Un sauvetage simple...

Il était une fois un marchand parmi d'autres dans la cité de Hellas. Le gros marchand cherchait cependant a se faire toujours plus d'argent, et ainsi il eut une magnifique idée. Il se mit a travailler avec des forbans afin de récupérer sa marchandise tout juste vendu, et rien ne semblait mal fonctionner dans cette idée. Jusqu'à ce que les bandits se mettent un peu a réfléchir, et alors qu'une énième fois ils ramenaient la marchandise au commerçant, ils lui volèrent quelque chose afin de lui extorquer de l'argent sans devoir lever le petit doigt. Ils exigèrent une grosse somme, mais le marchand décida quand même de payer. Et ce qui se passe à chaque fois ou presque arriva ici aussi. Ils ne rendirent pas au marchand ce qu'ils avaient volé mais demandèrent encore plus d'argent. Celui-ci n'étant pas un parfait abruti non plus décida d'engager quelqu'un afin de récupérer ce qui lui était cher. C'était moi bien sûr.

La mission semblait simple, mais sur toute l'explication fournit pas une seule fois le marchand n'avait dit ce qui avait été volé, et bien sûr je finis par exiger de savoir ce que c'était. Les bandits lui avaient enlevé son fils, et pendant toute la réunion il en avait parlé comme de son livre de compte. Mon agacement passa rapidement, mon problème n'était pas là. Ainsi, donc, je menais une rapide enquête, remontant leur piste hors de la ville jusqu'à un camps dans un bois par delà une rivière.

Tout allait bien alors, du moins pour l'instant. Si je suis avare en détails c'est que ceux-ci étaient inutiles jusqu'à présent selon moi. Je me suis approché  tout en usant de mon don afin de me faire invisible dans la nuit et d'arriver jusqu'au gamin. Mais celui-ci était réveillé, pour une raison ou pour une autre, et quand enfin j’apparus devant lui, doucement, afin de lui expliquer à voix basse qui j'étais et ce que je venais faire, il poussa juste une saleté de cri - ou de hurlement, en fonction de la distance entre ce qui lui sert de bouche et vos oreilles. Bref, la discrétion était passée à la trappe. Je le soulevais donc, le calais sur mon épaule, et je me mis à courir afin de sortir le plus vite possible de cet endroit. Le fait qu'ils ne m'ont pas rattrapé est une bonne chose. La mauvaise c'était que l'un d'eux, de nuit, à réussi a nous toucher, moi et l'enfant tandis qu'on traversait le pont. Pour éviter de me faire choper par les bandits, j'ai donc basculé par-dessus le pont dans cette rivière glaciale.

Quand enfin on est sorti de cette rivière, j'ai pu examiner les blessures que nous avions. Rien de mortel a priori pour moi, mais pour l'enfant? J'en savais rien du tout, avec cette histoire de choc à cause de la blessure, et l'eau gelée par laquelle on été passé, je préférais assurer mes arrières. Ainsi c'est au pas de course avec l'enfant sur le dos que je pénétrais en ville, à la recherche du seul gars que je connaissais qui avait une plus grande maitrise que la maigre que j'avais, des soins. Je pris bien sûr le chemin le plus rapide, malgré la fatigue qui commençait a se faire sentir. Bref, j'arrivais enfin à la bâtisse de la personne en question, par la porte arrière, l'enfant dans les bras, et donc d'un bon coup de pied j'enfonçais cette porte qui donnait sur la cuisine.

"Vancus, un client pour toi!" gueulais-je alors que la porte n'était même pas encore tomber au sol.

Après une certaine rencontre, le soir vint à tomber. Retourner dans sa demeure aujourd'hui pour continuer ses activités n'était pas une bonne idée. Passé une nuit à l'auberge non plus , même s'ils ne refuseront jamais un client de plus dans leur établissement. Enfin, s'il y avait de la place. À cause de la vente des bijoux qu'il venait de récupérer beaucoup de client avait prit une chambre dans les auberges de la ville et tous affichait complet. Bonne journée pour les commerçants de Hellas aujourd'hui. Il ne savait guère où se trouvait la maison d'Othello et si elle s'y trouvait. Une demande qu'il aurait dû faire et qu'il fera à l'avenir... Dormir au temple, même en tant que Gelovigien de Kesha n'est pas encore conseillé. Une nuit blanche ? Pas vraiment. Il faut dire que Duscisio avait certaine relation notamment en tant qu'herboriste et demander à certain de ses clients qui lui avait déjà prit des remèdes de soin n'était pas à oublier. D'ailleurs, l'un de cela se présenta à lui. Ce bon vieux Vancus se manifesta en tant qu'ami et non en tant que client car après tout, il l'avait aidé à plusieurs reprises durant l'année précédente à livrer le remède régulièrement. Se qui en noua une relation amicale durable et par delà sa réputation, un profond respect pour l'un comme pour l'autre.

Et bien, Duscisio quel bon vent d’amené ici bas ?

Aimable par nature, l'homme parla le premier pour demander nouvelle à l'albinos qui ne tarda pas à répondre de la même amabilité. Ne cherchant pas à en dire beaucoup, il ne précisa que la recherche des anneaux qui faisait fureur dans la joaillerie du coin et donc beaucoup de couple en avait fait l'acquisition. Il ne parla de rien de plus, si se n'est que son problème actuelle de ne pas pouvoir rentrer chez lui ni de pouvoir dormir à la belle étoile dans ce pays glacial.

C'est pas un problème, va. Je t'invite. Nous avons une chambre de plus dans la maison, ma femme et moi seront ravie de d’accueillir.

Duscisio l'en remercia beaucoup et le suivit en parlant d'un peu de tout et de rien sur la famille qui suivait son cours. Vancus eut la fâcheuse manie de poser un peu trop de question, comme celle de demander s'il avait trouver une femme. Même si c'était une façon de rire un peu, Duscisio lui avoua que c'était déjà un peu fait. L'homme en restait bouchée bée lui demandant même s'il était sérieux. L'albinos un peu gêné ne peux qu'hausser une épaule pour confirmer.
Le père de famille n'en revenant pas, lui tapota l'épaule alors qu'il était devant la porte en riant, voulant tout savoir de sa part.

