Igrim

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Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
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 Igrim

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AuteurMessage
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Igrim   Igrim Icon_minitimeSam 16 Aoû - 11:18



QUELLE PERSONNE ES-TU ?
Toi qui voyage sur ces terres oubliées



ORCIRDR Orchid
" La violence engendre la violence ? Tant mieux! "


SURNOM: IGRIM
AGE:49ans (encore très jeune pour une Zélos)
SEXE: Féminin
PEUPLE: Zélos
CASTE: Prêtresse de Cimmeria
METIER: Gardienne, femme de main


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ARMES PRINCIPALES:

• Une épée katana cadeau de sa maîtresse d’arme
• Un arc d’if et ses flèches (25) dans leur carquoise hache pouvant être lancée
AUTRES POSSESSIONS:
Elle porte souvent accroché à la ceinture un fouet et une dague dans un fourreau lié à sa cuisse gauche.
un catalyseur pend à son cou au bout d’une lanière de cuir.
La peau du grand loup qui l’a reconduite vers ceux marchent sur deux pattes, précieusement rangée dans un coffre au monastère
DON:Force physique surdéveloppée
POUVOIRS:
• Animorphisme
• Contrôle de la nature
• Contrôle des ombres (manipulation de l'ombre et des ombres, dissimulation)
• Régénération


SPECIALITES:
• Manipulation : si Igrim n’est pas une oratrice hors du commun elle sait distiller les tortures physiques et mentales…
• Discrétion : déjà acquise en partie dans la nature elle a su perfectionner cet art à la perfection
• Force Mentale : inutile de préciser que son histoire a su développer cette capacité, ce qui ne te tue pas te rend plus fort

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Décris-moi comment je te vois...


Igrim se présente à la fois comme l’archétype de la Zélos et en même temps comme une exception, et nous le verrons tout à l’heure, ce fut pour elle la plus grande des malchances. De sa race elle possède le teint sombre légèrement teinté de bleu et la haute stature accompagnée d’une vigueur peu commune. Le cheveu comme son regard est noir, le sourcil bien dessiné accentuant encore la noirceur de son expression. Son_ trop rare diront certains_ sourire a le côté carnassier donné par deux crocs d’une blancheur éclatante, évidemment plus menus que chez les mâles. Mais là où le bât blesse pour notre Zélos est contenu dans les petits détails que peuvent présenter également ses congénères, mais séparément. Hors, Orchid semble compiler à elle seule tout un tas de caractéristiques qui la placent en marge de son peuple. Nous venons de parler de son sourire ses lèvres sont sombres comme la myrtille mais bien trop gracieuses pour le commun des Zélos habitués à des bouches démesurées ornant une mâchoire carrée et souvent proéminente. Le visage de notre Igrim est sans doute trop ovale pour contenir une telle bouche digne des canons de la beauté Zélos… De même on ne peut nier qu’elle soir grande et de constitution physique impressionnante mais tout cela inscrit dans une silhouette élancée à la taille bien marquée qui a oublié d’être aussi massive que ses sœurs pouvaient l’être et autant destinée à l’agilité qu’à la force. Elle serait alors capable, me direz-vous de séduire n’importe quel mâle de n’importe quel peuple. Sans doute, mais cela n’a aucune espèce d’importance en l’espèce et nous verrons plus tard pourquoi, ou alors si, cela eut de l’importance en son temps…
Ne l’oublions pas, cette Zélos est une combattante et c’est bien une combattante que vous aurez en face de vous lorsque vous la rencontrerez. Si le métabolisme de son peuple la dispense en grande partie de porter de lourdes armures, elle est tout de même vêtue d’habit de cuir fin près du corps propices à la laisser libre de ses mouvements de prédateur. Les couleurs fauves et sombres ou le noir sont son apanage. Dans son dos, émergeant de deux fourreaux de cuir rigide se croisent un katana et un arc accompagné de ses flèches implacables lorsqu’elles sont tirées par la Zélos.


Décris-moi comment tu penses...

