Calmer les foules [Mission- Terminé]

Calmer les foules

Ce matin, il y a une armure qui m’attend dans ma chambre.

Depuis combien de temps ai-je réintégrer les Cavaliers ? Aucune idée, il y a bien longtemps que j’ai arrêté de quantifier le temps. C’est un passe-temps bon pour les Terrans. A quoi bon compter les jours, les mois, les années quand on a une espérance de vie pouvant atteindre plusieurs siècles ? Bref. Je suis incapable de dire depuis combien de temps exactement je suis sortie de la prison d’Umbriel pour regagner le Manoir Cavalieri mais toujours est-il que le temps me semble horriblement long. A ma sortie de prison, je pensais qu’on me renverrait rapidement sur le champ de bataille.

Quelle naïveté de ma part !

J’avais été obligée de rester calfeutrée dans l’enceinte du Manoir pendant je ne sais combien de temps. Interdiction de bouger temps que mes supérieurs n’avaient pas statuer sur mon cas. Et quand j’eus enfin l’autorisation de bouger, ce fut pour jouer au chien-chien et pister un traître s’étant réfugié à Mavro Limani.

Une vraie déception ! J’avais troqué une cage contre une autre. Celle-ci était certes un peu plus confortable et propre mais je n’en restais pas moins enfermée et contrainte.

Mais les choses semblent changer. Car ce matin, une armure m’attend tandis que je reviens de mon entraînement matinal. C’est une armure banale, simple, sans fioriture. Un sourire en coin étire mes lèvres tandis que j’inspecte l’ordre écrit qui l’accompagne. Il faut que j’enfile cette armure et que je rejoigne mon commandant.

Enfin, les choses sérieuses vont commencer !

******

Je quitte le bureau du Commandant et me dirige vers l’endroit qu’il m’a indiqué. Rien dans mon attitude ne laisse transparaître mon agacement, si ce n’est mes pas secs et rapides. Se fichent-ils de moi ? Est-ce que ça les amuse de me faire tourner en rond de la sorte ? Je pensais être envoyé combattre mais non… A la place, je me retrouver à devoir jouer les garde du corps pour un politicien. Sincèrement, je préfère encore traquer des fugitifs dans les recoins les plus pourris de Phelgra. Ce genre de mission a au moins le mérité d’être animé.

* Ca commence sérieusement à m’agacer…* Je songe alors que j’arrive à l’endroit indiquer par mon supérieur. Mon “protégé” est visiblement en train de discuter avec un quelconque Cavalier dans la pièce se trouvant derrière cette porte.

Je me poste à côté de la porte et croise les bras en attendant l’homme, songeant qu’il serait peut-être préférable que je quitte les Cavaliers et sème les graines de la guerre dans ce bas-monde par mes propres moyens.

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Plétor Garvini était un de ces nombreux bourgeois ayant fait fortune et qui s’était mis en tête qu’il avait l’étoffe de devenir un grand politicien. Malheureusement à Ridolbar la concurrence est rude. Elle emploie parfois des techniques pouvant être jugés de déloyal. Mais Piétor possédé une arme redoutable, l’argent. Divinité principale de cette infâme ville. Il était d’un caractère bougon et son ego à l’image de sa corpulence était énorme. Tous chez lui pouvaient porter sur les nerfs, mais ses auditeurs étaient rapidement acquis à sa cause grâce à de l’argent miroitant qui pouvez tomber à pleine main de ses gros doigts.

Plétor Garvini:

Plétor Garvini : « Ah vous devez être le… » il fit une pause avec un haussement de sourcil non dissimulé « …soldat que j’ai loué pour mes soucis d’ordre public. Hum même si vous êtes une femme, j’imagine que ça devrait le faire au vue du prix que j’y est mis. Est-ce que l’on vous a briffé sur votre mission ? J’espère bien j’ai un meeting dans la soirée et je voudrais que vous soyez opérationnelle dès ce soir. »

Calmer les foules

Je ne suis pas raciste, mais s’il y a bien un espèce que je déteste, ce sont les politiciens.

Terrans, Gorgoroths, Yorkas, Sindarins, je me fiche bien des peuples ou des origines de ceux qui m’entourent. Je ne me mêle pas à eux de toutes façon. Mais les politiciens… Je les exècre au plus haut point. Rien de personnel, évidemment. Je n’ai jamais eu à faire à eux jusqu’à maintenant et c’était très bien ainsi. Ils sont un condensé de tout ce que je méprise. Des beaux parleurs qui ne font que brasser de l’air avec des mots creux, qui promettent mille et unes merveilles mais n’agissent que très rarement, des couards qui se cachent derrières d’autres.

Autant dire que le fait de savoir que j’allais devoir jouer les gardes du corps pour l’un d’entre eux m’excédait au plus haut point…

D’ailleurs, l’apparence cet homme me répugne tout autant que sa fonction, chose relativement rare. Je me fiche pas mal de l’apparence d’autrui. Sans doute que mon aversion de base joue un rôle dans ce phénomène. Le fait que je sois une femme l’étonne, il ne cache même pas sa surprise. Je ne m’en formalise pas. Ce n’est pas la première fois que ça arrive et ça ne sera pas la dernière.

