Askell [terminé]

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_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Askell [terminé]

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Askell [terminé]   Askell [terminé] Icon_minitimeSam 29 Juin - 19:16



QUELLE PERSONNE ES-TU ?
Toi qui voyage sur ces terres oubliées



Amiziras Galatea
"La beauté est un jardin sauvage..."


SURNOM: Askell
AGE: ???
SEXE: Féminin
PEUPLE: Lhurgoyf
CASTE: Eryllis
METIER: Pirate / Contrebandier à ses heures...


• • • • • • • • • • • •

ARMES PRINCIPALES:
Exodia
Galatea possède une longue lame ressemblant à une claymore du nom d’Exodia. Cette dernière dont la lame mesure près d’un mètre soixante de long, est fait d’une matière peu connue. Son alliage bien que léger n’en est pas moins coupant, même plus que du simple acier. La maniant autant à une main qu’à deux, Galatea est devenu un maître d’armes en la matière. De par sa taille, elle la porte dans son dos.

Balerion
Cet arc semble être fait dans le même métal qu’Exodia. Sa malléabilité lui permet d’être plié comme n’importe quel arc, cependant, il est donc beaucoup plus résistant. Galatea s’en sert autant pour la chasse, pour nourrir les siens, que pour les attaques surprises ou lorsqu’elle chasse d’autre style de proie…Comme des fous pénétrants dans la forêt de Sphène.

AUTRES POSSESSIONS:
Ses deux dagues étant restées aux mêmes endroits qu'Exodia avec ses affaires, elle ne les possèdent plus, mais les a remplacé par une dague courbe (dans sa botte) ainsi qu'une épée d'une facture correcte. Son catalyseur se trouve à son oreille gauche, il est de couleur violet, comme celui de Fardale.
DON:
Transformation monstrueuse
POUVOIRS:
● Rêves
● Traverser les matières
● Chaine d'esprit = le don de s'introduire par la pensée dans l'esprit d'un animal et de guider ses actions. L'animal concerné peut être de diverses espèces. Ce dernier doit avoir été préalablement touché par l'utilisateur, créant ainsi un lien avec ce dernier.
SPECIALITES:
● Maîtresse d'armes
● Empathie animale

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Décris-moi comment je te vois...


Physiquement, elle est de taille moyenne. Les courbes plus qu’agréable selon certains des siens, elle se plaît à les rabrouer avec force et brutalité. Les cheveux tombant un peu plus bas que ses reins, sont de couleur argentée. Lorsque la lune éclaire la nuit, ses cheveux semblent briller d’une drôle d’aura. Les traits de son visage sont fins et gracieux. Ses lèvres sont pulpeuses et d’une belle couleur rose, tranchant avec la couleur de ses cheveux et de sa peau. Cette dernière est pale, un teint marmoréen selon l’éclairage de l’astre nocturne. Pas un poil de graisse ne sertit son corps, ses muscles sont finement dessinés, et malgré son physique avenant, elle possède une force redoutable.
Pour finir, ses yeux sont la chose la plus étrange et sont comme des phares, attirant les regards de tous. D’une couleur changeante entre le violet et l’indigo, ses iris semblent changer selon l’humeur qui sied à cette « jeune » demoiselle.


Décris-moi comment tu penses...

Il est difficile d’énoncer la personnalité de quelqu’un en ayant en tout deux. Suite à son accident, le comportement de Galatea a changé, évolué. La personne a donc changé en partie à cause / grâce aux gens avec qui elle cohabitait.
Avant, Galatea était une personne fière et téméraire. Pleinement consciente de ses capacités, de son lignage, elle savait qui elle était, ce qu’elle valait et s’en servait pour écraser toutes oppositions. Cependant, la Lhurgoyf n’était pas hautaine pour un sous, pensant toujours à ses sœurs avant elle-même. Cependant, son attitude pouvait en faire quelqu’un de froid et sans cœur, selon la situation.
Après l’accident, c’est dans un nouvel environnement qu’Askell eut sa seconde naissance. Choyée par sa nouvelle famille totalement inversée (que des hommes), cette dernière est devenue quelqu’un d’épanoui. Toujours un sourire aux lèvres, aventurière, meneuse d’homme. Elle est devenue un véritable pirate. Malgré ses sourires et ses rires francs, il ne faut pas la sous-estimer. Elle pense toujours au profit et à ce qu’elle pourrait tirer de la situation. Elle est devenu calculatrice sur certains points pour la simple et bonne raison qu’elle n’aime pas risquer la vie des siens par manque de recul.
Si avant elle jouait de ses charmes, elle est devenue un véritable garçon manqué.


