Yeux contraires [PV Alyse Lupercal]

Yeux contraires

feat Alyse Lupercal

1305- Nivéria dans la fin du mois de Famael

Durant mon enfance, avant d’atterrir dans une arène, je travaillais dans des mines… Je me disais donc que peut être des informations sur des enfant esclave mineure aurait pue atteindre d’autre mine en dehors de Pelgra. De plus, le Duché de Méphrit est un lieu militaire, appartenant à une riche famille comme tant d’autre dans ce monde pourri jusqu’à la moëlle. Ainsi, c’est bien par là que j’avais peut-être le plus de chance de trouver des informations sur ce réseau passé dont j’ai été victime. Pour l’instant, je n’ai qu’un nom a la bouche, celui de mon propriétaire, il fallait aussi que j’apprennent celui des autres, autant celui qui m’avais fait esclave… Que des cavaliers qui en récupérer le corps des esclaves mort avec moi quand je me suis jeté dans le fleuve. Oui, je voulais tout faire disparaitre, éliminé ce passé, l’enterrer, lui trancher la gorge avec un air satisfait. Mais pour cela, j’avais besoin d’information, qu’importe la douleur qu’il m’en coutera. Le soir pointait son nez quand j’arrivais sur les lieux, après un bien long trajet, Frey dans ma sacoche. Toujours encapuchonné et habillé de la tête au pieds, couvrant mes trait raciaux, un frisson me parcourus. C’est vrai ; l’hivers est déjà bien installé, il me dévore déjà les entrailles après tout. Mais bon, mes vêtements actuels suffisent, je les recouds si je les abime de toute façon. Je donne un morceau de viande séché à Frey, le nourrissant sur le trajet qu’il me reste à faire. J’évite de peu une patrouille et je pensais vraiment m’en sortir mais…

Sur une pente vraisemblablement peu utilisée, le sol s’effondrait en dessous moi. Je toussai, l’endroit friable, surement à cause de la présence de mine pas si loin et probablement, d’ancienne galerie, s’effondrais. La poussière se levais, je protégeai comme je pus Frey, serrant la sacoche contre mon ventre, exposants mon dos. J’eu de la chance dans mon malheur ; malgré la douleur et probablement des énormes bleus qui apparaitront dans mon dos, j’étais toujours entière. Cela a fait du bruit mais j’espéra que c’était normale dans la région, pour pas qu’on fasse attention à moi.

Je toussai un peu, regardant les lieux, à cause du remue-ménage, la majorité du trou qui m’avais fait tomber était rebouché d’épaisse pierre, ne laissant que tout juste un trou pour passer un bras. Et moi, j’était dans un cul de sac, presque spacieux, sans autre issus et ce n’est pas mes bonds qui vont m’aider à sortir. Mais faute d’autre solution, je sautai une première fois, ne tenant que par mon bras sorti mais la poussière avait rendu glissant tout cela et sans pouvoir y faire vraiment grand-chose je glissai, lentement, jusqu’à retomber. Si j’enlève mes gants, cela m’aiderait mais sa exposerais mon apparence et ce n’est pas une bonne idée. M’énervant légèrement, comme un fauve en cage, cette désagréable impression d’être aculé, je grognai. Un éco se propagea sur les parois, le félin en furie, mais je jetai un œil sur Frey. Il n’avait rien, je posai la sacoche dans un coin. Je sautai de nouveau, essayant de foutre mes deux bras dans le trou malgré l’impossibilité de la chose et me pris juste la paroi en pleine poire.

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Méphrit… Une région dangereuse pour Alyse. Les patrouilles régulière des soldats Eridaniens rendaient le passage difficile. La cavalière avançait lentement hors des routes du Duché et devait souvent faire des poses pour son cheval. C’est de cette manière qu’elle entendit un bruit suspect un peu plus loin de sa position. La curiosité tua le chat, mais Alyse était plus maline que lui et décida d’aller jeter un oeil. Elle atteint rapidement la position d’un éboulis, songeait elle a cause de la poussière qui commençait a retomber. Se faisant plus discrète, à l’approche du nuage, le Rouge surveillait la présence de patrouilleurs. Après un instant d’attente elle s’approcha du léger trou dans le sol et y vit un bras en sortir.

