La planque.[ Terminé]

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• Gélovigiens: 3
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• Marins de N.: 4
• Civils: 15

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 La planque.[ Terminé]

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MessageSujet: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeJeu 26 Avr - 2:15

[Résumé ON]

Et voilà. Ça avait recommencé. A peine eut-elle recommencé un nouveau départ, rencontré une nouvelle tête, qu’il fallait que la jeune femme vole.
En effet, pour reprendre depuis le passage du temple d’Aléa, Alolla avait rencontré cet homme, un dénommé Arminas. C’était un homme qui avait une trentaine d’année, tout au plus, mais il était mystérieux, trop au goût d’Alolla. Elle ne voulait pas user de son pouvoir pour dépouiller l’homme et se faire la malle, elle voulait se faire un peu de suspense… jouer. Leur conversation après leur rencontre dans les plaines, fût rapide, Alolla n’étant pas très bavarde, le jeune homme non plus, ils décidèrent de faire un bout de chemin ensemble sans raconter leur vie, exprimant juste le souhait de trouver un lieu où passer la nuit. Arminas s’était proposé de raccompagner la Gorgoroth dans la ville la plus proche.
C’était à Hespéria que les deux décidèrent de s’arrêter, ils avaient marché quelques temps, et n’avaient presque pas décroché un mot. C’est seulement lorsqu’ils passèrent devant la bibliothèque des lumières que l’homme qui accompagnait la Ladrini, freina la cadence puis reprit sa route avec la jeune femme, pour qui la lecture de manuels dépassait les occupations fétiches de celle-ci. Les livres, ce n’était pas son truc. Elle savait parfaitement lire, elle se souvenait avoir lu des livres très compliqués, mais son passé étant très flou, la mémoire ne lui revenant pas, elle ne s’en souciait guère pour le moment. Elle était tout de même fière d’être cultivée, elle pouvait et avait pu, cotoyer des hommes de la dite « haute société » et ainsi se faire beaucoup de dias en quelques manipulations mentales…
Tout ça pour dire, que les deux jeunes gens étaient arrivés à bon port, Alolla avait prétendu connaître une adresse où loger, et prit congé d’Arminas en lui lâchant un vague « merci, à la revoyure… », Ceci se terminant d’un large sourire au moment où celui-ci se retourna pour reprendre sa route.
Ce large sourire, était dû à ce que la jeune femme avait pu entrevoir, l’arme que portait l’homme était scintillante, et Alolla ne pensait qu’à l’argent qu’elle pourrait s’en faire.
C’est pourquoi elle suivit avec toute la discrétion dont elle sait magnifiquement faire preuve, le jeune homme, jusqu’au lieu où il avait décidé de passer la nuit.
Il avait passé le pas d’une auberge, et elle, elle avait attendu dehors de le voir par la petite fenêtre aux rideaux bleuâtres, prendre sa chambre, s’installer, puis éteindre la lumière. Pendant ce temps qui ne fut pas si court, Alolla comptait les oisillons morts fraîchement tombés d’un nid à quelques pas d’elle. Quelqu’un avait dû nettoyer les bords de sa gouttière puisqu’il gisait par terre toute une flopée de nids vides et en mauvais état. Le piaillement de ses idiots ne dérangeait surement pas que la Gorgoroth qui haïssait ce chant dit « mélodieux »… des oiseaux…
Bref. Elle avait attendu quelques minutes après que la lumière se soit éteinte pour s’assurer que l’homme dormait, et passa le pas de la porte à son tour.
La lumière était tamisée, il n’y trainait d’un ou deux saoulard ivres morts, affalés à moitié sur leur tabouret, à moitié sur une table en bois massif. Alolla ne se fit pas prier pour piquer les deux bourses scintillantes des deux hommes, en vida le contenu dans le creux de sa paume blanche, et remit les bourses en cuir dans la poche respective des hommes. Personne ne semblait vouloir accueillir la jeune femme, qui monta l’escalier d’un pas discret, regardant partout autour d’elle. Elle avait croisé une dame qui prétendait travailler ici, et d’un regard, la femme passa son chemin.


-« Tu n’as rien vu, et donne-moi tes dias ».

Elle s’arrêta, posa son balai, sortit de sa poche quelques dias qu’elle donna à Alolla, avec un regard vide. Elle était repartie illico, oubliant totalement l’existence de la Gorgoroth satisfaite de l’utilisation de son pouvoir. Elle était arrivée à un stade du couloir qui semblait correspondre avec la position de la chambre qu’avait emprunté Arminas vu de l’extérieur. Elle tourna la poignée avec délicatesse, mais celle-ci était fermée au verrou. Elle déboutonna une agrafe de son corset, et l’utilisa pour ouvrir la serrure, tant bien que mal, elle n’avait pas reçu de formation et s’en mécontentait intérieurement, mais le tour fut réussi. Elle ouvrit la porte lentement, priant pour ne pas que celle-ci grince. Avant de courir le risque de savoir si oui ou non cette vieille porte moisie allait jouer des tours, Alolla se faufila dans la chambre, et découvrit une ombre dans un lit. Elle n’était malheureusement par nyctalope, mais trouva facilement où les affaires de l’homme étaient entreposées et chercha à tâtons ce qui pouvait l’intéresser. Elle tomba après quelques instants sur ce qui semblait être un livre. Le semblant de lumière qui traversait la pièce émanait d’un trou dans le rideau, elle en approcha le livre pour découvrir les lettres dorées : « Memoria a Umbrae ». La langue latine faisait défaut à Alolla, mais en ouvrant ce tas de poussière à la couverture noire, abîmé, elle en devina vite la valeur, et ne se soucia plus du titre… Elle le prit sous son bras, oublia de prendre la bourse et fila aussi finement qu’elle était arrivée, réussissant même à refermer la porte derrière elle d’un crochet d’agrafe qui se cassa dans la serrure… Elle récupéra l’agrafe tant bien que mal, mais le haut de son corset ouvert, il ne fallait pas qu’elle tombe sur un acharné qui voudrait arracher les autres, donc elle rangea, sur le palier de la porte, le livre dans son baluchon, et en sortit au passage sa grande cape noire qu’elle jeta sur elle d’un geste ample.

Elle avait quitté rapidement l’auberge, ne croisant pas sur son chemin la ménagère, et s’était enfoncée dans la brume blanche de la rue sombre, pour disparaitre.

C’est vers le quartier commerçant qu’Alolla s’était aventuré à la dérive, inconsciemment.
Elle était tombée au hasard sur une bâtisse qui l’avait fait tiquer. Une devanture élégante, qui attira la jeune femme. Elle avait relevé la tête pour observer toute la façade et sa capuche glissa sur ses cheveux blancs, son visage impressionné se révéla sous la lumière lunaire.

[Résumé OFF]

Elle poussa la lourde porte, bien que ne sachant quoi y trouver derrière, la curiosité était plus forte qu’autre chose. A peine une entrouverture s’était créé, qu’un doux parfum de musc apparut au faible odorat de la Gorgoroth...


Dernière édition par Alolla Cwra le Mer 3 Oct - 1:12, édité 1 fois
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Deirdre Luberym
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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeMer 2 Mai - 0:07

    Le commerce fonctionnait plutôt bien ces temps-ci. Il fallait dire que la saison hivernale y était pour quelque chose et la jeune femme n'allait guère se plaindre du froid. C'était lorsque le temps devenait maussade que les pauvres âmes ressentaient toujours un certain désir à se réchauffer, que cela soit simplement le gosier avec un thé chaud, ou le corps auprès d'une jeune femme élégante et à la main habile. Et quelque fut le choix, son magasin portait alors parfaitement son nom "aux mille couleurs", car il en faisait voir de toutes les sortes. Isara, bien que patronne, se plaisait toujours à se montrer dans son établissement et n'hésitait pas à donner de sa personne, quelque soit l'étage où on pouvait l'attendre. Après tout, c'était aussi une bonne manière de faire rentrer encore plus d'argent dans la maison - tout en sachant que ses services à elle étaient les plus chers, tel était le prix du luxe.

