Murmure dans le silence [PV : Eryllis]

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Murmure dans le silence [PV : Eryllis]

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MessageSujet: Murmure dans le silence [PV : Eryllis]   Murmure dans le silence [PV : Eryllis] Icon_minitimeVen 8 Juil - 10:51

Le silence, voilà une chose que Fen connait, que Fen laisse aux Hommes sans demander de contrepartie car lui-même ne pouvais vivre sans ce même silence qui orne son temple comme une couronne de gloire depuis trois jours. Trois jours, trois long jours que le silence n’est soufflé que par la voix du fils qui murmure sans briser la quiétude des lieux, trois nuit que cet être rentre dans le temple et ressort avec le soleil. Les jours ici rythme la vie et le soleil seul est l’horloge de ce monde qui semble oublier des Hommes. La nuit la lune passe sans rien voir car ce n’est plus son domaine et alors qu’elle entre dans les entrailles de la terre pour laisser place à la lumière chaude de la vie alors que le monde s’éveille et que les fleurs laissent leurs odeurs se rependre dans l’air ; Alors sort le chasseur :

Sa main touche lentement la pierre baignée par les premiers rayons filtrant entre les arbres, ses doigts fin sont trop large pour quelqu’un qui n’a jamais travailler de lui-même, alors son pas touche le sol et ses trois jambes le mènent jusqu’au perron. Le bruit est étonnant, la canne répète sur la pierre un doux son bien plus fréquent que celui des pas, les pas eux sont clair et la tenue digne d’un de ses nobles de la cour, il marche et l’on voit dans les reflet de sa peau celui qu’il appelle son père, le dieu qui fit sombrer le cœur de toute les déesse dans cette mare stagnante que l’on appelle l’amour. Amoureuse sans amant contemplant en silence la beauté d’un dieu fait homme, fait duc, fait démon.

Arrivé sur la première marche, là où l’escalier choit pour rejoindre la terre il s’assoit et sa tête basculant vers le ciel laisse aux muses des nuages le bonheur de contempler ses yeux. L’aveugle aux yeux de pierre ouvre ainsi la bouche et blessant toute les déesses il parle dans un souffle, un souffle que porte le vent dans la forêt :


-“J’attends une Eryllis, une de ces femmes mystérieuses que le cœur à poser aux portes de mon temple. Moi, Tekum Seh, Fils et Voix de Fen, j’attends une des sœurs. ”

Alors sa tête retombait sur sa poitrine et la pierre s’éteignait doucement dans un vent plein d’odeur, la forêt rependait doucement le message que le vent portait. Les cheveux blond presque blanc, tare de sa race emprisonner dans la chaire entourais le visage qui semblais trop beau. Le torse nu finement musclé laissait filtré tant d’odeurs … Parmi elle le sang prenait sa place, des cicatrices nées du combat contre l’obscurité perpétuel laissait au soleil le soin de les réchauffer et de faire coagulé le sang. Beau, beau mais dangereux et mystérieux chasseur luttant contre des ennemis inconnus depuis bien trop longtemps, et si un mur ou une marche jamais ne fait de bruit et jamais n’as de sentiment les femmes elles marchent et bougent … Cela fait trois jours que cela recommence, trois jours qu’il sonde l’obscurité ä la recherche d’une odeur, d’un son, d’un sentiment …

Ainsi sondant le noir et la solitude qui l’entourent en tout temps il murmure à son père dans une langue perdu depuis bien longtemps que seul un autre démon pourrait comprendre. Il parle de chant et de poèmes, de solitude et de rêves, de la nature elle-même et de ce que les Hommes lui doivent, tellement …

Plus loin, dans le temple trois gardent attendent depuis quelques jours et le cuisinier a repris son travail pour que ce soir il ait à nouveau de quoi manger, ils vivent au rythme de leur duc, au rythme de leur soleil, de la nature.

