Thimothée Ier Mannus

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_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Thimothée Ier Mannus

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Thimothée Ier Mannus   Thimothée Ier Mannus Icon_minitimeMer 2 Oct - 18:01



Thimothée Mannus
« Qui a mis un fou sur le trône ? Mais le roi bien sûr ! »




IDENTITE : Thimothé "Ier" Mannus
SURNOM : Personne n'oserait... N'est ce pas ?
AGE : 29 ans | SEXE : Masculin
PEUPLE : Terran
CASTE : Civil
METIER : Monarque




DON : Agilité développée//Grande adaptabilité
SPECIALITES : Charisme, Tactique, Art de la guerre et Apprentissage Rapide
POUVOIRS : Visions, Contrôle des ombres, Bouclier & Contrôle de l'eau


Remords : La lame de la dynastie Mannus, nommée ainsi et transmise de père en fils pour rappeler que l'exercice du pouvoir doit se faire, même au prix des croyances de son roi. Lame d'apparat, elle est le symbole du roi sur l'armée Eridanienne et ne sert véritablement qu'à se défendre quand les gardes royaux ont échoués.


  • Un catalyseur sous la forme d'une chevalière qu'il porte à l'index gauche.
    Un roi ne possède rien, mais se doit de tout donner à son peuple.





Thimothée sirorait paisible une coupe de vin, le liquide carmin inhibant ses sens participait au sentiment de bien être qui envahissait lentement le monarque. D'un geste lent, il faisait tourner le contenu de sa coupe, inversant de temps à autres la course de son mouvement, seulement pour observé de ses prunelles éteintes le liquide s'agiter et tenter de retrouver un ordre concret.

Sa poigne se faisait de plus en plus sûre alors qu'il retrouvait sa vigueur passée. Les heures sombres de son existence semblant derrière, il n'en apprécier pas encore pour autant la vue de sa main, ses doigts minces et effilés, où les phalanges transparaissaient à travers le teint hâlé qu'il commençait à recouvrer, lui donnait des airs de serre refermée autour du gobelet précieux.

Abandonnant les reflets écarlates de sa boisson, il tourna son regard vers le balcon, profitant des caresses du vent sur son visage émacié, il capta sans le vouloir son reflet du coin de l'oeil.

Cette étrange fascination morbide le reprit et ses yeux aussitôt revinrent vers le miroir qu'il avait quitté quelques instants auparavant. Le portrait qui le représentait quelques années auparavant, alors que sa vie disposait encore de cet étrange éclat apporté par son enfant à naître, augurait une toute autre personne. Il se trouvait alors fringuant dans des habits plus militaires, le port fier et droit, un port qu'il peinait, mais s'acharnait à retrouver en public. Il devait afficher l'image d'un prince fort dans ces moments de doute, mais son corps ne lui permettait pas encore de s'exprimer pleinement, obligé de s'encombrer de lourdes robes pour ne pas dévoiler la faiblesse de ce corps qui maniait l'épée avant tant de maestria fut un temps.
Détournant le regard, il propulsa sa coupe en direction du miroir, brisant pour seulement multiplier le reflet de sa faiblesse actuelle, ce visage qui le fixait en une kyrielle de fragment identique, cette rage sourde, mais pourtant inutile au fond du regard, ces cavités creusées qui accompagnaient le regard d'un mort se pensant vivant. La machoire carrée, rendue plus abrupte par la perte de graisse, les traits serrés par la colère contenue, détournant les yeux de ses jumeaux enfermés, les portant plus loin mirant l'obstacle de bois de prunelles reflétant avec une parfaite similitude la couleur du bois tendre de l'ouverture de ses appartements. D'un geste rageur, resserrant le poing, il frappa l'accoudoir de son fauteuil avant de lever la voix.

Cette voix où se mêle irritation et impatience, une voix gardant pourtant une certaine châleur enjôleuse, à même de se faire entendre, mais surtout de de faire écoutée. Elle se trouvait être le dernier de ses atouts, celui sur lequel il pouvait vraiment compter en ce moment, prononçant clairement, sans avoir besoin de crier, ses ordres tout en étant entendu de l'autre côté de la pièce par la servante qui s'était empressée d'entrer.

