- La fin est proche - [TERMINÉ]

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 - La fin est proche - [TERMINÉ]

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Anonymous Invité
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MessageSujet: - La fin est proche - [TERMINÉ]   - La fin est proche - [TERMINÉ] Icon_minitimeMer 11 Fév - 14:36

La jeune Alolla n'avait pas franchit les portes d'Hesperia, la belle capitale d'Eridania, depuis des lustres. Trop occupée à assouvir les demandes de La Chimère dans des contrées parfois lointaines elle en avait oublié l'élégance de la ville et ses rues pavées paisibles. On disait qu'ici la criminalité y était faible mais tant que les Ladrinis étaient présents, nulle ville pourrait vanter un titre tel. La jeune femme était là pour s'assurer que rien ni personne n'allait détruire la sombre caste... les sombres castes qu'elle défendaient... Alors qu'aucun mission particulière ne lui avait été octroyée pour le moment, c'était de son plein gré qu'elle venait arpenter Hesperia d'un pas de velours. L'occasion aussi de se refaire une éventuelle garde robe, quitte à se fondre dans le paysage, autant que ce soit à la mode des lieux. Toutefois il lui fallait rester sur ses gardes, la vie des Ladrinis, par les temps qui courent, est menacée. Il semblerait qu'ils ne soient pas les bienvenus dans les contrées nobles et calmes. Jusqu'ici, Alolla n'avait jamais fait de vagues, n'avait jamais été identifiée, sûrement entre autre, grâce à l'un de ses pouvoirs, celui qu'elle maîtrisait le mieux car pour son caractère c'était celui qui lui collait le mieux à la peau : Elle avait le don de traverser les matières. Certaines étaient plus difficiles que d'autres, comme le verre et le fer, mais fort heureusement pour elle, les murs de la ville étaient de pierres. Ce pouvoir allié à celui d'invisibilité et tout était gagné.
Toutefois, l'invisibilité était compliquée à utiliser, il lui fallait enlever tous ses vêtements, ses armes, en bref tout ce qui n'était pas naturel et propre à son corps. Le pouvoir en question n'était pas éternel, hélas, mais permettait aisément de disparaître d'une scène de crime sans grande peine. Elle portait habituellement sur elle une dague en or blanc mais elle évitait de la prendre avec elle pour la bonne raison qu'elle devait la laisser derrière elle pour disparaître et ne souhaitait la perdre. En général, pour ôter la vie d'un homme elle se servait d'une banale arme : ses mains. Il suffisait qu'elle se place derrière la personne et pose ses mains de part et d'autre de la tête de sa cible, et d'un bon coup... CRAC, nuque brisée.

Ce jour là, aucune cible en vue, pas d'action de grâce à réaliser par nécessité absolue, une journée libre. Autant profiter de ce rayon de soleil qui se reflétait sur la vitrine d'un vieux boulanger ronchon. Adossée à un mur, prenant un air trapu avec sa cape sur les épaules afin de passer pour une vieille dame fatiguée inconito, elle tira sa capuche du bout des doigts pour que son regard ne soit pas visible. Ainsi elle pouvait observer les passants de ce quartier résidentiel sans prendre de risques. Lorsque des membres de la garde de la ville faisaient des rondes avec leur accoutrement ridicule, elle s'enfonçait dans un petit porche discrètement et faisait mine de faire la manche. Mieux vaut être prudent.
Stupide idée que de venir dans une ville avec une garde si nombreuse. Les membres n'étaient pas tous aussi remarquables que ceux en costume, beaucoup étaient en civil et pouvaient ainsi arpenter les rues sans problèmes. C'était de ceux là dont il fallait se méfier. Mais bon, Alolla n'était pas venue pour faire des bêtises, juste là pour... observer un brin cette ville un peu trop tranquille à son goût. Faire un peu de repérage, observer les tours de garde, juste histoire de... histoire de.

