Quand il est question de découvertes... (PV Raven)

News & Infos

C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

Temps actuel

Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez
 

 Quand il est question de découvertes... (PV Raven)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Quand il est question de découvertes... (PV Raven)   Quand il est question de découvertes... (PV Raven) Icon_minitimeLun 18 Juin - 15:30

La forêt était épaisse, les arbres avaient des troncs noueux. Le soleil qui, à quelques endroits, arrivait à traverser à la fois les nuages et les feuillages, venait échouer dans le sous-bois faiblement éclairé. C’était le début d’après-midi, l’air était bon et agréable et une brise soufflée depuis le sud de la vallée d’Hillem venait caresser mon visage.
La pluie de la dernière heure accentuait les odeurs, permettant aux effluves de l’herbe et des arbres humides de remonter, de s’affiner. Il valait bon marcher là, parmi les grands troncs bruns et leurs ombres mouvant sous le soleil. Il fallait par contre prendre gare aux racines noueuses qui sortaient de-ci de-là de la terre, comme les bras organiques de créatures inanimées.
J’avançai lentement, n’ayant de contraintes de temps que ma mortalité terrane. Et comme j’étais encore loin d’être à la fleur de l’âge, je prenais tout mon temps. Je profitais des odeurs, des couleurs, des contrastes, des sons sylvestres. J’écoutais le chant des oiseaux, m’émerveillais face à l’éclosion d’une fleur magique… J’étais comme un enfant découvrant le monde. Non. Rectification : J’étais bien un enfant qui découvrait le monde.
De la surprise d’abord.
De l’incompréhension ensuite.
Puis de l’émerveillement.
Un vrai bonheur.

J’avais quitté le bourg au petit matin, alors que le soleil se levait à peine. J’avais enfilé ma sacoche de cuir, avait passé Hondor, ma lame courbe en obsidienne, à mon ceinturon ; avais glissé mon nunchaku dans le sac, avec quelques provisions volées sur les étales du marché ; m’étais assurée que tout était en ordre… puis… me gorgeant de courage en inspirant l’air frais et humide du petit jour, je m’étais décidée à partir. J’avais emprunté les chemins qui m’étaient déjà connus mais très vite, j’avais atteint la rivière. Caprice, se nommait-elle. Elle représentait pour moi la limite de tout le territoire que je m’étais donné. Je ne l’avais jamais traversée. Et pourtant les gués ne manquaient pas. Elle était une frontière. Frontière de mon enfance et mon adolescence. Or, il fallait que je m’y résolve, j’avais ma majorité. Je n’étais plus l’enfant misérable, batard de Gared Irlyrien. Je n’étais plus l’adolescent voleur de la ville. J’étais… J’étais… Qu’étais-je au juste ?
Je n’étais plus ce passé.
J’étais un présent fait de promesses.
Et ses promesses s’accompliraient au-delà de cette rivière. J’en étais persuadé.
J’étais resté quelques minutes au bord de l’eau, la bride de Sorrow en main, regardant avec un air de nostalgie cette eau qui descendait vers le sud. Les arbres découverts permettaient aux rayons timides d’un soleil jeune de miroiter sur sa surface, tintant comme milles cristaux de verre. C’était un lieu magique. Un lieu riche de couleurs que la magie des souvenirs ne faisait qu’accroitre. En effet la première fois que j’étais venue ici… je n’étais pas seul.

~ ~ ~


« Si tu m’aimes, porte-le. En gage de promesse. »

C’était deux ans auparavant, mais je me souviendrais toujours de la détresse qui hurlait dans ses yeux. Détresse que son sourire d’ange ne parvenait à effacer.
Elle avait déposé un fin cône d’or dans le creux de ma main mais n’avait pas lâché cette dernière. Elle venait de dire que ça ferait mal de me le mettre. Ca ne m’importait pas. Cette douleur ne serait rien comparée à celle qui me déchirerait l’âme et le cœur si je devais la perdre.

« Quelle promesse ai-je à faire ? » avais-je demandé simplement.