Raconte-moi ce qu'a été ta vie...

La forêt défilait sous ses yeux, d’un pas souple, elle courrait parmi la flore, ses pas n’émettant aucun bruit. Derrière elle, la présence de son familier était palpable, toujours là pour la couvrir, pour la défendre du moindre danger. Telle une ombre, il la suivait, son pelage de jais invisible dans la pénombre ambiante de la forêt de Sphène.
Ralentissant sa course, elle sauta dans l’arbre le plus proche, assise sur une haute branche, elle examinait ce convoi de voleurs. Là pour les pierres de la forêt qu’elle et ses sœurs protégeaient, ils pensaient pouvoir entrer et sortir du territoire des Eryllis, leurs coffres chargés de futur catalyseur.
Mentalement, elle les compta. Deux près du feu à côté de leur chariot, l’air endormi, un autre un peu plus loin vers la falaise où venait frapper l’océan en contre bas. Réprimant un  frisson dû aux températures de Firion, Galatea jura tout bas en goyfar. Les voleurs l’avaient mené loin au sud-ouest de Samach vers Elusia, au-delà de la forêt, là où la terre s’arrête, là où commence le règne du vaste océan. Elle se retrouvait donc seule, accompagnée de Fardale, qui la laissait rarement seule.

Pendant quelques secondes, elle élabora une stratégie, la main figée sur le manche de sa longue lame située dans son dos. Les yeux plissés, ses iris violets luisaient étrangement dans la nuit. Avec un dernier regard vers les malotrus, elle descendit de l’arbre. Dégrafant sa lame, elle la planta silencieusement dans le sol, puis posa un genou en terre, plongeant ses yeux dans ceux de son loup, puis dans le catalyseur violet qu’il portait à l’oreille. D’avance, elle savait qu’il n’allait pas aimer ce qu’elle s’apprêtait à lui dire, mais il devait l’écouter. Lui transmettant mentalement des images, lui indiquant d’aller chercher de l’aide auprès de ses sœurs, Galatea commença à retirer les quelques parties d’armure qu’elle portait sur elle. Fardale  n’avait toujours pas bougé, il resta la, l’allure menaçante, grondant tout bas. Lentement, elle figea son regard dans le sien, ses yeux intimant toute la puissance que recelait cet être à l’apparence douceâtre. Il devait l’écouter, il était plus important de prévenir les autres, que de rester à ses côtés.  Sous la pression Fardale  finit par se détourner, avec un dernier regard en arrière, puis détala aussi rapidement qu’il était venu.

Au sol, se trouvait sa lame, ses épaulières,  et ses bottes. Galatea commença à déchirer ce qui lui restait de vêtement, barbouillant son visage et ébouriffant ses cheveux d’argent. Puis d’un pas silencieux, s’approcha des deux hommes endormis.

Rapidement, elle fut près d’eux, la sentinelle préférant scruter le vaste océan en contre bas. Saisissant ses deux dagues, elle fit taire à jamais les dormeurs. Un léger bruit de gargouillis se fit entendre. Ajoutant leur sang sur ses vêtements en lambeaux, elle s’approcha de la sentinelle, en boitillant, appelant au secours.
Suspicieux, l’homme dégagea sa lame de son fourreau. Tombant au sol avec un gémissement à peine perceptible, Galatea simulait. Le voleur ralentit son pas, puis héla les siens pour qu’il le rejoigne, tandis qu’il s’approchait lame rengainée de la douce créature. Le visage vers le sol, l’ombre de la nuit dissimulant son visage, ce n’est qu’au dernier moment qu’il aperçut le sourire qui trônait sur ses lèvres pulpeuses. Rapide comme l’éclair, les deux lames incurvées sectionnèrent la gorge de ce dernier, tombant à son tour dans la poussière. L’herbe était rouge  en cette froide nuit de Firion.

Galatea se remit sur pied, plantant une de ses deux lames dans le sol. Levant son visage ensanglanté vers Ignias, la lune rouge, avec un étrange sourire.
Elle savourait le calme après le carnage, sentant en son for intérieur, la bête remuer, attirée par le sang, tentant de prendre le contrôle. C’est sans doute à cause de cela qu’elle ne perçu pas le bruit derrière elle. Un homme se tenait là, sortant tout juste du chariot, tremblant face à tout le sang qui reposait sur le sol.
« Halte ! » hurla-t-il la voix tremblotante.