Beaucoup de monuments importants siégeaient dans les environs, le tribunal, la bibliothèque des lumières, le palais royal... chose qui expliquait que la ville était si surveillée et que la malveillance de ses gardes ferait vite mouche et donnerait mauvaise allure. Les gardes avaient leur réputation à tenir, certains étaient moins délicats que d'autres et Alolla avait perdu des proches lors de sombres missions au cœur de la ville.

C'est alors qu'au fond de la rue, patrouillant discrètement, une tignasse d'un coloris spécial rosâtre apparu aux yeux d'Alolla. Elle la connaissait, c'était une nana qui manquait réellement de délicatesse et qui avait une sainte horreur des gens malveillants, quelle ironie pour une femme qui prenait plaisir à tuer les gens mauvais.. le serpent qui mord sa queue... Vilenya quelque chose, c'est elle qui avait tué de sang froid Naxa, une ex Ladrinis qui s'était reconvertie et qui fuyait les représailles des Ladrinis qui n'aimaient pas beaucoup qu'on quitte leur camp. Naxa avait était sauvée par un garde un jour par hasard, après une agression de rue, et en était tombée éperdument amoureuse. Pas de chance, mais leur amour était resté secret car peu orthodoxe. Vilenya ainsi que la garde qui avaient parfois quelques « portraits » dans leurs têtes des Ladrinis à éliminer, n'avait pas connaissance de cette histoire et ôta la vie de la jeune femme qui était venue regarder l'homme de sa vie patrouiller paisiblement. Lorsque le dit homme annonça la mort de sa bien aimée, il fut exécuté à son tour, par traîtrise, pas même jugé...

Malgré le fait qu'Alolla était une Ladrinis, elle savait que l'amour pouvait parfois être plus fort que tout et n'avait jamais dénoncé Naxa qui était son amie. C'est pourquoi alors que Vilenya était à quelques pas d'elle, une envie de meurtre la submergea...


Dernière édition par Alolla Cwra le Sam 28 Fév - 15:18, édité 1 fois
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: - La fin est proche - [TERMINÉ]   - La fin est proche - [TERMINÉ] Icon_minitimeMer 11 Fév - 16:51

C'était la fin de journée et j'étais en train de patrouiller dans les quartiers résidentiels d'Hesperia, mon regard se balançant de droite à gauche, marchant lentement, prenant le temps d'analyser l'environnement autour de moi. Enfin, en réalité, j'avais terminé mon service depuis un petit moment, mais j'avais pris l'habitude depuis que je suis dans la garde de faire comme si je patrouillais alors que j'étais libre de marcher comme je voulais. En effet, dans un métier comme le mien, il fallait toujours être vigilant car ceux qu'on a pas envoyé inertes dans le caniveau ou qu'on a pas assez estropié pour ôter à l'autre toute idée ou même velléité de vengeance, ne désiraient que de te tomber dessus en dehors de tes heures de service afin de te faire payer ton passage à tabac. Mais aucun de ceux là ne m'a jamais attaqué et si d'aventure attaque il y avait, j'avais en permanence mes gantelets avec moi, je n'hésiterais plus à l'envoyer dans le caniveau et m'assurer qu'il ne cause plus d'ennuis. Et que personne ne vienne me parler de brutalité policière. C'est de la prévention et de la réponse appropriée à la criminalité rampante et la vermine de cette ville.

D'ailleurs en parlant de ça, Hesperia avait retrouvé son activité grondante habituelle. En effet, le myste s'étant dissipé depuis longtemps, les gens commençaient à venir et à rentrer chez eux. Mais les opérations de pacification des quartiers battaient toujours leur plein, il y avait toujours de la racaille à calmer et à supprimer. L'armée était restée dans la ville afin de nous épauler dans le maintien de l'ordre et nous avions pu maintenant la ville debout. Des gens nous remerciaient de temps à autre dans les rues de ce que nous faisons et ces signes de sympathie pour nous, les forces de l'ordre, m'encouragèrent fortement dans ma tâche quotidienne. Un petit sourire se dessina sur mon visage en y repensant.