Nos regards s’étaient croisés. Le temps s’était une nouvelle fois suspendue à ses lèvres et ma respiration à son silence. Qui me semblait interminable. Il ne s’agissait que d’une poignée de secondes et pourtant… qu’elles m’avaient paru longues…

« Ne m’oublie pas…»

Naïf j’avais été de croire que l’air reviendrait une fois les mots prononcés. Les mots étaient des armes. Et ils avaient un pouvoir terrible. Ils venaient de me couper le souffle, de me priver d’air, de me serrer le cœur.
Et le pire était que mes mots à moi m’avaient déserté. Je voulais parler mais ils étaient scellés au bord de mes lèvres. Ils refusaient de sortir alors ils s’en allaient hurler au fond de mon âme. J’aurais voulu lui dire que cette promesse était ridicule, que jamais je ne l’oublierai, qu’il me semblait inconcevable que je puisse trouver la force de respirer pour une autre raison qu’elle. Rien ne venait.
Rien ne voulait sortir.
Et pour cause…
Ses mots résonnaient dans ma tête avec fureur. Ils avaient un air que je ne connaissais pas. Un air que je ne voulais pas comprendre. L’air des…

« Tu…»

Elle avait barré mes lèvres d’un doigt, m’intimant le silence. J’implosais. Mon cœur hurlait. Il éclatait. Ses yeux… Le bleu de ses yeux…

« Ne dis rien… Je t’en prie, ne dis rien… »

Sa voix… Le chagrin de sa voix… Les tremblements.
J’avais fermé les yeux. Me refusant de voir les larmes qui s’établissaient au coin de son regard. Et l’air qui refusait toujours d’entrer alimenter mes poumons…
Les rêves ne tenaient qu’à un fil. Il n’y avait besoin que d’une infime chose pour qu’ils basculent aux cauchemars. Mon rêve venait de basculer. Il venait de chavirer et sombrait dans un océan de douleur. Douleur… et incompréhension.

« Je préfère voir tes yeux », avait-elle murmuré dans un souffle.

Regards qui s’entrecroisent.

« J’ai toujours aimé tes yeux… tu sais pourquoi ? »

« Non. Je l’ignore… »

Comment exposer autant de souffrance en seulement trois mots ?

« Ils sont d’or. Comme le soleil. Comme le feu des bougies. »

« Le soleil ébloui et les bougies se consument », avais-je articulé.

« Non. Le soleil est l’étoile qui guide le cœur des vivants. Tu es mon soleil. J’ai envie de te suivre. Et les bougies ont beau se consumer, elles nous éclairent quand il fait noir. »

« Il fait noir ? »

Suspension.

« Oui. Très… »


~ ~ ~

J’avais fermé les yeux quelques instants au bord du cours d’eau. Submergé par une vague de souvenirs. On s’était baignés ici. Habillés. On avait ri. On avait vécu.
Je n’avais pas voulu resté trop longtemps, alors j’avais longé la rivière à la recherche du gué le plus proche. Puis j’avais traversé, tenant Sorrow par la bride, nos pas soulevant des gerbes d’eau glaciale.
Sans un regard en arrière j’avais dis au revoir au bourg lointain perdu dans la vallée, sans un regard en arrière j’avais dis au revoir au passé de solitude…. Sans un regard en arrière j’avais dis a bientôt aux souvenirs. Je savais qu’il me fallait vivre avec. Je savais qu’il me serait impossible de tirer un trait dessus. Ils faisaient partis de moi autant que je faisais partie d’eux. Jamais ils ne me quitteraient, j’en étais conscient.

Je rêvassai à cela, en marchant dans le sous-bois silencieux.
Des souvenirs. J’étais des souvenirs. Des souvenirs où j’étais femme, puis homme. Homme, puis femme. Femme quand elle m’appelait Arya. Homme quand elle m’appelait Garçon. Femme quand je m’avouais vaincue de l’aimer autant. Homme quand je désirais la protéger de tout les dangers du monde. Femme quand on déconnait en pures amies. Homme quand on s’enlaçait pour se dire au revoir. Femme quand on écoutait les récits des voyageurs dans les tavernes. Homme quand on abusait des pintes et qu’on se mettait à danser et chanter sur les tables. Femme quand on restait des heures à parler sur les toits de la ville. Homme quand on s’amusait à voler les passants pendant le marché. Femme quand on se racontait les amours des étoiles. Homme quand on s’entraînait aux maniements du couteau.
Femme. Puis Homme.
J’ignorais comment elle faisait pour ne pas être perdue. M’aimait-elle vraiment ? Aimait-elle la femme ou l’homme en moi ? Savait-elle faire la différence quand je basculais de l’un à l’autre ? Surement plus que moi…
Une luminosité nouvelle m’éblouit. Je venais de déboucher dans une clairière inondée de soleil. L’herbe était haute et douce. Un vrai régal pour Sorrow qui tirait sur sa bride. Songeant enfin à faire une pause, je m’allongeai dans l’herbe, repliai mes bras derrière ma tête et laissai mon compagnon profiter de son festin. Qu’il valait bon être ici.
Quelques malheureux nuages blancs filaient dans le ciel, poussés par le vent du sud. Les feuilles bruissaient. Les oiseaux chantaient.
Tout était parfait.
Enfin…


