Légendes d'Istheria

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 Légendes d'Istheria

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MessageSujet: Légendes d'Istheria   Légendes d'Istheria Icon_minitimeMar 20 Nov - 15:23

◈ SOMMAIRE ◈


Légende d'un dieu : Fen, le dieu esseulé
Elgondor : Mythe ou Réalité
Osahar Acilijar : Le Traître Nécromancien




Dernière édition par Sighild le Jeu 5 Mai - 18:53, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Légendes d'Istheria   Légendes d'Istheria Icon_minitimeMar 20 Nov - 15:24


FEN, LE DIEU ESSEULE
◈ Légende d'un dieu ◈

Il existe des hommes bien mystérieux, mais nul autre ne peut l'être plus que ne l'est un Dieu. Parmi eux existait celui dont était épris toutes les femmes, les Grandes comme les moins nobles. On disait de lui que son sourire brillait d'une intensité solaire et que son regard pouvait briser le plus dur des cœurs lorsqu'il se posait sur vous : Fen, Dieu des Arts et de la Faune. Sa chevelure immense était d'un noir profond alors que ses yeux étaient d'un bleu des plus doux. Il était distingué, d'une belle stature et possédait la voix la plus enchanteresse que l'on pouvait entendre. Pour le plus grand bonheur de ses dames, ce dieu était un cœur à prendre, une qualité fortement remarquable pour toutes celles qui le convoitaient. Mais grand mal leur prenait, car ce dieu si beau ne trouvait bonne compagnie que dans sa solitude et ses animaux. Nombreuses furent les avances repoussées qui ne faisaient qu'écarter Fen du monde. Plus on le désirait, plus il s'éloignait, jusqu'à ce qu'il ne se retrouve qu'avec lui-même. Pourtant, malgré cette attitude qui ne lui offrait que pour seule distraction sa propre musique, il n'hésitait pas à rendre services à ses frères et sœurs divins quand le besoin se faisait sentir. Et, comme à chaque solstice, de grands cortèges cérémonieux étaient organisés. Celui de Fen était bien évidemment le plus attendu et celui que l'on appréciait le plus.

En effet, le Prince des Arts jouait ses plus beaux morceaux le temps d'une longue marche où il était suivis par d’innombrables couples d'animaux, aussi beaux qu'impressionnants. Mais, comme toutes les merveilles attiraient jalousies et convoitises, il en fut une qu'il aurait été préférable de ne pas attiser, celle de Sharna. Si Fen était beau, lui était son contraire. Sharna méprisait les regards et l'attention que semblait accorder le monde à un être qui n'en paraissait que peu reconnaissant. Estimant qu'il ne les méritait, Sharna mènerait sa revanche, sa vilaine petite leçon, au solstice prochain.

Vint alors le jour des grands cortèges. Si tout se passait dans les grandes traditions, Sharna dérogea à toutes ces habitudes guerrières. Contrairement à la fête dernière, le Dieu Discordieux se présenta en une nouvelle compagnie, une créature qu'il présenta comme étant l'une de ses plus belles créations. Il s'agissait alors d'une femme d'une grande beauté, assez pour attirer l’œil de tous les dieux et l'envie de toutes les déesses. Cette créature se dessinait alors avec des courbes fines, une somptueuse chevelure d'un blanc immaculé et des yeux dont la couleur était changeante et miroitante. D'un port altier, elle se tenait aux côtés de son créateur dans un grand silence, sans que son visage ne vienne à se froisser sous la moindre expression. Si cette créature attira toute l'attention, cela ne fut que la première surprise. Sharna lui demanda alors de chanter. Son chant fut si mélodieux qu'une larme coula le long de la joue de Fen lui-même. Certains prétendent qu'il aurait soupirer quelques mots à l'égard de la mélodie entendue, émue par la voix cristalline de l'énigmatique création de Sharna. Mais après cette cérémonie, personne ne revit l'étrange jeune femme.

