Lun Fanti (Terminée)

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 Lun Fanti (Terminée)

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MessageSujet: Lun Fanti (Terminée)   Lun Fanti (Terminée) Icon_minitimeJeu 31 Juil - 16:47



QUELLE PERSONNE ES-TU ?
Toi qui voyage sur ces terres oubliées



Lun Fanti
" Une petite citation qui pourrait évoquer votre personnage "

.
S Zéphyr
A 93 ans.
S Féminin
P Sindarin
C Eclari
M Aventurière (Rôdeuse)


• • • • • • • • • • • •

A
Arc :
C'est une arme d'une facture exceptionnelle, taillée dans un bois souple à la couleur de l'ébène. De taille moyenne, cet arc permet des traits d'une très bonne précision car il est léger et simple à manier. Parfaitement lisse, rien ne vient troubler sa noirceur. Lun l'a réalisée elle même. Il résulte de mois de travail.

Deux Tonfas à lames :
Armes discrètes à la redoutable simplicité, elles sont particulièrement efficaces lorsque l'ont sait les manier. La garde est façonnée d'un bois sombre et dur, recouvert d'ivoire. La prise en main a été savamment réalisée pour permettre un maniement optimal, Lun peut donc glisser ses paumes contre le bois pour en disposer avec une virtuosité adaptée à ses mouvements souples. Dans le prolongement de ce manche s'étend une lame finement ouvragée, marquée d'arabesques tranchantes. Ses reliefs dentés déchirent la chair.

A
Si vous avez du matériel important, un catalyseur, des biens précieux qui méritent d'être marqués
D
Sens développés
P
Premier pouvoir :  Contrôle du sable.
Le contrôle du sable a des avantages comme des défauts. Dans un territoire comme Argyreï, terre natale de Lun, ce pouvoir est à son apogée, sur les plages ou à proximité des fonds marins également.  Mais dans les plaines et les montagnes, il n'est d'aucune utilité.  Voilà pourquoi Lun porte toujours un bracelet de verre creux, empli d'une mince quantité de sable. Il lui suffit de dévisser l'extrémité d'argent du bijoux pour libérer le sable et ainsi pouvoir s'en servir. La jeune femme peut le manier à sa guise, en faire de redoutables poignards et les projeter vers ses ennemis. Une grande quantité de sable peut également lui servir de barrière. Plus la quantité de sable est grande, plus la maîtrise nécessaire et la fatigue qui en résulteront sera grande. La jeune femme ne peut pas créer du sable, ni le multiplier. Généralement, elle emporte avec elle d'autres réceptacles de sables ; fioles, bourses, bijoux...

Deuxième pouvoir : Gravité.
Lun peut maîtriser la gravité, avec certaines limites. Ce contrôle s'applique sur elle seule, elle ne peut pas encore influer sur la gravité d'autres personnes. Ce pouvoir lui permet de bondir à des hauteurs insoupçonnées, de rendre son pas plus léger et ainsi moins détectable. Elle peut également rendre ses coups plus lourds en prenant de l'élan, avec un saut au dessus de son adversaire par exemple. L'intensité du pouvoir dépend de sa dépense d'essence divine.

Troisième pouvoir : Projection
La projection permet à Lun de voir à travers les yeux d'un animal, d'un insecte,  mais jamais d'un homme. Elle ne pénètre pas réellement dans l'esprit de la créature, elle s'y projette simplement pour quelques instants. Son enveloppe charnelle est toujours habitée par sa conscience, mais elle doit généralement se concentrer avec ardeur pour pouvoir se projeter. Une projection ne peut se faire avec n'importe quel animal, seulement ceux que Lun peut voir; un oiseau dans un arbre, une belette dans les fourrées, ou même une abeille.  Elle ne peut se projeter dans l'esprit d'un animal caché, même s'il est à côté d'elle. Ne pouvant pas pressentir son esprit, elle a besoin de le voir pour pouvoir se projeter. Mais une fois que Lun est entrée en l'esprit de l'animal, celui ci peut disparaître ou bien s'envoler, elle n'a plus besoin de le voir pour le sentir. Ce n'est que lorsque l'animal s'éloigne trop que le contact est coupé, à environ un kilomètre, parfois plus, lorsque Lun dispose d'une capacité magique à son apothéose.


S
Empoisonneuse et Herboristerie.

