Erelda

Sujet: Erelda Ven 14 Sep - 18:09

QUELLE PERSONNE ES-TU ?
Toi qui voyage sur ces terres oubliées

Erelda
"Les actes passés ne disent pas de nous si nous sommes bon ou mauvais, seuls nos actes présents font de nous ce que nous sommes. "

SURNOM: Princesse (par Enteri)
AGE: Environ deux cent ans, vingt cinq en apparence
SEXE: Femme

PEUPLE: Sindarin
CASTE: Ladrini
METIER: Assassin

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ARMES PRINCIPALES:
* Un arc en bois souple, d'une couleur assez claire sculpté à la dague par Erelda elle même. Des flèches fines et bien raides au bout taillé sur de l'obsidienne.
* Un duo de dagues à double tranchant très discrètes qu'elle dissimule sous ses manches. La poignet est argentée et représente des dragons.
AUTRES POSSESSIONS:
* Un stylet : une dague très fine attachée à sa hanche qui se glisse dans les moindres endroits.
* Un kunai : petite pointe en métal surmontée d'une poigne pour crocheter, et escalader des endroits difficiles d'atteinte.
* Un pendentif : seule possession lorsqu'elle se réveille dans les gorges de Paramis dont elle ignore toujours l'origine mais dont elle ne se sépare jamais.)
DON:
Sens développées
POUVOIRS:
* Rapidité surhumaine
(plus grande capacité à réagir)
* Charme
(manipulation de l'esprit par le charme)
* Nyctolopie
(capacité à voir dans le noir)
* Transportation
(capacité à se transporter dans un lieu qu'elle connaît)
SPECIALITES:
* Combattante d’exception
(capacité à se battre à main nue sans aucune difficulté)
* Excellence spécifique en arme
(capacité de maîtriser à la perfection les dagues)
* Discrétion
(capacité à se fondre dans n'importe quel décor)

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Décris-moi comment je te vois...

Ses oreilles pointues se dissimulent généralement sous ses long cheveux ondulés d'un noir de jais qui glissent jusque le bas de son dos et qu'elle aime laisser se mêler au vent. Seule sa couleur de peau d'une étrange pâleur au teint légèrement bleuté trahie sa nature de Sindarin. Elle ressemble alors beaucoup aux Terrans avec son visage aux traits fins et ses yeux sombres comme la nuit dans lesquels les hommes ont l'habitude de se perdre. Ses lèvres épaisses d'un rose doux se fondent harmonieusement avec la couleur azur de sa peau et son nez légèrement retroussé finit son portrait de jeune femme gracieuse.
Erelda a une silhouette élancée et musclée qu'elle cache la plupart du temps sous des robes amples très féminines mais qui laissent paraître son décolleté. Elle ne se vêtit de sa tunique en cuir noir cloutée uniquement lors des missions qu'elle doit exécuter le plus discrètement qu'il lui est possible. Elle compte alors sur la finesse de son corps qu'elle entraîne grâce à ses longues jambes agiles dans une danse souple et rapide.
Sur son épaule gauche se dessine un étrange tatouage teinté marron et rouge sang dont elle n'a plus souvenir et qu'elle n'ose dévoiler. Et malgré leur apparence chétive, les bras et mains d'Erelda sont assez habiles pour surprendre ses adversaires et leurs dévoiler une force in-estimée juste avant le coup de grâce.

Décris-moi comment tu penses...

Tenter de cerner le caractère d'Erelda revient à tenter de percevoir chaque mouvement d'une flamme.
Regard indescriptible, la jeune femme ne laisse personne pénétrer dans ses pensées. Ne parlant jamais d'elle même, elle est perçue comme une mystérieuse beauté. Autant par les paroles méprisantes que par son ton glacial, Erelda adopte un comportement supérieur envers ceux pour qui elle n'a aucune considération. Si vous la rencontrez et qu'elle vous parait courtoise au premier abord, vous feriez mieux de surveiller vos arrière. Elle est assez maligne pour se faire apprécier et alors que vous perdez toute méfiance, elle usera de ce moment opportun pour vous passer la corde au cou.
A l'inverse, elle demeure loyale et protectrice envers ceux qu'elle considère comme sa famille, et donnerait sa propre vie pour l'un d'entre eux. Elle entretient de bonne relation avec chaque membre du groupe. Les Ladrinis la considère comme une personne agréable même si elle reste énigmatique. Cependant, elle voue à son chef Enteri Klypsène une estime inaltérable et le suivrait dans n'importe quel dessein qu'importe le sacrifice de sa vie.
Enfin, intrépide et courageuse, l'assassin ne refuse aucune mission pour son groupe. Rien n'arrête la jeune femme qui tente à prouver aux siens et à elle même qu'elle est capable de beaucoup.