Trois jours que chaque matin tout recommence, trois jours, mais ce matin est diffèrent.
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MessageSujet: Re: Murmure dans le silence [PV : Eryllis]   Murmure dans le silence [PV : Eryllis] Icon_minitimeDim 10 Juil - 18:10

    On contait que la forêt avait des yeux, on contait que les arbres avaient des oreilles. La nature n'était pas simplement une faune et une flore inertes, muettes et indifférentes. Elle bouillonnait de vie sous bien des formes, sous bien des aspects. Il devait même exister en son sein des mystères insondés et insondables. Parmi les multitudes de secrets qui se cachaient sous l'immense manteau de verdure de Noathis, il y avait les Eryllis, ces femmes dont le caractère ne pouvait être dompté, dont les corps ne se ploieraient jamais sous la coupe d'une quelconque autorité. Parmi elle, il y en avait une qui se détachait de toute, de par son comportement, son passé, ses attitudes. Elle était la femme qui demeurait aujourd'hui à leur tête, elle était celle qui les protégeait du mieux qu'elle le pouvait des violences de ce monde, elle leur apprenait à se libérer de toutes les contraintes de la vie civile, leur offrant alors une indépendance que leurs origines ou leurs milieux s'étaient refusés à leur donner. Elle était leur dirigeante, leur mère, leur sœur, leur amie, leur confidente, leur protectrice. Son nom était Sighild.

    Qui était-elle véritablement, quel pouvait être ce passé qui l'eut conduit à mener une vie simple, toutes ses choses, cette jeune femme les avait balayé d'un revers de la main lorsqu'elle fut intronisée au sein des Eryllis. Néanmoins, cette existence antérieure ne pouvait la quitter. Lorsque vos mains étaient tâchées par le sang de milliers d'innocents, l'absolution ne pouvait vous être accordé. Cela demeurait un sombre nuage qui planait au dessus de votre tête, près à gronder de rage lorsque l'un de vos fantômes ressurgissaient, près à vous noyer dans la mélancolie et la culpabilité. Mais si Sighild n'avait pas la prétention de désirer obtenir le pardon pour ses actes, elle s'évertuait néanmoins à poursuivre une voie qu'elle jugeait plus noble, un chemin qui l'avait accepté sans se soucier de ce qu'elle avait pu faire autrefois. Aujourd'hui, elle espérait simplement bien faire les choses, et peut-être même que ses ambitions visaient bien au delà....

    Gardienne de la grande Noathis, cette terre nourricière des amazones, était un rôle qui tenait à cœur notre lhurgoyf. Était-ce le nombre d'années qu'elle y avait passé, son expérience, son âge très avancé ou peut-être même une sixième sens insoupçonné, mais Jézabel de son vrai nom, était sensible à la moindre perturbation qui pouvait résider dans l'immense vallée. Si la forêt était sa maison, Hillem demeurait son terrain de jeu, un champ forestier au sein duquel elle pouvait s'oublier... et lorsqu'elle sût que le vieux temple de Fen était à nouveau investi par les religieux, elle ne fut guère enchantée par une telle nouvelle. Pourquoi? Car cela signifiait qu'un bon nombre de prêcheurs allaient venir s'aventurer dans ces milieux, que de nouveaux profiteurs n'hésiteraient pas à piller cet environnement. Toutefois, Sighild était en une façon piégée, piégée par la foi d'un bon nombre d'innocents qu'elle ne pourrait se résoudre à chasser. D'ailleurs, beaucoup de femmes de son village étaient des pratiquantes, ayant désirées conserver leur foi et la pratiquer malgré leur volonté de changer de vie. A cet effet, il existait même un autel d'offrandes au sein même de Samhach.... un endroit devant lequel ne venait jamais notre énigmatique jeune femme.

    Sighild n'était pas une fervente et pieuse religieuse, cela n'aurait su l'intéresser et elle n'y avait trouvé aucun réconfort. Elle ne pourrait vous mentir en énonçant qu'elle n'eut jamais essayé de faire appel à eux, à leur clémence.... mais pourquoi crier au loup après des voix qui ne sauraient entrer en résonance avec la vôtre. De plus, dans son esprit, accepter l'idée même qu'il eut été parmi eux des formes de vie supérieure, des consciences qui possédaient des pouvoirs capables de mettre fin à bien des maux mais qui se contentaient à n'être que des forces passives, dramatiquement spectatrices. Pourquoi s'évertuer à croire à des êtres qui ne faisaient rien à part contempler la détresse de leurs enfants? Non... Sighild ne pouvait croire.... cela ne lui ressemblait pas. Elle faisait face aux obstacles par ses propres moyens et se refusaient à s'accrocher à quoique se soit d'autres.

    Cela faisait deux jours que l'amazone se trouvait dans les environs du temple, cela faisait deux jours qu'elle observait dans le silence absolue ce qui s'y passait. La lhurgoyf apprenait, jaugeait les personnes qui y passaient, principalement le protagoniste central : le haut-prêtre. Pourquoi n'était-elle pas intervenue jusque là? Simplement parce qu'elle prenait ses précautions... mais peut-être qu'il était temps que cette dernière vienne à mettre les choses au clair avec ces étrangers....maintenant qu'elle possédait certains informations.