Elle ne le dévisagea pas, on racontait qu'il n'appréciait pas ça, que l'on remarque ses traits enfoncés par les jours qu'il avait passé à ne pas se sustenter durant certaines de ses crises. On murmurait dans les couloirs qu'il avait abandonné le regard d'un fou au profit de celui d'un zêlote, mais ce qui étonnait véritablement était cette volonté retrouvée, cette force qui transparaissait dans ses yeux à défaut de son corps. L'homme avait un but, il avait un moyen, il ne lui manquait que le temps pour agir.

Mon amour,
Voilà longtemps que je ne t'avais pas écrit et j'espère que mes mots te parviendront à travers le voile de l'existence jusque dans le royaume de Kron malgré la faiblesse de mes membres. Je ne suis plus que tourments et jouet depuis ta disparition, un jouet que se passent des joueurs d'une main à l'autre, toujours plus puissante. Tu te trouvais être ma force, mon audace et je m'en suis trouvé dépossédé à ta disparition.

Ton sort m'était inconnu et je m'en excuse, les soupçons harcelaient mon esprit, mais jamais je n'ai trouvé le courage de percer le mystère bien léger qui préservait mon coeur de la vengeance. Dépouiller de l'esprit que tu me prêtais, de l'épaule que tu m'offrais et des mots de réconfort dont tu m'accordais les bienfaits, je me suis trouvé faible, incapable d'ourdir le meurtre de celui qui t'avait enlevé à moi. Mon coeur saigne de ce constat, jamais ton esprit ne pourra être venger, car celui qui priva la terre du miracle de ton existence s'en est allé de sa belle mort, les ans ayant rattrapé cette fourbe créature.

Disparue, tu ne pouvais plus m'aider et mes travers revinrent, je ne pus lutter contre ce père insistant et bientôt me retrouvait marié à la seconde femme de ma vie. Jamais je ne l'ai aimé autant que toi, mais en pensant à elle je n'éprouve que gratitude pour avoir accordé ma vie, le temps de quelques jours, les bonheurs de la parenté.

Brisé. Je l'étais au terme de cette avalanche de malheurs, si longue qu'elle semblait durer encore alors que mon esprit s'engouffrait dans les méandres de mes faiblesses, quittant la réalité pour le bonheur d'une compagnie facile et de produits nocifs. Peut-être cherchais-je à mourir ou simplement à montrer que mon père n'avait oeuvré pour rien, ruinant ses espoirs de me voir lui succéder.

Mais contrairement à ce que mes peurs m'indiquaient, il n'était pas le joueur le plus puissant de cet échiquier. Je sais maintenant.

Je sais à quoi mes souffrances ont servies, je sais à quelle fin cette attente n'en finissait pas. On m'a tiré de ma torpeur, peuplant mes rêves de ses ombres que j'ai appris à faire danser au mouvement de mon doigt. Le peuple avait besoin de moi, mais le temps n'était pas encore venu. On berça mon esprit pour ne pas me faire languir, m'aidant à m'enivrer pour oublier ma peine en attendant que je me montre utile de nouveau.

Les dieux m'ont parlé, je sens leur contact à chacun de mes rêves, je sens le souffle de leur pouvoir créateur m'entourait comme la plus douce des drogues et le plus puissant des euphorisants. Je suis à présent leur outil, leur héraut, leur champion. Ma cause est claire et les événements me donnent raison. Je renaquis alors qu'Eridania sombrait, je la sortis de sa torpeur et entamait le premier pas vers la reconstruction de ce royaume céleste. Les marchands n'auront dorénavant plus le pouvoir, les conseillers qui oeuvraient pour mon père, aveugles à sa propre corruption devront suivre ou quitter ce brillant navire qui se dirige vers la lumière de nos divins parents. A travers moi Eridania renaîtra, le nom de Mannus ne sera plus jamais un sujet de crainte, mais d'admiration et enfin... Lorsque mes enfants pourront reprendre le flambeau, enfin je pourrais te rejoindre en paix, ma mission achevée.