Il eut quoi. Une heure tout au plus de passer. Le repas venait de finir, et leur de se reposer une nuit avant de repartir de plus belle n'allait pas tarder. C'est d'ailleurs en se préparant à aller dormir, découvrant cape uniquement malgré que la maison soit bien chauffé, qu'une porte s'écroula en même temps qu'un cris, que dis-je, un hurlement appelant Vancus ne parvienne aux oreilles de l'albinos qui se demandait se qu'il se passait à cette heure.
Le concerner ne tarda pas à aller vers la porte hurlant à la jeune femme de ne pas entrer ainsi. Puis quand il vu l'enfant il  lui posa la question que lui et Duscisio posèrent en meme temps.

Que s'est t-il passé pour que cet enfant soit blessé ?
Que s'est t-il passé pour que cet enfant soit blessé ?

Vancus regarda Duscisio qui venait d'arriver peu après lui. L'air calme, l'albinos regarda les trois personnes présente. L'homme en premier puis la femme qui venait d'entrer avec l'enfant sur le dos. Celui ci se posant également pourquoi les deux invitées surprises étaient trempées, il indiqua par la même occasion la direction prendre pour soigner les blessures de l'enfant. Il appela sa femme pour chercher de quoi les essuyer, puis Duscisio pour s'occupe de la jeune femme. Il n'avait guère le choix.
L'albinos vint alors à s'approcher de cette dernière pour l'examiner d'un rapide coup d'oeil, l'air perplexe, sans chercher à la toucher en premier lieu puis vint regarder une blessure encore rouge qui continuait de couler en même temps que l'eau sur les vêtements.

Retirez votre veste que je soigne ça avant que cela ne s'infecte...

Le ton calme de Duscisio paraissant fatiguer mais tenant le coup. N'ayant aucunement de remède de soin, si ce n'est ceux qu possédait le propriétaire de la demeure qui servait également de clinique, Duscisio pensait en premier lieu utiliser sa magie... mais c'était vraiment nécessaire ? Il préférait éviter.

Très vite, non pas une mais deux personnes la rejoignirent dans la cuisine, une était bien sur le vieux Vancus, mais l'autre était inconnue à Asha, une sorte d'albinos. Tous les deux eurent la même réaction en la voyant elle et l'enfant et demandèrent en coeur:

"Que s'est t-il passé pour que cet enfant soit blessé ?"
"Que s'est t-il passé pour que cet enfant soit blessé ?"

Cela aurait pu prêter à rire si la situation n'était pas aussi critique pour ledit enfant, elle décida d'expliquer juste la blessure, ils pourraient toujours après discuter des circonstances dans lesquelles il avait obtenu celle-ci.

"Une blessure par flèche, celle-ci ne s'est pas plantée mais vu où l'archer trainait, je m'y connais pas trop mais y'a des chances d'infection. Et la rivière glacée à pas du améliorer les choses, sauf si l'on considère que ça a un peu nettoyé la blessure."

Elle remis l'enfant dans les bras de Vancus, et celui-ci partit aussitôt dans son cabinet afin de le soigner en le portant comme s'il ne pesait presque rien. L'albinos resta par contre dans la cuisine à l'observer un moment, la scrutant d'un regard inquisiteur, et Asha commençait à se demander ce qu'il lui voulait.

"Retirez votre veste que je soigne ça avant que cela ne s'infecte..."

Peut-être la chute d'adrénaline, mais le début de la phrase manqua de la faire rire. Il voulait qu'elle retire sa veste? Oh, pour la blessure, bien sur. Il fallait vraiment qu'elle se reprenne. Oui, elle avait été blessée, et elle n'avait pas franchement pris le temps d'examiner sa propre blessure. Elle était trempée jusqu'aux os il est vrai, et même si l'eau n'était pas aussi glaciale sur ses vêtements qu'elle l'avait été dans la rivière, il n'était pas génial de se balader ainsi. Et donc, elle retira sa veste, doucement, la douleur commençant à se faire sentir. Pas quelque chose d'insoutennable bien sur, elle avait été blessée un certain nombre de fois. Elle en profita aussi pour retirer son pantalon tout aussi trempé que le reste. Le reste qu'elle préféra éviter de retirer malgré tout. Et si l'albinos devait examiner la blessure, il allait devoir voir son dos. Donc une fois sa veste retirée, elle fit de même avec le maillot sous la veste et se retrouva donc en petite tenue devant lui. Pas la première fois que ça lui arrive chez le médecin non plus. Elle alla ensuite s'assoir sur une chaise, le dossier face à elle.

"Vous auriez peut-etre quelque chose pour que je me sèche?" demanda-t-elle simplement à l'albinos. Elle ne connaissait pas vraiment son nom, et pour tout dire c'était un peu le moindre des détails qui lui venait en tete pour l'instant. Un gros coup de fatigue allait sans doute se faire sentir, elle avait après tout couru une bonne distance à pied, en courant, trempée d'une eau glacée, avec un poid presque mort sur le dos et blessée. Après avoir fait usage de son invisibilité au camps des brigands en plus. Oui, elle allait vraiment etre fatiguée... Non, en fait elle était déjà, et c'est étrangement facilement qu'elle s'assoupie sur le dossier de la chaise sur laquelle elle se trouvait, les bras croisés sur celui-ci.

Elle rêva un peu. Elle était en mer, comme elle l'avait été quelques fois dans son enfance, avec sa famille. Le bateau tanguait. Son père était là, en train de pêcher, et l'équipage autour était affairé. Elle voyait celui-ci remonter un filet remplit de poissons à la force de ses bras (l'équipage, pas juste son père). Un moment simple, qu'elle a vécu plusieurs fois quand elle était plus jeune. Un moment apaisant, même si sa vie actuelle lui en offre d'une autre sorte. Et elle se réveilla en sursaut. S'endormir devant quelqu'un qu'elle ne connait pas, ce n'est pas du tout sa tasse de thé.

"Je suis restée longtemps assoupie?" demanda-t-elle à l'albinos.

Elle avait toujours mal à son épaule, et si il lui avait fait des points de suture, elle pense qu'elle se serait réveillée plus tot, tandis que là c'était juste son manque de confiance envers les autres qui avait provoqué son réveil.

