Prévenir plutôt que guérir PV: Venus

Guisor se regardait dans un miroir de sa chambre et il n'arrivait pas a comprendre pourquoi les gens d'Hesperia portaient ce genre de vêtements en permanence. A son retour ses habits étaient dans un états lamentable et le roi lui fournit un garde-robe bien fournie. Il avait opter pour des habits sombres en général outre ceux que le roi lui exigeait de garder pour certaines situations. De long pantalons bouffant vert forêt avec une toge longue d'un bleu que Guisor trouvait dégouttant. Par chance il trouva une cape d'un rouge pourpre parfais pour ses goûts.

Bien que doux au toucher, ce genre de vêtements était tout sauf utile contre le froid ou en situation de combat, mais le Terran trouva un avantage, comme camoufler son poignard dans les plis. Il fit plusieurs tour sur lui même et soupira avant de quitter la glace jusqu’à la table près de son lit. Plusieurs parchemins étaient éparpiller sur le bois et la fidèle pipe du Terran y était aussi. Il se versa de l'eau dans un bol de bois avant de le porter a sa bouche et fixer le mur durant quelques minutes.

Le silence fut perturbé par des coups a la porte. Terminant l'eau d'une traite comme s'il s'agissait d'alcool, Guisor alla répondre. Davos se tenait devant l'entré, bras croisés dans le dos la tête haute.

-Bonjour commandant. Je...

Guisor leva la main en fermant les yeux pour soupirer longuement.

-Je vais te le dire combien de fois Davos... En dehors des opérations ou présence du roi ne m'appel pas comme sa... Tu es mon ami.. Un frère alors agissons comme tel.

Le terran se retourna vers son lit avant de se laisser tomber lourdement, posant ses bras derrière sa tête et fixer Davos qui entra les bras toujours dans le dos. Il invita le Terran a s'asseoir et simplement discuter.

-Alors l'ami, qu'a tu a me demander. Je sais que tu as quelques chose a demander si tu te présente a ma porte.

Davos resta un moment debout, hésitant avant de prendre un siège et se verser un verre d'eau a son tour.

-Nous aurions besoin de plantes médical Guisor. Nous avons perdu une recrue en mission car nous avons négliger cet aspect.

Guisor leva les yeux en hochant de la tête. Un moustique volait au dessus de son visage et en un instant la main du Terran se referma dessus en un clignement d’œil, même Davos resta surpris par la rapidité du Terran couché non loin de lui.

-D'accord Davos, je vais me rendre au marcher pour examiner la possibilité, je voulais sortir de toute façon.

D'un signe de main, Guisor fit signe a Davos qu'il pouvait disposé alors que de l'autre main il regarda le moustique écrasé dans sa paume. Davos avait raison, partir sans disposition ou de soigneur était une situation a quoi il aurait du pensé dès le départ. Cessant de perdre son temps il retourna sur ses pieds et attrapa sa ceinture avec son arme rattacher et son sac avant de sortir.

Malgré la qualité des vêtements qu'il portait, le look ainsi que l'épée très particulière de Guisor le rendait très visible dans le marcher. Les regards et dévisagement étaient nombreux, surtout avec l'épée de Dreak par son manche doré attiraient les regards. Il fallait dire que la tête du Terran était d'un look étrange. Sa coupe de cheveux avec la longue barbe taillé et les tatouages a son visage et son crane.

Au niveau du marcher il commença a faire le tour. Il empruntait différent chemin pour bien se localiser dans la place mais aussi faire du repérage, habitude de soldat. Il était pas la en tant que soldat mais ses habitudes prenaient le dessus. Alors que son regard se perdit dans une étale de babiole, des bousculades au loin attira l'attention de Guisor.

-Rend ce que tu as volé ou dis adieux a tes mains vieux fou !

Trois soldats de la réserve qui effectuaient une patrouille dans la ville s'en prenaient a un vieil homme, mendiant par son allure, l’accusant de vol. Un soldat retenait l'homme avec force par le poignet alors que les deux autres rigolaient.

-Je n'ai rien voler Sir.. Je suis ici tout les jours et les marchands me jette des pierres alors que j'essai de manger aussi..

Le soldat n'écoutait rien et poussa l'homme contre le sol et mis la main sur le pommeau de son arme. Guisor posa la main sur son arme par simple réflexe mais la retira directement, posant la capuche de sa cape sur sa tête, il approcha du conflit.