- J’ai effectivement été briefée, dans les grande lignes, mais si vous avez des précisions à apporter, je vous en prie, faites donc. Je réplique tout en enfilant mon casque. Je saurai, effectivement me montrer efficace. Croyez-moi, le pauvre hère qui oseras semer le trouble ce soir le regrettera amèrement.

Restez professionnelle, quoiqu’il arrive. Ne pas laisser ses émotions empiéter sur la missions. Un soldat se doit d’être impartial. C’était l’un des nombreux préceptes d’Elaam. Et comme tous les autres, je comptais bien le respecter quoi qu’il m’en coûte.

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Plétor Garvini émit un reniflement disgracieux et fit signe à son nouveau garde du corps de le suivre.

Plétor Garvini : « La réunion de ce soir à lieu dans un immense entrepôt. Un endroit parfait pour faire un discours, mais pour aussi me nuire. J’ai choisi de faire dans la provocation pour montrer à mes ennemis à qui ils ont à faire. Avec votre assistance j’espère les mettre hors d’état de nuire. C’est bien pour ça que je vous paye après tout »

Vous arrivez devant un immense entrepôt. Un peu partout des partisans de Garvini et d’autres badauds étaient en train d’ériger une estrade pour le discours. Dans un autre coin de l’immense pièce d’autre personne, préparer un buffet et un bar. On ne pouvait pas dire que Plétor lésiner avec les détails. Il voulait que le discours de ce soir marque un nouveau départ dans sa carrière et ses petits ennuis.

L’entrepôt avait une seule entrée. Un vaste espace s’étendait devant l’estrade. Il était vide hormis le bar et le futur buffet. Il existait derrière l’estrade une porte dérobée connue de vous seul et de Plétor si jamais les choses s’envenimaient. Le bâtiment était haut de plafond et les poutres se perdaient dans l’obscurité, parfaite pour un archer embusqué.

Le soir arrivant l’entrepôt se remplis doucement. L’ambiance est assez festive pour le moment pas de trouble-fête et Plétor Garvini vous a laissé carte blanche pour assurer la sécurité des lieux. Il vous a fourni 4 hommes d’armes qui attendent vos ordres.

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La véritable difficulté de cette mission sera de ne pas malmener ce porc disgracieux…

Je l’écoute attentivement tandis que je lui emboite le pas. Cet homme est détestable. Croit-il vraiment que c’est pour l’argent que je suis là et que celui-ci lui donne tout les droits sur ma personne ? J’ai presqu’envie de me transformer, là tout de suite, et de le dévorer tout cru. Mais un être tel que lui ne mérite pas que je me mette en danger de mort. Il me faut juste être patiente, ce n’est que l’affaire d’une nuit.

Je l’écoute sans rien rétorquer et le suis docilement. Nous arrivons ainsi au lieu désigné plus tôt. Nombre de personnes s’activent telles des fourmis affolée. Garvini n’a pas menti. Il n’a effectivement pas lésiné sur les moyens. Et tout ça pourquoi ? Ca m’échappe vraiment…

*Contente-toi juste de faire ton travail, Yukia. Plus vite ça sera fait et plus vite tu seras libre...* Je me dis, comme si je cherchais à m’auto-motiver.

J’observe avec attention les lieux, histoire de me distraire. Ces poutres vont être problématiques. L’idée d’y patrouiller durant le discours de Garvini me trotte dans la tête. C’est après tout le lieu le plus problématique de mon point de vue mais je ne pense pas que les quatre hommes fournis par le politicien, suffiront à gérer les chose en cas de dérapage.

Et alors que je suis perdue dans mes pensées, une voix surgit de derrière, tel un vieil échos du passé. Je tressaille l’espace d’une demi-seconde, n’y croyant pas et me retourne un drôle de sourire aux lèvres.

- Lupercal… si je m’attendais à croiser un ancêtre !

La pique est amicale et taquine. Je ne m’attendais assurément pas à recroiser un fantôme du passé, encore moins la Lhurgoyf mais c’est l’une des rares personnes avec qui j’ai tissé un lien durant la guerre de Taulmarill. C’est presqu’une sorte de mentor. Alors, d’une certaine façon, je suis ravie de la revoir.

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Une journée bien noir que celle-ci. Elle avait été contacté par un messager de l’Ordre pendant son repas. Un Cavalier avait été envoyé en mission, il fallait qu’elle l’aide. La pluie compliquant la tâche, Lupercal laissa de côté son maigre repas pour prendre la direction de Ridolbar sans vraiment comprendre pourquoi envoyer des messagers chercher des Cavalier quand la capitale grouille de soldats… Ruminant sous la pluie, et l’estomac vide, la cavalière pris la bride de son cheval et se dirigea vers le murs de la ville qu’elle voyait au loin…

Ridolbar. Une ville de pleutres, de criminels. Une ville où l’on parle et où l’on poignarde. Elle n’avait rien a faire ici. Ces gens n’étaient pas son peuple, elle se demandait même si ils partageaient les même coutumes. La trahisons et la fourberie régnaient plus que la guerre et la force ici. Mieux valait connaître du monde que d’avoir une épée, ici. Pathétique. Mais quand bien même cet endroit faisait partie de Phelgra et il fallait s’en occuper.

