Roi et bourgeois (Pv Thimothée)

7 Cobel de l'An 1304, saison pluvieuse de Langdum

Hesperia était décidément un beau territoire, presque voisin de celui de sa riche cité natale et situé dans le même royaume, le genre dans lequel Omar aimait bien se rendre de temps en temps au cours de ses voyages, par contre le problème quand on voyageait toute l'année comme lui, c'est qu'on profitait autant des saisons douces qu'on subissait celles capricieuses et la période actuelle de l'année était disons plutôt capricieuse... En pleine saison de Langdum, en somme il pouvait profiter de beaucoup, beaucoup de pluie. Une bénédiction mitigée pour les paysans sans doute, mais rien de bien agréable pour quelqu'un comme lui.

Mais bon, tel était l'un des inconvénients de la vie de voyageur, un inconvénient qu'il fallait accepter et éprouver si on voulait comme lui se prétendre être un véritable aventurier. Par contre, il ne savait point dans quelle direction il se rendait en vérité… Pourquoi ? Disons que notre ami avait selon les endroits une manière curieuse de décider de sa prochaine destination, là comme il était dans son pays natal il décida de sa prochaine destination au hasard… En somme ? Il était déjà sortit depuis plusieurs heures des sentiers battus au cours d'une tempête puis après être tourné en rang volontairement avait prit une direction au hasard, où le mènerait-elle ? Difficile à savoir, mais sans doute à l'aventure !

Et c'est ainsi qu'il voyageait en pleine tempête depuis un petit moment et qu'il continuait alors que celle-ci s'était dissipée. Évidemment, il était trempé de la tête au pied, donc il finit par décider de prendre une pause quand le temps se calma pour se sécher… Mais alors qu'il était en train justement de finir de sécher ses cheveux avec le nécessaire pour et avisait pour faire de même à sa chienne qui supportait très stoïquement d'être trempée elle contrairement à son cheval, il aperçut dans les environs quelqu'un qu'il reconnaîtrait entre milles… Pas tant parce que c'était une personne proche qu'une haute figure d'autorité.

« Votre majesté royale ? » Dit-il alors avant de s'incliner sans cacher sa surprise après avoir longuement fixée cette dernière, mais qu'est-ce qu'elle fichait seule par ici ? Est-ce qu'il y avait un autre excentrique de son genre dans le royaume ? Peut-être, mais quand même pas le roi ?

Une journée de merde, c'est une véritable journée de merde. Dès le début j'aurais dût me méfier, je me suis levé du pied droit, c'est mauvais signe, seul, c'est très mauvais signe et j'ai aucune idée d'où peut être Ylivi, c'est le pire mauvais signe de l'univers.

Tout ce que les gardes royaux ont vu, c'est qu'elle étais passé par mes appartements avant de rejoindre sa chambre. Je m'y suis bien sûr rendu après mon réveil pour constater que Leim, le bébé renard que je lui avais offert était également absent. Sur le lit, un simple mot disant qu'elle avait une urgence mais sans autre explication.

J'ai très vite envoyé par pigeon voyageur son portrait au principaux poste sur la route, mais sans nouvelle jusqu'à présent. Comme si ça ne suffisait pas, il étais prévu avec les nobles de la cour, de faire une battu au sanglier et ce, malgré le temps qui tournais clairement à l'orage.

C'est mon chambellan Patrick Sern qui avais insisté, disant que çà me ferais penser à autre chose. D'une certaine il a réussis car après avoir galopé pendant des lieux en poursuivant le gibier accompagné des comtes et des ducs, mon cheval a été effrayé par un éclair et c'est enfuis au galop sur des kilomètres avant de se cabrer et de me laisser ici. Et c'est à ce moment là que la tempête c'est déchainé, en plus je déteste la pluie, Angel et Mathilde étant morte toutes les deux accompagné par ce temps exécrable et maintenant la disparition d'Ylivi, c'est vraiment un temps de merde qui va parfaitement avec cette journée.

Me voici crotté, mouillé jusqu'aux os, je n'ai sur moi que mon poignard et mon collier contenant mon catalyseur, avec bien sûr mes vêtements trempés, sans compter que je n'ai aucune idée de l'endroit où je suis.

Je suis donc surpris quand j'entends une voix masculine m'appeler par mon titre. Je me retourne et vois un homme de ma taille, d'un visage assez quelconque sauf une superbe moustache qui doit lui demander un entretien constant. Toute sa prestance me crie que c'est un noble et j'espère un instant que c'est un des membres de ma cour qui a réussis à me suivre, mais son équipement constitué d'une armure de plaque intermédiaire et d'une masse à une main noie mon espérance, plus sûrement que la pluie qui tombe de ce ciel noir sans discontinuer.

Même en prenant le temps de détailler mon interlocuteur, je ne le reconnais pas. Je m'avance donc vers lui et lui tend la main:

Enchanté de vous voir ici messire. Malheureusement j'ai du me cogner la tête contre les branches plus fort que je le pensais car je ne me souviens pas vous avoir rencontré.

J'appuie mes propos par un sourire d'excuse et continu:

Je vous serais gré, de m'indiquer la direction du village le plus proche, de manière à ce que je puisse me mettre au sec et faire appeler mes gardes pour leur indiquer ou je suis.

J'espère vraiment qu'il y a un bourg prêt d'ici, je ne me vois pas errer aux hasards dans les bois pendant des jours.

Omar regarde le roi avec une certaine surprise pendant un temps, une surprise qui fut accentuée par les paroles de ce dernier. Fichtre, heureusement que notre aventurier n'était pas un bandit accompagné d'une bande n'est-ce pas ? Car il fallait avouer que l'opportunité de détrousser ou kidnapper le roi aurait été dans un tel cas fort tentante… Quoiqu'il en soit il semblerait donc que ce dernier se soit perdu dans la nature. Il fallait espérait évidemment que la chose n'était pas trop fréquente pensa t-il, sinon son altesse allait avoir du mal à avoir un règne stable.

« Nous nous sommes légèrement entrevus à un bal il y a quelques temps de cela, mais bon vous voyez trop de monde de toute manière je suppose votre majesté pour vous souvenir de chacun. » Se contenta t-il en tout cas de glisser sympathique ce avant d'ajouter sérieusement.

« Eh bien, je ne connais pas la direction du village le plus proche, mais je sais comment la trouver. Suivez-moi, nous allons tracer dans une direction précise jusqu'à tomber sur une route puis suivre ensuite celle-ci, ça nous mènera forcément à un village au moins, de là il sera facile de demander où se trouve la ville la plus proche. » Une stratégie d'aventurier classique quand on avait perdu son chemin, surtout que demander ensuite où aller à la population locale ne coûtait en général pas grand-chose.

Quoiqu'il en soit il proposa donc au roi de monter sur son cheval s'il le désirait, sauf si ce dernier en avait déjà un, après tout il serait inconvenant de laisser sa majesté royale marcher alors que lui serait sur son cheval, ce serait… Disons un peu inacceptable selon le protocole. Ce avant d'ajouter ensuite poliment lorsqu'ils commencèrent à se mettre en route, mais sur le ton de l'humour pour dérider son altesse.