-Messieurs, bonjour a vous. Le Terran salua les gardes, ne prettant guère attention a lui.

Le soldat avait déja sortie son arme et s'approcha du vieil homme.

-Je t'ordonne de ranger ton arme et reculer Soldat.

Les trois hommes c'étaient retourné d'un coup a la parole sec et directe de Guisor.

-Ne te mêle pas de sa toi ou tu va le suivre en cellule.

Le soldat pointa la pointe de son épée très près du menton de Guisor et celui-ci sourie a pleine dents avant de débarrasser le soldat de son arme, attrapant le plat de la lame avec ses deux mains et tirer vers lui, enlevant l'arme des mains du soldat et lui envoyer le pommeau de sa propre épée contre son nez, laissant un doux bruit et du sang s'échapper du nez.

Les deux autres dégaina leurs armes mais hésitaient sur quoi faire.

-Si je vous revois agir ainsi, a Hesperia en tant que soldat du roi, je vous fais punir par le roi lui même.

Au même moment il retira son capuchon, laissant les 3 hommes pris de stupeur en reculant.

-Milles excuses Sir... Cet homme a voler et il refuse de l'avouer...

Approchant de celui qui parlais, Guisor plaqua l'épée contre son torse et lui fit signe de partir sans rien dire. Par la suite il approcha du vieil homme.

-Veillez pardonner les soldats. Ils oublies parfois qu'il ne s'agit pas de tout le monde qui ont l'estomac plein chaque jour. Vous ont ils blessé ?

Le vieil homme avait les yeux grand comme des olives, il ne comprenait rien a ce qu'il venait de se produire et ignorait qui se souciait de lui.

-Je crois avoir le bras brisé... Je suis fragile avec mon âge et il ma jeter au sol sans retenu... La douleur est forte mais un os briser se répare et devient plus fort...

Guisor fit signe a l'homme de patienté un instant et après une dizaine de minutes qui semblait infini pour le vieillard, Guisor était de retour avec un bol de soupe fumante et un pain.(*-15 diaz) Le Terran ne pu retenir quelques larmes alors que Guisor alla s'asseoir aux côté de celui a qui il apporta son aide. Au diable les vêtements propre. Il profita du moment, au marcher alors que celui a ses côtés pleurais de joie, savourant un repas chaud, un vrai repas.

La jeune femme se trouvait toujours a Hesperia, les gens y étant relativement généreux lorsqu'elle dansait, cette dernière pensait qu'un peu d'économie ne lui ferait pas de mal, d'autant que Galahan était d'accord avec elle. Le jeune garçon avait l'espoir d'économiser un peu d'argent pour s'offrir un violon, il savait y jouer, comme la flûte, mais il avait dû vendre le violon de sa mère après son décès. Mais le jeune garçon voulait offrir le meilleur son possible pour la jeune femme et il pensait que la flute n'offrait pas un son adéquat pour la danse Gypsy que la jeune femme effectuait. Seulement, aujourd'hui, il avait été décidé qu'elle ne danserait pas, la demoiselle voulant vendre ses plantes médicinales au grossiste de la ville. C'était un revenu supplémentaire non négligeable pour la voyageuse. Comme elle le disait souvent, il n'y avait pas de petite économie. Alors, ce matin-là, elle avait réuni toutes les plantes qu'elle avait amassées durant son voyage jusqu'à Hesperia, les ayant fait sécher au préalable, elles étaient soigneusement rangées afin de les vendre dans le meilleur état possible. Elle avait gardé les feuilles qui s'étaient cassées, et avait déjà fait des onguents qu'elle utiliserait sûrement pour Galahan et elle en cas de blessure. Bien qu'il y en avait une, c'était peu probable qu'elle en ait besoin de si tôt. L'onguent en lui-même était un mélange de plusieurs plantes. De l'ortie, qu'elle savait minéralisante. Des bourgeons de cassis qui aidait à la consolidation de l'os, mais aussi en tant qu'anti-inflammatoire et pour finir des bourgeons d'Airelle pour faciliter l'assimilation du calcium. C'était une recette que sa mère lui avait apprise avant de partir en voyage en cas de mauvaise chute à cheval. Elle avait encore beaucoup de bourgeons de cassis qui était abimé suite a une chute de sa part et qu'elle ne pouvait décemment pas vendre au grossiste. Galahan regarda la jeune femme un instant qui se trouvait devant chez le grossiste, alors qu'elle regardait ce qu'elle allait vendre ou non.

