Weiss - [Terminée]

DON : Résistance physique développée

SPECIALITES :

- Herboristerie
- Chemin de Ténéis

POUVOIRS :

Archiviste (★★★★✩) =

Weiss peut structurer son esprit et compartimenter sa mémoire, tel les rayonnages d'une bibliothèque, dans lesquels elle vagabonde et consulte les connaissances amassées. Son utilisation la met dans un état méditatif plus ou moins longuet - que voulez-vous ? Elle a sa propre conception du rangement.

Cet espace n'est pas infini. Par ailleurs, amassées ne veut aucunement dire assimilées.


Rorschach (★★✩✩✩) =

Rorschach est une matérialisation supplémentaire dans la psyché de Weiss, une barrière mentale à l'aspect bien distincte, quoique changeant d'un intrus à un autre, ayant pour rôle de défendre la structure de "l'Archiviste" de toute intrusion.


Entre les lignes (★★★✩✩) =

Weiss possède une capacité de décodage exacerbée lui permettant de traduite et décortiquer les moindres écrits ; qu'ils soient partiellement ou entièrement codés, voire dans une langue étrangère. D'un texte à un autre, la tâche peut toutefois s'avérer laborieuse.




Weiss n'a jamais su manier les armes et ne s'est donc jamais encombrée de cela. Ni d'une armure. Elle a bien un bâton de marche qui, en frappant fort et juste, pourrait faire son lot de dégâts. Toutefois, ce n'est clairement pas son utilité première.



En soi rien de précieux ou de monnayable. Des outils propices à l'herboristerie. Un set de voyage et de premiers secours. Il n'est pas rare que Weiss - ou plutôt sa monture - se transforme en un jardin et apothicaire ambulant lors de longues itinérances.  




Affichant la petite trentaine. Parmi tant d'autres, Weiss est quelconque. Du haut de son mètre soixante-trois, souvent vêtue de simples - mais très couvrant - atours, elle peut-être facilement engloutie dans la masse.

En l'état, Weiss a conservée une partie de ses traits. Fatigués, mais peu émaciés. Son visage est encadré par des cheveux de jais coupés courts et rarement disciplinés. Faute à ce qu'elle leur prête un réel soin et intérêt. Son corps est peu formé mais plutôt athlétique - pour ne plus dire bien portant, si tant est que cela ait encore de l'importance. Probablement, naturellement acquis au cours de ses itinérances et explorations.

D'une peau pâle à l'origine et ce, malgré sa vie en plein air. L'on pourra dire que la transition entre ce teint-ci et le cadavérique ne fut pas des plus saisissant pour elle. Ni son touché glacial qui venait de son ascendance à sang-froid.

Ce sont davantage ses traits Yorka, assimilables à ceux d'un serpent, qui furent impactés.

Les écailles noires qui couvrent son épine dorsale, clairsement ses épaules et son cou sont désormais ternes, mornes ; comme une mue figée à-même la peau. Ses yeux tirés en amande, dans lesquels sombres iris et large pupilles se confondent ont également perdus le rare éclat qu'ils possédaient. D'ailleurs, sa vue s'en trouva nettement détériorée à son réveil. Alors par acquis de conscience, il lui arrive de s'affubler d'une paire de lunettes.

Weiss ne souffre plus des écarts de températures comme de son vivant. Quand bien même elle conserve cette tendance à disparaitre sous une superposition de vêtements aux couleurs neutres, ainsi qu'un chapeau bien trop grand pour elle. Un cadeau de son Mentor qu'elle garde par sentimentalisme, ou quelque chose s'en rapprochant. Et parce qu'elle se sent généralement en sécurité là-dessous.

Weiss a également pour manie de porter des gants, et ce même si ses mains portent déjà des stigmates et meurtrissures. L'on supposera que cela est dûe à la fonction qu'elle exerce ou les serres un peu trop acérées de son compagnon. Oui, mais pas que.





L'ex-Yorka a toujours eu une psyché bien à elle, assujettie à divers blocages et tics comportementaux qui la front passés pour une personnalité froide, ainsi que peu aimable et concernée par ce qui l'entoure. Surmontable au second abord, mais pas toujours adaptable ou abordable au premier.