« J'espère votre majesté que ce genre de mésaventures ne sont pas fréquentes, vos gardes royaux doivent sinon se faire fréquemment des frayeurs ! Quoiqu'il en soit, je me nomme Omar Tharn pour vous servir. » Restait à voir si le roi serait un peu d'humeur loquace ou pas du tout, c'est pour cela d'ailleurs que pour l'instant il n'en dit pas plus, il préférait après tout éviter de possiblement contrarier la personne royale en étant évidemment dans une espèce d'excès d'amabilité ou bien de conversation alors que cette dernière pourrait possiblement ruminer sa mauvaise humeur dirons-nous.

J'aurais donc croiser cet Omar Tharn dans un bal, mais même avec cette nouvelle information, impossible de m'en souvenir, il n'a pas du me laisser une forte impression, voir même une impression tout court, car j'aurais dût me souvenir de cette moustache, à moins qu'elle date d'après notre rencontre.

Je souris lorsqu'il me propose de monter sur son cheval:

Je vous remercie Sire Tharn, mais je viens d'avoir une expérience quelque peu traumatisante et je refuse pour le moment de monter sur le dos d'un équidé, et je vous conseil de faire de même, sans vouloir vous offenser bien sûr. Je vais donc vous suivre à pieds, en espérant croiser sous peu de temps un village ou une installation terrane.

J'écoute la boutade de mon compagnons de route qui à l'air joyeux malgré la pluie et je réponds sur le ton de l'humour, puisque je suis maintenant remis de ma mauvaise humeur, de toute façon, les choses ne peuvent plus empirer, et je me dis en philisophant qu'après tout même Kron se repose de temps en temps:

Figurez-vous que c'est la première fois que cela m'arrive, d'habitude je chevauche Guerre, mon étalon de combat, il est habitué à tout, et malgré son sale caractère, il n'aura pas bougé d'un pouce même si 10 éclairs auraient frappé en même temps. Malheureusement, ce n'est pas le cas du cheval que l'on m'a donné pour cette chasse, et je me suis laissé surprendre par cette vieille carne. Je peux d'ors et déjà vous dire que c'est la dernière fois ! Pour ma prochaine activité, adapté ou non, je garde ma monture habituelle !

A ce moment, je remarque un autre animal qui nous suit, une chienne avec un collier, de taille impressionnante et d'une couleur clair avec des tâches plus sombre, du moins je le pense car j'ai du mal à distinguer à cause de l'obscurité, je questionne donc mon sauveur à son sujet:

Vous avez une chienne magnifique ! Quelle est son nom ? J'ai moi même la chance de pouvoir sur l'affection d'un compagnon à quatre pattes. Et j'aimerais également vous demandez ce qu'une personne comme vous, fais ici au milieu de nulle part, sans escorte, si bien sûr ce n'est pas trop indiscret.

Je suis en effet curieux, il ne semble pas perdu, mais j'imagine mal ses raisons de se balader en armure au milieu de la forêt. J'imagine qu'il fais partie d'un groupe plus important et qu'ils ont été séparé pendant la tempête.

J'espère que nous allons se croiser ce groupe ou même un village, même si la région est peu peuplé, il existe de nombreux camps de bucherons, et ce serais étonnant que nous ne soyons pas secouru bientôt.

« Je vais donc vous imiter, pas tant parce que je me méfie de mon cheval, que parce que ça va faire jaser si on vous voit marcher votre majesté aux côtés d'un homme sur son cheval. » Et ce pour des raisons évidentes, disons qu'on ne laissait marcher que les inférieurs hiérarchiques, donc ce genre de scène pourrait avoir un impact très fort symboliquement et ce de façon inconsciente pour ceux qui le verraient et pas vraiment à son avantage car ça pourrait être considéré comme un juron particulièrement salé à l'égard de la personne royale, il se contenta donc sagement de descendre de son cheval et de marcher lui aussi en tenant évidemment sa monture par la bride dorénavant pour éviter tout incident malheureux…

« On fait tous des erreurs, au moins vous apprenez de celles-ci votre altesse, c'est la preuve sans doute que vous êtes un bon roi, il n'y a que les tyrans après tout qui n'acceptent ni la critique, ni de se remettre en question. » Glissa t-il sinon avec amusement et sincérité aux paroles du roi qui expliqua en partie pourquoi il était dans cette situation étrange, ce avant d'ajouter avec un soupçon de fierté concernant sa chienne.

« C'est une brave chienne en effet, elle se nomme Julie. J'aime beaucoup les chiens, des animaux d'une fidélité exemplaire et d'une simplicité touchante. Vous savez pourquoi ils vous apprécient véritablement et qu'il ne vous laisseront pas tomber tant que vous prenez soin d'eux. » Ce avant d'ajouter après avoir légèrement rit concernant le fait qu'il voyageait un groupe, puis en reprenant avec sincérité.

« Non, non, sans vouloir vous décevoir votre majesté je suis un voyageur solitaire excentrique qui aime l'aventure et affronter l'inconnu. Soyons sincère si je le désirais je pourrais rentrer chez moi vivre dans le luxe et l'ostentatoire grâce à la richesse de l'entreprise familiale, mais j'ai voulu partir à l'aventure, profiter de la vie à travers les routes. Je ne sais pas combien de temps ce mode de vie que j'ai choisi durera, mais pour le moment j'en profite. » Il finit alors par demander avec amusement.

« Et vous ? Si ce n'est pas indiscret ? Ne vous êtes vous pas dis des fois que la charge royale était pesante et n'avez vous pas envie pour un jour une semaine de passer totalement à autre chose et de vous faire oublier pour voir ce que c'est de ne pas être roi ? C'est en qulque sorte ce que j'ai fais moi, même si je ne suis pas roi, mais banquier, c'est disons plus facile je suppose de confier à quelqu'un d'autre ses responsabilités entre-temps. » Autant dire qu'il n'enviait pas spécialement la royauté, il aimait être riche, pas forcément diriger les autres, même s'il ne serait pas contre à échelle moindre sans doute. C'était une aventure comme une autre après tout...

Le cavalier décide finalement de suivre mon exemple et nous marchons à deux, toujours sous la pluie, parlant de chose et d'autre, sa chienne Julie à nos côtés, j'en profite d'ailleurs pour lui grattouiller la tête entre les oreilles, je sais que les canidé aime bien se traitement et j'en ai la preuve, quand l'animal me lèche la main en guise de remerciement. Mon compagnon de route me demande alors si j'ai envi parfois de prendre une pause, de partir loin de mes responsabilité.

Cela me fais penser à ma dépression, lorsque d'autre on administré Eridania, laissant faire les Ladrinis, c'est donc avec un ton sombre que je lui réponds:

J'ai fuit mes responsabilités pendant des années et des milliers d'innocents on pâtit de ma lâcheté. Aujourd'hui je n'ai qu'une envie, c'est de rendre mon peuple heureux, même si pour cela, je dois travailler non stop toute ma vie.

Je laisse passer quelques minutes, puis je reprends la discussion, d'un ton plus enjoué:

En gros ma réponse à votre question est non. Même si j'aimerais avoir plus de gens qualifié à mon service pour m'aider dans cette tâche gigantesque. J'ai actuellement deux grands projets en route, la route du commerce entre Eridania et la cité-état Tyrhenium et un port fluvial pour le moment, et que j'espère, un jour, en faire une structure capable de faire du commerce avec les autres pays. Pour cela j'ai besoin de gens compétents et honnête, mais ces derniers sont difficiles à trouver.