Il n’est pas aisé de savoir ce que pense notre héroïne et quelques informations ou explications s’imposent afin de ne pas se laisser prendre au dépourvu une fois présenté Igrim. Tout d’abord, ne vous y trompez pas son regard noir n’est pas seulement un héritage Zélos. Il est aussi et sans doute avant tout l’expression de sa rancœur envers toutes les personnes qui ne l’aurait pas auparavant apprivoisée et surtout la gent masculine mais vous vous en aurez l’explication si vous avez le courage de lire son histoire. Et les personnes qui peuvent se targuer de l’avoir apprivoiser sont extrêmement rares. Personnellement, à part la grande prêtresse Elerinna, je n’en connais pas. Cependant ces personnes sont assez rares pour qu’elle puisse se jeter dans les flammes des enfers pour elles. La vie d’Orchid ne fut pas assez tranquille pour qu’elle croie encore en une quelconque divinité ou même en une quelconque communauté. Seules les personnes et leurs actes passent au crible de son jugement et de son dévouement.
Par contre si vous êtes un mâle de quelque peuple que ce soit vous n’avez sans doute aucune chance de vous l’attacher ou de l’apprivoiser. Lisez son histoire et vous n’aurez aucun mal à le comprendre.
L’histoire d’Igrim a exigé beaucoup d’elle pour survivre en particulier de se raccrocher au désir de vengeance, même lorsque tout semblait perdu. Et cette vengeance elle l’a savourée comme la friandise toujours tenue hors d’atteinte et enfin à sa portée et elle a aimé donner la mort et elle a aimé voir souffrir ses proies. Après que sa vie lui ait retiré un a un les plaisirs simples de la vie, les seuls quelle lui ait laissés sont ceux de tuer et faire souffrir. Rare sont les sourire de la Zélos mais le jour où elle vous sourit ses seuls crocs ne peuvent expliquer la cruauté cruel qui illumine son visage. Vous avez alors le choix d’être celui qui lui désigne une proie ou cette proie. Elle devient alors une chasseresse implacable qui n’abandonne la poursuite qu’une fois sûre de la mort son gibier.
Si son existence lui a donné l’occasion de se rebeller et de laisser libre cours à la colère, elle est petit à petit devenue posée et d’un abord froid et distant. Sa colère si colère il y a est comme ses autre sentiments, cachée derrière cet éternel masque de rancœur que son visage se compose.
Le monde pour elle n’est occupé que par les forts et les faibles les chasseurs ou les proies. Comme vous l’avez compris, sa philosophie est façonnée au burin et n’a pas besoin de grands discours pour être comprise. En outre son existence passée en solitaire ne l’a pas incitée à développer la communication alors ne soyez pas surpris si la zélée Zélos n’est pas volubile : elle est tout le contraire. Si elle peut se passer de parler elle gardera volontiers le silence et si elle est forcée de s’exprimer ce sera avec le moins de phrases possible dans un langage souvent dépourvu d’ornement et pour tout dire cru.


Raconte-moi ce qu'a été ta vie...

Enfance
Phelgra, montagnes et grottes des environs d’Umbriel. La tribu Orcirdr, car il faut bien parler de tribu lorsque l’on parle de la famille élargie qui habite dans la même demeure troglodyte dont les Zélos ont le secret, bref, la Tribu Orcirdr avait une tradition, celle des individus puissants, façonnés dans le roc qu’ils creusaient pour construire leur habitat. Aussi, lorsqu’elle naquit, les Zélos se regardèrent longtemps avant de se convaincre qu’il s’agissait bien de la progéniture de leur race. Cadette d’une famille nombreuse de 9 enfants, on n’avait jamais vu de spécimen de la sorte.
« Trop fine, trop fade, trop silencieuse. » Voilà ce que disait son père de l’enfançonne.
Elle ressemblait plus à une fleur avec son teint bleuté et son aspect gracile. Hasard de la génétique, fatigue d’une mère épuisée durant sa grossesse ? C’est en tous les cas, sans doute la raison de son prénom, Orchid.
Heureusement qu’elle arborait un teint sombre et que même fine et souple elle ne se laissait en grandissant pas marcher sur les pieds, développant le même caractère vindicatifs que n’importe quel petit Zélos.
Petit à petit elle conquit l’estime de sa tribu. Atypique parmi les siens elle savait se rendre utile là où les siens butaient. Elle sut aussi comme souvent parmi les Zélos s’attirer les foudres des enfants de son âge. Consciente de ses différences, elle aurait tout tenté pour se faire accepter et reconnaître comme Zélos à part entière voir même come Zélos émérite. C’est pourquoi elle ne reculait devant aucun défi d’aucune sorte. Les relevant les uns après les autres, elle mettait un point d’honneur à les réussir et même ses échecs avait un panache qui empêchait ses challengers de se réjouir.
Régulièrement elle dut donc subir les foudres des groupe d’enfants jaloux et revenait chez elle couverte de bleus et de contusions.
Mais vous le direz : « c’est le lot de tous les Zélos ! » En effet et c’est en cela que son enfance fut plutôt l’enfance heureuse de tout un chacun.