• • • • • • • • • • • •

Décris-moi comment je te vois...


Une beauté pure et discrète, voilà ce qui caractérise Lun. La jeune femme possède des traits particulièrement fins, structurés avec harmonie. Ses longs cheveux châtains aux reflets mordorés sont très souvent attachés en d'amples tresses laissant son visage dégagé. Lâchés, ils ne sont qu'un déluge de lourdes boucles sauvages bien dures à maîtriser. Sous ses deux sourcils brillent deux grandes prunelles azures ourlées de cils d'un noir d'encre. Un nez mutin surplombe ses lèvres pleines. La jeune femme possède une peau à la couleur noisette, portant sur elle son appartenance au peuple du Sud tout autant que ses origines Sindarines, charmant mélange de deux peuplades.
Son regard saphir évoque un calme olympien, parfois troublé par d'impétueux éclats nichés dans son sourire malicieux. Si ses yeux évoquent le savoir que l'on retrouve dans les livres, sont corps témoigne d'une vie agitée passée au grand air.
Sa silhouette fine s'élance sur presque un mètre soixante dix. Agile de ses jambes aux muscles secs, l'on peut deviner les nombreux exercices ayant formé cette force féline. Plus sulfureuse de fesses que de poitrine, la jeune femme possède cependant d'agréables formes charnues qui ont le mérite d'être fermes. Ses épaules rondes soutiennent des bras aux mouvements implacablement précis. Cependant, ses doigts possèdent une douceur fragile, tâchés d'encre et abimés par de longues nuit passées à écrire, à classer, à relater. Ses paumes sont pourtant durcies par les cals et les coupures, narratrices d'un présent plus rude.
Un anneau d'argent ciselé est glissé au cartilage de son oreille droite, de même que dans sa nuque. Son père possède le même, tout comme son père avant lui.  En dessous de ce piercing, au creux de son échine, se trouve une marque brune ; l'insigne des voleurs. Marquée au fer rouge à la fin de son apprentissage, elle porte cette marque avec fierté mais discrétion, ne la dévoilant que rarement.
Bien souvent vêtue de chemises de lin blanches, elle porte toujours par dessus celle ci un corset de cuir souple destiné à soutenir sa poitrine et maintenir sa posture. Un pantalon de couleur noire épouse les formes de ses jambes en tout simplicité, lui permettant d'évoluer sans difficulté. D'excellente bottes de cuir habillent ses pieds.
-


Décris-moi comment tu penses...


Au premier abord, Lun semble n'avoir jamais quitté l'esprit juvénile de ses douces années d'études. En ce sens, elle se montre toujours avide de connaissance, émerveillée à chaque trouvaille faite dans un livre poussiéreux. L'on pourrait l'imaginer discrète, douce et manipulable comme une enfant. Son air presque angélique en aura fourvoyé plus d'un, car derrière ses prunelles à l'éclat trompeur se cache un esprit plus retord et implacable qu'il n'y parait. La jeune femme s'est forgé un caractère bien trempé et tempétueux. Fait de facettes aussi nombreuses que différentes, son mental est bercée entre finesse et brutalité.
La moitié de sa vie ayant été passée le nez plongée dans des livres, des décoctions ou des inventions en tout genre, Lun a su muscler son esprit. Il est comme une machine bien huilée, rapide et inventif. Cela relève pour elle d'une véritable passion. Lun porte un intérêt particulièrement fort pour la science et les livres. Elle aime étudier la flore, la faune, mais ce qui la fascine, ce sont les poisons. Elle est capable de trouver un poison pour chaque maux, provoquant de terribles nausées, des morts douces ou violentes, un simple sommeil... Elle peut de rester des mois à plancher sur la réalisation de l'un d'eux, ayant toujours au fond de sa besace quelques épais carnet destinés à recueillir croquis et idées. Mais à tout poison son remède. Lun peut s'avérer être une très bonne guérisseuse.
Cependant, la jeune femme a rapidement compris qu'elle ne pouvait pas tout apprendre dans une bibliothèque. Lorsqu'elle en eut assez de dévorer ses ouvrages, elle se mit à dévorer le monde. A pieds ou à cheval, en ville ou dans la campagne.
-


Raconte-moi ce qu'a été ta vie...