    Après avoir passé son temps à se fondre dans la nature, à ne créer qu'un bruissement superflu qui ne pouvait éveiller au pire seulement la présence d'un animal, Sighild se dégagea de sa place en se dispersant en une brume discrète, avant de se matérialiser à quelques mètres du haut-prêtre. Il se dessina alors sa fine silhouette, athlétique, impérieuse. Ses longs cheveux de cendre lui ruisselaient sur les épaules, encadrant une visage à l'expression impassible. Ses yeux brillaient comme deux soleils, et son parfum se mêlait à celui de la vallée.

    " Tu m'attendais.... Prêtre. Que souhaitez-vous. "

    La voix de Jézabel résonnait alors avec un timbre sombre, profond, grave, mais ponctué par une sensualité certaine, décrivant une femme aussi belle que tranche.
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MessageSujet: Re: Murmure dans le silence [PV : Eryllis]   Murmure dans le silence [PV : Eryllis] Icon_minitimeLun 11 Juil - 10:40

Alors elle était venu, la sensation, l’empathie qu’il utilise depuis si longtemps maintenant ne l’avait pas trompé … Il y avait bien eu quelqu’un dans cette forêt, une forme trop puissante mais qui se cachait à merveille, il ne l’aurait pas cru, elle ne croyait pas, tout était sans doute lier mais le temps de lui apprendre viendrais, non pour le moment c’était lui qui apprenais, du vent et des sens :

De vue elle n’était pas, pour le solitaire personne n’est et pour l’aveugle jamais personne ne sera. Pour la bête elle n’était pas plus, sont parfum était celui de la forêt, elle était la forêt elle-même, une sorte d’extension rêver ou choisit par elle, elle en était proche, très proche, trop proche pour n’avoir rien à protéger ici … Dans cette vêtement la fumée et la poussière doucement couvert par l’humus assurait qu’elle voyageait, elle partait d’ici souvent mais revenait, revenais pour protéger, voilà le sentiment qu’il avait senti succinctement, trop animal pour être reconnu, trop humain pour être oublier … Elle ne pouvait être que celle qu’il attendais, sa canne touche le sol en un premier coup :


-“Je ne vous attendais pas, c’est vous qui vouliez me voir sinon vous ne seriez jamais venu ici, tes oreilles t’on juste fait entendre ce que ton cœur voulais, mais la vrai question est pourquoi voulais tu me voir sœur Eryllis, je suis prêtre après tout …“

Rien n’était vrai mensonge, le nez de Pinocchio n’aurait pas pris un simple centimètre, mais le prêtre sentait sa puissance et dans les choses magiques il n’était pas sûr qu’un simple mensonge ne tuerais pas dans l’œuf la conversation … Elle l’impressionnait, mais qui aurais pu le voir dans ce visage si beau, sur ces trait si fin, cette fragilité mêler à la force pour donner naissance à un être trop finement tailler pour ne pas être née des dieux …

Il tend la main les deux pierres de ses yeux tourné vers elle montrant ainsi que bien moins qu’un homme il est un aveugle, sa canne posé avec un peu trop de vitesse tape le sol pour la deuxième fois :


“Approche sœur, approche que ma main te vois quand mes yeux ne le peuvent … Approche et parlons, devinons plutôt, tu es là car tu as cru entendre mon appelle, ou alors parce que tu m’as sentit, je suis ici chez toi, dans ton domaine mais sur le mien, pour ainsi dire vassal de loi. Tu dois donc être la maitresse de ces lieux, la femme que tous craigne et respecte, celle qui permet au monde de vous oublier, de ne pas savoir, de ne rien apprendre, la chef des sœurs … Si c’est le cas tu as bien plus de raison qu’un simple appelle de venir ici n’est-ce pas ? Ai-je raison pour le moment ? Dis-moi ce que tu crains, dis-moi ce que tu veux, tout est choix et devant nous s’ouvre des centaines de chemins, mais ne choisit pas celui qui vas vers Shanra …”

La main tendu vers elle il attend qu’elle y pose son visage pour, en quelques caresses savoir qui est en face de lui, qui parle, qui veux danser avec lui, même si il sait qui rêve pourquoi ne pas mettre la précision d’un visage sur cette impression de puissance …