    Quoiqu'il en fut, la gorgoroth fumait tranquillement allongée dans un coin de la salle, nonchalamment étendue sur d'énormes coussins de velours couleur prune. Elle observait tel un prédateur les ouailles qui dépassaient leur menue monnaie dans diverses boissons de son cru, jouant aux jeux de table ou scrutant les demoiselles - et jeunes hommes aussi car il en fallait pour tous les goûts. L'avantage de cet étrange endroit aux douces senteurs était que l'on s'y plaisait assez facilement, et qu'il était aisé d'amadouer les clients pour leur donner l'envie de revenir, une bonne façon de donner naissance aux habitués.... et de faire rentrer des dias dans les coffres. Mais qui disait du monde ou des non-initiés, disait nécessité de garder un œil sur tout cela. Qui de mieux que la régente du lieu pour cela, non? Il fallait dire aussi que la gorgoroth savait se faire aussi discrète qu'elle était capable de se faire remarquer... et pour l'heure, elle restait sage et silencieuse dans son petit coin privé d'où on ne pouvait distinguer que l'étrange regard malicieux.

    Alors que la grande salle baignait dans de chaudes lumières et l'encens, la porte s'ouvrit sur un visage inconnu, une jeune femme aux cheveux blancs immaculés. Pendant un instant, Isara pensait qu'il s'agissait d'un gorgoroth... puis elle se ravisa devant le joli minois. Mais alors qu'une serveuse s'apprêtait à la saluer pour l'inviter, notre commerçante fit une signe de ne rien faire et qu'elle s'en chargerait elle-même.

    Ce fut donc dans un rituel élégant que l'énigmatique ancienne ladrini posa sa fine pipe à tabac, et se dirigea directement avec un grand sourire au visage vers la nouvelle venue qu'elle salua aussitôt.

    " Bienvenue Mademoiselle Aux Mille Couleurs. Désirez-vous des renseignements ou vous installer pour boire quelque chose? Sachez que nous offrons le meilleur thé de la ville et que vous pouvez même choisir la personne qui vous servira parmi les nombreux employés présents. "

    Aussitôt qu'Isara proposa alors la demoiselle à entrer pour prendre place où bon lui plaisait dans la salle - c'est à dire soit une table classique, une de jeux ou celles qui sont des tables basses avec les moelleux coussins pour plus de confort - les employés s'avéraient être libre se mirent en ligne et saluèrent la cliente avec respect, comme si elle avait été d'une quelconque noblesse. Isara avait mit un point d'honneur sur le service, il était toujours bon de faire bonne impression.
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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeMer 2 Mai - 1:03

La chaleur avenante était réconfortante, la première impression, la première seconde à l’intérieur de cet endroit encore inconnu l’était tout entière. Alolla se sentait à l’aise, apaisée, elle se sentait chez elle, les odeurs, la lumière tamisée. Elle n’était pas friande de lumière vive, de bruits agressifs si ce n’est que celui d’une bagarre sanglante. Avant que la porte ne se referme derrière elle, elle eu le temps d’apercevoir une jeune femme s’avancer dans sa direction avant de faire un pas en arrière pour laisser place à une femme d’une élégance sans pareil. C’était une femme énigmatique, sensuelle et pleine de charme qui s’était avancé devant elle.
Alolla ôta sa cape noire tout en observant tout autour d’elle. Au même moment, cette femme prit la parole, et la gorgoroth comprit rapidement qu’elle était la maîtresse de maison, un doux parfum émanait de son souffle, une odeur de tabac tiède.

" Bienvenue Mademoiselle Aux Mille Couleurs. Désirez-vous des renseignements ou vous installer pour boire quelque chose? Sachez que nous offrons le meilleur thé de la ville et que vous pouvez même choisir la personne qui vous servira parmi les nombreux employés présents. "

Après ces quelques mots, ses zygomatiques se mirent à travailler tout seuls. Un sourire qui pourrait être aussi romantique que maléfique se dessina sur le visage blanc d’Alolla.
Toutes les pensées des épreuves que venaient d’accomplir la jeune femme se dissipèrent en un rien de temps. On lui avait proposé nombreux services, thé, jeux ou compagnie. Une lignée de belles gens, hommes et femmes s’installa devant elle et la saluèrent. L’accueil était agréable, mais ce n’était pas ce qu’elle espérait trouver. Alolla ne souhaitait au fond, qu’une planque. Mais l’ambiance envoûtante qui régnait autour d’elle était plus puissante que son idée de planque, elle se disait intérieurement qu’après tout, elle avait le temps, l’investigation d’Arminas, si il était doué, ne l’amènerait tout de même pas dans la nuit jusqu’ici. Elle savait ce qu’elle était en train de faire. Tout ça était un jeu. Elle avait eu le pressentiment d’un pouvoir chez Arminas, mais ne sachant pas quelles étaient ses limites, elle pouvait se méfier… Et ça l’amusait.

Peu lui importait pour l’instant.
Alors que sa cape reposait sur son bras, quelqu’un le lui saisit en toute délicatesse et les mots ne furent pas nécessaires pour comprendre qu’il était de la maison et que sa cape serait en sécurité. En revanche, Alolla garda son baluchon près d’elle. Elle se laissa guider sur un coussin moelleux rouge à quelques pas de l’entrée, elle ôta à ce moment une sorte de gilet, et laissa découvrir son corset rose, auquel il manque une épingle, mettant d’autant plus sa poitrine en valeur.


« Où puis-je voir les différents thés que vous proposez ? ».

Alolla n’avait pas nécessité de consommer pour subvenir à ses besoins nutritionnels, mais il était nécessaire à ses yeux de faire bonne impression en faisant comme les autres, mais aussi pour trouver une excuse personnelle pour passer un peu de temps ici.
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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeSam 5 Mai - 20:18

Tyrhénium, Quartier commerçant.

Ses investigations l’avaient mené jusqu’ici, ce quartier plein de vie, où les commerçants tentaient d’happer les badauds jusqu’à leurs étals. Ici, on trouvait tout ce que l’on désirait, bibelots, reliques, armes, bijoux, parchemins antiques, nourriture et autres locations de chevaux de toutes races.
L’endroit sentait le crottin, vers les enclos temporaires, mais l’odeur était très largement couverte par des étals de parfums, ou de nourritures que l’on pouvait emporter comme ça, à la sauvette.
C’était somme toute, une ville où il faisait bon vivre.

Encore une fois, l’attention du Sylphide fut détournée par un amas de vieux livres qui n’étaient pas côtés bien chers, mais qui avaient une valeur certaine pour les intellectuels, ou les collectionneurs.
Alors qu’il tournait les feuillets fragiles d’un archaïque grimoire, il s’écroula sur l’étal, renversant les piles bien nettes du vendeur.

Flash de lumière blanche.

Arminas est là, devant la porte d’un bâtiment qui semble luxueux, aux couleurs chatoyantes.
Il pose sa main gantée sur la poignée et pousse le panneau.
Il se dégage une odeur parfumée enivrante par l’entrebâillement de la porte.

Nouveau flash aveuglant.


Se redressant péniblement à l’aide de quelques badauds qu’il remercia bien vite, et s’excusant auprès du commerçant qui lui assura que, vraiment, ce n’était rien.
-Encore une fois, pardonnez moi. il rempila quelques volumes. Dites moi, brave homme, je cherche un établissement particulier, l’endroit est très coloré, et semble réservé aux personnes d’une certaine classe. Peut être une auberge, ou un salon de thé.
L’homme lui arracha le dernier livre des mains, afin de le remettre lui-même en place, voyant qu’Arminas était distrait, tout en lui indiquant que le lieux qu’il recherchait se nommait « Aux milles couleurs », qu’il s’agissait effectivement d’un salon de thé, mais aussi d’une maison close, et que l’endroit se trouvait à quelques rues de là.

L’Eclari le remercia à nouveau, prenant déjà la direction indiquée, fendant la foule imposante, poussant parfois quelques personnes pour se frayer un chemin, jusqu’à ce qu’enfin, il aperçoive la façade très nettement reconnaissable de l’établissement, la bâtisse était imposante, on devinait trois étages, et on distinguait une faible lueur tamisée passant à travers les fenêtres.
L’endroit devait être plaisant pour quiconque y passait quelques temps, que ce soit une heure ou toute une journée
Comme il l’avait vu dans sa vision, il posa sa main gantée sur la poignée, à peine la porte était-elle ouverte, que l’odeur qui se dégageait de la pièce lui emplit les narines, c’était quelque chose de doux, agréable, apaisant. Enfin, il pénétra à l’intérieur.