Mon amour attends moi, mon chemin est pavé de lumière et il luit à travers les ténèbres.
*Lettre sans destinataire, retrouvée dans le secrétaire royal.*


Avant de nous plonger dans les faits faits historiques qui succédèrent au retour de la royauté en Eridania, il nous est nécessaire de clarifier les conditions dans lesquelles le premier souverain de la nouvelle lignée fut élevé.
Conçu comme héritier d'une dynastie sans pouvoir, il fut élevé sans goûter véritablement aux fastes de la royauté, observant son père de loin sans jamais l'approcher. Ce dernier, bouleverser par la mort de sa femme lors de la mise au monde du jeune Timothée, ne put jamais véritablement le lui pardonner. Du moins cela semblerait la piste la plus communément admise comme pourra en attester la suite des événements.

Voguant d'un instructeur à un autre, apprenant tour à tour, puis simultanément des sujets aussi variés que la musique, l'escrime, l'équitation, l'étiquette et la stratégie, son éducation restait le seul reliquat d'une époque de grandeur où un souverain se devait de savoir tout faire ou du moins de connaître chaque sujet afin de ne pas se révéler entièrement dépendant des idées de ses conseillers. Néanmoins, le temps et l'habitude avaient fait leur chemin même au sein de l'éducation d'un prince en devenir et si jadis chaque sujet se voyait devoir être maîtrisé de fond en comble, les tuteurs royaux ne faisaient que survoler suffisamment les matières pour donner au futur souverain l'air de saisir le sujet, mais sans pour autant pouvoir exercer une véritable expertise. Manoeuvre politique des maires ou habille jeu politique des conseillers royaux ? Ce type de secrets a sombré dans les ombres du temps avec tous les acteurs de l'époque, mais toujours est-il que cela constitue encore un point sur les faits marquants qui devait aboutir au règne de Thimothée Ier, l'à-peu-près.

A peu près bon dans ces domaines, a peu près bien formé, il devait pouvoir faire une parfaite petite marionnette comme il s'en épanchera lui-même auprès de l'un de ses scribes et ce travail de sape aurait pu fort bien avoir l'effet voulu s'il n'avait été le respect des convenances et cette hostilité latente du père pour le fils.

Car comment décrire sinon la rudesse des mesures qui furent prises lors de la découverte des errances amoureuses du prince, à présent adolescent ? Comment comprendre cette disparition, sans bruit, sans discours, sans avertissement, de cette femme qui devait marquer de son spectre l'ensemble du règne du monarque ? Les sources ne sont pas précises sur les circonstances de leur rencontre, tout comme les fables romantiques abondent autour du sujet, mais l'objet qui nous occupe, la véracité de l'histoire, ne saurait s'appesantir d'estimation et de sentiment, aussi nous contenterons nous des faits.

Hélas, de l'époque bien peu de renseignements nous sont parvenus, le monarque lui-même n'ayant jamais véritablement bordé l'ensemble de cette affaire dans ses mémoires, nous résumerons donc les informations parcellaires obtenues de différentes sources.

On avait jusque là connu le prince rêveur, distant, taciturne, plus enclin aux longs silences qu'aux éclats de rire et aux prompts sourires. Aussi l'ensemble de la cour s'étonna en ce temps là de la modification soudaine qui s'était exercée chez la personne royale. Il vaquait, quittant de plus en plus souvent ses tuteurs pour simplement marcher dans les jardins, certains déclarant que ces ballades ne se faisaient pas en solitaire. De la jeune femme, sa race seule nous ait parvenue, comme symbole d'une forme d'ignominie. Le père, bien entendu ne pouvait lui permettre de s'enticher ainsi d'une Lhurgoyf et alors que le mot se répandait comme une traînée de poudre, le prince se retrouva marié. De son amour, nul soucis, de ses avis, nulle attention. Le jeune Thimothée s'en devait rester coi, pensant la moitié de son coeur disparu en même temps que la jeune femme éloignée.

De cette affaire il n'obtint les secrets que bien tard, sous le sceau des dernières paroles paternelles, il devait apprendre que celle qui avait occupé son coeur n'avait pas été éloignée, mais bien tout simplement mise à mort dans le plus grand secret. Jusqu'à son nom avait été oublié avec l'ensemble de sa famille qui aura connu le même sort.