L'enfant ouvrit les yeux sur l'obscurité. Sa main fine vint caresser la pierre du mur qui bordait son lit, elle se redressa avec lenteur. L'oreille tendue, elle entendait l'agitation dans les couloirs. Il était rare d'entendre du bruit à cette heure ci. Pieds nus, elle avança à tâtons jusqu'à la porte de sa chambre, glissant ses orteils contre les tapis qui parsemaient le sol. La lumière vacillante des bougies envahissait les couloirs. Deux femmes passèrent en tenue de domestiques, le pas pressés. Ni l'une ni l'autre ne remarquèrent l'enfant. Des linges dans les bras, elles disparurent à une bifurcation. L'œil curieux, la petite fille releva sa robe de nuit et s'élança à leur suite à pas pressés.
Sa course s'arrêta devant une porte entrouverte qu'elle connaissait bien. Des bruits et des paroles étouffées provenaient de l'intérieur. Elle glissa son visage dans l'interstice et contempla la pièce illuminée par de nombreuses chandelles. Reconnaissant le profil de son père, l'enfant poussa la porte et fit un pas dans la pièce, rassurée par sa présence. Elle s'arrêta lorsqu'elle constata l'agitation autour de sa mère, étendue sur le lit. Elle vit le sang sur les mains de la femme qui passa devant elle, son air contrit. Des bassines d'eau colorées de rouges étaient déposées aux pieds du lit. Un souffle haletant et souffreteux troublait le silence dérangeant. Personne n'avait remarquée la petite silhouette. Lun croisa le regard brun de sa mère, fiévreux et faible. Un tendre sourire étendit malgré tout les lèvres de la femme. Plusieurs autres paires d'yeux se fixèrent sur l'enfant. Un voix d'homme ordonna qu'elle fut reconduite à sa chambre. Alors qu'une servante empressée attrapait sa main pour la trainer hors de la pièce, elle nota avec incompréhension que le ventre rond de sa mère n'était plus là.
Le lendemain, sa mère n'était plus là non plus.

Son père, Sindirl, rencontra sa mère lors de l'un de ses nombreux vagabondage. Jeune homme fringuant et assoiffé de découvertes, il s'était aventuré loin dans les forêts Sindarines, au cœur de Canopée. Frais membre de l'ordre des Eclaris, il avait passé bon nombre de temps au cœur des bibliothèques et des laboratoires. Il se rendit vite compte qu'il n'était pas forcément homme taillé pour le terrain lorsqu'il dut affronter les affres d'une vie sur le pouce. Fils de riches nomades marchands, il avait toujours vécu dans l'opulence. Il n'avait jamais suivit les caravanes de son peuple, préférant rester en ville pour recevoir une éducation. Ce fut au cours de ses explorations qu'il tomba amoureux d'Emeria. Beaucoup se demandèrent comment un homme si quelconque avait fait pour ramener une si belle femme de ses voyages. Eprise de la personnalité bouillonnante et passionnée de Sindril, Emeria quitta son peuple pour vivre à ses côtés. Peu de temps après cela naquit Lun.

L'adolescente souffla avec lassitude. Cachée derrière deux rangées d'épais cheveux bouclés, elle s'efforçait d'ignorer le livre qu'elle devait étudier. Son regard voleta discrètement vers la fenêtre et, constatant le beau temps qui régnait à l'extérieur, elle souffla de nouveau. La bibliothèque était vide, la jeune femme n'avait pour seule compagnie que de vieux ouvrages dont elle avait tant à apprendre. Il y avait certains jours ou elle maudissait le destin pour lui avoir donné un père Eclari. Pourtant, elle avait été dotée du même esprit curieux et assoiffé de connaissance que lui. Depuis  la mort d'Emeria, Sindril se terrait entre les rayonnages de son immense bibliothèque, en compagnie des alambics de son laboratoire. Rien à l'extérieur ne semblait l'attirer.
Il en fut longtemps de même pour la jeune femme. Toujours occupée à bricoler quelques objets sans grande utilité, élaborer des remèdes ou des potions ne servant à rien d'autre qu'à orner une bibliothèque déjà pleine, il était rare qu'elle s'aventure dans les rues d'Amaryl. Son enfance et son adolescence se déroulèrent dans une solitude douloureuse qu'aucun livre ne put totalement combler.

