'étreinte réconfortante et compréhensive d'un amant dans un lieux calme et apaisant.

Elle avait reprit connaissance comme il l'avait senti. Son poids sur le sol s'était modifié, l'appuie se faisait moins présent. L'utilisation de la magie a déjà chose bien utile que de sentir la moindre présence autour de lui. Présence prenant appuis sur le sol directement. Sa magie n'est pas assez présente pour surveiller grand chose. S'il veux pouvoir faire d'avantage il va devoir s'appuie plus que sur sa magie terrestre. Mixant les diverses plantes dont la mixture en question n'avait pas l'air très appétissante, le son du bois des outils utilisé atténuer par la mixture elle-même. Pâte de couleur verte assombrit par une quelconque plantes donc il en a le secret de fabrication pour ses remèdes. Le crépitement du feu n'atténuait que très peu les paroles de la jeune femme qui semblait vouloir s'excuser de se qu'il s'est passé il y a quelques heures. Sa monture n'étant que près d'elle dormait déjà, debout et immobile alors qu'il attendait son réveil. Les murmures qu'elle prononçait était assez drôle dans sa manière de les énoncer. La timidité de sa situation mélanger à propre nudité cacher par une simple cape de voyage. Se rallongeant sous la recommandation du jeune homme elle en ferma les yeux.

J'y ai réfléchit également pendant que je cherchais les plantes. Se qui vous a poussé à m'agresser, certaine que c'était moi. Votre version des faits m'éclaire un peu plus qu'avant. Le fait de savoir maintenant me permet de me faire une conclusion peu agréable...

Le silence soudain suivit du son de ses pas qui approchait de la jeune femme encore parcouru de douleur un peu partout sur le corps. Il posa sa main sous sa nuque pour lui dresser la tête afin de boire cette boue verte au goût amer et peu agréable. La jeune femme qui en était obliger à se laisser faire tout en tenant la cape d'une main pour éviter que celle ci lui fasse découvrir sa belle anatomie féminine. Il la reposa doucement sur le cousin de cuir qui constituait les vêtements de la jeune demoiselle. Lui faisant par du mot désolant que la texture était affreuse, il continua ses dires afin de rassurer un peu l'ambiance d'une certaine manière.

Et d'après mes conclusions, je dirais que quelqu'un s'amuse avec ma propre apparence tout en salissant mon nom. Je ne crains devoir vous accompagner pour la suite des événements afin de trouver cette individu. Il doit utiliser une magie de transformation qui ne me plait guère. Je ressens tout se qui se passe autour de nous dans un rayon de cinquante mètre, donc reposer vous. Le remède ne devrait pas tarder à faire effet.

C'était bel et bien le cas, la plupart des douleurs avaient disparu pendant qu'il était en train de prendre du bois pour le mettre sur le feu afin qu'il tiennent assez longtemps cette nuit qui commençait à tomber peu à peu. Le ciel s'obscurcissait tout en s'éclairant de million d'étoiles apparaissant une par une chaque secondes. Il eu un certain tilt afin de lui renseigner sur ses affaires. La moindre des choses étant de lui faire prendre conscience qu'elle pouvait avoir toute confiance en lui en plus du remède qu'il avait fait pour elle.

Vos habits vous servent actuellement de cousin, rhabillez vous si la cape ne suffit pas, le temps se défraichit vite en cette saison la nuit. Votre armes se trouve quant à elle à votre main en cas de besoin urgent. Je vais rester éveiller un petit moment donc il n'y a pas à s'en faire.

Il se posa près du feu, sans être en face ni à dos d'elle, si elle voulait se rhabiller une certaine intimité devait se faire, Duscisio allant devoir se retenir de la regarder le temps qu'elle fasse disparaître cette apparence. Se frottant les mains et les exposant face aux flammes pour se réchauffer un peu.

A la suite de ses révélations, l'albinos prit la parole, se montra très compréhensif, il n'avait pas l'air de lui en vouloir le moins du monde...

J'y ai réfléchit également pendant que je cherchais les plantes. Se qui vous a poussé à m'agresser, certaine que c'était moi. Votre version des faits m'éclaire un peu plus qu'avant. Le fait de savoir maintenant me permet de me faire une conclusion peu agréable...

L'homme s'approcha et lui soutenant la nuque, il lui fit boire un breuvage au goût épouvantable mais surement très efficace... Après tout plus un remède est mauvais plus il est effectif... Cette pensé n'empâcha pas la jeune femme de faire une magnifique grimace. Le guérisseur s'excusa du mauvais gout, avant de poursuivre.

Et d'après mes conclusions, je dirais que quelqu'un s'amuse avec ma propre apparence tout en salissant mon nom. Je ne crains devoir vous accompagner pour la suite des événements afin de trouver cette individu. Il doit utiliser une magie de transformation qui ne me plait guère. Je ressens tout se qui se passe autour de nous dans un rayon de cinquante mètre, donc reposer vous. Le remède ne devrait pas tarder à faire effet.

Effectivement c'était la théorie la plus probable et peut plaisante en effet... Qui apprécie d'apprendre qu'un clone se promène en commettant des actes horribles en votre nom ? Surtout que dans un monde pareil, des gens comme notre chère Eryllis peuvent avoir envi de vous découper en morceau pour mettre fin à la situation... Donc cette perspective n'avait effectivement rien de réjouissant...