De la rancoeur de son fils, celui-ci fut persuadé qu'était né une malédiction. Un sort dont il se trouvait la victime, car son père alors bien vivant et sa femme fraîchement au bras, il connaissait les bonheurs de la parenté. On ignore si son premier amour restait présent à son esprit, ou s'il ne devait ressurgir que bien plus tard, lors des sombres révélations paternelles, mais à nouveau le comportement du prince s'adoucissait. Malgré l'absence de sentiments, une belle entente avait débuter entre Thimothée et sa femme, entente personnifiée par la consommation du mariage et la mise en route d'un enfant.

De son fils, il ne jouit guère longtemps. Quelques instants à peine avant que mère comme progénitures ne s'effacent, soufflés par la fatigue, comme autant de chandelles une nuit de grand vent.

Accablé par ces morts incessantes, poursuivi par le destin, désabusé quand à son rôle et la personne de son défunt père, le nouveau monarque sombra dans les excès, cherchant à enfouir son esprit, ses pensées, ses souvenirs au milieu des plaisirs de l'alcool et de la compagnie fine. De cette époque il garda faiblesse et goût pour la belle chaîre, démontrant plus d'une fois et ce même après son accession au véritable rôle qui devait voir naître sa légende, une absence prononcé de raisonnement en présence de trop belle distraction.

Les années qui suivirent, se firent avec un jeune monarque absent, le palais déserté et conseillers comme maire garant de pouvoirs jusque là insoupçonnés, la royauté s'effaça encore un peu face aux contre-pouvoirs, tout comme la santé mentale du souverain le faisait face aux fantômes du passé.

Aussi la suite fut elle aussi surprenante qu'innatendue pour tout un chacun. Si les détails de la manoeuvre sont depuis passés à la postérité et l'utilité de les conter ici limitée, le mécanisme qui s'enclencha dans la tête royale vaut la peine d'être étudié.
A en croire la promptitude du rétablissement du souverain et la vitesse de la réaction, aussi bien politique, qu'administrative. Il est possible de se poser des questions sur l'implication du premier roi de cette nouvelle dynastie. Avait-il prévu cet assassinat ? L'avait-il orchestré ? Ou comme le suggère certaines sources, aurait-il simplement bénéficier de dons prophétiques ? Il faudrait interroger le principal intéressé pour répondre à ces questions, mais faute de medium pour sa parôle, il faudra le laisser reposer dans le calme qu'il a mérité.

Ainsi, manipulateur avéré, politique aguerri ou prophète fou ? Nous étudierons la personnalité de Thimothée Ier dans la première partie de notre ouvrage avant de nous pencher sur le reste de la dynastie.
"Ainsi revinrent les rois" ~ Me Ignatius Pokkry, Historien royal



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MessageSujet: Re: Thimothée Ier Mannus   Thimothée Ier Mannus Icon_minitimeMer 2 Oct - 18:33

Bonjour et (si je ne me trompe pas?) re-bienvenu sur Istheria!

C'est une fiche qui fait remonter les souvenirs! C'est un plaisir de te revoir parmi nous, et toujours pour incarner notre tête couronnée.

Cependant, le personnage a connu quelques péripéties depuis ton départ, et un nouveau système a été mis en place pour l'incarnation de prédéfinis (un petit test rp). Mais comme tu fais déjà parti de la famille, il serait possible que tu en sois absous (je laisse bien sûr Sighild avoir le dernier mot, et te valider!).

En tout cas c'est une joie de te revoir ici, et bien sûr n'hésites pas à nous contacter si il y a quoique ce soit ^^ (de même, si tu souhaites être brieffé sur les dernières nouvelles concernant le royaume) !
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MessageSujet: Re: Thimothée Ier Mannus   Thimothée Ier Mannus Icon_minitimeMer 2 Oct - 19:10

Je comprends tout à fait la nécessité de tester la qualité du rp des personnes souhaitant incarner des prédéfinis important et un test-rp me permettrait de me replonger dans la psychologie du personnage.

