La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius]

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
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 La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius]

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MessageSujet: La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius]   La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius] Icon_minitimeJeu 20 Déc - 15:24

Le jeune patriarche de la Loge n’avait jamais réellement compris ce que ses congénères pouvaient trouver d’intéressant à l’art. Une peinture n’était pour lui qu’une association de couleurs et de formes représentant une scène quelconque, et il ne parvenait pas à s’extasier devant les toiles des maîtres comme le faisaient souvent ses pairs. La musique, la sculpture et toutes les autres formes que prenaient souvent les pérégrinations artistiques des hommes et des sylphides ne produisaient chez lui pas non plus le moindre effet. Il restait de marbre devant ces déchainements de passion, son âme définitivement froide et insensible. Pourtant, il n’était pas loin aujourd’hui de changer d’avis. Son propre travail l’émerveillait, et s’il n’avait rien à voir avec les supports traditionnellement privilégiés par les artistes, le jeune Lucius devait avouer y trouver quelque chose de transcendant. Il était vrai que chacun de ses travaux était toujours préparé avec soin, chaque nouvelle fausse identité sous laquelle il se présentait à telle ou telle personne étant le résultat minutieux de dizaines de chantages et de falsifications de documents. Il était toujours vrai que ses plans s’imbriquaient les uns dans les autres pour former une toile d’araignée aux motifs à la fois brillants de complexités et terrifiants de grandeurs, l’agenda secret de la Noble Maison ne demandant rien de moins que la plus pure excellence de sa part. Il était vrai, encore, qu’il s’était cette fois-ci surpassé. Il adoptait aujourd’hui les traits d’un marchand quelconque, se présentant au roi après des mois passés à circuler dans le labyrinthe administratif qui précédait ses audiences. Son identité était une œuvre d’une élégante simplicité, et pourtant d’une profondeur remarquable. Toutes les ressources de son groupe d’espions, de faussaires et d’informateurs avaient à un moment ou à un autre été utilisées pour s’assurer que le résultat soit parfait. Lisse. Sans le moindre défaut. Il existait un acte de naissance du marchand Asther Irwain soigneusement conservé dans un petit village provincial, et sa caravane avait été vue à divers endroits du royaume ces derniers mois. S’il n’était pas le marchand itinérant le plus affluent, il était tout de même suffisamment important pour se présenter devant son altesse royale.

Surtout quand l’on considérait ce qu’il avait à lui montrer. Avec une ironie délicieuse, Lucius comptait remettre au souverain des toiles qu’il avait lui-même dérobé il y avait de cela quelques années, alors qu’il démarrait tout juste sa carrière. Le faire n’avait pas été d’une difficulté surhumaine, les gardes de l’opulent manoir dans lesquels elles dormaient sombrant dans un état second après une application libérale de sa magie. Il n’avait eu qu’à marcher droit vers l’intérieur de l’endroit, et s’emparer des tableaux. Et aujourd’hui, ces objets idiots, ces croutes méprisables allaient enfin lui servir. Il avait commencé ses machinations il y avait de cela cinq ans, et voyait aujourd’hui ses plans culminer en une apothéose audacieuse et impitoyable. Asther offrirait au roi les toiles volées, qu’il avait reconnu dans une vente aux enchères de Tyrhénium, rentrant ainsi dans ses bonnes grâces. Il espérait en plus de cela obtenir une licence de marchand sponsorisée par la couronne, ce qui lui permettrait d’aller et venir sans crainte.

Lucius changea ses traits, transformant son visage pour prendre l’apparence du marchand. Cette dernière était aussi celle de l’un de ses hommes, qui assumerait sa nouvelle identité une fois cette mascarade achevée. Il se para des riches atours qu’il avait acheté, avant de parachever cela en passant une épaisse chaîne d’or autour de son cou. Il était prêt. Il sortit dans les rues de la capitale, le bruit épais de la foule bigarrée l’emplissant un instant d’un sentiment de dégout, qu’il repoussa rapidement. Il n’avait pas le loisir ni le temps de se perdre aujourd’hui dans les considérations habituelles que provoquaient chez la présence trop massive de ses congénères. Il devait rester calme et concentré. Derrière lui se mirent à marcher son garde du corps et les porteurs qui transportaient son précieux chargement d’œuvres d’arts. Le radeau de la sylphide, le lancier rouge et la mer un soir de tempête, se rappelait-il. Des titres pompeux qui décrivaient une perte de temps notoire. S’il pouvait en tirer quelque chose auprès d’un souverain se voulant le noble patron des arts, alors ces toiles auraient trouvé entre ses mains avisées un destin louable et utile.