“ Dans la catégorie pas de chance tu te pose là l’ami… “

Amusé, Alyse lacha la bride d’Oswald qui partit brouter un peu plus loin tandis qu’elle cherchait à jeter un coup d’oeil afin de voir qui pouvait bien se trouver là dessous. Mais le bruit sourd de quelqu’un percutant la roche la dissuada de regarder de plus près.

“ Je suis pas expert mais, il me semble que briser la roche avec ton crâne est une mauvaise idée… “

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Au moins, Frey allait bien mais j’étais coincé et incapable de sortir. Alors que je faisais mes cabrioles pour tenter des choses, j’entendis une voix.
« -Dans la catégorie pas de chance tu te poses là l’ami… »
Je l’ignorai bêtement. Après tout, cela pouvait bien être une patrouille qui passait par là et il ne serait pas admissible que je fasse simplement « salut, je me suis coincé, pouvez vous venir m’arrêter vue que je suis pris au piège ? ». Car c’est exactement à cela que ça reviendrait d’adopter un tel comportement. Mais j’avoue également que je ne vois pas comment je vais faire cette fois ci. Je tentai de m’accroché au dehors mais mes deux bras ne pouvaient passer et je me retama. C’est à cette instant que la nature de la voix se fit connaitre : une bouffonne énervante au possible.
« - Je ne suis pas expert mais, il me semble que briser la roche avec ton crâne est une mauvaise idée… »
Bon, ok. Si je ne peux sortir, si je pouvais au moins lui choper le cou. Mon instinct le réclamait.

Je me mis dans un angle mort, me déshabillant et mettant mes affaires dans un coin. La queue battante, je me transformai alors que mon chat bailla. Le poil hérissé, j’émis un grondement sourd ; être coincé n’améliorerais pas mon humeur. Je sautai de plus belle, m’accrochant en m’aidant de mes griffes, dans les quelques interstices que je trouvai. Je passai mon museau dans le trou, essayant de choper celle ou celui qui m’importunais et ce moquait ainsi. Mais je ne tenue pas longtemps et retomba, sur mes quatre pattes, comme tout bon félin. Mais je vins écouter une des parois, j’entendais un bruit étrange derrière et puis bientôt, une fuite d’eau se fit percevoir. Cela s’annonçais mal ; non pas que j’avais peur d’être mouillé mais parce que mon chat était le meilleur représentant de son espèce quand a sa peur de l’eau.

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Ce truc allait il faire encore plus de bruit ? Peut être cherchait il à alerter les patrouilleurs ? Quelque chose lui faisait penser que non, elle ne voulait certainement pas que les gardes arrivent… Alyse avait bien fait de se tenir a une certaine distance du trou dans la roche lorsque le museau d’une panthère noir en sortit après un cris de rage.

“ Alors comme ça t’es un Yorka ? Ca faisait longtemps que je n’en avais vue… Mais peut être voudras tu faire moins de bruit, parce que je penses que ça ne nous aidera ni toi ni moi que les patrouilleurs débarquent non ? “

S'asseyant par terre, après s’être assuré que le sol sous ses pieds était bien stable. SI il y avait eu un affaissement de terrain, il pouvait y en avoir d’autres. Prudence est mère de sûreté, et Alyse n’avait pas envie de se retrouver ensevelie sous la roche. Elle se trouvait trop loin pour que l’on puisse la voir depuis la brèche dans la roche et retira son casque et sa voix porta plus clairement.

“ Mais peut être que je ne parles qu’à une bête sauvage. Ce qui serait dommage, le premier Yorka que je croise en cent ans est incapable d’aligner une phrase… Tu parles d’un coup de malchance… “

L'ironie était palpable dans ses mots, elle s’amusait au dépend du prisonnier des éléments, mais pouvait on vraiment lui en vouloir ? Les occasions de rire sont rares quand on voyage seul et il fallait avouer aussi, qu’elle prenait un malin plaisir dans le malheure des autres. Une accalmie dans les cris de la panthère lui permis d’entendre un léger clapotis d’eau…

“ Au moins tu ne mourras pas de soif, à moins qu’il n’y ai nul part où l’eau peut s’évacuer… “

Ou bien, la panthère était juste en train de pisser dans un coin, mais encore une fois quelque chose lui disait que non...