Je m’interrompt à ce point, car je remarque que nous entrons dans une clairière avec au centre, des rondins soigneusement empilé et des tentes tout autour, un camp de bûcheron ! Enfin un peu de civilisation ! Je ne doute pas qu'ils accueillerons à bras ouvert deux hommes trempés et qu'ils pourront nous indiquer le village le plus proche.

Je commence donc à marcher rapidement dans leur direction, mais je m'arrête assez vite, indiquant à Omar d'en faire de même. Il y a plusieurs éléments qui m'interpellent, le plus flagrant est l'absence de bruit, je n'entend aucun bruit humain ou animal, le second est l'absence de feu, même sous la pluie, il devrait avoir un reste de feu et je ne vois aucune fumée, et le troisième élément est que rien de bouge, même si les hommes étaient sous les tentes pour se reposer, ils auraient au moins laissé une sentinelle, les bêtes sauvage étant nombreuses dans la région.

Je décide donc de m'approcher prudemment, regrettant l'absence de Robert, un membre de la compagnie du Dernier Cercle, en effet ce garde du corps possède un pouvoir lui permettant, en se concentrant, de déterminé combien de personnes se trouvent dans la zone avec leur position et s'ils ont des intentions hostiles. Il aurais été formidablement utile ici, sa capacité m'ayant, à de nombreuses reprises, éviter une embuscade. Aujourd'hui je vais devoir le faire à l'ancienne, et je m'approche doucement du camp, ma dague à la main.

Maintenant que je suis plus proche, je remarque des trainées de sang sur le sol, et certaines tentes ont de toute évidences reçus une visite hostile récemment car elles ont été repeintes en rouge, mais de l'intérieur. L'attaque a eu lieu il y a peu de temps, car le sang est encore frais lorsque je le touche avec mes doigts.

Je remarque en fouillant un peu, qu'il ne reste aucun cadavre nul part et que des touffes de poil blanche sont dispersés un peu partout, il me faut quelques secondes pour comprendre et je me fige en comprenant la nature du responsable de ce carnage, je prononce alors sans même faire attention son nom :

Un Nephilim

« C'est cela d'être roi. » Dit Omar avec un mélange de respect et de compréhension quant le souverain lui dit qu'il comptait bien travailler toute sa vie pour que d'autres ne souffrent plus de ses égarements. En effet c'était cela d'être souverain, supporter un lourd poids sur ses épaules, un poids qui n'était que peu compensé par le fait de vivre dans le luxe visiblement.

« Il se trouve que je suis un homme très riche, si vous voulez nous pourrions donc éventuellement discuter d'un soutien que je pourrais apporter à l'un des projets votre altesse, notamment celui du port lorsque vous serez plus en sécurité votre majesté. Et... » Commença t-il sinon à ajouter, mais lui aussi s'interrompit quand il remarqua ce que le roi avait remarqué et surtout l'enthousiasme de ce dernier. Soit, il serait de toute manière temps de discuter de cela plus tard, guère besoin d'être plus pressé que nécessaire, n'est-ce pas ?

Et vite, ils remarquèrent, Omar lui-même en surveillant les alentours du regard tout en fouillant un peu que l'endroit loin d'être habité et accueillant semblait être sur le terrain de chasse d'un Nephilim, une sale créature qui…

« Il est tout proche. » Dit Omar qui sentait cette dernière par son don empathique, du moins la rage d'un animal qui était prêt à bondir et justement, il bondit… Sur Omar.

Qui néanmoins on le sentant arrivé ainsi eut le réflexe de porter un violent coup de la masse qu'il prit en urgence de sa main droite, renforcé pleinement par l'essence divine qu'il fit s'écouler en lui par son catalyseur alors qu'il porta un coup d'une violence rare au Nephylim… Résultat ? Ils volèrent tout les deux, le Nephilim d'un côté, lui de l'autre. Et si le Nephilim semblait avoir encaissé le plus de dommages, il n'était pas sonné contrairement au banquier qui sans doute allait avoir besoin d'un temps pour se relever pleinement et repartir à l'assaut… Qu'allait faire le Nephilim entre-temps ? Sans doute repartir à l'assaut que ce soit contre lui ou bien le roi et qu'allait faire le roi ?

Parfois je rêve d'un monde où tout se passerais bien, où les parties de chasse ne finissent pas en combat à mort contre une créatures de deux mètre de haut, extrêmement rapide et encore affamé, de toute évidence.

Bon, il y a au moins une chose qui se déroule bien dans le monde réel, c'est que la bête ne m'a pas sauté dessus, je doute que mon bouclier est résisté mieux que la cuirasse d'Omar au cas du Nephilim. Ce dernier bien que sonné, ne semble pas avoir été blessé, même si il est encore au sol. Il a particulièrement bien réagis, détectant la bête et lui assenant un coup terrible en même temps, c'est selon toute probabilité, un combattant aguerris.

De mon côté, je regarde d'un air dubitatif ma dague, avant de la jeter aux pieds du monstre en signe de défi, je crois même avoir atteint son orteil. On peut dire que d'une certaine façon, mon stratagème fonctionne car la créature est très, très énervé et me charge avec une rapidité stupéfiante.

Ce qu'il y en de bien dans la charge, c'est qu'il devient difficile pour l'attaquant d'esquiver les projectiles, et quand le dit projectile est une énorme boule de feu, cette manœuvre devient très dangereuse pour l'assaillant, et cette vérité est encore vérifié aujourd'hui, quand le monstre est littéralement carbonisé. Je vois une forme faire quelques pas, je ne sais pas si c'est par réflexe ou pur volonté, avant de tomber.

Fatigué et ne pouvant plus lancer de sort pendant une heure, mais pouvant encore me déplacer, je me dirige vers le chevalier afin de l'aider à se relever, puis je lui pose la question fatidique:

Êtes-vous blessé, sire Tharn ?

J'espère vraiment que non, car il continu toujours à pleuvoir et comme tous les bucherons semblent s’être enfuis ou décédés, nous n'avons toujours aucune idée de l'endroit où nous sommes. La seule solution, quand mon compagnon d'infortune ira mieux est de continuer, il doit y avoir une route, d'où le bois coupé allais être évacué. Il faudra que nous la suivions en espérant qu'elle mène à un village ou à une route passante.

Omar eut besoin d'un peu de temps pour reprendre ses esprits, le monde tanguait étrangement disons après le choc qu'il avait reçut, cela et en vérité il se dit qu'il aurait pu prendre encore plus de temps finalement après s'être pressé un peu, car visiblement le roi venait de se débarrasser de la bête en usant de sa magie. Enfin, il fallait espérer qu'elle soit vraiment morte suite à ceci pensa t-il, mais il avouerait qu'il n'avait pas vraiment l'intention de vérifier au risque sinon de se faire mordre…

Quoiqu'il en soit il répondit, avec politesse et amabilité au roi.