Esclavage
Dans la province de Phelgra l’esclavage comme partout est interdit mais les traditions ont la vie dure et les yeux des autorités moins regardants dans cette contrée où le mal semble régner en maître. En outre leur robustesse et leur dureté au mal font des Zélos des prises de choix.
De ce jour au cœur de sa quinzième année, Orchid garda la vision d’une charge apocalyptique et démoniaque et la mémoire de la poussière dans les yeux et la gorge. Résonnent encore les cris et les râles de son père percé d’un coup de lance, sa mère décapitée et ses frères aînés jetés du haut de la falaise sur laquelle ils se tenaient. Seuls les plus jeunes furent emmenés à Ridolbar en un long et pénible voyage durant lequel ils ne furent nourris qu’à la fin pour ne pas paraître trop abîmés aux éventuels acheteurs. L à, après la faim et l’épuisement du voyage, elle fit l’expérience de la fange et du mépris que les autres peuples pouvaient parfois avoir pour son peuple. Ils furent tous dispersés et elle ne revit plus aucun membre de sa famille. Après avoir été parqués comme du bétail durant une semaine, elle fut achetée pour une bouchée de pain_ « Trop fine, trop fade, trop silencieuse » _ par un Lhurgoyf du nom de Elkantar qui vivait aux portes du désert dans une cruelle oisiveté, entouré simplement de quelques hommes de main qui rivalisaient de cruauté sous peine de rejoindre les esclaves dans leur cage et de partager leur sort. La violence et son spectacle était des objets de jouissance pour le seigneur de cet enfer. Il constituait des collections de représentants de chaque peuple sur lesquels il expérimentait ses petits plaisir. Ses prisonniers faméliques, à moitié nus étaient confrontés, dans l’espoir d’un repas_ si tant est que l’infect brouet servi ici puisse porter le nom de repas_ dans des combats à mains nues mais qui duraient jusqu’à ce que l’un des combattant ne puisse plus se relever. Le désespoir des malheureux combattants les faisaient e relever jusqu’au moment où la plupart du temps, l’un d’eux mourrait. Et il valait mieux qu’il meure, car sinon le vaincu était torturé au milieu de l’arène devant les prisonniers qui attendaient encore leur tour de lutter.
Ces tortures étaient infligées par Elkantar en personne. Sa science de la souffrance ne semblait ne pas avoir de limite et les cris d’agonie même de ses victimes semblaient à chaque fois renouvelée, insinuant la terreur dans chaque cellule de la malheureuse Zélos qui ne savait s’il valait mieux se détourner ou regarder ces atrocités. Epargnée par le tirage au sort ou pour mieux la mettre en condition, Orchid assista à ces scènes de barbarie, la peur au ventre, elle qui ne l’avait jamais connue.
Puis, petit à petit, cette peur se mua en colère, contre les gardiens contre leur maître, puis finalement contre la terre entière. Alors, réduite à un état proche de la bête, vint pour elle le temps de l’affrontement. Son premier combat, elle s’en souviendra le restant de ses jours, la mesura à un Yorka ours. S’il était une créature capable de terrasser un Zélos c’était bien elle… Le premier coup de patte faillit mettre fin à son histoire. Groguie elle ne pouvait plus qu’attendre le coup de grâce, mais la terreur que lui inspirait la torture la fit de relever. Elle qui ne connaissait que la force découvrit l’agilité que lui conférait son physique « trop fin » comme disait son paternel. Le combat dura longtemps, pendant lequel seul l’instinct de survie fut capable de lui faire surmonter sa vue qui se brouillait de sueur de fatigue et de poussière et ses muscles qui se durcissaient jusqu’à la crampe. D’esquives en harcèlements, elle finit par prendre de court l’ours et par l’étrangler non sans recevoir au passage le souvenir de sa victoire, un coup de griffe tatoué à jamais sur son omoplate gauche.
Forte de cette nouvelle expérience, les combats s’enchaînèrent de semaine en semaine puis à un rythme de plus en plus effréné, jusqu’à ce qu’elle lasse celui qu’elle avait oublié, toute occupée à survivre qu’elle était, le maître de cet enfer. Il inventa alors une nouvelle distraction afin de pousser dans ses derniers retranchements la Zélos, mais était-elle encore une Zélos ? Une grande chasse fut organisée avec pour gibier Orchid et comme limiers les autres prisonniers motivé à l’extrême par une promesse de liberté à celui qui la ramènerait à Elkantar. Ce dernier suivrait la poursuite à cheval. La traque tourna court. Ces semaines d’emprisonnement et de tuerie avaient fait du gibier une prédatrice. Elle avait appris que le fuite ne servait à rien et ne pouvait l’amener que dans le désert tout proche où aucun moyen de survivre ne l’attendait. Les minutes d’avance qui lui furent accordées furent donc mises à profit pour s’ensevelir sous le sable et les gravats. Elle pensait pouvoir surprendre un sbire armé et se servir de son armure et de ses armes pour passer inaperçue et s’échapper vers la cité dans le dos des chasseurs. Mais les choses se passent parfois trop bien car à la place des pas terrans qu’elle attendait ce fut le pas d’un cheval qui fit résonner des cailloux. Le sang de la Zélos ne fit qu’un tour. Sans prendre garde aux hommes demains qui accompagnait le Lhurgoyf, elle surgit du sol effrayant le cheval qui jeta son cavalier à terre. Celui-ci n’eut pas le temps de réagir et son crâne éclata comme un fruit trop mûr sous le roc qu’Orchid lui assena. Folle de rage elle commença à lacérer son corps de ses griffes sans souci des gardes qui se saisissaient d’elle. Pourquoi ne la tuèrent-ils pas ? Sans doute qu’eux même se virent délivrer de la terreur de leur maître et livrer une meurtrière vivante leur rapporterait plus qu’une dépouille de Zélos. Enfin maîtrisée _ « Trop fine, trop fade, trop silencieuse. »_ elle s’aperçut alors de la lanière enchevêtrée pagne autour de ses doigts et au bout de celle-ci une pierre qu’elle n’identifia pas tout de suite mais qu’elle glissa aussi discrètement qu’elle put dans ce qui lui servait encore de pagne avant de recevoir un coup à l’arrière du crâne qui la fit perdre connaissance.