Peu de temps après cette évènement, l'attitude solitaire de Fen se transforma pour une bien plus avenante. En effet, lui qui fut toujours de nature discrète, semblait se montrer plus présent et visible à son entourage. Cela ne fut que pour le plus grand bonheur de ses dames qui pouvait à nouveau approcher l'inapprochable. Mais comme on pouvait s'y attendre, Fen les repoussa toutes. Toutefois, contrairement ses excuses habituelles, il avoua à toute que son cœur était épris. Quelle drame pour toutes ces belles dames qui tentèrent vainement de savoir qui pourrait être donc cette infâme qui brisait leurs espérances. Une personne savait, une personne s'y attendait : Sharna. Le plus bel homme qui se voulait inaccessible s'était enfin abandonné à éprouver des sentiments pour le genre humain.

Pendant un temps, le dieu querelleur se plut à voir la détresse de son confrère qui guettait de revoir l'étrange créature à la voix de rossignol. Il jouissait tout aussi bien de toujours trouver une raison pour ne lui permettre de rencontrer sa création, se plaisant à voir que le bleu de ses yeux se ternissait à chacune de ses rencontres. Puis vint alors le jour, où curieusement, Sharna céda à la requête du Prince des Arts et le laissa en compagnie de la belle. La créature n'avait pas de nom, ni n'était capable de parler. Elle ne savait que chanter et se montrer d'une agréable compagnie. Étrangement, cela suffisait au bonheur de Fen et fit de cette femme, sa nouvelle muse. On dit qu'elle lui aurait inspiré ses plus beaux poèmes et ses musiques les plus superbes. Si cette personne aux blancs cheveux devint l’obsession de l'artiste, elle devint un objet de jalousie pour toutes les femmes pour qui il n'accordait ni regard, ni attention, alors qu'il daignait enfin se montrer en plein jour. Malheureusement, il était toujours au bras de cette femme et composait avec elle. Seulement, toutes les bonnes choses avaient une fin et elle arriva en compagnie de Sharna.

Alors que Fen se devait de ne rencontrer que sa belle, il vit alors la silhouette imposante du Dieu querelleur, affichant un sourire carnassier. Pour la première fois, l'inquiétude se dessina sur le visage de l'artiste jusqu'à ce qu'apparaisse sa muse immaculée, le visage figé et froid.

" Qu'il est risible de savoir que le dieu des arts eut été un homme si superficiel et si peu avisé. Là où tu as vu la beauté, tu n'as su percevoir la monstruosité. As-tu donc oublié qui je suis? Le maître des apparences. Regarde un peu ce que tu as aimé, regarde donc la poupée que tu as tant convoité. "

Ce fut alors que sous les ordres de Sharna, la belle se transforma. Ce qui fut beau disparut. Ce qui fut blanc devint noir, ce qui fut brillant devint terne, ce qui fut fin devint grossier. Celle qui fut une muse n'était plus qu'une vilaine créature aux dents acérés, à la peau épaisse et aux regards vides. Ses mains laissaient place à de monstrueuses griffes.

" Voilà ce que tu as toujours eu sous tes yeux. N'est-il pas amusant de savoir que ta merveilleuse musique n'eut été que le fruit de l'inspiration de ce que l'on peut trouver de plus laid? Et si tu penses un seul instant que cette chose eut pu t'aimer, il n'y avait là que mensonge. Elle n'est qu'une coquille vide, une marionnette incapable d'éprouver quoique se soit, un de mes soldats de chair. "

A cette révélation, le désespoir s'empara alors de Fen qui comprit alors la hauteur de la tromperie dont il fut la victime. Mais si tout ne fut que mensonge, sa passion  n'avait jamais été aussi sincère. Quand le dieu porta alors un regard brisé sur sa muse, un sentiment de dégoût le saisit, inéluctable face à la chose qui se présentait devant son regard. La blanche colombe n'était point là, mais ses sentiments ne pouvaient être balayés. Se jouant toujours de la détresse de l'artiste, Sharna ordonna à sa créature de reprendre sa forme la plus plaisante. Fen ne put la quitter des yeux, mais alors qu'il tendit sa main, cette dernière lui tourna le dos, ne daignant ne lui offrit un dernier regard... puis elle disparut.