Dernière édition par Arya Doelger le Jeu 21 Juin - 11:54, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Quand il est question de découvertes... (PV Raven)   Quand il est question de découvertes... (PV Raven) Icon_minitimeMar 19 Juin - 17:49

« Aïe… Aïe aïe aïe ! »

Quelle plaie, elle ne devait faire cela qu’une fois pas semaine mais pour elle c’était déjà quatre fois de trop par mois. Hittomi s’était cachée dans un buisson après s’être assuré que personne n’était présent dans les parages, comme à son habitude elle ôta ses anciens bandages, ce qui soit dit en passant était bien là la chose la plus douloureuse de l’opération, de son seul vrai petit rituel de coquetterie depuis qu’elle ne pouvait plus se maquiller seule. Parfois c’est vrai qu’il lui arrivait de mettre un peu de rouge à lèvre mais ça n’allait guère plus loin. Elle appliqua alors son baume, se refusant de se concentrer sur les sensations qui lui parcouraient le bout des doigts, de manière à ne pas savoir à quoi son visage ressemblait maintenant… bien que c’était plus fort qu’elle. Son œil… cette cicatrice, cette brûlure… Aïe ! Encore un léger sursaut suite à cette douleur qui lui rongeait le visage. Comment se faisait-il d’ailleurs, qu’après ces deux années Hittomi ressentait toujours cette vive douleur de façon incontrôlée ? Un maléfice, un sort lancé par un de ceux qui lui avait fait ça, la douleur s’apaisait, chaque jours qui passait et se faisait supportable grâce au produit qu’elle utilisait, grâce à cela le sommeil lui était même facile à trouver. Elle mit alors ses bandages sales de côté et s’en remit des neufs précautionneusement avant de sortir de son buisson et de retourner auprès de son petit campement qu’elle avait installé la veille au soir. Elle jeta ses vieux bandages dans le feu et attrapa le lapin qu’elle avait tué un peu plus tôt et commença à le dépecer quand elle entendit quelqu’un au loin. La démarche légère, le cœur lourd, un cheval aussi… Une femme peut-être… ou un homme assez chétif. Difficile de se faire une idée d’aussi loin. Elle termina son office et mit le lapin sur le feu avant de se lever, laissant son épée sur place afin de se faire plus discrète puis partit à la rencontre de la personne qui s’approchait d’elle. Elle était du genre méfiante la Raven, c’était plus pour sa propre sécurité qu’elle s’inquiétait que par envie de détrousser l’intrus.

Il s’arrêta dans une clairière qui ne se trouvait qu’à une centaine de mètre de son petit campement, c’ était dans les cimes d’un arbre qui la bordait que Raven s’était dissimulée, retenant son souffle, ne bougeant pas plus qu’un phasme et probablement encore moins bruyante qu’une fourmis en pleine course, camouflée par le bruissement des feuilles. Elle aurait put la laisser à son repos mais elle se trouvait trop près du campement d’Hittomi pour ne pas la considérer comme une menace, aussi jouer les innocents seraient proche du suicidaire, elle allait devoir faire du rentre dedans la première, chose qu’elle exècre…
Dans une discrétion proche du fantomatique elle s’approcha de sa cible en se guidant grâce aux battements de son cœur et de sa respiration. Marchant pieds nus dans l’herbe encore humide de la pluie et arriva alors juste derrière elle, prête à dégainer une de ses dagues en un instant s’il s’avérait qu’elle avait à faire à un malfrat.


« Bonjour. »

Elle préférait nettement cette approche à une lame posée sur une gorge ou a des questions trop agressives pour laisser transparaitre une réelle quiétude. Elle restée cependant concentré sur le moindre, la moindre odeur suspecte qu'elle parviendrait à ressentir... et autour d'elle, en plus du cheval et l'intrus elle sentait déjà une autre présence.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Quand il est question de découvertes... (PV Raven)   Quand il est question de découvertes... (PV Raven) Icon_minitimeJeu 21 Juin - 15:37

Presque.
Presque tout était parfait.
Il manquait le plus important...
Une étincelle de bonheur pour allumer les braises d'un cœur éteint. Mais pourquoi donc faisait-il si noir alors que le soleil brillait ? Pourquoi donc n'arrivais-je pas à passer au dessus de cette histoire ? Il fallait être pire que stupide pour s'attacher à des souvenirs. J'étais pire que stupide...
Il n'y avait que les femmes qui se posaient autant de questions. Un homme, lui, aurait passé son chemin depuis bien longtemps. Il ne réfléchirait pas à ce point. Il ne se torturerait pas l'esprit avec des questions sans réponses. Il classerait l'affaire comme passée. Il esquiverait les maux comme les coups d'épées.

*Bouge Garçon. Bouge... Maintenant. Réveille-toi* m’assénais-je.