Je serais heureux de pouvoir bénéficier d'un résumé des événements survenus depuis mon départ et surtout concernant le précédent Thimothée, qui a visiblement laissé une profonde empreinte sur bien des esprits.

J'espère pouvoir reprendre certains rps laissés en cours de route, comme la négociation du traité avec la chef des Eryllis et attend avec impatience des retours sur ma situation ♪
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MessageSujet: Re: Thimothée Ier Mannus   Thimothée Ier Mannus Icon_minitimeJeu 3 Oct - 2:27


Re-bienvenue cher Roi!

Cela me fait bien plaisir de te savoir de retour parmi nous et surtout avec la volonté de vouloir reprendre Thimothée! Tu as tout un royaume qui t'attend!


Comme l'a indiqué ma chère collègue, un petit changement est apparu depuis ton départ avec le petit test-rp pour les personnages importants. Je ne doute pas que tu sois capable de relever le défi!!! ^^

Comme ta fiche est égale à celle que j'ai déjà eu l'occasion de lire et que je n'ai donc rien à dire dessus, je te donne de ce pas ton petit test :

Consignes du test a écrit:
Le jeu du pouvoir est complexe, surtout quand on est un "jeune" roi. Il y a forcément des détracteurs au pouvoir et tu as la malchance de devoir diriger dans une période sombre. Mais voilà, depuis que tu as décidé de tendre la main aux femmes de la forêt, certains nobles voient cela d'un très mauvais œil, notamment les hauts-Noble du Comté de Vanes qui sont limitrophes de Noathis et qui espérait s'enrichir. Certains d'entre eu n'hésite pas à lancer des rumeurs sur ton manque de sagesse et cela menace ton autorité.

Explique en 2000 mots minimum, comment tu envisages de faire taire les rumeurs et de contrer tes opposants.


Il te suffira de poster ton message à la suite de ce dernier, et n'hésite pas à m'envoyer un mp si quelque chose te trouble.


PS: concernant les derniers évènements, ton prédécesseur a donné l'amnistie officiellement aux Eryllis. Elles peuvent librement circuler à Eridania, sans contre partie (pour montrer le bon roi qu'il était). Mais il pourra toujours y avoir de nouvelles rencontres entre les deux dirigeants. Il a projeté également la création d'une grande route commerciale entre la capitale et Tyrhénium. L'armée a été également revue (tu pourras contacter Cassandra Raikes qui est au commande de l'armée). Voilà le résumé dans les grandes lignes.
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Thimothée Ier Mannus   Thimothée Ier Mannus Icon_minitimeJeu 3 Oct - 12:43

「 TEST RP 」

Hespéria - Chambre du conseil

~ Et voilà qui conclut notre tour d’horizon sur les travaux de la cité.

Suffisant, le ministre des finances plastronnait, un sourire orgueilleux aux lèvres, tout heureux de pouvoir rendre compte de situations pareilles malgré la tragédie qui avait de prime abord causé les dégâts.

~ Je ne doute pas que notre majesté soit heureuse d’apprendre que les tensions raciales s’estompent peu à peu, bien que le souvenir de sa générosité concernant l’ordre de priorité des travaux de rénovation semble également suivre le même chemin dans l’esprit du peuple.

Le premier conseiller adressa à son tour un sourire au ministre des finances, aussi aimable en apparence que l’attaque se faisait brutale en cachette. En accordant cette conclusion au compte rendu du ministre, il en diminuait l’importance bénéfique pour la maison et réduisait d’autant le gain d’influence potentiel du comte de Ruyter auprès du roi. En maître de son timing, le sylphide n’accorda pas un instant de plus à l’homme dont l’embonpoint commençait à dangereusement tirer sur le pourpoint pour le tourner vers un jeune clerc assis en bout de table.

~ Point suivant ?

Le jeune homme écarquilla un instant des yeux avant que son éducation ne reprenne le dessus. Jetant un regard étonné au parchemin qu’il avait entre les mains, noirci par son écriture des notes du conseil, il le porta de nouveau au sylphide. La reconstruction de la capitale devait être le dernier point du conseil de l’après-midi, tous les membres en étaient déjà fourbus et la lumière commençait lentement à décliner à travers les vitraux de la chambre du conseil. Or le sylphide devrait être au courant de ce fait, puisqu’il avait lui-même dicté l’ordre du jour au clerc…

~ Je… Entama-t-il avant de se reprendre aussitôt, calmant sa voix et sa nervosité pour se remettre dans sa position d’observateur invisible des grandes décisions du royaume. Il s’agissait du dernier point, monseigneur.