Le visage souriant d’un prêtre masque les crocs du serpent, la séance à commencer, la comédie ne se finir que lorsque le rideau tombera … La canne tape le sol une troisième fois, doucement, comme une caresse …
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MessageSujet: Re: Murmure dans le silence [PV : Eryllis]   Murmure dans le silence [PV : Eryllis] Icon_minitimeLun 11 Juil - 21:31

    Aussi loin que pouvait remonter ses souvenirs, Jézabel n'eut jamais été capable de faire confiance à une moindre personne, si ce n'était sa propre moitié, son frère, né sous une étoile jumelle. Il était elle, elle avait été lui, même si leur personnalité avait été bien éloignée l'une de l'autre. Elle ne l'avait connu que trop, ses blessures, ses hantises, et n'avait jamais eu sa force ou même la volonté de l'arrêter... si cela avait été le cas, sa folie ne l'aurait jamais emporté et il n'aurait jamais été perdu. Après ce lien du sang, il y avait eu le lien du cœur, son ami, son amant, celui qui lui avait permis de découvrir un monde fait de sentiments et de belles couleurs, un temps, seulement un temps... Et vint les Eryllis, des siècles, des siècles plus tard après une vie misérable de solitude. Les premières années qu'elle passa parmi ses femmes à se faire une place ne furent pas aisées, elle qui ne pouvait faire confiance, elle qui n'osait plus, elle qui pensait ne le mériter. Toutefois, ce qu'il était advenue d'elle aujourd'hui prouvait le long chemin qu'elle avait parcouru... Mais il y avait de ses vieilles habitudes qu'il était bien difficile à se défaire et des connaissances emmagasinées par l'expérience que l'on ne pouvait balayer.

    Son visage placide ne se déformait nullement sous une quelconque émotion, se figeant simplement comme une statue de sel. Elle offrait toujours bien des impressions à chacune de ses premières rencontres, elle pouvait inspirer bien des choses... mais que pouvait-elle provoquer chez un aveugle? D'ailleurs, au propos de ce dernier, sa réponse ne se fit pas attendre et elle fut franche et simple.

    " Quelle prétention que de croire que je désirais te rencontrer... Prêtre. Je suis la gardienne de ces lieux, de ces terres, je suis une observatrice, je ne désire jamais la rencontre, elle vient à moi. N'est-ce pas toi qui dans un murmure avouait attendre... "

    N'oublions pas que notre lhurgoyf guettait comme un animal depuis quelques jours, silencieuse, se confondant avec Dame Nature. Rien de plus simple pour une personne comme elle que de revêtir le voile de la faune et la flore.
    Ce fut alors que l'infirme tendait les mains, avouant son désir de vouloir cerner les traits de son visage. Quoi de plus naturel que de désirer avoir le droit comme tout mortel doué de vue d'observer sur un pied d'égalité la personne qui nous contemple et avec qui l'on échange des mots. Mais cela n'était guère du goût de notre sauvage amazone qui refusait à ce que l'on vienne la toucher, et d'ailleurs, qui pouvait aujourd'hui se vanter de l'avoir seulement frôler sans son consentement? Elle ne se résolut donc pas à offrir ce privilège de pouvoir tâter de ses doigts la moindre parcelle de peau de son visage.

    " Ne te montre pas si familier en me considérant comme ta sœur, prêtre. Nous n'avons rien en commun si ce n'est l'étoile sous laquelle nous sommes nés et je ne partage pas ta foi. Je ne t'accorderais pas le privilège de me toucher le visage, mais je conçois ta condition et je t'offrirais alors bien plus qu'à quiconque. Tu ne me verras de tes mains, mais ta mémoire te trompera et t'offrira l'illusion d'avoir des yeux et de m'avoir vu avec ceux que tu as perdu... "

    Énigmatique parole et curieuse promesse qui te tarda pas à prendre forme le temps d'une simple poignet de main. Sighild se saisit alors, sans rudesse mais avec une étrange poigne emplie de douceur et de fermeté, et là, des souvenirs, des souvenirs qui n'avaient aucune réalité s’immiscèrent dans la mémoire de cet homme, les souvenirs d'une femme qu'il n'avait jamais pu rencontrer de ses yeux vrais, une fine silhouette athlétique, un visage doux, des yeux ambrés, des cheveux de cendre... Cette image qui se dessinait était notre amazone et elle lui offrait l'illusion de l'avoir toujours connu, son image... mais ce fut tout ce qu'elle lui donna, sans fioriture, sans embellissement de la réalité, juste elle. Il ne lui fallut que quelques secondes pour effectuer ce petit tour et sa main quitta celle du prêtre.