Weiss se retrouve donc régulièrement éjectée de sa zone de confort - autrement dit sa bulle, notamment en ce qui concerne les interactions sociales lambda. Stressant, parfois émotionnellement épuisant. Elle ne rejette cependant jamais la compagnie d'une personne de but en blanc et se montre fidèle dans ses amitiés. Plus, si celle-ci se montre enrichissante et respectueuse envers elle.

Weiss ne regarde jamais dans les yeux. Le regard est l'une des choses à travers laquelle passe le plus d'émotions. Pour elle cela est anxiogène. Et l'y forcer peut réellement la plonger dans un état de panique, voire de colère exacerbée qui se traduira par un sifflement menaçant et typiquement reptilien. Une façon de mettre le holà et l'une des rares situations où elle peut se montrer véritablement agacée. Quant au contact physique à proprement parlé. Weiss peut aussi bien le tolérer comme le rejeter à l'égard d'une même personne.

À sa façon, Weiss est intelligente et censée. Si le spectre qui l'habite la fait raisonner différemment, voire à retardement, son analyse et ce qui en résulte sont plus poussés. Dépendamment ou non de l'amoncèlement de connaissances qu'elle possède d'ores et déjà.

Peu adepte des conflits. Sensible et attentive. Elle est bien plus à l'écoute et soucieuse des autres que le genre ... Commun.  Pragmatique et stéréotypée, Weiss agit quasi-systématiquement en altruiste et se montre très rigide sur la conception de ce qui est Bien, Mal ou Juste. Oui. En un sens elle prend des raccourcis et se montre têtue, mais ne garde jamais rancune.

Weiss ne connait pas ou très peu la nuance. Que ce soit dans sa manière d'agir, de penser, mais surtout de communiquer. Elle répond toujours franchement, spontanément, voire un peu crûment. Ce qui donne naissance à des situations maladroites, parfois même tendues suivant l'interlocuteur/trice. Mais les mots sont ce qu'ils sont et ils existent pour une bonne raison. Aussi la Yorka n'emploie que ceux qui font figure de poids, le tout à l'instant donné.

Consciemment ou non son phrasé est assez soutenu, sans intention de blesser et n'inclue aucune insulte (Connard. Enfoiré. Et cetera). Ni de formulations imagées et prêtant beaucoup trop à l'interprétation. Weiss n'a jamais réussi à assimiler le second degré. Ni le concept même de la boutade. Si elle en fait preuve un jour, cela ne sera due qu'à votre propre interprétation.





PRENOM : LaChouette
RACE : Chevêche
SEXE : Ne s'en est jamais inquiétée.

DESCRIPTION : Une chouette, puisque c'est "LaChouette" - L'on notera l'incapacité de Weiss a nommer des familiers autrement que par leur Nom.

Elle a été récupérée par le Mentor de Weiss lors d'un voyage et confiée à cette dernière des années auparavant. Incapable de voler, elle n'en reste pas moins débordante d'énergie et prompte à faire des conneries. Au grand dam de sa propriétaire.

POUVOIR : -



PRENOM : Je vous le donne en mille. LeCheval (parce que ça m'a pris très tôt).
SEXE : Masculin.

DESCRIPTION : Un cheval de trait à la robe gris pommelé, au crin blanc et aux yeux vairons. Assurément très âgé, mais bien portant et traité avec ménagement. L'on pourrait aisément le décrire comme un Gentil Géant, calme et ne rechignant jamais à la tâche.




Même si Weiss est ce qu'elle est. La vie qu'elle a menée, comme ce qui a succédé à son trépas peut être qualifiée de normal. Linéaire. Peut-être parce que la Yorka a toujours plus ou moins survolée cet univers et sa peuplade. Stéréotypée, à suivre le même schéma. C'est ainsi qu'elle fonctionne après tout. Et un caprice de Kron n'y changera rien.

À l'origine Weiss était une Yorka. Dernière d'une fratrie de trois enfants, un peu bruyants à son goût, auprès desquels elle a peu évoluée. Tout comme le reste de sa famille. Dés les premières années de sa vie, l'on remarqua un net écart chez Weiss. Un retardement. Peu réceptive ou stimulée par ce qui l'entoure. Pas d'éclat de voix. Aucun sourire. Des tics, blocages divers qui la mettaient en état de crise et de réelle souffrance. Un spectre difficilement identifiable et dont on ne pouvait vraisemblablement pas l'en défaire.