En arpentant le quartier résidentiel non loin du mien, une escouade de gardes attira mon attention. Je ne les connaissais pas mais eux me reconnurent sur-le-champ. Il faut dire qu'à cause des évènements récents dans Hesperia, j'avais acquis une plus grande renommée auprès des collègues et de la plèbe. Beaucoup me connaissait notamment grâce à ma coiffure et ma couleur de cheveux car personne dans la garde n'était ainsi accoutrée mais beaucoup m'avaient vu aussi dans les évènements les plus marquants de l'évacuation et du maintien de l'ordre d'Hesperia lors du myste rouge. Cela était de bon ton pour les forces de l'ordre car leur symbole le plus fort était parmi eux et aidait tout le monde à tenir le coup. Les gardes m'ayant remarqués me firent un signe de la main et je leur répondis en leur envoyant un signe avec mes gantelets : je fis un V de salutation avec mon index et mon majeur droit. Fort heureusement ces lascars n'oublièrent pas leur devoir et continuèrent leur patrouille.

Je m'arrêtais près d'une boulangerie que je connaissais bien. Une vieille femme encapuchonnée était en train de faire la manche non loin de l'échoppe. Je lui accordais à peine un regard, j'avais appris à ne pas regarder les pauvres de cette ville. J'ai connu cette misère mais j'avais le sentiment que si je me focalisais sur eux, la misère allait me rattraper. Je passais à côté de la mendiante et m'arrêta à l'entrée. Le patron vint me voir, m'adressa un sourire nerveux et appela derrière lui. Une jeune femme à peine plus grande que moi arriva et me sourit.


- Salut ma belle. Alors t'as ma cargaison finalement ?

- Salut Vi. Ouais on a finalement pu être livrés et j'ai eu le temps de te fabriquer quelques sucettes. Je te les apporte... Elle disparut durant quelques secondes avant de revenir vers moi avec un petit sachet. Tiens voilà. Je t'en ai fais une vingtaine ça devrait aller je pense.

- Merci, merci beaucoup. J'allais être en manque bordel... T'es la meilleure. Combien je te dois ?

- Rien je te les offre. Pour tout ce que t'as fait pour cette ville toi et tes collègues. C'est la moindre des choses. Elle m'adressa un sourire rayonnant malgré son air fatigué. Je me mis à rougir.

- Non attends. T'as quand même passé du temps dessus ? Bon d'accord euh ben.... merci encore. Promis la prochaine fournée je te la dois.

- Pas de problème je te fais confiance, Vi. Elle m'enlaça avant de repartir dans l'arrière boutique.

Je fus surprise par sa réaction mais je ne la repoussais pas. Au contraire j'aimais bien son contact mais je n'éprouvais rien d'autre pour elle que de l'amitié. Je lui souris en faisant le même V que je faisais aux gardes avant de tourner les talons et d'inspecter le contenu du sachet. Je ne dis rien mais je souris d'un air mesquin. Je mis le sachet dans un recoin de mon armure avant de repartir. Je jetais un dernier regard à la mendiante mais l'appel de mon antre situé non loin fut plus fort et je partis d'un air un peu plus rapide. Je commençais désormais à arpenter une rue déserte. Cela me mit la puce à l'oreille car normalement, cette rue n'était pas vide à cette heure. Ma vigilance augmenta et je ralentis mon pas. Je jetais un regard derrière moi mais il n'y avait personne. J'entendais toujours la clameur sourde de la ville mais c'était le seul bruit de fond que j'entendais. J'essayais de me persuader que les gens étaient soit déjà chez eux, soit pas encore mais qu'ils ne déambulaient pas ici mais je ne pus m'empêcher d'en être inquiète.