" Voilà la punition de ta vanité, Dieu Fen. Toi qui a tant brisé le cœur des jeunes femmes, voilà le tien émietté. Tu as toujours tourné le dos, maintenant aux autres d'en faire de même. "

L'enseignement de cet évènement fut dès plus douloureux pour celui qui pouvait se vanter d'attirer à lui le cœur de toutes les créatures, de telle façon que le dieu se punit en se coupant du monde. Il ne participait plus aux cortèges, il ne s'accordait aucune présence autour de lui et on rapportait même qu'il ne jouait plus de musique. Le monde des dieux en fut plus chamboulé qu'il n'y parut car ils ne pouvaient jouir de la musique apaisante de Fen, laissant place à une étrange morosité sur leur univers. Mais comment un homme au cœur brisé pourrait-il jouer une belle musique?  La seule qui sortait de ses instruments attisait ses larmes et les cendres de ses sentiments, l'enfermant dans un cycle qui ne pourrait avoir de fin. Alors, avec sagesse, il préférait laisser le temps faire et guérir de sa naïveté. Il espérait qu'il pourrait oublier cette muse qui avait fait pourtant naître de ses doigts les plus belles de ses mélodies.

Mais un jour, alors qu'il s'était abandonné sous la voie céleste, un chant, une complainte, parvint à ses oreilles. C'était profond, lourd et animal. C'était une voix bien peu harmonieuse où il n'y avait rien de beau, et pourtant, ce chant l'attrista et fit naître des larmes sur son visage. Fen se saisit alors de l'un de ses instruments et accompagna cette voix. Il fit ainsi chaque nuit et se remit peu à peu à la musique, guettant toujours le nouvel air qui viendrait à lui. Curieusement, le Dieu se refusait à chercher qui chantait, mais ceux qui observait Fen racontait qu'un petit sourire venait à illuminer son visage, ainsi qu'une larme à chaque fois qu'il entendait ces chansons nocturnes.



Dernière édition par Sighild le Jeu 5 Mai - 19:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Légendes d'Istheria   Légendes d'Istheria Icon_minitimeMer 9 Jan - 21:35



ELGONDOR : MYTHE OU REALITE
◈ Extrait de recherche ◈

" Elgondor. Il s'agit d'une cité de légende. Mais je me demande si elle a véritablement existé, ou même si il s'agit réellement d'une cité, ou si ce lieu a vraiment été habité. Et qu'est-ce qu'Elgondor au final? Il n'existe aucun livre d'histoire qui recense cet endroit, ni aucune carte d'ailleurs. C'est à ce demander si c'est endroit n'est pas une légende. Pourtant, nous ne savons que trop que toutes les légendes découlent de fait réel. Alors d'où provient le mythe de cet endroit? Et puis, pourquoi nous n'avons pas tellement retenu son nom? Cela ne devait pas être vraiment extraordinaire... ou l'étais-ce trop pour que l'on est oublié la chose? Qu'importe, moi je suis un cartographe. Et on m'a posé la question. Elgondor : où c'est?

J'ai donc passé des heures à fouiller partout, surtout dans des bibliothèques poussiéreuses. J'ai essayé de voir si on pouvait trouver ce nom quelque part. Ce fut le cas. M'enfin, les informations n'étaient pas terribles non plus. A vrai dire, j'ai vu ce nom dans un roman à l'eau de rose. L'écrivain dépeignait cet endroit comme magique et stupéfiant, que c'était entouré de verdures et d'eau, qu'ils y avaient de nombreux animaux extraordinaires. Bref, du blabla de conte en sommes. Mais peut-être que ce bonhomme s'était inspirée d'une vrai cité? Vu comme il l'avait dépeint, je pensais simplement à Canopée. A quelques exagérations près, c'était plutôt plausible. Puis je me suis dit que cela ne pouvait pas être ça. Il décrivait des animaux qu'on trouvait pas dans la région, mais encore, c'était un roman. Il a peut-être voulu être original. Je vois pas pourquoi je me prend la tête avec un roman finalement.