Remontant l’allée principale de la ville que les gens commençait à investire maintenant que la pluie ne tombait plus, Alyse se posa contre un mur et entrepris de relire son ordre de mission. Sa monture était à l’écurie jouxtant la caserne de la ville et il semblerait qu’elle doive aller rendre visite à un politique pour le protéger… Joie ! La Rouge espérait que le cavalier déjà sur place était quelqu’un d'intelligent ou avec qui elle pourrait discuter. Elle repris la route vers un nouveau lieu.

Un entrepôt. Un grand entrepôt, pardon… Richement décoré. L’homme qui allait parler ici ce soir ne semblait pas vouloir se faire discret. La cavalière de rouge armuré passe le pas de la porte et c’est a ce moment là qu’elle aperçoit une femme qu’elle connaît bien.

“ De tous il a fallu que ce soit toi qu’ils envoient ?! “

Un sourire éclaircit le visage de Lupercal tandis qu’elle retirait son heaume. Elle franchit rapidement la distance qui la séparait de sa cadette et lui serra le bras, avant de la serrer dans ses bras.

“ Je suis surprise que personne ne soit mort. Tu t’es ramollie en prison Yukia ? “

La lâchant Lupercal recula d’un pas et observa plus en avant la pièce. Ce n'était clairement pas l’endroit le plus simple à surveiller. Trop grand, trop haut et pas assez de garde… Une belle mission de merde. Un gros tas se pavane de droit a gauche dans la pièce, et Alyse semble se rendre compte de l'horreur de la tâche. Encore affronter une armée ou traverser le marais de Dryss. Elles allaient devoir protéger un homme que tout le monde voulait voir mort.

“ Bon… Dit moi, comment compte tu t’y prendre ? “

Repris l'aîné, un air de dégoût au visage alors qu’elle portait son regard vers Yukia.

Calmer les foules

D’une certaine façon, je trouve ça réconfortant de retrouver un visage familier.

Je ne m’attendais quand même pas à ce qu’Alyse me prenne dans ses bras. Le geste me paraît étrange et me laisse un moment interdite mais il est loin d’être désagréable. Cela me rappelle les étreintes et la chaleur maternelle de Sirtha. Je me laisse donc faire, rendant le geste d’une tape maladroite dans le dos de la Cavalière.

- Pas du tout ! J’essaie juste de ne pas trop faire d’esclandre pour l’instant. Je plaisante, avant de répondre à la question de mon aînée.J’hésite à la tuer moi-même, histoire d’écourter cette mission au plus vite et de nous simplifier la vie…Je souffle discrètement à l’oreille d’Alyse, de sorte à ce qu’elle soit la seule à m’entendre. Plus sérieusement, j’étais justement en train de réfléchir à la chose avant que tu n’arrives. Garvini ne pouvait pas faire pire choix de lieux. Ces poutres sont l’endroit rêvé pour placer un archer en embuscade. Je pensais m’y poster durant son meeting mais le bougre est bien plus avare en hommes qu’en moyen dépensé pour décorer l’endroit.

Je détourne le regard des poutres du plafond et le reporte sur Garvini, un air dégoûté gravé sur le visage. Le politicien est en train de s’affairer à je ne sais pas trop quoi. Je désigne d’un signe du menton les quatres hommes que Plétor a dit laissé sous mon commandement.

- C’est la seule main d’oeuvre dont on disposera. Si on en poste deux à l’entrée et deux au niveau de l’estrade, en garde rapprochée. Je pense que ça devrait faire l’affaire. Mais comme il n’a pas jugé bon de me dire à quel genre d’opposants nous risquions d’avoir à faire… Je doute fort que cela suffise si ses détracteurs décident d’utiliser la magie. Qu’est-ce que tu en dis ?

* * *

Le soir arrive enfin. Postée sur l’une des poutres du plafond, j’observe attentivement la foule qui remplit peu à peu les lieux. Garvini n’est pas encore apercevable. Sans doute se prépare-t-il dans sa loge. Je reporte mon attention sur les hommes de main de Plétor. Ils sont postés là où nous leur avons ordonné de se positionner, Alyse et moi. Deux au niveau de l’unique porte du bâtiment et deux au niveau de l’estrade. J’aperçois aussi Alyse. Parfait, il ne reste plus qu’à attendre

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Le speech commence. La foule est attentive et joyeuse, le buffet aidant à se décontracter. Plétor a beau incarné la caricature d’une bourgeoisie décadente il est un orateur talentueux. Il réussit à tirer des applaudissements de la foule. Une douce ambiance s’installe dans l’entrepôt l’alcool est servi à volonté à la foule. Le meeting touche presque à sa fin et rien d’anormal ne s’est produit. Pas de trouble-fête à l’horizon.

Mais quelque chose cloche, vous sentez un air froid, un courant glacial parcourt la pièce. Vos sens se retrouvent en éveille guettant la source de cet éventuel malaise. Mais rien de visible. C’est une sensation agaçante. Quelque chose d’anormal se produit, mais tout en apparence indique le contraire.

Les lourdes portes de l’entrepôt se referment brutalement faisant sursauter l’assemblée et éteignant toutes les sources de lumières de la pièce dans un appel d’air monstrueux. Vous vous retrouvez plongé soudainement dans le noir. Des bruits de luttes et des hurlements de douleurs se font entendre du fond de la pièce. Quelque chose tranche, coupe, se taille un chemin dans la pièce en direction de l’estrade.