Dernière édition par Vilenya Noyan le Lun 23 Fév - 13:42, édité 2 fois
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: - La fin est proche - [TERMINÉ]   - La fin est proche - [TERMINÉ] Icon_minitimeDim 22 Fév - 17:03

Vilenya était passée à quelques mètres d'Alolla sans lui adresser un regard. Comme beaucoup de personnes dans ce monde, les mendiants font peur, car ils dérangent, ils mettent mal à l'aise et l'égoïsme des gens leur font détourner le regard. Si ils ne le détournent pas, ils sourient bêtement, font un signe de la main comme un « bonjour, navré, je n'ai rien sur moi »... menteurs...

La garde semblait déterminée à pénétrer dans la boulangerie sombre à la devanture verdâtre afin d'y acheter... des sucettes ? C'était pas qu'Alolla aurait vu la jeune femme plutôt boire une bière ambrée en tapant sur la gueule des gens trop saouls dans une taverne miteuse mais de là à la voir acheter des sucettes...
Un sourire moqueur se dessina sur ses lèvres et s'agrandit quand elle vit Vilenya dessiner un V de ses doigts l'air satisfait.
Sous ses apparences de femme fatale et barbare apparaissait une gamine, ses mimiques, ses goûts, ses envie, ses actes... Alolla leva les yeux au ciel et ne savait plus trop quoi faire car peut être qu'il persistait chez la garde, un fond de naïveté d'enfant qui n'était pas réellement critiquable...

L'envie de la voir disparaître était au fond bien présente, mais la rue s'était mystérieusement vidée sans raison apparente, peut être l'aura fourbe de Vil qui passait par là...

Un gosse brun, vêtu de vêtements crasseux était adossé contre un mur éffrité en face du sien, du coup Alolla ôta sa capuche et s'approcha du môme d'un pas sûr.

- Il se passe quoi ici, gamin ? Les gens ont vu un monstre ou quoi ?

Le gosse ne répondait pas, ce qui avait tendance à énerver la jeune femme qui l'attrapa par l'épaule et serra sa main. L'enfant baissa les yeux et elle lâcha prise en soupirant et leva une fois de plus les yeux au ciel.

La garde n'était pas loin, continuant à marcher lentement, elle semblait méfiante, mais avec cette rue vide, il y avait de quoi. Toutefois elle ne se retourna pas.

Alolla avait bien envie d'aller voir cette nana, lui faire avouer ses crimes et ses fautes, être garde d'accord, mais agir bêtement, violemment et sans réflexion c'était bas. Plus Alolla se remémorait les actes de la garde, plus son cœur palpitait. Il était mal venu de la part de la jeune femme de critiquer les meurtres d'une autre personne sachant que chez les Oiseaux le meurtre était mot d'ordre, mais les raisons était réfléchies et avaient une stratégie. Alolla laissa tomber sa cape par terre et accéléra le pas pour arriver juste derrière Vilenya, elle posa alors sa main sur l'épaule de celle ci, elle se retourna et Alolla, sans réellement réfléchir, lui colla un pin dans la poire.

Les seules mots qui vinrent à l'esprit d'Alolla qui réalisa qu'elle n'avait ni arme, ni protection, ni rien étaient de pauvres... « oh oh »
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: - La fin est proche - [TERMINÉ]   - La fin est proche - [TERMINÉ] Icon_minitimeLun 23 Fév - 14:08

Je continuais de marcher dans ma rue, tout en restant vigilante. Cette soudaine désertion de ce coin du quartier résidentiel n'était pas normal. Je me disais que ce ne devait pas être moi qui devait faire cet effet, les gens d'ici me connaissaient et savaient que j'habitais dans le coin. Et ces personnes là étaient suffisamment intelligentes pour ne pas me provoquer ou me tomber dessus. Toutefois, l'environnement n'était pas silencieux comme un cimetière, le bruit de fond éternel de la ville d'Hesperia se faisant toujours entendre de même que le cliquetis des différentes pièces de mon armure. Tout en restant aux aguets, j'avais l'impression d'être suivie ou du moins observée. Généralement, si je ressentais cette sensation, cela n'était jamais bon pour moi et cette impression ne trompe généralement pas. Je n'étais pas seule dans cette rue. Ou du moins quelqu'un ou quelque chose se tramait contre moi qui pourrait survenir dans un avenir immédiat. Je ne m'arrêtai pas, il fallait que je continue jusqu'à mon antre. L'idée, pour me rassurer, d'empoigner une sucette et de l'entamer me traversa l'esprit mais quelque chose m'en empêcha.