Lucius arriva finalement après quelques minutes devant les hautes portes fortifiées du château, et présenta son laissez-passer. Il avait rendez-vous, comme beaucoup d’autres courtisans, avec le souverain Mannus. Il avait beaucoup entendu parler de lui, et ses hommes dans le palais avaient compilé pour lui un dossier exhaustif. On le disait bon, bien que d’un tempérament quelque peu lunaire. Lucius devait avouer avoir hâte de percer les mystères de l’esprit d’un homme aussi important. Il s’imagina un instant avoir le loisir de fouiller l’intérieur secret de son crâne, de passer ses doigts inquisiteurs dans les recoins interdits de son cerveau, déroulant lentement la trame de son esprit pour s’assurer de la comprendre entièrement, la remodelant à sa convenance. Il dut faire preuve de toute la titanesque discipline qui imprégnait chaque fibre de son être pour réprimer un frisson de plaisir à cette idée et rester concentré. Il passa avec son entourage dans un grand hall aux arches plafonnières hautes et austères, avant de pénétrer dans la salle d’audience. Le héraut annonça brièvement la venue du marchand, et il vit se poser sur lui les regards curieux des nobles. Certains le jugeaient, mais la plupart étaient assez intelligent pour savoir que quelqu’un capable d’obtenir malgré sa condition roturière une entrevue avec le souverain devait posséder certaines ressources. Il prit sa place dans la file d’attente qui se dressait devant le trône, et patienta. Une heure plus tard, c’était enfin à lui. Il avança, et s’arrêta à respectueuse distance du trône, avant d’esquisser une révérence parfaite et travaillée. Sa voix sortit de sa bouche en un filet clair et articulé, montant jusqu’aux oreilles royales en une procession respectueuse :

"Votre Altesse Souveraine, cet humble serviteur se présente aujourd’hui devant vos yeux pour vous faire don de trésors artistiques auparavant indument enlevés à vos royales collections. J’ai eu la bonne fortune de les trouver lors d’une vente aux enchères à Tyrhénium, et, y voyant indubitablement la main divine de Fen, j’ai décidé de vous les remettre en personne."

A ces mots, ses porteurs apportèrent les tableaux, et soulevèrent la toile qui les recouvrait, dévoilant les chefs-d ’œuvres cachés dessous. Lucius devait avouer qu’il fallait reconnaitre aux artistes au moins une certaine maestria, une certaine dextérité. Il attendit une réaction du roi, se demandant ce que ce dernier allait pouvoir lui dire.


Dernière édition par Lucius Aelianus le Jeu 20 Déc - 20:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius]   La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius] Icon_minitimeJeu 20 Déc - 20:02

"Mon royaume pour un verre d'alcool", c’était ma seule et unique pensé depuis plus d'une heure. Ce verre je le voyais, profond comme la nuit et en même temps capable d'exploser dans ma bouche et enfin doux comme dans la soie dans ma gorge. Il y aurais même une bouteille entière, voir deux et si possible trois, qui seraient alignés comme des quilles et que je pourrais contempler à chaque gorgé, savourant aussi bien de la vue que du goût ce sublime breuvage. Cet alcool de Cimméria étais ma boisson préféré ainsi que celle de Mathilde, et je l'avais régulièrement taquiné quand elle avait dût arrêté de boire de l’alcool suite à sa grossesse.

Ce fût le fais de pensé à ma femme morte qui me ramena à la réalité. Cette réalité que je voulais fuir, mais qui m'étais imposé, avait un nom: la cour royale. Recevoir des gens du peuple lors des audiences du matin me plaisait car j'avais l'impression d'être utile pour eux, mais là c’était autre chose. La cour royale, deux jolis mots qui recouvre une triste réalité, des gens ayant connu mon père et son système de "gestion du personnel", ou dis plus clairement: divisé pour mieux régner. Des personnes égoïstes se souciant uniquement de leurs intérêt et incapable de travailler ensemble pour le bien être du Royaume.