Quoique ce soit visiblement les ennemis de Plétor Garvini ont mis des moyens plus conséquents dans son élimination que lui dans sa sécurité. Mais c’est à vous de prouver le contraire.
Qu’allez-vous faire ? Retrouver de la lumière, vous précipiter sur le danger ou à la dernière position connus de Plétor ?

Calmer les foules

Il aurait été trop beau que cette mission se passe sans accroc…

Une fois le plan établi et les derniers ajustements réglés, chacun rejoint son poste. Je me retrouve ainsi perchée sur les poutres du bâtiment, scrutant chaque nouvel arrivant. Qui est suspect, qui ne l’est pas ? Difficile à dire. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin !

Le temps passe sans qu’une seule complication ne pointe le bout de son nez. L’ambiance semble bonne enfant et la foule semble être absorbée par le discours de Garvini, un peu par le buffet aussi. Certains sont sans doute là par opportunisme. Je dois avouer être assez étonnée. Je m’attendais à plus de chahut de la part des spectateurs mais non. Garvini est meilleur orateur qu’organisateur. Je dois bien l’admettre. Le meeting de ce politicien ventripotent semble arrivé à sa fin. Je me redresse tout en m’époussetant.

* Ce fut finalement plus simple que je ne l’imaginais…*

Alors que je lance une oeillade en direction d’Alyse, l’ambiance change du tout au tout. Et tandis que Plétor croule sous une salve d’applaudissement, le vent se lève, les portes de l’entrepôt se ferme et l’endroit se voit plongé dans l'obscurité. J’arrive à rejoindre la scène d’un “bond” juste avant que la pénombre engloutisse totalement les lieux. Est-ce que Plétor y est encore ? Aucune idée, je ne vois plus rien. Je l’espère en tout cas.

- Garvini !? Est-ce que vous êtes là ?

Impossible de l’entendre distinctement dans le brouhaha ambiant. Il y a des bruits de lutte tout autour de moi. Il me semble entendre des pas s’approcher avec empressement de ma position. Ils sont plusieurs. Est-ce Plétor ? J’en doute. Aussi, je décide d’user de ma magie et frappe mon poing contre le sol de la scène, générant une onde de choc assez puissant pour repousser ou au moins déséquilibrer mes supposés assaillants. Et, s’il s’agit de Garvini ou de ses hommes… Et bien… Ils n’avaient qu’à répondre à mon appel ! La scène ne tient évidemment pas le choc mais tant pis. Je fais le pari que cela sera tout aussi handicapant pour mes adversaires que pour moi.

Il ne reste plus qu’à espérer que Garvini a réussi à s’en sortir ou qu’il me rejoindra. Quant à Alyse, je ne me fais guère de soucis à son sujet. Elle saura très bien gérer la situation de son côté.

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Alors que le meeting avançait Alyse marchait le long des murs de la pièce regardant la foule écouter les paroles du politicien. Elle surveillait les hommes et les femmes qui étaient venu étrangement nombreux écouter ce porcelet parlant. Ne faisant que peu de cas du discour de Garvini elle détourna les yeux vers la fin du discour lorsque tout le monde applaudissait pour se diriger vers la porte lorsque celle-ci se ferma brutalement et que la lumière disparue. Sa première réaction fut de sortir son épée et de se tourner la ou il y avait la foule, les sens aux aguets. Mais son Ouïe seul ne pouvait lui suffire a discerner clairement ce qu’il se passait. Des cris, des râles de douleurs, des coups. Quelque chose dans la foule semblait avancer.

Comment bouger dans le noir ? Comment contacter Yukias ou les hommes de Garvini ? Alyse réfléchissait à toute vitesse, dehors il faisait nuit, ouvrir les portes ne servirait pas a voir grand chose, au moins les gens pourraient sortir… Mais elle se moquait pas mal des autres. Elle opterait pour la solution de facilité dans ce cas là… Et c’est ce qu’elle fit.

Les plaques de son armure vibrèrent légèrement et son pouvoir entra en action. Avançant rapidement vers ce qu’elle pensait être la source des coups, bousculant et écartant quiconque lui rentrait dedans. L’assaillant devait certainement voir dans le noir, ce serait compliqué, mais elle n’avait pas vraiment le choix. Restant en alerte, elle avançait lorsque le vents provoqué par l’onde de choc de Yukia lui parvint. Le bruit sec du bois qui casse lui donnait une vague idée d'où elle pouvait bien se trouver et dans le pire des cas, vers ou se trouvait son allié et la porte de sortie.

Plonger dans l’obscurité vous réagissez toutes les deux avec célérité. Ne perdant pas une seule seconde.

Yukia tu te trouves près de ce qui reste de l’estrade. Personne n’est debout autour de toi et tu entends quelque part devant toi la voix de Plétor qui beugle de l’aide.

Plétor : « Au secours : j’ai le pied coincé entre deux planches je ne peux pas bouger, aidez-moi ! »

Que vas-tu faire ? lui porter secours ou le laisser dans les ténèbres et rejoindre ta camarade ?

Alyse ton pouvoir s’infiltre dans le métal de ton armure et te voilà en mouvement. Soudainement les bruits de massacres cessent devant toi. Il semble bien que la personne est remarquée qu’un adversaire de taille s’approcher. Il fait de plus en plus froid alors que tu te rapproches de ta cible.