    " A présent, tu sais à qui tu t'adresses. Rassure-toi néanmoins, je n'ai pas scruté tes souvenirs, je n'ai pas violé ton esprit. Je n'y ai fait que t'apporter ce que tes yeux ne t'apportent plus. Mais maintenant, parlons. Quels sont donc les projets d'un prêtre qui investit un lieu dont la présence humaine et ses actes demeurent une hérésie? Ce temple a été abandonné il y a bien des lustres car la nature y avait repris ses droits, et je ne désire pas que d'autres individus viennent nuisiblement nuire à l'harmonie de Noathis. "

    Les mots avaient été dits, les inquiétudes énoncés... la venue d'autres hommes dans ses forêts ne pouvait être qu'un inconvénient, pour ses sœurs, pour la nature, pour tout ce qui vivait dans ces vallées...
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MessageSujet: Re: Murmure dans le silence [PV : Eryllis]   Murmure dans le silence [PV : Eryllis] Icon_minitimeMar 12 Juil - 22:03

Sonné par la vision il lâche la main de la demoiselle en partant légèrement en arrière, quelques instants il porte la main à ses yeux et attend qu'elle ait fini de parler, ou plutôt de raconter ses bêtises, car même si elle a pris le temps d'observer, le temps de préparer ses mots elle n'était pas assez poussez dans la folie pour pouvoir doucement comprendre sans ce perdre ... Sa tête retombe en avant, il déteste ces magies qui peuvent toucher aux esprits, aux saint des saint où rien ne devrai entré mais elle est puissante et il n'est pas en mesure d'imposer ses lois. Parler, voilà la seul chose qu'il peux vraiment faire :

-"Même si tu ne crois pas, ou même si tu n'ose pas croire car cela sous entendrais un faiblesse que tu ne veux pas entendre, une force qui n'attache pas pour toi assez d'importance à ta vie et laisse par choix bien souvent les hommes faire ce qu'il veulent, un force qui ne souhaite pas la tyrannie mais une forme de liberté que tu ne conçoit simplement pas, enfin, même dans ce cas là tu oublie le cas de mon dieu. La nature à repris ses droits, voilà une chose qui n'est pas étonnante non ? Voilà une action normal pour un temple, non le temple dédier à Fen ...
Même si tu a oublier qui sont les dieux tu ne peux avoir oublier leurs affiliation et si Shanra est la Guerre et le Mensonge, Fen lui reste le maître de la nature ... La nature n'a pas repris ses droit au sens ou tu l’entend, Fen à repris son temple ..."


Il relève la tête vers elle et la regarde de ses yeux mort, de ses yeux de pierres, il fixe celle qui est venu sans vouloir le rencontré ... Il la regarde et laisse en lui ce qu'il a toujours été, le fils de Fen.

"Mais si tu ne voulais pas me rencontrer, si je suis prétentieux au point de penser que tu viens ici pour me voir et savoir, alors jeune demoiselle, pourquoi me pose tu une question ? Non pas une question mais la question, la question que tu ne pourrais poser à aucun autre prêtre car c'est moi qui les guides dans la foi ?
Pourtant je vais te répondre ... Connais tu des chansons, les cantiques que chante tes soeurs lorsque l'aube pointe ses doigts fin ? Les ballades de Fen et les rêves de ces fils, bien sur que tu les a entendu, qui ne les a pas susurré envoûter par la beauté de ces vers ... Et la plus part par de nature ...
Nous ne nuirons pas à cette harmonie, nous ne somme pas de ces insectes qui se nourrissent des restes mais des hommes de fois née proche du créateur de la forêt et de l'art ... "


Il ferme ses paupières sur ses yeux de nuit et de vent, il clos ses yeux quelques instant le temps que l'image de la femme revienne à sa mémoire, elle est belle et fine, calme et puissante, mais pas aussi puissante que cette aura qui s'en dégage, elle protège et rien n'est plus dangereux qu'une mère qui protège ses enfants ...