-----------------------------

Lun glissa son doigt sur le dos de l'arc qu'elle venait de finir de poncer. Lisse et doux, d'un bois très clair, il se courba sans mal lorsqu'elle fit mine de bander une flèche. La corde résonna lorsque ses doigts la relâchèrent et l'arc trembla un peu. Satisfaite, elle glissa l'arc dans son dos et se saisit du carquois rempli de modestes flèches de bois. Parcourant les couloirs à pas légers, elle évita les regards des quelques domestiques de la maison puis se faufila par la porte donnant sur les serres de son père. Priant pour ne pas l'y trouver, Lun inspecta les fenêtres et, ne voyant personne à l'extérieur, elle décida de mettre son petit plan à exécution. la jeune femme monta sur un tabouret puis ouvrit une mince fenêtre. Se servant de sa maigre force pour  se hisser au niveau de la mansarde, elle se glissa en son travers, tout juste assez mince pour pouvoir s'y faufiler. Retombant sur les pierres chaudes de la ruelle, elle se déplaça silencieusement jusqu'à son extrémité puis fila en courant. La ville était déserte, comme à son habitude. Pourtant sa beauté ne finissait de l'estomaquer. Chacune de ses rares sorties était faite d'excitation et d'interdit. Echappant à la surveillance de ses professeurs, elle désobéissait aux règles lui défendant de s'aventurer hors de la maison seule. Mais cela faisait déjà plusieurs années que Lun sortait sans autorisation.
Les pierres de l'édifice disparaissaient presque sous la végétation envahissante. Pourtant, il ne perdait en rien de sa superbe. Le temple de Téneis était désert à cette période de l'année. Cela en faisait le lieu de prédilection de la jeune femme. Calme, empli d'une quiétude profonde, Lun s'y sentait en sécurité. Personne ne viendrait l'y déranger. Franchissant escaliers, couloirs et salles diverses, elle finit par arriver dans la grande salle de convention, endroit circulaire aux reliefs éblouissants. Les plantes, abritées par la douce fraicheur du lieu, s'y faisait luxuriantes et envahissantes. Les quelques minces fenêtres offraient de doux rais de lumière et le toit ouvert baignait la pièce d'une ambiance presque mystique. L'ont pouvait percevoir les branches d'un arbre se mouvoir au dessus du temple, occultant le bleu azuréen de la voute céleste.
Lun dégagea l'arc de son épaule et le prit en mains. Tirant lentement une flèche de son carquois, elle l'encocha puis prit une grande inspiration, cherchant une cible sur laquelle tirer. Un bruit la fit sursauter et elle se retourna, les bras tremblants, prête à lâcher sa flèche. Les deux silhouettes se stoppèrent nettement.

-Qui êtes vous ? M'avez vous suivie ?!
-Baissez d'abord cet arc demoiselle, nous ne vous voulons aucun mal.

La voix qui lui avait répondu était celle d'une femme. Son timbre doux et amusé ne témoignait d'aucune méchanceté. Lun plissa les yeux mais baissa néanmoins son arc tandis que les deux personnes découvraient leurs visages des deux capuchons ornant leur crâne. Se dévoilèrent alors un homme et une femme en habits sombres, probablement étrangers à l'Argyreï, ils ne possédaient pas la peau hâlée des habitants locaux. La femme, élancée et particulièrement belle, possédait une longue chevelure rousse ramenée en une queue de cheval haute. Son visage ainsi mit en valeur possédait un charme félin peu commun, accentué par des yeux verts en amande. L'homme lui était plus discret. Le visage occulté par un haut col de veste, l'ont ne percevait que ses minces joues ornées d'une barbe noire, son nez légère busqué ainsi que ses deux prunelles noisettes. Ses cheveux étaient mis long, ramenés en un catogan désordonné. Tout deux portaient sur leur pourpoint une broche en feuille de Lierre. Ils étaient des rodeurs. Elle avait déjà lu quelque chose d'excitant à leur propos. Lun répéta sa question, ne quittant plus la femme des yeux. Elle ne pouvait plus en détacher son regard, fixant la lueur étrangement attirante dans ses orbes émeraudes.

-Vous m'avez suivie ?

L'homme eut un sourire discret mais ce fut la femme qui prit la parole.

-Nous sommes ici par hasard. On m'appelle Ardente .