« Non, ça ira, mais merci de votre sollicitude votre majesté. » Il était assez solide après tout, bon par contre heureusement qu'il n'avait pas affronté la bestiole seul supposa t-il, mais bon c'était ça aussi d'affronter quelque chose qui misait sur le fait de vous prendre par surprise, ce n'était jamais bon de se retrouver seul contre ce genre de créatures…

« J'espère qu'elle est belle et bien morte. » Glissa t-il sinon d'un ton pensif avant de reprendre ensuite avec un peu d'humour et une joie volontairement exagérée.

« Voyez votre altesse, c'est ça l'aventure ! Des rencontres, aussi bien avec de gentes dames aux manières envoûtantes qu'avec des monstres assoiffés de sang qui ont envie de vous ajouter à leur menu. Les deux types de rencontres ont l'avantage de nous sortir dirons-nous du morne ennui du quotidien, mais je vous laisse deviner laquelle est le genre à être la plus appréciée. » Il conclut ensuite plus sérieusement, ce après un instant de silence qu'il laissa couler lorsqu'il sentit quelque chose d'étrange.

« Il y a quelqu'un par là-bas… Quelqu'un qui a peur. » Il désigna au roi une tente se trouvant plus loin, ce avant d'ajouter après encore un instant de réflexion. « Et très très en colère. » De quoi faire hésiter, après tout les lieux étaient étranges et mal famés, enfin il serait partant pour aller vérifier évidemment, mais comme sa majesté était présente, autant laisser celle-ci décider, après tout ce choix pourrait possiblement les attirer ou non dans un nouveau guêpier.

Le moins que je puisse dire sur mon compagnon de route est qu’il récupère vite, il commence même à plaisanter après être passé à deux doigts de la mort. Je suppose que c’est cela la vie d’aventurier, il possède d’ailleurs vraiment un sixième sens, qui doit l’aider dans la carrière qu’il a choisi, car il détecte une personne qui a peur et est en même temps très, très en colère. Il me fixe en me donnant cette information, comme si c’était à mon tour d’aller voir et de prendre les premiers coups. Je soupire en reprenant ma dague, et c’est donc armé de ce cure-dent, que je m’approche de la tente.

Prenant une longue inspiration, j’ouvre la tente, regrettant de ne pas pouvoir utiliser mon pouvoir d’empathie, à cause de la boule de feu que j’ai envoyé tout à l’heure. Je vois alors sous un tas de couverture une petite créature, on dirait une version miniature du monstre qui nous a attaqué, et qui grogne dès qu’elle m’aperçoit. J’hésite sur le comportement que je dois tenir, est-ce que je dois tuer cette engeance avant qu’elle ne décime à son tour mes sujets, ou au contraire, faire preuve de miséricorde et la sauver ? Je me décide vite, et, pour le moment, je prend la voie de la paix et murmurant des mots gentils pour l’apaiser, je commence à lui caresser gentiment la tête.

Le monstre semble apprécier mon traitement car il arrête de gronder et j’aperçois alors une chose que je n’aurais jamais cru possible, la créature se transforme en terran d’environ huit ans ! Il souffre de toute évidence de mal nutrition car je peux voir clairement ses côtes, cela doit faire bien longtemps qu’il n’a pas mangé à sa faim. Je lui souris, puis sort de la tente à reculons, le Lhurgoyfs avec ses cheveux gris et sa peaupâle, comme il m’apparait alors, me regarde avec de grands yeux sans bouger.

Une fois sortit de cet abri précaire, je me dirige en courant vers le Nephilim, et je le retourne, regardant attentivement son visage. Je m’étais trompé, ce n’étais pas un monstre qui nous avait attaqué mais une mère protégeant son petit, en effet, je me rends compte que la personne que j’ai gravement blessé avec ma boule de feu, c’est transformé en une femme d’une trentaine d’année. Ayant quelques notions de premier soin je réussis à déceler encore un peu de vie dans son corps, mais ces signes vitaux sont très faibles.

J’explique alors la situation à Omar :

Sire Tharn, nous avons fait une terrible erreur, ce sont deux Lhurgoyfs qui sont dans le camp, surement une mère avec son garçon. Pouvez-vous m’aider à les sauver ?

Je suis bouleversé par ma méprise, je n’aurais jamais pensé qu’un jour je serais dans une telle situation et je m’en veux énormément d’avoir agis trop précipitamment, à cause de mon ignorance un enfant risque de perdre sa mère.

Omar n'était pas du genre à rester longtemps abattu par rapport à une menace qu'il avait éprouvé, donc bien entendu il tâchait de passer à autre chose sans pour autant oublier sa prudence sur les environs, ce car il n'y avait pas eut mort d'homme. Par contre, il se félicitait d'avoir encore des réserves pour l'une des magies qui lui en consommait le moins surtout quand il n'avait pas utilisé force surdévellopée plus de quelques secondes, car ainsi il pouvait surveiller les alentours efficacement. Car techniquement la seule chose qu'il ne pourrait pas sentir ce serait un être sans émotion ou les cachant très bien, ce qui au moins garantissait une certaine efficacité contre des bêtes sauvages qui n'ont pas tendance par nature à se modérer…

Par contre, le problème c'est qu'ils finirent par apprendre grâce à la patience du souverain et surtout le fait que les anciennes bêtes ne cachèrent par leur autre apparence humaine que ce n'était pas vraiment des bêtes sauvages qui se trouvaient par ici. Fichtre, bon il ne regrettait pas tout de même de s'être défendu car après tout il avait été agressé et que c'était légitime de se défendre, mais il serait dommage tout de même qu'une vie soit perdue suite à tout cela…

Celui-ci s'approcha donc soucieux de la femme trentenaires en sale état et dit avec réflexion. « Il va falloir trouver comment la sauver au plus vite si cela est dans nos moyens. Je ne suis pas mage guérisseur ou médecin malheureusement, mais je pense pouvoir la porter sans mal. Il va donc falloir que l'on presse notre recherche de la civilisation. » Sans perdre de temps il prit alors la jeune femme dans ses bras avec une certaine délicatesse tout de même. Le roi serait-il d'ailleurs bouleversé par le fait qu'Omar ne se sentait visiblement pas coupable même si sincèrement soucieux de l'état de la jeune femme ? Peut-être pas, après tout le voyageur n'avait fait que se défendre en pensant qu'on voulait le tuer et en étant sans doute en danger de mort…

Voyageur qui alla installer la jeune femme sur son cheval et se méfiant de l'orage car il serait malheureux que sa monture se cabre, resta à pied pour pouvoir la maîtriser, ensuite il chercha immédiatement la route la plus proche pour la suivre, une fois ceci fait car en effet le camp était proche d'un chemin de terre… Omar demanda au roi calmement.

« Et le petit, comment va t-il ? Est-il souffrant ? Il est peut-être malade après tout si sa mère se montre si protectrice et a été obligée de s'installer ici avec lui le temps qu'il se remette... » Il se demandait d'ailleurs toutes les raisons de ceci, sans doute qu'ils en sauraient plus s'ils arrivaient à sauver la mère, mais il est vrai qu'il y avait de quoi se poser certaines questions...

Malheureusement, le guerrier qui m'accompagne n'est pas plus médecin que moi, et je suis bloqué par mon manque de connaissance dans les premiers soins. J’acquiesce donc au parole d'Omar qui me presse d'aller cherché un endroit plus civilisé. Il me demande également comment se porte l'enfant, je lui réponds donc:

Il ne va pas bien non plus, il est manifestement sous-alimenté depuis pas mal de temps, je vais le sortir de la tente et nous les emmènerons tous les deux à l’abri le plus rapidement possible.