"Avant tout ce que je souhaite c'est que les deux êtres qui pulses en cette forêt les deux choses qui la maintiennent, puissent vivre en harmonie, vous et la foie ... Vous et Fen, vous et ceux qui viendrons ici se recueillir au milieu du silence ou prier avec moi ... Il y a à nouveau un grand prêtre derrière Fen et les gens voudrons se montrer ... Ou tout du moins venir ici. J'aimerais que les pas se fasse tous dans l'harmonie ... Et vous, parler vous avec Shanra ?"
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MessageSujet: Re: Murmure dans le silence [PV : Eryllis]   Murmure dans le silence [PV : Eryllis] Icon_minitimeMar 2 Aoû - 15:45

    Si Sighild avait eut un jour le cœur à rire, peut-être se moquerait-elle des paroles de l'homme qui se tenait devant elle. Non pas que ses mots étaient amusants, mais parce qu'elle trouvait la situation pleine d'ironie. Il était évident que sa foi était inébranlable, qu'aucune de ses paroles ne pourrait le faire défaillir, néanmoins, combien de fois avait-elle dû faire face à de tel discours? Combien d'impudents croyants ne disaient n'agir que pour le bonheur de leurs dieux, leurs dictats. N'avaient-ils jamais donc penser que leurs manières d’interpréter les choses étaient simplement erronée? Ce n'était que pure vanité que de croire que l'on était la personne la mieux placée pour comprendre une puissance qui devait nous dépasser. Parce qu'il était prêtre, il était donc un élu? Un élu de sa simple folie. Non, Sighild n'avait que peu d'amour pour la religion et ceux qui semblaient la diriger, ou plutôt, se faire le messager des grands esprits. Quant à ses croyants, elle en avait pitié pour la plupart mais saisissait pour beaucoup leur détresse, leur envie de s'attacher à quelque chose qui les dépassait... Mais qu'on ne vienne pas à lui demander de croire... non... qu'on ne venait pas le lui demander.

    En d'autres temps, en d'autres mœurs, notre lhurgoyf n'aurait pas hésité à menacer le jeune homme qui se tenait devant elle, glissant sa lame sous sa gorge, testant son courage, sa patience mais aussi ses nerfs. Elle aurait pu continuer de suivre une voie malsaine, à l'image de son frère. Pourtant, inexplicablement, sa force avait été de ne pas aller dans le sens de sa nature. Il était tellement aisé de s'attendre à ce qu'un démon devienne mauvais. On ne les excusait qu'en annonçant que cela ne pouvait être qu’inévitablement, et autrefois, les religieux étaient les premiers dénonciateurs. N'était-ce pas les livres et les légendes qui racontaient que son peuple était né de la volonté de Sharna? Qu'ils étaient en une façon leurs enfants? Voilà qui était pathétique. Et ce qui était amusant ici? Un lhurgoyf qui priait Fen qui faisait la morale à une autre lhurgoyf qui ne ployait devant aucune puissance.

    " Tu es aveugle prêtre mais tu sembles également sourd à un discours qui va à l'encontre de tes croyances. Je ne partage pas ta foi, je ne reconnais pas tes dieux. Il ne s'agit pas d'oubli de ma part. Si je ne partage pas tes principes, je ne me plie pas non plus à des lois que je ne reconnais pas. Les préceptes de ta foi, le beau sermon que tu viens de me faire, conserve-le pour tes fidèles. Je n'obéis qu'à moi-même. Quant à ton temple, je parcourrais ces terres bien avant que les hommes de foi viennent à le bâtir.... et qu'elle ironie que de savoir que la nature elle-même l'eut brisée et envahie... N'est-ce pas prétentieux de croire que ton dieu veuille que ce dernier renaisse à nouveau si c'est ce qu'il a créé est venu le détruire? "

    Sighild prenait son temps pour répondre, elle n'avait pas besoin de chercher ses mots, mais son silence pesant laissait planer une atmosphère qui s'alourdissait chaque fois un peu plus. Peut-être que cela était une forme d'intimidation involontaire. Mais elle faisait partie de ces personnes dont le silence l'accompagnait souvent, alors, il devenait son camarade.

    Le prêtre avait beau parler bien, parler beau, il dégageait une prestance qu'elle ne pouvait nier, toutefois, sa méfiance était toujours aussi tenace. Non... quelque chose la dérangeait chez cette personne et elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Cela ne tenait pas qu'à ses paroles, mais aussi à son attitude. Ce fut alors qu'elle voulut remettre les choses à leur place, beaucoup de chose... elle s'évapora en une poussière d'étoile et réapparut simplement derrière le malvoyant. Là, elle s'approcha de lui, elle murmura de sa voix grave alors quelques mots...

    " Sache que ton dieu ne te protègera pas de ma colère si ta foi devait nuire à cette forêt... Tu pourras le prier autant que tu le souhaites, tu en viendras à m'implorer moi... "

    Elle se recula alors, mais reprit tout aussi rapidement un discours sur un autre ton. Il était bien rare que notre Eryllis prenne le ton de la menace, bien rare qu'elle s'abandonne à ses instincts les plus sombres, mais rare était les mensonges qui se cachaient derrière des mots prononcés avec une telle véracité.