Raconte-moi ce qu'a été ta vie...

Mon nom est Erelda. Enfin, c'est par ce nom que l'on me connaît aujourd'hui. Je n'ai plus aucun souvenir de ce que fut ma vie avant ce jour. Celui où Enteri m'a retrouvée mourante dans les gorges de Paramis. Les deux cents ans qui se sont écoulés depuis ma naissance sont aujourd'hui comme ceux d'une autre personne. Je ne suis née il y a moins d'une dizaine d'années dans un corps de femme déjà formée.

Chapitre 1 : Une aube nouvelle

La jeune femme ouvrit lentement les yeux. Elle ne percevait que très mal ce qui l'entourait, cependant l'aveuglante lumière du soleil derrière cet horizon lui fit comprendre que celui ci venait à peine de se lever. Le paysage, même flou paraissait merveilleux avec sa flore impressionnante et ses pierres brillantes incrustées dans les abruptes parois rocheuses. Parmi ce merveilleux spectacle, elle sentait facilement une présence à ses côtés. Elle tenta de tourner alors la tête sur la droite mais une douleur atroce lui arracha une plainte. Alors elle put apercevoir un jeune homme au teint pâle et aux cheveux noirs à travers la brume qui couvrait ses yeux.
"Ne bouge pas, tu as du faire une sacrée chute. Tu as vraiment de la chance d'être encore en vie."
Un silence de quelque minutes s'installa pendant lequel la blessée reprit totalement conscience. Elle sentait son corps entier meurtri. La moindre parcelle de celui ci était douloureuse. Elle commença dès lors à se questionner. Que faisait elle ici ? Pourquoi avait elle si mal ? Où était elle ? Que s'était il passé ?
Le garçon posa avant elle la plus importante des questions.
"Puis-je te demander qui tu es? Quel est ton nom ?"
Les larmes commencèrent à couler sur les joue de la jeune femme qui était incapable d’émettre la moindre parole et qui – de toute manière- ne connaissait pas elle même la réponse.
"Le mien est Enteri Klypsène. Tu ne sembles pas être en haleine, peut-être veux-tu de l'aide ?"
Le corps de la jeune femme fut alors soulevé par la force de deux bras. Elle ne put retenir un cri aigu dû à la souffrance et sombra dans la torpeur.

Les quelques jours qui suivirent cette rencontre permirent à la jeune femme de reprendre le contrôle de chacun de ses membres. Avec l'aide d'Enteri qui passait la plus grande partie de ses journées à s'occuper des souffrances de la damoiselle, elle réapprit à marcher. Par chance, seuls les os de son bras gauche avaient été brisés lors de sa chute. Le reste de celui ci n'avait subit que coupures, hématomes, d'une grande envergure certes mais moins graves qu'il n'y paraissait. Durant ces jours, elle essaya de se souvenir de son passé mais à aucun moment elle n'y parvint. Aussi, Enteri décida de lui donner un nom. Erelda. La jeune femme se sentait alors telle une enfant juste née, que le père venait de nommer.
Plusieurs semaines s'étaient écoulées lorsqu'un soir le jeune homme proposa à Erelda de faire un tour au crépuscule.
"Ce fut un plaisir, princesse, mais je ne peux plus rien faire pour toi. Tu as de grandes qualités c'est pourquoi il serait criminel de t'emprisonner ici alors que tu dois refaire ta vie. On se reverra peut-être, j'espère, dans des conditions moins difficiles, ailleurs que dans les gorges de Paramis..."
Erelda acquiesa. Elle était attristée de cette séparation mais elle avait conscience que ce jour finirait par arriver. Il lui fallait tout reconstruire à présent. Ils convinrent du départ pour le lendemain matin et les deux jeunes gens s'éloignèrent de la demeure du noble pour se diriger au galop vers la grand cité d'Hespéria,
La ville était étonnamment imposante et peuplée pour les yeux de l'amnésique. Les murs de l'enceinte étaient très élevé et des soldats y patrouillaient. Lorsqu'elle franchit la grande porte, elle y remarqua un nombre incalculable de terrans. Il lui parraissait peu probable qu'elle trouve ici un sindarin qui puisse la reconnaître.
Après qu'Enteri lui eut donné quelques dias et vivres, Erelda, se fondit en louange et lui promit qu'un jour viendrait où elle pourrait lui retourner la faveur.
Alors que le jeune homme aux cheveux noirs et aux yeux d'une particularité si perturbante s'éloignait d'elle, Erelda comprit qu'un nouveau jour s'était levé.