Que vas-tu faire ? Continuer de charger tête baissée ou changer de stratégie ?

Calmer les foules

Un combat à l’aveugle, dans le noir complet. Ca ne pouvait pas être pire…

- Au secours : j’ai le pied coincé entre deux planches je ne peux pas bouger, aidez-moi !

J’ai visiblement parlé trop vite… Beaucoup trop vite ! Il ne manquait plus que ça ! Enfin, c’était prévisible aussi. Que faire ? Garvini était très clairement ciblé par cette attaque, il fallait que je le rejoigne. Sauf que la nyctalopie ne fait pas partie des dons naturel des Lhurgoyfs… Crier après et se repérer au son de sa voix ? C’est une idée mais cela donnera aussi un indice sur la position du politicien à ceux qui veulent sa peau.

* S’ils se fondent dans le noir, c’est qu’ils n’ont aucun soucis à s’y déplacer.*

Je souffle et pèse le pour et le contre. Une mission simple, ils avaient dit !

- Garvini ! Où êtes vous ? Continuez à parler que je me repère à votre voix !

Alors que je m’extirpe des décombres, quelqu’un me heurte. Ennemi ? Allié ? Spectateur innoçent ? Pas moyen de le savoir dans cette pénombre chaotique. Je ne réfléchis pas un seul instant et lui porte un coup doublé d’une onde de choc pour l'envoyer plus loin. Je continue ensuite d’avancer, prudente, essayant de retrouver Plétor.

Espérons qu’Alyse s’en tire mieux…

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Son corps se dérobe a sa conscience tandis qu’elle intègre son armure. Alyse marche d’un pas sur vers les bruits de luttes. Rapide elle rejoint le lieu de l’affrontement, les sons se tarissent autour d’elle, le froid monte. Elle, elle ne bouge plus, immobile elle ressent le froid caresser doucement sa peau de métal, mais elle ne réagit pas. Les fentes sombre de son casque observe autour d’elle. Pas moyen, elle ne voit vraiment rien. Agacé de cette obscurité, Alyse reste sur ses gardes. L’autre est là, non loin. Elle pourrait presque sentir son souffle autour d’elle.

Le noble hurle, Yukia répond. La Rouge les localise légèrement sur son côté, elle lève son épée aussi vite que sa vitesse surnaturel lui permet et frappe d’un arc de cercle devant elle. Allongeant son geste d’un pas vers l’avant, la cavalière avançait doucement maintenant vers les cris du nobles. Toujours a l'affût d’un signe de son agresseur autour d’elle. Quitte à se laisser blesser pour pouvoir le saisir et l’attraper. Dans tous les cas, blessures froid ou panique, elle ne ressentait rien. Simplement la sensation grisante de son pouvoir et la soif de combat qui commençait a monter en elle.

Le froid s’estompe aussi rapidement qu’il est venu. Une lumière aveuglante éclot au fond de la pièce visiblement l’agresseur est aussi incapable de voir dans le noir. C’est un homme encapuchonné qui est la source soudaine de la lumière. Dans sa main gauche repose un globe remplit de flamme qui diffuse une aura éclatant, mais ce qui retient votre attention à vous deux c’est sa main droite. De longs fils partent de celle-ci et s’étendent jusqu’au milieu de la pièce. À l’autre bout des fils se trouve une créature humanoïde qui semble faite de glace. Son regard est totalement vide et elle agit comme une marionnette. Dès que le mystérieux personnage bouge ses doigts, l’étrange créature réagit. L’être de glace est armé d’une simple épée à deux mains partiellement ébréchée.

Un autre coup d’œil vous fait admirer le triste spectacle de la salle. Les malheureux qui étaient sur le chemin du pantin se sont fait découper et gisent partout dans la pièce.

Vous êtes toutes les deux au chevet de Plétor. La menace est maintenant visible, mais le restera-t-elle ?

Calmer les foules

*Je jure que si ce vieux porc ne meurt pas dans la mêlée, c'est moi qui le tuerai ! * Je peste intérieurement tandis je relève sans ménagement Pletor Garvini.

Le bougre râle et geint à cause de sa jambes blessée mais je ne l'écoute que d'une oreille distraite, à l'affût du moindre danger. Sauf qu'il est compliqué d'avoir les sens en alerte avec un tel raffut tout autour. Quelqu'un semble avancer vers nous, j'ai la main sur l'une de mes épées, prête à dégainer mais me ravise tandis que dans un éclair lumineux, l'armure d'Alyse se dévoile.

- Bordel, tu pourrais au moins t'annoncer ! J'ai manqué de t'en coller une ! Je siffle tandis que je laisse mon regard éblouis parcourir les lieux.

La place est devenue un véritable charnier. Et aucune victime ennemie à déplorer visiblement, puisque notre assaillant est un pantin de glace. Tout en serrant fermement l'énorme bras de Garvini pour le garder près de moi, je suis les fils qui semblent animer les pantins glacé. Ça y est ! Je le vois !

- Occupe-toi de lui… Dis-je à Alyse tandis que j'envoie l'homme que nous sommes censées protéger vers ses bras, sans grand ménagement.

