Alfred, le chapelier fou.

Sujet: Alfred, le chapelier fou. Mar 29 Mai - 20:21

LE CHAPELIER FOU
ALFRED

NOM : Miset, mais ce nom qui persiste dans la famille, je ne l’utilise jamais

PRÉNOM : Alfred. Ce nom n’est t-il pas cliché pour un homme de maison ? Les origines de ce prénom veulent que la signification soit « l’ami des elfes » mais je ne les affecte pas plus qu'une autre espèce...

SURNOM : Rien ni personne n’a pu jouer en ma faveur pour me procurer un surnom.

SEXE : A moins qu’une preuve irréfutable soit révélée, il s’avère que je suis un homme.

AGE : Mon vieux corps me donne la bonne soixantaine.

PEUPLE : Terrans, quoi de plus banal ?

CASTE : Civils

MÉTIER : Chapelier… fou ?

ARMES PRINCIPALES : Une bague dotée d'une pierre verte, de Sphène, mon catalyseur. Une canne en or blanc, au bout de laquelle un catalyseur à present inactif est posté mais dont je me se sert que si besoin...

Spoiler:

AUTRES POSSESSIONS : Une collection impressionnante de chapeaux en tout genre, toute couleurs, des tissus à tout va, du materiel de chapelier.

DON : Agilité développée // Grande adaptibilité

POUVOIRS : Fermeture d’esprit, contrôle du temps (nuages, brume, pluie), Télékinésie

SPÉCIALITÉS :

► Manipulation (capacité à manipuler autrui et obtenir des informations)
► Bricoleur (capacité à utiliser tout et n'importe quoi afin de créer un objet utile sur le moment)

PHYSIQUE : Je suis un vieil homme de soixante ans passés.
Mon visage est encadré par quelques maigres cheveux grisâtres faisant penser à des toiles d'araignée, je les attache en général avec une queue de cheval, près de la nuque. Ils sont bien souvent cachés par un de mes chapeaux, j’ai un coup de cœur pour les hauts de forme, ils donnent un aspect élégant. C’est à la base un symbole de la condition sociale de l’homme bourgeois, mais ce que j’aime avec ce chapeau, c’est que par sa hauteur et son allure imposante, il me grandit. Je ne suis effectivement pas un homme d’une grande hauteur, mes 1m70 ont été les quelques centimètres qui m’ont coutés de nombreuses moqueries, petit. Mais ma mère me rassurait en me disant que les bras levés j’étais plus grand, bien plus grand. Je levais donc systématiquement les bras. Je ne suis pas non plus bien dodu, vous imaginez l’image ? Un petit gros. Non, heureusement j’y ai échappé, bien que cela avec une jolie moustache aurait donné un genre… Mes yeux qui semblent recouverts d’un voile blanc, comme un aveugle, sont en réalités tout à fait opérationnels. C’est un simple défaut physique. Je suis habillé d’un long costume en queue de pie, un simple caprice de ma part pour ajouter à mon macabre physique, involontaire, une touche d’élégance. Mon costume comprend de nombreuses poches intérieures où je peux cacher toutes sortes de choses, comme des aiguilles, bout de tissus par exemple, qui peuvent parfois me servir pour mes fabrications, peu importe où je me trouve. Je porte en bandoulière une sacoche en cuir où je fourre-tout ce qui peut m’être utile. De temps en temps, on le voit marcher à l'aide d'une canne sortie de la terre, une belle pièce en or blanc sculpté en effet dentelle, le pommeau d’une pierre vielle, un peu ambrée, qui s’avère être une ancienne pierre de Catalyseur, et l'autre bout est spiralé comme la corne d'une licorne.
Malheureusement je n’ai pas eu l’occasion de toujours porter ce joli costume mondain. Il fut une longue époque où je fus vêtu d’un costume de domestique. L’élégance était de mise, certes, mais l’image ne trompait pas, son statut de valet était présent, le plateau d’argent en main, la serviette blanche reposant sur l’avant-bras. Les courbatures que j’ai essuyé durant mes années de servir m’ont coûté une vouture.