Conscients que quelque chose se jouait actuellement, les différents membres du conseil du roi échangèrent des regards circonspects, n’osant tourner leur étonnement de manière trop voyante en direction du conseiller, celui en profita pour prendre la parole.

~ Peut-être pourrions-nous profiter de notre avance pour discuter du problème de Vanes en ce cas ?

Cette question, d’apparence candide, n’avait pour autant peu de rapports avec la réalité. Loin d’assurer une bonne avance sur l’emploi du temps de la réunion, le conseil avait déjà une bonne heure de retard et les cuisines royales rougeoyaient déjà du festin à venir. C’est néanmoins un vent glacial qui sembla balayer la pièce lorsque le nom du duché échappa des lèvres du sylphide.

Déplaçant son auguste figure vers le conseiller, le roi haussa un sourcil d’étonnement alors que les ministres s’échangeaient leurs inquiétudes par œillades interposés.

~ Qu’en est-il de Vanes ?

Le monarque ne s’était jusque-là que très peu intéressé aux discussions du conseil, engoncé dans ses larges fourrures, le protégeant du froid et d’un semblant de monde extérieur, mais la mention d’un problème qu’il semblait ignorer avait su susciter sa curiosité, si ce n’était son intérêt.
Le conseiller marqua sa victoire d’un discret sourire avant d’élever de nouveau sa voix à la diction délicate.

~ Sa majesté n’est certainement pas sans savoir que sa décision de donner asile et secours aux Eryllis n’est pas accueillis par tous de la même manière… Et il s’avérerait que… certains habitants du duché de Vanes s’amuseraient à entretenir quelques idées néfastes, voire insultantes à l’égard de votre auguste personne.

Le ton évasif du conseiller, qui pourrait chez beaucoup d’individus apparaître comme une tentative de défense, provoqua au contraire un frisson d’anticipation et de crainte chez les autres membres du conseil. Ses insinuations et son habitude constante à ne jamais transmettre les informations de manière directe lui permettaient de se dissimuler derrière les propos rapportés et de ne jamais être jugé comme le véritable messager des événements, se protégeant d’une partie de la rancune inhérente à ce genre de fonction.

~ Allons… sa majesté n’a pas à s’ennuyer l’esprit avec ce type de rum-…

Thimothée interrompit le ministre des finances d’une main, son attention concentrée sur son élégant conseiller, son front plissé par la réflexion lancée par les quelques miettes de pains que lui avait laissé le sylphide.

~ Il se rapporte majesté… Que certains pensent que le principal attrait que vous ayiez pu voir au traité avec les eryllis, se situe entre les cuisses de leur cheffe.

~ C’est un scandale ! Comment osez-vous parler comme ça devant sa majesté !

~ Silence !

La voix du monarque scanda ce mot avec force, le verbe royal résonnant lentement entre les murs de la chambre du conseil avant de s’estomper. Un frémissement à la porte marqua le seul changement dans la posture des chevaliers du cercle intérieur en faction, visiblement prêts à intervenir au moindre problème.

Une fois certain que d’autres ne tenteraient pas d’intervenir de nouveau, ayant balayer avec méthode la pièce et ses occupants du regard, le roi tourna de nouveau celui-ci vers son conseiller, s’étant muré dans le silence à l’intervention du ministre de la guerre, sachant pertinemment que le monarque ne tarderait pas à lui rendre la parole, accroissant d’autant le poids de celle-ci dans la pièce.

~ D’autres s’étonnent de votre propension à accorder à des criminelles un sauf-conduit au regard de l’importance de leurs terres. Terres dont l’exploitation aurait financer l’ensemble de la construction de votre nouvelle route vers Tyrhénium…

Remuant doucement sur son siège, le ministre des finances n’eut pas besoin d’exprimer ouvertement son partage de certains de ces points de vues, mais en homme politique d’expérience, il s’abstint néanmoins de montrer la moindre réaction supplémentaire, ni d’élever la voix.