L’ambiance était chaleureuse et calme, l’atmosphère chaude, les couleurs étaient un émerveillement pour les yeux.
Il se remettait à peine de ce sentiment de bien-être qui venait de s’emparer de lui, que la délégation de serveuses l’invita à s’assoir dans un coin plus calme que les autres, sans doutes ces jeunes demoiselles avaient su distinguer au premier regard que le Sylphide était quelqu’un de discret.

Il prit place sur une chaise capitonnée, et se saisit de la carte des thés. Ce n’était pas sa boisson de prédilection, mais jamais une de ses visions ne lui avaient menti, toujours elles l’avaient guidées là où il devait aller, et si aujourd’hui, elles lui avaient indiqué cet endroit, qui était-il pour les contrarier ?


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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeDim 13 Mai - 0:37

Aujourd’hui était une journée peu banale pour Verna, durant la matinée elle avait profité de son temps libre pour prendre quelques derniers-petits-truc-pas-forcément-utiles-mais-on-sait-jamais avant de quitter la ville frontière pour ses premiers pas en tant qu’exploratrice en herbe, bien que ce ne serait pas pour tout de suite. La petite Lhurgoyf avait pour projet cet après midi de chercher quelques petits boulots, enfin un, pour commencer comme il se devait sa vie palpitante. Seulement avant cela, il était de rigueur de prendre une petite pause et de se sustenter quelque peu, enfin elle, elle n’en avait cure, mais pas sa suivante qu’elle devait ménager quelques peu. Elle prit la peine de lui demander ou elle souhaitait se rendre, ou ce qu’elle préférait manger. Apparemment l’appétit manquait à la fragile jeune terrane qui se contenterait d’un thé. Une excellente occasion pour essayer ce fameux salon de thé dont Verna avait tellement entendu parler sans avoir eut la jugeote d’y venir au préalable. L’albinos n’était que peu chargé aujourd’hui, un simple sac de toile pour transporter les achats c’est pourquoi elle ne se plaignait pas.

Lorsque le petit duo passa le pas de la porte, Verna fut aussitôt enchantée par la toile qui peignait sous ses yeux. Les couleurs, la finesse de la décoration, les tablés, cela respirait le luxe et la luxure, quoi de plus approprié pour satisfaire sa personne ? Un certain sourire jubilatoire se dessina sur ses traits, pourquoi ne pas se laisser aller à ses vices ? Non… elle devait rester concentrée et ne pas se faire plumer ainsi. Elle s’avança légèrement avant que nombre de personnes ne vinrent l’accueillir dans un rituel aussi pompeux et lèche botte que… réussi. De son côté, Maxine ne se sentait pas du tout à sa place. On la traitait aussi bien que sa maitresse alors qu’elle était clairement plus jeune que toutes autres personnes présentes en ces lieux, ça et le fait que c’était elle qui faisait des courbettes normalement. En revanche, les odeurs qui venaient lui chatouiller le museau la faisait saliver à en perdre la raison, l’effet voulu était une réussite et elle se voyait déjà assise à une table avec une bonne tasse de thé et une abondance de mets sucrés à côtés. Au moins, chacune des deux protagonistes trouvait en ce lieu son propre intérêt, bien qu’ils fussent en réels contradictions.
La petite rouquine se tourna vers sa suivante en lui jetant un sourire malin, cette dernière fut prise d’une légère crispation s’appréhension.



« Qu… qu’y a-t-il ? »

« Ce genre d’accueil doit te sembler bien étrange et inédit n’est-ce-pas ? Allons contentes-toi de savourer et prenons place. »

Le petit duo s’installa alors à une table, Verna passa la carte à sa suivante et commença à scruter ce qu’elle pouvait voir. A une table proche de la sienne se tenait un étrange homme encapuchonné qui scrutait avec une attention certaine la carte des thés qu’il tenait entre ses mains. Rien ne pouvait l’associer à une quelconque race en particulier, c’est pourquoi elle ne s’y attarda pas plus que de raison avant de passer à autre chose. Elle vit alors quelques personnes qui suscitèrent en elle une réelle source d’intérêt. A commencer par deux femmes, Une grande brune à la peau blanche… contraste réellement pertinent pour le coup, dont la beauté avait quelque chose s’enivrant mais macabre qui parlait avec une femme elle aussi d’une beauté incontestable, dont la peau était aussi blanche que la neige et en réel accord avec sa chevelure longue et argentée, qui n’était pas sans lui rappeler celle de Maxine. Elle aurait put s’amuser à dépeindre leurs beautés de longues heures durant mais ce serait passer à côté de tous ce que la maison avait à offrir… C’était très perturbant pour Verna, tant de choix… seulement elle n’était pas là pour ça, et bien que la seule chose qui avait d’importance dans sa vie était de subvenir à ses caprices d’enfants il fallait savoir se dominer par moment.

« Vous semblez distraite madame. »

Ne prenant pas la peine de jeter le moindre regard à sa suivante… Verna restait béate devant les deux femmes en train de parler avant de reprendre ses esprits comme si elle venait de sortir d’un rêve ô combien délectable.

« Pardonnes moi… je me perdais à de sereine contemplation oniriques. Alors as-tu choisis ce que tu voudrais ? »

« Hum… il est vrai que je peine à faire un choix. »

« Deux secondes. »

La petite rouquine se pencha alors vers l’homme encapuchonné assit près d’elles avant de poursuivre d’une voix discrète.

« Excusez-moi. Etes-vous un habitué ici ? Nous avons grand peine à choisir. »
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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeMer 16 Mai - 22:51

    Souriante comme la bonne hôtesse qu'elle était, Isara indiqua à la jeune femme fraîchement arrivée une place où elle pourrait se mettre à son aise, sur un coussin confortable. La Maison de Thé était souvent fréquentée par des femmes, ne serait-ce que pour les boissons qu'elle servait ici. Les femmes avaient l'avantage d'avoir un palet plus délicat que leurs congénères masculins... toutefois, ces messieurs se rattrapaient étonnement bien sur les jeux de la maison et le premier étage où ils pouvaient payer pour être accompagnés par les personnes qu'ils souhaitaient. Mais il ne fallait pas croire que les jeunes femmes n'en profitaient pas non plus. Après tout, les vices ne possédaient aucune barrière.

    Mais quoiqu'il en fut, la belle cliente prit alors ses aises en ôtant ce qui lui couvrait les épaules et ne tarda pas à lui quémander alors la carte des boissons. Conservant alors sa douce esquisse, la gorgoroth fit signe à l'une de ses employées de lui apporter le nécessaire et le temps que les secondes passent, elle tenta de faire la conversation.

    " Je ne pense pas me trompée en disant qu'il s'agit de votre première fois dans ce lieu, n'est-ce pas? J'espère que nous vous ferons une bonne impression. "

    Ce fut à cet instant qu'une jeune femme donna à sa patronne le bout de carton où, écrit avec délicatesse, prônait le non de tout ce qui était servi dans l'établissement. D'un geste lent, elle tendit alors la chose à la jeune femme.

    " Voici la LA CARTE de la maison. Vous en avez pour tous les prix et quel qu'ils soient, toutes nos boissons sont de qualités. Vous pouvez aussi choisir parmi nos employés la personne qui s'occupera de vous et vous servira... mais il me semble vous l'avoir déjà proposé. "

    S'occupant alors de cette dernière, Isara n'avait prêté attention aux nouveaux arrivants. Mais cela n'avait que peu d'importance, car son personnel ferait la tâche tout aussi bien et promptement qu'elle, comme toutes les fois où elle ne descendait pas dans la salle pour s'occuper de ses comptes ou même de ses marchandises. Après tout, la jeune femme était avant tout une femme d'affaires...

    " Souhaitez vous la moindre autre information? Peut-être vous rendre à une table de jeux? Ou... profiter plus tard des autres services que nous offrons? "

    Toujours aimablement, l'ancienne Ladrini resta aux côtés de sa cliente, le temps de guetter sa réponse. Il fallait se sentir flatter quand cette dernière s'occupait d'elle-même du bien être de ses hôtes, toutefois, cela faisait aussi partie de sa profession.
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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeDim 20 Mai - 23:31

En très peu de temps, moultes choses eurent lieux.