L'enfant avait survécu à une flèche mal tirée mais n'en restait pas moins mal en point. Vancus s'en occupa en premier en l'emmenant dans la clinique dans les plus brefs délais, sa femme le suivant pour l'assister dans le cas échéant, laissant des pans de tissus sur la table qu'elle avait amenée pour les deux visiteurs. Il était donc naturellement venu à l'herboriste de soigner la jeune femme. L'eau disait avoir peut-être nettoyé la plaie mais, le jeune homme lui fit un signe de tête négatif avant de lui demander de retirer sa veste. Le doute s'empara d'elle quand elle se demanda se qu'il avait derrière la tête bien avant qu'il ne termine sa phrase. Le ton très calme de l'albinos vint à ne pas manquer de sérieux comme de fatigue par sa voix un peu plus basse qu'un interlocuteur ferai normalement s'exprimer.
La veste aurait suffi. Étant inconfortablement mouillé, elle en retira la plupart de ses vêtements pour ainsi se débarrasser de l'eau froide de sa peau assez rapidement. Le fait qu'elle se trouve en petite tenue ne lui faisait ni chaud ni froid, se qui n'était pas le cas de la personne concerner. Elle ne connaissait pas Duscisio, la méfiance était quand même de rigueur, si bien pour en demander quelques choses pour qu'elle puisse se sécher.
Il alla simplement chercher les serviettes de tissus mis à disposition sur la table pour lui présenter qu'elle se couvre avec sans le gêner dans son entreprise. Elle fit d'un coup de barre. Quel effort avait t-elle fait ?

Duscisio profita qu'elle se soit assoupis pour examiner quelques parties de son corps qui était rouge sang. Épaule, aine, hanche, dos. Elle avait subi mais la plupart était superficiel. De sa paume de sa main, il invoqua une sorte d'énorme luciole qui vint à cicatriser les petites plaies avant de passer à la plus grande. Les picotements quand il toucha la blessure la fit sursauter demandant si elle s'était assoupi longtemps.

Plusieurs heures, j'en ai profité pour vous palper le corps entier.

Bien qu'il plaisantât, il restait de marbre pendant qu'il continuait à regarder la plaie de ses doigts de fée, ses yeux restait analyste pour situer la blessure. C'était également une flèche, empoisonnée qui plus ai mais il était préférable de ne rien dire. Il alla rapidement vers la sacoche qui était situé dans la chambre d'ami de la maison, un simple signe d'attendre de sa part, pour en revenir sous une dizaine de secondes avec une petite fiole dans la main.

Vous n'avez dormi que quelques minutes. Buvez ça immédiatement d'un seul trait et ne bougez pas trop.

Son ton catégorique vint à lui dire qu'elle ne risquait rien. Il retourna derrière elle et y plaça sa main quelques centimètres au-dessus de la plaie, pour y prononcer quelques choses d'incompréhensible pour elle.

Sirsada di limiria ti di sio...
Esprit de lumière et de soin...

La luciole de lumière réapparu sous la paume de sa main, picotant la blessure qui était en train de se soigner toute seule, lentement mais sûrement. Retirant les premiers signes d'empoisonnement, la fiole qu'il avait donnée faisait le reste, puis sous une vingtaine de secondes, la plaie commençait doucement à se refermer sur elle-même tout en lançant des picotements de guérisons. Après deux bonnes minutes, il n'y avait plus rien.

Bien. C'est terminé. Vancus s'occupe du petit. Puis-je savoir le pourquoi du comment ?

Outre le fait qu'elle pouvait très bien être une criminelle. Sauver un enfant supprimait le fait qu'elle soit mauvaise. En apparence du moins. Elle ne cherchait pas à être découvert plus qu'elle ne l'était déjà. La porte qu'elle avait fait tomber n'était pas discret. Maintenant fermer, il fallait savoir qui était ses poursuivants. Garde Cimmerienne ou groupe de brigands ? Voir s'ils risquaient d'arriver également...

Duscisio ne fit qu'une geste indiquant qu'il avait réagi à la réponse de la jeune femme sur sa blague mal placée, alors qu'il était en train de l'examiner. Comme si cela lui faisait ni chaud ni froid ou qu'il n'avait simplement rien entendu, il prononça quelques mots à suite à des recommandations données juste avant pour la soigner correctement. Luciole lumineuse, magie de soin et l'affaire était déjà réglée.
Pour lui son travail était fait, quoi que ce n'était pas du tout le sien. Avec Vancus qui s'occupait de l'enfant qui n'était pas au mieux de sa forme, la jeune femme avait quelques explications à donner pour qu'elle et lui soit dans cette posture. La question se posa alors et les explications avaient déjà eu lieu d'un seul trait comme pour passer le résumer le plus rapidement possible afin de se débarrasser d'un poids supplémentaire et éviter des soupçons.
Elle avait simplement accepter la mission de sauver le fils de quelqu'un kidnapper par des brigands. À cause des pleurs de ce dernier par sa manière d'agir, elle s'est fait repérer et tirer dessus dans la fuite, l'obligeant ainsi à sauter dans l'eau gelée pour leur échapper. Malgré les premiers soins, ce n'était pas suffisant.

Le gamin ne devait qu'être une force de dissuasion pour qu'il vous tire comme ça sans se soucier de lui...

Avec un acte pareil, cela devait être une histoire d'or, sinon pourquoi agir ainsi. L'or corrompait le monde et il le savait pertinemment. Presque au point d'en détester son utilisation pour monnaie. Mais dans une société comme celle-ci c'était plus une nécessité qu'un bien de vivre... Juste dire, je te donne un morceau de nourriture si tu as une pièce d'or... Lui-même ne pouvait le nier car il les utilisait aussi pour son propre commerce. Cercle vicieux.
La jeune femme ne pouvait que poser la question – par la suite – de savoir si sa mission allait pouvoir être mené à bien.

Allez voir par vous-même, je ne suis pas médecin. Je suis même que de passage ici. Vancus est l'un de mes clients et m'aide cette nuit vu que la plupart des auberges sont pleines.

Il n'avait ni raisons de donner se qu'il tenait comme commerce pour dire que l'homme était un client, ni le métier qu'il exerçait pour dire qu'il n'était pas médecin... La magie de soin n'était qu'un artifice dont il n'avait pas d'autre choix que de l'utiliser. Il ne connaissait pas la maison et n'avait pas de raison de fouiller dans celle-ci.