PERSONNALITÉ :De nature calme et patiente aux premiers abords, je suis parait-il un peu cinglé mais je ne l’ai pas toujours été.
J’ai été trop d’année au service de nombreuses personnes, n’ayant pas la possibilité de prendre le dessus, je me suis tus durant bien longtemps et puis j’ai fini par m’y habituer.
Loin de m’endormir sur mes lauriers ou sur des « on dit » qui n’ont pour moi aucune valeur par rapport à des preuves concrètes, je tendrais toujours à étudier une question grave avant de tirer des conclusions hâtives, mais ceci dit, cela, je ne le fais que dans ma tête... et pour des histoires qui me concerne moi particulièrement. Grandir m’a permis de m’assagir, de comprendre très vite le sens des responsabilités, mais encore de prendre chaque chose en son temps. Le comportement de l’Alfred que je suis est difficile à définir dans le sens où je ne possède pas véritablement d'attitude définie, voyez comme ce que je raconte est opposé, ou à venir, opposable. L'on peut ainsi dire que je m'adapte à mes interlocuteurs et aux situations auxquelles je suis confronté afin de trouver les meilleures réactions possibles, en effet, face à un maître d’armes, je ne ferais pas le fier, mais je ne me passerait surement pas d’une petite blague qui risque de me coûter au final.
Mais en fait… mon caractère est également léger, je ne prends, en public, rien au sérieux, et j’ai tendance à préférer les méthodes simples et efficaces aux plans complexes et hasardeux.
Mon penchant pour l'humour est palpable et cela se sent particulièrement au cours de situations difficiles, comme je l’ai dit précédemment, ou lors de longues soirées de beuverie, où la boisson dont je raffole me laisse d'ailleurs plus de souffrance et de douleur le lendemain qu'au sortir d'une des situations difficiles suscitées, ce qui justifie probablement la comparaison.
Tient… l’alcool. C’est-à-dire que… lorsque ma vie à changé après un décès j’ai trouvé une occupation dont je parlerais plus tard.
Je suis un peu, feignant, si les autres peuvent se bouger à ma place, ça me convient, mais heureusement pour moi, je maîtrise suffisamment ma télékinésie (Et oui, avec l'âge) pour pouvoir en faire des miracles. D'ailleurs je devrais songer à me prendre un valet...
Ma folie n'empêche pas la culture. Je suis un amateur d'art en tout genre, et j'ai toute ma vie bouquiné les livres de la collection de Mr Lloyd donc je parlerais plus tard. J'ai lu, lu, relu, écouté, réécouté, pratiqué (un peu de tout, mais ici je parle du théâtre, tout seul, devant un miroir, à faire le pitre en douce), je me prenais pour de grands artistes, divers et variés.
J'ai récemment émis l'idée, dans ma petite tête de chapelier, sans pour autant me prendre la tête, d'ouvrir un magasin. Mais il m'arrive parfois d'être une tête de linotte, et j'ai peur de m'embrouiller un peu. Des idées de cabaret, de vente de chapeaux, de glacier. J'espère juste, avec tout ceci, ne pas prendre la grosse tête si mon idée fait rage, au point d'en avoir la tête qui tourne... La chose à faire, c'est de foncer tête baissée, et ne pas se cogner trop fort, je ne sais pas si je suis assez costaud dans ce cas la pour retenter l'affaire... On pourrait se payer ma tête.

HISTOIRE : Commençons par le… commencement ? Ses parents se prénommaient Nova et Anatole. Nova était une belle femme de Phelgra, grande, svelte, un visage très pâle. Mon père quant à lui était un petit homme (d’où probablement ma taille…), un peu dodu, chauve, un teint halé, il venait quant à lui d’Argyrei et il avait tendance à plaisanter en la présence d'Alfred, et en la sienne seulement. Il n'a pas bien saisit la nature de leur rencontre, mais il sais qu’ils ont travaillé longtemps ensemble. Tous deux venaient d’une famille sans grands moyens, et ils se trouvèrent le même boulot, dans la même maison, dans la région de Phelgra. Mr Miset, son père avait eu le poste de serviteur, Mlle Fala, sa mère, était la bonne, leurs travails respectifs se confondaient, mais l’une accédait à la cuisine, l’autre surtout dans le hall à tenir la porte, et c’est dans une salle entre les deux qu’Alfred fut conçu. Les services qu’ils exerçaient dans la demeure de Mr Lloyd, un riche héritier était récompensés. Ce qui se traduit par des émoluments ou un salaire régulier (ainsi que l'accès à une protection sociale). La fortune de Mr Lloyd provenait de sa grande industrie de pêche, de nombreux Marins de Noxis étaient sous ses ordres, mais parfois l’entreprise était en périple, les pirates étaient toujours dans les parages. Peu de gens venaient rendre visite ou embêter, en effet, après la fin de Taulmaril, Phelgra devint un lieu peu fréquenté et qui s’appauvrissait, mais la fortune de Lloyd ne diminuait pas. Il n’avait aucun héritier, et le petit Alfred naquit dans la demeure. C'était un bébé ignoble, joufflu, tellement joufflu que ses yeux ne se distinguaient presque pas, son nez était aussi impressionnant que celui d'un cochon, et sa peau était extrêmement fripée. Nova et Anatole était la seule famille à vivre dans cette grande bâtisse, et Lloyd se prit d’affection pour eux, et il choyait Alfred, malgré sa tête de bête de cirque.
Le maître de maison avait l'habitude de faire un tour au port, pour surveiller sa machinerie, il racontait toujours les rencontres qu'il faisait dans la journée, les quantités de poissons pêchés... et un beau jour une femme se présenta au domicile, rencontrée on ne sait où, et quelques mois après, ils se fiancèrent. Lloyd n’adressait plus la parole à ses serviteurs, Alfred avait été mis à l’œuvre dès l'âge de 5 ans, et tout comme ses parents le travail lui prenait tout son temps. Ses rêves de comédiens commencèrent à peine, il lui fallait des amis imaginaire pour combler son manque de jeux... Il n’avait pas plus de 6 ans lorsque ses parents et lui même se demandèrent si la femme qu’avait choisi Lloyd ne le manipulait pas depuis toutes ces années, pour pouvoir récupérer toute la fortune. Nova et Anatole avaient bien voulu rester dans la demeure, par pur besoins financiers, ils n'étaient pas si mal traité malgré l'arrivée de Mlle Lloyd... Mais ce n'était que le début...
Une nuit, Alfred fut arraché du lit, et on tenta de lui souder un collier autour du cou, ainsi qu’à ses parents, petit et vif qu’il était, il s’échappa, et alla se cacher dans un placard de la maison. Mais des placards, il en existaient des centaines dans cette immense demeure, et il vécut en cachette durant des années, nourrit par ses parents traumatisés, qui lui expliquait quels étaient les effets de ce collier, planté dans leur poitrine. Le diamant qu’il se trouvait au milieu, était un catalyseur intra. Tous leurs pouvoirs leur avaient été ôtés, et la tentative d’enlever le bijou était impensable, sous peine de mort, et de douleur au préalable. Anatole et Nova expliquèrent qu'ils voulaient partir retrouver leur fils, mais ce n'était qu'une excuse pour quitter la maison à laquelle ils étaient involontairement attachés, car leur fils était en bonne santé, mais mentalement, ce n'était pas tout à fait ça... Madame Lloyd passait et repassait dans les pièces où se planquait parfois le petit Alfred, et petit comédien qu'il était, il se voyait juge, et s'imaginer corriger l'affreuse bonne femme de nombreuses manières, le fouet, la potence et autre... Le petit garçon découvrit petit à petit ses pouvoirs, et il s’en servit un jour pour assommer l’affreuse maîtresse de maison. En effet, grâce à sa télékinésie, il lui avait envoyé un chandelier en pleine tête. Lloyd fut en effet libéré du sort, et leur vie à tous les 4 reprit son cours, mais les bijoux ne s’enlevèrent toujours pas. Ils vécurent des années ici, et sa mère vint à mourir de vieillesse, puis son père, et enfin Mr Lloyd. Tout l’héritage lui avait été destiné. Il garda la maison, qui durant toutes ses années avait été épargnée de la guerre et autres problèmes, il apprit la couture seul, il prit goût à faire des chapeaux, il apprit à boire beaucoup, seul. Et il se contentait de faire ça toute la journée. En revanche, il ne garda pas le nom de son père, il préféra se faire appeler Alfred, tout court.