" Je ne pense pas me tromper en disant qu'il s'agit de votre première fois dans ce lieu, n'est-ce pas? J'espère que nous vous ferons une bonne impression. "

Alolla eut acquiescé discrètement d’un vague geste de la tête, laissant tomber une mèche de ses cheveux sur la table.
La propriétaire des lieux avait fait en sorte de se procurer la carte qu’Alolla s’empressa de lire.
Quelques secondes plus tard, on lui expliqua rapidement et en quelques mots le fonctionnement, concernant le choix des mets, variés, différents thé en l’occurrence, de tout prix, le personnel, particulier d’ailleurs, que ce soit un simple service, ou bien même un service plus... plus intime. Mais ces quelques informations lui avaient déjà été indiquées, elle ne s’intéressait qu’aux menus.
Alors que la jeune femme se tenait élégamment devant elle, Alolla ne put s’empêcher de jeter un œil sur la porte, qui s’ouvrit et s’y dessina une silhouette sombre, et pas anonyme… Elle était sûre que cette personne qui venait de pénétrer dans l’enceinte du bâtiment ne lui était pas inconnue, mais il ne fut pas plus de quelques secondes pour que le cœur de la jeune femme se mit à crépiter, un mélange d’exitation et de peur intense. Une euphorie impressionnante… C’était lui… Arminas, celui à qui elle a volé un bien, qui ne devait pas être de peu de valeur aux yeux de son propriétaire, s’il était venu jusqu’à là… ou bien c’était un pur hasard, mais Alolla n'y croyait aucunement. Il prit place sur une chaise capitonné, bien entouré de jeunes femmes toutes charmantes les unes que les autres.
Aussitôt avait-il prit place qu’un couple entra à leur tour. Mais le regard de la jeune Gorgoroth restait sur le Sylphide qui venait d’entrer, et qui était l’objet de sa venue à elle, dans ce lieu sombre. Il ne la regardait pas, à vrai dire, il n’avait pas réellement porté attention à ceux et celles qui se trouvaient autour de lui, peut-être parce que comme elle, il avait été « charmé » par l’ambiance qui régnait dans cette atmosphère réconfortante. Ce doux parfum de musc et de havane passait toujours sous le nez peu fin d’Alolla, mais plus rien ne pouvait la distraire de l’homme encapuchonné qui se trouvait à quelques mètres d’elle.

" Souhaitez-vous la moindre autre information? Peut-être vous rendre à une table de jeux? Ou... profiter plus tard des autres services que nous offrons? "

Ces quelques mots firent sursauter Alolla qui retourna ses yeux sur sa carte. La ladrini était resté devant elle durant ces longues secondes qui étaient passées pour des minutes aux yeux d’Alolla.

« Je… euh… je souhaiterais rencontrer votre personnel. » dit-elle en murmurant à Isara. « Mais ne vous en faites pas, occupez vous de vos nouvelles convives, je vais me débrouiller seule, j’ai fait mon rapide repérage. »

Ses yeux voyagèrent, la carte, Isara, Arminas, autour d’elle. Elle s’enfonça un peu plus lentement dans son fauteuil et s’assura de ne plus être dans le champ de vision d’Arminas. Elle récupéra son capuchon qu’elle enfila sur sa tête, sa chevelure étant bien trop visible, et Alolla ayant déjà rencontré sa « victime », elle avait peur qu’en quelques secondes celui-ci fit le rapprochement, mais toutefois il n’y avait aucune raison…
La jeune Gorgoroth s’embrouillait toute seule, son esprit était confus, mais elle était toujours prête à jouer. Un large sourire se dessina sur son visage. C’est alors qu’elle se redressa, et alla s’approcher d’un jeune homme très séduisant qui lui prit la main qu’elle tendait, ils étaient hors de la vue des hôtes qui venaient d’entrer, mais surtout d’Arminas.
Le jeune homme l’invita à s’assoir en sa compagnie…
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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeLun 21 Mai - 0:59

Le Sylphide se sentait observé.
Il était confortablement installé, feignant de lire la carte dont il se servait pour cacher au mieux son visage, il scrutait la clientèle de l’établissement, ainsi que les employés.
Nul ne devait être ignoré en tant que suspect, car il le savait, son voleur était présent ici.
Etait-il un homme ? Une femme ? Il s’agissait en tout cas, il en était sûr, de quelqu’un d’un gabarit assez fluet, quelqu’un capable de se mouvoir en silence.

Un couple de femmes vint s’installer non loin de lui. L’une d’elles, qui semblait être la maîtresse observait Isara, la propriétaire de l’établissement, faisant sa tournée de ronds de jambe auprès d’une cliente dont il ne pu discerner le visage, celle-ci l’ayant dissimulé sous un capuchon.

Les odeurs enivrantes lui donnaient mal à la tête. A ses yeux, ainsi qu’à son nez, rien n’avait meilleure senteur qu’un rouleau de parchemin et un flacon d’encre, mais ces odeurs… On y sentait tout le stupre de l’établissement, ce n’était pas sa tasse de thé.
Il reposa son regard sur la carte, alors qu’une charmante demoiselle prenait commande d’un thé vert.

Tandis qu’il reprenait son observation des personnes présentes, la femme qui avait prit place non loin de lui, accompagnée de sa suivante, se dirigeait vers lui.
Se demandant ce qu’elle voulait de lui il l’écouta, légèrement surpris :

« Excusez-moi. Etes-vous un habitué ici ? Nous avons grand peine à choisir. »

Avait-il une tête à fréquenter régulièrement les salons de thé, avec ses vêtement qui, bien qu’autrefois luxueux, étaient aujourd’hui déchirés, troués et sales ?
Il la fixa, dubitatif, hésitant à répondre.

« Non, pas vraiment. Je viens d’arriver en ville. Je cherche… Je cherche un ami qui doit me restituer un bien. Ceci dit, j’ai déjà eu l’occasion de voir une fleur d’Auréa. Si son thé est aussi bon qu’elle est belle, alors laissez-vous tenter. »

Il lui sourit vaguement, avant de reporter une nouvelle fois son attention sur les personnes présentes.
Isara avait quitté son client encapuchonné, qui se dirigeait maintenant vers un jeune serveur qui semblait séduisant, avant qu'ils ne se dérobent tous les deux à sa vue.
Il avait une étrange sensation de déjà vu en analysant la silhouette de cette cliente.
Il détourna les yeux, invitant la femme à s’installer à sa table si elle le désirait.

« J’en déduis que vous n’êtes pas plus habituées que moi. Je n’ai entendu que du bien de cet établissement. Qu’en pensez-vous ? »

Il se frotta les tempes, la douleur devenant de plus en plus dérangeante, tant les odeurs agressaient ses sens.
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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeLun 21 Mai - 3:10

Maxine avait les yeux rivés sur la carte, ne sachant que prendre, une oreille néanmoins tendue vers sa maitresse et son interlocuteur afin de connaitre l’opinion de ce dernier. La fleur d’Auréa… allons pour ça se dit-elle. Elle continua cependant à scruter la carte d’un œil distrait puisque son attention se portait principalement vers ce qu’il se passait autour d’elle, mais nous allons maintenant plus nous attarder sur Verna. Du coin de l’œil, elle chercha un signe de tête de Maxine, qui s’exécuta, faisant ainsi comprendre à sa bien-aimée maitresse qu’elle avait fait son choix. Son attention se porta alors sur la jeune femme à la chevelure blanche, il y avait en elle quelque chose d’étrange. Lorsque Verna la regardait, elle se sentait comme enivré, pourquoi ? Etait-ce donc à cause de cette ressemblance avec la jeune femme assise en face d’elle ? Alors qu’elle plongeait dans une intense réflexion, la petite lhurgoyf fut ramenée à la réalité par l’intervention de ce même homme qu’elle avait ainsi troublé. Ce qu’elle pensée de ce lieux ? Certes l’ambiance y était tout à fait appropriée, Verna s’y sentait vraiment bien, à son aise, ses nombreuses années de services en tant que fille de joie lui revinrent en tête. Certes c’était un souvenir autant douloureux que cher à ses yeux, mais il faisait partie de son histoire maintenant, et définissait ce qu’elle était aujourd’hui/ Voilà qu’une petite boule se formait dans le creux de sa gorge. Cet endroit était comme un virus, qui s’insinuait dans le cœur et l’esprit de Verna et qui lui faisait revivre toutes ses souffrances, ses peines, ses joies et sa gloire… Avec du recul… cette vie lui manquait. Elle se souvint alors que sa meilleure amie était maintenant décédée. Une larme était sur le point de s’échapper, la rouquine s’empressa de la faire disparaitre avant qu’il ne fut trop tard puis elle se tourna vers l’homme encapuchonné, poursuivant naturellement, ne laissant pas transparaitre son chagrin d’aucune façon.