Chapitre 2 : Les questions du passés

La jeune femme était parvenue après quelques jours à se faire employer dans une taverne du nom de « La choppe écarlate » tenue par un vieux terran soûlard d'une bonne quarantaine d'année. L'homme avait passé un contrat avec Erelda,lui offrant un maigre logement et quelques dias contre un travail très éprouvant en tant que serveuse. Il lui imposait de se vêtir d'une tenue affriolante afin d'attirer la clientèle – affirmait il. Ainsi elle portait un corset d'un rouge écarlate et attachait ses longs cheveux noirs en une natte tombante dans son dos afin de dégager un grand décolleté. La jupe en lin qu'elle laissait tomber sur ses cuisses dévoilait une grande partie de ses longues et fines jambes décorés de bas très évocateurs. La jeune amnésique passait alors ses journées à essuyer les remarques obscènes des ivrognes qui peuplaient la taverne ainsi que les menaces incessantes de son patron lui promettant une bonne correction si elle ne souriait pas aux compliments de ses clients. De plus, il lui jurait de soustraire à son très mince salaire, les nombreuses dias qu'il exigeait de toucher dans sa caisse chaque jours. Cependant Erelda gérait ce pénible quotidien avec une étonnante aisance.
Un soir, alors que la jeune femme rentrait chez elle quelques heures après le coucher du soleil, le destin l'ébranla. On entendait dans les rue plus que les rires saouls des ivrognes sortant des taverne et les bruits des pattes des chiens errants résonnant sur les pavés. Seul une lueur du clair de lune éclairait la ruelle sombre et étroite que la serveuse parcourait chaque soir à la hâte pour rejoindre son domicile. Des pas pressés se firent entendre derrière elle. N'osant pas se retourner, de peur de tomber face à un brigand, Erelda se contenta d’accélérer le pas. La voix d'un homme saoul résonna dans ce coupe gorge.
"Erelda! Viens ici !"
L'homme avait lancé ces mots sur un ton indiscutable et froid malgré le tremblement que lui provoquait l'alcool. Elle ne ralentit pas mais pris le temps de tourner la tête pour tenter de discerner son interlocuteur à la voix si familière. Le garçon qui la suivait avait les cheveux mi-long tombant sur les épaules, d'une couleur que la lune reflétait comme étant doré. Son teint contrastait fort avec la beauté de ceux ci, car il avait pris la couleur du contenue des pichets qu'il avait du passer la soirée à vider. Il était vêtue de vêtements sans noblesse mais qui aurait une belle allure s'il les avait portait tel un homme de bonne famille et non pas tel un ivre mort. Elle perdit en allure jusqu'à s’arrêter d'un pas las et se retourner dès qu'elle reconnu l'individu. Ce n'était rien de moins que le fils du tavernier pour qui elle travaillait et qui avait la réputation d'être un coureur, un homme qui passait ses journées à arpenter les rues où vivent les gourgandines. Le jeune homme avait déjà fait quelques avances à Erelda dont elle s'était empressé de repousser aussi gentiment mais clairement qu'il fut possible. Il n'avait cependant pas cessé de l'observer durant ses heures de travail et elle avait abandonné de lui lancer des regards réprobateurs.