J'ai trouvé plus tard de vieux papiers, d'un auteur inconnu. C'était tellement vieux que c'était à peine lisible. Mais il parlait de cette fameuse Elgondor. Lui, il racontait que c'était un endroit où le soleil n'apparaissait plus. Il a même parlé de tombeau à un moment. Est-ce que Elgondor est un cimetière? Mais il la décrivait comme une ville me semble-t-il... Une ville cimetière? C'était pour cela que le soleil ne brillait plus? Est-ce que c'était métaphorique ou au vrai sens du terme. Si c'était dans un sens géographique, cela me permettrait de situer ce lieu vers Argyrei... sauf qu'il n'y a jamais eu de forêt là bas. Alors où? Eridania? Noathis? Ce sont les seuls lieux convenablement boisés pour correspondre. Mais cela ne me semble pas si ensoleillé. Peut-être que là aussi, le terme n'est pas quelque chose à prendre au sens propre, ou sinon il s'agit d'un lieu que nous ne connaissons pas. Que JE ne connais pas!!! C'est intolérable! Je connais tous les lieux de tous les pays! Je connais même l'architecture de toutes les cités!!! Je connais tous les endroits sordides possibles! Comment ont-ils osé me cacher les plans d'une ville entière!!!

Restons calme. C'est une légende après tout. Mais tout de même! Je trouve cela terriblement bizarre que l'on rencontre ce nom plusieurs fois dans des ouvrages, mais sans que rien ne vérifie véritablement son existence. Cela ne peut être le fruit du hasard. Cela me fait penser, que j'ai lu dans un vieux parchemin, la citation d'un endroit extraordinaire où l'on peut percevoir une superbe lumière, et on prétend qu'il s'agit du Royaume de Délil, qu'il était lui-même la lumière, et le soleil qui touche les toits de sa cité. Par contre, il n'y avait aucun nom écrit à ce lieu. Est-ce qu'il s'agit d'Elgondor? Si on parle de Délil, du coup, je placerais cet endroit à Noathis. Seulement, il n'y a aucune cité perdue là bas. Aucun chercheur ne fait mention de ruines quelconques. Ni ailleurs d'ailleurs. Elgondor serait donc une chimère? Une cité idyllique inventée de toute pièce? Et si ce n'était pas une cité, mais un village? Ou peut-être qu'un lieu perdu et oublié?

Je suis tout simplement frustré. Pour l'instant, cet endroit demeure une légende. Paradis de Délil ou cité perdue? Nous ne semblons pas destinés à le savoir maintenant... mais je cherche encore. Si cet endroit existe, j'en créerais une carte détaillée!! "


[Extrait des recherches de Barnabé Grisous]




Dernière édition par Sighild le Jeu 5 Mai - 19:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Légendes d'Istheria   Légendes d'Istheria Icon_minitimeMer 23 Jan - 15:18



OSAHAR ACILIJAR
◈ L'histoire d'un traître nécromancien ◈

Taulmaril, la grande cité des Terrans n'étaient plus que ruine depuis des siècles, mais la guerre avait engendré d'innombrables pertes dont le nombre de pourrait jamais être recensé. Les morts avaient été si nombreux que leurs corps entiers tapissaient le pavé autrefois flamboyant de la ville. Si beaucoup d'entre eux reposaient en paix, beaucoup d'autres se trouvaient entre deux mondes, ceux qui ne purent rejoindre leur dépouille comme les Gorgoroths se trouvaient sur un plan astral dont peu de personnes connaissaient l'existence. La particularité de ses âmes? Elles étaient sombres, avides, emplies de colère et de rage. De ce fait, cela les rendaient instables, peu contrôlables sauf si on leur donnait ce qu'elles réclamaient.