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Je n’attrapai rien avec ma technique, a part un autre commentaire, tout au plus. J’aurais pu penser aux patrouilleurs mais quand je me fonds en mon animale, je suis lui avant d’être moi.
« -Alors comme ça t’est un Yorka ? Ça faisait longtemps que je n’en avais vue… Mais peut être voudras tu faire moins de bruit, parce que je pense que ça ne nous aidera ni toi ni moi que les patrouilleurs débarquent non ? »
La fille, si j’en croyais le ton de la voix, n’avais certainement pas tort. Mais d’un autre côté, si j’entends des patrouilleurs arriver, vue ou je suis, j’aurais juste à me taire et je pense que je passerais inaperçu. Enfin, qui penserais à regarder dans un trou ? Surtout qu’au vue du bruit que j’avais déjà fait, s’il y avait vraiment des patrouilleurs avec plus de 5neurones dans les parages, ils seraient certainement déjà là. Il n’empêche que j’avais au moins espérer que ma petite surprise aurait contraint l’autre à se taire plutôt que de parler inutilement si ce n’est brasé le vent.

Et encore, les dires d’une coccinelle sont sans doute plus intéressants. En plus, il commence à avoir une fuite d’eau, super.
« -Mais peut être que je ne parle qu’à une bête sauvage. Ce qui serait dommage, le premier Yorka que je croise en cent ans est incapable d’aligner une phrase… Tu parles d’un coup de malchance… »
Ainsi, mon interlocutrice qui pour l’instant, s’entraine à faire des monologues a plus de cent ans, âge que je n’atteindrais jamais cela dit. Ceci dit, les bêtes sauvages ont en eux une forme de pureté que j’aime beaucoup je crois même si je ne suis pas sûr que même cette forme puisse s’en approcher. Il y a vraiment de ces personnes qui n’ont tellement rien à faire de leur journée que leur jeu est d’observer un chat pris au piège. Oui bon, je suis dans la catégories « gros » chat mais je pense que ma réflexion est compréhensible.

Elle continue alors que l’eau progresse lentement dans la pièce. Mais avec plus de force, l’ouverture permettant son entré s’étant élargie. Je vis que Frey aussi l’avais remarqué, s’étant mis à l’extrême opposé du liquide vital, essayant en vint de s’intégré a la paroi rocheuse.
« -Au moins tu ne mourras pas de soif, à moins qu’il n’y ait nulle part où l’eau peut s’évacuer… »
Je regarde le trou, je ne comptais pas répondre à la provocation à peine feinte mais…
Frey miaula d’un coup, lui et moi avions les pattes dans l’eau, sa y est. Ne voulant pas de vêtement véritablement trempé, je me retransformai, essayant de me rhabiller avec un chat noir courant partout dans la pièce. Il n’était pas en capacité de grimper la roche mais cela ne l’empêchait pas d’essayer. Je remettais ma cape quand un chat noir, poils hérissé et yeux fous m’atterris dessus en miaulant comme un taré, griffes sorties. Cela me fit râler alors que je n’étais déjà pas de bonne humeur.
« - Frey… Je ne suis pas un perchoir et tu fais des trous dans ma cape avec tes conneries. Aïe ! Crétin de chat ! T’aime pas l’eau débilos, bah voilà ! »
Dis-je en le prenant par la peau du coup et le balançant vers le trou, peut être arriverais-t-il à s’accrocher et sortir malgré son long miaulement plaintif lors de son batême de l’air. J’avoue que je ne sais pas qui le réceptionnerait si l’animal y arrivais et cela m’aurais probablement gêné en une autre situation mais bon…. Ce n’est pas mon plaisir caché de me faire griffer par un chat paniqué qui tente de me confondre avec un arbre.

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Au moins, l’autre semblait toujours vivant au fond de son trou… Les bruit des pas lui en assurait. Et alors qu’elle allait recommencer son monologue un miaulement lui parvint. Il y avait un chat ou une jeune panthère avec l’autre au fond… Cherchant quelque chose dans la sacoche qu’elle avait retiré de la selle de son chevale ALyse sortit une gourde et but une gorgé avant de la ranger et de se rapprocher de la fente.