Son arc bandé, la flèche encochée, il semblait en proie à la terreur, sujet au doute. Cependant, l’horrible sourire sur le visage de la vierge en blanc et rouge le fit rapidement revenir sur terre. Son regard détailla la femme, dans une posture étrange presque inhumaine. La lame qu’elle tenait dans sa main droite dégoulinait de sang, qui, coulait en fines gouttelettes carmin sur le sol.
Sa flèche s’envola en direction du monstre au teint marmoréen. Au même instant, Galatea jetait sa lame sur l’archer.
Entre les deux yeux. La lame était enfoncée jusqu’à la garde dans le crâne du pauvre homme. Un léger rire vint ponctuer le bruit du corps tombant sur le sol, vide de vie. Puis une toux, laborieuse, humide. Sa main se porta à sa bouche lorsqu’elle toussa à nouveau. Du sang chaud apparaissant dans sa paume, ses yeux s’écarquillant sous la surprise et l’horreur. Cette douce chaleur au niveau de son cœur… Qu’était-elle… Son regard améthyste se posa sur sa poitrine, y découvrant un empennage. Reculant de quelques pas, ayant de plus en plus de mal à respirer, la lhurgoyf chancela, plusieurs fois. Puis finalement, avec un dernier regard aux trois lunes, tomba de la haute falaise. La chute était lente, devant elle, elle voyait les dents acérées des rochers prêts à l’accueillir dans une dernière étreinte, elle serait emportée par la mer, elle, la valkyrie démoniaque…

Fermant lentement les yeux, elle crut au loin, entendre le hurlement d’un loup avant de sombrer dans les eaux froides et tumultueuses…

Quel drôle d’impression que celle de flotter parmi les nuages, cette nébuleuse insondable. La température était changeante, comme si son corps s’approchait puis s’éloignait des soleils d’Isthéria. Depuis combien de temps était-elle là, d’ailleurs, qui était-elle ? Le néant, le vide total, semblant flotter au centre du vide.

Au sein même de la noirceur, se forma une silhouette. La peau blanche, cheveux d’argent, songeuse auprès d’un feu de camp. Le menton dans ses mains, le regard plongé dans les flammes. Un loup se trouvait à ses côtés, lui non plus, ne bougeant point. La chaleur du feu près de son visage la réchauffait. Elle voulut relever la tête et parler, mais rien ne se produisit, comme étrangère à son propre corps. La vision se mit doucement à tanguer, un grincement surgit parmi la vision. Soudainement, sa tête se releva comme alarmé, et la femme se tourna d’un coup vers elle, comme s’ils avaient perçu le craquement, celui du bois.

Ses paupières papillonnèrent. La lumière bien que faible était déjà trop forte en comparaison aux ténèbres dans lesquelles elle se trouvait précédemment. Face à elle, se trouvait un plafond de planches. Doucement, elle tenta alors de tourner la tête sur le côté gauche. Etait-ce une cabine ? La couche sur laquelle elle était allongée était humide et moite de sa transpiration. Sa respiration était faible et laborieuse, sa vue encore floue. Pourtant, elle décela une présence sur la droite de la pièce. La silhouette fugace disparue en s’échappant par la porte de la cabine, les bruits de pas rapide résonnèrent dans son crâne. Le vide vint à nouveau s’emparer d’elle, la portant une nouvelle fois dans les limbes de l’inconscience.

Une nouvelle fois, ses yeux peinèrent à s’ouvrir, collés par les larmes, une céphalée à la place du crâne. Doucement, elle tenta de se hisser sur ses coudes pour inspecter la cabine mais retomba lourdement sur le matelas. Elle n’était plus dans la même, cette dernière était plus vaste et composée de plusieurs pièces différentes. Une grande masse sombre se trouvait assise à ses côtés. Lentement, elle commença à discerner les contours. Une large main tenait un livre. C’était un homme, fort barbu, l’air âgé mais pas non plus un vieillard. De fines rides cernaient ses yeux et son front. Ses cheveux et sa barbe poivre et sel, des iris d’un bleu profond. Un rire tonitruant s’échappa de sa gorge.