L'instant d'après, j'étais derrière le marionnettiste fauteur de trouble et l'assaille d'un large coup d'épée.
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Elle marchait d’un pas sûr vers la voix de Yukia et les gémissements du noble. Elle les rejoignit rapidement après que son coup soit partit dans le vide. Le froid semble diminuer, indication peut utile dans le sens ou elle ne le ressent plus. Elle entend la voix de l’autre cavalière mais l’ignore, elle tourne plutôt la tête vers la source de lumière. Un être encapuchonné tenant une sphère de flamme dans la main. Et de l’autre sort des fils manipulant une sorte de golem de glace. L’assemblage semblait de forme humanoïde, il serait une épée dans ses deux mains. L’arme était longue et abimé. Le Rouge comptait la taille de l’arme, et essayait de voir a quelle distance le monstre pouvait frapper.

Des bruits venaient d'à côté d’elle, et Alyse saisit le noble d’une main alors que Yukia le lui lançait. Elle tenait Pletor au dessus du sol par le cole et regardait le charnier au sol. Il y avait eu beaucoup de mort. Est ce grave ? Certain vous dirait que oui. Mais on était à Ridolbar plus de la moitié de ces gens avaient du sang sur les mains et si ce n’était pas le cas, ils étaient coupable d’autres crimes. Il n’y a pas d’innocent dans cette ville. Elle prêta plus attention a ou était les cadavres pour ne pas glisser dessus qu’au fait que ce soit des morts.

Yukia se téléporta et Alyse recula au même moment. La porte arrière était normalement libre, et ils n’étaient pas très loin de là. L’atteindre ne devrait pas prendre trop de temps. Reculant prudemment tout en gardant la marionnette en vue. Pletor tenu par une main dans son dos, son arme pointé vers l’adversaire éventuelle. Alyse ne savait pas si les quelque gardes engagé par le noble étaient toujours en vie mais ce serait le moment qu’ils se manifestent afin de la décharger du porcelet qu’elle puisse se battre.

La lame siffla dans les airs et l’étrange homme n’eut à peine le temps de se retourner et de comprendre ce qui c’était passé que déjà sa tête se détacha de ses épaules et que du sang commençait à affluer par la plaie béante. La tête décapitait roula avec un bruit mat sur le sol et se tournant vers le plafond on put y constater un sourire sinistre comme si cela faisait entièrement partie du plan de ce mercenaire. Alors que le corps finissait de s’effondrer, les fils de la marionnette devinrent rouge vif et quelque chose semblait les traverser en direction de l'être fait de glace. D’une teinte bleutée, elle vira au rouge. L’étrange magicien avait transféré son esprit dans son pantin. D’un coup elle lâcha son épée et récita un sortilège. Ses bras se muèrent dans son corps et celui-ci se couvrit d‘une multitude d’échardes. Il fonça ensuite tête baissée droit sur Plétor et Alyse.

Yukia tu te retrouves à l’autre bout de la pièce suite à ta téléportation et ton regard se détache de la tête décapitée au moment où le golem se met à courir à une vitesse folle.

Alyse, tu ne sais pas trop ce que cette chose est capable de faire, mais la recevoir de plein fouet est pour l’instant ce qui va arriver.

Calmer les foules

La magie est parfois une véritable plaie...

Aussitôt notre assaillant identifié, j'avais foncer dessus. Un coup d'épée plus tard, sa tête touchait le sol. Simple, rapide, propre et net. Enfin, on repassera sur la propreté et n'a netteté. Et bien évidemment, je suis au premières loges tandis que le sang du magicien gicle partout. Je grommelle et passe une main sur mes yeux pour me débarrasser du sang.

Cette gêne neutralisée, je me rend compte d'un détail des plus... Étranges ?

- C'est quoi ce merdier ? Je souffle tandis que je remarque l'expression du chef gisant sur le sol. La tête de ma victime souris, comme satisfaite de la tournure des choses. Le temps que je comprenne que je me suis faite menée par le bout du nez, la magie de ce fauteur de trouble se met en action.

J'ai juste le temps de voir le golem de glace - que j'aurai pensé inutilisable suite à la mort de son maître - changer de couleur et se mettre en mouvement. Je peste contre moi-même. Ce fourbe avait prévu que les événements prendraient cette tournure.

J'active ma magie une nouvelle fois, espérant rattraper le pantin vermeil avant qu'il ne s'attaque à Pletor et Alyse. Mais une horrible douleur au creux de ma poitrine me fait comprendre que j'ai dépassé mes limites en terme de magie. Je n'ai toujours pas recouvrer toutes mes facultés à ce niveau…

Laissant un juron m'échapper. Je m'elance donc à la poursuite du monstre. Alyse devrait pouvoir le gérer mais je redoute que cela ne soit qu'une diversion pour supprimer Garvini sous notre nez.

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La tête décapité de l’homme roula par terre, Yukia pesta et alors que la Rouge était en train de baisser son arme, le monstre pris une couleur rougeâtre et se couvrit d’échardes. Combattre le monstre tout en protégeant Pletor allait être complexe, d’autant qu’Alyse ne voyait pas vraiment comment affronter la chose qui lui faisait face. Elle n’avait pas encore plus éprouver sa résistance, ni même si son épée allait avoir le moindre impacte sur la chose. La créature s’ébroua et se lança d’un geste dans la direction du politique et de sa garde. La vitesse de son adversaire manqua de surprendre Alyse, qui s'élança à son tour vers lui, ralentie par l’homme qu’elle tenait toujours dans sa main. Si elle voulait combattre correctement il allait falloir lâcher prise.