-Ça te dérange si je te laisse Venus ? J'aimerais allez voir les instruments de musique !

-Oh ? Oui, bien sûr, vas-y. fais attention en chemin, Galahan, sait on jamais sur qui tu ne peux tomber !

Elle agissait clairement comme une grande sœur, mais Venus adorait ce gamin et s'il lui arrivait quelques choses cette dernière ne se le pardonnait certainement pas. Entrant finalement chez le grossiste, elle commerça avec ce dernier, vendant ses plantes qui était présentable, comme il le disait si bien ! Donc, elle remporta avec les bourgeons qu'elle n'avait pas pu vendre à cause de sa stupide maladresse. Soupirant, elle avait gagné moins de Dias qu'elle l'espérait. Allez, haut les cœurs, au pire, demain, elle se donnera a fond dans sa danse et gagnera assez pour commencer le manque d'aujourd'hui. Avançant dans la rue, elle tomba sur un spectacle plus ou moins désagréable. Pauvre vieil homme, ça l'agaçait fortement ce genre de comportement, même s'il avait volé, ce n'était pas une raison pour traiter une personne de la sorte. Un homme cependant intervint et calma rapidement les choses. Les soldats semblaient étrangement le respecter, peut être était une personne importante. Toujours à l'écart, elle examinait ce qui se passait. Elle devait bien avouer que l'homme qui venait de stopper les hommes armés avait un côté effrayant qui l'intimidait grandement. Mais le vieil homme semblait blesser, alors fouillant dans son sac, la jeune trans cherchait quelques choses bien précises. Son Onguent, elle mit finalement la main dessus, l'homme était de retour avec de quoi se nourrir. Prenant sur elle et sur la présence intimidante de l'homme, la jeune femme s'approcha des deux personnes. Entre temps, elle avait sorti de son sac une bande de tissus, qu'elle utilisait en cas de coupure pour que les plantes restent en place sur la blessure. Elle se demandait si elle aurait assez de bandes pour pouvoir le soigner.

-Excusez-moi, messieurs. Puis je me permettre de passer cet onguent sur votre blessure ?

Oui, elle demandait, hésitante, après tout, elle se mêlait de quelques choses qui ne la regardaient pas. Mais elle ne pouvait décemment pas laisser une personne souffrir inutilement. Elle aurait demandé une compensation dans d'autres circonstances, mais, c'était un vieux monsieur, mal en point, elle n'aurait que peu de chose en retour et puis elle n'allait pas demander une contrepartie, avec une personne qui faisait aussi peur à ses côtés. Tellement intimidant cet homme.

La température de la journée était devenu plus douce et légèrement plus ensoleillé. Les vents avaient écartés les nuages et le climat était devenu plus agréable pour ceux a l'extérieur. Guisor profitais des chauds rayons solaire sur son visage fermant les yeux alors que l'homme a ses côtés dégustait le repas apporté pour lui quelques instant plus-tôt.

Il avait de la difficulté a croire que ce genre d'incident se produisait encore et par des soldats. Ce genre d'agissement étaient une insulte pour lui et pour le royaume car ils faisaient partie de la rempart de la cité, la rempart qui offrait la protection a tout ceux qui souhaitait devenir citoyens de ce royaume, marchander dans ce royaume ou simplement le visiter. Il devait leurs offrir leurs aides et non les effrayer, blesser ou même les écraser comme s'ils étaient un vulgaire insecte. Il fallait ne pas oubliés que certains deviennent soldats, garnison ou non, pour le salaire et que le reste leurs passaient par dessus la tête.

Les passants allaient et venaient, certains jetais un regard méprisant au Terran assis aux côtés du mendiant. Ils le jugeaient par les vêtements propres et de qualité qu'il portait du fait qu'il était assis au sol directement, dans la saleté avec un mendiant. Pour lui ses vêtements ne valait rien et pouvaient être remplacé alors qu'une vie non et ce genre de pensé était particulièrement gravé dans l'esprit du soldat.