"Lorcyn, que veux tu cette fois encore? Je pensais avoir été clair avec toi, il est tard et j'aimerais aller dormir sans vouloir être discourtoise."
L'homme n'était plus qu'à quelques mètre d'elle et elle vu une étincelle de folie dans ses yeux. Pour la première fois il lui faisait peur. Bien que cet homme était dragueur et buvard, il n'était jamais violent avec les femmes. Cette fois Erelda douta qu'il fut sympathique à son égard, mais avant même qu'elle réagisse, il sortit un poignard de sous sa cape et la saisit par la nuque. Erelda sentit le froid de l'acier contre sa gorge et hésita à faire le moindre mouvement. Il l'emmena contre le mur le plus proche et commença à glisser sa main sous les vêtements de la serveuse.
"Erelda, jamais une fille n’aura le droit de m'humilier. Je te veux je t'aurais. Tu te dois au moins de te donner à moi en gage de gratitude envers mon père qui te donne un toit où t’abriter. Tu veux te coucher ? Je t'accompagne. J'ai été assez patient avec toi, après tout tu n'es qu'une femme. Tu crois avoir le droit de choisir ? "
Ces mots frappèrent la victime comme une flèche en plein cœur. Elle refusait qu'on lui parle ainsi. Elle voulait, elle avait le droit de choisir. Elle ne savait pas même pourquoi son esprit refusait de vivre ça encore une fois... Alors elle ignora le froid qui coulait lentement de son cou et saisit le poignet de son assaillant et le repoussa avec une force dont elle ne s'imaginait pas détenir. Le regard du dit Lorcyn prouvait qu'il en était aussi étonné. Alors qu'elle était en position de force, elle n'attendit pas et fit tomber la lame de la main de l'homme en une frappe inattendue. Stupéfait, le fils du tavernier n'eut pas le temps de prévenir le coup de coude qui s'écrasa contre sa mâchoire. Alors qu'elle tenta de prendre la fuite, l'homme au sol lui saisit la cheville, et elle s'écroula sur les dalle de la rue. Il la traîna par dessous son corps et s'allongea sur elle, une main pour la faire taire, l'autre pour la dénuder. Elle se dégagea d'un mouvement de jambes, et d'une souplesse féline, elle sauta vers la lame abandonnée. Elle eut juste le temps de la saisir et de se retourner, qu'elle trancha la gorge qui s'élançait sur elle et un flot rougeâtre jaillit sur son visage alors qu'elle fermait les yeux. Lorsqu'elle les rouvrit, elle se laissa tomber à genou devant le corps sans vie de son ennemi. Elle l'avait tué. Elle ne savait pas comment elle avait réussi cet exploit et sauvé sa vie, mais elle l'avait fait. Milles questions traversèrent son esprit quant à l'apprentissage de telles attaques. Mais maintenant les ennuis allait débarquer à grand pas.
Les bruits du combats et la concentration de la tueuse l'avait empêché d'entendre les pas discrets et le mouvement de cape flottante qui venait du fond de la ruelle. Elle releva la tête et un homme encapuchonné se tenait droit devant elle.