Le monarque quant à lui se redressa sensiblement dans son siège, foudroyant un instant du regard son conseiller, conscient du plaisir qu’il prenait à contrôler ainsi le conseil par son intermédiaire. Lâchant finalement le sylphide du regard, il le tourna vers le reste de ses conseillers et ministres.

~ J’ai rêvé d’une ombre venant de l’est. Un serpent venimeux s’abritant sous une large pierre, en attendant le bon moment pour frapper et mettre à bas un géant.

La déclaration du roi fut comme à son habitude accueillie par des sourires polis et circonspects. Il n’était plus étonnant pour ses plus proches collaborateurs de l’entendre ainsi parler de ses rêves et des angoisses qu’ils lui provoquaient concernant le futur du royaume. Si certain y voyaient à son image des messages des dieux, d’autres y voyaient au contraire des signes supplémentaires de l’état de santé mentale déclinant du roi, celui-ci ne s’était jamais vraiment remis de la perte de son épouse, pour eux et serait susceptible de tomber entre les griffes de charmantes intriguantes pour combler ce manque que sa mort lui avait laissé.

~ Que proposez-vous ?

Oldarik ne manqua de dissimuler son visage derrière son large éventail, masquant sa déception de voir le roi replonger dans son attitude attentiste alors que les ministres s’empressaient déjà dans la brèche pour tirer avantage de ce questionnement royal.

~ Nous pourrions déployer des troupes sur leur territoire majesté. Une présence militaire forte les encouragera à tenir leur langue !

Jan Natalis, le ministre de la guerre, était connu pour ses positions tranchées sur à peu près tous les sujets. La réponse militaire était pour lui bien souvent la solution la plus simple aux problèmes. Cependant, si certains voyaient en lui une sorte de brute et s’étonnaient de sa présence au conseil du roi, les plus malins avaient conscience que son rôle était prépondérant, aussi bien pour le roi que pour les autres ministres. En s’exclamant aussi vite et fort en faveur d’actions décisives, fortes et violentes, il permettait à d’autres de s’élever en opposition pour nuancer la réponse à apporter s’opposer ouvertement à ses « tendances belliqueuses ».

~ Allons ! Sa majesté a certainement bien conscience qu’une réponse militaire ne serait pas la chose à opposer à de vulgaires rumeurs… On le taxerait alors de tyrannie !

Toujours plus mesuré dans ses propos, le ministre des finances était également un fervent diplomate et proche des noblesses de l’est. Considérant que le dialogue était la réponse à apporter aux problèmes qui n’étaient pas irrémédiablement liés à la guerre, il en profitait souvent pour négocier des clauses subsidiaires à son avantage ou celui de ses amis.

~ De plus qui souhaiteriez-vous déployer à Vanes ? Les troupes déjà sur place, des fils du pays qui devraient se retourner contre leurs frères et sœurs ?

~ Les troupes royales et celles d’autres régions n’auront pas ce problème ! Rugit avec assurance le ministre des armées, sa voix habituée à se faire jadis entendre sur le champ de bataille couvrant sans peine le ton précieux de son homologue des finances.

~ Nous courrions à la guerre civile ! Vous nous exposeriez à tous les prédateurs qui attendent à nos portes ! Et tout cela pour quoi ? Punir des sujets du roi au profit d’étrangères ?!

La discussion s’envenima rapidement entre les deux ministres tandis que le roi replongeait dans une forme de torpeur. Conscient de son environnement, il n’écoutait cependant plus la conversation que d’une oreille, l’esprit tourné vers l’est, vers ces voix qui s’élevaient à son encontre, vers son entourage qui pensait devoir le protéger de ces racontars en le coupant lentement du monde. Un bruit attira cependant son attention au bout de longues minutes, le bruissement énergique des plumes de l’éventail de son conseiller, l’objet battant l’air avec énergie.

Au bout de quelques instants, la conversation se tue d’elle-même alors que chacun observait le manège du sylphide les toisant d’un air arrogant.