Un silence s'installa. L'homme semblait vouloir quitter l'endroit, cependant la femme s'approcha de Lun. Elle contempla l'arc ainsi que les flèches sans un mot.

-C'est toi qui a fait les flèches ?
-J'ai fais l'arc aussi.
- C'est un très bel ouvrage. Mais tes flèches sont vraiment horribles, tu aurais du davantage t'appliquer. Elles ne sont pas droites.

Lun eut un mouvement de recul, vexée. Un doux rire accueillit sa réaction, celui de l'homme au fond de la pièce. La femme lui adressa un clin d'oeil puis avança à reculons.

-Ne prends pas ça mal. C'est pour t'aider. On se reverra peut-être, petite.

Puis ils disparurent, laissant Lun seule avec ses flèches tordues.  Ce fut sa première rencontre avec celle qui deviendrait sa mentor. Frannie.

-------------------------------------------

Cher Père,

Voilà maintenant six mois que je suis partie. Je ne peux qu'imaginer votre inquiétude lors de mon départ. Sachez que je vais bien, je ne regrette pas mon choix. Je pense que vous vous doutez de la raison de mon départ.  Je suis partie faire mon apprentissage auprès des Rodeurs, chose que vous avez particulièrement désapprouvée.  Cependant sachez que je m'y plais, je suis entre de bonnes mains. Ma mentor, Ardente, est comme une sœur pour moi. Je l'ai rencontrée et apprit à la connaître à Amaryl. C'est elle qui m'a donné le goût pour cette voie que je suit. Je ne sais où j'irais de cette manière, ni même si je serais un jour assez bonne pour devenir une Rodeuse, mais j'y crois.
Je ne sais quand je rentrerais, je connais votre désir qu'était celui que je suive votre voie, celle des Eclaris. Qui sait, peut-être un jour ? Sachez que je n'ai jamais cessé d'écrire et la nature m'offre d'incroyables découvertes que je n'ai pu faire dans aucun livre. Peut-être ne l'aviez vous pas remarqué, mais j'ai pris avec moi votre vieux manuel, "Remèdes et poisons". Je sais que vous en avez plusieurs exemplaires. Il me sert plus que vous ne pouvez l'imaginer. (Rassurez vous, je n'ai tué personne...)


Je reviendrais, ne vous inquiétez pas. Vous me manquez.

LUN.


-----------------------------------------

La douleur envahit sa nuque avec violence. La brulure lui arracha un geignement discret, mais elle ferma les yeux et se mordit la langue. L'homme retira le fer de sa peau douloureuse, laissant la marque des Rodeurs sur sa nuque.  Lun croisa le regard de Frannie qui lui adressa un sourire franchement heureux. Les années avaient passées. Elle était devenue meilleure, vraiment meilleure. Maintenant, à 29 ans, elle était rodeuse. Dix ans. Il lui avait fallu dix ans. Frannie avait mit si longtemps à valider son apprentissage, cinq années seulement aurait suffit; mais la belle rousse était extrêmement perfectionniste. Lun avait du repousser ses limites un nombre incalculable de fois. Mais maintenant, elle était meilleure. Et cette douleur lui rappela que ces longs mois, ces longues années, n'étaient pas vaines. Elle eut un sourire énigmatique.

De longues années de vagabondages s'écoulèrent. Seule ou accompagnée, Lun voyagea durant trente ans. Toujours dans le feu de sa jeunesse, elle traversa le monde.
Fut arrivé le moment où elle se trouva face à ces colonnes. Les colonnes d'Ebreus. Jamais de nouveau elle n'avait foulé les terres arides de son enfance. Un appel lancinant la poussa à rentrer chez elle, tout Argyreï lui manquait, Amaryl tout particulièrement. Son vieux père plus que tout. Talonnant son cheval, elle franchit les lieues plus vite que jamais. Elle finit par traverser les rues de la cité de son enfance, plus que jamais déserte. Sa maison n'avait pas changée. Son père, les cheveux grisonnants, travaillait dans la serre, elle l'aperçu à travers les vitres. Relevant la tête vers elle, il s'immobilisa. Il l'a reconnue. Un instant de silence plana. Puis elle entendit son rire, joyeux. Un sourire magnifique ornait son visage, bercé dans les ridules de l'âge.