Akyse s’accroupit du bord et jeta un coup d’oeil afin de s’assurer de ce qu’il se passait dessous. Une personne semblait se débattre avec un chat qui ne semblait pas apprécier l’eau à sa juste valeur. Et c’est ainsi que la cavalière eut confirmation que le Yorkas était une femme, et que l’animal était un chat qui apprenait a voler. Le félin se réceptionna étrangement bien sur la pierre et après quelques instant d’escalade sa tête passa au travers du trou. Il se figea devant Alyse qui le regardait un sourir amusait aux lèvres.

“ C’est très aimable ma chère, mais les chat c’est pas vraiment mon truc… “

Et elle frappa légèrement le chat du revers de la main ce qui le fit chuter dans l’eau honnie. Elle se redressa ensuite et s’éloigna d’un pas ou deux du trou, au cas ou. Il faut dire lorsqu'on ne connaît pas son opposant, mieux valait faire preuve de prudence que d’arrogance.

“ J’espère qu’il n’a pas eu trop mal… Tu as de la chances, je suis de bonne humeur, si tu le demandes je t’aide à sortir de ce trou ? “

Ce n’était pas chère payait pour sortir d’un piège mortel, mais elle savait qu’elle s’était rendue détestable au possible aux yeux de l’autre, qui semblait faire preuve d’un certain égo, au vu de son manque de réponses. Mais les êtres vivants étaient parfois surprenant et peut être cette Yorkas allait s’en sortir.

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Je l’avoue qu’à cet instant ou je tentais tant bien que mal de me rhabiller correctement, j’espérais que Frey soit sortie mais alors que je mis ma capuche sur ma tête, j’entendis l’autre… Des griffes qui glisse et un chat dont la chute avait été entrainé.
« -C’est très aimable ma chère, mais les chats ce n’est pas vraiment mon truc… »
Je sentis un poids sur ma tête mais surtout les griffes sorties de mon félin qui s’étais figé dans la position dans lequel il s’était réceptionné. L’eau était froide et atteindrait bientôt mes genoux. Mais je sentis la paroi opposée tremblé légèrement, comme souffrant de cet événement. Super, soit je finis par devenir un félin flottant ou alors, je vais finir sous la roche. Je grogne, renonçant déjà à décrocher mon chat trempé de ma tête à la vue de comment ce dernier est crispé. Et l’autre qui continue son charabia, je me demande bien qu’est ce qu’elle espère. Car après tout, chacun a un but, donc la demande cache quelques choses.
« -J’espère qu’il n’a pas eu trop mal… Tu as de la chance, je suis de bonne humeur, si tu le demandes je t’aide à sortir de ce trou ? »
Je pense que j’ai eu plus mal que le chat à la vue de l’endroit sur lequel il a atterrie bien que j’aie renoncer à râler à ce propos. L’arrogance dont ceux qui semble être une femme fait preuve me fait penser à ces esclavagistes que j’ai subis durant longtemps, se prenant pour le centre du monde. L’endroit, devenant instable, se délesta d’une pierre qui tomba du plafond que j’évita de peu. Bon, je peu pas rester là, je serai les dents, ma queue battante remuant ma cape.
« - Admettons. Mais je serais intéressé à la façon dont vous pourriez me faire sortir de là, en mangeant des pierres peut être ? »
D’un autre coté et pour ma défense pour une fois, elle n’avait rien fait pour que je lui fasse confiance. Réussissant juste à m’énerver.

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Le manque de jugeote des gens des fois… Bouffer la roche ? Et pourquoi pas ? Il doit bien y avoir un idiot quelque part dans le monde qui en soit capable. Après tout, pourquoi pas ? Mais non, une autre idée trottait dans la tête de la Lhurgoyf, cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas fait, et ça lui manquait pas mal… Alyse siffla son cheval et attendit qu’il approche.

“ Ça c’est mon problème petite. Et peut être un peu le tien aussi, mais bon, tu n’as pas trente six solutions non ? "

Alors qu’Oswald approchait, Lupercal resangla sa sacoche sur la seul du fidèle cheval et entrepris la longue tâche de retirer son armure.