Il tourna légèrement la tête vers le vieil homme alors que celui-ci avait un doux sourire bien accroché a son visage gravé par le temps. Cette vue laissa Guisor avec une sensation de chaleur au centre du torse, une sensation bien étrange mais agréable. Sa longue vie de de combat et de douleur lui avait fait oublié quelques plaisirs de la vie, comme la sensation de joie. Ses années dans les abysses d'Umbriel avait crée une barrière d'une épaisseur inconnu, laissant le guerrier avec une très forte absence d'empathie, ce qui parfois était une gêne ou un avantage dépendant des situations.

-Il est bon de vous voir sourire ainsi malgré la situation et votre douleur mon brave...

Il était sincère dans ses paroles, voir quelqu'un avec un sourire peut importe la situation faisait preuve d'une force intérieur que peu de gens possédait. Pour le soldat, ce genre de personne avec qui il était bon de s'entourer. Le mendiant c'était tourné vers Guisor pour lui répondre d'un sourire fendu jusqu'aux oreilles les yeux fermé, celui-ci la bouche pleine.

Toujours aux côtés du vieil homme, le soldat passa les alentours en revu. Il n'avait pas revu de soldat passé ici. Sans doute que le message avait été rapidement passé que le Terran était dans les alentours et que l'évité semblait idéal alors qu'il était tout le contraire. Il écarta cette pensé alors qu'une jeune femme s'approchait des deux hommes en préparant ce qui ressemblait a un bandage ou quelques chose du genre. Ne portant attention qu'a son approche, Guisor porta son regard sur elle alors qu'elle proposa quelques chose pour l'homme blessé. Celui-ci toujours la bouche pleine regarda rapidement Guisor et la femme et semblait déboussolé alors que les émotions le repris a nouveau par l'apparition de larmes sur son visage.

-Vous est bien aimable mademoiselle, cet homme a besoin de soin et malheureusement je ne peux rien pour lui dans se domaine, votre aide est généreux et très apprécier.

Guisor fut surpris par l'aide que la dame offrit au mendiant. Il s'attendais a ce qu'il s'agit d'une vendeuse qui voulait offrir de vendre ses services mais qu'elle offre sans rien demandé frappa le Terran. Celui-ci repris rapidement position sur ses pieds, laissant place a la dame alors que le vieil homme tenta de calmer ses émotions.

-Vous n'aurez qu'a passé venir faire une visite au palais du roi pour le dédommagement de votre matériel. Moi ainsi que le royaume vous remercie de porter votre aide a une personne en difficulté.

Il était certain que le roi serait en effet content d'assister a une scène du genre. Mendiant ou non, l'homme blessé restait un citoyen d'Hesperia et ne méritait pas ce qui lui était arrivé.

Alors qu'il laissait la dame appliqué l'onguent au pauvre homme dans le besoin, il hocha de la tête en souriant bêtement. Il se rappela de la raison de sa venu au marcher et les circonstance lui avait été favorable, sans doute que la femme devant lui allait pouvoir l'aider dans ce qu'il cherchait.

-Quand vous aurez terminé j'aimerais discuter si vous en avez la possibilité.

Il s'approcha du vieil homme avant de s'accroupir et déposer quelques chose sur le sol près du Terran. Le bruit métallique des Diaz tombant sur le sol laissa le blessé a nouveau souriant. ( Moins -50 Diaz)

-Venez me retrouver demain au palais. Demander a me voir et si je suis absent demander un homme au nom de Davos et attendez mon retour.

Guisor se leva et s'écarta pour laisser la dame terminer le traitement au vieil homme, prenant sa pipe pour en fumer une généreuse bouffer.

Elle voulait profiter du beau temps pour se promener dans les rues d'Hespéria, d'autant qu'aujourd'hui, elle ne dansait pas, bien qu'il était toujours prévu qu'elle allait chanter dans l'auberge, après tout, il fallait bien payer sa chambre. Mais elle avait encore un peu le temps avant que le soir n'arrive et que son tour de chant avec lui. Pour l'instant, tout ce qu'elle voulait c'était flâneur dans les rues de la ville, profiter de la température agréable, de ce beau soleil et de cet environnement qui était tout à fait favorable a la détente. Ça aurait pu être le cas, s'il n'y avait pas eu ce conflit entre plusieurs personnes, dont des soldats face à un pauvre homme. La jeune femme s'était préparée pour aider l'homme en question, justement, mais l'homme qui l'accompagnait intimidait pas mal la Terrans qui hésita un moment avant de s'avancer vers le vieil homme. Après tout Venus n'était pas quelqu'un de très courageuse et il y avait quelques choses d'impressionnant qui se dégageait de l'homme en question. Elle resta un moment avant de se décider à se déplacer, son onguent dans les mains. Lorsqu'elle indiqua la raison de sa venue, elle voyait bien que le vieil homme semblait hésiter sur la raison de sa démarche. Du moins, c'est ce qu'elle pensait, en le voyant regarder l'homme qui était à ses côtés, jusqu'à ce qu'elle voit les larmes sur son visage. Paniquant, légèrement, n'ayant pas voulu le faire pleurer...