« Alors Gamine ! Fini d’faire ton somme ? On a bien cru qu’on allait d’voir t’rejeter dans l’océan vu ton état ! »

Sa voix était forte, trop forte pour le mal de crâne qui lui taraudait la cervelle, elle grimaça puis voulu parler mais aucun son ne sorti de sa bouche, sa langue et sa gorge étaient sèches à un point inimaginable. Soudainement, un gros gobelet fut sous son nez tenu par la large patte du marin. Goulûment, elle avala le liquide puis toussa à en cracher ses poumons.

« Doucement Gamine ! Vas pas donc t’étouffer alors que t’es juste de r’tour parmi les vivants ! On a fait c’qu’on pouvait pour tes blessures mais t’faudra du temps encore. »

Ses grands yeux tantôt violets, tantôt indigo, se posèrent avec grâce sur le marin bourru. Elle ne comprenait pas. Une nouvelle fois, elle voulut se relever via ses coudes, mais l’homme l’en empêcha. Posant son livre sur la table non loin de lui, il remonta les oreillers derrière le dos de la jeune femme, puis l’aida avec une douceur insoupçonnée à s’y adosser. Lui tendant à nouveau le gobelet, elle but doucement cette fois, trempant ses lèvres sèches dans le breuvage aux odeurs de plantes. Lorsque sa gorge lui permit, elle demanda.

« Où suis-je ? Qui êtes-vous ? »

Sa voix, sa propre voix lui semblait étrangère. Sa main se posa alors sur sa gorge, on pouvait lire dans ses yeux, les nombreux doutes qui l’envahissaient. Avec un doux sourire, presque paternel, il s’adossa à son lourd fauteuil, déposant le gobelet sur une table basse.

« T’es à bord de l’Aléa, mon bâtiment, et moi c’est Eliar. J’suis l’cap’taine de c’ vaisseau, ça fait maintenant bien un mois qu’on t’a r’péché. T’as eu d’la chance Gamine ! Un d’mes marins t’as vu flotter dans l’eau. Semblerait que Soolen t’apprécie ma p’tite parce que vu tes blessures, j’connais plus d’un marin qu’aurait sombré dans l’abîme de l’océan. C’est quoi ton p’tit nom ?»
Son langage, son accent, elle avait du mal à le comprendre, mais dans l’ensemble c’était compréhensible. Jusqu’à sa dernière question…Quel était son prénom ? Qui était-elle ? Dès qu’elle tentait de chercher en elle, le vide l’accueillait, le néant…

Ses yeux s’embuèrent, d’un geste presque involontaire, elle fit « non » de la tête. La mine soucieuse, le dénommé Eliar, la détailla. Sa voix avait perdu son ton jovial quand il reprit.

« J’pense que j’te dois la vérité, tu n’as pas l’air dans ton assiette. Tu as subi deux lourdes blessures. Le med’cin d’bord à réussit à t’extirper une flèche du corps. Selon lui, à un centimètre plus à gauche et s’en était fini d’toi. Il a réussi à stopper l’hémorragie juste à temps, tu devenais cadavérique… »

La détaillant un peu plus longtemps, après un mois dans le coma, son teint n’avait presque pas changé.

« Quoi qu’apparemment, tu sois bien blanche de naissance. Ce qui préoccupait le plus Iswald, le med’cin, c’était ta blessure à la tête. »

Sa main se déplaça lentement vers l’arrière de sa tête, mais le marin l’en empêcha.

« T-t-t-t Gamine, touches-y pas. C’est encore en train de guérir. Tu étais faible et tu voulais pas te réveiller. Iswald avait peur que tu succombes à tes blessures, pis d’un coup tu t’es réveillée. Ça l’a surpris l’Iswald, il a détalé comme un lapin pour m’annoncer la nouvelle. Depuis, on t’a déplacé pour que tu sois dans un endroit plus confortable. J’ai essayé d’te nourrir le plus possible, mais t’es difficile comme Gamine ! Au moins tu buvais… »

Finalement, la discussion continua, Galatea dont le nom était perdu dans les limbes, commençait à s’ouvrir, si bien que le petit jour commençait à poindre à l’horizon lorsqu’ils commencèrent à bailler. Durant de nombreux jours, elle resta encore alitée, discutant avec Eliar, puis Iswald à tour de rôle. Quand elle put se tenir debout et marcher au bout de longs mois, elle découvrit enfin l’équipage.