Je fermai les yeux. Il me fallait réfléchir malgré tout. J'étais là, au beau milieu de nulle part, quelque part dans la vallée d'Hillem... J'avais Sorrow et Meolia avec moi. Je n'avais emporté d'encas que pour quelques malheureux jours. Et encore ! Je pouvais oublier les repas bien copieux avant de m'endormir. Je voyageais léger. Et cela me permettait d'aller plus vite. Mais en fin de compte... j'ignorais totalement où je voulais aller. Ne sachant pas lire je ne m'étais pas fournie de carte des royaumes. J'allais donc... à l'instinct. En espérant sincèrement croiser la route d'un marchant ou d'un voyageur habitué des routes de la région. Avec un peu de chance il m'accompagnerait à la capitale du royaume... en sécurité.
Il paraissait que la région grouillait de créatures sanguinaires et apparemment magiques. Rien de bon qui vaille ! Pas que les légendes et les contes des aventuriers me fassent frémir mais si j'avais la chance de ne pas tomber dessus, et de rencontrer quelqu'un susceptible de m'accompagner ce ne serait pas de refus. Il me fallait dotant plus rejoindre la ville la plus proche que je ne portais que mon habituelle chemise de soie blanche et un pantalon brun effilé au niveau des genoux et que les nuits étaient plus que fraiches...
Peut-être que finalement je survivrais aux loups... pour finir dans les bras du froid glacial ! Triste destinée que de...

« Bonjour. »

Je me redressai vivement. Une voix douce avait claqué dans mon dos. Me haïssant de m'être laissé distraire et de n'avoir entendu l'inconnue (car il s'agissait bien d'une demoiselle) je réajustai maladroitement ma chemise et en remontait les manches comme j'en avais l'habitude de faire avant d'esquisser une posture de garde. Geste habituel mais comportement peu commun dans ce genre de situations il fallait l'avouer. Manquerait plus que je me recoiffe...
J'avais eu une envie de dégainer Hondor en me levant. L'acier chantant en sortant de son fourreau courbé m'aurait surement apaisé mais c'était la dernière des choses à faire s'il s'avérait que la sympathique personne qui venait de me surprendre ne se montrait pas agressive. La femme qui me faisait face n'était pas très grande, mais suffisamment pour l'être plus que moi de quelques bons pousses. Mais ce n'était pas sa stature qui attirait mon attention. C'était son visage. Ou du moins... les bandeaux blancs qui lui recouvraient le visage, du front aux pommettes et qui ainsi ne livrait qu'à mon regard ses lèvres roses et fines... Et un bout de cicatrice blafard sur sa joue.
Son attitude ne clamait rien d'inquiétant...

« Salut. » répondis-je en esquissant un sourire.

Qui que fut-elle, quelles quelles soient ses intentions, elle était susceptible de connaître la région mieux que moi (ce qui n'était pas bien difficile) et ma solitude commençait à être pesante. Certes les nuits à la belle étoile, avec pour seule compagnie la voute céleste drapés des lanternes de Kesha, étaient appréciables, bien que le vent glacial refroidisse mon enthousiasme ; certes j'aimais être seul, pour méditer, pour réfléchir ; certes, certes, certes... Mais... Une présence n'était pas de refus. Surtout qu'il me paraissait que cela faisait une éternité que je n'avais pas discuté avec quelqu'un. La dernière personne en date étant la mère d'Eleyra, quand j'avais pris la décision de partir. J'étais allée la voir. Je lui avais annoncé mes projets. Puis après une dernière étreinte, je m'en étais allée. Je n'avais pas parlé plus de cinq minutes, comme quoi, j'avais la preuve que je finissais par m'enfermer dans mon mutisme infernal.

Je désignai l'endroit, calme et paisible de la main.

« Joli site, n'est-ce pas ? J'avais l'intention d'y rester pour passer la nuit. Ce camp est donc aussi le tien. »

Accorder sa confiance à quelqu'un revient-il à offrir son dos au poignard ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Quand il est question de découvertes... (PV Raven)   Quand il est question de découvertes... (PV Raven) Icon_minitimeVen 22 Juin - 13:22