Prison
Elle se réveilla dans la cellule commune qui servait d’antichambre à la prison. Elle était allongée sur le sol et entourée de prisonniers de toutes origines qui semblaient avoir au moins comme point commun de ne pas avoir rencontré de femelle depuis un certain temps voir un temps certain. Il ne se passa pas longtemps avant qu’ils ne se jettent sur elle et qu’elle ne vérifie que le nombre pouvait avoir raison de sa rage et de sa vitalité de Zélos, « Trop fine, trop fade, trop silencieuse. ». A plusieurs reprises ils la violèrent sous le regard narquois des gardes jusqu’à ce que la matrice en lambeaux, elle ne perde à nouveau connaissance, seule option de fuite de l’horreur qu’il restait à son esprit.
Elle reprit connaissance dans une cellule sombre où n’arrivait que la chiche lumière d’une torche du couloir. Une cellule était un bien grand mot, une niche dans la roche humide dont ô ironie la grille se fermait de l’intérieur. Les prisonniers préférant s’y enfermer que d’en sortir s’ils n’y étaient pas forcés et éviter d’avoir des visites qui conduisaient toujours à la souffrance et à brève échéance à la mort
Une voix goguenarde lui indiqua qu’elle n’était pas seule.
« Et oui ma jolie, tu te trouves à la prison des déments et nous allons être très amis… »

Plissant les yeux pour percer les ténèbres elle aperçut un homme de loques vêtu qui la dévisageait avec convoitise tout en faisant tourner autour de son doigt, un objet qu’elle reconnut tout de suite.

