_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades. _ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose". _ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.
C'est à la suite d'une courte nuit sans sommeil que le jour se lève sur des préparatifs pour le moins curieuse en cette journée festive. Les mascarade ne sont toujours pas terminé que d'autres préparatifs commencent. Fallait-il préparer le lendemain si tôt ? Duscisio qui pensait participer aux deux jours du festival s'en voit à en réduire la durée. Une décision prise la veille au soir avant qu'il ne se soustraite précipitamment du bal. Qu'avait-il fait ensuite ?
Si on remonte plusieurs heures plus tôt dans l'arène. En train de s'excuser pour son action peu discrète et engagé. Pourtant partir était la seule chose à faire. Comme il se l'est promis ils se sépareront à la vue du voyage qu'elle avait préparé de longue date. Une fois écarté de la piste de danse, l'homme sylvestre dans son costume vert fait de branche et de fausses fleurs blanches s'isola parmi les piliers en laissant pâtre la partenaire qui allait se présenter à lui. Sa robe et son masque ne lui sont pas restés en mémoire alors il ne pourrait donner de description, vu qu'il a passé son temps à cacher ses yeux en regardant le sol tout le long de sa course. Portant une main crochu sur sa poitrine en la serrant de toutes ses forces sans donner la moindre expression de souffrance, s'appuyant contre un pilier il leva la tête afin de trouver la sortie dans l'ombre de l'arène pour ensuite aller directement à l'auberge, non pas pour y dormir. Il y avait quelques choses à faire avant.
Une longue nuit s'annonçait pour quelqu'un qui allait écrire une dernière chose avant de quitter la ville au plus vite. Plus rien ne le retenait ici, plus rien n'avait de valeur ni d'importance pour qu'il s'attarde en ses lieux. Alors, il écrivait, le plus proprement possible quitte à recommencer plusieurs fois, il tenait à mettre les bons mots sur ce morceau de papier afin de pouvoir tourner la page une bonne fois pour toute. Tuanio bien qu'il ne soit qu'un animal, semblait avoir compris depuis qu'il était entré. Pourtant, ce n'est pas un message qu'il allait porter de lui-même, il en était bien conscient également. Sans un battement d'elle, ni de croassement rauque, il restait muet comme une tombe. Ses petits yeux cumulaient la vision de plusieurs lettres mise en boule à côté de lui pendant plusieurs heures jusqu'à que la dernière lui fut finalement mise dans une enveloppe accompagnée d'un objet qui lui était familier. Ouvrant le bec, il aurait pu lui demander le pourquoi du comment. Pas un mot.
Au lendemain, la porte de sa chambre s'ouvrit accompagné de sa propre personne habille non pas pour la fête, mais pour le voyage. Malgré tout il gardait ce masque de bois pour cacher ses yeux. Allant chercher sa charrette et ses deux montures qui la tirent à l'écurie de la ville. Une fois seller et équipé, les cheveux furent attaché à la voiture avant de reprendre la route vers l'auberge où il lui restait une dernière chose à faire. Si cette lettre était la dernière chose qui le maintenait en ses lieux, il fallait la donner à son destinataire le plus discrètement possible, pour que ce dernier de la lise que lorsqu'il sera parti plusieurs heures plus tôt. Arriver devant l’établissement, il tira les rennes et stoppa ses montures et il resta immobile en regardant un point fixe devant lui, pensif.
Arrêtant de fixer devant lui il vérifia si le frein de sa charrette était bien enclenché. La route est longue, il fallait se mettre en marche vite pour la suite de son avenir et ainsi pouvoir tourner la page. Écartant sa jambe gauche pour sauter du banc de cocher, il fit un signe à son familier immaculé de rester sur la charrette en lui donnant la lettre dans son bec pour la garder à sa grande surprise et entra dans l'auberge pour n'en ressortir qu'une dizaine de minutes plus tard. Totalement absent sous son masque, le jeune homme caché sous un masque de bois prit la direction derrière son moyen de transport pour y montrer la toile sous l'oeil attentif du corbeau blanc, toujours la lettre dans son bec. Après avoir retiré son bracelet, il ne semblait aucunement diriger de lui-même ses branches sortie de pot disposer le long de la voiture afin de remplacer les arceaux de fer et la toile blanche par un feuillage fin de lierre. La plupart des passants l'observant semblait absolument subjuguer par ce petit spectacle qui pourtant ne faisait pas partie des festivités.