Il apparaissait évident que Raven avait surprit la jeune… ou le jeune…. Bref la personne devant elle. Il y avait d’ailleurs quelque chose de très étrange en cet homme, enfin bien qu’elle crut que s’en était un. Elle resta perplexe un instant, ne parvenant pas à déterminer de qui ou plutôt de quoi il s’agissait. Quelle singulière situation… c’était bien là la première fois qu’elle avait vraiment besoin de développer ses sens à leurs apogées afin de déterminer la nature de la personne qui se tenait face à elle.
Un corps mince, plutôt longiligne, légèrement plus petit qu’elle, même la coupe de cheveux ne l’aidé pas, en revanche, ce tour de taille, ces hanches, il y avait là de quoi pencher un peu plus sur le fait que ce fusse une femme qui se tenait là… Ou un jeune homme proche de l’androgyne… Tant qu’à faire ses vêtements n’y aidait pas plus que ça, l’individu était vêtu d’une simple chemise ainsi qu’un banal pantalon… peut être bien un homme en fin de compte. Enfin pour finir Raven sentait que la personne en face d’elle était munie d’un objet qui dans son aspect avait tout d’une dague mais qui était forgé dans un étrange matériau, elle parvenait à ressentir du métal dedans mais en petite quantité, suffisamment pour pouvoir le sentir et probablement le contrôler, mais trop peu pour pouvoir le déformer.

Lorsque sa voix se fit entendre, un petit sourire se dessina sur les traits de Raven, c’était une femme, à la carrure très masculine, enfin disons plutôt qu’elle n’avait pas une carrure très féminine. C’est dans un geste un peu confus qu’elle se redressa, éloignant sa main de son arme rangée à sa ceinture. Elle adressa un joli sourire à son interlocuteur et poursuivit.

« On se tutoie ? » dit-elle dans un aimable ricanement « Eh bien je suis actuellement installée un peu plus loin dans cette direction, vous pouvez rester ici si vous le désirez. Mais je ne saurai que trop vous déconseiller de rester en pleine clairière, vous serez bien plus facilement visible. » Elle fit quelques pas dans la direction de campement, réajustant sa chemise en tirant doucement sur le noeud au niveau de sa poitrine, ainsi que son paréo pourpre qu’elle replaça à sa convenance. Elle s’arrêta cependant après quelques pas et se retourna vers le jeune ho… la jeune femme ? Bref l’inconnu…

« Dites, pardonnez ma curiosité mais qu’est ce qui a put vous conduire ici ? C’est un lieu peu accueillant, même dangereux et ne le prenez pas mal mais vous ne me semblez pas dans votre assiette… d’ailleurs comment dois-je vous appeler ? »

Alors qu’elle s’apprêtait d’elle-même à se présenter au voyageur égaré on put la voir tourné légèrement la tête en direction de son petit campement en levant légèrement le nez…

« Oh… »

Sur ces mots on put voir la jeune terrane filer vers son feu de camp, manquant de peu trébucher sur une des épaisses racines d’un arbre qui se trouvait sur sa route. Elle arriva après quelques secondes de courses frénétiques devant un lapin dont la chaire virait maintenant dangereusement au noir, elle le fit néanmoins tourner légèrement sur lui-même afin qu’il cuise de l’autre côté. L’Erillys poussa néanmoins un petit soupire de frustration, son repas était maintenant immanquablement gâché. Elle sortie néanmoins une petite boîte à épice dans laquelle elle piocha une petite pincée d’herbes qu’elle déposa sur son gibier… avec un certains dédain, déçue d’avance.
Elle s’apprêtait alors à retourner auprès de l’inconnu quand elle entendit au loin, un bruit qui lui parut fort suspect, une tic gênée voir agacée vint alors se poser sur ce qu’il restait de sn visage tandis qu’elle posait sa main sur une de ses dagues… d’un pas de course léger elle retourna dans la clairière auprès de celui dont elle ignorait toujours le nom. De loin elle lui fit de grand signe de bras l’incitant à s’approcher d’elle et d'une fois qu'elles furent côtes à côtes elle lui dit sur un ton serein.

« Venez ! Nous ne devons pas rester là. »

Une chose était sûr les deux femmes n'étaient plus seule dans ces petits bois, mais combien de temps allaient-elles encore être en paix ? Encore un peu, Raven parvenait à percevoir leurs déplacement avec difficultés, il serait surprenant à moins qu'elle fusse Sindarine, que la personne avec qui se trouvait Raven n'ait rien entendu ou même perçut.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Quand il est question de découvertes... (PV Raven)   Quand il est question de découvertes... (PV Raven) Icon_minitimeLun 25 Juin - 16:35

La confiance...
Qu'était-ce vraiment ? Un regain de naïveté où l'on préférait fermer les yeux plutôt que de voir arriver le poignard ? Oui... Ça en avait tout l'air. Et combien de personnes avaient été retrouvées mortes, la gorge ouverte pendant la nuit ou le sang empoisonné par un supposé "ami" ? Affaire de vengeance ? Probablement vu que c'était la plus part du temps le cas.
Je ne connaissais rien de la personne à qui je venais de m'adresser. Juste qu'il s'agissait d'une femme, qu'elle était aveugle en ce moment car des bandages monstrueux lui couvraient les yeux. Un sourire avait étiré ses lèvres avec ironie. Effectivement je m'étais autorisé à la tutoyer et de toute évidence je ne vouvoyais que de très rares personnes. L'inconnue ne faisait pas partie de celles là, que ça lui plaise ou non. A la suite de cet arrogant sourire accompagné de son rire ironique la jeune (elle ne paraissait pas avoir plus de 25 ans) femme (aucun doute possible) m'appris que son campement était établi un peu plus et que selon elle, je ne devrais point rester ici, autant à découvert.
Elle sembla esquisser un mouvement de départ mais finalement pivota de nouveau vers moi :