« Cet endroit ? De très bon goût, haut en couleurs, bien entretenu. Un personnel trié sur le volet… Certes le contenant est absolument alléchant et nous vend du rêve, reste à savoir si le contenu est à la hauteur de ce que nous sommes en droit d’en attendre. »

Un sourire emplit d’une malice non dissimulée se dessina sur les traits de Verna lorsqu’elle reposa ses yeux sur la femme brune.

« Et j’ai un bon pressentiment à ce sujet. En revanche ces odeurs qui emplissent ce lieu me donnent la nausée. Mais cela je le sais n’est du qu’à ma propre êrsonne et non à un esprit tortueux qui se plait à dire du mal d’autrui. »

En parlant de la brune, elle s'appelait Isara Calaelen, il s’avérait d'ailleurs qu'elle était la tenancière de ces lieux. Bien qu’elle parvenait à déceler une suffisance non réprimée dans l’égo de cette dernière, Verna éprouvait déjà une certaine sympathie à son égard. Elle se pencha alors un peu plus vers l’homme à ses côtés, l’invitant à écouter ce qu’elle avait à lui dire, tandis que la jeune terrane, intriguée par le comportement de sa maitresse porta son attention un peu plus vers eux.

« Cette femme là-bas, c’est Isara Calaelen. C’est à elle que l’on doit ceci. »

Un des employés arriva alors à la table des jeunes filles qui se tournèrent vers lui, Verna invita donc Maxine à passer commande, suivant ce que lui avait dit leur voisin de tablé elle se porta sur un thé à la fleur d’Auréa ainsi qu’une viennoiserie tandis que sa maitresse venait une fois de plus déposer un regard envieux sur la nouvellement paniquée et excitée jeune femme blanche à l’alléchant corset. D’un geste précipitée cette dernière se dirigea vers un des séduisants employés de la maison afin de l’aider à se substituer à la vue d’Arminas… qui était l’homme assit à côté d’elle et Maxine à cet instant. Zut ! Elle n’avait pas réussi à saisir le fond de sa pensée et ne savait pas pourquoi elle le fuyait ainsi. Voilà qui allait rendre cet après midi distrayante…
Le serveur se tenait toujours près des jeunes femmes et se décala légèrement, invitant Arminas à passer commande, l’occasion rêvée pour Verna d’en savoir plus sur cette histoire qui ne la regardait en rien
.

« Mon cher, je crois que l’on vous invite à passer commande. »

L’esprit de Verna pénétra alors celui d’Arminas.
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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeLun 28 Mai - 17:30

Ce qui se passait à présent dans la salle principale du salon de thé n’apparaissait plus aux yeux de la jeune Gogoroth, mais ses pensées restèrent sur Arminas. Elle avait pris place dans un petit lieu reclus de la civilisation, à l’abri des regards, étant embarquée par un jeune homme. Le petit coin dans lequel ils se trouvaient était un peu comme une tente berbère, des tentures rouges et noires accrochées au plafond, sur les murs, partout. L’homme qui se trouvait assit à côté d’elle était un grand personnage, il avait l’air jeune, la vingtaine peut-être, sa peau était mate avec des reflets dorés grâce à la lumière, il avait des cheveux bruns, courts, coiffés en bataille. Des grands yeux verts dévisageaient Alolla, un veston en cuir noir reposait sur ses épaules et son torse. Cette pièce, Alolla le savait, était une salle de transition, entre salon de thé et les salles se trouvant à l’étage. Mais la jeune femme qu’était Alolla ne se trouvait ici que pour fuir sa victime. Le jeu aurait pris fin bien trop tôt si elle s’était exposée à lui, aux yeux de tous, mais en même temps il n’aurait pas pu agir et lui bondir dessus pour la questionner à tout bout de champs alors qu’il se trouvait dans un lieu aussi calme et surveillé par Isara. Elle ne connaissait pas cette femme, mais l’assurance qu’elle montrait ne laissait pas envisager qu’elle négligeait son lieu et son personnel.

Alolla ne pouvait pas se permettre d’user de ses pouvoirs pour profiter en toute gratuité de ce met délicieux posé à quelques centimètres d’elle. Les risques étaient déjà bien trop importants, se mettre dans deux problèmes en même temps n’était pas du goût de la jeune femme. Un choix était donc à entreprendre. Le premier qui lui apparaissait, c’était de passer du bon temps en compagnie de ce jeune homme séduisant, mais Arminas n’était pas loin, et le temps n’était pas à l’occupation et au divertissement, mais elle était venue ici pour se planquer. Le second choix c’était de rester dans cette pièce intermédiaire, en faisant des économies, pouvant jeter un œil sur l’homme encapuchonné qui se trouvait non loin d’ici. C’est la seconde solution qu’elle choisit, elle commanda alors un thé auprès du jeune homme qui s’exécuta immédiatement, et elle glissa alors 8 dias dans la poche du jeune homme, en échange d’un thé rouge. Un petit plateau doré allait être apporté quelques temps après, sur lequel reposait des petits mets divers et variés. Ceci allait être apporté par une très belle et très jeune femme, dont Alolla invita à s’installer auprès d’eux. Ces petites gourmandises comestibles n’apporteraient rien à l’organisme de la Gorgoroth, mais il lui fallait une excuse pour rester dans les parages sans profiter plus intimement du personnel de la maison.

Une illumination arriva en tête de la jeune femme aux cheveux blancs, en effet, elle sorti le livre volé, l’ouvrit devant les autres, arracha la première page, gratta avec un stylo quelques mots en haut de la page, et la glissa dans le corset de la demoiselle qui s’était assise avec eux.
Elle prit une inspiration, s’éclaircit la voix, et lança ces quelques mots à cette jeune fille :

« Je vais sortir d’ici 10 minutes, le temps de finir mon thé. Quand je passerais le pas de la porte, vous donnerez ce petit mot à l’homme encapuchonné arrivé il y a quelques minutes et assis dans la salle principale. »

A ces mots, elle acquiesça et attendit le signal d'Alolla.
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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeMer 6 Juin - 23:25

Les odeurs oppressantes du salon avaient affaibli les défenses mentales d’Arminas, et il ne s’aperçut même pas de l’intrusion de Verna dans son esprit.
Il ne pouvait pas le savoir, mais désormais, elle pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert et rien de ses pensées ne pourraient lui échapper.
Il cligna des yeux, se massa les tempes. Il était épuisé, la conversation était d’une futilité renversante, mais dans ce lieu, les bonnes manières étaient de mise, aussi décida-t-il de jouer le jeu.

Il jeta un coup d’œil désintéressé à Isara, que lui montrait Verna. Elle n’était certainement pas son voleur.
« Quelle charmante personne… »

Il jaugea le serveur d’un rapide regard. C’était un brun ténébreux aux yeux verts, qui plaisait sans aucun doute à toutes les clientes des environs, et peut être même à certains clients.
Il commanda un thé vert, et le regarda s’éloigner sans vraiment le voir.

« Permettez que je me présente. Je me prénomme Armin… »

Flash de lumière blanche.

Une femme agréable à l’œil passe devant lui.
Dans son décolleté, on distingue très nettement un feuillet provenant à coup sûr de « Memoria A Umbrae ».
Elle se dirige vers l’arrière boutique, sans doute pour une commande.

Nouveau flash aveuglant.


Il se redressa tant bien que mal, cherchant des yeux la femme de sa vision, oubliant totalement la conversation qu’il venait d’entamer.

« Je… Désolé, je dois m’absenter quelques instants. »

Il se leva précipitamment, déambulant au hasard entre les tables, les clients et les employés, dévisageant chacun d’entre eux. Il avait presque atteint les escaliers menant à la maison close, lorsqu’une paire de jambes apparurent dans son champ de vision, très vite suivies de la femme qu’il cherchait.
Ils firent tout deux une pause en s’apercevant l’un l’autre, puis Arminas s’approcha d’elle.