La demoiselle à moitié nue, s'empressa de chercher quelque chose d'autre à se mettre sur le dos. Il n'y avait rien pour elle dans la demeure que la serviette de tissus qu'elle portait sur le dos et pas vraiment chaude pour ainsi dire. Sans gêne, elle se permit de le tutoyer tout en demandant directement s'il pouvait lui prêter son manteau.
L'herboriste se retourna tranquillement sans répondre pour se rendre dans la chambre d'ami... pour y revenir que quelques secondes plus tard avec la cape de Bor, qu'il lui mit par lui-même sur les épaules au lieu de la lui lancer.

Cet artefact s'appelle revient. J'en ai besoin pour rentrer chez moi demain matin.

Dès qu'elle l'eut sur les épaules, une sensation de chaleur que fournissait la cape l’envahie rapidement pour la réchauffer au mieux dans ce climat glacial.

J'espère pour vous qu'ils ne savent pas où vous vous êtes caché, vous n'avez aucune possibilité de vous défendre.

Se n'était pas le cas de Duscisio qui avait les pleins moyens de se faire. Epée et magie tout comme ses bras et ses poings suffisait amplement. Ses protections faisaient le reste comme les gantelets avec son arme prêt du lit.
Il s'éloigna sans ajouter le moindre mot pour regagner sa chambre. Vancus s'occupait de l'enfant, il n'avait plus rien à faire si ce n'est aller se reposer...

Le manteau fut posé doucement sur ses épaules, et l'albinos lança un avertissement sur les brigands. Mais il y avait de plus proche une demi-douzaine d'échoppes médicales, et Vancus n'était pas vraiment connu pour faire des soins au pied levé, mais elle lui avait à plusieurs reprises donné quelques livres et plantes qu'elle avait récupéré pendant des larcins. Elle resserra autour d'elle les pans de cet "artéfact". Et ce truc tenait agréablement chaud. La remarque sur ses moyens de se défendre n'étaient pas totalement faux cependant et elle fit quelques pas jusqu'à ses vêtements et y récupéra donc ses deux dagues. Les couteaux de la cuisine aurait pu faire l'affaire mais ils ont tendance à être assez fragile. Elle se retourna pour regarder l'albinos mais celui-ci commençait déjà à faire mine de partir, et elle décida de le rattraper de quelques pas vifs, manqua de perdre l'équilibre mais se reprit, pour finalement arrêter la lente marche de l'albinos en posant une main sur son épaule.

"Merci beaucoup, l'albinos. Je te dois une faveur. Je m'appelle Ashabell'anar Sirael, et si jamais tu as besoin que je t'aide en retour, n'hésite pas. Au pire vient juste te beurrer la gueule à mes frais au Couteau Sanglant." décida-t-elle d'annoncer sans trop vraiment y réfléchir.

Elle retira ensuite sa main de l'homme et repris les pans du manteau et dans un geste mimant celui de tout à l'heure, resserra a nouveau celui-ci sur elle. Il arrivait de temps en temps que des gens l'aident et ne demandent rien en échange, mais plus qu'autre chose cela la mettait dans une situation gênante selon ses propres critères. On lui juste toujours appris de toujours rendre plus qu'on lui donnait. Prendre n'entre bien sûr pas en ligne de compte, pas pour une voleuse bien sûr, sauf cas particulier. Elle ne savait pas vraiment si elle pouvait lui faire confiance, mais rien de ce qu'elle avait fait pour l'instant n'était répréhensible. Elle lui avait juste dit qui elle était vraiment et où la trouver. Elle pinça les lèvres, et serra les poings, espérant qu'il ne la balancera jamais aux autorités, sachant que si cela devait arriver, cela serait de sa faute à elle.

La porte où se dirigeait l'albinos fit place à quelqu'un qui n'était cependant ni l'enfant ni Vancus. Une seconde cela crispa Ashabell à l'extrême, mais ce n'était en fait que la femme de son hôte.

"Vany dit que l'enfant va s'en sortir, mais qu'il devrait éviter de trop bouger dans les jours qui viennent, mais à part cela rien ne devrait poser de problème. Vous nous devrez des explications, vous savez, Isabelle?"

Ashabell ne répondit que d'un hochement de tête, cela ne lui posait pas vraiment de problème. La femme de Vancus avait toujours eu du mal à se souvenir de son nom alors qu'elle se rappelait cependant de tant de noms compliqués. Elle avait fini par accepter ce nom-là, assez proche du sien au final.

"Et c'est pour ça que vous dormirez avec nous ce soir ma petite. Comme ça demain matin quand vous serez fraiche, on aura le droit à une bonne histoire au réveil."

La remarque prit un peu Asha au dépourvu, mais pas totalement car ce n'était pas la première fois que cette femme l'invitait de la sorte, bien qu'en général elle soit en état au moins de refuser l'invitation, ce qui ce soir n'était pas le cas.

Lorsqu'il prit la direction de la chambre pour aller se reposer jusqu'à l'aube, la jeune femme lui posa une main sur l'épaule pour l’arrêter dans sa marche d'escargot après avoir manqué de se casser la figure. Duscisio devait s'y attendre, à ses remerciements et le retour qu'elle lui offrait. Son nom, plus long et plus compliqué que le jeune homme, lui fut cité ainsi que de pouvoir passer au Couteau Sanglant pour qu'il puisse demander la moindre aide qu'il pourrait avoir. Duscisio fit un simple non de la tête, comme pour refuser l'invitation d'un geste simple et ne demandant aucun effort. Il avait cumulé fatigue et énergie entre l'affrontement au froid, sa recherche d’artefact et son petit soin. Depuis peu, utiliser la magie lui demandait un peu plus d'effort pour la même efficacité qui était facilité par une pierre de sphère du temps où il était un terran sans être Gelovigien.

Duscisio Balibe. Navré mais je suis obliger de refuser.

Il marqua une pause comme pour chercher une excuse valable et c'est alors qu'il lui vint celle de l'affirmation la plus logique sur ses principes.

Le fait que mes patients soit en vie me suffit amplement. De plus, je ne supporte pas du tout l'alcool.