« Dites, pardonnez ma curiosité mais qu’est ce qui a put vous conduire ici ? C’est un lieu peu accueillant, même dangereux et ne le prenez pas mal mais vous ne me semblez pas dans votre assiette… d’ailleurs comment dois-je vous appeler ? »

J'ouvrais la bouche pour répondre que je n'étais ici que pour un voyage à destination indéterminée, que je trouvais contrairement à mon interlocutrice cette clairière parfaitement à mon goût malgré les dangers potentiels, que... mais après un murmure dont je ne compris rien, elle se détourna et fila entre les arbres.

*Drôle de nana...* me surpris-je à penser. Je connaissais peu de gens aussi peu prévisibles. Je m'étais fais expert en analyse des personnalités et comportements à force de rester des heures entières dans un coin sombre d'une taverne à observer toutes les sortes de clients, ou encore à déambuler attentivement dans les rues pendant les jours de marchés. Et même Eleyra, qui avait fais de l'instabilité sa marque de fabrique, n'avait jamais eu de secrets pour moi. A son plus grand désespoir d'ailleurs. Elle me réprimandait souvent du fait que j'apprécie la "dépouiller" (dixit elle-même) de ses sentiments. Mais ce n'était pas de ma faute si en la regardant marcher je comprenais tout les démons qui bataillaient en elle. Pas ma faute si au son de sa voix ou au vocabulaire qu'elle employait je pouvais savoir comment elle se sentait, ce qui la chagrinait ou je ne sais trop quoi. Pas ma faute si j'avais été voué tout petit à errer jours et nuits dans le bourg et que par cela j'avais rencontré bien nombre de personnes au caractère différent.
Disparue entre les arbres, mon interlocutrice m'avait laissé seul. Et c'est guidé par un pressentiment de plutôt mauvaise augure que j'attrapais avec douceur la bride de Sorrow. L'étalon capricieux s'ébroua. Il n'avait pas l'air d'avoir finis de déjeuner.

« Désolé Vieux mais je préfère que tu sautes un repas plutôt que tu deviennes celui d'un quelconque monstre. »

Meolia choisit ce moment pour sortir avec langueur de ma sacoche. Elle resta un moment deux pattes et huit yeux de sortie au bord du sac, puis avec la doucereuse précision qui faisait la grâce des tarentules elle se mouva jusqu'à mon épaule.

*Ce n'est peut-être pas une bonne idée de sortir maintenant toi. Enfin bon...*

Un mouvement précipité me fit détourner les yeux. La jeune femme de tout à l'heure agitait les bras au dessus de sa tête. Intrigué que j'étais (la curiosité étant un de mes plus grands défauts) je m'approchai, tirant un Sorrow ronchon par la bride tandis que Meelio s'était murée dans une immobilité parfaite au creux de mon épaule.

« Venez ! » commença t-elle avec une de ses voix douces inspirant la confiance.

Tout ce que je n'aimais pas.

« Nous ne devons pas rester là. »


Comment pouvait-elle le savoir ? Avait-elle elle aussi été alertée par un sixième sens ? Était-ce autre chose ? Il paraissait que certaines personnes possédaient des pouvoirs magiques relevant d'un sens particulier. Pouvoir que je n'avais pas. J'avais pour aide dans ses situations qu'un instinct farceur décidé à me jouer des tours, car mes capacités ne pouvaient en rien me servir à cet instant précis.

« Je te suis. » lui assurai-je.

Avec un regard entendu nous nous éloignâmes. La journée était entamée à un peu plus de la moitié. Du moins me semblait-il vu la position qu'occupait le soleil dans le ciel pauvre en nuages. Le vent était doux et les feuilles bruissaient. Tout semblait normal. Semblait. Il y avait quelque chose d'étrange. J'étais incapable de dire quoi, où, comment, pourquoi. Mais je sentais qu'un truc anormal faisait vibrer les arbres de peur. Les nuages blancs fuyaient vers le sud. Les feuilles chantaient un air d'angoisse. Et l'attitude de Sorrow...
Rarement je ne l'avais senti aussi tendu. Ses pas étaient raides et pourtant il semblait agité. Attitude à l'opposé de celle de Meolia, parfaitement immobile.