Comment faire ? Une idée lui vint alors qu’elle remarqua Yukia courant après la créature. Si son visage était encore capable d’afficher une émotion, un sourire mauvais y serait apparue, tandis qu’elle campa son pied au sol afin de gagner le plus d'élan et d’user de toute la force surnaturel que pouvait développer son pouvoir pour lancer l’homme au dessus du monstre vers son compagnon. Au moment ou l’homme quitta la poigne du Cavalier, celui-ci se jeta vers le monstre et frappa la tête de la créature de son épée. Espérant que son arme ai un effet sur la créature, et dans le pire des cas, elle empêchera la chose de se saisir de Pletor.

Le cerveau humain est parfois très complexe et peut agir face au danger de façon très surprenante. Pouvant ainsi conférer temporairement des capacités dépassant certaines limites du corps et de l’esprit. Plétor est en train d’expérimenté cela alors que son corps s’envole par-dessus la créature qui souhaite sa mort. Le temps lui semble comme au ralenti. Même la douleur de son bras qui s’est cassé sous l’impulsion de l’étrange guerrière en armure lui est étrangement anecdotique. Il atteint la phase descendante de son vol non planifié et regarde d‘un œil l’autre mercenaire. Pourra-t-elle me réceptionner se dit-il en esquissant un sourire et en s’évanouissaient dans la foulé.

Alyse ton superbe lancée est réussie. Malheureusement tu as fait ce choix au détriment de ta propre sécurité. Le golem de sang qui te fonce dessus est inarrêtable. Plétor est donc sain et sauf, mais le golem poursuit sa course droite vers toi. Ton coup d’épée fait mouche, mais ne stoppe pas la charge nette. Le choc est violent, tu sens ton corps entier vibrer alors que tu encaisses le choc. Les millions d’échardes qui recouvrent le corps du golem crissent sur ton armure ou s’enfoncent dans ta peau nue. Sous l’impact ton armure émet un lourd gémissement et bien que solidement camper sur tes jambes tu recules de plusieurs mètres. Incapable d’encaisser une telle puissance tu lâches ton épée et tend tes mains pour essayer de te défendre. Le métal de ton armure hurle à nouveau et tes bras se mettent à trembler. Même si ton armure tient bon ton corps en revanche à plus de mal à encaisser cette force. Plusieurs de tes côtes se brisent et ton poignet droit vole en éclat.

Grâce à ton armure, tu réussis à arrêter le monstre qui s’effondre finalement à tes pieds. Le golem de sang n’ayant pu écraser sa victime initiale il n’a pas eu la chance de se régénérer dans un bain d’hémoglobine, nécessaire à sa survie.

Le silence s’abat sur la salle. Plus aucun danger ne menace Pletor qui est évanoui avec un sourire bête dans les bras de Yukia.

Calmer les foules

Quand l’épique vire au rocambolesque.

Continuant de pester contre moi-même et mon impulsivité idiote, je cours aussi vite que je le peux en direction d’Alyse Plétor et notre assaillant dans l’espoir de dévier sa charge tout en sachant que cela sera vain. Je pense Alyse tout à fait à même de gérer la créature seule mais c’est une autre paire de manche que de faire cela avec Garvini dans les pattes…

Elle semble penser la même chose puisque la seconde d’après voilà que le politique fait un vole plané dans ma direction. J’ai à peine le temps de réagir et de protester que le voilà en train de planer brièvement. Je reste un instant incrédule devant la scène. C’est bien la première fois que je voyais un politique bedonnant voler en six cents ans de vie… Mais le voilà déjà qui descend. S’il s’écrase au sol, il risque de se blesser davantage. Peut-être vaudrait-il mieux éviter cela. Ne Fût-ce que pour la réputation des Cavaliers…

- Putain Alyse, tu fais chier ! Je crie tandis que je m’élance pour réceptionner un Garvini inconscient. C’est sans doute mieux comme cela.

Le coup bruyant qui retentit ensuite me laisse deviner qu’Alyse a décidé d’opter pour l’attaquer de front. Je me dégage de la masse du politique et me redresse aussi vite que je le peux, cherchant ma compagne de mission du regard. Elle est aux prises avec le monstre, je suis tiraillée entre l'envie de rejoindre la mêlée et le devoir de veiller à la sécurité de l’homme dans mes bras. Alyse a l’air de s’en sortir seule. Ce ne sera pas s’en mal mais elle gère très bien la situation.
Je jette un regard autours de nous, à l'affût d’une nouvelle attaque mais rien. La tempête a l’air d’être passée.

- Toujours en un seul morceau ? Je demande à ma coéquipière tandis que je lui tourne le dos et tapote la joue de Garvini pour le réveiller.