« Eh oui j’étais déjà avec toit tout à l’heure et je me suis permis de te soulager de ceci… Une Zélos avec une pierre de sphène… Je me présente, Traleth et, j’oubliais, j’ai la clé…»

La rage la submergea mais pantelante comme elle était, elle ne put donner suite à ses pulsions de meurtre. Elle se recroquevilla dans un coin et ferma les yeux ne souhaitant qu’une chose que l’obscurité lui accorde les quelques heures de répit qu’elle attendait depuis tant de… Elle essaya de faire compte du temps qui s’était écoulée, vaine tentative dans un endroit où il était de notoriété publique le temps n’avait plus aucune importance, seule la souffrance venait y rythmer l’enfer. Dans le cas d’Orchid la souffrance s’était matérialisée sous la forme de tous les hommes de la prison qui en faisait leur quatre-heures en échange de services plus ou moins menus à l’égard de Traleth. La maison de son esprit se fissurait et ne tenait encore que par la haine dont elle le remplissait et les bâtonnets gravés sur la paroi sensés compter les jours qui s’égrenaient un à un.
Pourquoi son tortionnaire ne se servait-il pas de la pierre pour s’évader ? Sans doute sa magie n’était-elle d’aucune utilité dans cet endroit et pour ce projet…
En ces lieux les gardiens ne s’aventuraient que par escouade entière et isolaient par de lourdes grilles les secteurs qu’ils visitaient comme des sas. Ils ne s’inquiétaient jamais des prisonniers et ceux qui disparaissaient étaient le cadet de leur souci.
Petit à petit elle désapprit à parler et n’émit plus que des grognements et tout le monde l’appelait Igrim en référence à son nouveau langage. Quelle force permet de survivre sans presque de lumière, sans relation, sans manger que les restes laissés de l’horrible pitance confectionnée par les prisonniers eux-mêmes à partir des déchets venus de l’extérieur ? L’espoir ? Que dis-je l’ombre de l’étincelle de l’espoir ? L’espoir d’une journée de plus, un bâtonnet de plus, l’espoir d’une journée où on la laisserait enfin seule dans un coin de la prison.

Evasion
Les plus fous espoirs sont ceux qui ont parfois le plus chance de se réaliser. Elle n’avait jamais espéré que son tortionnaire s’approcherait à quatre pattes vers elle une nuit. Elle ne sut jamais pourquoi, mais lorsqu’il étira son cou au-dessus d’elle, la main d’Igrim jaillit et dans le même geste lui broya la trachée. Traleth agonisa de longues minutes essayant de trouver son air. Cela avait été si facile ! Lorsqu’elle lui retira la pierre de sphène du cou, un éclair sauvage alluma ses yeux aux pupilles noires dilatées. C’est alors qu’elle apprit à maîtriser sa magie des ombres. Durant des mois sa main surgissait des ténèbres et emportait celui qui avait eu l’imprudence de s’aventurer dans le dédale des couloirs seul. A chaque fois c’était comme la première fois qu’elle faisait payer à un homme tous les sévices qu’elle avait endurés, à chaque fois, le malheureux la suppliait de mettre fin à ses jours mais à chaque fois elle parvenait à faire durer la victime suivant un peu plus longtemps. Sa connaissance du corps s’accrut et sa science de la douleur ne semblait pas connaître de limite. La terreur et la folie des lieux ne pouvaient pas croitre d’avantage juste par sa seule action mais elle devint le fantôme des ténèbres qui poursuivait chacun même là où ils se croyaient en sécurité. Et cela dura longtemps, très longtemps sans doute deux ans d’après ce que ses bâtonnets lui indiquaient, mais comment être sûre de l’écoulement du temps sous terre ? En même temps que sa haine se déversait, son état physique s’améliorait doucement, jusqu’au jour où elle vomit sur la dépouille d’une de ses victimes.
L’heure était venue pour elle de fuir cet endroit. Avec patience elle guetta les gardiens. Et quelques-uns disparurent et furent accusés de désertion. Finalement, recouverte de leurs dépouilles et de leurs effets, elle profita d’une relève de nuit pour s’éclipser presque miraculeusement.