J'avais une question qui me brûlait les lèvres mais je sentais que le silence était de mise. Attendre. Marcher. S'éloigner. Écouter. Parler ensuite.
Un bruit sourd se fit entendre. Inqualifiable de monstruosité. Je lâchai la bride de Sorrow, me mis en garde et posai ma main sur la poignée d'Hondor. Mâchoire crispée, position de combat précaire, prêt à faire glisser ma lame courbe, je regardai (quelque peu inquiet il faut l'avouer) l'environnement alentour.
C'est alors que les buissons se déchirèrent...


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Quand il est question de découvertes... (PV Raven)   Quand il est question de découvertes... (PV Raven) Icon_minitimeMer 11 Juil - 21:11

Raven qui guidait actuellement la jeune femme vers son petit campement de fortune ne la quittait pas des oreilles. Elle était tendue, anxieuse, peu rassurée, elle sentait quelque chose elle aussi, pas franchement étonnant au vu de ce qui se déplaçait en ce moment même dans ces bois. De ce qu’elle entendait, les lieux étaient en ce moment visités par quelque gréors, trois pour être précis, mais aussi par une petite troupe de chasseur, probablement là pour prendre ces créatures pour gibier. De ce que l’on en dit, l’œil de ces créatures cyclope était assez prisé pour en faire des bijoux, ainsi que leurs corps l’étaient pour la finesse de leurs chaires. La distance qui les séparés de ces deux groupes leurs laisser un large intervalle pour manœuvrer. Il fallait cependant ne pas précipiter les choses, la panique étant elle-même une redoutable ennemie il ne fallait sous aucun prétexte la laisser prendre le dessus, une chance pour elle Hittomi n’était pas du genre à paniquer pour si peu. Elle devait faire en sorte de ne pas être vue ni entendu, enfantin, en revanche… Elle, elle allait être un problème, un gros problème même. Pourquoi ne pas la laisser là ? Un élan du coeur sans doute, et son odeur n’avait rien de celle d’un chasseur, l’alcool oui, mais le cuir, le sang, l’odeur du gibier, rien de tout cela ne ressortait et au vue de son anxiété, ce n’était pas le genre de réaction que l’on attendrait de la part d’un chasseur même débutant, plutôt une forme d’excitation.

De son côté, Raven se tenait près de son repas, qu’elle dénigra à contre-cœur d’un revers de la main. Ce serait trop bête cela dit, non pas qu’elle avait eu du mal à attraper son gibier mais il était prêt à être mangé, là maintenant… Non, on a décemment pas le droit de gâcher de la nourriture ainsi. Elle tourna alors succinctement la tête en direction de la jeune femme qui l’accompagnait tandis qu’elle empoignait fermement le manche de sa grande épée afin de la déplacer légèrement sur le côté. Elle continua alors d’une voix douce tandis qu’un sourire amusé se dessinait sur son visage partiellement voilé, la jeune femme se tenait face à un buisson, extrêmement tendue, anxieuse. Elle avait probablement sentie la funeste présence qui emplissait actuellement ces bois sans pour autant en définir précisément la nature, aussi son esprit paniqué se focalisa sur la première chose dont elle ne connaissait l’origine et vit en ce dernier une menace. Seulement, contrairement à ce qu’elle appréhendait il ne sortit du buisson qu’une simple créature au pelage blanc comme la neige qui dans un sursaut se figea devant l’androgyne.


« Hey HEY !!! Ca va pas de surgir comme ça devant les gens !? »

Hittomi ne put réprimer un rire qu’elle ne chercha pas à dissimuler, amusée par l'ironie de la chose, puis retrouvant un peu son calme elle s’adressa à la jeune femme qui lui tenait compagnie.

« Laisses moi te présenter Frost, mon compagnon de tout les jours. Je te saurai gré néanmoins de ne pas l’estropier. » Alors que le petit animal retournait auprès de sa maitresse celle-ci poursuivit. « L’anxiété qui t’habites en ce moment est probablement une des pires entraves à l’explorateur. Tu paniques, et tu deviens alors incapable de raisonner convenablement, surtout ne jamais se laisser envahir par le stress. » Elle prit alors appuie sur son arme afin de s’asseoir, croisant les mains sur le sommet du pommeau tandis que son séant venait se poser lui sur le sol, ses jambes en tailleurs et son renard couché dans le creux créé par ces dernières. « Le pire, c’est que ton cheval lui aussi le ressent et se crispe, le rendant donc handicapant, contraignant. » Une main courait délicatement sur la fourrure de Frost qui semblait vouloir attirer son attention vers lui. « Que veux-tu ? » Lui accorda enfin sa maitresse qui stoppa net sa main entre ses deux oreilles. « Il y a un groupe… « Oui je sais je l’ai entendu. » La queue du petit animal se dressa alors qu’il prenait ses appuis, comme prêt à bondir. « Alors pourquoi tu ne bouges pas ? »

Raven se relava alors doucement, suffisamment pour ne pas bousculer la boule de poil puis invita la jeune femme à venir s’asseoir près d’elle.