Pourtant il y avait de l'espoir pour certain et depuis ma prise de pouvoir, petit à petit, j'avais créer un esprit de corps entre eux, tout comme je l'avait fais quand j'étais jeune avec les soldats sous son autorité. Instinctivement je cherchais du regard les plus prometteurs et je les retrouvais près d'un nouvel arrivant, un marchand d'après ses habits, plus précisément, petite bourgeoisie si j'en crois ces chaussures, à la fois simple et pratique. Il s'arrêta et me fis une révérence qui elle étais digne d'un courtisan expérimenté avant de me parler:

"Votre Altesse Souveraine, cet humble serviteur se présente aujourd’hui devant vos yeux pour vous faire don de trésors artistiques auparavant indument enlevés à vos royales collections. J’ai eu la bonne fortune de les trouver lors d’une vente aux enchères à Tyrhénium, et, y voyant indubitablement la main divine de Fen, j’ai décidé de vous les remettre en personne."

A cette phrase, plusieurs hommes s'avancèrent porteur de grands objets. Je sentis immédiatement Perceval Gallick ( c'est le Commandant de la garde du Dernier Cercle, il est très grand et ressemble à un véritable colosse. Entièrement chauve et imberbe, il représente la force à l'état brute. On dit de lui qu'il a déjà écrasé la tête d'un homme, qui l'avait provoqué, à main nu. Il est équipé d'une armure de cuir et derrière son dos se trouve deux cimeterres) se tendre comme il le faisait à chaque fois que l'on m'apportais un cadeau.

Les serviteurs du marchand enlevèrent les toiles et je pût contempler les trois peintures, représentant un radeau, un homme armé d'une lance et la mer. Aussitôt plusieurs nobles s'approchèrent pour observer les présents et d'après leurs commentaires, je compris que ces toiles avaient de la valeur. Même Trésor, couché au pieds de son trône comme d'habitude se leva pour voir ce qui avait déclanché autant d'attention.

Je souris brièvement avant de demander au marchand:

" Vous n'êtes pas si humble que cela pour posséder et ensuite donné des tableaux d'une telle valeur, Fen doit être satisfait d'avoir un croyant tel que vous. Je les accepte avec plaisir. Mais il ne me semble pas juste que vous soyez le seul à offrir quelque chose. Est-ce que le Royaume d'Hesperia peux faire quelque chose pour vous ? Vous devez savoir que je souhaite développer le commerce dans la capitale."
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MessageSujet: Re: La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius]   La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius] Icon_minitimeSam 22 Déc - 11:17

Il aurait été bon et doux pour le jeune ladrinis de pouvoir se pavaner comme un paon, de montrer tout l’éclat de ses belles plumes et d’assoir en un instant sa superbe. Il dut pourtant se contenter d’une approche plus modeste, se contentant d’afficher un sourire modeste quand la cour royale découvrit les toiles. Une vague de murmures approbateurs secoua les rangs colorés des nobles courtisans, leurs augustes bouches commençant immédiatement à s’agiter en un babil effréné. Lucius s’était attendu à cette réaction, et il n’était en rien surpris. Cependant, cela ne voulait pas dire qu’il n’était pas entièrement satisfait de son petit effet. La mise en scène avait été sobre et d’une élégante simplicité, mais tout à fait efficace. Il écouta le roi commenter son acte de générosité, et approuva intérieurement les commentaires de la royale créature. Il était effectivement d’un caractère tout à fait recommandable, et l’humilité qu’il arborait ne devait servir qu’à rehausser la supériorité de son entreprise. Il n’en témoigna cependant une nouvelle fois rien, et il se contenta de baisser légèrement la tête lorsqu’il entendit le compliment, comme si ce dernier était trop important pour qu’il puisse l’accepter.

Le roi entra ensuite dans le vif du sujet, prouvant qu’il n’était pas la plus idiote des créatures. Lucius aurait aimé pouvoir lire son esprit et comprendre tout ce qui se cachait dans ce dernier, mais il craignait que l’entreprise soit risquée. Si sa magie était normalement tout à fait discrète, il était en revanche presque certain que le roi soit protégé par des mages capable de détecter toute forme d’intrusion mentale. Il n’était prêt à risquer de compromettre toute son entreprise simplement par curiosité. Il pouvait tout à fait agir sans le support de ses dons télépathiques, ces derniers ne servant qu’à améliorer son approche. Lucius choisit à la place de recourir aux méthodes éprouvées par le temps et l’expérience, se fiant à ses capacités d’escroc : même pour un ladrinis, le jeune homme maniait l’art du mensonge et de la tromperie avec une rare maestria, et il se sentait tout à fait capable d’abuser n’importe lequel de ces gens, du colosse aux deux cimeterres luisants au roi lui-même. Il fit mine de réfléchir à la proposition du souverain, cherchant en lui une réponse appropriée, avant de simplement reprendre la parole, sa voix sortant de sa gorge en un filet calme mais révérant :