“ Mais, dit moi ? Pourquoi tu voyages hors des routes ? Tu viens de Phelgra et tu tiens a rester incognito ?Ou tu fuis Eridania pour Phelgra ? “

La question pouvait paraître stupide, pourquoi aller en Phelgra alors que d’autres nations sont plus stable et plus sûre, mais Alyse et peut être avait elle affaire à un cavalier ? Ce serait super de tomber sur un cavalier en cavale alors qu’elle même partait en voyage. Lier l’agréable et le travail. Tuer en vacance, rien de mieux pour elle. Mais encore une fois, elle sentait que c’était autre chose. Un cavalier n’aurait pas pris la peine de prendre son chat avant de déserter.

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Vraiment, cette arrogance… Je ne suis pourtant pas particulièrement bavarde, préférant laisser mes lames parler que ma voix. Mais c’est peut-être pour ça, moi qui ai tendance à me laisser me fondre en mes instincts les plus primaire, ne demandant et ne disant que l’essentiel. Non, je ne m’impose pas, je suis plutôt le félin discret au fond de la pièce qui sort les griffes si tu l’embête trop et ne mange que par nécessité qu’intérêt. Ainsi, cette pique que je lançai bien qu’inhabituelle, était plutôt à mon énervement provoquer par l’arrogance de ma soi-disant sauveuse. Pourtant, cette dernière répondit.
« -Ça c’est mon problème, petite. Et peut-être un peu le tien aussi, mais bon, tu n’as pas trente-six solutions non ? »
Et pourtant, en admettant qu’elle réussisse à m’atteindre, qu’est ce qui lui dit que je ne lui arracherais pas la gorge ? Mon état le permet, à trop taquiner le fauve, il finit irrémédiablement par mordre, non ? Et puis, c’est bien pour cela que je suis devenue réputée dans les arènes par le passé ; pour mon agressivité.

Malgré l’eau montant, j’entendis d’abord comme le pas d’un cheval puis des cliquetis de métal ; mais qu’est-ce qu’elle fout ? Et je ne vois pas son intérêt qu’elle aurait de me sauver, surtout à la vue du fait qu’elle m’a renvoyé mon félin débile sur moi. Ce dernier est toujours fermement attaché à ma tête, si quelqu’un se demande. Enfin bref, une question me parvint et la réponse se fit presque cinglante.
« -Mais, dit moi ? Pourquoi tu voyages hors des routes ? Tu viens de Phelgra et tu tiens à rester incognito ? Ou tu fuis Eridania pour Phelgra ?
- Je pourrais vous retourner la question. Vous ne vouliez pas que les troupes nous trouve donc vous ne faite pas partie des leurs. Mais je suis bien plus occupé à me demander pour quel service vous voulez m’aider car après tout, en ce monde, rien n’est jamais gratuit. »
Vraiment…. Pourquoi j’irais en un pays si dégoutant et pourrie ? Même ce monde en lui-même ne font monter en moi que peu d’intérêt ; si seulement il pouvait disparaitre.

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Il fallait croire que certaine personne ne voulaient pas vivre… Simplement a demander de l’aide et elle sortirait. Mais cette Yorka ne l’avait toujour pas fait… Alyse continuait de retirer son armure, son torse reposait désormais sur le sol a côté du reste du haut de sonr armure. Elle commençait a retirer les protection sur ses hanches, et a détacher les lanière retenant les cuissardes. Elle écoutait la réponse cinglante de la femme coincé et elle rigola en retour.

“ C’est vrais, tu pourrais me retourner la question, et si tu veux savoir, je quitte Phelgra parce que je pense être plus utile en Eridania. Satisfaite ? “

Finissant de faire tomber son armure, Alyse marchait pied nue en direction du trou retirant les attaches latérales de sa cotte de mail, avant de la retirer. Et de la jeter lourdement au pied de son cheval.

“ Mais quoi qu’il en soit, je te l’ai déjà dit, je suis de bonne humeur, alors dit toi que ce que je veux en retour c’est que tu répondes a mes questions. Qui es tu, et que fais tu ? Et si tu tiens à mentir, essaie au moins d’avoir une histoire distrayante, hein ? “

Retirant rapidement le gilet de cuire et les tassettes de ses jambes pour ne plus porter qu’un simple pantalon et une chemise. Elle attendait que la Yorka lui réponde ou qu’au moins elle lui demande un coup de main.