Travail de longue haleine de se faire accepter. Une femme à bord est sujet de maintes superstitions. Durant deux ans, elle prouva par ses actes qu’elle était digne de confiance. Eliar la considérait comme sa fille. Il l’avait renommé Askell, le boulier divin, en rapport à son endurance dans l’océan à moitié morte. Peu de temps après son réveil, Eliar lui apprit que l’Aléa et son équipage étaient en quelques sortes mal vu par certaines personnes de certains pays. Du fait de leur tendance à la piraterie et leurs quelques actes en tant que contrebandier... « Mais au moins ! On est connu ! », comme disait le capitaine.

Pendant ces années, son corps se remit complètement de ses blessures, sauf sa mémoire, qu’elle pensait perdue à jamais. Mais après tout, elle avait trouvé une famille sur l’Aléa. Lorsqu’elle avait demandé la signification du nom, Eliar lui apprit que c’était le nom d’une Déesse, celle de la famille et de la fécondité. C’était un nom à double sens lui avait-il expliqué. La famille pour ceux se trouvant à bord, mais également car cette déesse était la femme de Soolen, le dieu de la mer et des océans. Seul Aléa parvenait à calmer le dieu colérique, et c’était également pour cette raison que ce nom avait été choisi, une bénédiction pour les matelots.

Lors d’un abordage auquel Askell ne prenait point part, par d’habitude, la vie changea pour elle du tout au tout. Iswald médecin, mais pirate avant tout, était en mauvaise posture. Tous trop occupés par leurs combats, le fer des lames s’entrechoquait, comme un rythme…

Ses yeux flamboyaient…

Elle attacha ses longs cheveux dans une queue de cheval, puis fit un premier pas sur l’Aléa en direction de l’autre navire. Au même instant, un marin revenait sur leur navire, trop blessé pour continuer, il tenait son ventre à deux mains, tentant de stopper l’écoulement du sang.

Arrachant le bas de sa robe, la raccourcissant au-dessus des genoux, elle lui fit un pansement de fortune appris auprès d’Iswald. Dans un pauvre sourire, tordu par la douleur,
le pirate s’évanouit.

Le fer continuait de frapper. Les cris de rage de la bataille étaient puissants, le tout, ponctuer par les battements de son propre cœur. Dans cette douce musique, involontairement, Askell se saisit de la lame de son frère, puis monta sur le mat. Saisissant une corde, elle se balança, puis d’un saut suivit d’une culbute aérienne, elle se retrouva sur le pont d’en face. Certains furent surpris, autant les siens que leurs ennemis. Dansant au rythme du chant qu’elle percevait, ses pieds se mirent à se mouvoir d’une façon qu’aucun marin ne connaissait. Sa lame virevoltait, se teintant de rouge, elle se frayait un chemin parmi l’équipage adverse sans le moindre mal, atteignant bientôt le bastingage ou se trouvait Iswald.

Désarmé, le pied emmêlé dans un cordage Iswald grimaçait. L’homme face à lui, avec un rire de dément levait sa lame pour l’abattre sur le médecin. Un bruit d’os brisés et de gargouillis stoppa son geste. Du sang gicla de sa bouche, une lame dépassant à moitié de son ventre. D’un geste efficace, elle fit remonter la lame vers le haut de sa cage thoracique, puis la dégagea.
Les yeux d’Iswald étaient ronds comme deux assiettes. Le capitaine adverse gisait aux pieds de la guerrière, sa robe blanche virant au carmin. Saisissant le tricorne du vaincu, elle le plaça sur sa tête, avec un sourire mutin pour son ami. Une fois dégagé du cordage, et grâce au carnage qu’elle avait commis sur le pont, la bataille avait clairement viré de bord.

La dernière vie fut enlevée, puis un silence pesant tomba sur le pont. D’habitude c’était les « hourras », les cris de joie et les chansons qui venaient conclure la bataille, mais pas cette fois. Askell s’approcha du pont avec Iswald sous l’épaule, l’épée dans la main opposée.

Tous la regardaient avec les mêmes yeux que le médecin. Puis la voix d’Eliar se fit entendre, tonitruante comme jamais.