"Votre Altesse, je n’oserais pas demander ce que le royaume peut faire pour moi, car je suis déjà parmi les hommes les plus aisés de notre pays. Je préfèrerais demander ce que je peux faire pour le royaume et pour honorer la grâce de Fen. J’ai eu la chance de recouvrer ces inestimables tableaux et par là-même de rencontrer Fen, et je souhaite maintenant une seule chose : m’exercer au commerce de l’art."

Il sembla hésiter un instant, avant de joindre pieusement les mains, ses doigts s’entrelaçant les uns dans les autres. Il continua, sa voix se teintant d’un trémolo discret au fur et à mesure que sa diatribe progressait :

"Je pense qu’offrir au peuple la chance de contempler et d’acheter des œuvres-d’art est ce que veut pour moi mon dieu. Laissez-moi ouvrir une galerie qui exposera les merveilles que la nature inspire à nos esprits les plus doués, et je m’engagerai solennellement ici à faire en sorte que même les plus démunis puissent y accéder."

Beau comme les larmes d’une mère dévouée. Il était satisfait de sa performance, sachant que le roi ne manquerait pas de l’apprécier. Ses renseignements indiquaient que ce dernier sortait d’une période difficile de sa vie, et qu’il souhaitait aujourd’hui tout faire pour faire prospérer son royaume, sans que personne ne soit laissé au bord de la route. Si Lucius devait avouer ne pas partager ce genre de philosophie simpliste et niaise, estimant que la seule personne digne de son intérêt était lui-même, il reconnaissait en revanche qu’elle représentait une opportunité merveilleuse. Le souverain ne manquerait sans aucun doute pas d’apprécier sa dévotion à la fois à sa religion et à son prochain, et il doutait de toute façon que dans un cadre aussi public, il puisse refuser une requête aussi simple, après avoir indiqué de manière aussi évidente que c’était là son souhait en premier lieu.

Pour Lucius, ouvrir une galerie d’art dans la capitale d’Eridiana avec la bénédiction du roi était une opportunité inespérée. Outre le fait que cela lui promettait d’avoir d’autres contacts, certes occasionnels, mais tout de même, avec le roi, c’était en plus de ça une porte d’entrée dans le cercle autrement très fermé de la haute noblesse. C’était eux qui achetaient les toiles les plus chères, c’était eux qui souhaitaient s’attirer les bonnes grâces des marchands capables de leur fournir les articles les plus exclusifs, seuls à même d’être exposés dans leurs riches demeures. Le parrain des ladrinis en salivait d’avance, imaginant tous les secrets délicieux qui attendaient de se dévoiler à lui, tout ce qu’il allait pouvoir extraire des esprits indolents de ces nobles. Et tout cela, avec la bénédiction royale. Merveilleux.
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MessageSujet: Re: La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius]   La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius] Icon_minitimeSam 22 Déc - 13:00

Une galerie d'art ? Ce marchand Asther Irwain a fais tout ce chemin jusqu'au palais, offert des peintures de grandes valeurs et se propose en plus de créer un lieu culturel qui ne lui apportera rien juste pour l'amour de l'art ? Il est vrais que la religion peut mener à des choix surprenant pris les fidèles, et je suppose que les zélotes de Fen ne font pas exception. Dans tous les cas, je n'avais aucune raison de refuser. Le peuple d'Eridania a dût faire d'énormes efforts et de sacrifices pour relever notre belle cité et mérite bien un peu de loisir.
Ce musée doit être mis en place ! Toutefois, il existe déjà un musée qui expose des peintures et je devais lui en faire part. De plus, il y a encore le problème de l'emplacement mais j'avais peut-être la solution si le marchand itinérant l'accepte. Lors du grand combat contre le colosse de Paramis, la dernière bataille eu lieu à proximité du palais et lorsque le coup de grâce acheva enfin la créature, cette dernière, dans un dernier sursaut d'agonie, abattit un bâtiment proche de la première enceinte. Cette bâtisse venais d'être reconstruit et même si il faisait partie du quartier résidentiel car étant hors de l'enceinte, il fera un excellent musée pour ce remémorer cette victoire.
Je répondit donc d'une voix ou l'on pouvoir sentir mon excitation:

C'est d'accord, mais il faut que je vous informe d'abord, qu'il existe le Luberym Museum qui propose également des peintures et quelques objets précieux, mais je pense que notre capitale est assez grande pour accueillir un second lieu dédié aux arts. J'ai en plus une très bonne localisation pour votre galerie, il sera à côté du palais, comme cela vous aurez un flux continu de visiteurs. Pour les détails pratique, je sais que Fen n'apprécie pas faire du commerce gratuitement, car l'art n'a pas de prix. Toutefois, je ne peux décemment vous faire payer la location de ce bâtiment, je vous propose donc un bail gratuit de dix ans en échange d'un billet à prix réduit à l'entrée. La seule chose que vous aurez à payer sont les 1 800 dias pour la licence de commerce. Qu'en pensez-vous ?

Je lui laissais le temps de répondre, car le marchand pouvais également être un atout pour une autre affaire qui me tenais à cœur. La dague de Ziria, un objet magique, possédant l'étrange capacité de luire d'une lumière vive en présence d'un grand danger et faiblement lorsque ce dernier est moindre (plus le danger se rapproche, plus l'intensité de sa lumière se renforce) se trouvais selon mes dernières informations toujours dans la cité de Tyrhénium. Cette arme m'interessais autant pour la symbolique (c'est un trésor national, même si le Régent Fanel, maître de fête de l'époque avait voulu en faire un vulgaire prix) que pour ses capacités uniques.

Ce marchand devait avoir ces entrées dans la ville autonome puisqu'il avait acheté les peintures là-bas, et serait une bonne opportunité, pour, grâce à ces contacts retrouvé cette dague et la rapporter à Hesperia. Je lui posai donc une nouvelle question:

Je souhaite acquérir une dague, appelé dague de Ziria qui pourrais se trouver à Tyrhénium. Si vous y allez à nouveau, j'aimerais vous accompagnez, discrètement bien sûr, pour la récupérer. Avez-vous déjà entendu parler de cet objet ? Le prix de votre aide pourrais très bien être la licence de commerce de votre galerie.

L'idée de quitter mon trône pendant quelques jours serait un excellent remède contre la mélancolie de ce palais où je sentais la trace de ma défunte Mathilde partout, dans chaque couloir, dans chaque pièce, comme un fantôme que je ne voulais pas laisser partir. Partir quelques semaines, accompagné de ma garde royale me ferais du bien. De plus je n'avais encore jamais mis les pieds dans cette cité décadente et esclavagiste et le frisson du danger que je sentais en moi étais agréable. C'est pour toutes ces raisons que j'attendais avec impatience la réponse du négociant.
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MessageSujet: Re: La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius]   La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius] Icon_minitimeMar 25 Déc - 14:19

Il avait envisagé de nombreuses possibilités, de l’acceptation simple et ennuyée de sa proposition à un refus catégorique, en passant par un enthousiasme ravageur et une envie de faire plus ample connaissance. Pourtant, le chef de pègre devait avouer être maintenant très surpris. Et il n’aimait les surprises qu’avec un amour très modéré, estimant que même les opportunités les plus attrayantes étaient des pièges mortels qui n’attendaient qu’un pas imprudent de sa part pour se déclencher. Un homme dans sa position ne pouvait pas se permettre d’errer à l’aveuglette, sous peine de voir sa place contestée dans les plus brefs délais, et avec la violence la plus honteuse. Lucius calcula rapidement les possibilités, se demandant pourquoi le roi voulait l’employer, lui. Il était après tout sous cette forme un marchand relativement inconnu, une donnée que l’homme ne pouvait pas prétendre comprendre dans son entièreté, et il ne lui semblait pas que ce roi soit particulièrement imprudent. Naïf, très certainement. Possédé par des idéaux enfantins et risibles, sans le moindre doute. Mais pour autant pas stupide. Pourquoi alors le choisir lui pour pénétrer dans Tyrhénium, quand il possédait sans le moindre doute dans son entourage des gens dont la loyauté avait été testé autant par ses hommes que par les épreuves, et dont les compétences dépassaient sans le moindre ce que pouvait accomplir un humble marchand de tableaux ? Cela n’avait aucun sens, et pourtant, Lucius le savait, il ne pouvait refuser le roi. Cela n’aurait pas non plus été logique pour son personnage. Ce dernier avait-il réussi à percer son déguisement, à comprendre qu’il lui jouait un tour ? Il en doutait. Ses talents d’escroc étaient sans faille, et il n’avait fait aucune erreur. Tout s’était déroulé selon son plan, un plan parfait, mille fois révisé. Peu importait, au final. Il n’avait en ce moment pas le choix, et se devait d’accepter l’impériale demande.