Je retourne donc dans son abris, et je le vois qui me fixe à nouveau dès que je rentre, je me met alors à lui parler doucement, pour le calmer tout d'abord, et également pour qu'il reste sous sa forme humaine, il sera ainsi plus facilement transportable que sous sa forme de monstre. Je le prends délicatement dans mes bras, et le sors de son repaire improvisé. Cela me fais une sensation étrange de porter ce petit être, car si mon enfant avait survécu, il ressemblerai probablement à ce petit garçon innocent et qui met sa tête contre me poitrine puis s'endort comme une masse, d'épuisement sans doute.

Nous partons donc sur le chemin de terre que le bourgeois a repérer, parlant assez peu, car tout les deux ayant une personne à veiller. Je m'en veux d'ailleurs toujours pour avoir blessé la jeune femme et je n'arrête pas de passer le film de l'attaque de la Lhurgoyfs dans dans ma tête, essayant de voir comment j'aurais pu agir différemment, si un indice aurais du me mettre sur la voie de la véritable nature de mon assaillant, mais je ne trouve rien qui aurai pu m'aider. Ma conscience n'est pas soulagé pour autant, je dois la sauver afin de réparer mon erreur, il est en effet hors de question qu'un enfant perde sa mère par ma faute. Comme réponse à mes prières silencieuses, j'aperçois, au bout d'une heure de marche, une cabane dans les bois, je peux voir qu'elle est habité car je distingue de la fumée s'échappant de la cheminée.

J'allonge mon pas afin d'arriver pus vite, et je frappe à plusieurs reprises à la porte. Une vieille femme, habillé en paysanne m'ouvre, et me regarde avec de grands yeux avant de s'exclamer :

Empereur Mannus ! Que faites-vous ici ?

Je suis aussi surpris qu'elle, trouver un refuge dans les bois est déjà inespéré, mais qu'en plus cette personne me connaisse, c'est un retournement dont seuls les dieux ont le secret. Je dois pourtant resté concentré, car la vie de deux personnes en dépend, je me remet rapidement de ma surprise et prend la parole:

Noble dame, j'ai avec une mère et son enfant qui sont en grand danger, la femme est blessé et le garçon n'a pas mangé depuis plusieurs jours, pouvez-vous nous aider ?

La vieillarde me regarde quelques secondes dans les yeux, avant de me répondre:

Bien sûr, rentrez vite ! Posez la femme sur ma couche, je vais la soigner, pour l'enfant, mettez-le à côté, je vais également m'occuper de lui.

Nous entrons et je suis les directives de notre hôte, avant que cette dernière ne se retourne vers moi:

Tu ne te souviens pas de moi ? J'ai été ta nourrice au palais.

Finalement ils trouvèrent une trace de civilisation, du moins c'était vite dit car sous la forme d'un modeste cabane dans les bois où vivait une vieille dame qui ne manqua pas au moins de reconnaître le roi assez rapidement, ce qui au moins faciliterait les choses… Et, ils eurent visiblement beaucoup de chance car il semblerait que la vieille dame soit en plus habilitée de connaissances permettant de soigner, ce qui n'était évidemment pas pour lui déplaire. C'est ainsi que sans tarder il déposa la jeune femme quelque part où elle pourrait être soignée et pas trop dans l'inconfort. Puis, quand il entendit les dernières paroles de la vieille dame après cela, il ne manqua pas de légèrement souffler du nez de façon hilare avant de glisser ensuite avec amusement.

« Il faut croire que le monde est petit des fois, cela ou bien ce sont les dieux qui ont complotés cela, dans un tel cas je me demande bien ce qu'ils prévoient par la suite. » Il n'était pas du genre très religieux en vérité, mais il y avait quelque chose d'amusant à l'idée de penser à la chose d'une telle façon, pas spécialement par désir que ce soit vrai, mais bon au moins ça permettait de rire un peu de la chose et de s'en satisfaire à la fois. Il ne manqua pas alors de demander avec curiosité.

« Par contre, je ne savais pas qu'il était dans les habitudes de la famille royale de prendre nourrice parmi la masse populaire, je ne dis pas que c'est une mauvaise chose, loin de là car en vérité je m'en fiche bien, mais ça m'étonne un peu. » Après tout ce n'était pas un crime de se poser des questions, cela et puis maintenant ils avaient tout leur temps, du moins tant que la vieille dame prenait la peine de s'occuper des blessés. D'ailleurs lorsque celle-ci s’attellerait à cela, Omar reprendrait poliment à l'égard du roi.

« Je n'ai rien de spécial contre le peuple de ces pauvres hères que nous venons de sauver, mais cela m'étonne toujours de voir des êtres aussi ouverts que vous votre altesse les fois où j'en croise, car ils sont étonnamment rares pour tout avouer... » Que voulait-il sous entendre en disant cela ? Sans doute un compliment, faire part de sa surprise là aussi, ou bien d'une question dissimulée et polie à laquelle le roi pouvait répondre ou non… Après tout il fallait avouer que la situation restait un peu étrange...

Omar semblait trouver la situation tout à fais comique, pour ma part j'étais trop estomaqué pour réfléchir, j'observais attentivement notre hôte, essayant de me souvenir du visage de ma nourrice, et petit à petit, des bribes d'un passé que je pensais avoir oublié refont surface dans mon esprit.

Je me rappel de son visage doux et maternel, de sa façon de me bercer pour mieux m'endormir ainsi que des comptines qu'elle me chantais pour me calmer. C'est donc avec émotion que je lui parle:

Gertrude, c'est bien toi ? Tu es partit le jour de mon anniversaire, lorsque j'entrais dans ma septième année. Mon père m'a dit que tu rentrais chez toi, car tu ne voulais plus t'occuper de moi.

La réponse ne ce fait pas attendre, et mon ancienne nourrice me réponds:

C'est un mensonge, mon petit Tim, j'ai eu une grosse dispute avec le roi, ton père, qui voulais t'envoyer dans une caserne ! Il m'a chassé et m'a interdit de revenir au palais sous peine de mort, j'ai vécu des années caché ici et lorsque j'ai su que ce dernier étais mort, je n'avais plus aucune raison de partir. Je suis désolé mon petit que tu ai eu à endurer tout cela. J'ai hésité à de nombreuses reprises à revenir au château pour voir l'homme que tu étais devenu, mais les forestiers ici ont besoin de moi et de mes remèdes et la route est longue et dangereuse.

Ce que Gertrude me dit, ne m'étonne pas, connaissant mon père. Je me contente donc de la prendre un moment dans ses bras, pour la consoler, lui murmurant que tout va bien.

Je me tourne ensuite vers le chevalier pour répondre à ces questions:

Gertrude étais une nourrice très réputé à l'époque, toutes les familles nobles se l'arrachais. Et concernant cette femme et son enfant, ce sont justement les gens que j'ai juré de protéger, sinon à quoi bon être roi ? Vous avez dit avoir une entreprise familiale, ne ferez pas tout ce que vous pouvez pour qu'ils soient en sécurité ? Moi, je n'ai pas de famille, alors je reporte ce sentiment sur mes sujets, et croyez-moi, plus de quatorze millions de personnes font une sacré famille !