« Gloire à Askell ! La Reine des Lames ! »

Tous crièrent et chantèrent sa gloire, tout en pillant le navire. Seulement, Eliar était silencieux, les yeux fixés sur sa fille adoptive, qui riait aux éclats. Dans son for intérieur, il se demanda si le choix de son prénom était finalement celui qui lui correspondait le mieux…

Les années passaient, et voilà près de huit ans qu’Askell était à bord de l’Aléa. Peu à peu, Eliar, les années blanchissant toujours plus ses cheveux, avait commencé à laisser sa fille adoptive prendre de plus en plus d’initiative. Restant à ses côtés pour la conseiller du mieux qu’il pouvait, bien qu’elle n’en eût, à son humble avis, que très peu besoin, il restait là, la regardant s’épanouir parmi ses hommes. Le destin allait malheureusement forcer les choses…

C’était une sombre nuit sans lune. L’Aléa voguait doucement sur l’océan qui pour une fois semblait étrangement calme. Les pirates dormant, pour la plupart à poing fermé, personne ne vit, en partie à cause de l’absence de la lune, les trois embarcations qui s’approchaient sans bruit.

Discrètement, les étrangers commencèrent à grimper sur l’extérieur du navire, lame entre les dents, ou à la ceinture. Bientôt, tous furent sur le pont. Silencieusement, la sentinelle fut égorgée, les yeux bleus incandescent du meurtrier brillaient dans la nuit noire. Tous semblaient décharnés, certains semblaient claudiquer. La prise de contrôle se fit dans le sang, beaucoup de marins tombèrent cette nuit-là. Les envahisseurs ne semblaient pas souffrir des blessures dont ils écopaient...

Bien vite, les matelots de l’Aléa durent déposer les armes et tous furent placer dans la chambre du capitaine Eliar. S’esclaffant d’un rire mauvais, ils pillaient ou détruisaient tout ce qui avait le malheur de tomber sous leur nez. Quand soudain, le meneur des morts distingua Askell des autres marins…D’un œil torve, un sourire malsain aux lèvres, il la désigna aux siens qui la saisirent par les bras et commencèrent à l’emmener sur le pont parmi les autres Gorgoroths.
Eliar se souleva de terre, toujours aussi imposant, les yeux brillants.

« Vous ne prendrez PAS ma Fille ! »

Le meneur adverse ricana. Ses longs cheveux sombres et gras en arrière, il s’approcha d’Eliar, et sans prévenir, lui planta sa lame abîmée dans le ventre. Askell cria, les marins se jetèrent sur Eliar pour l’aider à s’allonger, sa bouche crispée sous la douleur. Iswald se précipita vers lui, tentant de stopper l’hémorragie.

Askell hurlait et de chaudes larmes coulaient le long de ses joues lorsque le meurtrier de son père adoptif ferma la porte de la cabine du capitaine, la bloquant avec un lourd baril.
Les sanglots semblaient lui couper le souffle. Sa vision se brouillait…Elle était prise de spasmes involontaires, en pleine crise d’hystérie…

Iswald occupé avec Eliar, demandait de l’eau et de l’espace pour laisser respirer le vieux capitaine. Ce dernier murmurait sans cesse le nom d’Askell…

Au dehors, on l’entendit hurler, un hurlement strident de désespoir…Un cri du cœur qui devint soudainement inhumain…Le navire trembla…Un nouveau cri monstrueux se fit entendre…Puis ce furent les soudards mort-vivant qu’on entendit…

Les marins tentèrent d’ouvrir la porte. Ils durent s’y mettre à plusieurs et maintes fois ils poussèrent, mais finalement la porte céda. Devant eux un spectacle d’horreur se jouait. Du sang noir recouvrait entièrement le pont et le mat. Des morceaux de cadavres gisaient un peu partout, déchiquetés, transpercés…Et au milieu de tout ça, à genoux se trouvait Askell. Couverte de la tête aux pieds du sang noir des Gorgoroths, les yeux vides.

Eliar échappa de peu à la morts, Iswald étant intervenu à temps, cependant, s’en était fini pour lui la piraterie, finis les combat. Officiellement, il nomma Askell, capitaine de l’Aléa, que tous approuvèrent. Devant le nombre de mort, il était nécessaire de recruter de nouveaux hommes, des aventuriers, de futur pirate acceptant d’être mené par une femme…







QUI M'ACCOMPAGNE
Toi l'animal qui me suit

PRENOM:
Fardale
RACE:
Loup
SEXE:
Masculin
POUVOIR:
Télépathie
DESCRIPTION:
Fardale est un loup de haute stature, un chasseur né. Son pelage est noir de jais, se fondant aisément dans l'obscurité. Ses yeux sont dorés et ses crocs acérés. A l'oreille droite, il porte une pierre de Sphène violette, comme une boucle d'oreille. D'un caractère posé, il n'est pas du genre à se jeter dans la ...Gueule du loup. Avec Galatéa, il est capable de s'exprimer mentalement, la distance jouant sur le pouvoir de Fardale.