Codage par Libella sur Graphiorum

Le choc est violent. Bien plus que ce qu’elle avait estimait. Heureusement son armure tient le coup et Alyse ne souffre d’aucune blessure apparente. Du moins, c’est ce qu’elle se disait jusqu’à ce que la force du golem la fasse lâcher son arme et qu’elle dut se protéger avec ses mains. Elle recula de plusieurs mètres avant que le monstre ne s'effondre inanimé. Elle ne l’avait pas sentie sur le coup mais alors que le calme se faisait et que le son de la voix de Yukia la fasse revenir à la réalité. Alyse se concentra une seconde afin de ressentir son corps fusionné à l’armure et de se rendre compte qu’il n’était pas intacte. Tant que son pouvoir était actif elle bougerait et ne sentirait pas la douleur, mais elle ne tiendrait pas bien longtemps. le choc l’avait secouait et elle peinait maintenant a maintenir son pouvoir en place.

Cela faisait bien trop longtemps… Elle avait beau se réhabituer petit à petit à l’utilisation de la magie, il n’y avait rien a faire, elle avait perdu de son endurance… Un jour elle reviendrait à son niveau d'antan mais pour le moment elle devrait faire avec… Laissant échapper un soupire agacé en levant la tête vers sa camarade.

“ Ca va… Deux, trois os en miette je dirais. Et le gros il va comment ? “

Elle se rapprochait du duo, marchant nonchalamment, mais évitant de trop bouger son bras droit. Bien qu’elle en sentait pas la douleur, elle pouvait entendre les os de son poignet craquer et bouger lorsqu’elle tenter un mouvement. Par prudence elle s’abstint tout mouvement brusque et regarda le carnage autour d’eux. OU était les gardes engagé par Garvini ?

“ Tu sais ou sont les cloportes qu’il a engagé ? “

La douleur dans son poignet commença a se faire sentir ainsi que ces différentes côtes cassé. Elle poussa un sifflement de douleur cette fois et mis genoux à terre. Lâchant prise, sur sa magie afin de garder quelque ressource au cas ou. Elle jeta un regard à Yukia en retirant son casque. Si jamais ce serait a elle de jouer maintenant.

“ Je pense que j’aurais quand même besoin de guérisseur… “

Calmer les foules

Tout est bien qui finit bien. Ou presque…

La voix d’Alyse résonne dans mon dos tandis que j’essaie vainement de réveiller Garvini. S’évanouir pour si peu… Cet homme est décidément une petite nature. Savoir qu’une andouille telle que lui prétend au siège de dirigeant de cette ville me dégoûte quelque peu. Ce n’est clairement pas le type d’homme qui mérite de se retrouver à la tête d’une des grandes cités de Phelgra, à mon sens. Mais je suppose que mon avis importe peu…

- Tant mieux. Je souffle tandis que ma coéquipière m’annonce l’ampleur des dégâts de l’attaque qu’elle a subit. Quant à ses hommes, j’imagine que certains sont morts durant l’assaut et que les autres ont dû fuir.

Durant un instant, je reste silencieuse et laisse mon regard englober la grande salle. La faible lumière qui filtre m’indique que les portes sont de nouveau ouverte. C’est la cohue, tous les spectateurs présents pour le discours de Plétor Garvini fuient vers l’extérieur.

- Quel charnier… Je souffle tandis que je remarque l’ampleur des dégâts.

Difficile de penser qu’un seul homme est à l’origine de tout cela… Qui était-il d’ailleurs ?

* Le gros nous doit des explications… *

La voix d’Alyse me sort de mes pensées. Je la fixe tandis qu’elle m’annonce avoir tout de même besoin d’un guérisseur. Elle est effectivement dans un sale état… Ne rétorquant rien, je me redresse et hisse Garvini comme je le peux, de sorte à pouvoir le transporter. Le bougre pèse son poids !

-Essaie de tenir bon jusqu’à ce qu’on déposer cet imbécile en sécurité. Je ne vais pas pouvoir vous porter tous les deux. Je réponds tandis que je m’assure que Garvini est bien stable.

Nous sommes à peine sortie du bâtiment que la milice et les hommes de Garvini - ceux ayant survécu à l’attaque - nous cueille. Les miliciens veulent visiblement savoir ce qui est arrivé. Je soupire sachant que je ne pourrai pas échapper à la corvée administrative…

- Je vais aller avec eux pour faire un rapport. Ma compagne va vous escorter jusqu’à la demeure du seigneur Garvini, pour s’assurer qu’il ne lui arrive rien. Elle a besoin de soin. J’annonce tandis que je dépose Plétor dans les bras de ses hommes.

Suivant les miliciens de Rildobar, je me retourne vers Alyse.

- Je te rejoins quand j’ai fini. Je me rapproche légèrement, de sorte à ce qu’elle soit la seule à entendre le reste de mes paroles.- Assure-toi qu’il nous paie. Je ne lui fait nullement confiance.

Sur ces conseils, je me séparer d’Alyse et décide de suivre les miliciens, bien décidée à quitter cette ville le plus vite possible.

Codage par Libella sur Graphiorum

Il y a des missions qui ne sont pas simples, et gérer les masses en fait partie. Pourtant, les cavaliers de Sharna possèdent ce petit je-ne-sais-quoi qui en imposent et l'ordre est rétabli (bien que l'on peut discuter de la méthode mais n'est-ce pas le propre des Cavaliers?).

Plétor Garvini demeure un homme de parole, aussi étonnant que cela puisse paraître. Il vous remet donc votre salaire.

Mission réussie : 550 dias