Sur les deux vérités, il attendit qu'elle retire sa main de son épaule qu'il puisse aller dormir, connaissant ses prochains déplacements qui ne seront pas aussi facile que l'on en avait l'air. Ses derniers mots reflétait parfaitement son état physique et par sa fragilité, il était bien forcer de profiter qu'il ait un lit confortable – autre que le sien – pour avoir un sommeil réparateur et se lever en meilleurs forme.

Il passa la porte puis la referma derrière lui pour éviter que l'on ne le dérange. Ses premiers gestes dans la pièce fut celui de prendre sa sacoche pour en prendre une fiole, d'une autre couleur qu'avait donnée l'herboriste à la jeune femme, tout aussi petite pour la boire d'un seul trait. Il ne lui fit que quelques dizaines de secondes pour sentir que cela agissait. La graine située dans son estomac reconnaissait certain ingrédient et présence dans la potion. À cet effet, la graine fit réagir les dites « racines » ainsi que les tiges qui parcourait ses muscles par un petit mouvement d'ondulation jusqu'au bout de ses membres supérieurs et inférieurs.

Remettant la fiole vide dans la sacoche, à part, il se prépara à aller se reposer. Retirant se qu'il n'avait pas pu retirer avant que la demoiselle ne vienne d'un seul coup, seule une de ses chemises et son pantalon resta sur lui, le reste constituer de vêtement diverses donc certain paraissait aussi léger que chaud, sans oublier le manteau bouclier qui ne le quittait jamais lors de grand voyage où tout pouvait arriver, bien cache son une autre cape tout aussi grand après la cape de Bor, qu'il venait de prêter à la jeune femme pour qu'elle réchauffe sa peau mi-nue du froid humide qu'elle venait de prendre en plongeant dans la rivière.
Il refouilla sa sacoche, portant à la main une boite contenant des artefacts qu'il avait cherchés durant la journée, deux anneaux identiques en argent, sertis d'une pierre de sphène bleu ciel qui ne brillait pas encore. Il referma la boite et la rangea après les avoir regardé quelques secondes dans un sourire extrêmement joyeux.

Baillant silencieusement, il prit place sur le lit, se couvrant de la chaude couverture pour reposer en premier lieu son corps musclé mais fragile, sans pour autant fermer tout de suite les yeux. Puis sous quelques minutes seulement, n'entendant plus rien depuis qu'il avait fermé la porte derrière lui, ses paupières commencèrent à se fermer lentement...

Encore ce rêve, ce cauchemar. Une vérité cachée sous des traits assombri d'une vision entre l'horreur et la lumière.
La silhouette sombre se trouvant en face de Duscisio parfaitement éveiller, vêtu de ses affaires de voyage et ses protections.Il se trouvait là, autour d'un paysage complètement inconnu, éclairer par des flammes éternelles, où le soleil n'y envoyait jamais l'un de ses rayons. La silhouette sombre se retourna en donnant naissance à de multiples épées, comme celle qu'il avait en main. Toribrioé dans la main de l'albinos, mais ses répliques contrôler par quelqu'un d'autre. Son pouvoir ne semblait pas si unique que ça à la vue des duplications noires, sans matière mais bien présente, des ombres d'épées qui ne se comptait pas par six mais par dizaines, et au fur et à mesure ses dizaines vint des centaines.
Quand celle ci se mirent à l'attaquer pour le tuer. La première fois il s'était éveillé à ce moment là.
Encore une fois, Limiria vint à le protéger de cette ombre qui l'attaquait par une lumière intense qui servit de bouclier à tout les deux. Les duplications furent stoppées, puis tombèrent inerte sur le sol sans disparaître comme elle devait le faire. Le bouclier de lumière de Limiria se mit à briller plus intensément découvrant le visage de cette ombre qui l'avait menacé. Dans les premiers temps il pensait voir le prêtre de Kron mais cela était impossible, et la stupeur vint à habiller son visage quand il vit la représentation parfaite de Talarinio se protéger de la lumière en hurlant de douleur avant de disparaître.
Duscisio regarda les répliques et se mit soudainement à en contrôler six d'entre elle pour les faire disparaître comme il l'avait toujours fait. Comme la seconde fois il pensait que c'était terminé. Puis vint que le paysage des enfers disparu dans celui du néant et d'un coup de vent, il ferma les yeux pour se retrouver en face du temple de Kron où cette fois le prêtre fit réellement son apparition. Ricanant diaboliquement en premier lieu la bouche fermer, il commença à l'ouvrir pour rire plus fort. Plus il riait de plus en plus fort plus il ouvrait la bouche jusqu'à qu'il s’arrête pour tendre le bras à côté de lui ou apparu Othello, inerte mais debout comme une marionnette, morte, la marque de sa main bien visible. Sans parler, il mouvait ses lèvres pour énoncer qu'elle était maintenant à lui avant de reculer lentement vers le temple, recommençant à ricaner très fortement pendant que sa bien aimée était emportée dans les ténèbres. Hurlant au point de s'en percer les poumons, il tendit un bras et courra pour essayer de les rattraper, mais rien à y faire. Il restait clouer sur place par une force inconnue. Quand il se retourna, Limiria n'était plus là, mais l'esprit de la femme qu'il aimait l'avais remplacer.

Pourquoi ? Pourquoi me laissez ainsi ? Je croyais que tu m'aimais...

Elerinna vint à apparaître à côté d'elle, s'interposa même avant de toucher Othello pour en absorber l'esprit comme une simple bouffée d'air.

À jamais elle restera prisonnière de notre emprise. À son retour elle me devra obéissance, tu n'as aucun moyen de la libérer.

Elle riat à son tour de la même manière que le prêtre de Kron, avant de s'éloigner sans signe d'une marche, dans les ténèbres. Alors que le jeune homme tourmenté vint à tendre le bras pour essayer de l'attraper et de la rattraper...