Dernière édition par Askell le Lun 1 Juil - 23:10, édité 2 fois
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Askell [terminé]   Askell [terminé] Icon_minitimeSam 29 Juin - 19:27

Voilà, je pense que c'est terminé.
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Sighild
:: L'Eryl ::
Sighild
MessageSujet: Re: Askell [terminé]   Askell [terminé] Icon_minitimeLun 1 Juil - 15:55

Bonjour et bienvenue sur Istheria, future jeune sœur!

Passons directement à ta fiche :
_ Les pouvoirs : Chaine d'esprit => Il faudrait que tu choisisses entre soit manipuler les animaux, soit les humains, sachant que les humains sont des êtres conscients et c'est plus difficile de pénétrer dans leur esprit, et surtout de les influencer. Il faudrait aussi savoir à quel degrés tu peux influencer les individus infiltrer, à noter aussi que ton pouvoir ce n'est pas lire dans les pensées, mais voir à travers leurs yeux si j'avais compris et manipuler leur comportement. (Mais ce n'est pas du contrôle forcé non plus si j'ai saisi). Il faudrait aussi une durée dans le temps de ton contrôle, durée qui vaut le temps qui te permet de voir à travers quelqu'un d'autre. (je rappelle que les pouvoirs ne peuvent être utilisés de manière illimitée puisqu'ils puisent dans l'énergie de l'utilisateur).

_ Physique : " D’une couleur changeante entre le violet et l’indigo, ses iris semblent changer selon l’humeur " => Entendons nous qu'il s'agira uniquement d'une impression à cause de la luminosité, et non de magie. Les lhurgoyfs ont des yeux qui ne changent pas de couleurs. (C'est une caractéristiques des syliméas).


Voilà! A part les petites modifications sur le pouvoir, tout le reste est impeccable.

Et petites informations pour moi, est-ce que nous considérons que Fardale et tes armes sont à Samhach, en sécurité? (Et que tu récupèreras plus tard? Et est-ce que tu veux que Sighild soit ta marraine au village - le jour où tu les as rejoins, ou tu inventeras une pnj de ton cru ou tu y réfléchiras plus tard?).


Préviens moi quand la modif est faite et je te validerais.^^
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Askell [terminé]   Askell [terminé] Icon_minitimeLun 1 Juil - 23:17

J'ai édité le pouvoir.

En faite, le pouvoir permet d'entrer mentalement dans la peau d'un de ces animaux, et de vivre a travers eux pendant une certaine durée (comme tu le rappel). Au début, Askell le fait de façon inconsciente dans ses rêves, d'où le flash qu'elle à ou elle voit Sighild(?) près d'un feu.

Le lien permet soit de rester en retrait dans l'esprit de l'animal et donc de le suivre, sentir ce qu'il sent, voir ce qu'il voit etc, soit de prendre le contrôle.

Non, ça ne permet pas de lire les pensées, il y a un pouvoir pour ça et je ne l'ai pas choisis.

pour le physique : " D’une couleur changeante entre le violet et l’indigo" Oui, c'est simplement une figure de style, les yeux s'éclaircissent avec la lumière rien d'autre.

Enfin,

Fardale et mes armes sont à Samach en effet, et je compte bien les récupérer un jour ^^

Que tu sois ma marraine dans le village, oui ca me va !



J'ai également retiré la partie sur l'humain, je verrais plus tard quand j'aurais de l'xp.


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MessageSujet: Re: Askell [terminé]   Askell [terminé] Icon_minitimeLun 1 Juil - 23:32

Et bien c'est parfait maintenant!

Fiche validée


Tu vas pouvoir faire une demande de rang personnalisé dans la zone évènementielle, mais aussi indiquer ta patrie et ton lieu d'habitat.

Tu pourras par la suite ouvrir ton journal, ton compte en banque et ta boîte aux lettres.

Bon jeu parmi nous!!!!!
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MessageSujet: Re: Askell [terminé]   Askell [terminé] Icon_minitime

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Askell [terminé]
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