Je sentis que quelqu'un posait une main sur mon épaule et par réflexe, je me retournais pour faire face à celui ou celle qui avait osé posé une main sur moi. Mais je n'eus pas ce loisir car je me pris un bon coup dans le visage. Plus surprise par l'acte en lui même que la violence du coup, je reculai de quelques pas, le visage dans mes gantelets. Mais le coup que je reçus me paraissait bien faiblard désormais par rapport à d'autres coups que j'ai déjà reçu dans ma vie donc je relevai la tête peu après. Je me fis une rapide inspection du visage : aucune contusion, aucune coupure, aucun objet planté donc aucun risque de mort par empoisonnement ; mon plombage avait bien encaissé le coup donc rien de cassé ; pas même le moindre saignement que ça soit du nez ou de la lèvre. Après m'être assurée que tout allait bien, je pus désormais porter mon regard vers mon agresseur qui n'en avait malheureusement pour lui profité pour continuer à m'attaquer. Erreur fatale que je me disais dans mon esprit...

Mon agresseur était une femme, plutôt jolie. Encore un joli minois que je me disais. Elle n'était pas d'aussi haute taille que moi mais je la trouvais plutôt grande. Je jetais un coup d’œil derrière elle et je remarquais une cape au sol à quelques pas derrière elle. C'était donc elle la mendiante ? M'en voulait-elle pour ne lui avoir pas donné une pièce ? Et puis je voyais mal un si joli minois en train de faire la manche... Je ne voyais pas la moindre arme ou pièce d'armure sur elle mais cela renforça ma méfiance envers elle, peut être avait elle encore autre chose sous ses vêtements. Alors qu'elle me fixait et s'apprêtait à m'attaquer de nouveau, je me fendis de mon sourire mutin et je réagis plus rapidement qu'elle. J'eus la fraction de seconde nécessaire pour armer une droite plus violente que la sienne. Je frappais son visage avec force et l'envoya voler sur le pavé quelques mètres plus loin. Elle s'écrasa contre le sol et je fonçais vers elle pour l'empêcher de se relever. Je m'accroupis et posa un genou sur sa poitrine avec violence pour la maintenir au sol.

Je pris une sucette que j'avais planquée dans mon armure et l'entama devant elle, toujours avec le même sourire en coin. Je la voyais qui me fixait toujours.


- T'as signé ton arrêt de mort ma belle. Non franchement t'espérais quoi ? Me faire saigner ? C'est quoi ton problème ? Je lui donnais une autre droite, moins violente que la précendente, mais pour la faire parler. Son visage commençait à saigner et j'approchais le mien du sien. Oh désolé j'ai cassé ton plombage... T'allais dire ? que je fis en faisant bruyamment et soudainement craquer ma boule de sucrerie.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: - La fin est proche - [TERMINÉ]   - La fin est proche - [TERMINÉ] Icon_minitimeMer 25 Fév - 21:31

Un acte suicidaire, voilà ce qu'elle venait de faire ! Elle savait pertinemment qu'en posant la main sur Vilenya, et qui plus est, lui foutre un petit pin dans la tronche, elle se risquait à des conséquences peu... agréables ? Mais... rares étaient les fois où Alolla se laissait envahir par ses émotions et passait à l'acte d'une façon irréfléchie ! Mais voilà, elle était tombée nez à nez avec la garde peu saine d'esprit et à présent elle était au sol, un genou enfoncé dans sa poitrine après avoir fait un petit vol plané au dessus du sol pavé froid.

