Minëssa Vàsileva, au nom de Kesha [80%]

Telle une fleur empoisonnée, je possède tout pour plaire. Je peux même être représentée comme le fantasme parfait, selon les dires de bien des hommes. Mon corps aux formes délectables recouvert en casi-permanence de longues robes moulantes démontrent mes courbes généreuses et délicieuses ne fait que plus rêver la gente masculine. J’aime particulièrement de telles robes puisqu’elles facilitent mon déplacement mais aussi, elles m’offrent un confort incomparable. Je n'ai jamais été quelqu'un qui appréciait la lourdeur de certains matériaux de vêtements. Mes lèvres justes assez pulpeuses vous donnent l'envi d'y déposer un baiser passionné. Mes longs cheveux sont assez particuliers. Ils sont naturellement teints d'un dégradé de couleur allant du roux au rouge vif tout comme une fleur en pleine saison de floraison. Une épaisse frange vient ajouter une touche de mystère, en cachant légèrement mes magnifiques yeux. Mes fesses bien rondes et justes assez bombées ont un équilibre parfait entre le mou et le dur. Bref, vous ne voudriez qu'y glisser la main. Ma poitrine est d'une bonne taille soi disant le C, qui ont une forme appétissante bien ronde et ferme. Mes yeux vous dévorent du regard, perçant par le vert vif qui vient les teindre. Ma sensualité naturelle vous charmera, soyez-en certain. Afin de compléter mon physique quotidien, je me suis mise à porter quelques accessoires coquets munis de fleurs, de pierres précieuses et d’or. J'ai depuis le tout début, eus conscience de mon physique provocateur. Voilà pourquoi j'ai petit à petit pris l'habitude de prendre soin de moi. Avec les années, j'ai fini par prendre goût à sentir les regards se retourner sur mon passage. Bien que je ne sois pas réellement quelqu'un de douce et aimable, j'avais réalisé que de donner cette impression au premier regard venait toujours jouer en ma faveur. Ah les hommes! Ces créatures faibles aux charmes de jeunes femmes coquettes et innocentes. La pureté avait toujours attiré les êtres à l'esprit souillé, voilà ce qui venait très souvent m'aider à obtenir ce que je désirais.

Je suis avant tout une prêtresse. Je me dois d'avoir un certain sérieux, que j'ai toujours possédé naturellement. Entant que prêtresse de premier ordre, j'ai la capacité de savoir placer les bonnes émotions au bon moment. Ça ne fait pourtant pas de moi une femme ennuyante. Je suis capable de savoir profiter de la vie, si je peux le dire ainsi. Malgré cela, il est très rare de me voir avec un sourire affiché au visage. Si je souris, c'est généralement par cause de sadisme ou de folie. Dans un côté plus personnel, je souhaite plus que tout la destruction des autres. Cimmeria se mérite le pouvoir suprême et tous les autres ne devraient que se prosterner devant nous, peuple supérieur. J'avoue avoir toujours rêvé de voir s'agenouiller devant moi un infime Gorgoroth, prêt à tout pour me combler, prêt à obéir l'infime des plus petits ordres que j'aurai à lui donner. Avec le temps, j'ai développé une gigantesque haine envers cette race. Celle-ci, avait été accumulé à travers les années suivant la découverte de l'infidélité de mon prétendant. Non seulement il avait osé m'être infidèle, mais il avait osé copuler avec une saleté de Gorgoroth. Qu'il l'aille fait dans le but d'humilier la créature aurait été compréhensible en un sens, mais qu'il m'affirme en être tombé amoureux, je n'ai cru bon que de l'exécuter sans attendre d'avantage. Les seules personnes ayant le privilège de me voir démontrer une fine douceur, sont les gens qui sont capable de se rapprocher suffisamment de moi pour gagner ma confiance totale. Par contre, j'ai pour croyance que démontrer ce côté de moi pourrait bel et bien un jour venir se retourner contre moi. Voilà pourquoi il est presque impossible de venir à me connaître telle que je le suis réellement. Mon hypocrisie fait en sorte d'augmenter la difficulté de me déchiffrer, tout comme ma grande méfiance. Pour ce qui est de diriger, j'ai toujours cru que la discipline était une chose favorable. Voilà pourquoi j'ai toujours été quelqu'un de drôlement sévère avec mes subordonnées. J'ai conscience de ce que je demande et je sais que mes soumis feront tout ce qui est en leur pouvoir pour parvenir à accomplir ce que je leur ai ordonné. Selon moi, c'est en accomplissant ce que l'on croit être impossible que l'on grandisse et que l'on devient plus fort. Certes, je n'ai aucune pitié envers les perdants. Ceux qui oseront me faire honte se verront instantanément renvoyé de leur poste. Il n'y a pas de place pour les faiblesses dans les rangs de Cimmeria, pas de place pour les moins que rien parmi nous.