Le père de Weiss, membre d'une Guilde Marchande et chargé d'escorte, fit le choix de l'emmener avec lui lors de ses itinérances. Espérant un élément de réponse. Si ce n'est qu'une ouverture plus abrupte, mais globale sur notre Monde pouvait lui être bénéfique. Plus, la former dans un domaine quelconque qui lui garantirait son autonomie.

Weiss fut donc inclue dans les bagages et, ma foi, cette décision fut probablement l'une des meilleures. Compte-tenu des circonstances. Même si la principale concernée ne l'a jamais assimilée à quelque chose de positif. Elle admit avec le temps la nécessité qu'eut sa famille de le faire. Que ç'eut été pour l'équilibre et le développement de chacun. In fine. Son père cerna peu à peu l'univers de Weiss et ses facettes. Et à l'inverse, celle-ci accepta de se mêler au notre. Se faisant violence malgré le sentiment d'insécurité et d'inconfort que cela générait en elle.


Dés lors que la communication - ou un semblant - fut réellement établie avec Weiss, une méthode d'éducation put être adaptée. L'on comprit rapidement que plus celle-ci était schématisée et routinière, mieux c'était. Même vis-à-vis des rapports sociaux et familiaux. Toutefois son père la forçait à sortir de sa zone de confort dés que cela lui était possible, cassant sa routine, sollicitant les autres membres de la Guilde Marchande, comme de parfaits inconnus. Tous les jours, pendant des années.


Et une fois n'est pas coutume. C'est toujours par la force des choses, au fil des itinérances, que la Guilde se retrouva à faire route commune aux côtés d'un autre groupe. Une expédition dont Weiss serait incapable de se remémorer les tenants et aboutissants, tant cela lui était complètement égal.

Son intérêt fut davantage tourné vers l'un de ses membres. Ce qui était une première. Un médecin. Ou quelque chose s'en approchant selon ses dires. Auto-dérision et modestie de la part de l'Eclari ... qui échappa complètement à la Yorka à celle époque. En réalité l'homme était un herboriste. Une nuance qu'il avait toujours eu à cœur de souligner, puisque tout de même importante. Pour lui, les mots avaient un sens et ils devaient être employés à bon escient.

De cette rencontre et des mois durant, Weiss en tira divers enseignements. L'inconnu, reconsidéré entre-temps comme Mentor, cerna quant à lui la nature et l'étendue de ses capacités. En plus de la prendre en sympathie. Jusqu'à tout simplement mettre de côtés cette forme d'indivision intellectuelle inhérente à sa caste et l'inviter à les rejoindre ; les Eclaris.

Weiss lui céda. Tel une suite logique à son parcours.

De là s'en suivit un même schéma. Puisque c'est tout ce dont Weiss a besoin. On s'arme de patience. On respecte les limites à ne pas franchir. On ponctue l'ensemble de rencontres qu'elle qualifierait encore tantôt d'anecdotiques, maladroites, bénéfiques ... et autres qualificatifs de son répertoire. Des expériences diverses, très souvent ratées pour la plupart. Mais on n'apprend que de ses erreurs parait-il. Jusqu'à obtenir un amoncellement d'archives, une bulle intellectuelle qu'elle façonne et arpente à son gré. Une autonomie nouvellement acquise. Une chouette un tantinet casse-pied. Un chapeau un peu trop large, mais dont elle ne se séparera jamais. Un savoir qui se transforme en héritage. Un passage obligé, quoique précipité.

La Mort.

La Yorka ne saurait vous raconter cette histoire, ni la situer dans sa temporalité. Puisque jamais complètement assimilée et encore moins comprise par l'intéressée. Certains éléments lui manquent, mais en soit il en a toujours été ainsi. Assurément non-désirée. Peut-être bien violente, qui sait. Elle est juste tombée, puis s'est relevée. Pas de questionnement sur le pourquoi du comment. Du bien fondé de ses actes. Au risque de briser toutes les fondations de son propre et fastidieux développement. Pour la Yorka, cela n'aurait de toute manière aucun sens.

Si Kron avait vraiment ses raisons. Peut-être lui en touchera-t-il un mot à l'occasion.