– – – – – –

Duscisio se réveilla, ne criant pas. Un silence de mort dans cette nuit pas encore achevée. Un contact sur son dos, ne se rappelant plus où il était jusqu'à qu'il se retourne pour y voir la femme qu'il avait soignée : Ashabell'anar. Dévêtu, couvert d'une simple couverture différence de la sienne, Duscisio ouvra ses yeux écarquillés, réagissant avec surprise mais calme avant de s'éloigner doucement d'elle. Il sortit du lit. Vêtus assez chaudement, l'air de la pièce s'était tout de même un peu refroidit. Il devait avoir dormi quelques heures, mais pas suffisamment. Malgré ça il n'avait pas l'envie de reprendre son sommeil.
Encore ce cauchemar... Quand va t'il cesser ?

Se retirant de la pièce en silence, il se rendit dans la cuisine de la maison qu'il connaît à peine pour y prendre une louche d'eau afin de se désaltérer. Il était inutile d'aller de recoucher, il sait parfaitement bien qu'il ne retrouvera pas le sommeil. Au lieu de là, il retourna tout de même dans la chambre pour prendre sa sacoche et l'une de ses fioles d'une liquide concentré, qu'il but immédiatement après l'avoir sortie. C'était pour calmer la plante qui habitait ses muscles, elle aussi s'était « réveillée » en sentant son hôte bouger dans la pièce, bougeant l'une de ses tiges comme d'une être humain bougeant dans son lit à son réveil, provoquant un fort picotement dans son torse.
Il reposa la fiole vide dans la sacoche qu'il prit avec lui comme le reste de ses affaires pour s’installer sur la table à manger pour attendre le lever du jour...

L’albinos… Non, Duscisio… L’avait réveillé depuis un moment déjà en poussant de petits gémissements dans son sommeil. Il avait finit par se réveiller et s’était retiré doucement du lit ne voulant pas la réveiller à son tour, ce qu’il ignorait avoir déjà fait. Elle cependant, se sentait bien à se reposer encore quelques longues minutes tranquillement. Duscisio revint un moment afin de récupérer des affaires, une potion qu’il but sur l’instant, puis il repartit. Elle se mit sur le dos et étendit ses bras à la perpendiculaire de son corps, regardant le plafond, puis poussant un long soupir. Elle devrait s’occuper de cette histoire avec le gamin aujourd’hui, et ça la faisait déjà chier rien que d’y penser. S’expliquer, et se le trimbaler une bonne partie de la journée… Un deuxième soupir sortit de ses lèvres, puis elle se redressa sur le lit jusqu'à être assise. Elle avait mal à la tête, légèrement. Peut-être la potion qui avait cet effet là à rebours. Quant à son épaule, qu’elle bougea afin de voir si tout allait bien et si elle allait pas devoir faire des exercices régulièrement, ça ne lui faisait pas mal du tout, elle allait donc pouvoir bouger tout à fait normalement. Elle sortit donc du lit tranquillement, s’étira correctement, puis sortit de la chambre pour aller chercher ses vêtements qui devaient désormais être sec. Elle alla donc directement dans la cuisine, où se trouvait la madame Vancus, et reprenant ses vêtements pour s’habiller tranquillement, celle-ci lui dit :

-Bonjour Asha, bien dormi ? Désolé de t’avoir forcé à aller dormir avec Duscisio que tu viens juste de rencontrer, j’espère qu’il n’y à pas eu de soucis ?

-Il dormait quand je suis arrivée, et j’ai pas eu de problèmes à m’endormir malgré l’étrangeté de dormir ainsi, lui répondit donc Asha tout en enfilant son pantalon.

Une fois celui-ci donc mis – et il était bel et bien sec en effet, ce fut donc le tour de sa veste qui était toute aussi sèche que son froc. Elle en profita pour récupérer les dagues qu’elle avait laissées dans le manteau hier soir qui se trouvait lui aussi dans la cuisine, et les replaça à leurs endroits habituels. Elle allait donc de ce pas rendre le fameux manteau à son propriétaire qui s’il n’était pas dans la cuisine ou une des chambres de la maison, se trouvait soit dans le salon soit dans le jardin. Préférant rester à l’intérieur pour l’instant elle alla dans le salon et y retrouva Duscisio, qui vu sa position dans la pièce l’avait forcément vu – sauf s’il était en train de somnoler, et s’approchant de l’albinos elle lui tendit son manteau :

-Merci encore pour me l’avoir prêté hier, la fonction chauffante est très pratique.

Il était temps qu’elle mange quelque chose, et qu’elle aille aussi récupérer le gamin. Elle était en train de se dire qu’elle allait pas tarder à partir afin de récupérer l’enfant dans la clinique de Vancus qui ne se trouvait pas très loin d’ici, quand celui-ci entra dans la pièce par la porte d’entrée. Il apportait avec lui des brioches, qu’il apporta directement dans la cuisine sûrement afin de saluer sa chère et tendre épouse, et revint donc une petite minute plus tard avec et les brioches et de la viande sur un plateau afin de prendre un bon petit déjeuner et posa celui-ci sur la table du salon, invitant tout le monde à s’assoir. Duscisio l’était déjà bien sûr, et les quatre se retrouvèrent donc à manger. Asha mangeait bien sûr copieusement, en se justifiant qu’elle devait récupérer de la journée d’hier, mangeant brioches et pain comme si c’étaient des bonbons. Pendant que tout le monde mangeait, elle décida de faire part de ses intentions.

-Ve vais pas tarder à aller récupérer le petiot, dit-elle tout d’abord en lançant quelques postillons, puis elle termina sa bouchée. Je le ramènerai ensuite à son père pour être enfin débarrassée de cette affaire.

Elle s’essuya un peu la bouche, puis but un peu afin de faire descendre tout ce qu’elle avait avalé. Bientôt à eux quatre ils terminèrent ce qu’avait apporté Vancus sur la table, et elle commença a faire ses aux revoir au couple qui l’avait accueilli et permit de se faire soigner par un de leurs hôtes hier soir ainsi que de dormir chez eux.

Dans un premier temps après son réveil, Duscisio s'était immobilisé dans la cuisine écoutant le calme avec gêne avant de se lever doucement pour aller dans le jardin. À cette heure il n'y avait personne dehors, autre par le froid de la nuit plus glaciale qu'à Hesperia et du fait qu'il fasse plus sombre. Cela l'arrangeait. Profitant qu'il soit lever et seul, le rosier blanc vint à se décider d'occuper et d'échauffer son être à moitié endormis par un exercice de base. Depuis qu'il est Gélovigien, il doit se passer de pierre de sphène, maintenant remplacer par sa foi aux divinités donc il invoque la force par la prière. Son épée en main, qu'il posa sur le mur une fois dehors, immobile un instant il vint à tendre les bras devant lui les paumes l'une contre l'autre qu'il écarta de quelques centimètres.