Rencontres
Fuyant la cité, elle se retrouva dans les montagnes arides et trouva une grotte où elle dormit d’un sommeil sans rêve et fut réveillée par les poignards solaires. Elle avait oublié leurs lumières et passa une semaine à essayer de les affronter, un peu plus longtemps chaque jour. Elle voyageait ou plutôt errait de nuit. Petit à petit elle retrouva le plaisir des bruits de la nature et s’y fondit jusqu’à ne plus faire qu’un avec elle. Une autre magie grandissait en elle jusqu’à entrer en relation avec plantes et animaux. Elle réapprit le feu, elle apprit le pistage. Elle réapprit aussi à s’orienter à l’extérieur et pris le chemin de l’est déviant parfois vers le nord au hasard des cols de montagne et des cours d’eau qui pouvaient barrer sa route. Le soleil n’était maintenant plus un ennemi et elle chassait avec des armes de fortune qui s’amélioraient au fur et à mesure de trouvaille de hasard et de chasses plus fructueuses. Si ses congénères ont tendance à privilégier les armes lourdes telle que le marteau ou la massue, elle comprit vites les avantages des armes à projectile et petit à petit apprit à se servir d’un arc et se perfectionna dans sa confection ainsi que celle de ses flèches.
La vie n’était pas de tout repos mais ressemblait au paradis en comparaison avec la prison des déments. Elle avait retrouvé son allure fière et déliée. Sa silhouette se dressait à nouveau vers les astres du jour et la lune. Orchid était devenue une vraie femme sauvage… « Trop fine, trop fade, trop silencieuse ? »
Elle devait avoir une vingtaine d’années lorsqu’elle les rencontra.
Ils étaient deux louveteaux égarés à n’en pas douter flairant vainement une trace qui les ramènerait vers leur clan à bout de force, ils roulèrent en bas d’un talus presque contre les chausses de fourrure d’Orchid. En temps normal elle les aurait tués pour en faire son repas, mais elle venait de se régaler d’un lièvre et de quelques baies. Leur manège innocent aviva quelque chose en elle. Elle leur céda la peau du lièvre et les restes de son repas avant de repartir indifférente au fait que les deux petits la suivissent. Curieuse, elle finit par les laisser faire et les observa de jours en jour se créa une relation étrange basée sur une indifférence attentive et sur la confiance issue d’une connaissance réciproque au bout de quelques semaines les louveteaux avaient bien grandi lorsqu’ils tombèrent sur une meute. Elle aurait tout aussi bien pu mettre les trois vagabonds en charpie, mais les deux louveteaux firent acte de soumissions et furent admis dans le groupe. Igrim resta à proximité ne pouvant se résoudre pour une raison mystérieuse à abandonner ses compagnons de route. Après des grognements menaçants, la meute s’habitua à sa présence et la Zélos se sentit de nombreuses affinités avec cette espèce dont les règles évitaient les affrontements et créaient solidarité et entraide, bien mieux que ce qu’elle avait pu observer chez ceux qui marchent sur deux pattes. A force de les observer, elle sentit une autre magie s’éveiller en elle. Cela fut douloureux et imparfait les premiers temps, mais au fil des mois elle réussit à se changer en une grande louve noire qui reçut la permission tacite de se mêler à la meute lors des parties de chasse. Son intelligence devint un atout pour la meute qui devint plus efficace dans ses expéditions et grossit jusqu’à ne plus craindre ceux qui marchent sur deux pattes comme le nature le leur dicte en temps normal. Ils s’approchèrent des villages, attaquèrent les troupeaux et de façon incompréhensible, les hommes des communautés. On racontait que cette meute était menée par une louve noire d’une taille jamais vue et arriva ce qui devait arriver. La cité de Thirénium envoya une escouade de chasseur et leurs limiers. La partie devint vite inégale et la meute fut décimée. Orchid fut contrainte à une fuite éperdue vers le nord accompagnée par les survivant de ce qui était devenu sa meute, le mâle alpha et les deux louveteaux qui l’avaient introduite dans le monde lupin.
Les chasseurs avaient pour mission de ramener la peau de la grande louve et une motivation pécuniaire qui leur firent poursuivre durant des lunes les survivants jusqu’à ce qu’ils perdent définitivement la trace de la meneuse de loup. Les quatre rescapés arrivèrent aux abords de la cité d’Hélas, mais se refusèrent d’y pénétrer. Orchid n’avait aucune confiance en ceux qui marchent debout et ses compagnons naturellement pas plus. Ce pays du nord n’était pas très hospitalier, mais Igrim sut trouver une grotte bien abritée où elle s’installa avec ses loups. Après quelques chasses, elle fut en mesure de protéger du froid. Elle se trouva cependant dans un état d’esprit qui lui était inconnu. Sans projet de vengeance, désireuse de ne pas re-commettre l’erreur de mesurer les loups aux bipèdes, elle se trouva désœuvrée. De nombreuses fois elle retourna aux abords de la cité poussée par une force inconnue, mais retenue par une autre qui se nommait haine, rancœur et méfiance.
Elle se trouvait sur un promontoire qui surplombait dans la forêt la route qui montait à la Hélas, accroupie elle flattait l’échine du grand mâle qui l’avait accompagnée tandis que les deux jeunes chassaient les petits animaux. Une silhouette encapuchonnée apparut entre les arbres. Appuyée sur un long bâton, elle avançait avec peine dans la neige en direction de la cité. La vue perçante de la Zélos reconnut une femelle lorsque surgirent des taillis quatre hommes qui se jetèrent arme au poing sur la femme. Le sang de la femme sauvage ne fit qu’un tour et elle s’élança suivie par le loup. Les choses furent rapides et les assaillants pris à leur tour pour cible maculèrent bientôt la neige de leur sang, empalé sur l’épieu de la chasseresse ou égorgés par la puissante mâchoire du loup.
Elle ressentit un profond sentiment de satisfaction et de bien-être, mais la femme était à terre. Sindarine, elle respirait encore mais était grièvement blessée. Que devait-elle faire d’elle ? Ce fut son compagnon qui prit la décision. Il attrapa l’infortunée par l’épaule de son manteau et commença à la trainer vers l’abri du petit groupe. Quelques jours plus tard par, les bon soin d’Orchid mais surtout par chance et grâce à sa propre vigueur, la jeune femme rouvrit les yeux pour se trouver face à la Zélos.