Chapitre 3 : Des retrouvailles inattendues

La grande silhouette qui se tenait droite face à la jeune femme restait muette. Son visage était imperceptible sous le capuchon de sa cape, mais la clarté de la lune qui se trouvait dans son dos lui dévoilait une carrure masculine.
Erelda, les mains en sang, tentait d'essuyer les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle savait que ce témoin compromettait toutes ses chances de s'échapper et cacher son crime. Un instinct qu'elle sut contenir la poussait même à ramasser le poignard ensanglanté qui s’étendait sur son côté et de faire taire cet homme à tout jamais. Puis elle éclata.
"Ce n'était que par défense! Je ne voulais pas le tuer mais il voulait me forcer ! Que vais-je faire maintenant? Son père va me tuer ! Son père va me tuer..."
Ses paroles se noyaient dans ses sanglots. Pendant sa tirade, l'homme s'était avancé et accroupit face à elle, lui permettant d'entrevoir son visage. Il avait un teint halé, et sa figure était parcourue de plusieurs cicatrices plus ou moins importantes. La plus prononcée était situé sur son œil droit et lui donnait un air de guerrier. Il ouvrit la bouche pour la première fois sur un ton insensible.
"Erelda, c'est ça ?"
La tueuse acquiesça, la surprise s'affichant dans son regard.
"J'ai vu ce qui s'est passé et je sais que tu n'es pas coupable. Mais je ne suis pas la pour consoler une gamine effondrée sur un corps sans vie qu'elle a elle même cloué au sol. Reprend toi. Je t'ai déjà vu travailler dans cette taverne infestée d'êtres infâmes, stupides et sans vergogne. Tu me paraissais bien plus combative face à ces hommes qui te voulait la même chose que celui ci."
Il planta son doigt droit sur la joue du cadavre qui se tenait entre eux. Il parlait d'un ton froid, presque agressif, mais Erelda ne lui en tint pas compte. Elle le fixa droit dans les yeux, avec le regard qu'elle prenait tous les jours dans ces habits de putains. Ce regard fort qu'un homme sobre aurait vite comprit comme une menace. Il reprit sur un ton un peu moins sec.
"Je préfère ça. Ce que j'ai vu ce soir m'a surpris. J'avais déjà remarqué quelque chose de spécial chez toi mais cette nuit me la prouvé. Ainsi, j'ai une proposition à te faire. Mais dis moi d'abord, où as tu appris à combattre et pourquoi restes-tu dans ta situation avec un tel talent ?"
La jeune femme continua a fixer l'homme droit dans les yeux, mais elle était perdue. La dernière question qui l'avait mis dans un tel état avait été posé par Enteri Klypsène, l'homme qui l'avait sauvé. Il lui avait demandé qui elle était, elle ne le savait toujours pas. Seul l'image de ses nombreux cauchemars lui passait à l'esprit. Ces personnages, chevauchant des montures noires comme la nuit, en armure toute aussi sombre, tuant sans pitié des innocents... Elle avait peur de son passé, et ne voulait rien n'en savoir. Quoiqu'il eut été, elle était une nouvelle personne, « le passé n'appartient pas au présent ».
"Je ne sais pas, je n'ai plus aucun souvenir de mon passé. Je viens de me découvrir moi même ce... talent."
"Je vois. Alors je te demanderais, as-tu déjà entendu parler de la guilde des Ladrinis ?"
La jeune femme hocha la tête en signe de négation. L'homme se releva et Erelda en fit autant.
"Nous sommes un groupe de voleurs et d'assassins. C'est ainsi que nous voient le monde. Cela ne paraît pas très glorieux je l'admet, mais nous nous battons pour une cause. Nous avons nos propres principes et formons une famille. Ce que je te propose ce soir, Erelda, tu n'auras sûrement pas l'occasion d'une seconde chance. Suis moi et rencontre notre chef. Notre père à tous. Tu as de réelles capacités, prend en conscience. Que choisis-tu ?"
La jeune femme était prise au dépourvu. Même si elle arrivait à s'en sortir dans sa situation actuelle, la proposition de l'homme aussi peu claire fut elle, il fallait l'admettre, était bien plus intéressante que son triste quotidien. Quotidien auquel elle venait de trancher la gorge.
"J'accepte. Je viendrais voir ton chef."
Elle crut percevoir un léger sourire sur son visage, bien qu'elle doutait qu'un tel homme en soit capable.
Il fit un geste de convenance et lança ce qui parut comme la fin de cette discussion
"Artémius, bras droit des Ladrinis. Suis-moi, nous partons sans attendre."
Accompagnant le geste à la parole, l'homme se retourna d'un geste vif, sa cape virevoltant dans son dos et avança d'un pas pressé. Erelda essuya le poignard sur la veste de sa victime pour le glisser à sa ceinture et enjamba le pas à Artémius qui lui proposait une nouvelle vie qui promettait d'être bien plus palpitante.