« Bonsoir… »
Elle ne répondit que d’un geste de tête. Il leva lentement sa main en direction du feuillet qui dépassait de son corset, mais elle se retira vivement de sa portée.
« Désolé. Je crois que vous avez quelque chose qui m’appartient. Ce morceau de papier, ici. Rendez-le-moi. Et rendez-moi également mon livre. » dit il sur un ton à la fois autoritaire et menaçant, en tendant la main.
La jeune femme hocha la tête négativement.
« Désolé monsieur, je ne sais pas de quoi vous parlez. Et la personne qui a griffonné ce petit mot m’a demandé d’attendre avant de vous le confier. »
« Qui ?! Qui est-ce ? Qui vous a donné ce message ? Un homme, une femme ? Où est-il ?! Dites le moi ! Décrivez le moi ! A quoi ressemble-t-il ?.. Je vois… » il fit tinter une bourse d’or accrochée à sa ceinture. « Peut-être vous faut-il une meilleure motivation ? »

La demoiselle hésita, regardant derrière elle dans les étages de la maison close, espérant être sauvée par le gong.


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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeJeu 14 Juin - 2:21

Quel bougre, quel rustre quel malotru… porter ainsi à dérision le discours de sa propre auguste personne. Verna ne pouvait tolérer ce genre de comportement ô combien déplacé, bien qu’il s’efforçait de rester aimable et courtois dans son attitude, la petite Lhurgoyf était toujours vexée telle une adolescente trop plein d’une puéril fierté. C’est clair qu’il n’allait se faire de Verna une amie en lui portant un tel dédain. Elle attendit alors qu’on serve Maxine, et régla son addition d’avance afin de ne pas être embêtée. L’homme prit la peine de tenter de poursuivre la conversation, sirotant son thé, mais finit par prendre la poudre d’escampette au beau milieu d’une de ses phrases après avoir été victime de singulières visons montrant le corset d’une ravissante jeune femme. Quel manque d’éducation, malgré ses excuses, Verna ne semblait même pas les avoir remarquées. Une gifle, ça la défoulerait.
Elle se tourna alors vers Maxine qui comme une gentille bien éduquée buvait son thé sans faire de bruit, un petit sourire aimable figé sur son minois… était ce de la naïveté infantile ? Ou un simple paraitre, tel un convaincant jeu d’acteur ? Probablement un peu des deux. Elle n’avait pas un brin de méchanceté, c’était affligeant, seulement elle était loin d’être la plus heureuse des terranes… Aussi dans un geste aimable, Verna se pencha un peu plus devant la petite albinos en pleine extase infantile.


« Comment fais-tu pour dégager tant de joie en buvant une simple tasse de thé ? »

L’albinos posa alors sa tasse, l’air apaisée, puis dans un sourire sincère elle répondit à sa maîtresse.

« Ceci est un présent de votre part que je ne puis renier. Je me dois de le savourer comme il se doit. Et puis, c’est un instant privilégié que je partage en votre seule compagnie. Cela me suffit à embellir ma journée. »

Un sourire gêné apparut sur le visage de Verna…

« Que de belles phrases… je me demande si tu le penses vraiment. »

Un air inquiet apparut alors sur celui de Maxine qui ne savait que répondre à cela.

« Vous pensez vraiment que je vous mentirai ? »

« Possible, de peur de te faire rosser. »

La Lhurgoyf se dressa alors sur ses jambes et quitta la table, appelant un des séduisants serveurs à leur table, la façon dont il était vêtu ne laissait pas Verna indifférente, son corps si finement musclé était à son avantage, le genre de vêtement qui ne sied nullement à une femme.

« Mon cher, je vous prierai de bien vouloir tenir compagnie à cette charmante jeune que voilà » Fit-elle en désignant Maxine. « Gardez-la même, si vous savez faire. Je vous saurai gré cela dit, de ne point vous aventurer trop loin, elle m’appartient. » S’apprêtant à suivre l’homme encapuchonné elle fit de nouveau face à sa bien aimée suivante. « L’histoire de cet homme m’intrigue, je ne m’absente pas longtemps. »

Verna suivit alors les pas d’Arminas avant d’arriver devant la fameuse salle intermédiaire où se trouvait la charmante jeune au si énigmatique corset, laissant derrière une adolescente de quatorze printemps entre les mains d’un courtisan.

« Soyez prudente… Je m’appelle Maxine… hum… enchantée. »

Comme à son habitude, Verna ne s’attarda pas en futile présentation et fouilla dans l’esprit de la concubine afin d’en comprendre un peu plus sur la situation… Au vu de l’acharnement d’Arminas pour retrouver la personne qui lui avait donné la page, il devait surement être à la recherche de ce même ouvrage, enfin en entier. L’esprit de la jeune femme semblait être peu vaillant, et elle succomberait facilement sous la menace, seulement au vues de ses pensées et ses souvenirs, la jeune femme qui avait subtilisé l’ouvrage n’en restait pas moins des plus belles et justement il s’agissait de celle qu’elle avait remarqué en entrant entre ces quatre murs. Comme le destin lui était favorable en ce moment. Jubilant de l’actuelle situation, Verna n’hésita pas plus de quelques secondes avant de transmettre ces quelques mots à la demoiselle qui allait passer à l’interrogatoire forcé. Elle avait bien évidemment déjà rompu tout lien télépathique avec Arminas, ainsi il ne pouvait se rendre compte de rien.

*Ma chère je vous parle directement dans votre esprit et je vous saurai gré de ne point poser l’œil sur moi afin de ne pas éveiller les soupçons. Quoi qu’il vous demande, veuillez ne point lui apporter la réponse qu’il désire. Mentez lui du mieux que vous pouvez, et je vous donnerez le double de ce qu’il vous offre.*

Elle avait prit soin de rester dans le dos d’Arminas afin qu’il ne la voit pas, restant même jusqu’à quelques mètres derrière lui, il devait être trop attiré par cette jeune femme pour vraiment porter intérêt à quoique ce soit autour de lui. Aussi Verna s’éclipsa avec un grand sourire amusée et suivit un chemin bien précis, veillant à ne pas être vu par le sylphide. Elle arriva alors face à une table reculée et isolé où se trouvaient assis, la splendide voleuse à la pâleur éblouissante, malgré qu’elle soit Lhurgoyf, Verna n’était pas aussi pâle que ça, ainsi que celui qui lui faisait office d’une bien aimable compagnie. Elle prit alors son habituel petit air impérieux et supérieur, jetant d’un geste gracieux ses couettes en arrière et croisant les jambes avec arrogance, un petit éclat de malice dans ses yeux de chipies.

« Pardon d’ainsi perturber votre quiétude ma chère, laissez moi me présenter. Je me nomme Verna Luxis et suis ici car je sais que vous… avez… volé son livre à ce bougre. »

Si elle avait put, elle aurait enchainée sa réplique en passant son bras par-dessus le dossier de sa chaise et en faisant tourner une coupelle de vin dans son autre main… seulement elle était trop petite pour passer son bras par-dessus le dossier, et elle n’avait de coupelle… ni de vin… ça et elle ne pouvait le boire.
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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeLun 18 Juin - 21:55

[Utilisation de la première personne pour une raison inexplicable… Ou peut-être parce que je rentre dans le vif de la personne ? Et pardonnez mon vocabulaire ;)]

« Qui ?! Qui est-ce ? Qui vous a donné ce message ? Un homme, une femme ? Où est-il ?! Dites le moi ! Décrivez le moi ! A quoi ressemble-t-il ?»