Vos habits vous servent actuellement de cousin, rhabillez vous si la cape ne suffit pas, le temps se défraichit vite en cette saison la nuit. Votre armes se trouve quant à elle à votre main en cas de besoin urgent. Je vais rester éveiller un petit moment donc il n'y a pas à s'en faire.

Une de ses questions venait de soudain trouver réponse et un sourire ravi éclaira le visage de la guerrière. De plus elle sentait déjà les dernières douleurs quitter son corps... Ce guérisseur était vraiment efficace. Il s'était d'ailleurs détourné et s'occupait à alimenter le feu afin qu'elle puisse se rhabiller en toute intimité. Son tact discret plut à la jeune demoiselle. Elle se leva silencieusement et renfila ses habits rapidement. Aussitôt vêtue, elle s'approcha de l'homme et s'assit près de lui.

"Merci de m'avoir soignée... Je me nomme Svana Oona et suis votre débitrice ce me semble..." Elle sourit à ces dernier mot. Un sourire franc et avenant. "Je serais ravie de pouvoir vous aider à retrouver ce tueur, il serait fâcheux que vous pâtissiez de ses actes... Votre compagnie me serait de plus très agréable." Cet homme était franc elle le sentait maintenant qu'elle n'était plus aveuglée par l'horreur et la fureur, il avait décidé de dédier sa vie à soigner les autres, à se rendre utile et cela dénotait une nature profondément bonne et généreuse. Le genre de personne qu'elle appréciait le genre de personne avec lesquelles elle aimait se lier d'amitié. Elle tendit sa cape à son nouveau compagnon de voyage.

[Bon j'avais écrit une rep mais au moment de la poster je me suis aperçue que j'avais joué la personnalité d'une autre de mes perso ce qui était plutôt fâcheux... Il fallait donc que je recommence mais jusqu'à aujourd'hui je n'en avait pas eut le temps... ^^" Je suis vraiment désolée même si je sais que ça change rien et que les gens qui répondent 2 mois après sont casse pied... ]

Alors qu'il faisait tout pour ne pas regarder la jeune femme de travers, qui avait fini par commencer à ce changer dans un grand silence, le métal décorant son haut faisant assez de bruit pour en conclure ses agissements. On pouvait dire que le courant passait plutôt bien entre eux. C'est pour le moins que l'on puisse dire en sachant que la jeune femme avait subit un choc électrique dans son corps pour la faire tomber dans les pommes aussi vite que n'importe qui. Il en était encore désolé, son air soucieux d'avoir fait une telle erreur malgré le fait de maitriser totalement la force de Fuxdir, électricité sortant directement de son propre corps pour l'amplifier et la rendre dangereuse. Elle en eu l'expérience en sachant qu'il n'était pas n'importe qui, au niveau des remèdes également. Se posant des questions comment quelqu'un d'aussi mal sain savait pour son apparence. Il avait beau être connu, il ne voyait que le hasard dans tout ça, un hasard bien trop évident pour que se soit le cas. Il y avait tout de même des particularité évidente. Elle ne devait pas le voir à cause de sa rage pour le meurtre de ses filles dont il ne sait presque rien. Déjà l'épée, Toribrioé est une épée unique qui ne risquerait en aucun cas d'être copier, c'est tout simplement impossible. Autre le fait de son apparence peu banale ainsi que son tranchant, Duscisio ne la sortait que rarement pour se défendre. Dans le cas de la demoiselle, il n'avait pas d'autre choix que de la sortir. Utiliser un incantation contre une guerrière serait tout simplement du suicide. L'utilisation par contre de magie rapide est de plus en plus courante. Les sorts à longue incantation ne sont pas souvent utiliser dans le cas ou le risque que celle ci puisse donner le temps de s'exposer à une vulgaire attaque directe. C'est plus un mage qu'un épéiste mais son expérience de l'épée n'est pas inexistante. Il ne pouvait le prouver qu'à la guerrière une fois qu'il se trouvera devant le tueur.

Après avoir fini de se changer elle ne tarda pas à se rapproche de lui et du feu pour se réchauffer. Elle se présenta au nom de Svana Oona et en tant qu'une personne qui lui devait quelques choses. Il n'en était rien. Même si elle en souriait, Duscisio lui faisait un signe comme quoi se n'était pas le cas. Acceptant volontiers sa compagnie dans cette affaire, Svana semblait comprendre se qu'il se passait au niveau de sa propre identité sans forcement la connaître. Le temps de changer cela était venu par le fait de se présenter de lui-même.

Je me suis fait appeler Duscisio dès ma naissance. Duscisio Balibe. Il se peut que vous ayez déjà entendu parler de moi dans Isthéria dans une quelconque conversation.

Il voulait simplement épargner les long discours. Duscisio étant un herboriste de renom et de jeune âge, le doute qu'il mente se faisait justifier par le remède qu'il lui avait fait pour calmer ses douleurs électrique. Il continua par finalement se rectifier oralement d'une chose.

Vous ne me devez rien. Le remède n'a aucune valeur quand la vie d'une personne dans l'immédiat est en danger. Et si c'est l'affaire de ce tueur je n'ai pas trop le choix.

Elle le savait pertinemment qu'il n'avait pas le choix. Laisser se balader une telle personne et sauver sa propre identité. Il faisait une pierre de coup dans cette affaire, sans ajouter le fait de s'ajouter une certaine réputation dans la castre d'Oona.
Il reprit sa cape sans précipitation et la plia grossièrement dans son sac. Ne sachant pas comment continue cette conversation, il laissera la jeune femme le faire...

[HRP] Sujet abadonné pour absence définitif, raison sur la chronique.