La nuit commençait à tomber et le dernier rayon de soleil venait de quitter les toits des maisons décrépites. Dans la rue, plus un bruit, plus un passant, même le gamin était parti, il avait sûrement flairé le coup et se doutait que de mauvaises choses se tramaient dans les parages. Les volets se fermaient au rythme de la respiration des deux femmes, c'est à dire, très rapidement.

Les esprits s'échauffèrent, toutes deux se regardaient fixement, Vilenya trouva le temps de s'enfoncer une de ses sales sucettes dans le bec avant de s'adresser d'un ton enfantin à Alolla.

- T'as signé ton arrêt de mort ma belle. Non franchement t'espérais quoi ? Me faire saigner ? C'est quoi ton problème ?

Puis elle se prit un nouveau coup dans la gueule, une bonne grosse droite en plein visage.

- Oh désolé j'ai cassé ton plombage... T'allais dire ?

Alolla était bien mal barrée, elle aurait pu s'excuser, s'apitoyer sur son sort, prier pour qu'elle soit délivrée de cette emprise et de la rage de Vilenya, mais que dalle, elle était bien trop dans une phase d'adrénaline. Nan, impossible de fermer sa gueule.

- J'espérais améliorer ton joli minois, il manque un peu de féminité... ma belle. Te faire saigner nan, ton sang m'importe peu, sauf si c'est pour m'en coller un peu sur les lèvres, quelle teinte ? J'peux voir ?

Vilenya avait les mains libres, seul son genou maintenait Alolla au sol, et c'est pas parce qu'elle n'était pas armée qu'elle était incapable de force. Un peu d'adrénaline et le tour est joué. Elle fit basculer la nana sur le côté et elle s'écrasa à son tour laissant tomber sa sucette au sol. La jeune Alolla se mit à cheval sur la garde, les deux mains autour de son cou, mais sans serrer.

- Oh mince, j'ai cassé ta tétine... ça t'évitera d'avoir des caries. Quant à mes dents j'te rassure, elles sont en pleine forme, pas de plombage pour moi... ma belle. Bien que je doute garder toutes mes dents d'ici peu de temps, laisse moi savourer ce moment.

Vilenya semblait amusée, elle savait bien qu'elle aurait la main sur cette bataille improvisée dans cette ruelle qui s'assombrissait. Alolla ramassa un bout de sucette, l'essuya brièvement puis le mit dans sa bouche.

- Tu as de mauvais goûts.

Avant de laisser Vilenya réagir brutalement, elle lui colla un gros coup de tête dans le pif qui se mit, cette fois, à saigner.

Quelle étrange sensation. Était-ce réellement un acte suicidaire que de continuer cette bagarre alors qu'il n'y avait aucun espoir pour la dame blanche ? Il semblerait que oui. N'était-elle pas satisfaite de sa vie de badgirl, tout ce sang sur les mains alors qu'elle n'était pas bien âgée. Toutes ses névroses dans son golliwog, si jeune... Les Oiseaux sur son dos, impossible de les quitter si ce n'est qu'en se donnant la mort... Alolla se mit alors à lâcher une perle d'eau de son œil, tout en souriant naïvement, ce qui semblait la surprendre.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: - La fin est proche - [TERMINÉ]   - La fin est proche - [TERMINÉ] Icon_minitimeMer 25 Fév - 23:01

Je fus surprise par le mouvement de la foldingue qui m'avait agressée et la sucette s'échappa de ma bouche. En un instant je me retrouvai sur le dos, elle à califourchon sur mon ventre. La situation aurait pu être... plus ou moins plaisante si nous nous étions rencontrés dans d'autres circonstances. Malgré le saignement sur son visage, cette femme aurait pu me plaire mais depuis qu'elle a posé la main sur moi, elle avait signé son arrêt de mort. Elle mit ses deux mains autour de mon cou et je m'attendais à tout moment à ce qu'elle m'étrangle. D'instinct, je posais mes mains sur les siennes pour l'empêcher de faire pression mais je remarquais qu'elle ne pressait pas sur mon cou. Elle l'ouvrit et bizarrement cela me fit marrer. Je retins à grand-peine un rire en l'entendant. En plus elle avait le sens de l'humour... C'est vraiment du gâchis. Nous restâmes encore quelques secondes dans cette position, elle sur moi, à se regarder comme ça, elle en train de suçoter mon morceau de sucette tombé à terre, moi continuant de lui sourire en manière de défi. Elle était pour l'instant en position de force mais je ne tarderais pas à reprendre la main.