Ils avaient volé deux chevaux dans une écurie aux portes de la cité et ils chevauchaient depuis quelques heures lorsqu'Erelda reconnut Tyrhénium, la première grande ville qui lui avait était donné de voir – et de se souvenir. Artémius l'avait emmenée dans un bâtiment imposant mais sans grand luxe qui ne paraissait être qu'un simple atelier. Alors qu'Erelda mesurait du regard la grandeur de la pièce, l'homme se pressa vers une masse de tapis empilé dans un coin de l'atelier, les dégagea d'un coup sec pour en dévoiler une trappe. D'un geste, il fit signe à la femme de descendre par cette nouvelle ouverture, et se lança à sa suite dans un saut habituel. Après avoir refermé la trappe en veillant à la cacher par la masse des tissus, il alluma une torche pour briser les ténèbres. Ils se trouvaient dans les sous-sols de la cité, qui avaient l'air d'être construits pour faire perdre la tête à quiconque s'y introduirait sans plan... ou connaissance des lieux. Artémius paraissaient être dans son élément. Il emmena Erelda jusqu'à une salle, lui fit signe de l'attendre pour s'engouffrer dans l'ouverture d'une porte. Erelda scruta le décor, plein de fauteuils, draps, matelas, et tout le confort nécessaire y comprit une fenêtre qui permettait à la lumière de la rue de s'insinuer dans la pièce. Au bout d'une dizaine de minutes, Artémius revint dans la pièce accompagné d'un homme qu'elle connaissait trop bien. Enteri Klypsène se tenait devant elle, avec pour titre celui du chef des Ladrinis.

Je suis à ce jour au service des Ladrinis, mais avant tout à celui d'Enteri. Il m'a sauvé la vie et Artémius m'a ramené à lui. C'était mon destin. Ma décision, cet accord que je lui ai lancé sur le vif cette nuit là à scellé ma vie. Je suis une ladrini, et je le resterais. Du moins jusqu'à ce que Enteri choisisse de partir...

QUI M'ACCOMPAGNE ET M'EMPORTE
Toi l'animal qui me suit

PRENOM:
Léti
RACE:
Léopard des neiges
SEXE:
Femelle
DESCRIPTION:
Léti est une léopard très fidèle à Erelda et reste le plus souvent à ses côtés. Elle a le pelage aussi banal pour un félin, une robe blanche tacheté de noir, et des poils longs et épais. Ses yeux ressemblent à deux billes de quartz et son museau a la couleur des cheveux de sa maîtresse. Elle est très rapide et un catalyseur rouge est incrusté dans la peau de son cou, augmentant sa force musculaire et lui permettant de porter Erelda.

Sujet: Re: Erelda Mer 26 Sep - 19:14

Bonjour et bienvenue sur Istheria!

N'hésite pas si tu as la moindre question.
Bonne continuation.

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Sujet: Re: Erelda Mer 17 Oct - 20:40

Bonjour,

Je passe pour savoir où en est ta fiche. Est-ce qu'elle est terminée?

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Sujet: Re: Erelda Ven 19 Oct - 8:08

Je dois encore poster le dernier chapitre de l'histoire et je pense que ma fiche sera enfin terminée. Je suis vraiment désolée du retard, je clôture ça au plus vite !

Sujet: Re: Erelda Sam 20 Oct - 14:33

D'accord! Je souhaitais juste savoir où tu en étais!

Préviens moi dès que tu l'aurais clôturé!

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Sujet: Re: Erelda Ven 2 Nov - 19:48

Voilà ! Fiche terminée ! Je suis désolée du temps que j'ai pris, mais mon côté maniaque et les imprevus courants ne m'ont pas aidé à avancer très vite.
J'espère que ma fiche vous conviendra ou même plaira

Sujet: Re: Erelda Lun 5 Nov - 0:09

Bonsoir!!

Pardonne-moi d'avoir tardé!!! Pour ta fiche tout me semble impeccable.

Par contre, juste petite précision sur le pouvoir de "transport", pense à le limiter, même si tu parles déjà de lieu connu. Genre, évitons le voyage de ville en ville instantané, c'est aberrant en matière de distance. Au sein d'une même ville, c'est bon, mais pas plus.

Pour l'histoire, je suppose que tu en as discuté avec Enterri pour les détails donc tout me semble bon.

Fiche validée

Tu vas pouvoir ouvrir ton compte en banque, ton journal et ta boîte aux lettres. Mais aussi faire une demande de rang personnalisé dans la zone évènementielle.

Bon jeu parmi nous!!!!!

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