Et merde… rien ne se passait comme prévu, mais tant pis, ça rendait le suspense plus horriblement délicieux, Arminas prêt à se jeter sur moi, la gueuse sexy, pommée qui hésite à lui répondre, je les ai entendus, il la soudoie ! Mais si elle cause, elle aura à faire à moi, j’aurais à faire à Isara, mais tant pis, un peu plus de souffrance pour mon petit corps mutilé… je crois que j’y prends goût… Peut-elle se laisser tenter par le tintement de la bourse d’Arminas, renfermant que quelques minables petites pièces sans valeurs ? Je le sais bien, j’y ai jeté un œil avant de me jeter comme une bête sur ce livre, qui en échange pourrait en revanche, mériter une belle bourse pleine d’or…
Alors que je m’enfonçais dans mon siège, ricanant à moitié nerveusement, et à demi excitée, je voyais dans une fente d’un rideau lourd en velours rouge foncé, le visage éperdu de la jeune femme… Elle semblait ne plus porter attention à Arminas, et des gouttes peu visibles faisait reluire son doux visage… que lui arrivait-elle ?
De là où j’étais, je ne voyais que la jeune femme, pas de propriétaire du livre dans ma ligne de mire, mais sa voix haussait, s’accélérait, il était mal, il était énervé… C’est alors qu’une gamine s’approcha de ma table, vêtue de sombre, fourrure, des notes de rouges, elle était belle, mais elle avait l’air satanément… fréquentable… dans un sens. Une jeune fille simple, inintéressante, ne traînerait pas dans de tels lieux, un petit air hautain, dominatrice, impérieux se lisait sur son visage et sa démarche.
Accoudée à la table, j’observais avec un grand sourire l’arrivée de la jeune fille devant ma table.
Le visage plus ou moins avenant que j’arborais jusqu'à lors se métamorphosa…comme si soudain un masque avait été retiré… il n'y avait plus de jeune femme méfiante et fourbe, il n’y avait plus que la Gorgoroth au désir de tactile et à la soif de peau délicate, sans limite, qui venait d’être assez contrarié par une jeune dévergondée sublime qui n’avait pas mesuré l’ampleur de la menace que j’aurais pu être, dans un moment de faiblesse quelques instants plus tôt… Je repris de l’assurance en un rien de temps, les odeurs avoisinantes éveillaient alors tous mes sens…
J’aurais pu me demander pour quelles raisons elle venait ici, et soupirer en me disant qu’en venant ici elle allait saboter mes plans, mais, en réalité je n’en avais pas. Je fonctionne un peu au jour le jour, ce qui peut s’avérer emmerdant, mais…

« Pardon d’ainsi perturber votre quiétude ma chère, laissez-moi me présenter. Je me nomme Verna Luxis et suis ici car je sais que vous… avez… volé son livre à ce bougre. »

Voilà, elle était au courant, comme d’habitude, je tombais toujours sur des gens avec des pouvoirs exceptionnels, l’autre zouave à qui j’ai volé le bouquin pour simplement le vendre cher un peu plus loin, s’avère être doté d’une je ne sais quoi qui fait qu’il retrouve la trace des gens, des visions peut-être, ou des indics partout dans la ville, mais dans ce cas, il ne poserait pas la question aussi violement à la jeune fille de la maison, et cette… Verna, qui savait tout alors que rien ne lui avait été expliqué… Mais peut-être était-ce elle qui avait distrait la jeune femme, peut-être, au vu des mots employé à l’encontre d’Arminas, elle n’était pas un danger ni un obstacle dans la future fuite que j’allais mettre en place rapidement…
Sans un bruit sinon un léger murmure spectral qui semblait irréel, je lui lâcha un « suivez-moi ». Sans attendre sa réponse, je lui attrapa le poignet et me glissa derrière un rideau, puis un autre, encore un autre, et me faufila dans la direction opposée d’Arminas.
Dieux que cette pièce était tortueuse… à l'image des fréquentations qui l'avaient habité au fur et à mesure sans doute. Tout était fait pour que les couples puissent se planquer dans le noir et les baisés volés soient facilités au maximum, l’intimité et l’excitation des clients était alors de mise, et c’était de ce fait rassurant, pour certains.
Mon propre esprit fonctionnant à une vitesse ahurissante, je venais de réfléchir à quelque chose d'important... Il me manquait quelque chose, un élément d'une importance capitale pour mon plan… Le livre… à vouloir fuir avec cette croqueuse, j’en avais oublié l’essentiel… son charme avait été surpuissant…
Un immense soupire sorti droit de mes morts poumons et se libéra dans l’air tiède qui se trouvait entre ces deux rideaux. La voix d’Arminas avait baissé d’un ton, du fait qu’elles s’étaient éloignées, mais… Bon, tant pis, je volerais autre chose, ailleurs, une prochaine fois… Et c’est ainsi que je me vis, renonçant à une aussi drôle de course poursuite ?... étrange… Mes yeux se posèrent sur la dite Verna, et murmurant…
« Alolla, je m’appelle… Alolla, et mon problème, est résolu… »
En effet, Arminas devrait retrouver son bouquin s’il cherchait un peu… mais sa vengeance n’était pas exclue…
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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeMar 19 Juin - 0:20

La jeune femme recula encore d’un pas, de façon à rester hors de la portée d’Arminas, tandis que celui-ci tendait sa main vers elle, afin d’user de son pouvoir de persuasion.
« Allons, allons. Vous n’avez aucune raison d’être effrayée. Je suis un gentil homme. J’admets m’être légèrement emporté tout à l’heure, mais ce livre est toute ma vie. Acceptez mes excuses. » Demanda-t-il en présentant à nouveau sa main, dans l’espoir d’un baise-main.
La jeune fille hésita un très court instant, puis finit par tendre sa main vers celle d’Arminas, qui s’en saisit, et la frôla de ses lèvres. Sa peau était douce, et sa main richement décorée de bijoux : bagues et bracelets tintaient aux doigts et au poignet de la demoiselle.

Et il joua de persuasion.

« Donnez-moi ce mot. Donnez le moi, et répondez à mes questions. Conduisez-moi à la personne qui vous a confié ce message, et décrivez la moi. Ne luttez pas, et obéissez. »


Il se redressa, un sourire en coin, et observa la jeune fille lui tendre le parchemin qu’il reconnut comme la première page de son précieux recueil.
« Je… très bien, vos excuses sont acceptées » dit elle en souriant. « Suivez moi, je vais vous mener jusqu’à la charmante femme qui m’a confié ce message. »
Elle l’invita à la suivre dans les méandres des rideaux et autres tapisseries qui cloisonnaient diverses petites pièces, là où les clients pouvaient faire connaissance des serveurs et serveuses, pour éventuellement se rendre au premier étage, tandis qu’Arminas dépliait le parchemin le plus usé qu’eut contenu son livre, il put y lire quelques mots, sans plus d’explications :
« ...dans les mains d'un marchand... »

Tandis qu’ils déambulaient entre les tables, et les poufs de grandes tailles, elle reprit :
« La personne qui a griffonné ce message a un physique atypique, une peau plus blanche que la neige, de longs cheveux argentés, et les yeux bleus du ciel d’été.
Elle est très belle, en vérité, bien formée, de taille moyenne, de jolies courbes. Une personne charmante, en apparence. »


Arminas se figea en entendant la description de son voleur, ou plutôt, de sa voleuse.
Elle lui rappelait désagréablement une jeune fille qu’il avait rencontrée quelques jours plus tôt, dans les plaines proches du Temple d’Aléa.
Bien qu’embrouillé par les odeurs du salon de thé, son esprit affuté parvint tout de même à retracer le fil des évènements : il avait escorté la jeune femme jusqu’à Hespéria, où ils avaient pris congé l’un de l’autre. Il y avait prit une chambre dans une taverne miteuse. Elle avait sans doute dû remarquer une bourse pleine à sa ceinture, et vouloir la lui dérober, le prenant en filature et pénétrant dans sa chambre lorsque Morphée eut exécuté son œuvre, avant de finalement s’emparer de Memoria a Umbrae et de rejoindre Tyrhénium.
Ainsi, cette femme, Alolla Cwra aurait osé lui dérober son bien le plus précieux, pour le remercier de l’avoir raccompagné à la civilisation…

Il rattrapa la jeune serveuse en accélérant la cadence. Elle lui désigna un coin désormais désert, comme étant celui où s’était trouvée Alolla quelques instants avant.
Il s’y rendit, espérant trouver un indice de sa nouvelle position. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit posé là, son vieux livre, aux côtés d’une tasse de thé à moitié vide, et quelques biscuits abandonnés. Elle avait du être terriblement distraite pour oublier son butin sur une table, à la vue de tous…
Il s’en saisit précipitamment, avant d’en vérifier le contenu. Tout lui semblait en ordre. Il y glissa la première feuille désormais souillée par l’écriture d’Alolla, là où était sa place, puis referma le livre qu’il rangea dans son baluchon qu’il ne quittait plus depuis le vol.

« Où est-elle partie ? »
« Je ne sais pas, monsieur. Elle m’a confié le mot, et je suis sortie aussitôt. Elle a dû en profiter pour prendre la poudre d’escampette. »
« Très bien, merci. Prenez ceci. » il lui jeta une poignée de pièces qu’elle fourra rapidement dans son corset.

Il revient dans la salle principale, salua rapidement la prénommée Maxine, abandonnée par sa maîtresse partie il ne savait où, lui demanda de la saluer de sa part et de lui présenter ses plus plates excuses pour son comportement peu courtois, lorsqu’elle reviendrait.