- Ne... Ne pleurez pas voyons...

Elle n'était pas très douée lorsqu'elle se trouvait face à des larmes... Elle regarda finalement l'autre homme, tentant un sourire, mais il était évident que ce dernier intimidait un peu la demoiselle, car son sourire était maladroit.

- Je n'allais pas laisser dans la douleur, après ce qui vient de ce passé. Je suis désolé, j'ai entendu votre conversation plus tôt... J'avoue avoir un peu eu peur de m'approcher.

Elle faisait toujours dans la franchise, mine de rien, même si l'homme lui faisait quand même un peu peur sur les bords. Mais elle tentait de passer au-dessus de cet aspect pour venir en aide au vieil homme. Elle remercia rapidement l'homme qui venait de lui laisser sa place, s'y installant, genoux à terre, son bocal posé également sur le sol, alors qu'elle venait de l'ouvrir pour y prendre une bonne dose de mixture.

- Je ne cherche aucune contrepartie, monsieur. Si j'avais considéré que cet homme m'était redevable, je l'aurais dit aussitôt, mais il me semble n'avoir rien précisé.

Elle avait un peu perdu de sa timidité, mais Venus était trop concentré sur la pose de son onguent sur le bras du pauvre mendiant pour y penser réellement. Massant le bras pour que la pommade pénètre bien la peau.

- Monsieur, que je vous explique, ça risque de chauffer un peu durant la pénétration de la pommade. N'hésitez pas à me dire si je masse trop fort, après, je suis désolé, mais il est possible que je ne puisse pas trop diminuer la force du massage, il faut que la pommade agisse.

Elle sourit au vieil homme, pensant avoir été relativement claire dans son explication. Ceci dit, durant son massage, elle tâtait aussi le bras de l'homme pour voir si rien n'était cassé. Elle n'avait pas l'habitude de s'occuper d'humain, en tant que tel, hormis ses frères et son père lorsqu'ils se faisaient violemment frapper par les chevaux qu'ils s'occupaient, mais elle avait eu une formation quelque peu solide basée sur les connaissances de sa mère. Même si c'était surtout baser sur des soins vis-à-vis des chevaux. Mais sa mère avait toujours été d'avis que les chevaux et les hommes n'étaient pas si différent, en matière de soin et toute la famille avait pu profité des soins de Tselena, sa mère.

- C'est embêtant, il y a une fracture. Vous n'avez personne qui pourrait vous remettre de l'onguent, dans les jours qui suivent ? Je pourrais vous en remettre plus tard, mais je suis que de passage...

Elle ne savait pas combien de temps elle resterait à Hespéria... Ça l'embêtait, car le soin en lui-même devait se faire sur plusieurs jour pour que ce soit efficace... Elle regarda le vieil homme puis l'autre homme, hésitante alors qu'elle bandait le bras de ce dernier.

- Garder le bras plié sur votre torse, le temps de la guérison.

Elle se redressa finalement, laissant le pot d'onguent au vieil homme. Lui précisant qu'il faudra vraiment d'en remettre le lendemain et que s'il n'y avait personne pour le faire, de venir la voir à son auberge, lui indiquant dans quelle auberge elle se trouvait. Avant de se diriger vers l'autre homme.

- Vous désiriez me parler, messire ?

Fixant l'homme alors qu'il fumait sa pipe.

La journée devenait des plus intéressante. Il fallait dire que le Terran ne s'attendais pas a ce dénouement concernant la dame qui c'est offerte pour l'aider et sans doute aider le soldat dans la raison de sa venu au marcher. Le tout allait être doublement bénéfique puisqu'il allait proposer un travail particulier a cet homme, qui semble survivre au jour le jour. Il allait avoir besoin de personnel pour certaines tâches autant au palais qu'a un endroit particulier qu'il devra garder secret et sur tout ce qu'il allait voir et entendre, Guisor allait le placer a l'épreuve mais se doutais fort bien que cet homme n'allait pas cracher sur une chance de vivre et avoir un but.