Le temps passa de nouveau. Elle retrouva les rayonnages des bibliothèques, les alambics et les outils, leur trouvant une saveur nouvelle et bien plus attrayante qu'autrefois. Lun reprit son apprentissage là où elle l'avait laissé, mais elle était grandie, plus mature. Tout naturellement, elle entra dans les rangs des Eclaris, combinant son savoir du monde, des armes, du corps, avec celui des livres et de la science sans jamais oublier son appartenance indéfectible aux Rodeurs.

-






QUI M'ACCOMPAGNE
Toi l'animal qui me suit

P
Le nom de votre animal
R
La race de votre animal
S
Masculin ou féminin
P
Vous pouvez avoir 1 pouvoir au choix, rendez vous dans la section approprié pour savoir à quoi il a droit
D
Si il s'agit d'un familier ayant un pouvoir, pensez à décrire la manière dont il porte son catalyseur





QUI ME PORTE
Toi ma vaillante monture

P
Le nom de votre animal
S
Masculin ou féminin
D
Donner une brève description de votre monture



Dernière édition par Lun Fanti le Lun 4 Aoû - 15:00, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Lun Fanti (Terminée)   Lun Fanti (Terminée) Icon_minitimeDim 3 Aoû - 13:18

Bonjour et bienvenue sur Istheria (officiellement puisque nous avons déjà causé par mp!!) ^^


Ne perdons donc pas de temps et passons directement à ta fiche. Tout me semble à peu près correct SAUF le truc qui fâche : les pouvoirs. Et je suppose qu'il est facile de deviner lequel.^^ Je vais t'expliquer les choses qui ne vont pas :

_ Les 7 Gardiens => Tout le pouvoir ne va pas. Et donc aucun accord possible pour que je te l'accorde mais je t'explique bien évidemment pourquoi:
¤ Soucis n°1 => Ton pouvoir est juste trop "gros". Tu as 7 gardiens qui ont leur spécificité et tu peux les appeler comme bon te semble (même si j'ai saisi qu'ils font comme ils veulent, c'est pareil). Pour moi, c'est comme avoir 7 pouvoirs en un seul. C'est ce que l'on appelle dans le jargon du rp un pouvoir "grosbill". (Même si je pense que ce n'est pas ton intention et je saisis l'aspect séduisant de ton pouvoir).
¤ Soucis n°2 => Tes gardiens vont et viennent comme ils veulent et peuvent s'associer à n'importe qui. Cela va à l'encontre même de la nature de la magie d'Istheria. A Istheria, les magies ne s'apprennent pas. Tu nais avec et tu apprends uniquement à les maîtriser. Donc il est juste impossible que ta "magie" peu aller ailleurs si cela lui chante.
¤ Soucis n°3 => L'incarnation même de ta magie en des entités distinctes. Impossible également sous le forme que tu me décris. Je suis pas chaude à l'idée d'invocation mystique qui en plus n'obéissent à rien et qui ont leur propre personnalité. Tu empiètes ici sur les mythologies d'Istheria et tu pars sur un domaine trop peu défini. De plus, ils sont intelligents, font ce qu'ils veulent, tu avoues même que tu ne contrôles pas ce qu'ils font et que c'est eux qui décident de te prêter main forte ou pas. Ce n'est plus de la magie innée, ce n'est même pas ta propre magie.

_ Gravité => A mes yeux, mais question de point de vue, ce n'est pas un pouvoir élémentaire, mais là, ce n'est qu'un détail descriptif. Après, sur le pouvoir en soit, va falloir être plus précis, définir les proportions du pouvoir. Il faut que tu choisisses d'une part si c'est un pouvoir "long" ou éphémère. C'est à dire, "long" si tu peux garder ta gravité active tant que tu ne décides pas de l'arrêter (et cela veut dire que plus tu le maintiens, plus tu t'épuises), soit "bref", c'est à dire que ta gravité ne fonctionne que pour un temps limité, genre 5 min et cela s'estompe (mais ça signifie que tu t'épuises aussi chaque fois que tu l'actionnes). Si tu le choisis long, logiquement, c'est intéressant si c'est sur ta propre personne puisque c'est pour "t'améliorer". Si tu choisis court, c'est principalement sur des objets ou sur autrui, puisque cela ne fonctionne que pour 5 min, voir moins pour un être vivant. Bref, une action éphémère. Ensuite, voir comment tu l'actives. Si c'est long et sur toi-même, va c'est quelque chose encré en toi donc pas de soucis. Si c'est sur un objet ou autre, préciser éventuellement qu'il faut que tu touches directement l'objet en question. Et enfin, il faut s'accorder sur l'essence même du pouvoir de la gravité : marcher sur les murs, sauter plus haut... je veux bien. Mais tu m'as noté aller plus vite. Je ne vois pas en quoi la gravité te rendrait plus rapide, cela n'a rien avoir. Tu seras éventuellement plus légère, mais ça n'affecte pas l'agilité ou les muscles. Et puis, si tu es plus légère, cela agit sur ton poids, donc un coup de brise et tu es balayée. Si tu veux être rapide en vitesse, il faut choisir un pouvoir de célérité. Mais cela n'a rien avoir avec la gravité.