Il y avait un être autrefois qui vivait à Taulmaril, un homme dont le talent et les expériences n'étaient guère tolérées par les hauts dirigeants de la cité. Non pas parce que ces dernières n'étaient pas intéressantes, mais elles étaient hérétiques. Sa soif de magie l'aurait rendu déraisonnable au point de sombrer dans une folie furieuse. Certains prétendaient même à l'époque qu'il fut un des hommes qui s'allia aux Cavaliers de Sharna pour leur permettre de déverser leur venin, en échange de connaissances qu'il convoitait. Mais la guerre le prit de cours, une guerre dont il fit d'horribles profits pendant un temps jusqu'à ce que la mort vint indubitablement à le frapper. Mais cette mort, il ne l'acceptait pas...et il ne l'accepta pas pour les siècles à venir...

Homme puissant parmi les hommes, il trouva le moyen de tromper le Dieu de la mort, Kron, par sa magie elle-même. Ni vraiment humain, ni vraiment mort vivant, il ne pouvait être associer à aucune essence connu. Il ne portait en lui qu'un unique fléau à ses yeux : celui d'être éternellement lié à la cité déchue. Ce fut ainsi que son existence fut oublié, au point même qu'il en oublia la sienne. Toutefois, voilà qu'un voyageur égaré trop curieux de nature s'aventura dans une zone emplie de magie qui attira l'attention de ce puissant magicien. De la vie... de la vie paraissait réapparaître à Taulmaril. Quelle ne fut pas plus belles occasions pour lui de renaître de ses cendres.

L'impudent fut bien évidemment sacrifié, au même titre que la morosité du sorcier. Une simple petite étincelle pouvait faire naître un grand brasier, et le désir de vengeance, la folie de cet homme, flamboya à nouveau comme à ses premiers jours. Il se dénommait Osahar Acilijar.

Son visage n'était plus mais sa puissance était bel et bien présente. Connaissant les plus noires magies, il se servit de ses talents pour éveiller des âmes perdues des tréfonds des abîmes pour les ramener sur Istheria. Ce qu'il comptait en faire? Nul ne le savait... mais on comptait que les disparitions s'étaient faites nombreuses depuis plusieurs mois dans les environs de la grande cité perdue. Les brumes s'épaississaient, l'atmosphère changeait, l'essence divine qui entourait tous les êtres vivants étaient perturbés par une anormalité dont l'origine n'était autre que Osahar Acilijar. De sa présence et de ses actes, nombreux furent les esprits faibles qui se sentirent appeler... Les Gorgoroths de tout Istheria eux-mêmes sentirent la puissance de ce dernier, sa voix, son appel, au point que certains rejoignirent ses rangs alors que ceux qui y résistaient voyaient leur esprit troublé ou empreint à de frénétique démence spontanée.

Ces desseins, ses désirs... il ne les annonça jamais... mais ses pantins eux pouvaient présentement lever les armes et aller assouvir leur volonté première : la vengeance.

Ne les entendez-vous pas? Leurs pas et leurs souffles rauques? Ne distinguez-vous pas l'angoisse qui naît à leur approche? Bientôt le silence se fera et vous n'attendrait plus que des cris....

---------------------------

Cette légende contemporaine n'a pu être vérifiée, car le célèbre sorcier ne fut jamais rencontré. Mais on prétend pourtant que beaucoup de chose dorment dans les tréfonds de la cité perdue. Certains croyants pensent qu'il ne s'agit pas d'une légende mais d'un véritable fait car pendant une période, nombreux furent les gorgoroths qui se conduisirent étrangement... pourtant, il n'y eut jamais aucune armée qui se leva...


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