Il inspira dans sa pipe, savourant le peu de tabac qui lui restait tout en gardant une attention a la soigneuse qui clarifiait ne rien vouloir en retour. Ceci allait être a discuter puisqu'elle avait utiliser du matériel de sa poche qui pourrait plus tard être nécessaire dans d'autres situation.

Elle s'appliquait a appliquer un produit au bras fracturé du vieil homme, expliquant l'usage et le risque lors de l'application. Elle offrit même de l'aider si personne ne pouvais appliquer a nouveau l'onguent et de passer a son auberge.

Les minutes s'écoulaient et Guisor inspira dans sa pipe, perdu dans ses pensé pour en être rapidement sortie avec un horrible gout de brûlé dans la gorge, aspirant du tabac brûlé par inattention. Il s'étouffa bruyamment avec la fumé alors qu'il secoua sa pipe contre la paume de sa main pour vider la cuve du contenant calciné. le visage rouge il grimaça en regardant la pipe. A ce moment la jeune femme s'approcha après avoir terminé avec l'homme blessé.

-Oui et bien vous semblez vous y connaitre en remède et j'ai besoin de quelqu'un qui puisse régulièrement me fournir en plante ou autres matériel qui peut aider en voyage. Cela semble gros dit comme sa mais les Diaz viennent avec la demande, je vous le confirme.

Guisor exposa sa demande d'une traite, ne souhaitant pas tourner au tour du pot.

Il n’arrivait décidément pas mal de chose à Venus ces derniers jours, c'était ce qu'elle était en train de se dire pendant qu'elle soignait le pauvre vieil homme. Étalant l'onguent sur le bras blesser de ce dernier, la demoiselle repensait à ces derniers jours. Se rappelant de l'artiste de rue qu'elle avait rencontré, cet Ymir, puis Tim suivit la dame du dîner mondain. Vraiment, il s'était passé pas mal de chose ces derniers jours et la danseuse était quelque peu dépassée par tout ça, d'autant qu'avec Ymir, ils avaient possiblement envisagé de se faire une troupe d'artistes itinérants. Ça pourrait être intéressant comme projet, vraiment. Même si derrière, Galahan, son jeune musicien n'était pas très chaud pour être accompagné de l'énergumène aux cheveux roux. Mais le jeune garçon était très protecteur vis-à-vis de la demoiselle et il n'aimait pas trop qu'on s'approche de trop près d'elle. Il agissait comme un grand frère surprotecteur... Sauf qu'il était de loin plus jeune qu'elle, c'était assez comique en soi et Venus trouvait ce comportement fort sympathique. Pendant qu'elle s'occupait de l'homme, elle lui faisait la discussion, pour lui faire oublier la possible douleur que pouvait procurer son massage sur son bras meurtri. Souriant à l'homme quand ce dernier lui répondait, elle aimait bien parler avec genre de personne, ils avaient souvent une connaissance et surtout une expérience que Venus n'avait pas et elle adorait parler avec les vieilles personnes, car a chaque fois, elle apprenait diverses choses de leur part. C'était agréable, comme sensation, d'apprendre de l'expérience d'une autre personne. Lorsqu'elle eu finit d'appliquer la pommade sur le bras de se dernier, la jeune femme se redressa, offrant a nouveau un sourire au vieil homme.

-J'espère que tout s'arrangera pour vous, monsieur. Dans le pire des cas, non loin d'Hespéria, il y a un élevage de chevaux, allez y en disant qu'une certaine Venus vous a envoyé, je suis sur qu'ils pourront vous aidez à avoir un emploi, le temps que vous retombez sur vos pieds. Bien que vous ne risquez pas de gagner beaucoup de Diaz, lorsque votre bras sera guéri et que vous le pouvez, n'hésitez pas ! Du moins, si vous ne trouvez pas mieux ailleurs !