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Mon retour de question n’était pas intéressé en fait, je l’avais fait surtout en espérant avoir son silence en retour. Or, ce ne fut pas le cas et j’eus réellement une réponse dont je me fichais, du moins pour la moitié. Elle quitte Phelgra donc ? Mais en tant que quoi exactement ? En tant qu’échappé ou conquistador ? Je penche pour la seconde option car la première n’aurait pas parlé d’utilité. Mais on peut être utile de bien des façons, autant diplomatiquement pour adoucir les relations entre pays que chevalier pour revendiquer sa patrie d’origine, non ? En tout cas, dans ma vie d’esclave passé, dans le vin et le sang, ceux qui me regardait me battre, la panse remplie, ne s’en privais pas. Être fier d’appartenir à une telle patrie… Je préfère encore n’appartenir à aucun pays et n’avoir pour frontière que mes propres pensée et idéaux, ma propre haine. Car rien ne peut vraiment être propice a ceux qui se vende corps et âme a leur patrie. Et son rire avant qu’elle me réponde cela me confronta dans cette idée.

Surtout que son arrogance n’arrangeait pas les choses. Veut-elle espéré montrer de la bonté en ce geste ? Cela même alors qu’il est nettement intéressé. Ne suis-je là pour elle que pour flatter son égo surdimensionner ? Cela est bien possible, ses paroles le cri en tout cas. Néanmoins, je devais inventer la prochaine réponse. Car je ne pouvais ni dire la raison de ma quête ni dire mon nom, même si c’est plus un surnom, a une inconnue qui me regarde de haut. Si cela avait été un mec, je suis presque sûr que je me serais déjà fait pisser dessus.
« -Mais quoi qu’il en soit, je te l’ai déjà dit, je suis de bonne humeur, alors dit toi que ce que je veux en retour c’est que tu répondes à mes questions. Qui es-tu, et que fais-tu ? Et si tu tiens à mentir, essaie au moins d’avoir une histoire distrayante, hein ?
- Lidia Zeros et je suis actuellement coincé donc j’essaie d’en sortir. »
Pourquoi une histoire ? J’ai répondu bêtement à ses questions qui sont presque plus débile que le félin qui me sert de compagnon. Ceux que je fais, sincèrement ? Je fais un golf dans mon trou de flotte tien. Si elle n’est pas satisfaite et malgré l’eau qui atteint bientôt le haut de mes jambes, elle ne pourra s’en prendre qu’a elle-même de s’être mal exprimé.

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C’en était presque dommage. Alyse ne s'attendait certainement pas a recevoir sa véritable intention, mais là c’en était presque triste. Gardant sa déception pour elle Alyse attendait quelques instant de voir si la Yorkas demanderait de l’aide mais il n’en était rien… Cela aussi était dommage. Elle n’allait pas avoir la satisfaction de l’entendre demander… Mince. Mais enfin bon, la jeune femme avait égayé sa journée, elle ne pouvait pas non plus la rendre radieuse n’est ce pas ?

“ Je crois que je commences a te comprendre petite. Tu n’as pas l’air de porter le monde dans ton coeur et les nobles encore moins je suppose ? Et tu te retrouves coincé entre ta haine et ta faiblesse ? C’est pour ça que la colère te monte si facilement. Je pari qu’en temps normal tu garde facilement ton sang froid, non ? “

Et sans attendre de réponse de la part de la Yorkas, Alyse se métamorphosa, réduisant en lambeau les vêtements qu’elle portait toujours, et alors qu’elle prenait une silhouette plus reptilienne qu’humaine et que son corps s’allongeait, le monstre qu’elle était devenue frappa de ses pattes avant le sol, faisant s'effondrer la roche. D’un geste de la patte rapide elle propulsa Lidia hors de son trou. D’un mouvement souple, le monstre s’extraya de l’eau et fixait la jeune femme. Que faire ?