« Viens, je t’invite à manger un peu, lapin aux herbes, ça te dit ? »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Quand il est question de découvertes... (PV Raven)   Quand il est question de découvertes... (PV Raven) Icon_minitimeDim 22 Juil - 15:50

... pour laisser surgir une boule de poils blancs.

Je poussais un soupir de soulagement en levant les yeux au ciel. Ce soupir m'apprit que j'étais presque plus tendue que Sorrow et enfin mes muscles se dénouèrent.

Un renard.
Il ne s'agissait que d'un simple renard.

- Hey HEY !!! Ca va pas de surgir comme ça devant les gens !?

*C'est moi où c'est la boule de poils qui vient de parler ?*

Un rire lui répondit, surgit de la gorge de l'inconnue qui m'accompagnait et ne me laissant pas le temps de m'interroger sur cette situation quelques peu inhabituelle elle déclara :

« Laisses moi te présenter Frost, mon compagnon de tout les jours. Je te saurai gré néanmoins de ne pas l’estropier. »

*Loin de moi une telle pensée...*

L'étrangère parla ensuite des tensions qui nouait mon corps. Comment pouvait-elle le savoir alors qu'elle était dans l'incapacité de voir ? Décidément j'allais de surprises en surprises...
D'abord un renard qui parle, puis une fille aveugle qui... qui... qui quoi d'ailleurs ? qui me découvre.

J'approuvai ces propos d'un hochement de tête, surprise par sa capacité d'analyse malgré sa cécité. En effet, la peur était la plus tranchantes des épées et je m'étais lancée à ses pieds. Je tapotai gentiment le cou de Sorrow, histoire de le réconforter. Il était bien moins peureux que moi.

Je vis du coin de l’œil la jeune femme prendre appui sur son épée avant de s'assoir les jambes croisées. Le dénommé Frost (le renard blanc) vint se lover dans le creux de ces dernières avec souplesse et douceur. Ils échangèrent quelques mots que je n'entendis pas, occupée à caresser mon compagnon de route.
D'une voix douce et légère elle me proposa de partager son repas. Je baisai le museau de Sorrow et me détournai, le laissant vaquer à ses occupations. L'herbe alentour était tendre et humide, il n'aurait pas besoin d'aller loin pour se rassasier.

« Prend garde à toi... » lui murmurai-je avant de le laisser s'éloigner nonchalamment.

J'étais affamée, mon estomac criait famine et le stress des dernières minutes n'avait rien arrangé.

« Avec plaisir. »

J'enlevai ma sacoche et la posai près de moi en m'asseyant en tailleurs face à la jeune inconnue.
Un sourire amical s'étira sur mes lèvres, j'étais heureuse d'avoir rencontré cette charmante personne. Peut-être que l'après-midi et la soirée passeront plus rapidement qu'avec pour seule compagnie des étoiles et une lune muettes.

Je sortais une dague de ma botte droite, trouvée à bas prix sur le marché d'Arnor, le bourg où j'avais vécu 18 ans durant. Elle était parfaitement adaptée à la découpe de la viande là où je ne voulais salir Hondor.

« Je me propose pour découper la viande. Je suis du genre anxieuse comme tu as pu le remarquer et je ne veux pas prendre le risque d'avoir à te recoudre un doigt. Bien que je ne doute pas que tu sois capable de couper ce lapin. »

J'accompagnai ma proposition d'un sourire, sachant qu'il serait entendu.

« Mais pourrais-je savoir à qui ai-je à faire ? Nous n'avons pas eu le temps de nous présenter. »

Je faisais tourner avec adresse la garde de la dague entre mes doigts. Combien d'heures nous étions-nous entrainer à frimer ainsi avec Eleyra... ?
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Quand il est question de découvertes... (PV Raven)   Quand il est question de découvertes... (PV Raven) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Quand il est question de découvertes... (PV Raven)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Lianes et découvertes [Zéphyr]
» Call me Raven.
» Les chroniques de Raven
» Traque venimeuse [Raven]
» Correspondances d'Hittomi alias Raven

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Istheria, le monde oublié :: La Communauté & ses échangesTitre :: • Corbeille :: • Les vieilles aventures-
Sauter vers:  

(c) ISTHERIA LE MONDE OUBLIE | Reproduction Interdite !