« Où suis-je ? Qui es-tu ? »
C’était la première fois depuis longtemps qu’elle entendait parler et qu’elle se voyait adresser la parole. Elle inclina la tête sur le côté.
« Igrim !
_ Je suis Numyë, prétresse de Ciméria
_ Igrim»

C’était la seule chose qu’elle était encore capable de prononcer, même si ces mots qu’elle entendait résonnaient comme quelque chose de connu.

« Les hommes ? Ils sont ?...
_ Igrim »
La jeune prêtresse finit sa convalescence dans la grotte et fut bientôt capable de reprendre la route. Entre temps quelques mots revenaient à Igrim.
« Je dois partir Igrim on m’attend à la cite
_ Numyë guérie…
_ Viens avec moi tu ne peux pas rester dans ta grotte.
_ Igrim avec loups.
_ Viens avec eux
_ Loups forêt, Igrim forêt.
_ Alors merci pour tout ce que tu as fait. Au revoir peut être… »

La Sindarine s’éloigna du campement, mais sauver la vie de quelqu’un donne des responsabilités. Orchid ne le savait pas mais suivit de loin la progression de la prêtresse jusqu’au porte de la cité accompagné du grand loup. Depuis quelques semaines les deux frères avaient quitté leur petit groupe en quête sans doute d’une nouvelle meute…. La silhouette de la rescapée des bois atteignit les remparts. Igrim se sentit pousser en avant. Le museau de son ami lui indiquait pour la deuxième fois la route à suivre. Elle lui gratta les bajoues et s’élança pour rattraper Numyë, le loup sur ses talons. Lorsqu’ils parvinrent à la hauteur de leur protégée, celle-ci sourit mais ne dit mot. La traversée de la cité se fit en silence et ils arrivèrent à un grand et splendide bâtiment.
« C’est le temple de Kesha. Je suis arrivée. Tu devrais venir aussi »
_ Loup ?
_ Ton loup aussi »

Lorsque le petit groupe franchit le seuil du temple on les regarda avec curiosité mais sans surprise excessive. Une guerrière s’avança.
« Sœur Elerinna vous attend…
_ Je sais… »

La guerrière jeta un regard interrogateur à l’étrange escorte.
« Ils viennent avec moi !
_ Bien… »