_ Projection => Cela me semble correct mais je voulais juste bien comprendre qu'ici, tu te projettes dans les yeux d'un animal ou d'un individu afin de voir au travers de ses yeux. Par contre, j'aimerais que tu précises par quel lien? Est-ce que tu dois l'avoir touché, laissé une marque sur lui, l'avoir visuellement en vue... Combien de temps tu peux conserver ce lien?


Et enfin, ultime précision sur les pouvoirs : tu ne peux pas les activer en même temps. Un pouvoir individuellement consomme beaucoup d'énergie et t'affaiblis. Plus tu utilises une magie, plus cela t'épuise physiquement. Une utilisation extrême peut carrément te conduire à la mort. Donc tu ne peux pas conserver une magie éternellement active, c'est toujours ponctuelle. Et tu ne peux pas combiner deux pouvoirs en même temps. Tu peux changer rapidement de pouvoirs si tu veux, mais pas les utiliser simultanément. (Si tu utilises projection, tu peux pas utiliser ta gravité en même temps). Cela fait conflit. Et si tu possèdes un catalyseur, cela te permet de les utiliser plus longtemps, cela ralentit la fatigue mais ne rend pas la magie illimitée.



Et enfin, un détail de pas grand chose : ton âge. Les sindarins sont des êtres séculaires et ils ont un physique adulte à l'âge de 100 ans environ. Donc à 77 ans, tu fais un peu ado. Mais c'est peut-être volontaire.^^


Voilou. Si tu as des questions, n'hésite pas, notamment concernant la limite des pouvoirs.
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MessageSujet: Re: Lun Fanti (Terminée)   Lun Fanti (Terminée) Icon_minitimeDim 3 Aoû - 15:47

Bonjour !

Alors oui en effet je comprends pourquoi les Gardiens ne conviennent pas. Je me doutais un peu de la chose en postant mais soit, je me trouverais un nouveau pouvoir remplaçant celui des gardiens :)
Je repréciserais également la gravité (ou changerais le pouvoir) mais je garderais la projection en expliquant davantage pour que tout soit bien clair !
Je tâcherais de le faire le plus rapidement possible !
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MessageSujet: Re: Lun Fanti (Terminée)   Lun Fanti (Terminée) Icon_minitimeDim 3 Aoû - 19:22

Impeccable! Je guette ton retour et les changements. Si tu as le moindre doute sur un pouvoir ou ses limites, n'hésite pas à me mp.^^
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MessageSujet: Re: Lun Fanti (Terminée)   Lun Fanti (Terminée) Icon_minitimeLun 4 Aoû - 2:15

Voilà j'ai posé les dernières modifications ! Si il y a le moindre problème ou des questions concernant le nouveau pouvoir (ou encore des précisions à apporter à ceux que j'ai conservé) fais le moi savoir, je retournerais plancher un coup sur la fiche !
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MessageSujet: Re: Lun Fanti (Terminée)   Lun Fanti (Terminée) Icon_minitimeMer 6 Aoû - 19:45

Pardonne-moi pour le retard mais je t'annonce une bonne nouvelle :

Fiche validée!


Tu vas pouvoir dès maintenant ouvrir ton compte en banque, ouvrir ton journal, ton inventaire et ta boîte aux lettres.

Pense également à faire une demande de rang personnalisé dans la zone évènementielle et te recenser (lien jaune).


J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous!!!
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MessageSujet: Re: Lun Fanti (Terminée)   Lun Fanti (Terminée) Icon_minitime

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