J'ai sourit en prononçant cette dernière phrase, mais je redeviens très vite sérieux, et je continu à parler, comme si rencontrer ma nourrice m'a permis de lâcher mon trop plein d'émotion.

De plus, c'est de ma faute si cette femme se trouve dans cet état, j'ai agis stupidement sans réfléchir en choisissant la solution de facilité et une innocente en a souffert. Ma mère est morte en me mettant au monde, je sais donc ce qu'est grandir sans en avoir, même si Gertrude a été un soutient maternel pendant des années et je m'en voudrais énormément qu'un autre enfant passe par cette épreuve là par ma faute...

Je suis interrompu dans mon monologue par un rugissement à l'extérieur, exprimant une rage animale, je ne peux m'empêcher d'éprouver de la peur en l'entendant, le Nephilim nous a retrouvé !

Gertrude ? Omar ne dit rien, mais c'était là un prénom bien peu agréable à donner à son enfant, du moins à ses yeux. Disons qu'il y avait quelque chose d'un peu ridicule dans la prononciation et formulation de celui-ci, m'enfin ce n'était que son avis…

Quoiqu'il en soit, le concept de nourrice ne lui était guère inconnu, ni celui que les enfants se fassent élever par les domestiques en vérité, après tout lui-même avait été élevé par de telles personnes. Ses parents n'ayant jamais été du genre très disponibles disons à cause de leur travail, ce qui pouvait se comprendre, alors que dire des éventuelles disponibilités d'un roi et d'une reine qui avaient maintes responsabilités à honorer chaque jour...

Et il aurait bien aimé d'ailleurs répondre au roi pour ajouter certaines choses et exprimait sa sympathie pour celui-ci sinon quand ce dernier prit la peine de répondre à ses questions quitte à se confier un peu à lui, mais malheureusement un nouvel acteur à la scène trouva intéressant de sa manifester de façon fort bruyante. En réponse à cela, Omar laissa échapper un agacé.

« Malpeste. » Puis prit en main sa masse et sortit en trombe dehors…

Pour tomber face au Nephilim, qui était à une dizaine de mètre de lui et particulièrement massif, bien plus que la femme qu'ils tentaient de sauver sous sa forme animale. Une véritable monstruosité tout en muscle et en pur désir de tuer visiblement.

« Votre majesté, je vais essayer de faire diversion, profitez en. » Dit alors Omar à ce dernier qui venait de le rejoindre, après une réflexion rapide… Car la bête semblait guetter une opportunité, alors autant lui en offrir une n'est-ce pas ? Mais qu'elle allait regretter de saisir…

Le bourgeois entreprit donc masse et bouclier à la main d'approcher de celle-ci d'un pas se voulant inflexible et en se montrant vigilant. Le but ? La provoquer pour qu'elle passe à l'attaque, après tout un animal de cette taille n'allait pas s'amuser à fuir ou reculer devant lui, n'est-ce pas ?

Je vois, mais sans y croire, tellement la scène me semble surréaliste, Omar, se lever, jurer et sortir dehors, tout simplement ! Cet homme est complètement fou ou incroyablement courageux, personnellement je vote pour la première hypothèse. Mon avis est renforcé quand, après l'avoir rejoins à l'extérieur, il m'indique qu'il va faire diversion, et que je dois en profiter. En profiter ? Mais pour faire quoi ? Je ne comprends rien à ce qu'il me raconte, je ne suis pas un chasseur de Nephilim !

J'ai passer des années dans des casernes, je sais me battre, faire des pompes, marcher pendants des heures avec tout mon barda sur le dos, mais je n'ai jamais appris à combattre une bête sanguinaire avec une dague ! Je contemple à nouveau mon arme blanche avec tristesse et je sens très mal ce combat.

Le mercenaire avance prudemment, je remarque que sa posture est parfaite, il est prêt à encaisser le choc, et je commence à comprendre sa stratégie, il pense pouvoir stopper la créature assez longtemps pour que je puisse la frapper avec mon cure-dent. Sa stratégie peut fonctionner mais je dois bien viser un point faible comme la nuque, ce serait idéal, toutefois il ne faut pas rêver, la créature étant très haute, il faudrait qu'elle se mette gentiment à genoux. Malgré la tension du moment, je souris à cette idée, imaginant la créature accédant à ma demande pour me faire plaisir.

Je reste donc sur place, serrant ma dague entre mes mains, tellement fort que mes jointures commencent à me faire mal, attendant le bon moment, pendant que le guerrier continue à avancer, protéger par son bouclier et tenant sa masse d'une main, guettant son adversaire.

La créature devant nous, hurle une nouvelle fois, puis passe à l'attaque d'un coup, en chargeant Omar. Ce dernier m'impressionne en ne bougeant pas d'un pouce, et encaisse la charge sans broncher. Je me précipite et essaye de frapper le prédateur avec mon arme, en visant le cou, afin de lui trancher la jugulaire, mais sa peau est trop épaisse, de plus à cause du muscle, je n'arrive pas à l'enfoncer profondément. Pire, le monstre me balaye d'un revers de son immense main et je vole dans les airs, atterrissant à plusieurs mètres de là, heureusement, des broussailles ralentisse ma chute, et je ressors indemne malgré quelques égratignures.

Malheureusement, ma dague est resté planté dans le cou de la créature, et je me retrouve désarmé. Finalement, ce n'est pas le plan de Sire Tharn qui était à revoir, mais moi qui en suis le maillon faible. Il me faut encore quelques minutes avant de pouvoir utiliser à nouveau mes pouvoirs, mais serons-nous encore en vie à ce moment là ? La vie des trois personnes réfugiés dans la maison dépend de nous, nous ne pouvons pas échouer.

Le monstre chargea et en voyant cela Omar décida de jouer le tout pour le tout, quitte à épuiser ses réserves il laissa pleinement s'écouler l'énergie divine en lui, surtout dans ses muscles pour que ces derniers irradient d'une puissance qui sa manifesta quand le mercenaire reçut de plein fouet la charge du Nephilim…

Et il encaissa donc celle-ci sans broncher alors que le roi tenta d'en profiter pour pourfendre la créature, mais malheureusement son assaut fut sans succès car en plus de ne pas travers l'épais cuir qu'est la peau de celle-ci, il se fit envoyer valdinguer avant de pouvoir persister…

Tharn fit alors un calcul rapide dans sa tête en voyant ceci et comprit parfaitement une chose, il va falloir qu'il profite de sa force surpuissante le temps que celle-ci durerait, sinon ils seraient perdus…

« Rhhaaaaaaaaaaaaaa ! » Hurla t-il alors de façon sans doute un peu barbare et rageuse en jetant soudainement son bouclier sur le côté alors que la bête lui avait donnée cette opportunité en attaquant le roi, puis il saisit celle-ci de ses deux mains et entama un duel de force brute avec le Nephilim… Un duel où il ne comptait pas gagner en vérité en usant purement de sa force, mais d'un peu de stratégie, car il tenta immédiatement ce que certains pourraient appeler une prise, en tentant de jeter la bête sur le côté en usant de toutes ses forces… Et si quelqu'un avait pu voir le visage de Tharn en cet instant, il aurait sans doute bien vu les nerfs saillants de celui-ci et les traits particulièrement durcis alors qu'il arriva finalement à son objectif en forçant le Nephilim à tomber sur le flanc…

Ceci fait, il se jeta alors sur la dague plantée dans le cou de celui-ci et tenta de lui déchirer purement et simplement la forge avec en profitant de sa force encore surdévellopée… Probablement que suite à tout ceci il allait s'effondrer totalement épuisé évidemment car il usait de toutes ses ressources, mais au moins peut-être pourrait-il ainsi tuer la bête !