Quelques minutes plus tard les trois compagnons de route étaient introduits dans un grand bureau où se tenait une personne qu’Ochid put plus tard qualifier de lumineuse, la grande prêtresse de l’ordre, Lanetae Elerinna. L’entrevue de Numyë fut relativement brève et elle ressortit assez vite alors qu’Igrim demeura dans le bureau très longtemps. Nul ne sut ce qui se dit ou se fit à cet instant. Les deux femmes restent très évasives à ce sujet, mais la Zélos fut ensuite conduite à la salle commune pour s’y restaurer. On lui assigna des quartiers et une tenue plus appropriée à l’ordre. Nombreuses sont celle qui redécouvrirent la femme une fois dépouillée de ses peaux de bêtes et vêtue comme telle et ici aussi comme le jour de sa naissance ses sœurs eurent du mal à voir la Zélos derrière son apparence.
Une nouvelle étape de sa vie venait de commencer. Elle fut marquée par une réadaptation à la vie en société. Le fait de se trouver au milieu de femme lui facilita la tâche et d’aucun disent que c’est la principale raison de son appartenance à l’ordre. La Zélos retrouva petit à petit le langage, même si elle reste peu loquace et qu’elle continue parfois à parler d’elle à l troisième personne. Elle apprit aussi à respecter les règles de l’ordre On lui assigna une maîtresse d’arme et bien vite la surpassa grâce à un travail acharné. Toute dévoué à la grande prêtresse, elle en accepta les missions sans poser de question et devint la main exécutrice des basses œuvres de Lanetae Elerinna et de l’ordre. Lentement elle gravit les échelons et se retrouve maintenant parmi les leaders des Prêtrese de Ciméria.
Plus jamais « Trop fine, trop fade, trop silencieuse. »


QUI M'ACCOMPAGNE
Toi l'animal qui me suit

PRENOM:
Grimrl
RACE:
Loup des steppe, descendant de celui qui la poussa à retourner vers ceux qui marchent sur deux pattes et à qui elle n’avait jamais donné de nom. Les années ont passé et les loups n’ont pas la longévité des Zélos. Cependant Igrim est restée attaché au grand mâle de ses premières années et à ses louveteaux et leurs descendants dont Grimrl qui la suit fidèlement. Orchid n’a pas de sentiment de possession à l’égard de son compagnon à 4 pattes ; il peut aller et venir et rester absent plusieurs semaine si sa meute l’exige. La communication entre la Zélos et le loup est basée sur la connaissance mutuelle qui permet à la gardienne d se faire comprendre un geste, d’un mot ou d’un regard.
SEXE:
Masculin
POUVOIR:
Augmentation de la taille qui rend ses attaques encore plus foudroyante et puissantes
DESCRIPTION:
Son catalyseur est un cadeau de la grande prêtresse pour remerciement à services rendus. Il est incisé dans la peau épaisse du cou



QUI ME PORTE
Toi ma vaillante monture

PRENOM:
Garbold
SEXE:
Masculin
DESCRIPTION:
Garbold est un étalon noir choisi et dressé par Igrim elle-même et habitué à la présence de Grimrl. Grâce à l’ordre et à la position élevée d’Igrim en son sein il bénéficie d’un harnachement complet de grande qualité. Ombrageux, il ne se laisse monter que par la Zélos.



Dernière édition par Orchid Orcirdr le Dim 17 Aoû - 21:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Igrim   Igrim Icon_minitimeDim 17 Aoû - 20:22

Bonjour et bienvenue sur Istheria!

Alors, tout me semble correct, sauf deux petits détails :

_ les spécialités => Tu dois obligatoirement choisir celles données pour la caste. Même si c'est pas top pour ton côté guerrière, il va falloir t'en contenter malheureusement.

_ Ton histoire => Il y a juste une petite erreur : " La cité de Taulmaril envoya une escouade de chasseur et leurs limiers. " Étant donné qu'il n'y a plus rien de vivant à Taulmaril, je pense que tu pensais à une autre cité. Pense à changer le nom.


Voilou.
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MessageSujet: Re: Igrim   Igrim Icon_minitimeDim 17 Aoû - 21:04

Merci d'avoir lu si vite ma fiche.

Je me doutais bien que les capacités poseraient problème. Je les ai éditées ainsi que la cité qui était une grossière erreur de ma part.
J'ai donc aussi modifié son armement.

J'espère que cela ira cette fois
Encore merci de ta rapidité
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MessageSujet: Re: Igrim   Igrim Icon_minitimeDim 17 Aoû - 21:41

Et bien à présent tout est bon.

Fiche validée.

Tu va pouvoir faire une demande de rang personnalisé dans la zone évènementiel et te recenser.

Tu pourras aussi ouvrir ton journal, ta boîte aux lettres, ton inventaire et ton coffre.


Bon jeu!!!!
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MessageSujet: Re: Igrim   Igrim Icon_minitime

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