Puis, finalement, il sorti des Milles Couleurs, en direction d’une auberge plus proche afin d’y passer la nuit calmement. Il n’oublierait pas, cette fois ci, de poser une chaise contre la porte de sa chambre afin de prévenir tout larcin.
Personne, pas même Alolla ne pourrait lui dérober quoi que ce soit.
Plus jamais.



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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeMar 19 Juin - 4:29

Ce n’était certes pas très fairplay de sa part mais Verna n’avait toujours pas quitté l’esprit de la belle jeune femme qui se tenait devant elle, aussi elle avait parfaitement conscience de l’avoir chaviré et presque fait perdre ses moyens. Son égo fut alors prit d’une soudaine bouffée d’auto satisfaction, elle savait que si elle se débrouillait bien elle pourrait se faire d’elle une nouvelle amie… une excellente amie même, même si pour elle une excellente amie faisait plus office de jouet amoureux que d’un réel ami au sens où on l’entend généralement. Elle la regarda d’abord troublée puis suspicieuse mais clairement envoutée, tout comme Verna avait été envouté par la beauté de celle qui se tenait devant elle. C’est tel un duel, ou plutôt un échange de sentiments naturels, tant l’échange que les sentiments eux même, Verna fut conquise par les traits et les courbes de blanche-neige qui à son tour avait succombé à ses charmes, voilà qui lui sied parfaitement. Sa vie n’était faites que de plaisirs fugaces et là la jeune lhurgoyf ne désirait rien de plus que de passer tendrement sa main délicate le long de cette joue si magnifiquement dessinée et dont le maquillage si discret la rendait que plus enviable, frôler de son petit nez celui qui siégeait au milieu de ce visage de porcelaine dont les yeux d’un bleu ciel qui à eux seules la rendait presque désespérément irrésistible, déposer sur ces lèvres pulpeuses un baiser d’une douceur infinie mais qui laisserait cependant transmettre son désir de sensations fortes…
Intenses.
Intimes.
Mais ce serait un peu mal venu dés le premier jour, surtout quand la personne en face de vous vous fait tellement chavirer que vous désirerez presque ne jamais la voir partir…

Une fois de plus Verna s’était perdue à rêvasser et elle réalisa au dernier moment, l’ayant perdue de vu, que pour on ne sait quelle raisons Alolla prit la main de la Lhurgoyf pour l’emmener avec elle dans sa fuite. N’était ce point là une confirmation ? Elle l’avait déjà ensorcelée. Fufufuh !

Toutes deux passèrent donc dans une succession de couloirs emplit de rideaux et passages exigües, laissant ainsi le loisir à qui le désirait de se dérober à la vue des autres, de jouir de l’obscurité comme d’un rempart contre les esprits pervers et voyeurs… Belle Alolla, si tu savais. La belle créature avait cependant fuit en omettant de prendre avec elle son trophée et avec cette maladresse s’envolait tout ses projets d’avenir qui s’y été rattachés. Elle ne faisait ça que pour quelques pièces, assez réducteur en rapport à l’image qu’on se faisait d’elle au premier abord. Puis enfin elle se tourna vers sa compagne


« Enchantée de faire votre connaissance. Si votre problème est résolu peut-être devrions nous retourner dans le salon de thé, à moins que l’obscurité qui emplit cette pièce vous rassure. Je n’ai aucun problème à rester ici cela dit. »

Elle tira alors un peu sur le poignet d’Alolla et l’invita à s’asseoir sur une banquette faite de larges coussins, suffisamment pour pouvoir s’allonger dans la longueur sans qu’un épaule ne dépasse, permettant ainsi de s’y reposer confortablement.

« Tenez, installez vous là et détendez vous. Vous semblez en avoir besoin. »

D’un geste fourbe et presque imperceptible, la main de la lhurgoyfs s’était attardée au creux de celle d’Alolla, sa peau était douce, et son contact agréable malgré le froid. Puis dans un sourire ravissant et aimable elle poursuivit.

« Désirez vous que je vous fasse apporter quelque chose ? Ou préférez vous bavarder ? »

***

Ce genre de situation lui était on ne peut plus inédite, pour une fois elle se savait centre de l’attention. Etait-ce parce qu’il se savait payé et qu’il n’avait qu’à jouer un rôle ? Elle n’avait jamais autant parlé à quelqu’un depuis ses débuts avec sa maîtresse ses échanges avec le jeune homme étaient très dynamiques et enjoués, c’était vraiment très agréable. Vint alors le moment où Arminas revint auprès d’elle et lui demanda de présenter ses excuses auprès de Verna. Elle lui assura que ce serait chose faites dans un large sourire.
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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeDim 24 Juin - 2:38

Alors qu’Alolla était allongée confortablement sur une banquette molletonnée, le contact des douces et fines mains des deux personnes présentent en ce lieu émotionnellement fort, émanait une petite fumée à peine visible, à cause de la différence des chaleurs des peaux.

Tout ce qui s’en suivit, la jeune Gorgoroth n’en avait pas conscience. Sa tête tournait, les odeurs étaient inodores, les lumières tamisées de la pièce étaient encore plus sombres, la sensation de la peau chaude dans la paume de la main d’Alolla disparaissait lentement, le goût du thé encore tiède en bouche s’effaçait lentement.
Aucunes des douces paroles sortant de la fine bouche de Verna n’apparurent aux oreilles de la dame blanche.
C’était une sensation étrange qui lui parcourait le sang, aussi épais et écœurant qu’il était. Sa tête ne fonctionnait plus correctement. Son corps étant incontrôlable, elle se leva lourdement, contrairement à son gabarit, et laissa tomber Verna au sol, elle prit le chemin de la porte de la sortie, sans une expression sur son pâle visage, ni sans un regard en arrière, passant entre coussins, canapés et autre, sous les yeux des autres convives de la maison.
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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitimeJeu 5 Juil - 1:02

Verna qui carressait délicatement la chevelure de la splendide femme allongée sur ses jambes à cette instant, se perdait encore et toujours à ses puérils rêveries. Son regard bien que baladeur se perdait finalement dans celui d’Alolla. Elle dessinait sur ses joues de délicats petits cercles ainsi que sur son scandaleux corset qui prenait une forme maintenant irrésistible qu’elle était couchée sur le dos. Seulement avant que le charme de cette scène atteigne son paroxysme, un évennement incongrue se produisit. Le visage d’Alolla se figea en une expression vide et glaciale, même ses yeux ne laissaient plus transparaitre la moindre forme de vie. Surprise, Verna se redressa avec un léger geste d’appréhension, seulement ce ne fut pas suffisant pour empêcher la jeune femme de partir.

Lorsqu’elle se redressa, elle envoya Verna valser qui tomba depuis la banquette sur le sol, sur les fesses. L’on put l’entendre réprimer un petit grognement irrité mais lorsqu’elle réalisa ce qu’il se passait elle était loin d’être en colère, plutôt choquée… ou sans voix. Son esprit, celui d’Alolla, était entièrement vierge, comme si elle venait de naître, en elle tout n’était que blanc et il y régnait un calme malsain. Rien de tout ceci n’était naturel, Verna le savait pour avoir scruté nombre d’esprit durant toute sa vie. De ce que la Lhurgoyfs voyait et comprenait, c’était comme si la jeune femme avait subit une lobotomie, un retour aux origines, ce qui n’avait rien à voir avec une réelle amnésie qui contrairement à ce que l’on pourrait croire, laisse toujours une « trace ».

Elle se refusa néanmoins à la suivre, elle savait que cela ne servirait à rien tant que son esprit était dans cet état. Elle s’efforça néanmoins de scruter tout ce qu’elle parvenait à voir, donc rien à part un petit quelque chose, comme une ouverture, un trou, une faille. Quelqu’un s’amusait à la manipuler, comme une vulgaire marionnette. Etait-ce normal ? Etait-elle réellement une marionnette à la base ? Elle se redressa lentement et suivit de loin les déplacements d’Alolla avant de perdre sa trace. On put alors voir Verna quitter les milles couleurs après être passée récupérer sa bien aimée Maxine à sa table.


« Madame, vous semblez troublée. »

Ces paroles eurent un effet curatif qui libéra Verna de ses pensées noires.

« Désolé, je suis en effet troublée par quelqu’un. »
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MessageSujet: Re: La planque.[ Terminé]    La planque.[ Terminé]  Icon_minitime

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La planque.[ Terminé]
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