Frapper et tuer comme son instinct lui dictait ? Ou alors reprendre son corps anthropomorphe et faire comme si de rien n’était ? Ce fut Oswald le cheval qui permis a la Lhurgoyf de choisir. Si le cheval prenait peur et s’enfuyait elle allait passer un certain temps a lui courire après ou à gambader nue dans les bois. Le choix fut vite fait. Elle reprit rapidement forme humaine et elle se saisit de la bride de son cheval lui caressant l’encolure et le front afin de le calmer. Une fois celui ci un peu plus calme elle le contourna comme si de rien n’était et chercha quelque chose pour se recouvrir. Ceci fait, elle se tourna vers la femme panthère et ajouta.

“ Si ce monde te dégoute autant, brûle le et bâtit en un autre. Sinon tais toi et encaisse. “

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Je suis peut-être d’une certaine façon, une frustrée de la vie mais la personne s’étant proposé de m’aider ne vaut pas mieux. Je ne veux pas demander de l’aide a quelqu’un qui se fout très clairement de ma tronche et qui attend juste que l’on flatte son égo, c’est compréhensible, non ? Mais il faut en plus que je tombe sur quelqu’un a qui il manque une case…. Et voilà qu’elle recommence à parler pour au final, ne pas dire grand-chose. Je ne souhaite que la destruction de ce monde mais elle se gourre déjà dés sa première phrase. Les nobles sont pourris par leur argent qu’il n’utilise pour rien ou pour faire souffrir mais les pauvres aussi savent l’être pour des motif tout autant disgracieux. Pour ne pas dire quand c’est juste pour satisfaire leur plus bas instinct. Ma colère de ce moment n’est pas seulement du a ma situation mais a la cruche qui me fait la conversation également. Enfin, un sourcil levé de lassitude, je ne répondis pas à ses remarques. Et de toute façon, je n’en n’eus pas le temps.

Des bruits de vêtement qui partent en lambeau ; je me demande quel type de métamorphe c’est mais je suppose que ce n’est pas la même catégorie que moi donc disons que ceux qui apparut quelque instant plus tard ne m’étonna pas plus que ça. Tout ceux qui me surpris, c’est la débilité de réduire en morceau ses fringues et donc de devoir en racheter plus tard et aussi, de laisser des traces derrière soit ainsi. N’est ce pas elle qui me parlait de discrétion ? Après, elle a aussi failli m’ensevelir sous la roche plutôt que de m’y tirer de par son extrême délicatesse. La même qu’elle usa pour me sortir de là alors que j’atterrie sur le cul en dehors de se piège, Frey ne voulant toujours pas se défixer de ma tête. La chose me regarda, je soupirai. Elle avait l’air d’avoir un cheval donc je doute grandement qu’elle va se laisser à ses instincts sauf si comme moi, elle sait faire des exceptions. Mais non, madame se retransforme, caressant son animal alors qu’elle était toujours à poils. Elle alla enfin chercher quelque chose à se mettre sur le dos avant de me dire alors que j’étais toujours aussi blasé, plus qu’énerver même ;
« - Si ce monde te dégoute autant, brûle-le et bâtit en un autre. Sinon tais-toi et encaisse.
- Merci du conseil. »
Sarcasme très grossier.
« - Le mien sera de mettre des actions dans l’industrie du textile sauf si déchirer vos vêtements et laissé des traces derrière vous est votre grand plaisir. J’en ai même un deuxième ; ne vous foutez pas de la gueule de ceux que vous voulez aider si vous ne voulez pas ensuite que ces derniers vous rendent la pareille une fois sortie. »
C’était gratuit bien que le ton n’était pas sur celui de la plaisanterie, mais plutôt amère.

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Ne répondant rien d’autre qu’un sourire à la yorka, Lupercal attrapa la tenue de cuir qui reposait sur le sol et commença à l’enfiler. Cette petite était soit très confiante en elle, soit véritablement stupide. Mais dans tous les cas, elle ne semblait pas spécialement reconnaissante envers sa sauveuse, ce que celle ci comprenait parfaitement. Elle avait fait la parfaite garce. Et ce n’était pas pour la reconnaissance qu’elle l’avait aidé. Elle l’avait fait pour se distraire. Et cela n’avait pas manqué. Cette femme était vraiment une blague, et d’une originalité sans nom soit dit en passant. Au vue de sa tenue, elle devait soit travailler en temps que voleur ou assassin. Difficile à croire lorsque l’on voit dans quelle piège elle était tombé. Il était facile de le sentir lorsque le sol n’est pas stable. Elle devait être effroyablement maladroite, ou distraite pour ne pas l’avoir sentie.