Ce fut par une journée comme une autre, que je fus mise au monde. J’étais la première descendante d’une famille noble ayant toujours obtenu de hauts rangs, nouvellement venue au monde. Choyée et adorée, on s’assurait que j’obtiendrais une éducation personnalisée afin de m’apprendre tout ce qu’un bon dirigeant se devait de faire et de savoir. Je grandis donc telle une enfant disciplinée qui se devait d’apprendre à garder mon calme et mon sérieux en toute situation. Pourquoi me demanderez-vous? Montrer ses faiblesses à l’ennemi était la pire erreur à faire, pouvant même en venir bien vite à créer sa propre perte. Par contre, mon apprentissage ne se centrait pas que sur cela. Connaître l’histoire et la situation de notre digne race était également primordial et j’eus donc droit à mon propre professeur privé pour m’apprendre tout ceci, en plus de recevoir un cours complet sur les bonnes manières, la maîtrise des arts martiaux, le maniement d’armes multiples, la manière de contrôler mon esprit et de mon aura ainsi que de mes propres pouvoirs. Je grandissais rapidement et à ce moment de ma vie, faire de nouvelles rencontres était prêt de l’impossible tellement mon horaire quotidien était chargé. Même malgré cela il m’arrivait parfois de faire la connaissance d’enfants du même rang social, qui recevaient le même traitement que celui qu’on m’offrait. C’est ainsi que je fis la connaissance d’un jeune garçon prénommé Xëzbeth. Étant le premier garçon à être parvenu à me faire tourner les yeux, il n’y eut aucun doute, je vins aussitôt m’intéresser à lui. Je n’étais encore qu’une enfant et déjà à l’époque, je ressentis mes premiers sentiments d’amour envers le sexe opposé. Xëzbeth et moi devinrent inséparables. Il me reconduisait à chacun de mes cours, venait ensuite me rejoindre à l’heure de leur fin. Nous passions tous nos moments libres ensembles à jouer, à rire, à aimer la vie. J’étais encore si naïve. Jamais je n’avais imaginé qu’il viendrait un jour à changer de manière si radicale. J’avais atteint l’âge de l’adolescence à ce moment là et je ne reconnus pas mon ami, qui se retourna contre les siens en décidant de rejoindre les rangs d’un tout autre peuple : ces misérables Gorgoroth. Il osa même se retourner contre moi, celle qui l’avait toujours aimé secrètement et qui l’avait toujours accepté tel qu’il avait était. Au début je n’avais pas voulu y croire et donc, je tentai de l’empêcher de rejoindre les rangs de ce peuple. Sa réponse fut assez directe. Il essaya de me tuer en me désignant clairement comme son ennemie. Je compris enfin pourquoi, alors qu’il m’avoua avoir toujours été terriblement jaloux de ma facilité d’apprentissage, de mon intelligence et de ma force. Xëzbeth avait toujours été un piètre étudiant, que ça aille été en matière de théorie ou de pratique. Il avait finit par être jaloux de mes exploits, qui s’était ensuite transformé en haine profonde. Je savais que l’orgueil de s’être toujours fait battre au combat par une jeune fille de deux ans plus jeune n’avait cessé d’augmenté mais je n’avais jamais cru possible d’en voir se développer autant de colère. Il me brisa le cœur à cet instant précis où il leva la main sur moi avec la ferme intention de mettre fin à ma vie, transformant ainsi mon amour pur et doux en rage mêlé à de la tristesse. Je n’hésitai pas à me défendre et bien entendu, je remportai le combat. Je ne pus me résoudre à exécuter Xëzbeth, qui avait si longtemps été mon plus proche ami, en plus de l’amour que je lui avais réservé. Ce fut à partir de cette partie de ma vie, que mon cœur se mit à refroidir. Cela faisait bien un siècle que je n’avais pas revu Xëzbeth. Malgré toutes mes tentatives de l’oublier pour de bon, je n’arrivais pas à le retirer complètement de mon esprit. Son image restait gravée dans ma mémoire, alimentant petit à petit ma colère qui n’avait cessé d’augmenter depuis tout ce temps. Mais bon, bien que je n’aille été en meilleur état mentalement à cet instant, la vie continuait. Depuis le temps, j’avais rejoins les rangs de nos prêtresses. J’avais toujours été passionnée de tir à l’arc et de combat à l’arme blanche, et j’avais donc facilement développé une envie d’améliorer mes capacités de manière radicale. On m’avait recommandé au maître d’arme en chef de notre race qui avait aussitôt accepté de me prendre sous son aile et j’avais donc commencé un entraînement difficile comme jamais vu auparavant. Bien que ça n’aille été facile, les résultats avaient été époustouflants. Non seulement j’aimais me battre pour des raisons de bien être, mais j’aimais également le fait que ça me permettait d’évacuer légèrement ma rage contenue en moi. Les années passaient et de plus en plus, les différents entre les autres prêtresses et ma propre personne augmentaient constamment. Je prenais conscience de mes propres désirs, qui différaient radicalement de ceux de mes collègues. Longtemps, je crus qu’il y avait quelque chose qui clochait chez moi après quoi j’en vins à la conclusion que le problème ne venait pas de moi, mais d’elles. La mentalité de mon peuple ne pouvait plus me caractériser comme elle l’avait fait auparavant et cela était devenu un grave problème pour moi. J’avais l’énorme besoin de me retrouver parmi un groupe où je pourrais me sentir chez moi. C’est alors que je songeas aux prêtresses de Cimmeria, dont j’avais récemment entendu parler. Je m’intéressai donc d’avantage à leur groupe ainsi qu’à leur ville, recherchant le plus de réponses à mes questions. Lorsque mes questionnements furent résolus, je sus aussitôt ce que je souhaitais faire de ma vie.

à terminer