Désintéressé, le mage sylvestre semblait vérifier le contenu de son chargement qui ne se trouvait qu'être de la nourriture dans des caisses. Certaines laissaient ressortir l'entre-choc de contenant en verre dont prenait soin de ne pas trop donner de coup alors que leur protection de bois rectangulaire se trouvait entre plusieurs couches de tissus pour amortir les gros chocs. Des tonnelets comportant de l'eau, beaucoup de tonnelet restant préciser que ce sont ses derniers qui étaient plus nombreux. L'eau qu'elle contenait allait lui permettre de continuer sans s'arrêter pour étancher sa soif tout le long du trajet.
Tout semblait prêt, quelques tiges se formèrent derrière pour fermer le tout une fois descendu. Plus rien ne le retient ici à une exception près. Seulement, des questions demeurent sur la manière de tourner la page. Cette étape serait telle de donner cette lettre à la bonne personne pour la lui transmettre. Qui ? Ou d'une manière ou d'une autre qu'elle arrive à son destinataire. Depuis hier soir, le contenu de cette lettre étant un artefact lié à sa jumelle ne fonctionne uniquement comme simple bijou, car sa jumelle se porte à son doigt. La main qui portait la lettre à nouveau par contre ne comportait aucun bijou, sa main était nue de tout objet. Ses alliances jumelles étaient le dernier lien qui le rattachait à Othello, lui avait presque été imposé et il le regrette aujourd'hui. Il n'aurait jamais du lui donner. La traduction de ses visions par le prêtre de Kron il y a quelques mois maintenant semblait remonter dans ses souvenirs et comme d'une évidence, il était l'ombre qui la privait de sa liberté.
Aujourd'hui je te libère de tes chaînes.
Après réflexion cette lettre n'avait pas lieu d'être. Il en retira l'anneau de son enveloppe pour la poser dans sa main droite, son regard porté sur le papier qu'il brûla avec quelques arcs électriques qui sortaient de ses doigts. Les cendres tombèrent, l'alliance entre ses doigts.
C'est à cet instant, qu'il reconnut la personne qui accompagnait Othello lors de la commémoration entrant dans une auberge de l'autre côté de la rue. Sa présence en ville n'avait aucune importance, c'est l'homme idéale pour cette situation. Faisant signe à Tuanio de rester ici, l'albinos descendit de sa charrette, traversa la rue et entra également à l'auberge. Son regard le cherchait, derrière son masque plusieurs clients le regardaient curieusement et repéra sa cible pour l'interpeller, la main sur l'épaule, reconnaissant bel et bien cet homme qui était avec Othello ce jour-là.
]Vous accompagnez Dame Lehoia, n'est-ce pas ? Je peux vous parler ?
Handicap. Faculté magique grandement réduite.
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Sujet: Re: Rencontre fortuite Mar 21 Aoû - 18:28
Dernière édition par Fenris Skirnir le Jeu 6 Sep - 23:12, édité 1 fois
Se montrant plutôt direct, l'herboriste ne passe pas par de long discours et lève le bras le poing fermé montrant qu'il veut lui donner un objet. Attendant sans un mot qu'il tende la main, il lâcha un anneau dans la main de son interlocuteur. Cet anneau qui semblait en argent, finement travaillée dont une pierre bleue normalement si lumineuse restait terne. Cet anneau, il l'avait cherché de lui-même dans le pays glacial au nord il y a bien longtemps maintenant. Il lui avait offert sa jumelle il y a plusieurs mois, avant qu'il ne parte pour son propre voyage au Temple de Kron où de multiples rencontre avait marqué son voyage et déterminé sa voix. C'est à présent qu'il donne l'artefact à cet homme. La question qu'il devait se poser est pourquoi il lui donne ceci. Lui qu'il ne connaît point, un parfait inconnu. Il le regarda dans les yeux une fois l'anneau en sa possession. Des yeux qui, malgré cachés derrière un masque, laissait paraître une étrange détermination qui n'était pas là avant.
Je vais disparaître.
Si ce mot devait soit lui susciter de la surprise soit des interrogations, soit un soulagement, son regard n'avait pas changé en prononçant ses mots plus ou moins étrange. À vrai dire, il y a déjà quelques idées sur la manière dont il allait disparaître, cela allait commencer par son habitation à Hesperia ensuite... Peu importe. Il ne donna aucune autre explication si ce n'est qu'il devait porter l'anneau à le donner à Othello. Qu'elle devait se concentrer sur son objectif et rien d'autre. Quelle que soit la manière dont il voyait maintenant les autres, il sera sûr qu'il la verra dans quelques mois, mais il doutait fortement qu'il reconnaissable. Il ne savait pas comment Othello avait parlé de l'herboriste à cet homme s'il est proche d'elle, à vrai dire cela n'avait pas vraiment d'importance.
Si vous voulez bien m'excuser maintenant mon dernier voyage m'attend.
Il le salua de la tête tourna les talons pour remettre sa capuche avant de sortir de la taverne.