Quoi qu’il en soit, ce n’était pas vraiment son problème, cette gamine allait certainement vers Hespéria. A moins qu’elle ne couve quelque chose. Ou qu’elle soit simplement en mission. Quoi qu’il en soit, le dernier commentaire de Lidia était complètement hors de propos. Ce sentait elle obligé de répliquer de conseils pour se donner bonne conscience ?

“ Mais ne t’en fais pas, je vie plutôt bien la moquerie. “

Finissant, de revêtir ses vêtements de cuir, Alyse enfila sa côte de maille, d’un mouvement souple. Elle commença a placer les différentes partie de son armure sur ses jambes et activa sa magie. Les plaques de métales vibrèrent légèrement et vinrent se coller puis s’ajuster à sa tenue. Elle coupa sa magie et recommença l’opération sur son torse puis ses bras. Seule manière de revêtire cette armure seule… L’opération n’avait pris que quelques instants, alors Alyse dirigea son regard vers celle qui lui faisait face.

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feat Alyse Lupercal

Vraiment, m’avait-elle aidé afin de juste pouvoir se moquer ? J’aurais d’habitude demandé la contrepartie mais je pense que c’était juste pour son grand plaisir, pas celui de sauver quelqu’un bien sûr. Mais belle et bien celui de pouvoir se foutre royalement de la gueule de sa victime. Je ne voyais pas d’autre explication en tout cas. Tsss, en tout cas, je vérifie que ma capuche est bel et bien mise tout comme le reste. Cet accoutrement n’était pas le reflet de ma fonction mais plutôt de ma personnalité ; a part en panthère, je n’aimais pas qu’on me voit car mon corps est une signature de mon passé. Or ce passé, a défaut de le faire disparaitre dans l’instant, je peux au moins le cacher afin que personne ne le devine. Enfin, bien sûr, s’étant foutu de ma tronche, il fallait s’attendre à un retour de flamme même si ce n’étais pas via le sang. Disons qu’a sa façon, j’ai fait du sarcasme au travers de mes conseils, visible par le ton amer. Mais le pire est qu’elle dit qu’elle supporte bien la moquerie, comme pour se rendre intouchable. Soit, chacun son truc j’imagine.

Même si ce truc est de se rendre particulièrement irritable ou détestable. Elle l’avait cherché en soit donc bon. Elle enfila les protections qu’elle avait et des vêtements de cuir. Elle avait peut-être un stock en fait, surtout si elle en fait des lambeaux a chaque fois. Elle fit je ne sais quoi avec la magie et quand elle me regarda, je me contentai d’un ;
« -J’y vais donc. En revoir. »
Avant de tourner les talons, mettant Frey dans ma sacoche alors qu’il m’avait enfin lâcher.

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Cette fille était grande. plus grande que la cavalière. A l’allure allongé et cachant parfaitement une agilité, que la Lhurgoyf imaginait sans peine, féline. Elle pouvait cacher toutes sorte d’accessoirs sous sa cape, mais Alyse pensait que s’était surtout pour cacher son origine Yorkas, sa queu certainement, et la capuche était là autant pour cacher son visage que ses probable oreilles . Cette fille devait être soit recherché, soit parano… Mais elle ne pouvait pas la blâmer, elle était elle même du genre a ne pas prendre de risque la plupart du temps.

Regardant la jeune femme se retourner et commencer à partir, Alyse sourit et enfourcha sa monture. Elle se repéra rapidement au soleil et à la végétation sur les arbres avant de commencer à partir. Se retournant sur son Oswald, elle interpella la demoiselle une dernière fois.

“ Et fais bien attention a ou tes pas te conduisent. La plupart des gens te demanderont autre chose en plus des insultes et des moqueries ! Et cacher ses origines est une honte ! Ton peuple ne mérite pas ça ! “

Ne cherchant pas plus loin, Lupercal pressa l’allure de son cheval d’un mouvement de talon et elle disparut de la vue du fauve. Elle avait de la route a faire, et le temps se couvrait. Elle ne voulait pas voyager sous la pluie.