Il inclina légèrement la tête, camouflant par cette même action la lueur dangereuse qui passa dans son regard. Il n’appréciait de ne pas être le maître incontesté de la situation. Il devait, non, il se devait de reprendre le contrôle rapidement. Les rouages enflammés de son esprit tournaient à plein régime, alors qu’il tentait désespérément de comprendre ce qui se passait. Jusqu’à ce que la lumière se fasse. Il avait trop réfléchi, et le maître d’Eridiana était tout simplement sincère. Il ne pensait pas à le piéger, il n’avait pas comme lui échafaudé une dizaine de plans contingents s’imbriquant les uns dans les autres pour former une exquise toile d’araignée, et cette rencontre n’avait pas pour lui le sens qu’elle revêtait pour Lucius. Il ouvrit la bouche, ses lèvres fines semblant un instant disparaitre, et il répondit au seigneur Mannus :

"Votre Altesse m’honore de sa royale requête, et je ne peux qu’accepter avec la plus grande des reconnaissances. Vous guider dans Tyrhénium sera pour moi autant un privilège qu’un plaisir. Je dois cependant confesser mon ignorance quant à cet objet. Mes talents sont limités à l’acquisition et à la revente d’objets communs, et cet artefact dépasse, je le crains, mon expertise, fit-il avant de marquer une courte pause, semblant brièvement hésiter. Je n’ose demander de récompense pour cet humble service, et remercie votre majesté pour ses intentions."

Il resta là, à attendre une possible réponse du roi, passant en revue ce qu’il savait sur l’artefact. Il avait bien entendu parler de l’arme légendaire, qui aurait comme vertu d’avertir son propriétaire du danger. Il ne savait pas comment elle fonctionnait, et si elle représentait un danger pour sa couverture. Il ne savait à vrai dire même pas qu’elle se trouvait à Tyrhénium, juste sous son nez, avant que le roi ne le lui révèle. Visiblement, les services de renseignement du palais ne manquaient pas d’efficacité. Une raison de plus de les approcher et de les contaminer par sa présence. Bientôt, ils travailleraient pour lui, qu’ils le sachent ou non.

Le fait que Sa Majestée ait annoncée de manière aussi publique qu’elle recherchait une arme aussi précieuse et convoitée inquiéta cependant le jeune homme. Il se demandait si cela était encore une fois une manœuvre involontaire de la part du monarque oublieux, ou si ce dernier avait cette fois-ci réellement considéré la portée de ses paroles avant d’ouvrir la bouche. Il ne voulait croire qu’un souverain aussi puissant que ce dernier puisse-t-être à ce point naïf et ne pas comprendre le danger qui pesait maintenant sur sa personne s’il se rendait à Tyrhénium en comité réduit après l’avoir annoncé devant plus d’une centaine de personnes. Cela n’aurait cependant pas été la première fois qu’un souverain, placée sur le trône par le hasard et un destin facétieux et cruel, n’aurait pas été à la mesure de ses ambitions. Au final, il devait se rendre à l’évidence : il n’avait sans son pouvoir pas la possibilité de réunir assez d’informations pour pouvoir établir au-delà de tout doute raisonnable la vérité. Il devait donc avancer prudemment, et attendre qu’ils se soient éloignés de la cour et des yeux scrutateurs de ses gardes pour établir son influence sur le souverain. Après tout, le voyage vers la ville de Tyrhénium était long, et représentait pour Lucius l’occasion rêvée d’opérer quelques ajustements judicieux dans l’esprit du puissant personnage.