    " Ta vanité est impressionnante prêtre. Penses-tu que je suis venue ici, répondant à ton appel, pour satisfaire ma propre curiosité personnelle? Je ne viens pas en mon nom, je viens en celui de mes sœurs. Je suis la représentante de tout un peuple, comme toi tu sembles te décrire comme celui de ta foi. Si je m'en tenais à mon seul désir... "

    Sighild ne termina pas sa phrase, elle en disait bien assez. Même si elle parlait avec un sang-froid étonnant, on ne pouvait néanmoins ne pas sentir l'hostilité dans son discours. Cependant, cela était une nécessité. Comment pensez-vous qu'un groupe de femmes amazones est pu survivre depuis des générations et des générations sans avoir été découvertes? Mais de tout ce que pouvait prononcer le prêtre, il y avait une chose en particulier qui l'irritait : il ne cessait de la placer sous le joug du dieu Sharna. Pourquoi donc? parce qu'elle était une lhurgoyf? Lui était-il donc si impossible et absurde de croire qu'une personne ne pouvait ne pas être un croyant?

    " Prêtre... pourquoi vous semble-t-il si absurde qu'une créature ne partage pas votre foi? Est-ce que dans votre religion, tous, font si peu preuve de tolérance à l'égard de ceux que vous jugez païen? Cessez de vous prétendre à ma place, de penser que croire dans votre folie que ma pauvre âme perdue eut oublié sa foi sur le chemin de sa vie.... Je ne prie aucun dieu, quel qu'il soit. Fen, Delil, Sharna, Teneis, Kesha... qu'importe les noms que vous leur donnerez. Est-ce que ma réponse vous satisfait? Où comptez-vous encore nous faire perdre du temps en parlant théologie? "

    Sighild disparut alors à nouveau, loin de son compatriote démon, là où son parfum ne viendrait pas déranger ses sens. La seule chose qui l'intéressait était ses intentions, et à vrai dire, rien de ses discours n'avait pu la rassurer sincèrement.

    " Vos prêcheurs pourront passer, mais je conserverais un droit de réserve. Si vous et vos confrères, commettez le moindre faux pas, la moindre erreur, qu'au nom de votre foi vous avez la prétention d'exploiter d'une façon ou d'une autre cette terre de façon irrespectueuse, je mettrais mes menaces à exécution... "

    La colère d'une mère n'avait de cesse qu'une fois ces enfants vengés...
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MessageSujet: Re: Murmure dans le silence [PV : Eryllis]   Murmure dans le silence [PV : Eryllis] Icon_minitimeMer 3 Aoû - 9:23

Assis tranquillement il attend que la femme disparaisse, qu’elle laisse son discourt passe, qu’elle joue avec la seul chose qu’elle à, la violence, les armes et la peur … Pourtant rien ne l’atteint, il ne joue plus dans ce monde, il a oublié la peur des armes, il connait la douleur de vivre et les raisons de cette dernière. Alors, lorsqu’elle s’en fuit, lorsqu’elle a fini il ouvre la bouche, doucement :

-“Non jeune dame, tu te trompes, tu te trompes sur bien des choses mais surtout sur une, moi j’ai entendu ton discourt, j’ai entendu ta peur pour les tiennes, j’ai entendu ton point de vue et je le respect. Mais toi par contre, toi tu oublies le mien, le piétine car je crois à quelque chose que tu refuses et tu ne laisses venir ces hommes en essayant de me faire peur. Tu es donc sourde ? Viendrons ici des hommes de Fen, des hommes qui marcherons en pèlerinage vers un lieu sacré, un lieu d’harmonie, personne ici ne brisera cette dernière si ce n’est toi en hurlant que les dieux sont des hérésies … Regarde autour de toi, tu es dans la nature, la nature même des choses, mon dieux, mon père, pourquoi des gens qui le respecte tout autant que mois détruirais ou prendrais cela, je suis aveugle, mais tu es sourde… Ne reproche pas aux autres ce que tu ne peux accepter de toi-même, ne reproche pas aux autres de rejeter au loin l’esprit de la laïcité alors que tu fais de même avec la foi …”

Il s’arrête quelques instant et baisse la tête, le seul signe de soumission qu’elle n’aura jamais il le fait ä cette instant quelques secondes, le temps de prononcé quelques mots :