- Mouais au moins j'ai des g.... Cette garce ne me laissa pas le temps de finir ma phrase et me flanqua un coup de boule en plein sur mon nez qui craqua et se mit à saigner.

La rage commença à me prendre pleinement et je ne voulais plus m'amuser avec elle. Désormais, tout ce qui m'importait est de détruire ce visage et ce sourire qui n'était que quelque chose en train de me narguer. Je fis un effort considérable pour me redresser et je répondis à son coup de boule par le mien. J'entendis distinctement le nez de mon agresseuse craquer et rien que ce bruit ne fit que décupler ma rage et mon envie de la réduire en bouillie. Alors qu'elle était en train de basculer pas assez rapidement à mon goût, je me mis à la frapper dans le ventre et la poitrine pour la faire dégager de là. Alors qu'elle était à terre, je me relevais rapidement, le souffle court et je me tâtais le visage. J'étouffais un gémissement de douleur et mon nez laissa suinter quelques filets de sang. Elle n'avait pas loupé son coup la garce mais maintenant j'allais enfin le lui faire payer. Elle voulait savourer ce moment ? Dommage elle avait frappé à la mauvaise porte parce que désormais, c'est moi qui profiterait de ce moment et pas elle. Je lui crachais dessus.

Je laissais ma rage prendre la suite. Cette fois c'est moi qui me mis de part et d'autre d'elle je lui pilonnai le visage de mes poings. Je la frappais encore et encore et je voyais du sang surgir à chaque coup que je donnais. Un grondement s'échappa en moi et je lui frappais le visage encore un moment avant de m'arrêter. Je me relevai et je martelai son corps de coups. Elle était certainement déjà morte depuis un bon moment mais je m'en foutais éperdument, je voulais juste la désintégrer, la rendre encore plus que méconnaissable. Je l'écrasais de mes poings, je lui donnais des coups tellement forts que j'étais quasiment en train de l'enterrer à la force de mes poings dans le pavé de la rue. Mes mains me faisaient souffrir mais je ne répondais plus, j'étais devenue ivre de haine. Je ne sais plus combien de temps je me suis acharné sur sa dépouille... Je donnais un dernier coup de pied dans ce que je pensais être le ventre à l'origine avant de m'arrêter et d'examiner la carcasse toute sanguinolente de ce qui à l'origine était mon agresseuse. Je ne sais pas pourquoi mais je m'attendais à tout moment à ce qu'elle remue, comme si elle était encore vivante ou qu'elle me dise quelque chose. Mais bien entendu, rien ne se passait.


- Tu pensais vraiment que j'allais laisser t'en profiter et t'en tirer ? Crève encore saloperie. que je disais à la carcasse tout en lui crachant dessus. Je regardais à côté d'elle et il y avait mon bâtonnet de sucette avec un morceau de sucrerie dessus et quelques gouttes de sang. Je la ramassais, profitant du moment pour lui cracher dessus encore. Ma sucette. Je la regardais quelques secondes avant de la nettoyer, histoire d'enlever la saleté et le sang avant de la remettre en bouche. Il subsistait encore un peu de sang dessus et je souris en pensant que c'était celui de celle qui m'avait agressé. Oui je pouvais passer pour une barje mais je m'en foutais, c'était la vermine qui pensait ça. Et moi, les racailles, je les soigne.

