₪ Traqué ₪ [ne pas Répondre svp]

"La nuit était tombé, tel un rideau noir qui se baisse sur une scène. Les oiseaux diurnes étaient partit, ces vautours au bec noirs et au plumes tâchés de couleurs grasses,sombres. Ici, la nuit, tout n'était que ténèbres et danger. le silence était pesant. Trop pesant, étouffant,promettant une catastrophe. Le ciel était noir, et les étoiles brillaient de mille feux. Un spectacle hypnotique. Mais dans le mauvais sens. car, il suffit d'une seconde d’inattention pour se faire tuer. La lune était si grande et clair qu'on avait l'impression au fur et a mesure qu'on al regardait qu'elle allait touché la Terre.
Un bruit, un son. Alarmant.
babines retroussé, griffes sortit, dos cambré,prêt à se retourner d'un mouvement rapide, un sentiment, une présence a peine perceptible. Tel un fantôme.
Mais alors que je me retournais, il n'y avait déjà plus rien, seulement un trou de sable dans le sol. A peine avoir sentit la bête dans mon dos, qu'elle avait frappée."

Un Hurlement. Souffrance,appel à l'aide. Finally.
La brume s'épaissit autour de moi, le vent souffla, aussi fort qu'une tempête. je flottais au-dessus du sable, les grains virevoltaient lorsque le vent esquissait une bourrasque sur le sol.
Foinally avait hurlé de détresse. Et de souffrance. l'inquiétude avait monté en moi, si il lui était arrivé quelque chose, je ne me le pardonnerais jamais.
Il falais que je la sauve, les hurlements faiblissaient, étouffé par des bruits de coups, et de sang.
Mais le temps que j'arrive, il était déjà trop tard.
Finally était allongé sur le flanc en train de donner des coups à une créature mi-insecte, mi-humaine.
Mon fouet jaillit de ma paume, à chaque fois c'était une même douleur aïgu, piquante et brûlante. Si le fouet sort trop vite, le frottement du cuir sur le peau brûle. La bête m'avait vu, et avait été frappé par le fouet un quart de seconde avant qu’elle disparaisse dans le sable. je ne la rattraperais pas, pas quand il y avait une personne que j’aime au bord de la mort.
Le sang avait tâché sa fourrure blanche, du sang ruisselait de sa blessure. La bête lui avait limite arracher la jugulaire. Elle avait les yeux livides... s'emplissant d'un rideau blanc.
- Mirage.. je... pouvais rien faire, il a... il m'a...
-Chuuuuuut.... fis-je en lui caressant la tête.  Finally n'arrivais plus à parler... elle avait perdu trop de sang. Je souleva sa tête pour la mettre délicatement sur mes genoux. Tu va t'en sortir, Fin'. on on va trouver quelqu'un.. on....
- Non. J'ai... bel et bien perdu... cette fois. haha...fit-elle d'une voix mélancolique.
Les larmes ruisselaient sur mon visage, mon coeur était en sang, et mon esprit bouillant de souffrance.
- Tu veux bien..me chanter une dernière fois... ta chanson ?
J'hochais la tête et entamais ma berceuse. Finally posa sa patte sur ma jambe et m'écouta en silence... Et a la fin de la musique, elle ferma les yeux. Et toute la vie qu'abritais jadis son corps, avait disparu.

Le monde était Souffrance, larme, et haine ce soir là, et une promesse de vengeance emplissait l'air.

La marque. Synonyme d'une traque acharnée, sans relâche, jusqu'à ce que la mort du traqueur ou du traqué la fasse disparaître.

C'était une marque bleue, la marque de mes ancêtres. Mon peuple avait l'habitude de se la faire, 2 lignes avec les deux doigts d'une main, que l'on faisait d'un trait net, qui s'étendait de la tempe droite au bas de la mâchoire à gauche, barrant l'oeil et le nez. Cette marque était synonyme de traque. Une traque sans relâche jusqu'à la mort. Aucun moyen de recul, ou d'abandon. La mort était au bout, c'était le seul moyen d’arrêter la traque,la seule issue.
Maintenant, il n'y avait que 2 options : tuer la bête, ou me faire tuer par elle.