Un monde de possibilités s’offrait à lui, s’il se contentait d’attendre et d’observer la fixation des étoiles.
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MessageSujet: Re: La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius]   La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius] Icon_minitimeMar 25 Déc - 23:07

Je suis satisfais de moi, cela faisait moins de deux cents ans que Tyrhénium est devenu un grand pôle économique entre toutes les grandes villes d'Istheria, et il est temps de voir ce que cette ville étais devenu. J'ai reçu de nombreux rapports sur ce qu'est devenu cette cité avec les hors la loi déambulant en liberté et des files d'esclaves marchant dans la poussière. Angel, mon premier amour était originaire de cette ville, elle m'avait raconté la vie là-bas, si différente des antiques traditions d'Hesperia.
Il me faut maintenant y aller, afin d'organiser de nombreuses chose, un réseau d'espionnage, y mettre des hommes loyaux à ma cause et surtout voir de moi-même l'état d'esprit de cette population. La découverte de la dague étant un bons non négligeable.
Voyons une possible inquiétude chez le marchand, je lui explique une partie de mes projets afin de le rassurer:

Ne vous en faites pas trop noble Irwain, je vous sens inquiet. Je vais prévenir le gouverneur Fanel DeLannet, par missive de ma visite amicale, afin que nous soyons bien accueillis là-bas. De plus nous partons avec la compagnie du dernier cercle, soit une cinquantaine d'hommes et de femmes parmi les plus fines lames et les plus grands magiciens de tout le royaume d'Hesperia. D'ailleurs comme il est d'usage, je tiens à faire mon testament, chose que j'ai repoussé trop longtemps. Mes seigneurs je vous annonce que celui qui me remplacera en cas de décès ou d'emprisonnement sera la personne qui aura détruit Tyrhénium et libéré tous les esclaves s'y trouvant, tout simplement. Ma mort servira ainsi à quelque chose.

Une certaine agitation parmis les nombreux courtisans comme à apparaitre au moment où je prononce les conditions de ma succession. Je vois déjà les plus ambitieux d'entre eux prévoir mon assassinat dans la cité-Etat, pour prendre le pouvoir, d'autre ayant des intérêts là-bas, sont inquiets pour leurs affaires si la ville tombe. Enfin, tous regarde d'un air inquiet le général Edward Natalis, qui est le responsable de la garnison d'Hesperia, comme à chaque fois impeccable dans son armure de maille avec l'armoirie de la cité. Ce dernier sera en effet le mieux placé pour, avec ces troupes, prendre la ville de Tyrhénium et ainsi devenir le nouveau roi d'Eridania. Il n'est pas apprécié de la Noblesse et le vieux soldat le leur rend bien. Si je devais tomber, je suis sûr que beaucoup de nobles me suivront dans la mort, le militaire étant légitime pour prendre le pouvoir après avoir respecté les clauses de mon testament. Ainsi je suis protéger par la cupidité, la peur et la dévotion des hommes qui sont dans cette pièce, c'est un sacré mélange, mais malheureusement habituel.

Pour en revenir à votre affaire Asther Irwain, je vous laisse une semaine pour vous préparez, cela vous permettra d'investir le bâtiment récemment rénové dans le quartier résidentiel dont je vous avais parlé et de préparer votre galarie d'art. D'ici là, je vous demanderai d'être discret sur mon projet et de préparer votre caravane, avec nous comme mercenaire.

J'ai donc assuré ainsi ma protection, s'il m'arrive quoi que ce soit là-bas, le gouverneur en pâtira, et je suis certain qu'il fera tout ainsi, pour que les choses se passent le mieux possible. Ma visite ne sera pas ébruiter et j'aurais les coudés franche pour y mener mes investigations. Je serais sans doute surveiller nuit et jour par les hommes de Fanel, mais je m'y attendais, de plus, je ne me voyais pas vraiment passer beaucoup de temps là-bas. D'ailleurs le voyage étant de onze jours simplement pour l'aller, il me faut me préparer en conséquence, des mesures pendant mon absence doivent être prises, comme la poursuite de la normalisation des relations avec les différents castes et pays.

Bref, j'ai encore beaucoup de chose à faire et après avoir congédier le marchand, j'essaye de rester concentrer pour recevoir les différents demandeurs, mais la vision de la cité de Tyrhénium et d'Angel n'arrêtent pas de se superposer. Ce n'est qu'à la fin de la mâtiné, que je me rend compte d'une chose: mon envie de boire a disparu.
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MessageSujet: Re: La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius]   La fixation des étoiles [Thimothée/Lucius] Icon_minitime

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