Virnis mi, sirsada di Acrigia...
Viens à moi, esprit du vent...

D'un mouvement de bras il tourna ses mains comme pour manipuler l'air qu'il avait entre ses dernières, le déplacement d'air fut alors amplifier et un courant d'air fut créé. Bien entendu il y avait un hic. Le temps de pouvoir manipuler ainsi l'air était plus long et donc moins efficace. Les quelques dizaines de secondes pour provoquer de petite courant d'air était trop long comparer à se qu'il pouvait faire avant. Le catalyseur avait quelque chose qui lui servait à booster et faciliter l'utilisation de sa propre essence divine. Ce manque a gagné était tout de même rattraper par la force de l'esprit de l'albinos à croire en se qu'il invoquait mais également à avoir une expérience sur la magie qui pouvait dépasser n'importe quel adversaire qui se tenait devant lui. Jusqu'à maintenant ses invocations étaient attendues à la fin avant qu'ils agissent. Il ne peut pas dire que ce soit le cas les prochaines fois qu'il utilise sa propre magie pour se défendre ou protéger celle qui lui est chère si ce moment bien à arriver un jour ou l'autre. Avec les projets qu'il avait, cet exercice avait une importance capitale dans un futur plus qu'abstrus, incertain et imprévisible. Rien ne lui disait se qu'il allait affronter prochainement.

Le temps passait et l'exercice continuait de bon train à pratiquer différentes magies en oubliant celle des plantes. Le froid de la ville l'empêchait d'utiliser celle dont il en est l’hôte de peur qu'elle ne le supporte pas et gèle à l'instant tout en manifestant son mécontentement par les douleurs de ses tiges dans ses muscles. Une gêne dont il aimerait volontiers se passer. Le jour commençait à se lever et l'ambiance intérieur de la maison se réveillait avec lui. La jeune femme qu'il avait soigner était entendue à travers la porte fermée menant à l'intérieur de la maison qui s'ouvrit donc afin de lui rendre sa cape de Bor, le remerciant du service rendu.
Le repas de l'aube arrivant, Duscisio ne mangeant pas, ni envie ni besoin, il ne passait que pour prendre nouvelle de se qu'il allait se passer à l'instant, les regardant déguster. La blessée mangea avec appétit pour récupérer de la veille et ce qui allait sûrement se passer dans la journée. Au passage, la dernière était en train de prévoir déjà se qui était prévisible. Dans la soirée d'hier elle lui avait parlé d'une mission concernant l'enfant. Le fait de le ramener chez lui était donc la fin de cette dernière. L'envie de l'achever était bien exprimer par l'expression utiliser.

On a l'impression que vous regrettez de l'avoir accepté, cette mission.

Aller chercher un garçon qui servait de monnaie d'échange auprès de bandit n'était pas forcément facile. Sans compter que le risque qu'ils ne se laissent pas sur leur faim est à prendre.

Je vous accompagnerai, on ne sait jamais. Une paire de bras supplémentaire peur changer beaucoup de choses.

Comme s'il était sur de pouvoir tous les maîtriser seul – comme à son habitude il faut dire – il n'ajouta aucune précision sur la manière qu'il pouvait utiliser pour les maîtriser. Avec un peu de chance, il n'aura même pas à agir du tout.

Duscisio fit rapidement la remarque à Ashabell qu’elle semblait regretter d’avoir accepté cette mission. Elle y réfléchit quelques secondes, puis agita négativement la tête.

-Non, je regrette pas, quelle que soit la manière dont je vais me faire payer, je serais contente, mais c’est juste que les missions de libération d’otages ça n’a jamais été mon truc, alors quand en plus ça se passe mal, je préfère m’en débarrasser au plus vite.

Après sa réponse cependant, Duscisio décida de l’accompagner sur la fin de sa mission, probablement pour une question de sécurité, mais Asha ne savait pas comment il se débrouillerait en cas d’affrontement, si jamais les criminels avaient décidé de rejoindre le père marchand. Malgré tout elle accepta, car en effet, une paire de bras en plus, ça peut servir. Ils finirent donc tous les deux par sortir, et se dirigèrent vers la clinique de Vancus où l’enfant se trouvait. Le trajet jusque là fut plutôt court, à peine cinq minutes a un rythme de marche plutôt lent. Là, des infirmiers à qui Vancus avait expliqué la situation montrèrent à Duscisio et Ashabell la chambre dans laquelle se reposait le jeune fils du marchand qui dormait encore. Ils attendirent quelques minutes qu’il se réveille, et là, malgré la peur visible sur le visage de l’enfant, il ne cria pas ni n’essaya de s’enfuir, et Asha pu enfin lui expliquer la situation, sur les brigands et sur son père qui l’avait envoyé pour le sauver. Elle lui annonça aussi qu’ils le ramèneraient dans la matinée chez lui, mais qu’il faudrait faire attention si jamais étaient postés devant sa demeure les brigands qui l’avaient enlevé. Le laissant s’habiller, ils sortirent ensuite de la clinique, et Asha et l’enfant se dirigeaient vers la demeure marchande tandis que Duscisio les suivait. Sur le chemin, il n’y avait pas beaucoup de sujet de conversation, et malgré quelques échanges le groupe était plutôt silencieux, avançant dans la ville au petit matin. Ils pouvaient voir des étals qui étaient encore en train d’être disposés, et certaines boulangeries sentaient bon le pain chaud, tandis que les rues défilaient sous leurs pas. Enfin, après un peu moins d’une heure de marche, ils arrivèrent devant un bâtiment, certes pas très luxueux mais qui n’était certainement pas pauvre de part son architecture. A l’entrée, quatre gardes qui quand ils virent Asha et l’enfant, les laissèrent passer et entrer dans la demeure. A l’intérieur on pouvait voir que la sécurité avait vraiment été revue à la hausse, là où seule une dizaine de gardes se trouvait avant, il y en avait aujourd’hui une trentaine. Ils avancèrent dans la pièce principale, et allèrent dans le bureau du marchand, qui était pourtant en pleine conversation avec un de ses serviteurs. Quand il vit qu’Asha était revenue et qu’à ses côtés marchait son fils, il lui serra vivement la main, de même qu’a Duscisio même s’il ne connaissait pas du tout ce dernier.