Je ramassais ce qui restait du corps et je le balançais dans le caniveau le plus proche. La rue était étrangement toujours aussi déserte, je me rassurais en me disant qu'il n'y avait pas de témoins, même si je me disais que personne ne serait venu me cracher dans les bottes pour ça. Je balançais le tas de viande sanguinolent qui était autrefois un être humain et lorsque la carcasse heurta le sol je crachais une dernière fois dessus.


- L'enfoiré qui me crèvera n'est pas encore venu au monde. Salue les autres pourris que j'ai envoyé en enfer de ma part. Charogne. J'émis un sourire carnassier malgré le sang séché sur le visage avant de repartir vers mon antre qui me servait de foyer.
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MessageSujet: Re: - La fin est proche - [TERMINÉ]   - La fin est proche - [TERMINÉ] Icon_minitimeJeu 26 Fév - 13:31

Vilenya Noyan. Déjà des antécédents pour désordre martial et pour comportement violent. Et maintenant quand on trouvait un cadavre dans le caniveau - ce qui, il faut le souligner, n'était pas chose courante en l'une des capitales les plus sûres d'Isthéria - c'était l'armée d'Hespéria qu'on venait accuser en la personne de cette garde qui devenait sujette à des débordements trop graves pour être ignorés. On n'était pas à Mavro Limani, ici. Une agression sur un représentant de l'ordre ne justifiait pas qu'on passe à tabac une gamine dans la rue et qu'on jette son corps dans le ruisseau.
Le lieutenant Travers de la garde lupine d'Hespéria soupira franchement et congédia le témoin avec lassitude. « On vous rappellera pour les soins de l'enquête, merci de votre collaboration. »

Les témoins, il y aurait pu y en avoir davantage. Celui-ci avait observé la scène depuis sa fenêtre, caché derrière les stries de son volet. Ce n'était pas un brave, non, mais il avait eu le mérite de sortir le corps de la jeune fille du caniveau et de s'enquérir de son état, puis d'aller trouver une patrouille pour rapporter les faits. Choqué, il s'était porté garant de son témoignage dans l'enquête qui servirait à déterminer si Vilenya avait agi dans des circonstances de légitime défense ou non. Restait qu'aux yeux de Travers comme de la plupart des gens sensés, un cas de légitime défense défendable se présentait plus souvent sous l'aspect d'une épée passée en travers d'un corps d'un coup d'un seul que sous celui d'un acharnement inutile sur une presque dépouille.
Cette fois-ci, Vilenya Noyan - dont le signalement n'avait pas laissé de doute - n'échapperait pas aux sanctions sévères, elle avait largement dépassé les bornes.

Le corps de la jeune fille assassinée fut transporté à la morgue en attendant d'être identifié. Il était possible après tout qu'elle soit l'objet d'avis de recherche qui la réclamerait morte ou vive, ce qui excuserait peut-être les violences de la garde, mais cela restait à prouver. Et les soldats d'Hespéria n'étaient pas des chasseurs de prime. Les Ladrinis, les Nérozias et les Eryllis, on les arrêtait, on les jugeait, on les envoyait à Umbriel, on ne faisait pas de leur mort un motif de vengeance et de sédition pour leurs pairs.

Travers envoya cinq hommes trouver la garde à son domicile. Ce n'était pas de gaieté de cœur qu'on entamait des enquêtes sur un membre des forces de l'ordre, ici, mais ces choses-là requéraient encore davantage de rigueur et de discipline que d'usage, il en allait de la réputation du régiment.

« Vilenya Noyan ? Vous êtes suspectée du meurtre d'une citoyenne eridanienne. Veuillez nous suivre s'il vous plaît. »

On lui passa les menottes et on la mena à un poste de brigade auquel la jeune femme n'était pas affectée personnellement afin d'éviter les contacts directs avec ses connaissances et ses collègues.
Le temps de l'enquête, s'il s'avérait que Vilenya pouvait être exemptée de reproches trop lourds, elle resterait derrière les barreaux pendant un à deux mois - et s'il n'y avait pas mise à pied, elle se verrait très probablement interdite de monter en grade pour une durée indéterminée.



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