~ Peut-être devrions-nous au contraire diminuer le nombre de troupes à la frontière du duché ? Cela rappellerait qu’ils ne doivent leur sécurité et leur protection qu’à la générosité du roi…

Les visages se fermèrent aussitôt dans la chambre du conseil alors que tous les esprits convergeaient vers une idée, sans qu’une seule bouche n’ose l’exprimer. Lentement, les regards quittèrent le sourire supérieur du conseiller pour se braquer vers le roi, l’implorant silencieusement d’intervenir.

Poussant un profond soupir, le monarque se redressa de nouveau, balayant la pièce du regard avant de se tourner vers son conseiller.

~ D’aucuns pourraient vous soupçonner de trahison pour cette proposition Oldarik… Nous ne dégarnirons pas la frontière orientale, aussi calme soit Noathis. Cela contreviendrait au devoir royal de la protection du peuple, qui serait alors la vraie victime de cette dispute.

Certains, heureux que le conseiller perde ainsi l’approbation royale l’espace de quelques instants, ratèrent ainsi le sourire victorieux qui naquit sur les lèvres élégantes du sylphide, de nouveau dissimulées derrière son éventail de plumes. La gracile créature était parvenue à obliger le roi d’intervenir de nouveau et à le placer dans une position de force, son rôle de conseiller étant difficilement discutable et l’apparente tentative éhontée de prêter le flanc à une invasion de ses semblables trop sérieuse pour être dénoncée ouvertement, tous avaient été obligés de se tourner vers le roi pour reprendre le contrôle de la situation, rappelant subtilement à tous, y compris à Thimothée, les véritables relations de pouvoir en jeu ici.

~ Cependant, il est vrai que nous ne pouvons rester inactif…

~ Puis-je suggérer à sa majesté de profiter du sujet de rancœur des Vanois ? Si nous leurs accordions certains traitements de faveur ou bénéfices commerciaux, nous briserions l’ossature de leur campagne de haine…

~ Et pourquoi pas baisser no-.. ! Majesté !!

Interrompu au milieu de sa phrase par la main du roi, levée en signe de silence, le ministre de la guerre ne put s’empêcher une dernière exclamation avant d’être réduit au silence par un regard appuyé.

~ Votre proposition n’est pas stupide Erwyn, mais nous ne pouvons récompenser l’insoumission. Nous encouragerions alors tous les ambitieux à faire de même. Il nous faut agir, de manière forte, mais avec subtilité.

Se relevant complètement, le monarque prit appui des deux mains sur la table, surplombant l’ensemble de sa haute silhouette.

~ Nous inviterons la fille du duc à la capitale. Cela sera tout à la fois la position idéale pour que son père puisse lui trouver un époux, mais également lui rappeler qu’un soulèvement aurait des conséquences tragiques pour sa descendance. De plus, nous dépêcherons des troupes de toutes les légions pour un grand exercice conjoint sur le sol du duché. La soudaine affluence devrait profiter à l’économie locale tout en rappelant à tous ce qui arrive lorsque l’on contrevient à l’unité du royaume…

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MessageSujet: Re: Thimothée Ier Mannus   Thimothée Ier Mannus Icon_minitimeVen 4 Oct - 15:29


J'adore toujours autant ta plume! Rien à dire et tu connais bien le bonhomme pour l'avoir déjà joué. Du coup, je n'aurais qu'une chose à dire :

Fiche validée!

Je suis heureuse de savoir qu'il retourne entre tes mains et je ne me doute pas que tu sois à la hauteur! Ton test le prouve, on voit l'homme de tête et de bon sens. Hâte de le rencontrer à nouveau.


Tu vas pouvoir dès à présent te rendre dans la " GESTION DES AFFAIRES " afin d'ouvrir ton compte en banque, ton journal, ton inventaire et proposer ton évolution dans le comptoir à pouvoir.

Tu pourras également refaire une demande de rang personnalisé JUSTE ICI.

Pour ton avatar, tu peux "réserver" une image particulière dans notre bottin ICI.


Re-bienvenue à nouveau parmi nous!

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MessageSujet: Re: Thimothée Ier Mannus   Thimothée Ier Mannus Icon_minitime

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