“Cependant je te remercie et je ferais attention à tes requête, laisse tes filles loin du chemin que prendront ceux de la fois, je vais tout faire pour qu’il ne le quitte pas. Les garde ne seront pas là pour surveiller tes filles mais pour surveiller les pèlerins, personne ne le verra comme cela mais la vérité est qu’ils regarderont le chemin … Je compte sur toi pour respecter ta par du marché car sache que je suis autant un chasseur que toi, je ne refuse pas ma nature …”

Il se redresse et reprenant sa canne il entre dans le temple à tâtons, voix des dieux ou simple croyance, tout à été posé et la chose sera faite, le soir même il repartira, partira avec quelques hommes, laissant les autres s’occupé de mettre les choses en place, rien ne sera laissé au hasard, certain seront, certains … Les choses ne sont pas bonne pour tomber dans les oreilles de tous, qui pourrais croire que le danger viens des hommes et non des démons ? Qui pourraient croire qu’on surveille des pèlerins alors que la forêt est pleine de danger ? Qui pourrais croire que le seul vrai danger sont les pèlerins et que ni les créatures qui rode ne les femmes sauvages ne sont le plus grand des risques ?

Ainsi le secret reprend les reines et la vie commence à défiler.

[Cours, pas terrible, je m'en excuse platment, mais je pense que c'est le fin du sujet. Merci pour ce petit Rp très sympatique.]
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MessageSujet: Re: Murmure dans le silence [PV : Eryllis]   Murmure dans le silence [PV : Eryllis] Icon_minitimeMer 3 Aoû - 14:37

    Sighild était une femme qui avait pris partie, le prêtre en faisait tout autant. Finalement, peut-être qu'ils se ressemblaient tout deux bien plus que les évidences ne le laissaient croire. Néanmoins, avec du recul, elle ne savait que trop que seule contre tous, le combat était perdu d'avance. Elle savait également que parmi ses sœurs, certaines étaient de parfaites croyantes, priant humblement leurs dieux. Elle n'était jamais allée à l'encontre de cela, leur foi, elle leur laissait si elles estimaient en avoir besoin. Mais pouvait-on lui reprocher d'être inquiète des conséquences qui pourraient suivre? Ce n'était pas la première fois que des personnes païennes acceptaient de tels compromis, acceptaient la foi des autres mais que cette dernière s'était retournée contre eux. Les Eclaris n'étaient pas le meilleur exemple? Hommes et femmes de sciences qui étaient prêts à concilier leurs savoirs, s'en inspirer et tirer de plus amples informations issus du folklores... mais ils furent chasser car leurs recherches étaient mal vues... et si un jour, les Gélovigiens se soulevaient contre les Eryllis, se soulevaient contre ses femmes en les accusant de s'approprier des terres qui ne leur appartenaient pas, en les accusant d'aller à l'encontre de leur foi! Si on venait à les chasser, elles-aussi, par un miracle comme un autre. Ils seraient facile pour cette caste de trouver des partisans qui les soutiendraient... après tout, on les considérait comme des hors-la-loi.

    Sighild ne pardonnerait pas un tel comportement, elle ne pardonnerait pas à de telles personnes. Malgré ses réticences, elle préférait néanmoins se montrer le plus diplomate possible, bien qu'elle ne cachait pas ses appréhensions. Non... son inquiétude était grande, mais elle acceptait parce qu'elle n'avait nul autre choix... mais ces menaces étaient bels et biens réelles car à la moindre incartade, elle viendrait faucher les injustes.

    Ce fut donc sur la fin du discours du prêtre que la jeune femme préféra s'en aller, reculant alors lentement, s'enfonçant dans les ténèbres de la forêt, se fondant dans la nature jusqu'à ce que ces pas, son odeur, son regard, s'éteignent, disparaissent dans le silence le plus total. Il était temps pour la gardienne de la forêt de repartir à ses quêtes incessantes, celui de protéger...

    Mais vous savez ce qui est le plus ironique? Même si Sighild n'avait pas de foi, elle connaissait chaque légende qui se rapportait aux dieux. Celle qui l'amusait le plus était sans nul doute la légende qui racontait que le dieu Fen fut déchu par amour, déchu par une lhurgoyf envoyée par Sharna...



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MessageSujet: Re: Murmure dans le silence [PV : Eryllis]   Murmure dans le silence [PV : Eryllis] Icon_minitime

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Murmure dans le silence [PV : Eryllis]
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