Je me relève en pestant, et ayant mal partout, puis j’entends un cri de rage, et je me dépêche de revenir, croyant le chevalier en difficulté. En vérité c'est exactement le contraire car c'est ce dernier qui a lancé ce hurlement, avant de réussir, en ayant jeté son bouclier, à mettre un genou à terre à la créature. Je n'en crois pas mes yeux, surtout quand le Nephilim bascule complètement, mais je suis encore trop loin pour intervenir et c'est Tharn, encore une fois qui réussit à trancher la gorge du Nephilim.

Je le regarde faire sans bouger, tétaniser par la scène, pendant que l'ancien bourgeois, qui fatigué par sa tâche herculéenne, s'assoit sans plus de cérémonie sur la bête qu'il vient juste de terrasser. Je le rejoins, et m'assois doucement, mes fesses me faisant encore très mal, sur la fourrure également.

C'est dommage que j'ai n'ai pas une bouteille de vin de Cimméria, ça aurais été le moment idéal pour en boire. Je suppose que j'ai besoin d'un peu d'alcool en ce moment, pour me remettre de mes émotions, je décide donc de me lever et d'en demandé à Gertrude. Cette dernière a vu le combat, et se précipite vers moi, dès que je rentre chez elle, me demandant d'un ton inquiet si je suis blessé. Je la rassure en lui indiquant que je vais bien et lui précise que mon compagnon de voyage est lui aussi indemne. Je lui indique que nous aimerions bien boire, et mon ancienne nourrice, retournant dans la partie cuisine de son logement, en sort une bouteille d'alcool fort. Je la remercie et retourne voir Tharn, qui n'a pas bougé, surement épuisé par son combat.

Je me laisse tomber plus que je m'assois sur le monstre, avant de boire une lampé du breuvage. Ce dernier me brûle la gorge et n'a pas le goût fruité du vin, mais il fait son office et réchauffe mon corps. Je propose ensuite le récipient à mon voisin, lui tendant avec une main, afin qu'il puisse en boire.

Je remarque alors qu'il arrêté de pleuvoir.

Par les dieux ! Omar avait mal aux muscles pensa t-il après coup, ces derniers étaient tellement raides qu'il arriva à peine à s'asseoir sur le cadavre frais de la créature qu'il venait d'achever et il sentait en vérité qu'il allait y rester quelques heures. Est-ce que c'était cela que ressentait un vieillard qui avait l'arthrite à un stade très avancé ? Probablement, il devinait d'ailleurs qu'il ne dépasserait pas la vitesse d'une tortue disons s'il tentait de marcher maintenant.

Il remarqua sinon à peine le roi et le fait qu'il pleuvait tellement il avait mal au début, puis cela s'apaisa et il eut surtout le sentiment d'avoir les muscles extrêmement engourdis… Quoiqu'il en soit quand le roi lui proposa à boire, Omar le remercia d'un hochement de tête, puis en prit une lampée avant de lui rendre et de dire d'un ton légèrement douloureux.

« J'ai l'impression en cet instant d'être aussi âgé que le serait votre grand-père… Heureusement qu'ils n'étaient pas n'étaient pas deux et que cette bête est morte après coup. » Bon après il délirait un peu, si les nephilim avaient été deux, il aurait bien entendu était hors de question de les affronter ici ainsi ou même de les affronter tout court, il ne faut pas être fou non plus ! Surtout qu'en vérité Omar était peut-être audacieux, mais il y avait quand même une limite à ses tendances téméraires dirons-nous.

D'ailleurs il ne manqua pas de glisser au roi avec amusement, mais toujours une certaine fatigue.

« Du coup que prévoyez vous de faire de votre ancienne nourrice ? La faire revenir au palais ? Ou la laisser ici, mais l'aider un peu d'une manière ou d'une autre ? Elle a l'air de vraiment tenir après tout au fait de venir en aide aux personnes dans les alentours... » Il laissa alors un instant de silence, puis conclut avec humour.

« Je vous laisse le cadavre de la bête votre altesse quoiqu'il en soit, ce si jamais vous voulez prendre sa fourrure pour en faire un tapis ou pour l'empailler, je doute après tout arriver à placer celle-ci dans mon salon même si le manoir familiale est de taille très respectable... » Cela et puis ça ferait joli au milieu d'une cour royale, n'est-ce pas ? Ou peut-être d'un peu mauvais goût...

Omar me rend gentiment la bouteille et j'en profite pour en boire une large lampée, avant de lui redonner à nouveau, même si il n'en reste plus grand chose, environ une gorgée, ayant toujours eu tendance à beaucoup boire. J’acquiesce à ses paroles sur le fais que nous n'aurions pas réussis à combattre deux créatures de cette taille en même temps, en lui disant:

Sire Tharn, même contre un seul Nephilim, je ne pensais pas que nous aurions l'ombre d'une chance, vous vous rendez compte que vous avez réussis à recevoir la charge puis faire tomber une créatures de plusieurs centaines de kilos de muscles ? Personnellement je n'auras jamais cru ça possible, c'est extrêmement impressionnant, si un jour vous souhaitez devenir garde du corps, je vous embauche immédiatement !

Je souris en prononçant cette dernière phrase, car je ne parle pas sérieusement, en effet je sais très bien que c'est l'appel de l'aventure qui fais que cet homme est sur les routes, et non l'argent, choses qu'il possède en quantité suffisante. Il me pose ensuite une question sur un sujet un peu plus épineux, concernant mon ancienne nourrice, je lui réponds donc simplement:

Le mieux c'est de lui demander !

Je me lève donc péniblement et rentrant dans la maison, j'engage la conversation avec Gertrude, sur son devenir ici, elle me montre alors les deux Lhurgoyffs allongé dans leur lits, qu'elle souhaitai les guérir, mais que ce n'est pas en restant ici, qu'ils pourraient se remettre. Je lui réponds donc que dès que je serais de retour à la civilisation, je ferai venir le nécessaire pour qu'ils soient tous les trois héberger au palais. La vieille femme me remercie avec effusion, et m'indique le village le plus proche qui ne se trouve qu'à une heure de marche, c'est donc avec le sourire que je ressort de la battisse pour reprendre ma discussion avec le tueur de Nephilim:

Je lui enverrai un chariot pour qu'elle puisse s'installer à la capitale, nos deux protégées ont besoin de soin intensifs. D'après elle, le prochain village n'est qu'à une heure de marche ! Concernant la fourrure de cette bête, elle est censé vous revenir, c'est vous qui lui avez mis le coup de grâce, toutefois, j'accepte avec plaisir votre présent. Je dispose d'une grande cheminé dans mes appartements privés, et une peau de bête juste devant sera du meilleur effet, j'en suis certain.