Elle allait surement se faire incendier par son père lorsqu'elle le reverra, mais il disait toujours qu'il manquait de mains-d’œuvre et si l'homme était doué avec des chevaux ou même s'occuper de la maintenance, pourquoi pas. Il ne sera pas inutile à ses parents. Même si elle le savait, elle aura possiblement le droit a une grosse soufflante venant de son père, du genre : « T'aurais pu nous prévenir avant voyons ! ». Elle donna plus d'indications à l'homme pour trouver l'élevage de ses parents, afin qu'il ne se perde pas si jamais, il souhaiterait un jour d'y aller. Mais le vieil homme la remercia et lui dit qu'il ne pouvait accepter une telle offre, qu'il ne voulait pas abuser plus de la gentillesse de Venus. La demoiselle ne sachant pas quoi dire, accepta le choix de l'homme en lui disant que s'il changeait d'avis, il pourra toujours y aller malgré tout, lui faisant a nouveau un sourire avant de finalement se diriger vers l'autre homme qui fumait sa pipe tranquillement. Le voyant tousser, elle eut un mouvement pour l'aider en cas de soucis.

-Ça va aller ?

Elle fronça les sourcils, en l'écoutant parler, comme quoi il cherchait une personne capable de fournir ce dernier régulièrement en plante médicinale et tout ce qui tournait autour. Elle le fixait, réfléchissant à ses dires.

-Je suis une voyageuse, vous fournir régulièrement en plante ne serait pas possible, je suis rarement à Hespéria et quand j'y suis, je reste en ville que quelques semaine, 2 à 3 semaines, maximum. Donc, il ne m'est pas possible de vous en fournir régulièrement, ceci dit, je connais une personne qui vient à Hespéria vendre au grossiste de la ville ses plantes médicinales et qui est capable de faire d'efficace onguent. Cette personne a même bien plus d'expérience. Si vous le désirez, je peux vous indiquer son nom et prénom et lui dire que vous désiriez lui prendre régulièrement le fruit de son travail, messire.

C'était visiblement, le jour où elle vantait les mérites de sa famille, donc... Mais bon, en soi, c'était un fait, sa mère vendait ses produits ici, donc, quitte à vendre des plantes médicinales, peu importait la personne à qui elle le vendait.

-Mais si vous en avez besoin tout de suite, il me reste des bourgeons de Cassis, un anti-inflammatoire que le grossiste n'a pas voulu prendre étant donné qu'elles étaient abîmées, mais si vous en avez vraiment besoin, qu'elles soient ou non abîmées ne gâche pas leurs efficacités.

Combien d'heures ou jours se seraient écoulé avant qu'une seule réaction envers le vieil homme se produise ? Sans doute jamais. La population présente ici au marché ne se soucie que d'une chose, eux même. Leurs vie ne tourne autour de rien excepter vendre ou acheter aussi triste qu'il y parait. Les seuls qui on porté attention a ce mendiant étaient pour lui faire du mal, mais la vision que la jeune dame venait de démonter le contraire.

Rien ne lui fut demandé qu'elle venait d'offrir un meilleur future a cet homme. Souffrait il déja d'une faiblesse au bras qui causa la fracture par la chute ? Était il incapable de gagner sa vie par cette faiblesse qui le suivait ? Personne ne le savait, mais une chose était certaine, cet homme allait avoir une meilleur future et une possibilité de remonter la pente par cet action. Peut-être qu'il allait rester mendiant ou devenir un homme différent. Son destin est maintenant entre ses mains, de plus qu'il pouvait choisir entre deux offres. Celle de Guisor qui restait un mystère jusqu'au moment ou il accepte ou celle de la dame qui offrit son aide.

La jeune dame affirma être de passage et ne pas être en mesure de répondre a sa demande. Cependant elle souhaitait orienté le Terran vers quelqu'un déja dans la cité qui serait en mesure de remplir se rôle.

-Je vois, seulement si je souhaitais quelqu'un de statique dans la cité les choix ne m'aurais pas manqué. J'ai besoin de quelqu'un qui se déplace et qui pourrait, dans certaines situations être capable d'être disponible pour une urgence.

Guisor fit les 100 pas près d'elle en regardant toujours subtilement au tour de lui. Elle disait disposer de quelques ingrédients sur elle.

-Précisant que ceci est une demande au nom du roi. Une jeune dame tel que vous, peu connu du domaine médical et qui voyage. Discret et qui a la chance d'exercer et améliorer ses talents sur le terrain. Pour le moment je n'ai besoin de rien, seulement de votre accord a ce que je vous offre.

L'offre mystérieuse venant d'un homme tout aussi mystérieux, qu'allait répondre la principale concerné.

(Désolé du temps et du court pavé, divers dérangeant Irl ><)