Sujet: Re: Alfred, le chapelier fou. Ven 1 Juin - 18:18

Bonjour et bienvenue sur Istheria!!!

Alors j'attaque directement ta fiche.
Tout me semble en ordre, un style agréable et un personnage intéressant.

Par contre, il faut que tu fasses attention à certains détails dans tes comparaisons qui pourraient plus tard de desservir. J'ai noté dans tes descriptions que tu parlais par exemple de licorne. Je sais que ce n'était que pour l'image, mais les licornes n'existent pas dans cet univers. Donc à l'écrit pour le lecteur pourquoi pas, mais c'est un peu vicieux parce qu'il pourrait croire que cela existe. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire?

Pour l'histoire, j'aime bien comme tu intègres les éléments du forum, ça fait plaisir. Par contre, note que tu déclares le père d'Alfred venant d'Argyrei, mais c'est un pays où il n'y a pas grand monde qui y vit, à part quelques exclus à Amaryl, aux côtés des Eclaris. Moi ça ne me gène pas, mais juste ne l'oublie pas. ^^

Avant de te valider, je voudrais juste des précisions sur le pouvoir "fermeture de l'esprit". Qu'est-ce que c'est exactement, ces effets....

Et on est bon après.^^

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Sujet: Fermeture d'esprit. Ven 1 Juin - 19:23

Je pensais avoir envoyé un MP à ce sujet...
Alors, justement, je suppose qu'il y a des conditions et/ou limites. Étant un novice, je suppute qu'il y a un hic à la chose. Puis-je dans la mesure du possible, fermer mon esprit si je le sens introduit ? Lorsque je suis manipulé pour soutirer des informations, et autres dans le genre (je n'ai pas d'exemple concret, mais je parle du coup, de n'importe quelle intrusion dans mon esprit).

Foutalement vôtre,

Le Chapelier.

Sujet: Re: Alfred, le chapelier fou. Ven 1 Juin - 21:25

Je n'ai pas reçu ton mp sur le sujet, mais je vois le principe. Cela devrait le faire. Il faudra prendre en compte le temps d'utilisation et aussi la résistance par rapport à quelqu'un de potentiellement plus expérimenté (du fair-play quoi). Cela me convient.

Fiche validée

Bienvenue parmi nous.
Il te faudra passer par la zone évènementielle pour faire une demande de rang.
Tu pourras par la suite ouvrir ton compte en banque, ton journal et ta boîte aux lettres.

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