Je souris une nouvelle fois, imaginant la scène, puis je reprends plus sérieusement:

Dès que vous vous sentirez mieux, nous pourrons repartir, en attendant, maintenant que nous sommes en sécurité, j'aimerais revenir sur notre discussion, vous aviez dit que vous seriez intéressée pour m'aider dans la construction du port fluvial ?

Omar va penser, en posant cette question, que je ne perds pas le nord, mais ce projet me tient à cœur et c'est avec plaisir que je ferais affaire avec ce sympathique banquier, après tout, il vient de me sauver la vie !

« Ne me demandez pas de refaire cela. » Dit-il avec humour concernant cette histoire, se rendant compte qu'il avait très mal aux muscles, ce avant d'ajouter avec amusement... « Je prend note quoiqu'il en soit, après tout vous avez l'air du genre de souverain qui ne se contente pas de rester sagement dans son palais... » Ce avant ensuite de se contenter de sagement respirer et attendre que ses muscles soient un peu moins engourdis alors que le roi allait converser avec son ancienne nourrice.

Mais malheureusement, il se sentait toujours aussi engourdis quand le roi arriva à nouveau à son niveau pour lui dire ce qu'il prévoyait de faire. Omar prit néanmoins la peine d'écouter ce dernier attentivement pour se dire que tout cela n'était pas plus mal, et sourire à l'allusion de la peau de bête avant de glisser ensuite quand le roi eut finit de parler.

« Je crois que j'aurais besoin d'un bon bain chaud et d'une nuit de sommeil pour me sentir mieux, au moins… Quant à la peau de bête, elle risque de toute façon de pourrir avant que je ne revienne chez moi, alors autant ne pas prendre ce risque, cela et puis ce sera drôle de se dire qu'un de ses trésors traîne possiblement au sein d'un palais royal, flatteur même. » Puis concernant leur discussion de tout à l'heure, il sembla réfléchir quelques instants comme pour s'en souvenir, puis dit alors avec un certain sérieux.

« Si vous avez besoin d'un financement éventuel votre altesse, je ne serais guère contre de l'apporter. Évidemment ce ne serait pas forcément totalement gratuit, mais comme nous semblons bien nous apprécier, nous pourrions établir une sorte d'accord commun qui serait mutuellement bénéfique et sans crainte d'être escroqué par l'un des partis, qu'en pensez-vous ? » Bien évidemment il n'allait pas pouvoir financer le port à lui seul, il ne fallait pas non plus exagérer et il ne prétendait pas cela, il ne serait même pas sûr de pouvoir emprunter assez d'argent à sa propre banque pour cela sans la mettre en danger, mais il pourrait toujours être l'un des grands investisseurs, d'ailleurs il glissa amusé.

« Surtout qu'en vérité si je vais devoir vous demander des contreparties, c'est parce qu'il va falloir expliquer cette dépense soudaine à ma famille vous comprendrez, je ne suis pas le seul maître de mon commerce comme vous de votre royaume. » Pure logique, mais cohérent en soit et humain.

Je ris de bon cœur aux paroles d'Omar, et je lui réponds sur le ton de la plaisanterie:

Rassurez-vous, il n'est pas dans mes intentions de vous demandez de réaliser à nouveau ce genre d'exploit et vous avez raison, j'aime beaucoup voyager à travers tout Istheria, aussi bien pour rencontrer de nouvelles personnes que pour apprendre des autres cultures. Mais je suis désolé de vous dire que ce n'est pas en restant assis ici que vous allez trouver votre bain chaud.

Dès que le mercenaire commence à parler d'argent, je reviens immédiatement sérieux. Je m'étais évidement préparer à la question des contreparties, et c'est donc avec assurance que je lui réponds:

Je vous remercie pour votre contribution, j'ai une proposition à vous faire, le comté d'Arghanat où va se trouver le port est actuellement sans régent, que pensez-vous de l'idée qu'un membre de votre famille ou vous même directement en assurez le développement ? Vous serez ainsi en première ligne pour faire fructifier au mieux votre investissement et j'aurais également un soucis de moins.

Je sais que ma proposition est généreuse, mais elle comporte aussi un certain risque financier, pourtant si le duché se développe de manière satisfaisante comme je l'espère, la famille de Tharn en récoltera gloire et richesse. Je continu donc:

Bien sûr, je ne vous demande pas une réponse immédiate, vous allez devoir contacter vos partenaires commerciaux, étudier le prix de revient du comté avant de me faire une proposition. Pour le moment, je vais vous aider à sortir de là, pour que nous puissions retrouver la civilisation.

Joignant le geste à la parole, je l'aide à monter sur son cheval et je m'y installe également, tenant les rênes. Nous partons sur la route indiqué par mon ancienne nourrice Gertrude,au pas, faisant attention au nombreuses fondrières présent sur le sentier, qui est de plus rendu glissant par la pluie. Je laisse quelques minutes sans rien dire, appréciant le calme de la forêt et repensant à mon sauvetage avec le chevalier errant, cherchant à trouver une manière de le récompenser, puis une fois la solution trouvé, je pose une dernière question, à mon passager par le force des choses:

Les bains royaux, situés dans l'aile Est des invités sont très relaxants, que diriez-vous de les essayer ?

« Je serais honoré évidemment que son altesse royale m'aide à rentrer dans la demeure au pire. » Répondit-il avec humour quand au fait que ce n'est pas en restant ici qu'il aurait un bain chaud. Avec humour car évidemment une telle demande était un peu audacieuse adressée à un roi dans les faits et il en était bien conscient, pour cela qu'il le disait sans véritable sérieux.

« Eh bien, avec un tel cadeau, je suppose que je peux vider une bonne partie des économies de la banque pour ce port sans souci votre altesse. J'estime que donner un comté à un homme d'affaires pourrait s'avérer rentable aussi, après tout nous avons souvent l'esprit commerçant, donc rien de mieux pour gérer des terres basées sur le commerce. » Dit-il sinon avec réflexion ce avant de préciser aimablement. « Quoiqu'il en soit c'est très généreux de votre part même si j'imagine qu'en effet cela vous arrangera. » Surtout qu'on sentait qu'un homme comme lui devait être de ceux à aimer les impôts peu élevés pour aider aux affaires, donc ça risquait d'être la politique qu'il appliquerait pour attirer les commerçants…

« Oui, mais vous aurez une réponse rapidement votre altesse, ça je peux vous l'assurer. »

Quoiqu'il en soit ils finirent par retrouver la civilisation peu après et il dit aimablement quand on lui proposa des bains royaux.

« En effet cela a l'air tentant, ça fait un certain temps en plus que je n'ai pas pris de bain chaud. Par contre, je me demande si vos partenaires de chasses sont encore en train de vous chercher. » Sous entendit-il avec humour, il est vrai que si ces derniers étaient inquiets ils devaient encore être sur le terrain à chercher le roi plutôt que de rentrer sans l'avoir retrouvé au risque d'êtres traités d'incapables… Quoiqu'il en soit il conclut aimablement en s'inclinant devant le roi pour dire à ce dernier, après tout il devait avoir à faire maintenant qu'il était de retour chez lui.

« Cela aura été un honneur et un plaisir votre majesté. »