-Merci ! Merci beaucoup, à vous deux d’avoir sauvé mon Grégory de ces bandits ! Il ne sera pas dit que je ne tiens pas mes engagements.

Même si Asha connaissait le nom de l’enfant, elle ne l’avait pas vraiment prononcé jusqu’ici, afin de principalement ne pas impliquer le nom de la famille du marchand à des gens que ça ne concernait pas. Mais il faut dire qu’elle avait décidé de faire confiance à Duscisio en le laissant l’accompagner jusqu'à la demeure du marchand.

-Je vous déconseille vivement de faire appel à n’importe quelle bande de criminels à l’avenir, si vous avez besoin de conseils dans le milieu, je m’occupe de ce genre de choses aussi. N’hésitez pas, vous savez comment me joindre maintenant.

A nouveau, Asha et le marchand se serrèrent la main, tandis que ce dernier opina du chef, puis décida d’enlacer son enfant. Asha et Duscisio finirent par sortir de la pièce, et un serviteur remis une bourse de dias en sortant, sans rien dire, et enfin les deux comparses du moment quittèrent la demeure du marchand. Il n’y avait finalement eu aucun problème.

-Vous voulez une part de la récompense peut-être ? dit-elle à Duscisio, ouvrant la bourse afin de compter un peu si le marchand avait en effet été correct dans ses engagements, et dans le choix de son personnel (si jamais le serviteur avait décidé de se servir au passage).

Elle n’aurait pas hésité à donner une partie de l’argent à Duscisio si jamais celui-ci le voulait, il l’avait après tout soigné, et même s’il n’y avait eu aucun problème ensuite, il lui avait donné son aide pour ramener l’enfant chez lui.

Ce n'était qu'un point de vue. Duscisio avait mal vu, semblerait-il. La jeune femme ne voulait que dire que les affaires se terminant ainsi n'était pas sa tasse de thé, sans compter que le sauvetage n'était pas dans ses habitudes. Afin d'en terminer rapidement sans encombre et prévenir d'éventuelle attaque, Duscisio lui avait proposer de l'accompagner auprès du père de l'enfant encore à la clinique. Avant de partir, les bonnes habitudes de prendre sa sacoche pour la mettre autour de l'épaule en bandoulière, attacher son épée à la ceinture, remettre son manteau-bouclier puis par-dessus la cape de Bor pour lui porter chaud dans cette ville couverte d'une atmosphère geler. Rien ne manquait ? Non, cherchant une pierre de sphène mais n'ayant pas encore l'habitude que ses dernières sont enfermé dans le coffre bien scellé dans sa demeure, il restait ainsi durant quelques secondes en réfléchissant.

La clinique n'était pas loin de sa demeure, une aubaine pour gagner du temps alors que Vancus se mit à nous accompagner pour reprendre le petit et accomplit la requête qu'elle avait acceptée auprès d'un marchant qui avait fait de mauvaise affaire. Quelle stupidité de recourir à de tel groupe qui n'agisse que par appât du gain. Sur ce point, et cette fois-ci, ses derniers avaient plus perdu que gagner d'en l'affaire. Il n'avait plus de quoi faire chanter le père de famille.
L'enfant allait bien, ses blessures très bien soigné et ou l'on reconnaissait – pour Duscisio du moins – quelques produits de son cru donc le nom marqué sur l'étiquette était bien différente des autres, une marque de fabrique chez lui.
Ils repartirent une fois l'enfant avec eux pour se diriger directement vers la demeure du marchand et père de famille qui n'attendait que lui. L'heure de marche se fit dans le plus grand des silences, vigilance et prudence. A vrai dire, Duscisio avait une démarche totalement banale et rien que regarder devant lui suffisait à voir une différence sur se qu'il se passait autour de lui, se qui ne l’empêchait pas de tourner la tête cacher par une capuche à cause du blanc très réfléchissant de la glace.
Quand ils arrivèrent à destination le commerçant s'exprima avec une joie indéfinissable d'un tourment qui avait duré plusieurs jours. Le petit Grégory – tel était son nom – raccompagna son père à l'intérieur à travers un moment de tendresse familiale, qui les remercia tout en respectant ses engagements.
La réponse de la jeune femme fut courtisé d'une étrange réponse comme s'occuper de ce genre de choses. Ashabell'anar avait l'air du genre de brisants qui faisait dans le bon milieu.
Bah cela ne le regardait plus à présent, pendant qu'elle discutait, Duscisio prit le pas. Quand elle se retourna pour lui proposer un partage il s'était éclipser donc la silhouette déjà lointaine d'un pas presser de partir tourna à la prochaine rue...

Duscisio posa la main encore une fois sur sa sacoche après avoir disparu de la vue de la jeune femme, se préparant à quitter la ville aussi rapidement que possible. Autre le fait qu'il allait lui falloir plusieurs heures pour traverser le désert de glace des plaines cimmériennes. , qu'il allait affronter le froid encore un moment il se mit à parler de ses projets seuls, profitant que personne ne s'occupe de se qu'il disait pour parler tout bas.

Il est temps de retourner à Hesperia... Toutes les pièces sont en place et les visages connu... Elerinna aura bientôt une surprise dont elle pourrait se souvenir...

Il ignorait si elle connaissait son identité, par contre le cauchemar de cette nuit lui confirma une chose, celle qui l'avait aidé à récupérer Melodie et Lullaby était bien la grande prêtresse de Cimmeria. Son visage a demi découvert quand elle tomba lui avait mit quelques doutes sur des traits qui lui semblait déjà avoir vu, la nuit lui vint porter conseil pour cela.

Mais avant ça il me faut retrouver Othello pour se rendre au temple de Kron...

Et il continua sa route et ses actions pour retourner chez lui à travers marchandages et discutions. Son nom et sa renommé lui avait déjà valu plusieurs voyages ici, certain passant le connaissait bien...